LA REVUE DE PRESSE

28 février 2010

LES DERNIERES NOUVELLES D ALSACE : L'ASPTTM dans le dernier carré

EVREUX 0 - ASPTT MULHOUSE 3
Gymnase du Canada d'Evreux. 300 spectateurs environ. Les sets : 23-25 (25'), 25-27 (29'), 27-29 (31'). Points : 75-81. Durée totale : 1 h25'. Arbitres : MM. Dillies et Launoy.
EVREUX : Da Silva, Mollinger, Drzewiczuk, Tere, Jeschlebowa, Dukule. Libero : Sijaric. (puis, Diagne, Dukule, Pereira). Entraîneur. : E. Fouchet.
MULHOUSE : Sieradzan, Rybaczewski, Larnack, Hood, Faesch, Libero : Ortschitt (puis, Kloster, Bauer, Djilali). Entraîneur : M. Magail.
Avant de se retrouver le mois prochain pour un duel entre vieilles connaissances dans le dernier carré de cette Coupe de France, les filles de Magali Magail se sont imposées dans l'Eure plus difficilement que la lecture seule du score pourrait le laisser supposer. Chaque set et de nombreux points furent âprement disputés.
En effet, les Alsaciennes ne remportent la première manche que 25-23, après avoir été menées 22-23. Dans un deuxième set plus accroché et encore plus long, Armelle Faesch et ses coéquipières ne s'imposent que 27 à 25. Dans le troisième, les promues Ebroïciennes se procurèrent deux balles de set.

« Notre plus grande expérience »
« Si on perd le troisième set, ça aurait été très compliqué pour nous, les Euroises nous ont fait douter. Jusqu'au bout elles n'ont rien lâché. On est donc contente de finir en trois sets malgré des fautes qu'on n'a pas l'habitude commettre ! ». Magali Magail reconnaît que son équipe n'a pas produit un grand spectacle mais elle ne se cherche pas d'excuse : « On possède des joueuses plus fortes tactiquement, techniquement, physiquement et mentalement alors que les joueuses d'Evreux ont manqué d'opportunisme et de sérénité dans les moments décisifs. On ne doit jamais gagner le troisième set et pourtant on a réussit à retourner la situation à notre profit. On gagne donc le match sur notre plus grande expérience de ce genre de rencontres ».
L'ASPTT Mulhouse se retrouve dans le dernier carré et peut désormais rêver à une revanche sur l'ogre cannois. « La Coupe, c'est particulier : sur un match tout le monde a sa chance. On peut battre le RC Cannes tout comme Evreux aurait pu nous battre », reconnaît Armelle Faesch, la capitaine haut-rhinoise.
« Chaque match a sa vérité, mes joueuses peuvent vaincre Cannes mais pas si elles jouent comme aujourd'hui », renchérit l'entraîneur.
Avant de penser aux demi-finales, puis à la finale de la Coupe de France, les Mulhousiennes devront se replonger dans les dures joutes du championnat dès samedi prochain, en recevant Saint-Raphaël.

28 février 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM qualifiée sans convaincre

Evreux – ASPTT Mulhouse : 0-3. Les sets : 23-25 (25’); 25-27 (29’); 27-29 (31’). Gymnase du Canada à Evreux. Arbitres : Daniel Dillies et Sylvain Launois. Spectateurs : environ 300 Evreux : Da Silva (capitaine), Mollinger, Drzewiczuk, Sijaric (libéro), Tere, Jezchlebova. Sont entrées en jeu : Pereira, Diagne, Dukule. Entraîneur : Emmanuel Fouchet ASPTT Mulhouse : Sieradzan, Rybaczewski, Ortschitt (libéro), Larnack, Hood, Faesch (capitaine). Sont entrées en jeu : Kloster, Bauer, Djilali. Entraîneur : Magali Magail

Pour leur entrée en matière en coupe de France, les filles de Magali Magail ont gagné sans convaincre.

Les Mulhousiennes ont remporté leur quart de finale hier soir à Evreux sur le score sans appel de 3 à 0, mais chaque set a été très disputé.

En effet, les Alsaciennes ne remportent la première manche que 25 à 23 après avoir été menées 22 à 23. Dans un deuxième set encore plus accroché et encore plus long, Armelle Faesch et ses coéquipières ne l’emportent que 27 à 25. Mais pour l’ASPTT Mulhouse, le match bascule véritablement dans le troisième set où Evreux, club promu en première division cette saison et déjà battu deux fois sur le score de 3 à 0 par Mulhouse en championnat de France, se procure deux balles de set : « Si on perd le troisième set, ça aurait été très compliqué pour nous, avoue Magali Magail. Les Ebroïciennes nous ont fait douter jusqu’au bout… Elles n’ont rien lâché. On est donc contente de finir en trois sets malgré les erreurs qu’on n’a pas l’habitude de faire ». Le coach postier reconnait que son équipe n’a pas produit un grand spectacle mais elle ne se cherche pas d’excuse : « On possède des joueuses plus fortes tactiquement, techniquement, physiquement et mentalement alors que les joueuses d’Evreux ont manqué d’opportunisme et de sérénité dans les moments décisifs. On ne doit pas gagner le troisième set et pourtant on a réussit à renverser la situation. On gagne donc le match seulement parce qu’on est plus expérimenté… On s’en sort très bien ».

« On peut battre le RC Cannes tout comme Evreux aurait pu nous battre »

L’ASPTT Mulhouse se retrouve dans le dernier carré et peut désormais rêver de prendre sa revanche sur l’ogre cannois. « La coupe, c’est particulier : sur un match, tout le monde a sa chance. On peut battre le RC Cannes tout comme Evreux aurait pu nous battre » reconnait la capitaine haut-rhinoise. « Chaque match a sa vérité, mes joueuses peuvent vaincre Cannes mais pas si elles jouent comme aujourd’hui » renchérit l’entraîneur. Avant de penser aux demi-finales, puis à la finale de la coupe de France, les Mulhousiennes devront se replonger dans le championnat dès samedi prochain. Elles recevront Saint-Raphaël pour le compte de 19 e journée. A l’aller, elles avaient gagné 3 à 0.

28 février 2010

NORD LITTORAL : La Stella souffle la tempête et sort Le Cannet de la Coupe

D'entrée le décor était planté. Mac Namee et son service ...

en travers sema le désarroi dans la défense calaisienne. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire Le cannet menait 4/0. Callo et Diouck ne trouvaient pas le parquet et Bursac se démenait derrière. Leyendeker ramena la Stella sur les talons des visiteuses. Les Cannettanes y allèrent de leur petite étourderie sur une balle pourtant anodine 12/12. Une seconde main de Melendez Pal et une belle série de la passeuse calaisienne au service et la Stella virait en tête au second temps mort technique 16/13. À force de chercher Callo, celle ci eut quelques absences. À 19/18, Steux rentrée en jeu donna le coup d'accélérateur qu'il fallait 23/18. Bursac et Nedelcu souffraient à leur tour en réception. À 23/18 le plus dur semblait fait. Un mauvais passage de la réception calaisienne, Hudima bloquée et Le Cannet revenait à égalité 23 partout. Hudima se chargea du reste 25/23. Après quelques échanges serrés, la défense azuréenne qui avait déjà donné des signes de fébrilité, se mit carrément à déjouer. Les attaquantes calaisiennes Callo et Boscacci en tête s'en donnèrent à coeur joie 14/5. Il y eut bien deux attaques de Callo tout juste dehors mais la Stella avait les choses bien en main. Instable dans le jeu Le Cannet subissait les événements. Une attaque de Bursac dehors, un zip de la même joueuse en réception et un bloc de Boscacci et l'affaire était dans le sac pour la Stella 25/14. Même scénario au début de la troisième manche.

Malgré un début plus timide, le duo Callo-Boscacci finit par faire un écart 12/7. Survint alors un sérieux passage à vide des Stellistes qui servaient mal, attaquaient dehors ou trop timidement. Le Cannet retrouvait des couleurs, la jouait à l'expérience et à 21 partout Melendez mit un ballon dehors, Diouck fit de même juste près et Le Cannet était revenu dans la partie 25/21. La quatrième manche débuta avec le Cannet toujours aussi présent 6/3. On se faisait du souci sur le banc calaisien mais les attaquantes stellistes refirent parler d'elles. Les égalités se succédèrent à 10,11,12,13 et plus encore. La bataille faisait rage au filet. Un bloc de Gogolova, les Argentines Callo et Boscacci qui se mirent à faire parler la poudre et Calais à 23/19 tenait sa victoire. Les Cannettanes n'y étaient plus 25/20.

STELLA CALAIS- LE CANNET : 3-1 (25/23 25/14 21/25 25/20 en 1h 45 de jeu).

27 février 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM à Evreux pour une place en demi-finale

Les Mulhousiennes sont à Evreux, ce soir à 18h, pour les quarts de finale de la Coupe de France.

Le tirage au sort a été clément pour l’ASPTTM qui aura, toutefois, à confirmer sa supériorité sur le terrain. Ce qui n’est jamais aisé face à un adversaire qui n’a rien à perdre. Promues au sein de l’élite cette saison, les Ebroïciennes ont concédé leurs deux matches de championnat face aux Mulhousiennes sans gagner le moindre set. Ce qui n’empêche pas les Normandes de pointer à une très honorable 7 e place en Ligue A féminine avec un maintien d’ores et déjà assuré.

Les données initiales plaident largement en faveur d’un succès mulhousien face à Evreux dont la réception a volé en éclat, le week-end dernier, face aux championnes de France. En trois sets (25-23, 25-14, 25-13), les Normandes ont déploré 34 fautes directes face à une formation cannoise évoluant sans Ravva, Marchenko, Centoni et Salinas.

Les Mulhousiennes, parties en train, sont à pied d’oeuvre depuis hier et bénéficieront d’un effectifau complet avec la rentrée de Myriam Kloster qui s’était donné une entorse à la cheville la semaine dernière.

Christian Entz En bref

Championnat. Lors de la journée d’ouverture à Coubertin, l’ASPTTM s’était imposé (0-3: 18-25, 19-25, 17-25) avant de confirmer cette victoire au match retour (3-0: 25-21, 25-12, 25-18). Logique. La logique voudrait que les demi-finales, à l’affiche le 17 mars, mettent en présence Cannes, le Cannet, l’ASPTT Mulhouse et les Parisiennes du Stade Français/Saint-Cloud. Autant dire que ces dernières seront des adversaires très appréciées par les trois autres. Atout. Autour de la passeuse internationale Gaëlle Mollinger, la Polonaise Drzewiczuk, la Brésilienne Da Silva, la Tchèque Nejezchlebova et la Lettone Dukule sont les principaux atouts d’Evreux.

27 février 2010

PARIS NORMANDIE : Ramdam à l'EVB

Dans un communiqué de presse, mercredi, le club ébroïcien annonçait : « Les dirigeants et la joueuse, l'EVB et Armelle Irabe ont décidé de mettre un terme immédiat à leur collaboration. […] A l'issue de cette même réunion, la passeuse Leyla Tuifua s'est vu signifier une mise à pieds de deux semaines pour motifs disciplinaires… »
Contacté, Emmanuel Fouchet n'a pas souhaité s'exprimer davantage sur le sujet : « Tout est dit dans le communiqué. Pour notre part, nous n'avons rien à ajouter, sinon que nous ne voulons pas brader cette fin de saison. Nous sommes toujours en piste pour l'Europe. »
Quel sera l'impact de ses décisions sur le groupe ? Il sera difficilement mesurable contre Mulhouse. Terville (samedi 6 mars à 18 h au centre Omnisports) et Saint-Raphaël (20 mars) serviront de révélateur. Néanmoins, les dirigeants font passer un message fort ; les entraîneurs ébroïciens demeurent les patrons sur le terrain. Le petit monde du volley est prévenu…

27 février 2010

PARIS NORMANDIE : Mulhouse élève son niveau

Evreux n'avait pas eu la possibilité d'accueillir Mulhouse en championnat, la Coupe de France lui en donne l'occasion pour ce quart de finale qui se déroule ce soir à 18 h.

La première journée de championnat était ainsi formulée par la LNV : Evreux VB - ASPTT Mulhouse, 15 h… salle Carpentier à Paris. Ebroïciennes et Mulhousiennes s'étaient bien rencontrées dans la capitale lors de l'Open Generali, privant ainsi le public normand d'une très belle affiche. En effet, il est bon de rappeler que les Alsaciennes auraient logiquement dû remporter plusieurs championnats de France… si Cannes évoluait dans un autre championnat. Les moyens cannois dépassent et de loin ce qui se fait en France. Ces quatre dernières années, Mulhouse s'est « simplement » classé 2e. Lors des deux affrontements en championnat, les joueuses de l'Est ont toujours battu celles de l'Ouest sur le même score : 3-0.
Une école de volley réputée
La formation de l'Est compte autant d'internationales que de joueuses dans son effectif, qu'elles soient françaises ou étrangères. Pour les étrangères, le décompte est assez rapide. Regan Hood porte le maillot de la sélection italienne, Dominika Sieradzan celui de la Pologne. Le reste du groupe est français et il est quasiment entièrement passé par le centre de formation : Christina Bauer, Anna Rybaczewski, Armelle Faesh, Alexia Djilali, Aminata Coulibaly, Déborah Ortschitt… Que des joueuses de talent et d'impact ! Au fil des années, l'Alsace est devenue une terre de volley. Les dirigeants de l'ASPTT ont construit un centre de formation très efficace doté de prospecteurs qui ratissent la région pour trouver les titulaires de demain.
Le Cannet et Cannes dans le viseur
Toutefois, la première partie de saison n'a pas été spécialement satisfaisante, sanctionnée par une campagne européenne ratée et une troisième place en Ligue AF. Certains évoquent une erreur de casting dans l'association Regan Hood et Anna Rybaczewski (de retour à la maison après plusieurs saisons à Cannes). Les deux attaquantes sont des affamées de ballons. Anna Rybaczewski, l'internationale tricolore, semble prendre l'ascendant.
Profitant du vide laissé par l'élimination en Coupe d'Europe, Magali Magail, ancienne joueuse du club, a entamé un travail de fond, histoire d'arriver pleinement en forme pour les phases finales. Actuellement troisièmes au classement, les Mulhousiennes ont Le Cannet et Cannes dans leur viseur. Elles comptent bien récupérer au minimum la seconde place. Il est possible que Le Cannet ait décomplexé le monde du volley avec sa victoire sur Cannes. 2010 sera-t-il l'année de la chute du monstre sacré cannois ? Les Mulhousiennes veulent y croire !
Evreux - ASPTT Mulhouse, ce soir à 18 h, au gymnase du Canada.

27 février 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella retrouve Le Cannet et veut faire mentir le proverbe

À deux reprises cette saison, les Calaisiennes se sont inclinées devant Le Cannet. Au match aller, sur la Côte d'Azur, ...

la punition avait été sévère dans le cadre du championnat. Au match retour, la Porte de Lille, les Azuréennes, éprouvées sans doute par un match de Coupe d'Europe à Bakou, avaient souffert le martyre trop contentes de prendre les deux points que les Stellistes avaient bien voulu leur donner. La troisième fois sera-elle la bonne ? La magie de la Coupe peut-elle cette fois encore faire son oeuvre ?

Les Calaisiennes sont bien décidées, en tout cas, à montrer un tout autre visage et rêvent de l'exploit dans le cadre des quarts de finale. On peut imaginer que les Cannettanes, dûment prévenues, sauront mettre le maximum d'atouts de leur côté. Solides deuxièmes du championnat elles ont fait sensation, il y a peu, en venant à bout du leader Cannes qui ne se rappelait plus avoir subi pareille mésaventure. Formation très expérimentée bâtie autour de l'ex-Calaisienne Séverine Szewzyck, les Sudistes s'appuient sur une qualité de service qui fait des ravages avec leur passeuse américaine Mac Namee particulièrement efficace avec ses mises en jeu giflées de travers et des attaquantes, la Serbe Bursac en tête, redoutables au filet. C'est dire l'immensité de la tâche qui attend les Stellistes. Le Cannet c'est du solide partout et une confiance au zénith.

Manière requise

La Stella ne pourra tirer son épingle du jeu qu'en réalisant un sans faute. En est-elle capable ? Les Calaisiennes, enthousiastes et concentrées, le week-end dernier, à Vandoeuvre, peuvent-elles reproduire une prestation équivalente à domicile devant une équipe d'un autre calibre ? Le talent au filet ne manque pas, le contre dispose d'arguments dissuasifs, reste à stabiliser le secteur clef service-réception. C'est là que se jouera le sort du match en évitant, en premier lieu, une profusion de fautes directes qui rendraient le combat perdu d'avance.

La Stella aura des occasions, on peut en être sûr. Callo, Diouck, Hudima et Boscacci ont les moyens d'alimenter le compteur. On espère que Sophie Péron, impériale en Lorraine, pourra résister à la déferlante adverse et que le groupe saura résister sans trop de dégâts aux inévitables temps faibles auxquels les joueuses seront immanquablement confrontées. C'est cette aptitude à revenir dans le match quand tout va mal, cette solidité mentale qui fait encore défaut aux filles de Badis Oukarache. Elles semblent avoir franchi un palier depuis peu dans ce domaine.

La venue du Cannet est l'occasion rêvée de faire résonner la Porte de Lille des éclats d'une victoire contre un grand du volley hexagonal.

27 février 2010

NORD LITTORAL : La Stella joue sa mélodie de la revanche

Revenue de Lorraine avec les intentions d'un prétendant à un billet européen, la formation calaisienne se retrouve à deux matchs d'une finale nationale.
Pour se hisser dans le dernier carré, les filles de la Stella doivent sortir leur plus belle carte à jouer face à une équipe azuréenne pour le moins dévastatrice et influente.
La bonne humeur et les sourires garnissent toujours la désuète salle Porte de Lille, à quelques semaines de la fin d'un championnat bien fourni. Ce n'est pas sans déplaire à l'entraîneur maison, Badis Oukarache, rassuré par la garantie d'un premier tour de play-offs que son club aura à disputer face à Evreux, dès le 14 avril prochain. « Avec notre force, le jeu en bout de fil, on peut garder cette sixième place jusqu'au bout. Reste encore à déterminer l'ordre des matchs face à Evreux », précise ce dernier. Dans une trajectoire ascendante censée mener la formation calaisienne à son top pour les play-offs, la SES - qui construit ses bases avec le jeu en bout de filet - veille à rester compétitive et livre ce soir duel avec les redoutables cannetanes (les rivaux Saint-Cloud et Evreux restent également en lice pour les ¼ de finale), tout simplement victorieuses du grand RC Cannes le 13 février dernier (3-2).
Stop ou encore ?
« On va essayer d'élever notre niveau de jeu, j'ai vu une réaction qui voulait dire beaucoup de choses, s'avance coach Oukarache, nullement surpris par la réussite des protégées de Mladen Kasic. On a l'avantage de jouer pendant cette phase de compétitivité.
A quatre-cinq semaines de la fin, il faut lancer la machine et préparer les play-offs
. » A deux matchs d'une éventuelle finale de coupe de France, le challenge s'annonce aussi intéressant que relevé. De plus, pour ajouter un peu de saveur à l'affiche, un esprit de revanche flotte toujours au-dessus du filet de Porte de Lille après l'amère défaite de Calais face à ce même adversaire, mi-janvier à domicile. En effet, après avoir effectué le plus dur et mené deux manches à rien, l'escadron stelliste s'était quelque peu grippé, le groupe avait fini par céder (28-30 dans le 4e set !) et lâcher le match durant le tie-break (15-7). Les garanties stellistes restent encore à prouver tout au long d'une partie au long cours (deux heures de jeu) même si la réception revient au beau fixe grâce au récent bon ouvrage de Sophie Péron et Véronika Hudima. Calais a également retrouvé sa Fatou Diouck de l'automne au moment où Leticia Boscacci semble une fois encore indéboulonnable. Pour ainsi dire, la totale homogénéité constitue un atout à la hauteur de l'effectif maralpin, qui ne peut plus avancer l'argument de surprise en se rendant ce soir dans l'antre stelliste.
Fanny dans la moisson de victoires face aux gros poissons de la ligue depuis le début de la saison, le match face au Cannet constitue vraisemblablement la dernière occasion de prouver la consistance du groupe calaisien. Durant cette phase à nouveau ascendante, la moindre opération positive ouvre la voie de conséquents espoirs printaniers.

24 février 2010

ISTRES.FR : Challenge Cup : la fin d'une belle aventure européenne

C'est sur le score de 3 sets à 1 face à Dresde (Allemagne) en match retour des quarts de finale, que s'est achevée, mercredi 25 février à la halle polyvalente, le rêve européen des volleyeuses istréennes. Il faut dire que la sentance du match aller à Dresde, remporté 3 sets à 0 par les allemandes, donnait la mesure d'un match retour difficile. Les allemandes de Dresde bien connus pour s'être imposées face aux Istréennes en 2009, dans le cadre du Trophée Fémina.
Le premier set de la rencontre retour des quarts de finale remporté par les allemandes, mettait un terme au rêve européen des filles d'Istres Ouest Provence Volley Ball. La seconde manche rafflée de justesse 28-26, par les Istréennes ne pouvait changer la donne mathématique d'un parcours stoppé net dès le premier set. Un rythme éprouvant pour Istres engagé jusqu'ici sur 3 compétitions (Challenge Cup, Coupe de France et Championnat Pro A), pour une rencontre qui aura sans doute souffert d'une rotation de l'effectif privé d'Elizabeth Hintemann (4) et du numéro 10, Marianne Alteirac.
Malgré tout, on retiendra la combativité des Istréennes qui n'ont rien laché dans un match à domicile supporté par une salle comble acquise à la cause istréenne.

24 février 2010

ISTRES.FR : Challenge Cup : Match décisif ce soir pour Istres

Istres OP Volley-Ball reçoit ce soir Dresde en 1/4 de finale retour de la coupe d’Europe. Les joueuses de Frédéric Guérin devront réaliser un véritable exploit si elles veulent décrocher leur place dans le carré final.
Battues au match aller 0-3, l’équipe d’Istres n’a absolument pas le droit à l’erreur ce soir à la halle polyvalente face au SC  Dresdner (Dresde Allemagne) pour le match retour du 1/4 de finale de la Challenge Cup de volley.
La tache s’annonce compliquée, Istres doit l’emporter au moins par 4 sets à zéro pour se qualifier en 1/2 finale. Difficile certes mais pas impossible comme challenge pour les joueuses entraînées par Frédéric Guérin qui, il y a peine trois semaines, ont su trouver la hargne nécessaire pour renverser la vapeur d’un match donné comme perdu d’avance face à Subotica. En cinq rencontres disputées à domicile, Istres n’a jamais perdu !
Istres OP Volley-Ball  pourra une nouvelle fois, ce soir, compter sur le public de la halle polyvalente pour l’aider à trouver l’énergie nécessaire afin de décrocher sa place dans le carré final de la coupe d’Europe de volley-ball.
Rendez-vous à 20h, halle polyvalente d’Istres

24 février 2010

L'ALSACE : ASPTTM : un test concluant à Zurich

Les volleyeuses mulhousiennes ont livré un match sérieux, soldée par une victoire encourageante, hier soir à Zurich.

Victorieuses (3-1) au Palais des sports de ces mêmes Zurichoises, le 4 février dernier, les Mulhousiennes ont confirmé leur supériorité hier soir. Incontestable leader du championnat de Suisse et brillant en Coupe d’Europe de la CEV jusqu’à son élimination par les Turques du Galatasaray (3-2 puis 1-3), le Voléro Zurich constitue une pointure digne du haut de tableau de la Ligue A française. Or, après un week-end de repos et à quatre jours de son quart de finale de la Coupe de France à Evreux, il était d’une grande importance que l’ASPTTM reprenne le rythme de la compétition. « Avec 14 blocks gagnants et 7 aces dans les quatre premiers sets — l’ASPTTM a également remporté une 5 e manche : 17-25 - nous avons confirmé nos progrès dans ce domaine, explique Magali Magail, le coach postier. Les filles ont réalisé un gros boulot en défense avec beaucoup de présence au soutien. Il n’y a qu’au premier set où notre attaque a manqué d’efficacité. Pour le reste, notre potentiel offensif s’est avéré très intéressant ! »

Volero Zurich — ASPTT Mulhouse : 1-3. Sportanlage im Birch. Les sets : 21-25, 26-24, 21-25, 17-25. Zurich : Vesovic, Grbac, Petrovic, Koeva, Mihajlovic, Wigger, Rousseaux, Heinz, Caluori, Keller, Crawford. Libéro : Jenny. ASPTTM : Bauer, Faesch, Hood, Sieradzan, rybaczewski, Larnack, Sager-Weider, Coulibay, Djilali ; Libéro : Ortschitt.

23 février 2010

PARIS NORMANDIE : Un EVB toujours ordinaire

Il aurait fallu un grand Evreux VB pour s'imposer à Aix-Venelles et ainsi relancer la fin de championnat. Mais les Ebroïciennes ont certes lutté avec intensité, mais elles n'avaient pas la flamme pour mettre le feu à la maison sudiste. Les Provençales contrôlent désormais confortablement la situation, première avec 50 points. Elles peuvent même se permettre un ou deux faux-pas avant d'accéder en Pro F. Dans le même temps, l'EVB (2e, 42 points) voit revenir quasiment à hauteur Harnes (3e, 40 points). Béziers (4e, 34points, avec un match de retard à disputer la semaine prochaine contre le VBNA) aura certainement du mal à briguer le podium. A moins que les Normandes poursuivent leur funeste chute.
Dominé au centre
Catastrophique début d'année 2009. En effet, les Evébistes ont perdu quatre de leurs six rencontres, notamment les trois dernières. Pourtant à Venelles, Emmanuel Fouchet a pu compter sur un groupe batailleur : « Les filles ont parfaitement attaqué la rencontre. Elles étaient en place défensivement. Elles ont mis la pression au service. Les ailières se sont montrées efficaces (21-22). Malheureusement, nous avons manqué de maîtrise dans la conclusion (25-23). C'est ce qui fait la différence entre une bonne équipe et le leader. » Après deux cartons jaunes dont le dernier contre Béziers, le technicien ébroïcien devait laisser sa place à Gil Favresse pour diriger la destinée de l'EVB. Emmanuel Fouchet enchaîne rapidement : « Les hommes en blanc ne nous ont pas raté. Dans la seconde manche, nous sommes à la traîne (16-13). Mais dès que nous avons commencé à réagir, les coups de sifflet étaient toujours dans le même sens (25-18). » Toutefois le spectateur attentif rectifie : « D'un autre côté, nos services étaient moins bons, tout comme la réception. Le jeu de passe a perdu de sa lucidité. Et nous étions dominés au centre. » Ça fait beaucoup !
L'EVB a bien tenté de se refaire dans le troisième set. Les échanges devinrent plus longs. « On ne pourra pas reprocher aux filles d'avoir vendu au prix fort leur peau (18-17). Contrairement aux Aixoises, lorsque Gil a fait appel aux remplaçantes, hormis Elise Villet, elles n'ont pas apporté un plus. Boban Lozancic pouvait, lui, faire souffler les titulaires sans que le niveau général baisse. » Fatalement au moment décisif, le six majeur souffrait (2 h 10 de match) et gâchait une belle occasion (19-20) de relancer ce duel avec deux erreurs grossières consécutives (25-21).
A Venelles, Aix-Venelles bat Evreux VB 3 à 0 (25-23, 25-18, 25-21)

23 février 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella, pétillante et inspirée, bouscule Vandoeuvre

En passant par la Lorraine, la Stella avait troqué ce week-end ses sabots contre des chaussons ailés. Samedi, ...

c'était turbo à tous les étages et volley champagne à déguster sans modération.

D'entrée Gogolova au service et Leyendeker au filet avaient ouvert les hostilités. La première par quelques envois astucieusement placés, la seconde en assenant un chapelet de contres assassins, mirent de suite sous pression une équipe lorraine très vite intimidée.

En bout de filet le duo Diouck-Callo fit rapidement parler de lui. L'internationale sénégalaise, pourtant pistée par le block vandopérien, sautait plus haut que tout le monde. Callo à l'autre mire faisait étalage de la dextérité qu'on lui connaît. Melendez Pal dirigeait la manoeuvre sur le mode allegro. Elle distribuait les munitions tous azimuts bien aidée par la réception calaisienne sur son petit nuage autour de Péron proprement rayonnante et d'Hudima en verve.

Le bonheur pour la Stella était, ce samedi, en bout de filet, mais quelques piques lancées des trois mètres et Callo qui rodait au centre quand l'idée lui venait, apportèrent un peu de sel à la chose et achevèrent de déboussoler les Lorraines. À 8-2 en faveur de la Stella, une petite baisse de régime permit à Vandoeuvre de refaire une partie de son handicap. Dans la configuration de départ, Gogolova, à la mise en jeu, et Leyendeker, de garde au filet, les attaquantes stellistes repartirent de plus belle, déstabilisant une formation parfois réduite au rôle de simple observatrice. À Diouck revint la balle de set (25-23).

Autre manche et même scénario : grosse pression exercée sur les Lorraines toujours sans réponse (8-14). Diouck y alla de quelques acrobaties en défense.

Peut-être trop facile, la Stella perdit un peu de sa concentration (18-20). Steux remplaça alors Melendez, qui avait beaucoup donné. Boscacci entrée pour faire une pige à la place de Callo, toucha quatre fois la balle, mit autant de points et s'offrit le set en prime (20-25).

Le temps de repos passé, la Stella connut sa première grosse alerte (8-3), assurant le minimum jusqu'au second temps mort technique (13-16). Tikvicki, entrée entretemps, eut les deux inspirations qu'il fallait. Suffisantes pour que Vandoeuvre se mette à douter plus que de raison. Callo, elle, ne douta pas, créant l'écart (18-20) et Diouck finit comme elle avait commencé (22-25).

22 février 2010

NORD LITTORAL : La Stella se reprend rapidement

Une semaine après le revers clodoaldien (1-3), la Stella a concrétement remis les pendules à l'heure, samedi soir, en Lorraine, (3-0).

Cette victoire indiscutable redonne du crédit et la 6e place du championnat aux filles de Badis Oukarache.
Deux gros morceaux se profilent sur le calendrier calaisien : Le Cannet, samedi soir (20h) en 1/4 de finale de la coupe de France et Cannes le week-end suivant sur la Côte d'Azur.
Non seulement la Stella vient d'empocher trois points hors de ses bases, mais l'équipe compacte a retrouvé le sourire et la réussite de Fatou Diouck, meilleure marqueuse de la rencontre avec treize points. Une aubaine qui offre de nouveaux appuis au staff calaisien, tourné vers l'objectif de briller en play-offs.
Un travail bien ficelé À Vandoeuvre, Calais est parvenu à s'employer d'entrée de jeu, chose qui ne lui était plus arrivée depuis longtemps. En avance à tous les points de passages, la formation stelliste - vigilante au filet - a empoché le premier volet sans baisser de pied. C'est bien ici un gage de sûreté capital auquel est venu s'immiscer une partie appliquée de Péron en réception. Jusqu'à 13/6, pas d'inquiétude dans cette seconde manche. Parce que rien n'est plus facile que de se déconcentrer après de brillants échanges, la SES passe un peu à côté (18/20) avant de dérouler grâce à Leticia Boscacci, rentrée après avoir débuté la partie sur le banc des remplaçants. « Les filles ont dominé les deux premiers sets en étant toujours devant  », commente coach Oukarache. Incapables de profiter du moindre relâchement stelliste, les Vandopériennes naviguent dans des eaux de plus en plus troubles, bien loin de la mer d'huile calaisienne.
Encore de l'expérience
à engranger En effet, même balloté (16-13) dans le 3e set, le navire bleu et blanc tient le bon cap, grâce à sa capitaine Callo et la « nouvelle » Fatou Diouck (25-22). « On a dû courir après le score mais on a tout fait pour forcer les choses, sans paniquer, et pour ne pas avoir à jouer de 4e set », narre Badis Oukarache.
Le plan sans accroc (3-0) ne corrige pas la défaite face au Stade Français (1-3) mais renvoie un nouveau signal fort aux futurs adversaires de Calais.
Sachant que l'équipe réussit plutôt bien face aux gros calibres de la ligue, les prochaines sorties stellistes - sans pression - permettront d'emmagaziner un maximum d'expérience avant le couperet tant attendu des play-offs (les 5e, 6e, 7e et 8e de la saison régulière joueront ce format de compétition mi-avril).
Vandoeuvre/Stella Calais 0-3 (20-25 en 26', 20-25 en 40', 22-25 en 25') Stella Calais : Hudima (7), Gogolova (5), Callo (cap, 10), Diouck (13), Leyendecker (4), Melendez-Pàl (1), Péron (lib.) ; Steux (2), Boscacci (1), Tikvicki (1). Entr. : B. Oukarache Statistiques de la SES : 61/144 en attaque (42 % de réussite) dont 40/70 en spike (57 %), 3/6 au block (50 %) et 4/68 au service (6 %).
14 points sur fautes adverses.
Meilleure marqueuse : Fatou Diouck, 13 pts (13/35, 37 %).

22 février 2010

PARIS NORMANDIE : Evreux malmené

Les Ebroïciennes après une entame correcte ont totalement flanché (3-0) à Cannes. L'entraîneur cannois a construit son succès avec les remplaçantes et a profité des largesses normandes (34 fautes en 3 sets).
« Cannes est un révélateur de faiblesse. Contre d'autres adversaires, nous avons pu masquer nos errements actuels. Chez le leader, ils nous ont sautés au visage », lance avec amertume Emmanuel Fouchet. L'entraîneur veut sans doute évoquer ce premier set alors que son équipe était encore à la bagarre. Les Cannoises l'emportèrent de justesse (25-23) bien aidées par les 16 fautes normandes. Le leader n'eut qu'à inscrire 9 points.
En effet, l'entame est ébroïcienne. Après la défaite contre Le Cannet, Yan Fang décide de laisser son six habituel au repos. Les Ravva, Salinas, Marchenko et Centoni ne quitteront quasiment pas leur survêtement de la soirée. Comme prévu, la semaine d'entraînement sur la Croisette a été rude. « Durakovic, Delix et Fiorin seraient titulaires dans n'importe quelle équipe française ou étrangère », relativise Emmanuel Fouchet lui qui a opté pour son six du moment : Mollinger-Da Silva-Drzewiczuk-Nejezchlebva-Téré-Dukule.
La réception le maillon faible
Et ça fonctionne plutôt bien ! Solide en défense, plutôt bien en réception, Evreux rend coup pour coup. Ainsi, les deux équipes restent tout le set au contact (7-8 puis 16-15). Malheureusement au moment de conclure, l'EVB poursuit sa collection de fautes (25-23).
Les deux entraîneurs poursuivent dans leur logique. Pas de changement majeur. Et ce sont les Normandes qui mènent la danse juste en commettant un peu moins de fautes (8-11). Les Cannoises récupèrent la main. Un premier service (9-11), un autre (10-11), encore (11-11)… une série s'enclenche. La réception evébiste ne parvient pas à faire le métier. Non, elle implose totalement. Et tout le jeu ébroïcien part en vrille. « Lorsque la réception faiblit, les passeuses sont sous pression, elles combinent moins bien avec les centrales qui baissent de régime en défense. Et sans défense devant Cannes, ça se paye cash ». Le planchot peut témoigner : 25-14.
« La saison n'est pas finie »
Emmanuel Fouchet avait terminé le deuxième set sans Emira Fouchet. Après une pause brève mais haute en décibels, il décide de relancer la libéro. Cannes appuie là où ça fait mal : sur la réception. Malgré plusieurs stratagèmes, elle ne fonctionne toujours pas. Voici le mal endémique de l'EVB. A 16-4, le technicien evébiste sort de nouveau sa libéro. Téré sonne la révolte. Ludy Da Silva, Aga Drzewiczuk et Katerina Nejezchlebova s'accrochent pour adoucir la note (25-13). « Les Cannoises ont aligné une équipe bis. Nous avons joué dans les yeux pendant un set et demi, ensuite il y a eu comme abandon de postes. Je trouve cela honteux ! La saison n'est pas terminée, je ne relâcherai pas la pression. »
A Cannes, RC Cannes bat Evreux VB 3-0 (25-23, 25-14, 25-13).
Arbitres : MM Verdu et Gurriet. Spectateurs : 2 000.
RC Cannes : Durakovic 10 pts, Yaneva 8, Fiorin 10, Antonijevic 2, Delic 4, Fomina (libéro), Centoni 1.
Six majeur : Durakovic-Yaneva-Fiorin-Antonijevic-Delic-Polechtchouk.
Evreux VB : Da Silva 7 pts, Mollinger 2, Pereira 2, Drzewiczuk 7, Sijaric (libéro), Téré 7, Nejezchlebova 6, Dukule 4.
Six majeur
: Mollinger-Drzewiczuk- Da Silva-Téré-Nejezchlebova-Dukule.

22 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le VNVB toujours dans le dur

VNVB…….. 0 CALAIS 3 Les sets : 20-25 (24’), 20-25 (28’), 22-25 (25’).

Les symptômes restent les mêmes. De bonnes périodes, avec un VNVB au niveau de son adversaire et puis patatras tout s’écroule et Calais gagne le set. Les trois sets secs. Les Nordistes n’ont pas fait exception.

Dans le coup (10-10, 16-19), les deux tiers du set, les Vandopériennes se sont fait surprendre, lorsque les Calaisiennes Hudima et Diouck élevèrent leur niveau de jeu en attaque (17-22).

Après un départ « cata » (2-9), dans le deuxième set, Guerra Franco et ses coéquipières s’accrochèrent et revinrent dans la course après quelques blocks et attaques variés (11-18 à 18-20).

Mais il manqua pourtant l’étincelle qui permet de se sublimer et passer devant… Une nouvelle fois. (20-25). Cyril Wozniak, en multipliant les changements, finit par trouver une formule efficace dans le début du troisième set 8-3 puis 16-13 !

Les Nordistes serrèrent alors en défense et la tendance s’inversa rapidement, sans d’ailleurs trop de rebellion locale.

Dommage, la défaite n’était peut-être pas une fatalité. Face à des Calaisiennes, situées seulement... deux places plus haut.

22 février 2010

L'ALSACE : Deborah Ortschitt s’est fait voler

Sacrée meilleure réceptionneuse de la Ligue des champions, la Mulhousienne Deborah Ortschitt n’aura pas son trophée parce que l’ASPTTM a été éliminée avant les play-offs.

Les statistiques des 48 matches de la phase régulière de la Ligue des champions ont donné lieu à un classement par spécialité des meilleures joueuses. Habituellement, ces dernières appartiennent aux clubs jouant les premiers rôles. Sauf en réception où les moins bonnes équipes sont amenées à réceptionner davantage. Ce qui explique, en partie, la raison pour laquelle Deborah Orstchitt a été sollicitée beaucoup tout en considérant que c’est son talent qui lui a permis de se distinguer avec 54 % d’excellentes réceptions. Le problème, c’est que les dotations des instances européennes ne considèrent que les joueuses des 12 clubs (sur 16) qui se sont qualifiés pour les play-offs. Et, du coup, c’est la libéro tchèque Marketa Tomanova de Prestojov qui a été sacrée meilleure réceptionneuse européenne dans une spécialité où Anna Rybaczewski est 7 e au général et 3 e au classement par efficacité. Par ailleurs, trois autres postières mulhousiennes figurent parmi les 25 meilleures joueuses par poste. Armelle Faesch est 4 e meilleure serveuse dans une catégorie que la Tchèque et ex-Mulhousienne (saison 2003-2004), Milada Spalova, aujourd’hui capitaine de Prestojov, a remportée. Myriam Kloster est 15 e au classement des meilleures contreuses (15 blocks en 18 sets) et 8 e au pourcentage d’efficacité. Quant à Christina Bauer, elle est 16 e au classement d’efficacité des meilleures attaquantes (38 att. gagnantes sur 81 tentées soit 47 % de réussite).

Le dernier tour des play-offs qui permettra de désigner les trois adversaires de Cannes pour le final four mettra en présence les Italiennes de Novara, Bergame et Pesaro, les Turques du Vakifbank Istanbul et Fenerbahçe et les Russes d’Odintsovo.

22 février 2010

LA VOIX DU NORD : Vandoeuvre, terre de victoires pour la Stella Calais !

Après avoir nettement chuté dans le Nord à l'aller (3-0), après y avoir un peu mieux résisté plus récemment en Coupe de France (3-1), les Vandopériennes se sont une nouvelle fois cassé les dents face à la Stella.

La soirée avait d'emblée paru compliquée pour Vandoeuvre qui se prenait les pieds dans le tapis dès les premiers échanges. Très moyennes en réception, les Lorraines calaient, en effet, au démarrage (1-6), et ni le temps mort demandé par Cyril Wozniak, ni l'entrée de Mollinger en lieu et place de Novotna, régulièrement bloquée, n'y faisaient quoi que ce soit (3-8). Les piques décochées par Callo et Diouck côté calaisien allaient finalement faire la différence (11-15 puis 20-25).

La suite n'était guère plus brillante côté lorrain. Mutiques face au block adverse, dépassées par les combinaisons nordistes, Guerra-Franco et ses copines coinçaient littéralement à l'entame du deuxième acte (2-10). Un handicap insurmontable. Malgré une vraie réaction et un retour louable (18-20), les joueuses de Cyril Wozniak échouaient une nouvelle fois, incapables de proposer plus longtemps un jeu digne de ce nom (20-25).

La pause alors allait faire du bien aux Lorraines... et couper la Stella Calais dans son élan. Car après dix minutes passées aux vestiaires, les Nordistes repartaient cahin-caha, enchaînant les fautes directes grossières, notamment au service, pendant que le VNVB, lui, serrait les rangs. La balance du score virait ainsi de bord (8-3, 15-11), et l'espoir changeait de camp. Plus pour très longtemps cependant.

Retombant dans l'à-peu près, les Vandopériennes allaient remettre leurs adversaires sur les rails, lesquelles n'en demandaient pas tant. S'appuyant toujours sur le punch de Diouck, Callo ou Boscacci, les Calaisiennes grignotaient d'abord leur retard (17-17) avant de porter l'estocade finale (22-25), dans un ultime coup de rein. 

21 février 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella montre et démontre en Lorraine

Dès le coup de sifflet de l'arbitre, la Stella assura une emprise totale sur le match. ...

Tout le monde y allait de son point : Gogoleva au service, Diouck au-dessus du block, Melendez Pal d'une pichenette en deuxième main. Cela faisait déjà 7/1. Le contre stelliste se fit prendre par la patrouille sur des attaques de Guerra Franco. Callo sortit deux attaques d'un souffle et Vandoeuvre, jusque là sans réaction, prit confiance et se rapprocha (10/8). Les attaques calaisiennes étaient d'un coup défendues et les Lorraines trouvaient des intervalles. Mais ce ne fut qu'un feu de paille.

Diouck et Callo posaient des problèmes insolubles à Vandoeuvre, l'une en dominant le contre adverse dans toutes positions, l'autre véritable machine à tirer dans les coins et la domination calaisienne repartit de plus belle. Revenue au service, Gogolova enfonça le clou (16/13). Leyendeker montait une garde vigilante au filet et les Lorraines donnaient des signes d'impuissance (23/17). Les Maritimes s'endormirent bien un peu mais en avaient finalement gardé sous le pied. Diouck, encore elle, en termina avec le premier set (25/20).

Deuxième manche et les Stellistes à la peine en réception (0/2). Mais Diouck à elle seule fit la différence défendant à tour de bras, bien épaulée par Péron omniprésente (8/2). Une telle hémorragie laissa forcément des traces et le score s'envola devant les Lorraines, le pied souvent collé au plancher (13/6).

Quelques étourderies d'Hudima, une attaque mire de Callo et Calais se mit un semblant de pression (18/20). Boscacci rentrée sur le terrain mit la main à la pâte devant un contre adverse toujours dérouté 25/20.

Après le temps de repos, la formation nordiste avait perdu des couleurs et la sanction vint de suite (8/3). Calais se mit à vivoter. Vandoeuvre, instable, n'en profita pas vraiment. À portée de fusil, la Stella ne pouvait pas recoller (10/11), reperdit du terrain (12/15). Menées 16/13 au second temps mort technique, les Maritimes recollèrent à 17 sur deux facéties de Tikviki. Callo sonna la charge (20/18). Le mal était fait pour Vandoeuvre avec Diouck encore et toujours pour finir 25/22.

20 février 2010

PARIS NORMANDIE : Dans l'œil du cyclone

Cannes devant digérer une défaite chez son grand rival et voisin du Cannet, l'EVB devrait payer les pots cassés, ce soir au Palais des Victoires...

La dernière défaite du RC Cannes remontait à 2001 et encore, il s'agissait d'une manche en finale contre Mulhouse. A quelques semaines du « Final 4 » qui se tiendra sur la Croisette, le club aux 29 titres recevra l'Evreux VB avec l'envie de plier la rencontre le plus vite possible et avec la manière. Les Normandes devront s'attendre à une réception ultra-musclée. Emmanuel Fouchet n'avait pas d'espoir particulier pour ce déplacement. D'ailleurs avec ses joueuses, ils ne quitteront Evreux que ce samedi midi. Un voyage express pour un match du même type.
Le week-end passé, le volley féminin a vécu un événement. Les Cannoises se sont inclinées chez leurs voisines du Cannet (2-3). Un simple accident ?
Emmanuel Fouchet :
« C'est un avertissement salutaire. Les Cannoises sont à la poursuite de différents objectifs très élevés comme le championnat de France, la Coupe de France mais aussi la Coupe d'Europe. Cette défaite permet de pointer clairement quelques petits défauts. Je n'ai pas connu le Cannes d'il y a dix ans, mais celui-ci a été accroché par plusieurs équipes cette saison. On parle tout de même d'une formation qui avait jusqu'alors perdu 2 sets en 15 matches, c'est vraiment histoire de chercher la petite bête… »
Toujours est-il qu'Evreux arrive après ce revers, et…
Quel peut être votre objectif face à un leader revanchard ?
« Nous sommes désormais tournés vers les barrages et le match de Coupe de France contre Mulhouse. Nous sortons d'une période pendant laquelle nous avons laissé filer deux ou trois victoires. Nous travaillons pour récupérer une certaine assise en réception, et de la variété offensive. A Cannes, nous évoluerons dans un contexte décomplexé. Malgré l'énorme puissance de feu cannoise, j'espère que notre défense fera son office. Finalement personne n'attend rien de nous, en revanche, j'attends énormément de mes joueuses. »

20 février 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella en quête de rachat à Vandoeuvre

C'est peu de dire que la déconvenue du week-end dernier face au Stade Français a laissé des traces. Un non match

qu'il faudra oublier au plus vite.

Avec force séances video, Badis Oukarache a pointé du doigt les fautes individuelles mais aussi parfois le laissez-faire qui ont été à l'origine de la faillite stelliste face aux Parisiennes.

Des erreurs si possibles à ne pas renouveler en Lorraine où une équipe de Vandoeuvre, soudain requinquée par le point grappillé à Évreux, se sent pousser des ailes et trouve avec la venue des Calaisiennes une excellente occasion de se mettre définitivement à l'abri.

Les Maritimes ont déjà rencontré deux fois les Lorraines cette saison à chaque fois avec la victoire à la clef. Mais dans les deux cas, Vandoeuvre a démontré de belles dispositions avant de céder dans les derniers points de chaque set. On peut compter qu'à domicile elles tenteront cette fois de garder cette lucidité qui leur à tant de fois fait défaut depuis le début de l'exercice.

Quant aux Stellistes, on attend d'elles qu'elles réalisent une partie à la hauteur de leurs capacités. Capables de tout et de son contraire, on ne peut jamais rien garantir de leur performance à venir. Les Callo, Boscacci et Diouck ont du talent à revendre en attaque. Pour que cela se traduise en termes d'efficacité, il faut absolument que l'équipe puisse se montrer solide en réception et fasse l'économie de ces fautes directes si pénalisantes au service.

« De la concentration et l'esprit de conquête aussi. Il n'est pas normal d'avoir réalisé un set aussi plein samedi dernier pour céder de cette façon dans les autres », tel a été le leitmotiv de l'entraîneur calaisien cette semaine.

Dans tous les cas, la performance des Stellistes sera suivie avec attention car elle conditionnera sans nul doute la fin de saison des Maritimes qui devront, sans parler de Cannes, livrer deux autres matches à l'extérieur pour en terminer avec la phase initiale du championnat. Dans les deux cas rien ne sera facile contre des équipes qui défendront leur présence en ligue professionnelle.

Toujours à la recherche de cette stabilité qui lui fait tant défaut depuis le début du championnat, la Stella se voit proposer, en Lorraine, une chance de se reprendre avant des play-off où tout sera possible dans un sans comme dans l'autre.

20 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : VNVB, ballottage favorable

Les miracles ? Non, cela n’existe pas à Vandœuvre. En revanche, les déceptions, si. Celle à Evreux, par exemple, pas plus tard que samedi dernier où les Vandopériennes ont mené deux sets à un. Ensuite, plus rien. Comme d’habitude, Marie Briot et ses partenaires ont laissé filer le match à leurs adversaires… trop facilement : «  On n’a pas trouvé les solutions en attaque, regrette l’entraîneur Cyril Wozniak. Bon, maintenant, on ne va pas faire la fine bouche. Si on prend un point à chaque rencontre, ce sera une bonne chose pour nous ».

Alors, ce soir, face à Stella ES Calais VB, septième du championnat, le VNVB sera t-il capable de décrocher une quatrième victoire ? Si c’est le cas, les Meurthe-et-Mosellanes franchiraient alors un grand pas vers le maintien : «  C’est vrai, nous avons un calendrier assez favorable, reconnaît Cyril Wozniak. Toutefois, Calais et Paix d’Aix Venelles sont des formations qui ressemblent beaucoup à celle d’Evreux. On va viser la victoire, mais on se contentera d’un point s’il le faut »

20 février 2010

NORD LITTORAL : L'équipe stelliste a fait le vide

Trop indigente pour être vraie, la dernière sortie de la Stella Calais a livré son lot d'erreurs techniques individuelles et de faiblesses dans le domaine du service-réception.

Ce soir, dans la banlieue nancéenne, les filles de Badis Oukarache visent une bonne reprise de contact, en vue de montrer aux clubs de sa trempe que la récente bévue calaisienne ne constitue qu'un petit feu de paille.
Les volleyeuses du président Wheatley possèdent d'incommensurables ressources, leur permettant une rapide digestion de prestations insuffisantes. Ainsi, l'entraînement reprend rapidement ses droits et l'avenir devient la seule obsession de l'équipe bleue et blanche.
À travers l'opposition et par le jeu médié, le groupe a retrouvé pleine confiance en ses facultés d'accélération et de pilonnage. Badis Oukarache, sans cesse confronté au geste juste au moment opportun, multiplie les solutions et s'obstine à répéter, sur le parquet et en situation de jeu, les meilleurs morceaux de son six de départ. Ce n'est donc pas par hasard si les volleyeuses ont revu en bonne et due forme le service-réception, secteur véritablement défaillant face à Saint-Cloud (1-3). En revanche, l'attaque courte Melendez-Pàl - Gogolova fonctionne à merveille.
Calais 2 - Vandoeuvre 0 Instinctivement, le technicien algérien de la SES veille à ce que ses protégées prennent davantage l'initiative du jeu et qu'elles ne réfléchissent pas midi à quatorze heures avant de frapper les ballons. « On se devait de faire le jeu, on était à la maison. Je regrette notre premier set contre Saint-Cloud, oui », reconnaît ce dernier.
Petit noeud dans la revue stelliste, l'actuelle absence d'homogénéité parmi les cadres de l'effectif. Sophie Péron, un peu dans le dur en ce moment et à la recherche d'une nouvelle bulle psychologique, ou encore une Fatou Diouck en proie au doute suscitent quelques interrogations. Avec un pourcentage de réussite en baisse et des trajectoires longues, la jeune Sénégalaise ne tire plus la quintessence du jeu calaisien, lequel bascule majoritairement du côté de Melisa Callo ou encore Leticia Boscacci. Une aubaine pour les adversaires de la SES, qui parviennent à décoder le plan de jeu calaisien.
Ce soir, pour la troisième fois de la saison, Vandoeuvre et Calais se retrouvent face à face avec un net avantage en faveur de Mallory Steux et ses partenaires de jeu. Déjà battues à deux reprises, salle Porte de Lille (3-0 le 18 novembre 2009 en championnat, 3-1 le 30 janvier dernier à l'occasion des 8es de finale de la Coupe de France), les Vandopériennes de Chloé Adam jouent à l'occasion de la 18e journée de Ligue A une grande partie de leur avenir parmi l'élite. Décroché de la bataille pour les play-offs, l'effectif lorrain se retrouve dépourvu de points et trouve ici l'une de ses dernières possibilités de succès. Un enjeu qui pourrait créer une brèche en faveur de la SES.

17 février 2010

LA SEMAINE.FR : Heures difficiles pour le volley-ball à Terville Florange

Depuis le début de saison, le volley-ball féminin vit des heures difficiles à Terville-Florange. A l’heure où les subventions des villes et des agglomérations sont remises en cause, l’entraîneur répond de son équipe et en appelle à la confiance de tous...

TFOC.  Un sigle derrière lequel se cache l’un des meilleurs clubs sportifs de Moselle. Une équipe féminine de volley-ball évoluant en première division nationale. Mais aussi un symbole fort de cohésion pour le nord du département. Une formation trait d’union entre deux villes et deux agglomérations. La fierté de réussir sportivement là où la politique a par le passé si souvent échoué. Le TFOC, c’est tout cela et un peu plus à la fois…
Un club attachant au petit budget mais qui rivalise avec les cadors du championnat de France. Un brassage culturel et ethnique de joueuses françaises, tchèques ou bulgares. L’entraîneur aussi apporte son lot d’exotisme au tableau. Pompiliu Dascalu – prononcez « Dascalou » - un pensionnaire du championnat de France depuis 1991. Français d’adoption et par naturalisation depuis 1997. Un expert dans son domaine appelé par le TFOC il y a six mois pour faire de grandes choses avec peu de moyens. Sauf qu’à mi-championnat, la situation est un peu différente de celle que les observateurs attendaient. Dernières de ProA, les joueuses du TFOC n’ont enregistré à ce jour que deux victoires – toutes deux obtenues lors des dernières journées de championnat – pour onze défaites.
Un mal pour un bien

Un bilan qui ne laisse pas de place au doute : « pour ne pas descendre, il va falloir hausser le niveau de jeu ». La réflexion vient de l’entraîneur de l’équipe en personne. Pompiliu Dascalu sait que la trésorerie du club est chaque année un savant équilibre fragilisé par les mauvais résultats mais il préfère se concentrer sur son essentiel. Le jeu, les joueuses, la tactique. Un brin philosophe, l’analyse posée et réfléchie, l’homme ne s’emballe guère que pour motiver ses troupes à l’heure des matches et de l’entraînement. Ses filles en ont besoin. « C’est une équipe jeune et renouvelée presque entièrement par rapport à la saison passée. Or des filles qui n’ont pas l’habitude de jouer ensemble, même avec de bons potentiels individuels, ne peuvent pas former une équipe efficace. Il leur faut du temps de jeu pour développer des automatismes, mieux se trouver et se comprendre ». Un mal pour un bien ? Les mauvais résultats du TFOC vont peut-être permettre au club de conserver la plupart de ses joueuses l’année prochaine. Suite à la saison passée, seules trois étaient restées. Toutes les autres ont rejoint de grosses écuries du championnat.
Maintien et subventions

« Chez nous, une joueuse titulaire perçoit l’équivalent d’une remplaçante à Cannes. Il n’y a pas photo. Tout ce que nous pouvons leur proposer, c’est le pari sportif, du temps de jeu et une progression dans les règles ». Pour combler les départs qui interviendront dans son effectif à la fin de la saison, Pompiliu Dascalu a déjà noué quelques contacts avec des jeunes joueuses du centre de formation national de Toulouse. Mais il espère surtout repartir avec la même base. « Je pense que 50% des filles resteront si l’on se maintient ». Condition nécessaire à la réalisation de tout objectif. Un impératif aussi important que la pérennisation des subventions par les collectivités. « Avant le début de saison, j’ai établi un programme. Les matches contre des adversaires directs qu’il faut absolument gagner. Ceux pour lesquels nous avons une chance de glaner des points – là-dessus nous sommes en retard - et ceux où l’on pourra juste apprendre. Comme contre Cannes par exemple qui, même avec six titulaires blessées, pourrait aligner une équipe équivalente à la nôtre ».
Avoir l’humilité de ses moyens, une autre valeur chère au coach du TFOC. « Il y a certains matches que l’on ne pourra jamais gagner. Je demande juste aux joueuses de donner le meilleur à chaque fois, de respecter le club et d’être honnêtes avec elles-mêmes. Parfois c’est le cas, d’autres fois non mais la régularité fait aussi partie de l’apprentissage ».

16 février 2010

LA VOIX DU NORD : Une défaite en forme de point d'interrogation pour la Stella

Agaçante cette défaite de la Stella face au Stade Français, samedi soir. Le club cher au président Wheatley ...

semblait s'être inscrit dans une dynamique positive. Des matchs prometteurs contre des ténors du championnat puis des performances rassurantes à domicile contre Vandoeuvre puis Venelles après le coup d'éclat à Evreux. Des certitudes se mettaient en place.

Bien sûr, le Stade Français constituait un obstacle à prendre en considération. Bien sûr la formation francilienne venait Porte de Lille avec un moral au zénith après sa victoire contre le même Évreux. Mais la prestation des Calaisiennes ce week-end suscite pour le moins quelques questions, surtout en regard d'un deuxième set qui les a vues dominer outrageusement leurs adversaires.

Ou tout bien ou tout mal

Dans cette manche le jeu calaisien a pu s'exprimer pour une raison bien simple. Les mises en jeu, d'abord, trouvaient le cadre, évitaient, ensuite, la libero adverse Bousquet qui est l'assurance tout risque de la formation parisienne. Avec une réception qui prenait l'eau le Stade Français était devenu une équipe toute ordinaire.

Mais autant les visiteuses ont su réagir, autant les Stellistes sont retombées, après le temps de repos, dans leurs travers de la première manche. Une incapacité chronique à lire les trajectoires des mises en jeu adverses, parfois même de façon surprenante, aggravée par une forme d'apathie dans certaines situations.

La suite est connue : des passeuses qui avalent les kilomètres, un jeu ralenti et plus prévisible en bout de filet, des centrales au chômage et un contre adverse qui gère en père peinard.

Les attaquantes calaisiennes, privées de munitions correctes, étaient attendues au coin des mires et, mis à part Callo qui a plus d'un tour dans son sac, ont rendu des ballons sans danger pour l'adversaire avec bien sûr la sanction inévitable derrière. Comme souvent en pareil cas, l'un n'allant pas sans l'autre, les gâchettes calaisiennes étaient enrayées. Bousquet en face se chargeait des balles qui ne sortaient pas.

Depuis le début de la saison, les fautes directes sur engagement et les réceptions tous azimuts sont des maux dont la formation calaisienne a peine à se guérir peut-être faute d'en cerner les causes. Reste le fameux deuxième set où tout s'était mis en place comme par miracle et où toutes les solutions étaient côté calaisien. Aux joueuses et à leur entraîneur de trouver le moyen de banaliser l'exceptionnel au risque d'aller vers d'autres déconvenues face à des adversaires qui, à domicile, ne se présenteront pas en victimes consentantes.

16 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Tfoc

Mauvais week-end pour les volleyeuses tervillo-florangeoises étrillées à Mulhouse et qui voient Vandœuvre battu 3-2 à Evreux reprendre un nouveau point d’avance. La marge entre les deux clubs grandit. Le Tfoc compte sept points, le VNVB et Saint-Raphaël 9. Le précipice est proche. La semaine prochaine, le Tfoc se rend au Cannet qui vient de surprendre Cannes.

15 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : VNVB : le point final ?

Pendant que Terville-Florange perd ses moyens à Mulhouse, Vandœuvre-Nancy empoche un point chez le promu normand. Le VNVB se détache.

EVREUX 3 VAND-NANCY 2  Les sets : 25-18, 19-25, 22-25, 25-16, 15-8.

L’affaire pour la formation de Cyril Wozniak semblait bien mal engagée en Normandie. En effet, Vandœuvre-Nancy venait tout juste de lâcher le premier set (25-18) et le deuxième semblait suivre la même direction. Le technicien prend un temps-mort (10-6) qui casse le rythme des Ebroïciennes. Elles sortent alors complètement de la rencontre (19-25). Guerra-Franco et Jozna prennent alors l’ascendant sur la défense normande. Petra Novotna fait sauter la réception locale. Evreux est à l’arrêt (22-25).

Les banlieusardes sont en mesure de ramener trois points de leur voyage dans l’Ouest tant leurs adversaires sont hors sujet. Oui, mais voilà, la constance n’est pas l’apanage du VNVB cette saison. Et surtout la défense d’Evreux hausse le ton. Les deux centrales, Dukule et Drzewiczuk, font un sacré chantier au filet (25-16). C’est au tour de la réception lorraine de craquer, tout comme les leaders lors du tie-break (15-8). Vandœuvre-Nancy arrache tout de même un point. Ce petit point pourrait faire la différence en fin de parcours. A moins que les deux lâchés en Normandie ne manquent terriblement. Au classement, les Meurthe-et-Mosellanes ont deux points d’avance sur les Mosellanes, dernières.

15 février 2010

PARIS NORMANDIE : L'EVB ne glisse pas sur la 5e marche

Pas vraiment contents, les deux coaches ! Oui à l'issue de cette rencontre, ni Emmanuel Fouchet, ni Cyril Wozniak ne parvenaient à desserrer les mâchoires. Pourtant Evreux retrouve la victoire (3-2) et fait un nouvel écart sur Calais. Vandœuvre-Nancy prend un point qui pourrait s'avérer décisif pour le maintien. « Je suis amer, la victoire nous tendait les mains et nous avons manqué de constance pour la saisir », grimace Cyril Wozniak le technicien du VNVB. Installé sur le banc toute la seconde partie de la rencontre, son collègue evébiste, Manu Fouchet se contente de lâcher. « Pendant un set et demi, nous mettons une terrible pression au service. La réception adverse est quasiment K.-O. et tout le jeu lorrain grippé. Et, nous stoppons l'effort. Ensuite, nous ne passons pas loin de la défaite pour finalement l'emporter en cinq sets. Retenons la victoire et enfin un tie-break maîtrisé… »
Toutefois l'entraîneur normand a vu juste sur l'entame de la rencontre. Evreux sert le plomb. Alessandra Guerra-Franco et Petra Novotna sont ciblées. Elles sautent immédiatement. Yana Vovchenka fait des kilomètres pour placer son jeu. En face, Lana Dukule et Aga Drzewiczuk alignent les boîtes. D'ailleurs, l'absence de la centrale Vanessa Paterlini est cruelle pour Vandœuvre-Nancy. Leyla Tuifua, une ancienne de la maison, joue deux ballons sur trois en courte sur les centrales. Le VNVB est dans les cordes (25-18).
Deux équipes formidablement irrégulières
Un peu moins appliquées, mais toujours dominatrices au filet, les Ebroïciennes filent toujours à la même allure (10-6). Le responsable technicien lorrain stoppe le jeu avec un temps mort. Pendant cette poignée de secondes, les Normandes s'endorment pour deux sets, et les joueuses de l'Est regonflent les batteries. L'image peut paraître grossière mais c'est de ça qu'il s'agit. Evreux ne sert plus, ne contre plus. Vandœuvre-Nancy accumule les services gagnants ou provoque de simples ballons renvoyés et la défense se met enfin en place. Basculement du score (15-19). Le public est assommé (19-25). Emmanuel Fouchet modifie son six. Gaëlle Mollinger se charge alors de la passe. L'EVB rebondit (8-4, 16-13), avant de connaître à nouveau, et inexplicablement, une panne de secteur. Zsuzsanna Jozsa se régale et le VNVB est à une manche de l'exploit (22-25).
Curieusement Emmanuel Fouchet ne crie pas. Non, il est calme et s'assoit sur son banc. « Il ne fallait pas rajouter de l'excitation, mais être très clair tactiquement. » C'est par la défense qu'Evreux fait son miel. Lana Dukule puis Aga Drzewiczuk se montrent intraitables au contre. Les attaquantes lorraines prennent peur et modifient leur trajectoire. L'EVB remporte à nouveau les rallyes. Le VNVB ne parvient plus à suivre le rythme. Cyril Wozniak avoue : « Nous avons alors manqué de régularité et aussi d'une seconde finisseuse. Jozsa a craqué physiquement et Guerra-Franco n'était plus dedans. » Les Normandes passent de nouveau par le centre et le planchot s'emballe (25-16).
Les deux équipes ne se lâchent plus dans ce début de tie-break (5-5). La rencontre basculera définitivement sous les coups de boutoirs (8-7) d'Aga Drzewiczuk. La centrale polonaise plante trois mines successives (11-7), sa prestation est d'ailleurs soulignée par une gratification de MVP. Lana Dukule s'y met (NDLR : MVP tout aussi méritante) et Katerina Nejezchlebova enfonce un peu plus la réception lorraine. Fin du suspense (15-8).

15 février 2010

L'ALSACE : Rumeur de complot au Palais

Les lumières du salon de réception au Palais des sports se sont éteintes bien tard samedi soir. Après avoir assisté à l’honorable prestation mulhousienne, supporters et dirigeants ont suivi l’évolution du match Cannet-Cannes sur le net. Un match, soldé 21-19 au tie-break, qui n’est pas sans préjudice pour l’ASPTTM.

La prestation plus que correcte des coéquipières d’Armelle Faesch aux dépens de l’entente Tervillo-florangeoise ne prêtait pas à la moindre polémique à l’inverse de la défaite cannoise au Cannet (3-2: 25-19, 25-20, 20-25, 24-26, 21-19).

« Sur l’ensemble du match, j’ai relevé trois bêtises, avouait Magali Magail, le coach postier. T rois fautes en situation facile, notamment en relance, ou des erreurs de précipitation. Pour le reste il n’y a rien à reprocher aux filles. Ce n’est pas facile de garder son sérieux quand on prend conscience que son adversaire ne peut pas gagner ».

En trois manches limpides (25-15, 25-17, 25-18), au cours des desquelles les Lorraines n’ont été en mesure de mener qu’à deux reprises (4-5 au 2 e set et 5-6 au 3 e set), les Mulhousiennes ont parfaitement maîtrisé la situation grâce à leur potentiel au filet mais aussi à leur bonne organisation défensive symbolisée par le faible pourcentage de réussite offensive des Lorraines qui s’est limité à 25 %.

« On s’est fait traiter de folles ! »

« On ne s’est jamais fait peur et çà c’est nouveau, confirme le coach. J’ai senti le groupe beaucoup plus serein qu’à l’habitude. Dans ce match, on pouvait procéder à n’importe quel changement de joueuses sans que cela ne perturbe le rendement de l’équipe… Ce qui offre des perspectives intéressantes ! »

Mais si l’ASPTT Mulhouse a rempli sa part de contrat dans la perspective de la 2 e place, occupée par le Cannet, la logique n’a pas été respectée par ailleurs. Avant même que la victoire du Cannet ne soit prononcée sur les championnes de France, la rumeur d’un règlement de compte circulait déjà au Palais. « On s’est fait traiter de folles ! » avouait Magali Magail à propos du déplacement postier à Cannes, une semaine auparavant, marqué par une erreur d’arbitrage au 3 e set qui a peut-être coûté la manche aux Mulhousiennes. Certaines filles évoquaient même l’agressivité ressentie à travers le filet… De là à imaginer que Cannes n’ait pas forcé son talent face au Cannet, pour pénaliser Mulhouse, il n’y a qu’un pas que certains fougueux supporters ont franchi.

Sportivement, la défaite cannoise a une explication. Yan Fang prépare son groupe pour le final four de la Ligue des champions organisé à Cannes pour le week-end de Pâques. La marge de sécurité des Cannoises, en championnat, autorise la fantaisie… Mais quand on sait que Cannes a sauvé une première balle de match à 23-24 au 4 e set, finalement remporté 26-24 pour obtenir un tie-break après avoir été mené deux sets à zéro, les Cannoises ont tout de même évité le pire aux Mulhousiennes.

Certes, cette défaite cannoise n’arrange pas les affaires de l’ASPTTM puisque le Cannet possède deux points d’avance sur les Mulhousiennes dans une phase régulière où il reste quatre matches à jouer. Or, si l’ASPTTM et le Cannet gagnaient leurs trois prochains matches, en trois ou quatre sets, la 2 e place se jouerait alors dans le choc entre ces derniers programmés lors de l’ultime journée (le 3 avril). Et là, les Mulhousiennes seraient contraintes de s’imposer sans concéder plus d’un set… La marge de manœuvre est désormais étroite !

14 février 2010

L'ALSACE : ASPTTM : une petite soirée tranquille

Les volleyeuses mulhousiennes ont rempli leur part de contrat en disposant de Terville en trois sets secs. Mais la performance du Cannet, qui a battu Cannes 3-2, prive l’ASPTTM de la 2 e place.

En pleine confiance après avoir inquiété Cannes le week-end dernier, l’ASPTT Mulhouse n’avait aucune raison de douter face à la lanterne rouge du moment, Terville-Florange. Et même si les Lorraines peuvent se vanter d’avoir mené en deux courts instants (4-5 au 2 e set et 5-6 au 3 e set), il faut bien admettre que les Mulhousiennes ont joué au chat et à la souris sans prendre de gros risques.

La différence de niveau dans tous les compartiments de jeu, avec une mention particulière pour la réception, a privé la formation mulhousienne de l’indispensable agressivité pour susciter davantage de rigueur. Qu’importe… Pour l’ASPTTM, l’essentiel en cette soirée était de retrouver la 2 e place du championnat. Mais encore fallait-il que Cannes ne se laisse pas surprendre au Cannet et que les Mulhousiennes ne fassent aucune concession aux Lorraines.

Sous l’impulsion de la Polonaise Dominika Sieradzan au service (1-1, 6-1), l’ASPTTM a pris d’entrée la maîtrise des débats face à une formation de Terville qui déplorait l’absence de la centrale bulgare, Denitsa Karaulanova. Ce qui obligeait Pompiliu Dascalu à titulariser d’entrer la Tchèque Marketa Tychnova.

Dans ce set initial, le danger lorrain n’en était pas moins porté par Polina Bratuhhina (4/10 en attaque) et Alina Albu (3/9) sans pour autant contester la supériorité locale (8-2, 9-4, 12-9). À 14-11, Myriam Kloster, Regan Hood, Christina Bauer (7/9 en attaque au 1 er set) et Anna Rybaczewski multipliaient les points gagnants (18-12) avant la conclusion de Myriam Kloster au contre (25-15).

Coralie Larnack rentre et marque

Bien orchestrées à la passe par Armelle Faesch et l’Américaine Desma-Lynn, les deux équipes se livraient un duel quelque peu plus équilibré en début de 2 e manche, jusqu’à 11-11 et le premier contre gagnant lorrain signé par la Roumaine Alina Albu. Avec une belle maîtrise dans le fond de jeu et une défense bien articulée autour de Déborah Ortschitt, l’ASPTT Mulhouse signait une remarquable séquence soldée par un 8-1 (19-12). La cause était entendue et la manche était conclue par Coralie Larnack rentrée en jeu pour cette balle de set (25-17).

À l’heure où les deux équipes mettaient un terme à la pause, la nouvelle azuréenne tombait… Le Cannet menait 2-0 face à Cannes, avant de s’imposer 3-2 et de marquer deux points suffisants pour conserver la 2 e place. Pour éviter de tomber dans la routine, Magali Magail sollicitait alors Aminata Coulibaly à la passe. Comme auparavant, Terville-Florange, avec la bondissante Polina Bratuhhina, résistait bien en ce début de 3 e set pour mener 5-6. Mais Anna Rybaczewski remettait de suite les pendules à l’heure (7-6).

La complicité entre Aminata Coulibaly et Coralie Larnack se traduisait par des statistiques avantageuses (4/6 en attaque) pour cette dernière. En roue libre, malgré une formation lorraine dont la défense a permis de soutenir les échanges, les Mulhousiennes amplifiaient leur emprise sur le match (11-8, 17-13, 19-15) pour concrétiser leur effort d’ensemble (25-18).

14 février 2010

NORD LITTORAL : Coup d'arrêt légitime côté stelliste

Battue dans les duels au filet et dépassée par le rythme soutenu par le SFSC Paris, la Stella Calais a chuté, hier soir, 1-3. Fin de série elle, après trois rencontres victorieuses de rang.
Saint-Cloud attaque la partie tambour battant en envoyant un signal fort aux joueuses hôtes (0-3). Callo dégoupille, Hudima s'y reprend à deux fois pour faire tomber le cuir mais l'ascendant clodoaldien reste prépondérant (3-8). Gênées en réception par la qualité de service francilienne, les filles de la SES commettent également d'inquiétantes fautes directes, à l'image d'un service envoyé dans le filet par Gogolova. Diouck relaye Hudima puis Melendez-Pàl vient remplacer Steux sans que Calais ne montre un meilleur visage. Les services de Dolezalova contraignent les Stellistes à assurer tant bien que mal leurs réceptions (14-20). Malgré un collectif mieux huilé, le groupe calaisien reste à quai dans ce premier set, destabilisé par les trajectoires flottantes des Rouges (20-25).
Le changement de côté redonne des couleurs à la formation stelliste, dominatrice au filet malgré une constante vigilance des Stadistes (6-2). Callo prend son mal en patience, alterne les trajectoires et trouve la clé long de ligne. S'en suit alors un déconcertant 14-1 en faveur des joueuses nordistes, bien décidées à renvoyer l'USFSC. À 18-3, la tâche devient plus aisée et, malgré la relative mise en échec de Fatou Diouck au filet, Calais égalise de brillante façon (25-11).
Une nouvelle fois, Saint-Cloud revient à la charge et continue de pilonner la réception stelliste. Les protégées de Badis Oukarache ne s'en laissent compter et insufflent un vent d'espoir au block (Leyendecker-Diouck), 8-10. Gogolova dévisse, Boscacci envoie son ballon quelques centimètres hors du rectangle orange. Tout est à refaire. Toujours lucides, les partenaires de Diboue conservent sérénité (11-16) et foi en leurs forces. Les partenaires de Melisa Callo reviennent à une petite longueur (17-18) avant de connaître une nouvelle baisse de régime à des moments capitaux (18-25).
Sur le point de rompre dès l'entame du 4e set, Calais trouve les ressources mentales de recoller au score (6-6) par l'intermédiaire de Callo et le bon timing de Steux. Un peu amorphes, les filles de Badis Oukarache peinent à transpercer le block adverse et, comme un symbole, le lieutenant Boscacci réveille les troupes (11-13). Ballottées à trois points (13-16), les Stellistes échouent dans leur quête de retournement de situation (16-22). Comme un symbole de la supériorité stadiste dans ce compartiment de jeu, Saint-Cloud marque son ultime point d'un ace (17-25).
Stella Calais/Saint-Cloud 1-3 (20-25 en 24', 25-11 en 21', 18-25 en 23', 17-25 en 22')

13 février 2010

PARIS NORMANDIE : Une bosseuse incontestée

En un clin d'œil, Andreia Leite Pereira s'est fondu dans le groupe ébroïcien. Toutefois cette grande voyageuse a mis quelques mois à s'adapter au volley de l'EVB. Rencontre souriante…

Andreia Leite Pereira a grandi à Ouro Fino dans l'état de Minas Gerais au Brésil, voici 25 ans. Bien qu'elle maîtrise parfaitement le français, elle préfère se raconter en espagnol, l'idiome de son Sévillan de mari. International et très communicatif demeure son sourire installé quasiment en toutes circonstances aux coins de ses lèvres. « Avant de pratiquer le volley, je me suis tout d'abord essayée au football avec les copines. J'étais un peu plus grande que les autres (NDLR : elle l'est toujours avec ses 1,88 m) alors je me suis tournée vers le volley. La discipline m'a séduite tout comme l'équipe dans laquelle j'évoluais. Nous étions des coéquipières sur le terrain et des amies en dehors. On s'amusait beaucoup. »
Le tournant de sa toute jeune carrière se situe en 2003. Avec son nouveau club de Sesi Uberlandia, candidat sérieux à l'accession en Super Ligue brésilienne, à tout juste 18 ans, elle part faire un tournoi au Pérou, à Lima. « J'étais très heureuse. Je jouais pour une équipe ambitieuse. Je voyageais. Et une semaine plus tard, je recevais une proposition pour faire un essai en Belgique. »
De la Super Ligue à l'EVB
Flattée et quelque peu apeurée, la jeune Pereira grimpe tout de même dans l'avion. « Je ne savais pas vers quoi je partais. Mais je prenais ça comme un cadeau que m'offrait le volley, une occasion unique de découvrir un bout de Belgique et de visiter Paris. Je ne comprenais rien aux consignes mais j'étais souriante. Mon potentiel et ma décontraction ont plu au président. J'y suis restée trois saisons. »
Andreia Leite Pereira promène ensuite son baluchon en Suisse pour une moitié de saison, en Turquie pour l'autre. En 2007, elle se marie avec un Ibère. Elle porte le maillot de Las Palmas puis de Minorca. Il y a pire comme pénitence que de jouer pour un club des Canaries, puis des Baléares !
Saison 2008-2009, elle choisit de rentrer au pays. « Mon entraîneur de Sesi Uberlandia dirigeait une équipe en Super Ligue, Praia Clube. J'avais la possibilité d'accomplir un rêve de jeune fille en jouant dans l'élite du volley brésilien et de retrouver un technicien que j'appréciais. Une très belle expérience. »
Pourtant lors de l'intersaison suivante, elle répond favorablement à l'appel d'Emmanuel Fouchet. « J'avais envie de découvrir une nouvelle culture, une nouvelle expérience de volley. Et je me rapprochais aussi de mon époux ! Je ne regrette pas mon choix, même si le début de l'aventure avec Evreux a été plutôt difficile. »
Pereira, le cauchemar de Turiaf
En effet, la complète brésilienne se blesse lors de la préparation. Elle perd confiance. En décembre dernier, elle joue très peu. Emmanuel Fouchet ne s'alarme pas plus que ça : « Andreia est une bosseuse acharnée. Elle n'est pas en réussite en ce moment, mais son investissement permanant paiera. Il ne peut en être autrement. »
Avec l'affabilité, son trait de caractère marquant est incontestablement sa capacité de travail. Elle ne s'économise ni en match, ni à l'entraînement. Bonne réceptionneuse, défenseuse attentive, lorsqu'elle est dans le bon tempo Andreia peut devenir un poison au contre. Leslie Turiaf, l'une des meilleures attaquantes du championnat de France, doit encore se souvenir de sa soirée cauchemardesque à Pablo-Neruda.
Février, elle est désormais bien installée dans le six majeur. Pas d'amertume. « Non, il n'est jamais agréable d'être sur le banc. Personne ne le veut. Mais nous sommes dix joueuses dans l'effectif pour six places. L'entraîneur a sa logique. Quels que soient ses choix, nous devons toute conserver le même objectif : remporter le maximum de victoires et nous classer le plus haut possible. »

13 février 2010

LA VOIX DU NORD : Sacrée soirée au programme pour la Stella

Les Maritimes vont jouer gros ce week-end dans le match à trois qui devrait opposer la Stella, Evreux et le Stade Français ...

pour l'attribution de cette fameuse cinquième place, tellement plus pratique pour les play off à venir. Une défaite et les Calaisiennes, qui tentent depuis quelques journées de combler leur handicap au classement, verraient s'envoler une bonne partie de leurs espoirs. Elles devront terminer le championnat à l'extérieur, contre des formations qui, Cannes mis à part, joueront leur survie au plus au niveau. Une victoire et les Parisiennes qui semblent avoir la fin de saison la plus aisée seraient bien placées pour conserver leur bien jusqu'au bout.

C'est donc à un match qui, sans décider de tout, devrait compter pour beaucoup dans la suite des événements auquel seront conviés les spectateurs. Ce sera d'ailleurs la dernière sortie des Calaisiennes à domicile dans la phase initiale du championnat.

Duel d'attaquantes

Vainqueur d'Evreux le week-end dernier, le Stade Français arrive forcément avec ses certitudes. Une défaite n'aurait rien de catastrophique, une victoire pourrait être synonyme de jackpot. Côté stelliste, l'optimisme est de règle. Les joueuses enchaînent les bonnes performances et se sentent pousser des ailes. La rencontre contre les Franciliennes devrait permettre d'étalonner leurs progrès. A l'aller, les filles de Badis Oukarache avaient grappillé deux sets et un point tout en donnant l'impression d'en avoir gaspillé deux dans un drôle de match où le volley calaisien avait joué au yoyo près de deux heures durant et où il avait bien fallu se contenter du minimum.

Les matches manqués d'un rien se sont accumulés dans la première partie du championnat avec leur lot de frustrations. Mais les résolutions de l'an nouveau ont l'air de tenir. Le collectif va mieux, les têtes aussi et l'équipe digère mieux ses temps faibles. Tout risque de se jouer au filet, où les Parisiennes font preuve d'une efficacité rare avec la Serbe Gorana Maricic en tête de proue, exploitant au mieux les occasions qu'elles se créent. Le block calaisien, particulièrement présent ces temps-ci, aura son mot à dire et il faudra qu'il le dise bien. Pour le reste, l'attaque stelliste, une des plus prolifiques du championnat, est capable d'inquiéter les meilleures, pour autant que la mise sur orbite se fasse sans douleur.

Une rencontre indécise sur le papier où tout le monde à y gagner et Calais tant à y perdre, mais qui pourrait réserver son lot de surprises.

13 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Vandœuvre : pourquoi pas ?

Evreux VB, sixième du championnat avec six victoires, est-elle une équipe prenable ? A priori, si l’on regarde les statistiques d’un peu plus près, la réponse est oui.

Les filles de Haute-Normandie viennent d’essuyer cinq revers lors de leurs six dernières sorties. Plutôt bon signe pour le VNVB à la recherche d’une quatrième victoire impérative après celles de Paix d’Aix Venelles VB et l’AS Saint-Raphaël (aller et retour) : « On commence à retrouver des adversaires à notre portée, note Cyril Wozniak, l’entraîneur vandopérien. Si on produit le même jeu que contre le Cannet, alors, je pense que ça pourrait nous sourire ».

Comme trop souvent cette saison, voire chaque année, les Vandopériennes n’ont pas été vraiment à la fête aux nations face à Evreux VB… il y a trois mois à peine : 22-25, 21-25, 18-25 : « A l’aller, nous étions dans un mauvais cycle, indique Cyril Wozniak. Depuis, on a renversé la tendance. On va là-bas pour prendre notre revanche ».

Mauvaise nouvelle ou pas, à six journées de la fin, le président Serge Raineri a décidé de se passer de joker. Vanessa Paterlini, blessée à un genou, ne sera donc pas remplacée : « Notre centrale Marie Briot s’est remise de sa blessure. Elle va pouvoir aider le groupe », conclut le coach meurthe-et-mosellan.

13 février 2010

L'ALSACE : ASPTTM : pour une place sur le trône

Le Cannet étant en péril, en accueillant Cannes, les volleyeuses mulhousiennes sont en mesure de reprendre leur place de dauphines pour peu qu’elles dominent Terville-Florange ce soir à 20h au Palais des sports.

 Lanterne rouge de la Ligue A féminine, l’entente tervillo-florangeoise lutte pour sa survie dans le contexte professionnel. Cette situation suffit à elle seule pour transcender un groupe lorrain qui garde espoir en n’accusant qu’un point de retard sur son voisin nancéien, Vandoeuvre, qui campe à l’avant-dernière place synonyme de maintien. Or, ces deux équipes seront opposées à l’occasion de la dernière journée de championnat. Et d’ici-là, les Lorraines sont en quête d’exploit.

Un énorme contraste

Le hasard du calendrier veut que l’ASPTT Mulhouse passe sans transition, ce soir, du leader cannois à la lanterne rouge tervillo-florangeoise. Le contraste est énorme ! Magali Magail a beau avoir passé une semaine à préparer le prochain match postier face aux Lorraines, elle n’en a pas pour autant digéré la défaite concédée à Cannes. Christina Bauer a souffert de son genou et il a fallu la sortir dans ce fameux 3 e set que les Mulhousiennes pouvaient remporter - à 22-22, une décision douteuse du corps arbitral a fait basculer la manche pour Cannes -. « La blessure de Christina et l’arbitre, çà faisait beaucoup, lâche le coach postier. Sans cela, je suis convaincue que Cannes aurait perdu le set ! »

Toujours est-il que si la 2 e place du championnat à son importance, pour bénéficier du match retour des demi-finales et l’éventuelle belle à domicile, un point de bonus eût été précieux dans cette perspective. Aujourd’hui, les regrets ne changeront rien et seul un sans faute d’ici la dernière journée de championnat, avant la réception du Cannet au Palais des sports, pourra contribuer à cette situation avantageuse. Et, par principe, Armelle Faesch et ses coéquipières ont à coeur de reprendre position dans le sillage de Cannes qui est susceptible de s’imposer au Cannet, ce soir. « C’est du moins ce qu’on espère ! » avoue Magali Magail.

Anna Rybaczewski, Deborah Ortschitt, Myriam Kloster et les Mulhousiennes sont conscientes qu’il faudra faire abstraction du contexte et se limiter à leur seule prestation. « A l’aller (0-3: 21-25, 22-25, 16-25), le match n’a pas été facile à négocier, se souvient Magali Magail. Nous avons bien étudié le jeu des Lorraines. Il faut impérativement que nous imposions notre jeu pour nous mettre à l’abri ».

Gare aux jumelles estoniennes

A l’exception de l’attaquante Vanessa Bonacossi et de Séhryne Hennaoui, qui a remplacé Anne Neu au poste de libéro, l’essentiel du groupe tervillo-florangeois est composé de volleyeuses de l’Europe de l’Est autour de la passeuse américaine Desma Stovall. Notamment la Roumaine Alina Albu, dont le service est redoutable, la Bulgare Denitsa Karaulanova et les soeurs jumelles estoniennes Polina et Natalja Bratuhhina qui se sont classées à la 5 e place du championnat d’Europe des moins de 23 ans de beach-volley. Natalja Bratuhhina, qui avait commencé la saison à Chypre, est venue rejoindre le club lorrain au début des matches retour pour remplacer la Tchèque Vendula Adlerova qui ne donnait pas satisfaction à la pointe de l’attaque. De toute évidence, Terville -Florange est meilleur aujourd’hui qu’à l’aller et, surtout, n’a rien à perdre sur ce match

13 février 2010

NORD LITTORAL : Pour engloutir jusqu'à plus faim

Dans une période faste, la SES Calais tente ce soir le scalp du Stade-Français Saint-Cloud et par la même occasion une approche de la 5e place du championnat.
Si la victoire de haute volée engrangée la semaine passée contre Venelles (3-0) poursuit le capital-confiance, le visiteur clodoaldien surfe sur le même type de réussite depuis plusieurs semaines. Il arrive au top en terre calaisienne et promet une rencontre aussi indécise que formatrice.
A cinq journées du terme de la saison régulière, les filles de Badis Oukarache continuent de suivre leur bonne étoile. Celle qui brille dans la galaxie play-offs, une comète qui illumine le ciel français du volley-ball français actuellement. Le resserrement au classement offre en parallèle deux constats.
Tout d'abord, l'inabordable 4e place trustée par Istres et ses 30 unités. D'autre part, un gouffre entre les 7e et 8e place, mettant la SES en ballotage plus que favorable, lui permettant d'ambitionner les 5e ou 6e place, favorables en cas de match d'appui au mois d'avril prochain. A l'heure d'aujourd'hui, le Stade-Français, Evreux et Calais se tiennent en trois points et la confrontation directe de ce soir pourrait permettre au club du président Wheatley de perpétuer la lutte à trois. « On veut aborder ce match avec le plus de confiance possible car ça pourrait nous faire gagner une à deux places », note en tout relâchement Mallory Steux, satisfaite de la manière engagée lors de la dernière sortie venelloise (3-0).
Deux équipes
de bon calibre face à face A vrai dire, malgré une équipe de Venelles décimée, la formation stelliste a bâti son succès sur un service haut de gamme (le 4e de toute la ligue), comme l'a fait remarquer récemment Sophie Péron, également rassurée par les phases de jeu léchées proposée par son équipe et une cheville moins endolorie que de coutume. A l'inverse, l'USFSC coachée par Eric Salanoubat flotte au service alors qu'elle présente un aboutissement déroutant en attaque, grâce à la bonne forme d'ensemble de l'équipe et en particulier la redoutable pointue serbe Gorana Maricic (25 ans, 1m89). Ce déficit d'agressivité constitue l'une des relatives faiblesses allouées aux « Divines du Stade » de Pauline Soullard. Pourtant, le club rouge et bleu reste sur trois succès de rang (3-2 au Cannet, 3-0 à l'occasion des 8es de finale de la Coupe de France à Venelles, 3-1 contre Evreux samedi dernier) et arrive avec une force de frappe assommante, capable de mettre en échec la Stella Calais, à l'instar du match aller conclu 15-6 au tie-break par de troublantes clodoaldiennes, d'un niveau vraisemblablement supérieur au bagage technique venellois. Lorsqu'on sait que Melisa Callo et ses partenaires pourraient retrouver l'USFSC lors des futurs play-offs, prendre d'ores et déjà l'ascendant psychologique sur cette équipe constituerait un sérieux point d'ancrage à sangler.

8 février 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella révise contre Venelles en attendant Saint-Cloud

Contre Venelles, les Calaisiennes ont effectué leur premier match plein depuis longtemps. ...

Au bon moment, car tout va se jouer dans le mois qui vient. Les filles de Badis Oukarache montent en puissance, la confiance s'installe et les résultats suivent.

Le déclic a eu lieu à Evreux où la Stella a réalisé un fric-frac de la plus belle espèce. On se demande encore comment elles ont bien pu renverser la vapeur dans un match perdu mille fois auparavant. Depuis, l'équipe semble avoir trouvé son rythme de croisière. Et comme l'appétit vient en mangeant... Venelles a constitué le hors d'oeuvre qu'on attendait. Le plat de résistance est attendu samedi avec la venue de Saint-Cloud. Il sera probablement plus indigeste.

En attendant, il faut souligner la prestation plus que satisfaisante des Stellistes ce week-end. Si Diouck et Leyendeker ont dû être ménagées pour des blessures sans gravité, leurs coéquipières ont rendu une copie qui incite à l'optimisme. La rencontre a parfois tourné à la leçon devant des joueuses non dénuées de possibilités pourtant, avec à leur tête la meilleure attaquante du championnat, Leslie Turiaf. Sans réaction en réception, Venelles devait affronter un contre dévastateur et des attaquantes inspirées. Il n'y avait pas grand chose à faire dans ces conditions et les Venelloises ne semblaient pas non plus avoir de grandes espérances.

Le collectif calaisien a trouvé une forme de stabilité, mais ce sont les individualités qui ont fait la différence contre les Provençales. Dans un style très différent, les attaquantes stellistes ont désarçonné la défense adverse. La centrale Jana Gogolova, virevoltante et intraitable au contre, enchaîne les bonnes performances depuis le début de saison. Véronika Hudima a pris d'autres responsabilités et une nouvelle dimension. Le capitaine Melisa Callo, inventive et tonique, a retrouvé des couleurs en réception et a lâché le bras en attaque. Leticia Boscacci est un talent original, une sorte de « scoreuse en série », capable d'enchaîner les coups gagnants dans des registres différents, à l'attaque au service ou au contre. Le tout forme un mélange détonant et prometteur pour les échéances à venir. Badis Oukarache apprécie en connaisseur : « Une victoire 3-0 avec la manière et Evreux qui perd à Paris. Le week-end nous est favorable. Il nous faut maintenant trois points samedi pour pouvoir continuer à jouer notre chance. »

8 février 2010

PARIS NORMANDIE : Transpirer n'est pas gagner

Même amoindri, l'EVB avait les arguments pour s'imposer au Stade Français mais le cœur ne suffit pas toujours surtout quand la réception flotte et que les fautes s'amoncellent en fin de set (3-1). Le duel pour la 5e place a tenu toutes ses promesses, samedi soir à Paris. Privé de Téré et avec une Ludmila Da Silva loin de sa forme optimale, les Ebroïciennes ont opposé une courageuse résistance à des Parisiennes appliquées. Le second set fut splendide avec de nombreux sauvetages défensifs venus d'ailleurs. Corrigées dans la première manche (25-12), les Normandes effacèrent ensuite cinq balles de set, dans le second.
Pour en arriver là, Emmanuel Fouchet avait remisé son nouveau six inédit : Tuifua - Diagne - Irabé - Nejezchlebova - Drzewiczuk - Pereira. Tuifua et Diagne avaient cédé leur place à Mollinger et Dukule. Evreux jouait mieux (4-8). Le trio Pereira - Drzewiczuk - Nejezchlebova se démenait avec une farouche énergie mais le volley eurois pêchait techniquement, de la réception à la passe, en passant par le placement défensif. De l'autre côté du filet, la passeuse se contentait d'alterner : une pour Maricic, pour Pantovic, pour Maricic, pour Camara et à nouveau pour Maricic. L'attaquante Serbe justifia son statut de joueuse de classe européenne : 24 attaques réussies sur 43 tentées. Da Silva arrivait pour donner un surcroît d'énergie à son équipe (21-21). La rencontre devenait complètement folle. Grand spectacle, égalités successives jusqu'à 29-29, cinq balles de set pour les Stadistes mais les Evébistes ne craquaient pas et Drzewiczuk bloquait Dolozalova (27-29).
L'absence de Téré coûte cher
Sur la même lancée, l'EVB bousculait un Stade Français qui ne tenait que sur l'épaule de Maricic et la rage de Camara. Les joueuses de la capitale se crispaient (16-20) sous les coups de boutoir de Drzewiczuk, Nejezchlebova et Da Silva. Mais comme contre Calais, la machine s'enrayait au moment de conclure (22-22). Evreux s'offrait tout de même deux balles de sets à la suite de deux contres successifs de Dukule et Da Silva (22-24). La suite ? Une accumulation d'erreurs dont un collé détestable sur la balle de set parisienne (26-24). « Les fautes dans les moments décisifs, ça coûte cher. Le Stade Français était dans le trou, nous n'avons pas su lui donner un coup de pelle. Au contraire, nous nous sommes enterrés nous-mêmes », analyse Fouchet, fatalement très agacé.
La quatrième manche fut de même tonneau : des Stadistes pauvres tactiquement mais efficaces (8-4) et des Evébistes handicapées par une réception aléatoire, un jeu de passe pas toujours très sûr mais une belle envie (16-16). Les deux équipes se tenaient jusqu'à 23-23. L'EVB se tirait alors une balle dans chaque pied avec une attaque dans les tribunes, l'autre dans le filet (25-23). Sans jambe, Evreux tombait alors après 1h41 d'effort.
« Sur ce type de match, on constate l'apport nécessaire et obligatoire de Téré qui est notre meilleure réceptionneuse. Même si nous n'avons jamais cessé de bosser, nous devons retrouver l'amour du travail bien fait, parce que l'énergie n'est pas suffisante à ce niveau. Nous laissons ainsi filer la 5e place au profit du Stade Français. Doublement rageant ! »

A Paris, Stade Français bat Evreux VB 3 sets à 1 (25-12, 29-31, 26-24, 25-23)

8 février 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM a été à la hauteur du choc au sommet

Les Mulhousiennes ont eu le mérite de faire douter Cannes samedi soir. Elles sont toujours les seules en France, cette saison, à pouvoir se vanter d’avoir pris des sets aux championnes de France.

Entre Mulhouse et Cannes, l’atmosphère reste toujours tendue. Question de suprématie sans doute ? Qui plus est quand les Alsaciennes se prennent à faire douter les Reines de France dans leur Palais. Et ce fut bien le cas samedi soir.

« On a l’impression d’être dans un monde où Cannes est protégé ».

Il aura fallu un incident de match, une décision (douteuse ?) des arbitres pour faire pencher la balance dans le camp cannois. « On a l’impression d’être dans un monde où Cannes est protégé. A 22-22 (dans le 3e set) la passeuse est arrière, il y a forcément faute mais c’est comme ça. On est à Cannes ». Après un moment de colère, Magali Magail se reprend vite pour positiver cette soirée au cours de laquelle ses filles ont sorti le grand jeu. « On a vraiment fait un très beau match. On a juste manqué d’opportunisme, mais tout le monde s’est fait plaisir et on a beaucoup appris sur ce match » poursuivait l’entraîneur des postières mulhousiennes. Pendant que Magali Magail débriefait la rencontre, Teresa Worek, son adjointe, n’en avait pas fini avec le clan cannois et les arbitres.

Des regrets, Armelle Faesch et les siennes vont en avoir forcément pendant quelque temps. On ne vient pas pousser les Cannoises dans leurs derniers retranchements sans espérer autre chose qu’une défaite. Samedi soir, rien que pour leur combativité les Mulhousiennes auraient au moins mérité d’aller au tie-break. C’est la première fois pour les Azuréennes cette saison. Une situation que Fang explique par de nombreuses erreurs individuelles. « On doit progresser individuellement pour que le collectif s’améliore. Ce soir, Mulhouse a bien joué alors que nous avons été très irrégulières mais nous aimons ce genre de match. C’est vrai qu’on n’a pas l’habitude d’être malmenés ainsi et je suis content que les filles aient su réagir dans les moments difficiles ». Après plus d’une heure trente d’un combat acharné, l’entraîneur du RCC a retrouvé son calme après avoir dit ce qu’il pensait au corps arbitral. Un incident sur lequel Anna Rybaczewski ne veut pas revenir. L’ancienne cannoise ne souhaite garder de cette soirée que les bons moments. « Ce soir, on a montré qu’il fallait compter sur nous-même si au bout du compte c’est encore Cannes qui gagne. Le score est très serré. Il ne nous a manqué que la finition sur quelques détails. C’est cela qu’il va falloir bonifier ».

7 février 2010

NORD LITTORAL : La Stella se rapproche des play-offs

En s'imposant hier soir face à Aix Venelles (3-0), la Stella a réalisé une bonne opération puisqu'un peu auparavant le Stade Français Saint-Cloud avait de son côté battu Evreux.
Les Calaisiennes, toujours 7e, reviennent ainsi à trois petits points de la 5e place et ont quasiment assuré leur participation aux play-offs en prenant dix points d'avance sur le 9e.
« On s'est rendu le match facile. » Badis Oukarache a le sourire des bons jours. Sa formation vient de réaliser une de ses meilleures prestations en championnat en montrant sa supériorité sur Venelles dans tous les compartiments du jeu. Mentalement présentes, ses ouailles ont su s'imposer en patronnes. « C'était un test pour savoir où on en était », souligne Véronika Hudima. La réceptionneuse attaquante sait ce matin que ses partenaires arborent une bonne condition physique et peuvent se lancer dans le sprint final avec sérénité.
« Ça été une bonne journée pour toute l'équipe, assure Mélisa Callo qui avec 19 points a été une nouvelle fois la leader de l'équipe. On a été plus tranquilles que d'habitude. » Même dans ses temps faible, la Stella a su en effet ne pas céder à la panique. « On ne s'est pas énervé, c'est ce qui a fait notre force », renchérit Véronika Hudima.
Une excellente série au service de Letizia Boscacci, qui inscrit deux points gagnants et déstabilise la réception de Venelles jusqu'alors plutôt satisfaisante, permet à Calais de creuser rapidement l'écart dans la première manche (18-10). Pourtant, les Sudistes profitent d'un trou d'air pour revenir peu à peu dans la partie (19-17). Mais très convaincantes en défense, les Calaisiennes enlèvent ce premier opus (25-20).
Le second set est encore moins disputé. Au premier temps mort technique la cause est déjà entendue (8-2 puis 25-16). Après le repos, les Calaisiennes ne baisseront pas plus de régime (25-19). Du travail propre et sans bavure.
Philippe LEFEBVRE Stella Calais/Aix Venelles 3-0 (25-20 en 25', 25-16 en 22', 25-19 en 25 ') Calais : 75 points - 39 attaques gagnantes (Callo, 16), 11 contres (Gogolova, 6), 8 aces (Boscacci, 3). 16 fautes directes Six de départ : Melendez-Pal (2), Callo (19), Tikvicki (2), Boscacci (11), Hudima (8), Gogolova (12). Puis : Steux (1), Leyendecker (2). Libero : Péron. Ent. : B. Oukarache Aix Venelles : 55 points - 28 attaques gagnantes (Turiaf, 10), 5 contres (Crousillat, A. Mauricette, 2), 6 aces (Crousillat, Vlaskova, 2). 17 fautes directes Six de départ : Frick (1), Turiaf (11), Denis (3), A. Mauricette (5), Crousillat (10), Vlaskova (6). Puis Laforêt (2), B. Mauricette (1). Libero : Lladères. Ent. : S. Lozancic

7 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange n’a rien pu faire

TERVILLE/FLO 0 ISTRES 3 Les sets : 21-25 (24’), 19-25 (23’), 20-25 (23’).

Gymnase municipal de Florange. 200 spectateurs. Arbitre : M.André Troesch.

TFOC. Desma Stovall, Séhryne Hennaoui, Denitsa Karaulanova, Vanessa Bonacossi, Alina Albu, Polina Bratuhhina, Natalja Bratuhhina, Madalina Dumitrescu. Entraîneur : Pompiliu Dascalu.

ISTRES. Jennifer Todd, Lydia Oulmou, Sona Mikyskova, Marina Cvetanovic, Marielle Alteirac, Valeria Hejjas, Ivana Vasin, Lenaïg Lemoigne, Emmanuelle Desaint, Hana Vobrova. Entraîneur : Frédéric Guérin.

« On ne gagne pas parce qu’on se laisse agresser au lieu de se lâcher ». Pompiliu Dascalu venait de résumer le premier set. Une manche durant laquelle le TFOC, plein de bonnes intentions, malgré une réception toujours brinquebalante, avait fait jeu égal avec un adversaire alternant le meilleur : 7-8, 12-16, et le moins bon : 18-18, 20-18. Alina Albu avait été magnifique (7 points) et surtout au service.

A Istres, on s’était reposé essentiellement sur l’efficacité de Valeria Hejjas. Et puis, dans le money-time, comme souvent, le TFOC avait subi et Hejjas, hélas, avait enfilé les perles avant que Jenny Todd, l’ex-Tervillo, ne signe d’un grand sourire le set. On repartait à l’identique avec des Bleues concentrées sur l’objectif : 4-2, 5-3. Mais 7-8. Denitsa Karaulanova, touchée au genou, devait sortir un long moment. En face, sans être génial, on faisait le métier. Comme Sona Mikyskova, Marina Cvetanovic ou la centrale, Jenny Todd : 13-16. Les Bleues se mettaient alors à la faute, à l’image de Polina Bratuhhina.

Malgré Albu

Et, cette fois, Istres, bien prévenu, ne laissait aucun suspens, déroulant tranquillement sur la fin de la manche : 16-20, 18-23. Fâché tout rouge, au cœur du premier set, Frédéric Guérin s’était largement détendu. Les Istréennes s’étaient rassurées, dans le temps où le TFOC embrassait ses vieux démons. Le début de set des Bleues annonçait même une fin rapide. On multipliait les fautes de passes, de réception, de service et on se retrouvait à 3-8. Sous l’impulsion d’une Alina Albu parfaite, le TFOC revenait cependant dans la manche : 11-11.

Et prenait même un instant l’avantage au moment où les sœurs Bratuhhina étaient à leur meilleur : 13-12, 15-13, 16-14. Frédéric Guérin revenait à ses humeurs piquant ses joueuses : « L es vacances, vous pouvez les oublier ! ». Ca marchait. Cvetanovic mettait des plombs et on se retrouvait à 18-20. La fin du match appartenait aux Provençales et le point final à Hejjas. Aïe !

7 février 2010

LA VOIX DU NORD : Volleyeuse qui, comme Melissa Callo, a trop vite fait le tour du monde

Melissa Callo, 25 ans, Argentine, 1,83 m, capitaine de la Stella Calais. Ça, c'est son côté sportif. Dynamique, joyeuse, pétillante, affable, naturelle, passionnée, pro... ça, c'est ce qu'elle dégage. Melissa Callo a posé ses valises à Calais après cinq années passées en Espagne et une année au Chili.

Orly-Calais. Badis Oukarache, l'entraîneur de la Stella, ramène sa nouvelle recrue à bon port. Et tandis qu'elle papote, qu'elle parle de sa chienne Pitu, de son expérience, du soleil (pas de la pluie), des belles rencontres... un panneau attire son attention : « Boulogne-sur-Mer ». Elle raconte : « A Mendoza, j'habitais juste à côté de la rue Boulogne-sur-Mer et voilà qu'après avoir traversé l'océan Atlantique, je me retrouve à 30 km de cette ville très connue en Argentine. » L'entraîneur a dû avoir droit à un cours sur El libertador, le général San Martin qui a libéré l'Argentine, le Chili et le Pérou, décédé à Boulogne, héros national.

Avec la sélection nationale, la jeune femme a quasiment fait le tour du monde. Cette année, avec la Stella, elle est allée en Ukraine, en Suisse, a traversé la France en long et en large. A fait la même chose en Espagne. « On passe dans ces villes, ces pays. On n'a pas le temps de découvrir, de parler avec les gens. Après le match, retour Calais. » Parler, partager, rencontrer. Melissa Callo en a fait une marque de fabrique.

Toujours en souriant, elle enchaîne les paroles, raconte anecdote sur anecdote. Que fait-elle à Calais ? « C'est un peu comme pour les déplacements. Je n'ai pas le temps de profiter. Nous avons deux entraînements par jour, on récupère entre temps, on prépare les matchs, on se déplace une à deux fois par semaine... Calais, pour moi, pour l'instant, c'est un super hôtel de ville, une immense plage sur laquelle je vais dès que je peux avec mon mari. » Et Pitu, sa chienne.

Difficile d'apprendre la langue de Molière dans ces conditions quand, sur le terrain, « on parle anglais. À la maison, on parle espagnol. Alors je m'essaie au français à la boulangerie, quand je fais des courses avec les amies du volley... J'aime ça. » Quand elle évoluait en Espagne, la barrière de la langue n'existait pas. « En cinq ans, j'ai pu faire beaucoup de rencontres, avoir des amis, m'intégrer dans la ville. Mais de toute façon, comme je suis une joueuse pro, je mène une vie tranquille, sérieuse, avec peu de sorties. La semaine dernière, nous avons eu deux jours de repos consécutifs. Ça n'était pas encore arrivé depuis le début de l'année. Alors on en profite davantage pour découvrir les environs avec des promenades. » Le climat ? « A Mendoza, en Argentine, il faisait plus froid, ça ne me dérange pas ». La ville ? « On comprend bien ce que Calais a subi durant la Seconde Guerre mondiale. » La musique ? « J'écoute de tout, surtout en français pour essayer d'apprendre, de comprendre. » L'intégration dans une nouvelle ville n'est pas chose aisée. « Mon mari a pris en charge des entraînements, il s'occupe. On ne sait pas encore de quoi sera faite la saison prochaine. Alors ce n'est pas évident de s'immerger complètement dans une nouvelle vie. Mais ça se passe très bien. Grâce à internet et le téléphone illimité, on peut se permettre d'être en contact quotidiennement avec ses proches, comme si on n'était l'un à côté de l'autre, pour demander des choses essentielles comme "Allô, m'man, comment on fait cuire ça ?" » Melissa Callo se met à rire et se reprend. « Hé ! Il y a cinq ans de ça, on ne pouvait pas joindre ses proches aussi facilement. C'est super important ! » La capitaine remonte ses genouillères. Ses coéquipières sont arrivées Porte-de-Lille.

Elle rassemble ses troupes. Melissa Callo, la sportive, reprend le dessus. Mais toujours dans la bonne humeur.

7 février 2010

LA VOIX DU NORD : Calais passe en force et en finesse face à Venelles (3-0)

Un départ plein d'enthousiasme des Maritimes. Une pichenette de Callo ...

un ace de Melendez et Calais et se mettait à l'aise 2/0. Mais Amandine Mauricette fit parler d'elle au centre. S'ensuivit un échange de politesses de balles données sur leur mise en jeu par Gogolova d'un côté ou Denis de l'autre. Callo y alla de son grain de sel, mais Amandine Mauricette, puis Denis lui répondirent du tac au tac permettant à Venelles de rester dans la course 11/9. C'était l'heure de Boscacci qui enchaîna attaques, contres, services à la file et donna à son équipe sa première véritable avance 16/10. La réception calaisienne connut alors une mauvaise passe et Croustillat en profita au service. Déréglé le jeu stellistes. Et les Provençales se rapprochèrent peu à peu pour faire souffler un vent d'incertitude sur l'issue du set 20/18. Mais le contre calaisien, véritablement la force vive de l'équipe hier soir, se chargea de ramener le calme dans les esprits et de semer le doute chez l'adversaire 23/18. Venelles, incapable de suivre la cadence lâcha 25/20. Deuxième manche et même scénario. Calais démarra à sa guise par une attaque de Callo et un block d'Hudima. Boscacci au service enfonçait le clou et la réception adverse. Les ballons arrivaient entre Amandine Mauricette et Lladeres et ni l'une ni l'autre ne trouvaient de solutions. Boscacci insista et fit la différence 8/2 puis 11/3. Une superbe attaque de Turiaf plein centre entretint à peine l'illusion 13/6. La réception calaisienne eut bien son moment d'égarement mais le contre veillait au grain. Gogolova, Boscacci et Tickviki empêchèrent les quelques velléités provençales de prendre corps. Venelles, statique et un brin désenchanté abdiqua 25/17. Le troisième set fut plus accroché surtout à cause des points cédés directement par les Maritimes, qui semblaient avoir la tête ailleurs. Mais les ressources étaient définitivement du côté des « Bleu et Blanc ». Callo sonna la charge. Hudima déstabilisa la réception adverse et la troisième manche tomba dans l'escarcelle de Calaisiennes jamais inquiétées dans ce match 25/19.

Calais - Venelles 3-0 : 25/20 25/17 25 19 en 72 minutes.

7 février 2010

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse y aura cru jusqu’au bout

Elles en seraient presque les premières surprises. Les Mulhousiennes viennent de remporter le premier set dans un Palais des Victoires KO assis. Que du bonheur pour les partenaires d’Armelle Faesch. Une manche qu’elles auront survolée de bout en bout en laissant les Cannoises pantoises et souvent déboussolées. Avec un block retrouvé et des frappes aux trois mètres qui déstabilisaient la réception azuréenne, les Alsaciennes déroulaient en toute tranquillité. Même Ravva n’y pouvait rien. Un dernier block de Kloster sur Marchenko et une frappe de Sieradzan en block out permettaient aux Mulhousiennes de prendre un pouvoir (provisoire) bien mérité (25-20).

Jusque-là rien d’extraordinaire, direz-vous ? Sauf que cela se passe au Palais des Victoires face aux multiples championnes de France. Les Mulhousiennes sont les plus heureuses mais elles vont certainement laisser de l’influx nerveux et une bonne dose de concentration avant la manche suivante. Car si Ravva et les siennes ont mis un genou à terre face à leurs dauphines d’Alsace, elles vont bien vite se relever. Le temps pour Fang de remettre de l’ordre dans son six en sortant Buckova, dont c’était la grande rentrée et Yaneva, peu inspirée, pour que les Azuréennes ne laissent plus planer le moindre doute et rétablissent un juste équilibre

Après le sermon de Yan Fang et les rentrées de Polechtchouk et Fiorin, les Cannoises ne s’en laissaient plus compter. Centoni, Fiorin et Marchenko déployaient leurs ailes et le Racing s’envolait en toute logique vers l’égalisation (25-16).

À 22-22 l’arbitre s’en mêle

Après la pause, tout reste possible et Mulhouse revient avec la ferme intention de réitérer son exploit du set initial. Et cela part plutôt bien pour les filles de Magali Magail qui reprennent la direction des débats sur un nouveau block de Kloster et un service gagnant de Sieradzan (7-5). Après un retour des Cannoises à 7 partout, Mulhouse se reprend à rêver sur un énième contre réussi par le duo Hood/Bauer assortie d’une nouvelle faute directe du Racing Club de Cannes (10-7). Mais, malgré le doute, les Championnes en titre s’accrochent et reprennent même un point d’avance (15-14 puis 17-16). Pourtant les partenaires de Faesch n’ont toujours pas dit leur dernier mot et elles sont même à cinq points de remporter cette troisième manche (20-17). Mulhouse fait block de toute part. Fang fulmine et tente de trouver des solutions avec le retour de Yaneva. Cannes refait alors son retard et il y a toujours égalité (22-22) quand les Mulhousiennes contestent une décision de M. Guevenoux qui donne le point aux Azuréennes (23-22).

Les Alsaciennes ne reviendront pas après une lutte acharnée de plus d’une demi-heure (22-25). Touchées mais loin d’être coulées, les filles de l’Est vont s’accrocher jusqu’au bout. Elles sauveront deux balles de match avant que Marchenko n’offre la victoire aux Cannoises (25-16). Sur ce match, Mulhouse aurait pu espérer beaucoup mieux.

7 février 2010

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Si près du bonheur

RC CANNES 3- ASPTT MULHOUSE 1
Palais des Victoires. Les sets : 20-25 (24'), 25-16 (22'), 25-22 (31'), 25-16 (25'). Arbitres  : MM. Guevenoux et Saadoune.
CANNES : Antonijevic, Marchenko, Yaneva (Fiorin), Ravva (cap.), Buckova (Polechtchouk), Centoni. Libéro : Fomina. Entraîneur : Y. Fang.
MULHOUSE : Faesch (c) (Djilali), Bauer (Larnack), Rybaczewski, Kloster (Larnack), Sieradzan, Hood (Coulibaly). Libéro : Ortschitt. Entraîneur : M. Magail.
Les Mulhousiennes ont remporté le premier set et ont ensuite longtemps cru en leur bonne étoile. Mais le RC Cannes a eu le dernier mot (3-1).
Elles en seraient presque les premières surprises. Les joueuses de Mulhouse viennent de remporter le premier set dans un Palais des Victoires KO assis. Que du bonheur pour les partenaires d'Armelle Faesch. Une manche qu'elles auront survolée de bout en bout en laissant les Cannoises pantoises et souvent déboussolées.
Avec un block retrouvé et des frappes aux trois mètres qui déstabilisaient la réception azuréenne, les Alsaciennes déroulaient en toute tranquillité. Même Ravva n'y pouvait rien. Un dernier block de Kloster sur Marchenko et une frappe de Sieradzan en block out permettaient aux visiteuses de l'Est de prendre un pouvoir (provisoire) bien mérité (25-20).

Balle contestée
Seulement voilà, après le sermon de Yan Fang et les rentrées de Polechtchouk et Fiorin, les Cannoises ne s'en laissaient plus compter. Centoni, Fiorin et Marchenko déployaient leurs ailes et le Racing s'envolait en toute logique vers l'égalisation (25-16).
La pause allait être profitable aux Alsaciennes qui reprenaient leurs distances (10-7). Les Cannoises ne pouvaient faire mieux que de recoller au score (17-17). Une situation qui déboussolait Yan Fang, c'est dire.
Jusqu'à cette balle contestée auprès de l'arbitre qui tombait finalement dans l'escarcelle des Cannoises (23-22). Ravva et Centoni n'avaient plus qu'à ajouter la touche finale pour s'imposer dans cette manche (25-22).
Les Alsaciennes allaient-elles craquer après ce coup du sort ? Et bien non, enfin pas tout de suite. Rybaczewski se rappelait au bon souvenir de ses anciennes partenaires (4-6). Mais après avoir atteint le deuxième temps-mort technique (16-10), le tableau d'affichage s'éteignait.
Une minute plus tard, la lumière revenait et le bon score s'affichait à nouveau, mais définitivement en faveur des Cannoises. Ryba et Kloster retardaient l'échéance, mais Marchenko avait le dernier mot (25-16). Dommage pour les filles de Magali Magail qui sont vraiment passées tout près de l'exploit à Cannes.

6 février 2010

PARIS NORMANDIE : La 5e place est en jeu

Ce samedi en fin d'après-midi (17 h), les Parisiennes (19 pts) tenteront de ravir aux Ebroïciennes (20 pts) la 5e place. Après son succès au Cannet, le Stade Français s'avance comme favori Evreux avait poussé Le Cannet au cinquième set. Mais les Sudistes l'avaient finalement emporté (15-12 dans la cinquième manche). Une semaine plus tard, les Calaisiennes vivaient la même aventure toujours face au Cannet. Une nouvelle fois, les joueuses de Mladen Kasic se débrouillaient pour sauver leur scalp (15-7 au tie-break). Mais à force de jouer les équilibristes, les Cannetanes sont tombées de la 2e place. Les Parisiennes n'ont pas craqué dans le set décisif (15-8). « Les Parisiennes ont été portées par un quatuor de choc. En début de saison, Gorana Maricic devait un peu tout faire. Désormais Aminata Camara, Milena Pantovic et Michaela Dolezalova ont hissé leur niveau de jeu, a observé Emmanuel Fouchet. Ce n'est plus la même équipe qu'au match aller. »
Au gymnase Canada, l'EVB avait créé la sensation avec un large succès (25-21, 25-19, 25-21). Après la rencontre, l'ancien joueur de l'ALM Evreux et désormais manager général de Beauvais (7e de Pro A), Dragan Milic avait livré son analyse : « Le fonds de jeu évébiste était de bien meilleure qualité que celui des Stadistes. Lorsque sa réception était bousculée, la passeuse parisienne envoyait quasiment tout le temps le ballon vers Mariric. Quel volley prévisible ! Encore fallait-il bien servir, et ce soir, les Ebroïciennes ont été remarquables dans ce secteur. » Emmanuel Fouchet en convient, mais les temps ont changé : « Le collectif parisien est en progrès. De notre côté, les blessures (voir ci-dessous) ne nous permettent pas de passer un palier. Et dans certains domaines, au mieux, je dirais que nous stagnons. »
Une confiance en berne
Pendant que le Stade-Français s'imposait sur la Côte d'Azur, Evreux se trouait à domicile contre Calais avec cet incroyable quatrième set resté dans les mémoires : 23-27 puis 24-21, 25-54 et encore une dernière balle de match à 26-25. Même avec le recul, il demeure difficile de comprendre comment les Calaisiennes ont fini par vaincre à Pablo-Neruda (2-3). La machine euroise a perdu ce soir-là au minimum un ou deux ressorts. Une semaine plus tard, le staff ébroïcien n'était pas spécialement gaillard au moment d'affronter Terville et pourtant lanterne rouge en 8e de finale de la Coupe de France. « Le coach tervillois a fait tourner son effectif. Chez nous, il manquait deux titulaires importantes (Da Silva et Tere, blessées), notamment à la réception. Ce succès nous a permis de retrouver un peu de confiance. Un petit peu… »
Confiance, le mot est lâché. Curieux pour un accédant encore 5e après 14 journées de championnat et un maintien acquis. L'EVB devrait nager dans le bonheur. Paradoxalement sur ces 14 levées, les entraîneurs eurois n'ont jamais travaillé sereinement : « Nous avons toujours bricolé à l'entraînement en ménageant une joueuse, relançant une autre. Nous n'avons pas l'impression d'avoir donné tout ce que nous avions dans le moteur. Et pour être honnête, si je considérai comme logique de battre le Stade Français à domicile, avec un succès samedi, nous réussirions notre première perf de la saison. » Dans le petit Fouchet illustré, ça veut dire que le Stade-Français est favori à Géo-André.

6 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : TFOC, avec la foi du charbonnier

Istres, le quatrième du championnat, Jennifer Todd en tête, est sans doute injouable pour le TFOC 2009-2010. Mais désormais, il va falloir croire au miracle.

Y croire, voilà le seul mot d’ordre admis désormais à Terville/Florange. En position de relégable depuis la défaite ramenée de Saint-Raphaël (3-1), le TFOC a vu sa situation se détériorer de manière gravissime.

A sept rencontres de la fin de la compétition, les Bleues de Dascalu ne sont certes pas mathématiquement éliminées, mais il va leur falloir souquer ferme. Leur calendrier les conduit à Mulhouse, au Cannet, à Evreux après avoir reçu Istres, ce soir. Le 13 mars, le TFOC recevra Calais et le 3 avril, le jour du baisser de rideau, Vandœuvre dans un derby peut-être dont dépendra le salut des deux Lorrains.

Entre-temps, il aura fallu aller à Paris. Le programme du VNVB et de Saint-Raphaël, les deux adversaires directs des Tervillo, laisse entrevoir un coin de ciel bleu possible. En effet, Vandœuvre recevra Aix-Venelles, le 13 mars avec de bonnes chances de succès. Quant à Saint-Raphaël, décidément, aura été le bourreau des Tervillo-Florangeoises, il pourra se rassurer dès la semaine prochaine en se rendant à Aix. On le voit, la marge est étroite pour les Mosellanes et la porte de la Ligue A en train de se refermer.

Grappiller point par point

A moins d’un sursaut, d’un exploit ou de petits miracles. Ca commence donc ce soir. Un point pris au bout d’un grand combat changerait évidemment la donne une première fois. Où en sont les Tervillo ? Au point mort ? Pas vraiment ! Même si après un premier set remporté à Saint-Raph’(21-25), elles se sont mises sous la pression à la faute, notamment en réception.

La semaine dernière, la Coupe leur a permis de réviser les fondamentaux. Mais, là encore, le niveau d’Evreux ne leur a pas permis de se rassurer vraiment. Eliminées 3-0, les Bleues ont alterné une nouvelle fois le bon et le mauvais.

L’adversaire qui se présente ce soir, joue depuis huit ans dans la division. Quatrième la saison passée, les Méditerranéennes sont encore quatrième aujourd’hui, sept points devant Evreux. C’est dire. La présence de l’ex-centrale américaine du TFOC, la sculpturale Jenny Todd, fixe le niveau d’un adversaire qui a renouvelé son effectif à 60 %.

Les attaquantes Elizabeth Hintemann qui ne jouait pas à l’aller et Marina Cvetanovic sont dévastatrices. Ajoutez le punch de Sona Mikyskova et vous mesurerez la hauteur à laquelle le filet sera fixé ce soir.

6 février 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : VNVB : objectif un point

Finie la Coupe de France, retour au championnat pour Nancy-Vandœuvre. Mais comment éviter une onzième défaite lorsqu’on reçoit le troisième de la classe ? Surtout que les filles de l’ES Cannet-Rocheville, surprises dans leur salle la semaine dernière par le Stade Français Saint-Cloud Paris (2-3), auront certainement des choses à se faire pardonner devant Mladen Kasic, encore irrité par ce deuxième faux pas. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, s’inquiète l’entraîneur croate. Ces derniers temps, nous avons gagné plusieurs matches sur le fil et, cette fois-ci, nous avons craqué contre une formation parisienne très motivée. Cette défaite est une véritable remise en question et nous devons repartir du bon pied à commencer dès demain (aujourd’hui). »

La tournée européenne a fait beaucoup de dégâts chez les Cannoises qui ne seront que dix, voire huit, ce soir, sur le parquet des Nations. « Les déplacements, ça use, ajoute Mladen Kasic. Ma centrale allemande Olesja Kulakova et ma libero Estelle Quérard, toutes les deux blessées, sont incertaines. Heureusement que ma capitaine Séverine Szewczyk, longtemps indisponible, fait son retour en attaque. »

Au VNVB (10 e), a priori, on ne préfère pas s’en occuper. Les Vandopériennes savent qu’elles n’ont rien à perdre face à des visiteuses revanchardes. « Pour nous, c’est clair, c’est la course aux points, avoue l’entraîneur lorrain, Cyril Wozniak. Si on peut en décrocher un dès samedi, alors, ce sera déjà très bien. Cela reste notre objectif jusqu’à la fin de saison. »

Contrairement à l’équipe en face, les Meurthe-et-Mosellanes seront quasiment au complet pour aborder cette quatorzième journée. Dommage que la centrale Vanessa Paterlini (saison terminée), touchée au genou, ne puisse pas être de la partie.

6 février 2010

L'ALSACE : Une ASPTTM conquérante à Cannes

Les volleyeuses mulhousiennes sont à Cannes, ce soir à 20 h, pour la phase régulière du championnat. Rien que prendre un set aux championnes de France constitue déjà un challenge audacieux.

L’ASPTTM n’a jamais gagné à Cannes depuis 1994. Au mieux, elle a réussi à prendre un set aux Cannoises comme lors de la finale de 2008. Mais, à l’image de son dernier passage au Palais des Victoires cannois - le 2 mai 2009 -, soldé par une nette défaite (3-0 : 25-12, 25-12, 25-22) à l’occasion du match retour de la dernière finale de la Pro féminine, ce serait une erreur que de se bercer d’illusions.

L’exception mulhousienne

Depuis le début de saison, Cannes n’a perdu qu’un set en championnat de France… C’était le 7 novembre dernier, au Palais des sports, face à l’ASPTT Mulhouse lors du match aller (1-3 : 26-24, 15-25, 25-27, 21-25). Un match mémorable qui avait vu les Mulhousiennes chahuter les championnes de France avec Regan Hood auteur de sa seule grande prestation sous les couleurs postières. Le hasard veut que jeudi dernier, en match amical face à Zurich (victoire de l’ASPTTM en quatre sets 25-19, 24-26, 25-18, 25-22), l’attaquante américaine a semblé retrouver toute son efficacité sous l’impulsion d’une Armelle Faesch, à la passe, désormais rétablie de ses ennuis de santé (problèmes de dos et entorse à la cheville). « Je voudrais que nous confirmions à Cannes le set pris à Istanbul et nos belles prestations réalisées face à Nancy et Zurich, avoue Magali Magail, le coach postier. J’attends que le groupe joue à son niveau pour qu’il puisse prendre du plaisir. Mais pour le résultat, tout dépendra de la valeur du moment de Cannes. »

Sur le papier, l’ASPTTM n’a pas les moyens de rivaliser avec les Centoni, Yaneva, Ravva, Fiorin et autres Marchenko. Néanmoins, dans la perspective de la poule finale de la Ligue des champions à l’affiche à Cannes pour le week-end de Pâques, poule finale pour laquelle les championnes de France sont d’ores et déjà qualifiées, Yan Fang a entamé un nouveau cycle de travail physique qui n’est pas pour déplaire aux Mulhousiennes. Car, autant l’ASPTTM a préparé son match de Cannes face à Zurich, « où nous avions des placements pas forcément judicieux face aux Suissesses mais qui ont été travaillés dans la perspective de ce samedi » affirme Magali Magail, autant Cannes mise tout sur l’échéance européenne.

Une solidarité encourageante

« Le fait qu’on ait fait preuve de beaucoup de solidarité au sein du collectif, avec beaucoup d’entraide, et qu’on ait tenu la réception face à des Zurichoises comme la 12 - la Bosniaque Brankica Mihajlovic - dont le service n’a rien à envier à ceux de Centoni et Yaneva, est encourageant pour aborder le match de Cannes dans les meilleures conditions », conclut le coach postier.

6 février 2010

LA VOIX DU NORD : Faux pas interdit pour la Stella face à Venelles

Dans le sillage de Leslie Turiaf, attaquante la plus prolifique du championnat, ...

Venelles a effectué un début de compétition des plus prometteurs pour un promu, multipliant les performances. Mais peu à peu le jeu des Provençales s'est détérioré. Ces dernières ne tiennent définitivement plus un match entier et en sont actuellement à huit défaites de rang toutes compétitions confondues. Elles ont une avance qui devrait les mettre à l'abri de toute mauvaise surprise à la fin de la saison mais leur calendrier n'est pas tellement favorable. Au match aller, Boscacci avait fêté dignement son anniversaire. Élue meilleure joueuse du match et bien aidée par Fatou Diouck, qui avait la main chaude ce jour-là (21 points), elle avait donné le tempo à des équipières toutes bien vaillantes et la Stella avait remporté sa première victoire à l'extérieur (3-1).

Pour le match retour, le contrat est simple pour les Calaisiennes : faire au moins aussi bien. Comme lors de l'exercice précédent, les choses vont se décider lors de l'emballage final. Ne pas céder de point face à Venelles et le moins de sets possibles est une condition nécessaire pour rester dans la course à la cinquième place. D'autant que les deux concurrents les plus sérieux des Stellistes, Saint-Cloud et Évreux, seront opposés, ce week-end, et que l'un y laissera des plumes. Le résultat sera d'ailleurs connu de Badis Oukarache et de ses filles, le coup de sifflet de l'arbitre étant prévu à Paris à 17 h.

En plus de Turiaf, qui sera à surveiller comme le lait sur le feu, Venelles dispose d'arguments qui incitent à la prudence. Les attaquantes jumelles Bénédicte et Amandine Mauricette et la centrale Basic faisaient feu de tout bois l'automne dernier et il serait bon de ne pas les prendre à la légère.

En forme au bon moment

La Stella est quant à elle sur une pente ascendante. Le moral est là et les performances s'améliorent sans que l'on ait pu assister encore en dehors du match de Coupe d'Europe contre Köniz à une performance aboutie de bout en bout. Ce serait le bon moment de faire l'économie de distractions qui pourraient finir par coûter cher.

« L'objectif ne peut être qu'une victoire (3-0). Le set average pourrait bien être décisif lors du décompte final. Je l'ai dit et répété aux filles », prévient Badis Oukarache. Il pourra compter sur ses attaquantes de bout de filet en pleine confiance. Les Stellistes ont toutes, à des titres divers, les arguments pour en faire trébucher beaucoup. Il leur manque juste parfois un soupçon de concentration. Ce ne devrait pas être le cas des Argentines ce samedi. Horacio Batist, le sélectionneur argentin, est, en effet, annoncé à Calais le week-end prochain. On peut penser que Callo, Leyendeker et Boscacci auront à coeur que la répétition générale prévue, aujourd'hui, soit réussie.

6 février 2010

NORD LITTORAL : La Stella au début d'un décisif triptyque

Pas le temps de souffler pour les filles de Badis Oukarache. A compter d'aujourd'hui, les trois matchs se profilant au menu de la SES devraient accoucher d'une réponse finale quant à la faculté stelliste d'ambitionner les play-offs et surtout d'espérer un ticket européen.
Premier élément de réponse ce soir, quelques minutes après le dénouement du duel Evreux / Saint-Cloud (17h), indissociable de l'autre choc Stella Calais / Aix Venelles.
La qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France à peine savourée, l'équipe locale s'est attelée à répéter ses gammes avec rigueur et discipline. Grâce à deux séances axées sur la paire de passeuses du club (Beatrix Melendez-Pàl et Mallory Steux), les attaquantes s'en sont données à coeur joie, comme en témoigne le sourire de Véronika Hudima, régnant à un niveau exceptionnel actuellement malgré une cuisse endolorie. « Depuis cinq matchs, Véro tient la réception avec Sophie », note à juste titre coach Oukarache. Avec l'ensemble du groupe concerné par les échéances à venir, le technicien stelliste souhaitait garder le moral des troupes au beau fixe. Il a été servi par la palme vandopérienne en coupe de France samedi dernier (3-1) alors que Venelles et ses instabilités se présentent ce soir salle Porte de Lille. « J'ai envie de classer les trois prochains matchs (accueil de Venelles ce soir, réception de Saint-Cloud samedi prochain et le déplacement à Vandoeuvre le 20 février) dans un même ensemble », poursuit le technicien de la SES.
Gare à Leslie Turiaf En effet, tant que Calais ne sera pas mathématiquement en play-offs, inutile d'ajouter la pression supplémentaire à l'idée de briguer la 5e ou 6e place de la phase régulière. Dans l'optique de se mettre rapidement à l'abri de tout retour de bâton, l'équipe calaisienne recherche autour de Melisa Callo la stabilité et la réponse à des questions psychotechniques. Par exemple, comment une fille réalisant une attaque gagnante dans les 3 m peut-elle envoyer la suivante un mètre derrière la ligne de fond ? Habitué au travail vidéo, Badis Oukarache a également pu mettre en lumière les atouts (et faiblesses) d'Aix et dégager la force de frappe de l'ex-Cannoise Leslie Turiaf, qui possède tout simplement la meilleure moyenne de points par match de l'ensemble du championnat féminin (13,1).
Le 7 novembre 2009, la Stella avait réussi une belle performance et décroché sa première victoire de la saison... à Venelles (3-1). Si ce soir, l'équipe hôte réédite sa performance du match aller, elle prendrait - quels que soient les autres résultats de la 16e journée - sept points d'avance sur la 8e place dans la course aux play-offs. Un pas important, pas encore décisif.

5 février 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM Domine Zurich

ASPTT Mulhouse — Volero Zurich : 3-1. Palais des sports. Les sets : 25-19, 24-26, 25-18, 25-22. Arbitrage de M ; Kohler. ASPTTM. Six de départ : Bauer, Faesch, Hood, Kloster, Sieradzan, Rybaczewski. Libéro : Ortschitt. Puis : Larnack, Sager-Weider, Coulibaly, Djilali. Manager : Magail. Zurich. Six de départ : Vesovic, Grbac, Petrovic, Koeva, Wigger, Rousseaux. Libéro : Jenny. Puis : Heinz, Caluori, Keller, Crawford. Manager : Ilic.

C’est une belle performance qu’a réalisée l’ASPTT Mulhouse, hier soir au Palais des sports, aux dépens d’une formation zurichoise au grand complet et essentiellement composée de joueuses étrangères.

Les Mulhousiennes qui ont bénéficié d’un week-end de repos ont fait preuve de beaucoup de dynamisme notamment dans une première manche qui a permis à l’Américaine Regan Hood de retrouver son efficacité tant au service qu’en attaque. L’ASPTTM a certes subi un premier retour de 18-14 à 18-17 avant de s’imposer 25-19 au 1 er set et une 2 e manche arrachée par les Suissesses 24-26. En revanche, la suite a été tout à l’avantage d’un groupe local bien orchestré à la passe par Armelle Faesch qui a su accélérer son jeu à destination de Dominika Sieradzan, Myriam Kloster, Christina Bauer et Anna Rybaczewski. Pour conclure, Magali Magail a procédé à une revue d’effectifs complète et sans que le niveau ne s’en ressente. Ce qui est de bon augure avant le périlleux déplacement de ce samedi à Cannes.

4 février 2010

L'ALSACE : Zurich ce soir au Palais et Evreux en Coupe

L’ASPTT Mulhouse a bénéficié d’un tirage au sort favorable pour les quarts de finale de la Coupe de France en héritant d’Evreux. En attendant, les Mulhousiennes accueillent le Volero Zurich, ce soir à 19h15 au Palais des sports.

En déplacement à Cannes, samedi prochain en championnat, les postières mulhousiennes cherchaient un sparring-partner susceptible d’offrir une réplique à la hauteur des championnes de France. Magali Magail ne pouvait pas mieux tomber que sur Zurich. « Ce sera une bonne répétition générale avant Cannes » admet le coach postier.

Largement en tête du championnat suisse, les Zurichoises ont également réussi de belles performances en Coupe d’Europe en poussant deux fois les Polonaises de Nafta Pila au tie-break avant de battre le Galatasaray (3-2) et perdre le match retour à Istanbul (3-1). Emmené par deux passeuses — la Croate Ana Grbac et l’Allemande Karolin Heinz -, le Volero Zurich possède deux futures pointures mondiales en bout de filet — la Belge Hélène Rousseaux (18 ans) et la Bosniaque Brankica Mihajlovic (18 ans) — et deux centrales de qualité, la Bulgare Gabriela Koeva (20 ans) et la Serbe Aleksandra Petrovic (22 ans), qui méritent le détour. Cela sans compter l’ex-internationale américaine : la bondissante Thérèse Crawford.

Par ailleurs, André Glaive (vice-président de la FFVB) et Jean-Paul Aloro (président de la Ligue nationale), en présence du DTN alsacien Jean-Marie Schmitt, ont procédé, hier à Paris, au tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France. Le 27 février prochain, l’ASPTTM se déplacera à Evreux.

Les quarts de finale

Saint Raphael — Stade Français

Calais — Cannet

Istres -Cannes

Evreux — ASPTT Mulhouse

3 fevrier 2010

LA VOIX DU NORD : Répétion générale pour la Stella face à Vandoeuvre

La Coupe de France qui n'accorde plus au vainqueur de ticket européen depuis quelques années est forcément moins séduisante. ...

Les équipes à cette époque de l'année ont la tête au championnat et fourbissent leurs armes avant le sprint final. A part Cannes, hors concours, toutes les formations ont, à des titres divers, intérêt à avoir la meilleure place possible. En haut du tableau pour éviter de rencontrer Cannes en play-off. Les places de cinq à huit avec la carotte d'une coupe européenne pour le mieux classé alors qu'en bas de classement tout laisse prévoir une fin de compétition acharnée pour éviter le siège éjectable.

Moral gagnant.- La Stella s'était donc vue proposer Vandoeuvre, à domicile, en Coupe. Pour Badis Oukarache le problème était double : « En priorité impliquer la totalité de l'effectif pour les échéances à venir tout en confirmant la supériorité manifestée au match aller. Il vaut mieux arriver en position de force fin février avant le match retour en championnat qu'il faudrait gagner pour rester dans la course. Le pari comportait quelques risques mais au final c'est tout bénéfice pour l'équipe et le moral des troupes. » Le moral parlons-en. Le hold-up réalisé à Evreux semble avoir constitué un déclic pour les Calaisiennes. Elles auraient très bien pu contre Vandoeuvre se laisser embarquer dans un tie-break piégeux après une entame de quatrième set pour le moins difficile. On a pu voir alors la différence entre une formation lorraine, perdant sa lucidité dans le money time, et des Stellistes habitées d'une confiance nouvelle.

Victoire à dix.- Badis Oukarache a pu appliquer son plan à la lettre et faire jouer tout son monde, en particulier celles dont le temps de jeu était réduit jusqu'alors. Il a multiplié les changements, les combinaisons de toute sorte, sollicitant ses attaquantes de bout de filet dans des registres différents. Seule Hudima est restée sur le terrain quatre sets durant mais elle a été soulagée d'une partie de sa tâche en réception vers la fin du match, Callo prenant la relève dans certaines positions. À chaque fois qu'elles sont entrées en jeu, les joueuses ont apporté du positif. À peine sur le terrain au premier set, Steux y est allé d'un ace au service, et Callo a enchaîné trois attaques gagnantes.

Dans la deuxième manche, Tickviki s'est offert quelques contres de derrière les fagots et Boscacci, auteur d'une performance plutôt discrète ce week-end, a créé un écart finalement décisif. Diouck a permis à la Stella de revenir sur les talons de son adversaire dans la quatrième levée. Bref, chaque rotation a été profitable à l'ensemble, signe d'une équipe en bonne santé. Dans les semaines à venir, Badis Oukarache n'aura que l'embarras du choix en bout de filet.

Callo va mieux et le montre chaque samedi un peu plus. Diouck fait preuve d'une efficacité retrouvée. Hudima s'est libérée et Boscacci est souvent exacte au rendez-vous. Cette abondance de biens est une nouveauté pour le coach calaisien qui devait composer avec un effectif réduit les saisons précédentes. Cela pourrait bien être un avantage décisif. À condition que les choses restent en l'état.

1 fevrier 2010

NORD LITTORAL : La Stella a préparé l'avenir

Qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe de France, la Stella a surtout profité de son affrontement avec Vandoeuvre pour tester de nouveaux systèmes de jeu.
On s'est parfois ennuyé samedi soir du côté de la salle Porte-de-Lille. On a même eu peur par moments que Vandoeuvre ne finisse par prendre le dessus sur la Stella. Autant dire que le public calaisien n'a pas vraiment été à la fête. Pourtant, le club calaisien a fini par faire respecter la hiérarchie qui s'était déjà dessinée en novembre lorsque les Calaisiennes avaient dominé les Nancéiennes (25-20, 25-16, 25-15). « Je m'étais fixé deux objectifs sur cette rencontre, souligne Badis Oukarache. Gagner le match mais aussi essayer de nouveaux systèmes.
 » Ce qui explique que la machine bleue et blanche ait parfois connu quelques ratés. Mais au final, on retiendra que les deux missions assignées par le technicien de la SES ont été réalisées.
Finalement, Badis Oukarache a pu s'offrir samedi le luxe qui fait le quotidien de Yan Fang, l'entraîneur de Cannes. À savoir, explorer de nouveaux horizons tout en ayant à peu près la certitude que la victoire serait au bout du chemin. Déjà vainqueur sans discussion de Vandoeuvre en championnat, la Stella partait avec l'étiquette de favori d'une confrontation avec un six qui ne manque pas d'arguments offensifs, notamment avec l'ancienne calaisienne Alona Malysheva, mais qui s'avère un peu limité en réception et en défense. Dès lors, l'intérêt résidait plutôt dans la capacité du groupe calaisien à se fondre dans des systèmes inhabituels. « Dans le dernier set, Fatou (Diouck) a joué en poste 2. Dans le premier, j'ai tenté pour la première fois un double changement (passeuse et poste 4) pour aligner trois attaquantes au filet. On a pris des risques. L'idée était de ne pas rester dans un schéma classique. » Parfois brouillonnes, les Calaisiennes ont globalement répondu aux attentes de leur entraîneur.
Du temps de jeu pour tout le monde Ce huitième de finale de Coupe de France a aussi été l'occasion d'une large revue d'effectif. « Pour faire participer tout le monde et mobiliser toute l'équipe », poursuit Badis Oukarache. Une remarque qui vaut surtout pour la seconde passeuse Beatrix Melendez-Pal et la centrale Laura Tikvivki. En temps normal, la Hongroise d'origine cubaine et la Croate pourraient avoir le sentiment de ne jouer qu'un second rôle. Samedi, elles ont largement participé au succès, histoire de les garder mobilisées sur le projet de l'équipe. «  J'avais prévenu les filles que d'un set à l'autre j'alignerai une équipe différente. Et même dans les moments où ça marchait moins bien, on est restés dans la configuration prévue. Même si on a parfois douté, il ne fallait pas revenir sur ce qui était prévu. Parce que dans ce cas-là, si on perd, on perd sur tous les tableaux. » Mais avec le succès au rendez-vous, c'est le constat inverse que l'on peut faire.
En ligne de mire de ces différents essais réalisés samedi, il y a forcément les prochaines échéances du championnat qui décideront du destin calaisien de fin de saison. Aix-Venelles sera à Calais samedi puis le Stade Français Saint-Cloud et de nouveau Vandoeuvre-Nancy seront au programme de la Stella ces prochaines semaines. Des rencontres qui semblent à la portée des Calaisiennes qui sont dorénavant investies de la confiance liée à leurs bonnes prestations livrées à Mulhouse comme contre Le Cannet et surtout des succès arrachés à Evreux et contre Vandoeuvre. « Et en ce qui concerne Vandoeuvre, on a pris l'ascendant psychologique sur eux, on leur a mis la pression », explique Badis Oukarache. Reste maintenant à confirmer sur le parquet ces bonnes dispositions.

1 fevrier 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Vandœuvre-Nancy cède sur la fin

Vandœuvre-Nancy, comme le TFOC, termine son aventure en Coupe de France en s’inclinant dans le Nord.

STELLA CALAIS 3 VAND.-NANCY 1

Les sets : 25-27, 25-20, 25-14, 25-23 en 1h 40 min.

Calais plein d’entrain à la mise en jeu. Hudima, impériale en réception et au filet stabilise le jeu de la Stella.

De plus les Lorraines se chargent de se créer elles-mêmes leurs propres problêmes. Jozsa sert dehors et Guerra Franco l’imite juste après. Calais se dégage 13-10. L’écart croit et embellit. Callo et Steux arrivent en jeu pour la Stella et pour l’une enchaîne trois attaques et pour l’autre sert le plomb. A 21-17, on ne se faisait plus trop de soucis sur le banc de la Stella. A tort. Hudima, qui depuis le début de la rencontre était l’objet de toutes les attentions du service adverse a un coup de moins bien. Moins alimentées, les attaquantes calaisiennes, plus discrètes, maintiennent le cap jusque 24 pour se faire souffler le set sur une attaque contrée de Boscacci 27-25.

Du tac au tac

Début de deuxième manche tendu avec deux formations qui se répondent du tac au tac. Progressivement Vandoeuvre prend le large 13-10. Mais la Stella n’est jamais à bout de ressources avec Diouck et Callo en derniers recours.

L’internationale sénégalaise fait le show en bout de filet et le score grimpe en faveur des stellistes bien aidées par les sempiternelles fautes directes des lorraines. Novotna sort un service à 23-18. Le moral en prend un coup. Cela fera 25-18 au final pour les Calaisiennes.

Cavalier seul

Le troisième set a été un cavalier seul des stellistes pied au plancher du début à la fin. Nullement découragé Vandoeuvre repart de plus belle 13-6. Diouck encore elle, réduit l’écart 16-13.Gogolova et Callo sortent trois contres assassins 21-19. Malysheva se troue en réception. Jozsa en voulant trop bien faire et être décisive sort la balle de match 25-23.

Dommage pour l’ensemble lorrain qu’en volley ce soit la conclusion qui justifie la note. Le reste de la copie était pourtant satisfaisant.

1 fevrier 2010

PARIS NORMANDIE : Evreux se reprend

A quelques semaines de la venue de Terville à Evreux, en championnat, l'EAC voulait marquer son terrain. C'est fait : victoire en trois sets et une qualification pour les quarts de finales de la Coupe de France.
Avec un succès, Emmanuel Fouchet retrouve tout de suite le sourire : « Malgré un six majeur largement modifié Tuifua, Nejezchlebova, Diagne, Dukule, Sijaric, Irabe et Pereira, les filles ont réussi à imposer leur jeu malgré De grosses séries de part et d'autre, des erreurs et approximations en nombre qui alternent avec de belles phases défensives, des rallyes ou personne ne veut lâcher et des services dévastateurs. » L'EVB prend un départ laborieux (13-8). Les Eacistes donnent surtout beaucoup trop de points. Elles en laisseront onze sur le tapis dans ce premier set, sur un total de 18 sur l'ensemble de la rencontre. Armelle Irabé et Svetlana Dukule prennent leur responsabilité. Elles se montrent surtout très percutantes et efficaces. Les Tervilloises sont dans les cordes. Elles ne peuvent suivre le rythme (22-25).
L'orage passe
La seconde manche est encore plus accrochée. Les Mosellanes innovaient également pour ce premier tour de Coupe de France avec une première titularisation de Tychnova aux côtés des jumelles Brahtunina et Hennaoui à la passe avec Bonacossi dans le six. Encore une fois, l'EVB part lentement (13-5). Les Ebroïciennes s'accrochent et surtout laissent passer l'orage. Tranquillement, elles passent devant sur le fil (25-27). « Nous avons retrouvé notre capacité à conclure positivement. Bien évidemment, c'est une bonne chose », note Emmanuel Fouchet
Dans la dernière manche, les Tervilloises baissent la garde. Le duo Irabé-Dukule aligne les plombs. Ils tombent avec régularité dans le camp adverse. La lanterne rouge du championnat rend définitivement les armes (19-25). Le technicien conclut : « Chat échaudé craint l'eau froide dit-on ! Après la douche froide infligée par Calais samedi dernier à Evreux, le déplacement à Terville se solde par un succès. Toutefois, nous ne savons combien de temps nous devrons nous passer de Da Silva et Téré, deux éléments majeurs de notre mécanique. A Paris, contre le Stade Français, nous aurons besoin de leur abattage. »
A Terville Florange, Evreux VB bat Terville FOC 3 sets à 0 (25-22, 27-25, 25-19).
Terville FOC : 6 aces, 6 contres, 35 attaques réussies sur 112 attaques tentées (31,2 % de réussite) ; 19 fautes dont 5 services.
Stovall (passeuse), Hennaoui 3 pts, Karaulonava, Bonacossi 8, Brahtunina N. 11, Brathunina P. 11, Dimetrescu, Albu 11, Tychnova 2.
Evreux VB : 8 aces, 12 contres, 39 attaques réussies sur 109 attaques tentées (35,8 % de réussite) ; 18 fautes donc 8 services.
Irabé 17, Mollinger (passeuse), Pereira 12, Drzewiczuk 2, Sijaric (libero), Nejezchlebova 3, Diagne 3, Tuifua (passeuse) 6, Dukule 16.
Six majeur : Tuifua, Nejezchlebova, Diagne, Dukule, Sijaric, Irabe, Pereira.

1 fevrier 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella un cran au-dessus

COUPE DE FRANCE FÉMININE (8es DE FINALE)

STELLA CALAIS - VANDŒUVRE 3-1 (25-27, 25-20, 25-14, 25-23) Les Calaisiennes se sont qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe qui se disputeront fin février.

Hudima, baromètre du jeu maritime ces temps-ci, maîtrisa tout en réception comme en attaque et son équipe se dégagea (13-10). De plus, les Lorraines donnèrent à leurs adversaires le bâton pour se faire battre. Melendez avait la main chaude (16-12). Callo enchaîna trois attaques et Steux fit un ace à peine entrée sur le terrain. À 21-17, on se dit que l'affaire était dans le sac. À tort. Hudima eut un coup de moins bien. La Stella parvint à tenir le cap jusque 24 pour se faire souffler le set, sur une réception dévissée et une attaque contrée de Boscacci (25-27).

Le début de deuxième manche tourna à l'avantage de Guerra Franco et consorts qui mirent la main à la pâte (10-13). Mais, côté stelliste, les bégaiements techniques firent alors place à de superbes envolées avec Diouck et Callo. La Sénégalaise faisait le show en bout de filet et le score grimpa en flèche (25-20).

Le troisième set se résuma à un cavalier seul des Calaisiennes ne cédant plus rien. Boscacci restait capable d'accélérations brutales tel ce coup de canon en diagonale et trois services de suite (13-6). Comme Hudima avait retrouvé son allant, que Diouck assurait le spectacle et les points, la fin du set vint vite (25-14).

Nullement découragées, les Lorraines, repartirent de plus belle (6-13). Diouck, toujours elle, mit son grain de sel (13-16). Gogolova et Callo sortirent trois contres assassins, Callo envoya une fusée et les deux équipes étaient au coude à coude à 22. Gogolova mit le feu au service et, en face, Jozsa, à vouloir trop en faire, sortit la balle de match (25-23).

31 janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella remplit ses objectifs

Comme en championnat le 18 novembre, les Calaisiennes se sont imposées face à Vandoeuvre hier soir et se qualifient pour les quarts de finale de la Coupe de France.Et comme Badis Oukarache a pu faire tourner son effectif, tous les objectifs sont atteints.
Voilà un match que Calais aurait dû remporter 3-0. Car détachées juste avant le second temps mort technique du premier set au prix d'une bonne série (14-10), les locales alimentent régulièrement la marque à l'image d'une Véronika Hudima efficace (5 attaques gagnantes sur 7 tentées) mais pas suffisamment pour enterrer leurs opposantes. Et une réception manquée de la réceptionneuse attaquante franco-ukrainienne permet à Guerra Franco de sauver la mise (24-24). Un contre de Malysheva et une attaque de Jozsa enfoncent le clou (25-27).
La suite est plus conforme à la hiérarchie. Même si ragaillardies par cette manche chipée au nez et à la barbe de leurs adversaires, les joueuses de Cyril Wozniak explorent un peu plus la veine qu'elles viennent de mettre à jour (10-13). Mais peu à peu, les filles en bleu reprennent pied. Fatou Diouck enquille soudain les points (sept sur l'ensemble de la manche) et malgré deux temps morts et autant de changements, Vandoeuvre cède (25-20).
Cette fois la machine calaisienne est lancée. Et le troisième set n'est qu'une formalité. D'entrée de jeu, le service calaisien met à mal la réception adverse et le score enfle rapidement (3-3 puis 8-3). Laura Tikvicki, qui joue peu depuis le début de la saison, peut à son tour apporter son écot.
Vandoeuvre est impuissant et complètement dépassé en défense (25-14).
Toujours terriblement inconstantes, les Calaisiennes jouent cependant à se faire peur dans le quatrième acte. Un trou d'air permet aux Nancéiennes de s'échapper (5-8 puis 8-14). Quatre points consécutifs de Fatou Diouck semblent éteindre l'incendie mais Alessandra Guerra Franco en remet une couche (14-19). Heureusement, la fin de set est calaisienne : Hudima et Callo torpillent la défense, Gogolova y va de sa série au service et Calais arrache la victoire (25-23). « On fait un véritable hold-up sur ce set. On les a un peu sous-estimées, raconte Fatou Diouck. On croyait que ce serait plus facile. Mais après Evreux, ça prouve que dans nos têtes, on est capables de revenir. » Philippe LEFEBVRE Stella Calais/Vandoeuvre Nancy (25-27en 28', 25-20 en 23', 25-14 en 21', 25-23 en 28') Calais : Melendez-Pal (1), Diouck (18), Leyendecker (5), Boscacci (8), Hudima (17), Gogolova (8). Puis : Steux (2), Callo (10), Tikvicki (6). Libero : Péron. Ent. : B. Oukarache Vandoeuvre : Malysheva (13), Vovchenko (2), Guerra Franco (16), Ba (5), Jozsa (20), Mollinger (4). Puis : Novotna (2), Petkovic (1). Libero : Adam.
Ent. : C. Wozniak

30 janvier 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella, contre Vandoeuvre, espère marquer les esprits

La Stella affronte Vandoeuvre, ce soir, dans le cadre des 8es de finale de la Coupe de France. Pour aucune des deux équipes, ...

la compétition ne constitue une priorité. Les Calaisiennes entendent profiter de ce petit mois de matches à la maison pour reprendre haleine après un début d'année entamé sur les chapeaux de roue avec cinq rencontres programmées en un peu plus de trois semaines. Sans oublier que l'objectif du club est de se qualifier pour les play-off.

Les vandopériennes ont d'autres soucis. Elles se débattent dans les profondeurs du classement dans une lutte à trois sans merci avec Saint-Raphaël et Terville pour éviter la dernière place synonyme de relégation. A l'heure actuelle bien malin qui pourrait hasarder le moindre pronostic tant les choses restent indécises.

Gagner vite et bien

Les Stellistes ont leur avenir entre leurs mains, à domicile tout d'abord, contre des concurrents directs, Venelles puis Saint-Cloud mais aussi à l'extérieur contre les trois candidats à la descente, qui comme on peut bien l'imaginer vont jouer leur va-tout. En clair, jusqu'à la fin de la saison, la Stella sera confrontée à des matches à gros enjeu mais contre des adversaires à leur taille. Il conviendra en premier lieu d'être à la fois déterminé et en confiance.

Du côté des Lorraines, avant d'en terminer avec un derby contre Terville qui sentira la poudre lors de la dernière journée, le secret espoir des dirigeants et des joueuses est de réaliser quelques coups contre des formations qui les précèdent. Les Calaisiennes leur rendront visite le 20 février et peuvent déjà s'attendre à une chaude réception. En attendant, l'objectif est simple pour les Calaisiennes : confirmer l'ascendant psychologique et la supériorité manifeste qu'elles avaient montrés au match aller, victorieuses en trois sets, sans trembler.

La Stella a trouvé depuis la reprise du championnat des couleurs plus avenantes sans trop en tirer le bénéfice au point de vue comptable. Prendre l'habitude de victoires nettes serait une bonne chose en ce mois de janvier passé à la maison et une victoire sans peur contre Vandoeuvre serait la mise en train idéale pour les échéances à venir.

Punies à Mulhouse le week-end dernier, les Lorraines vont découvrir Leyendeker et Boscacci qui n'avaient pas participé au premier match. Elles aspirent à retrouver un peu de sérénité. Aux Stellistes de tout faire pour que cela ne soit pas à leurs dépens. L'ex-Calaisienne Malysheva, à Vandoeuvre cette saison, qui avait été l'une des rares à tirer son épingle du jeu en novembre voudra encore se montrer à son avantage. À Callo et aux autres d'en faire autant et de prouver que la version 2010 de la Stella a bonifié avec l'an neuf.

30 janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella tente de suivre la même veine

La saison de ligue A féminine prend une pause bien méritée après des débats fort animés. Prise au jeu de semaine en semaine, la Stella les vit avec le coeur palpitant des équipes au coude à coude pour le ticket européen.
Soudées mentalement, les volleyeuses stellistes viennent de livrer trois tie-breaks au cours des trois derniers matchs. Imprévisibles à souhait, Melisa Callo et ses partenaires peuvent s'enorgueillir d'avoir empoché quelque chose à Mulhouse, Le Cannet et Evreux. Quatre points qui peuvent faire écho au classement, à condition de respecter les consignes et les deux prochains adversaires en championnat. « Cela fait trois matchs que les choses se stabilisent mentalement. Le fait de répéter a eu du bon, il y a eu une certaine révolte », relate avec insistance Badis Oukarache, le technicien calaisien.
Encore des choses
à ancrer Avec près de sept heures de jeu durant le dernier triptyque, la formation du président Wheatley serre les dents, à l'image de Sophie Péron - en délicatesse avec une cheville depuis la confrontation ukrainienne -, Véronika Hudima (contracture à la cuisse) et Mallory Steux (douleurs persistante à l'épaule droite). Pour la première fois de la saison, l'entraîneur a accordé deux jours de repos à ses filles, peu enclines à compter les efforts, surtout révoltées par l'échec. « Ces filles sont tellement imprévisibles, je me dois de les accompagner dans les moments difficiles et les rassurer quand ça va », poursuit coach Oukarache.
S'il craint un léger manque de fraîcheur, le gestionnaire technique du club bleu et blanc espère une répétition grandeur nature face à un adversaire plus coriace que ne laisse penser son avant-dernière place au classement provisoire. Avec une rotation élargie, nul doute que chacune des filles saura rester sous pression et trouvera sur mesure l'occasion de prouver que la permutabilité des éléments constitue l'une des forces majeures de la SES. Sorti d'un tunnel, Calais s'apprête à vivre de nouvelles aventures grâce à une coupe de France très terne, qui permet, dans sa plus petite estimation, de rester accroché à un rythme de compétition. « Elle peut nous apporter des choses car le chemin est encore long. Il faut être vigilant parce que c'est une équipe qu'on va retrouver sur notre route (lors de la 18e journée, le 20 février prochain) », indique avec à propos le technicien de la SES.
En embuscade du moindre faux pas stratégique, la Stella Calais maîtrise davantage de situations que précédemment, trouve une réussite à hauteur de ses ambitions mais bute encore au moment de conclure. Comment mener de six points lors d'un set et le perdre durant le money-time ? La question fait frissonner l'entraîneur, étonne les arbitres et grille les diodes du tableau d'affichage. C'est un peu ça, jouer cinq sets.

25 Janvier 2010

NORD LITTORAL : Deux points chipés au finish

Menées 1-0 puis 2-1, les Stellistes de Melisa Callo se sont arrachées pour revenir du déplacement normand avec la victoire dans les bagages.
Placées désormais en embuscade à quatre points de leurs adversaires du jour, les filles de Badis Oukarache restent fidèlement ancrées à leur objectif de fin de saison : jouer les play-offs hexagonaux.
Bien que dominateur, Calais n'a pas tellement profité, sur le plan arithmétique, de sa confrontation directe avec le 5e du championnat. En effet, la victoire empochée au set décisif (3-2) lui permet (seulement) de reprendre un point. De plus, le succès de Saint-Cloud au Cannet (3-2) densifie d'un cran la lutte pour les 5e et 6e places. Mais l'humeur reste bien évidemment au beau fixe lorsqu'on évite ainsi une défaite 3-1, qui aurait laissé la SES à huit longueurs d'une place européenne.
Sur quoi s'est joué le sort de la rencontre ? Tout d'abord incapables d'offrir une quelconque résistance au block, les volleyeuses calaisiennes laissent échapper le premier set (25-21). Le jeu des relais sur le parquet donne de l'assurance au club de la Côte d'Opale, qui profite de l'aura d'une Melisa Callo exemplaire - meilleure marqueuse du match avec 20 unités à son actif - pour égaliser à une manche partout.
Parenthèse coupe de France avant Venelles Le match aurait pu tourner en toute fin de 3e set lorsque deux services ratés offrent le set au squad ébroïcien. Les fautes en tous genres ternissent la copie stelliste, à deux doigts d'abdiquer (23-16 dans le 4e volet !) Plutôt transparente, Leticia Boscacci - toujours présente dans les moments délicats - assure trois points inespérés. C'est véritablement le point d'orgue d'une rencontre riche en maladresses (32 fautes directes côté locaux, 38 dans les rangs de la SES) qui bascule d'un rien en faveur des joueuses de la SES, après 2h20' de jeu.
A raison d'un match par semaine jusqu'à la fin de la saison 2009/2010, les filles du président Wheatley peuvent désormais viser juste et haut dans ce championnat inexorablement bien garni. Samedi soir (20h), Calais aura une fois de plus l'occasion de tirer profit des facultés mentales de son groupe en recevant Vandoeuvre, actuellement avant-dernier de la ligue, pour le compte des 8es de finale de la Coupe de France. Avant d'évoluer face à Venelles, le 6 février, pour une soirée déjà décisive durant laquelle Saint-Cloud sera opposé à Evreux. On y verra alors certainement un peu plus clair qu'aujourd'hui.
Antoine ROGGEMAN Evreux / Stella Calais 2-3 (25-21 en 27', 15-25 en 34', 25-23 en 32', 26-28 en 32', 13-15 en 15') Evreux VB: 104 points/259 attaques (40% de réussite); 11/104 au service, 9/38 au block, 46/117 en attaque. Points sur erreurs adverses: 38. Meilleure marqueuse: Drzewiczuk (13 pts) Stella Calais: 112 points /260 attaques (43% de réussite); 11/104 au service, 9/38 au block, 63/128 en attaque. Points sur erreurs adverses: 32. Meilleure marqueuse: Callo (20 pts)

25 Janvier 2010

L'ALSACE : La confiance retrouvée des Mulhousiennes

En s’imposant facilement (3-0) face à Vandœuvre/Nancy samedi, les joueuses de l’ASPTTM ont renoué avec la victoire et emmagasiné de la confiance avant de défier Cannes, le 6 février.

Trois petits sets et puis s’en vont… Les Lorraines, déjà battues en trois sets par l’ASPTTM lors du match aller, n’ont pas réussi à poser de difficultés aux coéquipières d’Armelle Faesch qui se sont montrées impériales, surtout dans les deux premières manches.

Après les défaites concédées lors de la Ligue des Champions, les Alsaciennes ont su, magistralement, revenir aux bonnes vieilles habitudes du championnat, où elles excellent depuis plusieurs saisons.

« Aminata dans un fauteuil »

Face à Vandœuvre, qui occupait la 9 e place du classement, les Mulhousiennes n’ont pas eu à forcer leur talent. Très appliquées en réception, en attaque et au block, elles ont su tranquillement dessiner les contours d’une victoire qui ne pouvait pas leur échapper, en dépit d’un sursaut d’orgueil des Lorraines dans le 3 e set. « On a vraiment été très sérieuses dans les deux premiers sets et toutes les filles se sont concentrées et appliquées afin d’aider au mieux Aminata Coulibaly » se réjouit Magali Magail, l’entraîneur des Mulhousiennes. Armelle Faesch, la passeuse attitrée de l’ASPTTM, s’étant blessée au doigt, Magali Magail a donné à Coulibaly le soin d’orchestrer l’équipe à la passe. Et Coulibaly s’en est superbement tirée, grâce à un très bel effort collectif et une belle solidarité de la formation mulhousienne. « On a été très solide en réception ce qui nous a permis de mettre Aminata dans un fauteuil » glisse Magail. Il est vrai que Coulibaly a pu distiller d’excellents ballons à Anna Rybaczewki, (auteur de 11 attaques gagnantes), Dominika Sieradzan ou encore Myriam Kloster.

Percutantes en attaque, les Mulhousiennes ont aussi fait preuve d’une belle solidité au block avec pas moins de 16 contres gagnants. Christina Bauer et Myriam Kloster ont formé un mur infranchissable qui a eu le don de chagriner Vandœuvre, en mal de solution face à l’efficacité de l’ASPTTM. Les Haut-Rhinoises ont, toutefois, connu une toute petite baisse de régime lors du troisième acte. « On a eu un moment de flottement mais ce qui est important, c’est qu’on n’a pas perdu confiance, confie Magali Magail. On a su accélérer le rythme au bon moment en faisant preuve d’efficacité au service et au contre. On avait des stats un peu moyennes au block ces derniers temps alors que c’est notre force. Là, on retrouve des sensations ».

Et maintenant, Cannes !

De très bon augure avant d’aller défier le leader cannois, le 6 février, pour un match de prestige que l’ASPTTM attend avec impatience. « On a tourné la page de la Coupe d’Europe et on se concentre à présent à fond sur le championnat, souligne l’entraîneur des Mulhousiennes. On a deux semaines pour préparer ce match contre Cannes et c’est génial car cela va nous permettre de bien travailler, tout en donnant un peu de repos aux filles qui ont été très sollicitées. Même si on sait que ce sera très dur là-bas, on ne va rien lâcher afin de préserver notre deuxième place ».

Au coude à coude avec le Cannet - qui a perdu ce week-end au tie-break contre Saint-Cloud -, l’ASPTTM compte bien poursuivre sa marche en avant dans la perspective des play-offs. « Toutes les filles progressent et sur un match comme celui de samedi contre Vandœuvre, on a emmagasiné de la confiance », savoure Magali Magail, qui espère bien créer l’exploit de battre Cannes dans deux semaines.

25 Janvier 2010

PARIS-NORMANDIE : Un vrai gâchis...

Deux heures et vingt minutes de jeu, cinq balles de match ratées, l'EVB a clairement gâché la marchandise (défaite 2-3) contre une formation calaisienne accrocheuse, dominée mais finalement très réaliste.
Comment Evreux a-t-il fait pour perdre ? Longtemps, cette question hantera joueuses, entraîneurs et spectateurs. Quatrième set : 24-21 ; puis 26-25. Cinq balles de match, toutes vendangées : une faute par-ci, une mauvaise attaque par-là, une réception dans le mur et une équipe qui y fonce toute seule. Calais n'aura pas de scrupule à prendre cette manche sur son seul avantage (26-28). Le tie-break, tout pareil ! La Stella s'est offert une balle de match. Suffisant. Pas besoin de plus pour s'imposer dans un gymnase Pablo-Neruda interloqué (13-15).
Et Fatou Diouck d'exulter : « Nous n'avons pas paniqué alors qu'Evreux avait l'avantage. Nous avons serré le jeu au bon moment. Je crois surtout que l'EVB a craqué au moment de conclure. Comme quoi une rencontre n'est jamais terminée avant le dernier point… » Marième Diagne peut constater les dégâts : « Je n'ai pas d'explication. Je suis très déçue, comme nous toutes. Ce match, nous aurions dû le gagner ! »
Les Calaisiennes dansent, les Ebroïciennes prostrées
Malmené d'entrée, l'EVB recolle au premier temps-mort technique (8-8). Déjà le duo Boscacci-Callo est intenable. Evreux sert diablement bien et sa défense fait la différence (19-15). Andreia Pereira prend alors ses responsabilités offensives alors que le contre evébiste se montre infranchissable (25-21). Les Normandes jouent alors les intermittentes du spectacle et déjouent un set durant (15-25). Les Nordistes continuent de s'appuyer sur une belle qualité de service. La réception ébroïcienne souffre (5-8). Mais une nouvelle fois, l'EVB rebondit grâce à sa défense (20-19). Melisa Callo envoie alors des missiles dans la tribune (25-23).
Les Calaisiennes ont alors la tête dans le sac. Evreux accélère, le public s'emballe (24-21), la victoire est au bout… Non (26-28), 25 minutes plus tard, les Calaisiennes dansent sur le parquet pour célébrer leur victoire (13-15), tandis que les locales restent prostrées et pleines d'incompréhension. Oui, incompréhensible !
A la question, la faute à qui ? Emmanuel Fouchet répond l'œil triste : « A une Laetitia Boscacci qui s'est retrouvée pour les stellistes lors des deux dernières manches (2/7 avant, 12/19 ensuite) bien aidée par Jana Gogolova (5/7 quand le match se joue) bien sûr. Mais aussi et surtout à l'indigence du jeu offensif proposé par l'EVB. Les Euroises n'auront offensivement fait illusion qu'un set, le premier (14/27 en attaque), pour finir par rendre un bien piteux 42/121 dans le secteur offensif. Evreux a été tellement mauvais dans ce domaine qu'il a attaqué 40 fois de moins que son adversaire. Souhaitons que ceci ne reste qu'une seule et unique contre-performance sans lendemain, que la Coupe de France (samedi 30, 20 h à Terville) suffise à relancer la machine. »

A Evreux, Stella Calais bat Evreux VB : 3-2 (21-25, 25-15, 23-25,
28-26, 15-13) en 2h20
Arbitres : MM Demiselle et Carrière. Spectateurs : 450.
Evreux VB : Da Silva 10 pts, Irabé 7 pts, Mollinger (passeuse) 2 pts, Pereira 9 pts, Drzewiczuk 14 pts, Sijaric (libéro), Téré 7 pts, Nejezchlebova 2 pts, Diagne 7, Tuifua (passeuse), Dukule 5 pts.
Six de base : Tuifua, Da Silva, Dukule, Téré, Drzewiczuk Pereira.
STELLA CALAIS : Hudyma 14 pts, Gogolova 7 pts, Callo15 pts, Steux (passeuse) 3 pts, Péron (libéro), Diouck 13 pts, Boscacci 15 pts, Leyendeker 7 pts, Melendez 1 pt.

24 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella revient de nulle part et s'impose à Évreux

Départ tranquille pour les Calaisiennes avec Boscacci qui fait des siennes. ...

Callo est cette fois, là et bien là, et la Stella mène 5/2. Évreux sort de sa torpeur et quelques attaques bien senties ramènent les Normandes dans les roues (7/8). Malmenées en réception, absentes au contre, et incapables de scorer à moins de s'y reprendre à trois fois, les Stellistes laissent la bride sur le cou à des Ébroïciennes qui n'en demandaient pas tant. Elles passent en tête (17/14) et ne lâcheront plus les commandes (25/21).

Aux grands maux les grands remèdes, Badis Oukarache fait entrer Tikviki, Diouck et Melendez Pal. Par un coup de baguette magique, les choses changent du tout au tout. Il faut dire que Callo impressionnait partout au filet et au service où elle contribua à elle seule à déstabiliser Évreux. La Stella fait donc flèche de tout bois et s'envole vers le gain d'une manche acquise somme toute très aisément (25/15). Le troisième set est du même tonneau pour des Calaisiennes euphoriques et en confiance (14/8). Des services de Diane particulièrement affutés sèment la panique dans l'arrière défense calaisienne et on en est à 14/13. Les égalités se suivent et se ressemblent. Badis Oukarache fait rentrer Boscacci et Steux. Ce qui n'avance pas à grand chose. Comme à l'habitude, la Stella est en passe de perdre ses derniers espoirs de remporter la manche sur deux services ratés, forcément quand il ne fallait pas (25/23).

Le festival de fautes en tout genre se poursuit dans la quatrième manche. Évreux n'est pas trop vaillant non plus mais se contente de compter les points et s'échappe à nouveau. Le calvaire se poursuit pour des Calaisiennes jamais à court d'une faute directe. Évreux n'est pas en reste pourtant. Badis Oukarache joue avec son banc mais sans d'abord rien changer à l'affaire : une attaque mire, une balle qu'on laisse filer plutôt que de la prendre et c'est 23/16 pour les Normandes. C'est alors que Boscacci, très discrète jusque là, entre dans la danse, met un point, puis deux puis trois. Voilà Steux qui s'offre un block et c'est Évreux qui cède (26/28). Le tie break fut de la même veine, serré jusqu'au bout. A 11 partout, Boscacci remet le couvert. Évreux n'en pouvait plus de tant de ressources et s'inclina 15/13. •

STELLA CALAIS - ÉVREUX : 3-2 (21/25, 25/15, 23/25, 28/26, 15/13).

24 Janvier 2010

PARIS NORMANDIE : Une rencontre très accrochée

Après son succès contre Venelles, l'EVB retrouve le gymnase Pablo-Neruda, ce soir (18h) pour la réception de Calais, candidat déclaré à la cinquième place.

Toutes les deux portent le maillot de la sélection du Sénégal. Toutes les deux ont attaqué leur premier ballon pour le club de Rufisque. Mais Fatou Diouk évolue en France depuis 2005 tout d'abord à Clamart puis cette saison à Calais. Attaquante redoutable, elle ne manque pas de qualité de contre et défensive. Plus jeune, évoluant au centre, Marième Diagne a quitté l'Algérie pour signer à Evreux l'été dernier. Emmanuel Fouchet la qualifie de «prospect», une joueuse en développement. Entretien croisé entre deux compétitrices qui se respectent énormément, mais qui ne se feront aucun cadeau une fois sur le terrain.
Vous portez toutes les deux le maillot de la sélection du Sénégal, que pensez-vous de votre coéquipière?
Fatou Diouk: «Marième est une jeune joueuse qui manque d'expérience. Mais le potentiel est là. Avec Evreux, avec Emmanuel Fouchet, elle va progresser et prendre de l'assurance. Elle a incontestablement du talent. J'espère qu'ensemble nous parviendrons en 2011 à qualifier notre pays pour les Jeux olympiques.»
Marième Diagne: «C'est tout d'abord une immense fierté pour moi de porter le maillot du Sénégal. Depuis que j'ai commencé le volley, je rêvais de jouer pour mon pays. Fatou Diouk est un peu notre guide. Dès qu'un match commence, elle devient très agressive. Une vraie tigresse, c'est d'ailleurs son surnom. Attaque, contre, défense, elle sait tout faire. Et bien en plus!»
Vous avez toutes les deux changé de club à l'intersaison, pour quelles raisons?
F. D.: «Cela faisait quatre saisons que je jouais à Clamart, il était temps d'aller voir ailleurs. J'avais envie de connaître un nouveau club, de nouvelles méthodes. Envie de changement, quoi! Signer à Calais me permettait aussi de goûter à la Coupe d'Europe.»
M. D.: «Je voulais progresser. Lorsqu'Emmanuel Fouchet m'a contacté, j'ai dit oui immédiatement. Petit à petit, je monte mon mur, je deviens une meilleure joueuse.»
Que pensez-vous de votre première partie de saison?
F. D.: «Nous avons connu des hauts et beaucoup de bas. Nous avons perdu des rencontres sur le fil. Nous avons réussi à inverser la tendance. A nouveau, nous venons de nous incliner au tie-break deux fois consécutivement, mais c'était contre Mulhouse (3e) et LeCannet (2e). J'ai goûté à l'Europe, c'est un «truc» extraordinaire. Nous ferons tout pour nous qualifier pour la saison prochaine. Et ça passe par une victoire à Evreux
M. D.: «Personne ne nous attendait à ce niveau. Nous sommes cinquièmes et nous voulons le rester. Personnellement, j'ai eu du temps de jeu. J'ai essayé de rendre la confiance que me donnait mon entraîneur. Je suis là pour servir au mieux l'équipe.
Comment voyez-vous la rencontre entre Evreux et Calais?
F. D.: «Ce sera une rencontre très accrochée. Au match aller, Evreux avait remporté le duel du service-réception. A nous d'inverser la tendance. L'équipe qui servira avec le plus d'agressivité et qui réceptionnera le plus proprement s'imposera.
M. D.: «C'est vrai que le match aller avait été très serré. Mais dans les moments décisifs, nous n'avions pas craqué. Calais a depuis hissé sa qualité de jeu. Nous jouerons devant notre public et nous avons envie de gagner. Et nous gagnerons… grâce à Dieu!

24 Janvier 2010

NORD LITTORAL : Cette fois, la Stella a tenu le choc

La Stella a sauvé quatre balles de match avant d'enlever le morceau au set décisif hier soir à Evreux.
L'Evreux VB recevait Calais dans un gymnase Pablo-Neruda sonnant le creux (450 personnes) à deux heures de la rencontre ALM Evreux -CSP Limoges de basket-ball (Pro B).
Et curieusement, les Evébistes semblent évoluer à l'extérieur, marquages au sol multiples, ambiance dominicale. Les Ebroïciennes attaquent la rencontre très contractées, réception hésitante, défense aléatoire, alors que les Calaisiennes mordent dans le ballon. Callo et Boscacci agressent la défense adverse (7-8). La défense ébroïcienne se montre hésitante et pourtant l'EVB crée un écart substantiel grâce au bloc. Aga Drzewiczuk aligne les contres (22-18). Sur la balle de set, Ludy Da Silva sert un ballon vicieux que les Calaisiennes négocient fort mal (25-21).
Le second set voit la Stella prendre les devant grâce à son duo Callo-Boscacci (4-11). L'Evreux réceptionne médiocrement, et défend pauvrement (13-20).
Malgré des rotations tentées par Emmanuel Fouchet, l'EVB reste plombée (21-25). A la pause la rencontre semble particulièrement indécise.
Ainsi, les Nordistes attaquent avec envie, grâce à une Fatou Diouck très efficace (9-14). Une nouvelle fois, Evreux serre les boulons grâce à sa défense (23-22).Lana Dukule et ses coéquipières montent le mur de l'Atlantique au bon moment (25-22).
Marquées les Calaisiennes doutent (8-7). Entrée dans la rotation, Marième Diagne prend le dessus au centre (19-16). Alors que le public ébroïcien pousse fort, Evreux s'offre plusieurs balles de match (24-22). Une à une, elles sont gâchées lamentablement. Faute de concentration, attaque petit bras, ballon rendu pitoyablement, Calais se refait la cerise à moindre frais (25-24, puis 26-27). Les Nordistes convertissent leur seule occasion en contrant Armelle Irabé (26-28).
Quatre balles de match vendangées ! Calais profitera de sa seule occasion pour remporter cette rencontre. Et pourtant les Ebroïciennes arriveront à 12-12.
Mais voilà, les Normandes manquent d'assurance alors que les Calaisiennes meurent de faim. Fatou Diouck claque un smash (13-14) et Evreux répond par une faute de service bien mal venue (13-15). Les visiteuses sautent de joie alors que les Normandes tentent de comprendre ce ratage. Fatou Diouck glissera ainsi : « Nous n'avons pas paniqué alors qu'Evreux avait l'avantage. Nous avons serré le jeu au bon moment. Je crois surtout que l'EVB a craqué au moment de conclure. Comme quoi une rencontre n'est jamais terminée avant le dernier point... »

24 Janvier 2010

L'ALSACE : Une simple formalité

Après la parenthèse de la Ligue des Champions, les Mulhousiennes sont revenues aux affaires courantes du championnat de Ligue A dames en s’imposant 3-0 hier soir face à Vandoeuvre/Nancy.

Les Mulhousiennes, qui ont retrouvé le chemin du championnat hier soir, ont immédiatement pris les choses en main. Face à Vandoeuvre/Nancy, en bas de classement, les joueuses de Magali Magail, 3 es de Ligue A, ont fait respecter la hiérarchie.

Sous l’impulsion des intenables Dominika Sieradzan, Christina Bauer et Anna Rybaczewski, l’ASPTTM se détache (3-0, 8-4). Les attaques d’Anna Rybaczewski font mouche et Vandoeuvre semble désarmé Si le jeu des Mulhousiennes n’est pas dénué de petites approximations, elles n’ont pas à forcer leur talent.

Christina Bauer, très en forme hier soir, enchaîne trois attaques gagnantes et augmente encore un peu plus l’avance de l’ASPTTM (16-8). En dépit des changements effectués du côté lorrain, Vandoeuvre ne trouve pas de solution. Les Mulhousiennes continuent leur petite promenade de santé et se montrent inspirées au contre, à l’image de Christina Bauer et Myriam Kloster. Bien orchestrées à la passe par Aminata Coulibaly, les Alsaciennes n’ont aucun mal à s’emparer du premier set (25-13).

Si les Lorraines font illusion au début du second acte, les coéquipières d’Armelle Faesch ne laissent aucun espoir à leurs adversaires.

Vandoeuvre résiste

Chrisitna Bauer ne laisse passer aucune attaque et a le don d’écœurer les visiteuses qui ont bien du mal à marquer des points. Petkovic tente bien de permettre à Vandoeuvre de garder la tête hors de l’eau. Une attaque croisée et un service gagnant ne suffisent cependant pas à enrayer la machine mulhousienne.

Anna Rybaczewski, excellente hier soir, continue de se montrer percutante en attaque. L’ASPTTM mène les débats (8-4, 10-5) et inflige un 5-0 qui plombe Vandoeuvre. Le coach lorrain, Cyril Wozniak, a beau multiplier les changements au sein de son effectif et demander deux temps morts afin de remotiver ses troupes, rien n’y fait. Les coéquipières de Novotna réalisent l’un ou l’autre coup d’éclat à l’instar du contre de Malysheva ou de la belle attaque à l’aile de Millinger.

Mais cela n’impressionne guère les Mulhousiennes. Regan Hood, un peu en délicatesse, trouve la faille dans la défense lorraine, Myriam Kloster assure une bonne couverture du filet et la passeuse, Aminata Coulibaly, y va de son point. Bénéficiant d’une avance confortable (24-13), Magali Magail fait entrer en jeu Isaline Sager-Weider, qui en profite pour marquer la balle de set (25-13).

Menant deux sets à zéro, les Alsaciennes se dirigent vers une victoire facile. Vandoeuvre, qui n’a plus rien à perdre, va se libère. Deborah Ortschitt doit s’employer afin de ramener les ballons envoyés avec beaucoup plus de détermination côté lorrain. Alors que l’ASPTTM menait 8-4 puis 13-7, elle se laisse décrocher et permet à Vandoeuvre de revenir dans le set (14-11) Magali Magail, l’entraîneur des postières, demande alors un temps mort. Les Lorraines reviennent à un point (13-14).

Les coéquipières d’Armelle Faesch se reprennent après le 2 e temps mort technique en accélérant. Plus appliquées au service, les Alsaciennes finissent en roue libre. De 16-14, le score passe à 21-14 sous l’impulsion d’Anna Rybaczewski. Si les Lorraines sauvent deux balles de match, elles ne peuvent rien sur la dernière attaque gagnante d’Isaline Sager-Weider qui permet aux Mulhousiennes de s’imposer 3-0, comme lors du match aller.

L’ASPTTM dispose à présent de deux semaines afin de préparer au mieux son prochain match, le 6 février, avec un déplacement chez les reines cannoises.

23 Janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella ne doit pas sauter du train en marche

Après avoir rebondi à deux reprises à la suite des deux défaites de rang face à Severodonetsk, l'équipe calaisienne repart au combat en Normandie face à une formation dominatrice dans son antre.
La déception du hic cannetan évacué, c'est le mors aux dents que Mallory Steux et ses partenaires tentent de reprendre du crédit en championnat, en vue de se rassurer dans la course aux play-offs.
Malgré la malheureuse défaite (2-3), vécue comme un péché de jeunesse salle Porte de Lille, les filles de Badis Oukarache se sont attelées à positiver et reprendre un peu de peps athlétique cette semaine. A l'entraînement, chanter et rigoler permet de s'évader comme le font à merveille Beatrix Melendez-Pàl et Ileana Leyendecker. Inutile de ressasser à l'infini l'historique d'un match où l'entraîneur calaisien n'a de toute façon rien à reprocher à ses joueuses. « Si on pouvait maintenir ce niveau de jeu collectif jusqu'à la fin de la saison, ce serait parfait », relate l'entraineur algérien de la SES, déçu par le manque de fair-play du groupe cannetan lors du tie-break lorsque le club local réclamait un changement de joueuse. A l'heure d'aujourd'hui, hormis un déplacement à Cannes, Calais en a fini avec les clubs de haut calibre. Sur le papier, c'est certainement une bonne chose.
Malheureusement, la Stella ne livrera plus que deux parties face à son public (les 6 et 13 février respectivement face à Venelles et Saint-Cloud) pour cinq matchs à l'extérieur. « Il va falloir cravacher pour s'en sortir », ajoute coach Oukarache.
Comment ne pas trembler face à l'enjeu ?
Vraisemblablement, si on se base sur la totalité de la saison, la SES ne remportera aucun match face à un membre du top 4 national. En sus d'un crève-coeur, le parcours parallèle qu'elle livre avec les autres pensionnaires de la ligue s'en retrouve prioritairement focalisé sur les confrontations directes. C'est l'occasion de montrer ce soir que l'équipe stabilise toutes les étapes et qu'elle parvient à occulter un tant soit peu l'enjeu d'une telle opposition de styles. Concrètement, c'est ce que les footballeurs pourraient appeler un match à six points. Si le collègue ébroïcien réussit un « clean sheet » (3-0), la SES se retrouverait à huit longueurs de la 5e place ! « On ne veut pas rajouter plus d'enjeu. On se concentre plus sur notre jeu et là on essaye de soigner notre compartiment car on n'a plus le droit de prendre des raclées 3-0. » Bien plus qu'une évolution, les coéquipières de Melisa Callo essaieront de rétablir la bévue présentée au cours du match aller, lorsque les volleyeuses d'Emmanuel Fouchet avaient renversé la situation pour finalement gagner 3-1 salle Porte de Lille. C'était le 4 novembre dernier. Au temps où l'équipe se créait pièce après pièce.

23 Janvier 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le TFOC à nouveau dernier

Saint-Raphaël a gagné deux matches cette saison. Deux contre les Lorraines. Hier soir, dans le match du maintien, Terville-Florange n’a pas su s’imposer. Le TFOC retrouve la place de relégable.

SAINT-RAPHAEL ..3 TERVILLE-FLO…….1

Les sets : 21-25 (27’), 25-22 (30’), 25-19 (27’), 25-17 (20’).

En franchissant le seuil de la salle Pierre-Clère hier soir, les Raphaëloises de Rayna Minkova savaient pertinemment à quoi s’attendre. Un faux-pas de plus osé dans les minutes à venir face aux avant-dernières de l’élite, Terville-Florange, et c’est l’épée de Damoclès qui se détacherait, sans vaciller, sur la tête des Varoises. Décidément, la vie d’un club dernier de la classe n’est vraiment pas un fleuve tranquille tous les jours.

Et on les sent fébriles d’entrée les locales. Menées 6-2, les partenaires de Kouyate semblent tomber dans tous les pièges des Lorraines. Pas suffisamment incisives au service, elles laissent impunément les invitées s’organiser en défense (4-10, 7-12). Trouvant toutefois leur relatif salut dans ce même secteur de jeu (11-15), et aidées qui plus est par une Truchetet judicieuse à la passe (Valerin à l’aile et Aubry finalisent) recollent petit à petit (16-19, 20-22). Un souffle de trop courte durée, malheureusement, puisque les sœurs Bratuhhina, complices, empêchent ces dernières de trouver l’issue (21-25). Alors s’accrochera ou s’accrochera pas ?

Saint-Raphaël sonne l’alarme

L’interrogation des supporters raphaëlois, à ce stade, reste entière. Les échanges initiaux disputés laissent bien planer l’espoir (7-3). Mais ce n’est qu’après quelques soucis de réglages tant en attaque qu’en réception (7-7) que les hôtes mettent les voiles et bousculent le block défense du clan Dascalu. Sur une série de fautes des visiteuses, les Sudistes s’emparent même du butin (24-22, 25-22).

Ce score de parité appelant un réveil de part et d’autre du filet, l’AS Saint-Raphaël décide de sonner l’alarme en premier. Agressives à l’attaque – Yordanska et Kociniewski en chefs de file – c’est le libero Hennaoui qui se retrouve dans le viseur (7-2, 9-4). Et malgré la distribution proposée par Stovall, les récents bourreaux d’Aix-Venelles perdent le fil (20-15, 24-19).

Profitant de cette belle spirale, Kouyate et consorts corsent l’attaque, à l’image des explosives Koleva et Komlenovic au filet (9-9, 16-13, 23-16).

Devenu inamovible, le club varois fait face aux percées de Bonacossi et les siennes : Koleva porte le coup de grâce 25-17 et permet ainsi d’offrir à la cité de l’archange sa deuxième victoire de la saison, la deuxième contre Terville-Florange. Peut-être le cadeau de trop… Le club lorrain se retrouve par la même occasion dernier de la classe.

23 Janvier 2010

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Mulhouse, pas facile !

Le VNVB (9 e) ne se fait pas trop d’illusions, ce soir, à l’ASPTT Mulhouse (3 e) : «  On sait que cette équipe est largement au-dessus de nous, mais on va là-bas pour donner le maximum », note Cyril Wozniak.

Des forces, il en faudra pour la passeuse Yana Vovchenko et sa bande. Après sa neuvième défaite face à Istres (4 e), Vandœuvre s’attend à des rencontres compliquées face notamment à deux adversaires européens : L’ASPTT Mulhouse (3 e) aujourd’hui, Calais samedi prochain en coupe de France puis Cannet-Rocheville (2 e) dans quinze jours : «  On se tape les gros morceaux. Maintenant, nous sommes des compétiteurs et nous allons jouer tous les coups à fond », insiste Cyril Wozniak.

Le patron des verts pourra compter sur un effectif au complet. Et à ne pas en douter, à la fin du match, les Meurthe-et-Mosellanes tacheront de connaître le résultat de leur voisin Terville-Florange (10 e) en déplacement chez la lanterne rouge Saint-Raphaël : «  Evidemment que l’on s’intéressera au score, mais je le redis, on ne doit compter que sur nous-même. Je m’occupe de mon équipe et c’est tout », assure le coach.

23 Janvier 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM sans concession face à Vandoeuvre

En accueillant Vandoeuvre-Nancy, ce soir à 20 h au Palais des sports, les volleyeuses mulhousiennes seront en quête de points.

Troisième au classement de la Ligue féminine à deux points du Cannet, l’ASPTTM déclare la chasse aux points ouverte sans ménagement pour le petit gibier. Neuvième et antépénultième, Vandoeuvre-Nancy lutte pour son maintien dans le contexte professionnel et ne possède que deux points d’avance sur la lanterne rouge Saint-Raphaël et un point sur Terville.

Une nouvelle dynamique

« Le rêve de la Ligue des champions est terminé, annonce Magali Magail, le coach postier, d’un ton qui en dit long sur la détermination mulhousienne. Face à Vandoeuvre, il nous faut repartir sur une nouvelle dynamique. Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir se reconcentrer sur un objectif unique : le championnat de France où il y a encore quelque chose de beau à faire. J’attends désormais du groupe qu’il progresse à chaque match et qu’il avance pour arriver blindé en play-off… Il faut, impérativement, que d’ici là on ait fait le plein de confiance ! »

Dans cet ordre d’idées, il serait inconcevable que les Mulhousiennes s’accordent un quelconque déchet, face aux Lorraines qui présentent tout de même de solides arguments pour faire des misères à l’ASPTTM.

Des progrès à confirmer

Notamment par le biais de la passeuse ukrainienne Yana Vovchenko qui bénéficie d’un solide répertoire offensif, domaine où excellent les Brésiliennes Vanessa Paterlini et Alessandra Guerra-Franco, la Tchèque Petra Novotna et les Françaises Marie Briot, Julie Mollinger, Émilie Petkovic et, surtout la libéro bas-rhinoise Chloé Adam.

Sans tomber dans des excès de confiance, Magali Magail ne cache pas que la dernière prestation mulhousienne à Istanbul est de nature à entretenir une certaine forme d’optimisme. « Face aux Turques, on a été très efficaces au service et au block dans le premier set (3 services et 4 contres gagnants) explique Magali Magail. Je regrette que, dans ce match, on n’ait pas su maintenir cette qualité de service et cette rigueur au filet. J’espère néanmoins que les filles ont pu constater ce dont elles sont capables ». Si Armelle Faesch et les contreuses centrales, Myriam Kloster et Christina Bauer, sont les artisans de ce secteur de jeu, il convient également de mettre l’accent sur d’autres atouts qui se sont avérés particulièrement intéressants à Istanbul. Notamment la réception avec Anna Rybaczewski et Deborah Ortschitt mais aussi une attaque plus performante en bout de filet avec Alexia Djilali, l’Américaine Regan Hood et la Polonaise Dominika Sieradzan.

Aujourd’hui, si tout ce beau monde parvenait à se mettre au diapason, la soirée au Palais mériterait assurément le détour.

23 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : À Évreux, la Stella débute une série propre à la hisser vers le haut

Finalement à quoi sert de faire la fine bouche ? Comme le dit le bon vieil adage « Tout ce qui est pris n'est plus à prendre ». ...

Ainsi, rendre un point contre Mulhouse, puis un second contre Le Cannet est en soi une performance méritoire, qui aurait certes pu être bonifié, mais qui, au niveau comptable, pèsera d'autant plus lourd que les résultats à venir confortent la dynamique entrevue.

En effet, à la seule mais notable exception de Cannes, les Calaisiennes devraient avoir maintenant mangé leur pain noir et se voir proposer des équipes davantage dans leurs cordes. Elles vont affronter successivement trois adversaires qui affichent les mêmes ambitions qu'elles, Évreux en Normandie puis Saint-Cloud et Venelles à domicile.

À l'issue de ce triptyque, les joueuses de Badis Oukarache auront une première idée de ce à quoi elles peuvent prétendre en fin de saison.

À Évreux, les Stellistes vont probablement débuter par le plus difficile. Les Ébroïciennes constituent indéniablement la surprise du championnat. Elles ont joué les trouble-fête tout au long de la première phase et occupent une cinquième place tout à fait méritée et, prenant goût à l'affaire, elles n'entendent pas se laisser déloger si facilement. Ce sont les coéquipières de Callo qui avaient permis aux promues de se révéler. À l'aller dans la cité de la dentelle, elles avaient littéralement asphyxié leurs hôtes dans des fins de set menées au pas de charge et remporté par la même occasion leur premier match de l'exercice 2009/2010. On avait eu là un premier aperçu de l'esprit vagabond des Calaisiennes dans l'emballage final et leur difficulté à finir ce qu'elles ont si bien commencé.

Normandes euphoriques

Il faudra encore s'attendre à une grosse pression d'entrée des Normandes habituellement habiles en défense, très agressives au service et qui disposent avec l'attaquante de poche Da Silva d'une arme de première force. La Brésilienne, placée devant Mallory Steux, avait causé mille misères aux Calaisiennes lors de la première confrontation.

Méfiance de rigueur donc pour les Stellistes face à une formation euphorique devant Venelles le week-end dernier avec les incontournables Dukule et Da Silva, l'une véritable muraille au filet, l'autre en dynamiteuse des défenses adverses. Les Normandes semblent sûres de leur fait et voient dans une possible victoire contre Calais, la quasi-assurance de participer aux play-offs.

Reste à savoir quel visage présentera la Stella. Souhaitons que ce soit la version taille patron des deux premières manches contre Le Cannet qui entre sur le terrain au coup d'envoi. On attend de l'équipe calaisienne, parfois comptable de ses envies et qui trottine souvent à son rythme, qu'elle change d'allure. L'Eure pays du cheval s'il en est, est le lieu idéal pour jeter les fondations d' une fin de saison qu'on voudrait finir au galop.

21 Janvier 2010

L'ALSACE : ASPTTM : la tenue de gala est un peu grande

L’ASPTTM a terminé, mardi à Istanbul, sa 3 e campagne consécutive en Ligue des champions par une 16 e défaite (3-1 : 22-25, 25-19, 25-10, 25-20) en 18 matches et un actif de deux sets pour cet exercice. Ce qui est peu pour un public de plus en plus exigeant.

Il a fallu attendre le dernier match de la saison en Ligue des champions pour voir les volleyeuses mulhousiennes réussirent leur meilleure prestation européenne de cet exercice 2009/2010. Probablement parce que, pour la première fois cette saison, l’ASPTTM n’avait rien à perdre dans cette épreuve et retrouvait ainsi un contexte qui lui avait permis d’arracher des sets par le passé face à Ankara, Pesaro et autres Eczacibaci.

Contrairement à l’an dernier, avec une compétition à 24 équipes — contre 16 cette saison -, il n’y a plus de petites équipes en Ligue des champions comme les Autrichiennes de Vienne qui ont permis aux Mulhousiennes d’enregistrer leurs seuls succès à ce niveau de la compétition. Or, quand on voit Dabrowa-Gornicza, la 3 e équipe de Pologne sans le moindre renfort étranger, dominer outrageusement l’ASPTTM (3-0 et 3-1), ou encore l’effectif du Galatasaray n°4 en Turquie avec des internationales brésilienne et serbes, on peut affirmer sans se tromper que les Mulhousiennes ne sont pas à leur place, au vu des effectifs en présence, en Ligue des champions.

Peut-être même qu’une place en Coupe d’Europe de la CEV offrirait un nouveau challenge à une formation mulhousienne qui pourrait alors jouer pour une place en final four et, surtout, proposer un enjeu de nature à attirer un public.

« C’est sûr, aujourd’hui, on a atteint les limites de la Ligue des champions, avoue Magali Magail, le coach postier. Pour nous, la Ligue des champions c’est un peu du rêve et on ne peut pas espérer beaucoup plus. Autour de nous, les gens ont du mal à admettre que nous n’avons pas les moyens pour exister à ce niveau. Pour eux, c’est comme si c’était la fin du monde ! Cela peut paraître paradoxal… La coupe de la CEV serait plus adaptée pour nous. Mais on va, tout de même, se battre pour être en finale des play - offs et donc pour être en Ligue des champions. Je reste persuadée que la Ligue des champions nous apporte à moyen terme et notamment pour être plus performantes en play-off. Mais à court terme, elle nous coûte beaucoup d’énergie. Elle est même usante… Et c’est ce qu’on paye aujourd’hui ! »

Le renfort est hors budget

La récente victoire d’Istanbul aux dépens de l’ASPTT Mulhouse, avec une Neslihan Darnel en état de grâce à la pointe de l’attaque, a confirmé qu’à ce stade de la compétition chaque équipe bénéficie d’un élément déterminant. « Chez nous, il n’y a personne qui soit suffisamment fort pour faire la différence, poursuit Magali Magail. Notre force est collective et il faut que chacune soit au service de l’autre. Je me suis souvent posée la question de savoir si, face à Pesaro, Skowronska avait joué avec nous ou encore si Neslihan Darnel avait été avec nous face à Istanbul, si le résultat n’aurait pas été inversé… Mais il ne faut par rêver. Une simple joueuse turque du six de base de l’équipe nationale ne signe pas en dessous de 250.000 euros par an. Et les étrangères qui sont en Turquie sont encore mieux payées. Il ne faut pas rêver ! » Ce n’est pas demain qu’elles viendront à Mulhouse et l’ASPTTM se contentera de faire illusion.

 

L'ALSACE : Les chiffres de la Coupe d’Europe

La 11 e campagne européenne de l’ASPTT Mulhouse porte son nombre de matches continentaux disputés à 58 (25 victoires et 33 défaites) dont 28 à domicile (13 victoires et 15 défaites).

Le record de matches européens disputés sous le maillot mulhousien, que se partage Térésa Worek, Natalia Novikova et Andrea Luge (chacune 26 matches), pourrait être battu dès la saison prochaine par Coralie Larnack (24 matches) qui devance Bauer, Djilali, Faesch, Ortschitt, Harbour, Koenig, Screpel (chacune 21 matches), Coulibaly et Sager-Weider (18), Nikulina (16), Fischer (15), Rybaczewski (12), Barnak (12), Hanusic (12)…

Un an après Charline Houillon, trois Alsaciennes ont passé leur baptême européen cette saison : Anne-Sophie Bauer, Esther Taglang et Manon Soraru. Ce qui porte à 25 le nombre de joueuses nées en Alsace qui ont disputé la coupe d’Europe sous le maillot de l’ASPTT Mulhouse

Le palmarès de l’ASPTT Mulhouse en Coupe d’Europe

93/94 : quart de finale de la coupe de la CEV

97/98 : médaille de bronze de la coupe de la CEV

98/99 : 8 es de finale de la Coupe de la CEV

99/00 : quart de finale de la Coupe de la CEV

00/01 : quart de finale de la Top teams Cup

02/03 : quart de finale de la Top teams Cup

03/04 : 1 er tour de la Coupe de la CEV

05/06 : 1 er tour de la Coupe de la CEV

07/08 : 1 er tour de la Ligue des champions

08/09 : 1 er tour de la Ligue des champions

09/10 : 1 er tour de la Ligue des champions

20 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella toujours à la recherche d'équilibre

Si la Stella veut tenir ses engagements, à savoir finir à la cinquième place ...

pour goûter à nouveau aux joies de l'Europe, la recette est simple : engranger un maximum de points d'ici la fin du championnat. Autant le point de bonus défensif, ramené de Mulhouse peut apparaître comme une opération positive, autant celui concédé face au Cannet laisse un arrière goût d'acte manqué.

L'équipe du Cannet, en effet, était bonne à prendre dimanche dernier et les Calaisiennes n'ont pas su en profiter. Capables des plus grandes fulgurances, les Stellistes ne sont jamais à l'abri de pertes de contrôle totales de leur jeu. Cela va de l'excellence au déluge total. Quand les services trouvent le cadre, la Stella peut faire parler son block, dissuasif s'il en est. Quand la réception est en place, c'est le plus souvent point gagnant eu égard à la diversité des talents en attaque. Mais parfois rien ne marche et l'adversaire en profite largement.

Boscacci, tout bon !

À propos de Boscaci, Badis Oukarache a tout lieu d'être satisfait : « Elle est telle que l'on attendait ! » Tout est dit. On pouvait se poser la question du remplacement de Szewzcyk. On ne se la pose plus. Après des débuts hésitants dûs à une campagne internationale qui avait tout l'air de travaux forcés, la capitaine de l'équipe d'Argentine a repris des couleurs et pèse de plus en plus sur les défenses adverses.

Tranchante au service, douée au contre, elle accumule les points dans tous les secteurs de jeu. Elle constitue malheureusement actuellement l'ultime recours en attaque d'une équipe qui, sur certaines positions, ne bat que d'une aile malgré la confirmation d'Hudima dans ce secteur de jeu.

En effet, Diouck et Callo balbutient un talent qui pourtant saute aux yeux. Malmenées sur les services adverses, elles semblent avoir perdu de la confiance qui les habitait il y a peu. Que le déclic se produise et la Stella ne sera pas loin de toucher au but. Callo surtout, impériale en début de saison, un peu à la traine actuellement est indispensable à son niveau derrière.

Pour ne pas revoir ses ambitions à la baisse, la Stella ne peut se contenter de la « Boscacci attitude ».

20 Janvier 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM a joué les trouble-fête à Istanbul

L’ASPTT Mulhouse n’a gagné qu’un set hier à Istanbul. Mais elle a fait perdre la première place du groupe B de la Ligue des champions au Günes Sigorta Istanbul au profit des Italiennes de Pesaro.

La sombre période de l’ASPTT Mulhouse a débuté le mois dernier face à Istanbul. Mais, au vu de l’enthousiasme qui a animé le collectif mulhousien, hier en Turquie, il se pourrait bien que ce triste épisode, marqué par une fébrilité excessive, Se soit achevé face aux mêmes Stambouliotes. « Istanbul nous a tuées mentalement au match aller et c’est bien que, ce soir – hier -, nous avons la sensation d’avoir perçu un déclic et changé notre état d’esprit, confie Magali Magail au terme d’un match qui a vu l’ASPTT Mulhouse retrouver un certain sourire. À l’aller, le fait d’avoir bien joué mais en laissant échapper le premier set – l’ASPTTM avait mené jusqu’à 22-20 – nous a fait mal. Cette fois, on s’est battu jusqu’au bout et on a su concrétiser ! »

Un premier set d’enfer

Par-dessus tout, c’est le gain du premier set qui réjouit une formation mulhousienne qui a su faire face au meilleur six de base turc du moment avec les Maculewicz, Nikolic, Stam, Darnel, Poljak et Kirdar. Menée initialement jusqu’à 5-4, l’ASPTTM a alors profité d’une situation qui tend à prouver que la pression n’épargne personne. Dans ce match, les Stambouliotes n’avaient pas le droit de perdre un set et étaient contraintes de soigner le point-avérage pour ne pas se faire doubler sur le fil par Pesaro en lice à Dabrowa-Gornicza.

Du coup quand, successivement, Alexia Djilali (5-6, 5-7), Christina Bauer (6-8), Anna Rybaczewski (6-9), Dominika Sieradzan (7-10) et Myriam Kloster (7-11, 7-14) ont menacé la défense turque, la fébrilité a changé de camp, malgré l’intervention de l’expérimentée passeuse Arzu Gollu.

« Nous n’avions rien à perdre et nous avons osé », explique simplement Magali Magail. Avec un service agressif, une Deborah Ortschitt vaillante au soutien et une brillante Armelle Faesch qui a varié son jeu à bon escient, l’ASPTTM a eu le mérite de ne rien lâcher quand Istanbul a comblé l’écart (14-18, 18-18). Istanbul a encore égalisé deux fois (20-20, 21-21) mais sans parvenir à reprendre la maîtrise des débats.

Le match bascule

Au contre, Myriam Kloster offrait alors la balle de set (22-24) que Dominika Sieradzan concrétisait sur une attaque aux trois mètres (22-25).

Face à pareille armada et dans pareil contexte, cette manche avait valeur d’exploit. Mais elle a également, en privant Istanbul de son objectif, déchargé les Stambouliotes de cette fatidique pression. Et dès lors, la physionomie du match a changé.

Jusqu’à 12-9 au 2 e set, les Mulhousiennes avaient encore leur mot à dire. A 15-10, sur un contre de Maja Poljak, la situation est devenue délicate pour l’ASPTTM qui marquait mais sans parvenir à combler l’écart (16-11, 16-13, 18-13, 21-17). Un block de Jelena Nikolic (23-18), un ace de Debby Stam (24-18) et une dernière attaque de Neslihan Darnel (25-19) scellaient la supériorité locale qui allait s’amplifier dans un 3 e set sans appel (7-0, 12-2, 20-8, 25-10).

De toute évidence, la bonne volonté et la vaillance avaient leurs limites. Face à un adversaire lancé à pleine puissance, Magali Magail tenait néanmoins son engagement pour permettre à chacune de prendre part à la fête. À 15-9 au 4 e set, Aminata Coulibaly et Isaline Sager-Weider étaient sollicitées pour terminer la manche après la sympathique entrée en jeu de la jeune Manon Soraru (17 ans) et sans que, avec la complicité d’Anna Rybaczewski et Regan Hood, l’écart à la marque ne trahisse une présence mulhousienne plutôt inexpérimentée à ce niveau de compétition (25-20).

19 Janvier 2010

L'ALSACE : Des Mulhousiennes à quelle sauce ?

Depuis hier, l’ASPTT Mulhouse est à pied d’œuvre à Istanbul pour affronter le Vakifbank Günes Sigorta, cet après-midi (à 17 h heures françaises), pour un dernier match en Ligue des champions où la logique voudrait que les Mulhousiennes se fassent croquer « tout cru ».

Les habitués des Döner Kebab connaissent la rengaine : « Sauce blanche ? Sauce piquante ? Avec ou sans oignons ? » Aujourd’hui, à Istanbul, la question est encore d’actualité et concerne des volleyeuses mulhousiennes dont les Stambouliotes sont contraintes à ne faire qu’une bouchée pour conserver la première place du groupe B de la Ligue des champions qu’elles partagent avec les Italiennes de Pesaro.

De l’autre côté du Bosphore

Contrairement à la saison précédente, face à Eczacibaci, les Mulhousiennes ont traversé cette fois le Bosphore pour jouer, cet après-midi, du côté asiatique d’Istanbul au Burhan Felek Sports Hall qui a déjà accueilli l’ASPTTM, alors entraînée par Mauricio Paes, lors de sa campagne européenne de 2000. Un souvenir que seule Térésa Worek, aujourd’hui coach-adjoint, peut partager au sein de la délégation actuelle… Un souvenir à oublier puisque déjà soldé par un net revers en trois sets.

Installées dans le quartier commercial de Kadikoy, où les rues grouillent de monde et les avertisseurs sonores des véhicules ont remplacé le gazouillis des oiseaux, les Mulhousiennes n’ont pas le cœur à faire du tourisme malgré la mission impossible qui les attend. La revanche de Pesaro (3-2), la semaine dernière aux dépens du Vakifbank Istanbul, a placé les Italiennes et les Stambouliotes à égalité parfaite aux points et au set-avérage. Quant au ratio du point-avérage, il ne diffère qu’après le troisième chiffre derrière la virgule : 1,173 contre 1,172 à l’avantage des Turques. Autant dire que la première place du groupe se jouera à distance, entre Istanbul et Pesaro, au prix du plus beau carton réalisé face à l’ASPTT Mulhouse et les Polonaises de Dabrowa-Gornicza.

Face à un rouleau compresseur

« Si nous avions quelque chose à perdre, il y aurait de quoi être inquiet, avoue Magali Magail, le coach postier. Mais pas dans notre situation. Nous avons bien l’intention de faire un match sérieux dans une perspective d’avenir. Tout le monde aura du temps de jeu pour pouvoir participer à la fête mais aussi pour offrir l’occasion à celles qui jouent peu de prouver qu’elles méritent mieux. J’espère que certaines auront faim ! » Une pensée qui concerne plus particulièrement Coralie Larnack mais aussi Aminata Coulibaly qui a été soumise à une séquence particulière de réglage avec Regan Hood, hier soir, à l’entraînement.

Au sein de l’équipe mulhousienne, qui avait perdu le match aller (0-3 : 24-26, 22-25, 20-25) en réalisant sa meilleure prestation de la saison en Ligue des champions, seule la rentrée de Manon Soraru (17 ans) à la place d’Anne-Sophie Bauer est à enregistrer tandis que, à Istanbul, Giovanni Guidetti pourrait solliciter Bahar Toksoy aux côtés des Maculewicz, Nikolic, Stam, Poljak et autres Darnel. « Je les ai encore vues jouer contre Pesaro, raconte Magali Magail. Dans le 3 e set qu’elles ont remporté 25-13, elles ont d’abord mené 19-3… C’était un vrai rouleau compresseur ! »

19 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : Face au Cannet, la Stella qui rit puis la Stella qui pleure

Un début de match XXL pour la Stella qui s'assurait un avantage substantiel favorisé par les hésitations des Cannettanes, ...

visiblement la tête encore entre Bakou et Calais, qui commettaient un nombre inhabituel de fautes directes autorisant les filles de Badis Oukarache à des droits à l'erreur dont elles n'abusèrent pas.

En effet, Boscacci et Hudima, en bout, de filet trouaient la défense adverse. L'écart grimpa peu à peu. À 23-19, le tour était presque joué. Il le fut juste après sur une diagonale dehors, une de plus des Sudistes, 25-21.

Autre set autre histoire. Sorties de leur torpeur les joueuses du Cannet se mirent à exercer une pression plus forte sur la réception calaisienne, qui commença à flageoler sur ses appuis. À 3-0, on se dit que le plus dur était à venir. Mais Le Cannet continuait à vendanger des occasions à n'en plus finir et les Calaisiennes recollèrent à 6-6. Le contre calaisien montait une garde vigilante et Gogolova régalait les spectateurs. Hudima continuait à planter et Boscacci enfilait les points à l'autre bout du fil. Mais c'est Callo rentrée en début de set qui créa l'écart. À 18-13, on se dit que l'affaire était en bonne voie. Puis d'un coup les fautes individuelles commencèrent à fleurir côté calaisien. La suite fut un peu moins souriante et plus tendue. Le Cannet retrouvait envie et rigueur mais Boscacci se chargea du coup de grâce 26-24.

Regrets à la pelle

Les « bleu et blanc » pensaient peut-être avoir fait le plus dur. Le réveil fut douloureux. Éparpillées en réception par les services en travers de Mac Namee et les envois courts de Lozancic, les Nordistes n'y étaient plus.

À 6-15, l'affaire était dans le sac pour les Cannettanes malgré un sursaut s qui ramena les Maritimes sur les talons de leurs adversaires 15-18. Mais Le Cannet maintenant requinqué serra le jeu et s'envola, 25-18.

La tension était maintenant palpable. Les joueuses de Mladen Kasic avaient repris espoir. Heureusement Boscacci continuait ses acrobaties devant et derrière, et Callo y mettait du sien. La Stella qui était devant d'un souffle, 12-9, se mit alors à faire des cadeaux au service. Les Calaisiennes gardaient pourtant la main, toujours en avance d'un point ou deux. La chance se mit de la partie. Lozancic servit sur la bande du filet. Le ballon hésita et retomba finalement dans le camp stelliste. Dur à digérer à ce moment du match !

Les Calaisiennes eurent encore des balles de match qu'elles furent incapables de concrétiser. Ironie du sort c'est Boscacci qui mit la dernière balle dehors, 28-30. Les Stellistes, qui avaient tout donné, furent totalement absentes d'un tie-break où elles jouèrent les utilités, 7-15. Une victoire, deux points et un bénéfice maximum pour Le Cannet qui s'en sort bien et qui l'a dit. Tellement de regrets aussi pour les Calaisiennes qui n'ont pas pu saisir leur chance. 

CALAIS - LE CANNET : 2-3 (25-21, 26-24, 18-25, 28-30, 7-15.

18 Janvier 2010

PARIS NORMANDIE : L'EVB en habits de fête

L'exil à Pablo-Neruda aura porté bonheur aux Ebroïciennes, qui ont remporté samedi leur deuxième victoire de la saison à domicile contre une faible équipe d'Aix-Venelles.

L'Evreux VB a lancé cette semaine sa propre ligne de vêtements. Preuve que le club normand se développe. Sur tous les plans, mais d'abord et surtout sur le terrain. Samedi soir, l'équipe d'Emmanuel Fouchet a revêtu des habits de fête pour concasser Aix-Venelles (3-0) sur son parquet. Son parquet ? Pas vraiment, en fait, puisqu'elle avait dû délaisser ses habituels pénates du gymnase du Canada pour déménager à Pablo-Neruda.
Ce handicap n'a manifestement pas été insurmontable, puisque l'EVB a profité de l'occasion pour engranger sa deuxième victoire à domicile seulement, là où elle en compte déjà quatre à l'extérieur. « On peut être fier d'avoir fait revivre un lieu historique du sport ébroïcien, a d'abord lancé, ironiquement, Emmanuel Fouchet, qui n'avait toujours pas digéré cet exil de dernière minute. J'ai trouvé le match très tendu, car il y avait un historique entre ces deux équipes… mais aussi entre les deux coaches. » Fouchet rappelait ainsi n'avoir jamais battu Boban Lozancic, ni lorsque l'ancien champion croate officiait à Nantes, ni la saison dernière en N1, ni au match aller, perdu 3 à 1 en Provence.
Les play-offs déjà en vue
Les Euroises ont livré une partie propre, solide, régulière, mais il faut bien reconnaître qu'Aix-Venelles leur a grandement facilité la tâche. Le moral largement entamé par six défaites consécutives, l'effectif amputé de deux maillons importants, Bénédicte Mauricette et surtout le grand espoir Camille Crousillat, les promues sudistes n'ont pas pesé bien lourd samedi, semblant même laisser carrément filer la partie à partir du milieu de second set. Même l'internationale française Leslie Turiaf, meilleure artilleuse de Ligue A (15,5 points de moyenne), a paru baisser les bras, faute de soutien.
Bref, les débats n'ont pas été d'une intensité folle. « Paradoxalement, il y avait plus d'enseignements positifs à retirer du match au Cannet (perdu 3-2 la semaine dernière), note Emmanuel Fouchet. On avait évolué à un autre niveau que ce soir (samedi). Le jeu de Venelles était décousu, ça a déteint sur le nôtre et les filles ont été longues à se mettre en place, au contre ou au service. Reste que l'essentiel est quand même fait, car on avait besoin d'offrir enfin une victoire à notre public (NDLR : la dernière et la seule remontait au 6 novembre, contre le Stade Français) et de marquer une progression par rapport aux matches aller. » Ce 6e succès ancre solidement l'EVB (5e) dans le deuxième peloton du championnat, celui qui jouera les play-offs de qualification pour la Coupe d'Europe. Comme le calendrier retour est favorable (réception de Calais la semaine prochaine), la progression des Normandes ne devrait pas s'arrêter là.

18 Janvier 2010

CANNES MA VILLE.COM : CANNES : marquer les esprits

Ce soir, quoi qu'il arrive face à Belgorod, les Cannoises sont assurées de finir premières de leur poule devant Bergame ou... Belgorod. Car les Russes peuvent encore espérer doubler les Italiennes dans cette dernière ligne droite, à condition qu'elles battent les Cannoises ou que les Croates réussissent l'exploit de s'imposer en Lombardie.

Deux hypothèses que l'entraîneur cannois refuse d'évoquer. « Ce sera forcément un beau match car on doit poursuivre notre ascension vers le haut comme on l'a fait devant Bergame (lors du match aller) ».

Yan Fang n'a donc qu'un seul souhait ou plutôt deux avant d'en finir avec cette poule de qualification et d'attaquer la véritable motivation de cette saison. Le premier est que ses filles sortent le grand jeu et le deuxième que le Palais des Victoires fasse le plein et batte à l'unisson pour pousser les Cannoises vers la victoire.

Deux points capitaux qui pourraient jouer en faveur du RCC jeudi au siège de la CEV dans l'attribution du club organisateur du Final Four (les 3 et 4 avril).

Comme lors des matchs de gala en Ligue des champions, le club azuréen fait appel à un grand champion pour donner le coup d'envoi.

Ce soir, ce sera Stéphane Diagana (double champion du monde sur 400 m haies en 1997 à Athènes et sur 4 x 400 m en 2003, détenteur du record d'Europe en 47"37 depuis 1995 et champion d'Europe en 2002), qui sera le premier à servir... à blanc.

Outre la victoire, les demoiselles du Racing auront à coeur de gagner pour les victimes d'Haïti.

A ce propos, Anny Courtade, la présidente du RCC, n'a pas hésité à faire don du montant de la recette de cette rencontre au bénéfice de l'Association Solidarité Haïti Fondation de France (*).

Pour ce qui s'annonce déjà comme un véritable match de gala, Katryna Buckova retrouvera sa place dans l'équipe du RCC. Après de longues semaines de soins et de rééducation, la centrale tchèque a repris les entraînements depuis hier. Elle remplacera sur la feuille de match Irina Polechtchouk, qui sera laissée au repos pour une semaine ou deux en raison d'une douleur récurrente au coude.

18 Janvier 2010

NORD LITTORAL : Les Stellistes ne méritaient pas ça...

Plutôt bien entrées dans la partie, les filles de Badis Oukarache subissent le jeu au poste 4 de Séverine Szewczyk puis la densité du block cannetan pourtant composé de la « petite » Sanja Bursac (1,76m).
Revenues dans un ton plus offensif à 10 partout, les joueuses locales profitent du flottement en réception des noires et roses et d'un bon passage au service pour prendre les devants au score (13-11). Boscacci dégaine sans trouver la parade mais sa partenaire Fatou Diouck se libère victorieusement de la pression sudiste. A son avantage (17-14), Calais se fait contrer au centre mais s'en sort au poste 2. Hudima apporte son écot (20-16), Boscacci sa fougue et Le Cannet vit un sale quart d'heure (23-19). Lozancic envoie son ballon hors des limites du terrain donnant ainsi un premier privilège à la Stella (25-21). Chacune des deux équipes commet ses fautes d'attaques, d'hésitations ou de placements jusqu'à 6-6 et une supériorité collective calaisienne (8-6). Astucieuse autant qu'incisive, Gogolova fait passer un vent de folie dans les tribunes de Porte de Lille (11-7). Toutefois, Szewczyk se rappelle aux bons souvenirs calaisiens en égalisant à 13-13. Nullement angoissée, la formation stelliste réalise une série de cinq points consécutifs avant de gripper la machine au poste 2 (18-16). Leyendecker, d'un service primé, donne de l'allant à son groupe (21-16), qui frémit d'impatience de conclure (23-21). La SES s'offre une balle de 2 sets à rien, que Gogolova envoie directement dans le filet... Qu'importe, la sérénité stelliste fait des merveilles (26-24). Cette fois, la SES mène 2-0!
Kulakova revient avec de meilleures intentionse, décroise son attaque long de ligne (3-5) et Mc Namee s'offre un « kick » (4-8). La réussite fuit la Stella, qui commet également trop de mauvaix choix pour espérer retourner le sort du 3e set (7-14). Soutenues par le public, les Nordistes se démènent et réalisent un probant retour au tableau d'affichage (16-18)! Légèrement plus entreprenantes, les Cannetanes restent dans le match en revenant à 2-1 (18-25).
Désormais, chaque point se gagne au mental au prix d'infimes détails. Gogolova trouve la parade au filet (5-5), Boscacci réalise un ace dans la foulée et Calais fait frissonner Mladen Kasic. Callo mitraille. Cette fois, la Stella n'a pas peur de bien faire, ce qui n'a pas toujours été le cas cette saison (8-5).
Deux balles de match
pour la SES Quérard tient à elle seule la barre du bateau cannetan, prêt à sombrer aux abords du Channel (9-7). Les trois petites longueurs que possède la SES se conservent jusque 16-13 et un temps mort technique aux allures de renouveau pour les visiteuses d'un jour. Porté par Kulakova et Szewczyk, Le Cannet égalise à 17-17, croit avoir effectué le plus dur mais les ressources locales fleurent bon la victoire. Fatou Diouck d'une attaque placée puis Tikvicki au filet rapprochent leur club du succès (21-20). Boscacci fait preuve d'une extrême audace... récompensée par une balle de match (24-23). Deux coups de dés plus tard, Le Cannet s'offre à son tour une balle...de set décisif (24-25). Mais Gogolova trouve par deux fois la faille au filet. Seconde balle de match pour Calais! Que la redoutable Nedelcu inscrit de plus belle. La manche tourne à la folie ! D'un rien, Le Cannet empoche le 4e volet (28-30), après avoir sauvé deux balles de match. Quel spectacle!
Le set décisif livre un jeu de fautes de services mettant du plomb dans l'aile stelliste (3-5). Sorties du match par une décision arbitrale litigieuse (refus de changement de joueuse), les Calaisiennes ne se relèveront pas et s'inclinent finalement (7-15), refroidies par les coups de boutoir de Nedelcu.

18 Janvier 2010

L'ALSACE : Magali Magail : « On psychote ! »

L’ASPTT Mulhouse a fait une bonne affaire ce week-end. Les Mulhousiennes ont enregistré leur 11 e victoire à Saint-Cloud (3-1: 19-25 ; 18-25 ; 25-14 ; 22-25) et elles ont repris un point au Cannet accroché à Calais (3-2: 21-25, 24-26, 25-18, 30-28, 15-7).

Les lendemains de Coupe d’Europe n’épargnent personne… Le Cannet, qui précède l’ASPTT Mulhouse de deux points, l’a également constaté à ses dépens, hier à Calais. Éliminé (3-0) en huitièmes de finale de la Coupe de la CEV jeudi soir à Bakou en Azerbaïdjan, après avoir gagné le match aller 3-1, Le Cannet a frôlé la correctionnelle, hier, à Calais. Les joueuses de Mladen Kasic étaient menées deux sets à rien et ont sauvé des balles de match (à 24-22 au 4e set) avant de renverser la situation 30-28 puis 15-7 au tie-break.

« Avec la Coupe d’Europe, cela fait trop longtemps que nous n’avons plus gagné deux matches de suite ! »

Pour les Mulhousiennes, l’opération comptable est intéressante. La manière un peu moins. « On a fait deux très bons sets, pour commencer, et un bon demi-set jusqu’à 16-7 dans la 4e manche, avoue Magali Magail. On Psychote ! On n’accepte pas que l’adversaire puisse rivaliser avec nous ».

« Dans le 3e set, on s’est enfoncé, confie Alexia Djilali. On a eu quelques soucis en réception et Saint-Cloud a pris confiance et a relevé son niveau de jeu. Les Parisiennes ont bien servi à ce moment et ont pris des risques, avec succès, en attaque ».

La raison est simple pour expliquer ces sautes d’humeur selon le coach postier. « Avec la Coupe d’Europe, on perd beaucoup d’influx en marge de la fatigue due à la répétition des matches et des déplacements. Après ce mardi — et un ultime déplacement à Istanbul -, nous allons revenir à un rythme d’un match par semaine et tout rentrera dans l’ordre. Avec la Coupe d’Europe, cela fait trop longtemps que nous n’avons plus gagné deux matches de suite ! »

Même si l’an dernier les Mulhousiennes ont déjà accusé de longues et vilaines séries de points, « notamment face à Istanbul avec un sévère 25-4 » rappelle Magali Magail, il semble bien que l’ASPTTM n’ait encore jamais douté à ce point face à des adversaires plus modestes. « Je ne me l’explique affirme Alexia Djilali. Dans ces moments-là, on n’arrive pas à réceptionner… Mais, peut-être que l’adversaire sert mieux dans ces moments ? Il est certain qu’en perdant des sets face à des équipes qui ne figurent pas parmi les meilleures, c’est à la fois inquiétant mais peu conséquent. En revanche, il nous faudra trouver la solution quand nous rencontrerons les meilleurs ».

17 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella ambitieuse veut convaincre face au Cannet

Terminés les mercredis de fête à Calais ou ailleurs. Les Calaisiennes ont dû, bien malgré elles, tourner la page ...

de la Coupe d'Europe. Elles avaient le secret espoir de pouvoir tirer leur épingle du jeu face à Severodonetsk au retour à la Porte de Lille. Il leur a fallu vite déchanter. Les Ukrainiennes étaient un cran au dessus. Ces dernières maîtrisaient le secteur fondamental de la réception et leur jeu hautement sécurisé leur permettait au minimum d'attendre la faute de l'autre côté du filet. Et en retour il ne fallait pas s'attendre à la moindre largesse : aucun point donné sans combattre ou si peu.

Les Stellistes ne disposent pas encore de la stabilité dans le jeu ni du collectif nécessaires pour durablement mettre en danger une équipe aussi régulière.

La belle aventure européenne est donc terminée pour cette saison. Mais le caractère exceptionnel de cette compétition, les joies qui y sont attachées, l'expérience qu'elle permet d'accumuler à tous les niveaux stimule l'appétit. En cette période de voeux, tout le monde au club aspire à ce que le plat repasse au plus vite. À cela une condition impérative : terminer, au pire, à la cinquième place du championnat en cours, l'objectif affiché par le président Wheatley en début d'exercice.

Un grand à faire tomber

Pour cela il faudra absolument vaincre les concurrents directs qui affichent les mêmes ambitions, tels Venelles ou Saint-Cloud et éviter les faux pas contre des adversaires potentiellement plus faibles. Voilà la lettre de mission donnée aux filles de Badis Oukarache. Mais gare aux surprises !

La fin des matchs aller, puis la reprise en janvier ont vu une certaine redistribution des cartes et un resserrement des valeurs. Être capable d'un coup gagnant contre la bande des quatre formations qui dominent le haut du tableau améliorerait l'ordinaire.

Cannes est inaccessible. Pour Istres, il est déjà trop tard. Le voyage à Mulhouse a été la bonne surprise du nouvel an avec un point ramené qui sera précieux au moment du décompte final. Reste Le Cannet, aujourd'hui, à la Porte de Lille. Une victoire serait le gage d'un printemps souriant. Impossible ? Pas forcément. On peut toujours rêver que les Cannettanes laissent cette année encore des plumes à Calais où elles ont toujours été en difficulté dans un passé reécent.

Le Cannet dispose d'une force de frappe redoutable avec Bursac, Nedelcu et bien sûr l'ex-Stelliste Szewczyk qui voudra se faire regretter dans la cité de la dentelle. Toutes les trois jouent les terreurs au niveau statistique dans l'hexagone. C'est dire l'ampleur de la tâche qui attend la défense calaisienne au filet et derrière d'autant que les Sudistes viennent elles aussi de se faire bouter hors la Coupe d'Europe version CEV par la cosmopolite équipe de Bakou et qu'elles voudront à tout prix se racheter.

Dans tous les cas une rencontre palpitante s'annonce à la Porte de Lille.

17 Janvier 2010

NORD LITTORAL : Calais a de la suite dans les idées

Quatre jours après sa sortie de route en Challenge Cup, la SES repart à l'assaut du championnat hexagonal en recevant l'équipe du Cannet de l'ex-stelliste Séverine Szewczyk.
Encore en quête de la 5e place, les volleyeuses de Badis Oukarache visent une performance de choix, à l'instar du point glané en Alsace la semaine passée.
Cette fois, le miracle ne s'est pas produit. Mercredi soir, les Calaisiennes ont réalisé un premier set satisfaisant mais insuffisant au regard de la prestation en dents de scie réalisée le 6 janvier dernier en Ukraine. L'élimination digérée, Mallory Steux et ses partenaires de jeu tenteront d'injecter les éléments acquis durant l'expérience européenne afin d'ambitionner un ticket pour...la Challenge Cup 2010/2011 ! « Je pense qu'on n'a plus qu'un objectif et qu'il faut s'y tenir », relate la passeuse nordiste, déçue mais rationnelle quant à la supériorité du groupe de Severodonetsk.
Deux équipes sorties des compétitions européennes Cet après-midi, l'adversaire tient un inévitable calibre européen, que confirme également son rôle de dauphin du RC Cannes. Excédé par le match aller et la sévère défaite du groupe calaisien le 31 octobre à Maillan (25-13, 25-14, 25-17), Jacques Wheatley attend une prestation honorable de ses ouailles, sachant qu'il ne peut admettre la défaite sans fournir les efforts souhaités.
Sophie Péron masque, quant à elle, sa déception dans l'espoir d'un lendemain heureux. « La Challenge Cup, c'est fini on va se reconcentrer vraiment sur le championnat et sur l'objectif fixé en début de saison. Il faut garder le match de Mulhouse en tête car nous avons su bien jouer malgré les conditions de déplacement et le début de semaine difficile. Il nous faut maintenant être plus régulières si on veut embêter Le Cannet. » De son côté, la terrible déconvenue encaissée mercredi dernier à Bakou (Azerbaïdjan) en 8es de finale retour de la coupe de la CEV pourrait laisser des traces dans les têtes cannetanes.
Pourtant, le club chapeauté techniquement par Mladen Kasic mène à bien ses objectifs de pré-saison dans le championnat hexagonal. Armées à tous les postes de jeu, les partenaires d'Estelle Quérard démontrent leurs forces en attaque, en plaçant trois filles (Bursac, Nedelcu, Szewczyk) parmi les neufs meilleures marqueuses de la Ligue A. D'un point de vue strictement sportif, les deux formations à l'honneur aujourd'hui sont toutes deux tombées mercredi. Le championnat et la Coupe de France rempliront désormais l'intégralité de leurs aspirations. Qui des deux six saura rebondir cet après-midi Porte-de-Lille après avoir connu la fin d'un parcours européen ?

17 Janvier 2010

L'ALSACE : ASPTTM : Une victoire contestée

Stade-Français/Saint-Cloud- ASPTT Mulhouse : 1-3. Salle Géo André. Les sets : 19-25 ; 18-25 ; 25-14 ; 22-25). Temps de jeu : en 1h33. Arbitres : Mm Piget et Levasseur. Spectateurs : 200 environ Stade St Cloud. Six de départ : Dolezalova (cap), Pantovic, Giaoui, Maricic, Camara, Kapelovies. Libéro : Bousquet. Ent : Eric Salanoubat ASPTTM : Six de départ : Kloster, Sieradzan, Rybaczewski, Hood, Faesch (cap). Libéro : Ortschitt. Ent : Magali Magail.

Les Mulhousiennes se sont imposées face à une équipe de Paris qui cru en ses chances jusqu’au bout. L’ASPTTM a laissé filer la troisième manche en se faisant peur toute seule. Heureusement, remotivées par Magali Magail, les Mulhousiennes trouvèrent les ressources nécessaires pour s’imposer.

Tout semblait tellement facile pour les Mulhousiennes, mais quelques frayeurs vinrent pimenter la partie. Le début fut quelque peu brouillon de la part des deux équipes. Les Parisiennes profitèrent de la fébrilité des joueuses de Magali Magail pour prendre la tête dans la première manche (8-6). Une avance de courte durée, car les Alsaciennes infligèrent une série de huit points à leurs adversaires. Dominika Sieradzan fut très efficace au filet ainsi qu’au service (3 aces) et fut à l’origine du gain de la première manche. Eric Salanoubat se vit prendre ses deux temps mort successivement (à 10-11 et 10-15), ses filles paraissant à bout de souffle après seulement vingt minutes de jeu.

Le second set fut à l’image du précédent. Les Alsaciennes laissèrent leurs adversaires prendre l’avantage pour mieux revenir (12-16). Les longs échanges, importants psychologiquement furent tous remportés par les Mulhousiennes. Les Parisiennes commirent trop de fautes grossières au filet et ne tinrent pas la réception pour espérer rivaliser avec le niveau imposé par leurs adversaires. Les postières mulhousiennes lâchèrent leur concentration après les gains faciles des deux premières manches. Les coéquipières de Dolezalova profitèrent de cette baisse de régime pour se reprendre et « lâcher du lourd » au filet et prendre la tête au tableau d’affichage (16-11). L’ASPTT subit en réception et dû faire face à une excellente Camara au contre.

Le quatrième set aurait pu être une formalité si les Alsaciennes, notamment Dominika Sieradzan, n’avaient pas fait de cadeaux aux Franciliennes (21-21). Auparavant, Anna Rybaczewski avait plongé la réception locale dans le doute grâce à deux aces d’affilée (7-16) et une excellente série au service. Sur une énième petite balle, déposée derrière le contre, Anna Rybacsewski offrit la victoire aux siens. « On s’est fait peur toute seule parce qu’on doute. Mais on doute pourquoi ? On a le match en main, on impose notre jeu, mais c’est dans notre tête que cela ne va pas. Dans le troisième set, on prend l’eau en réception et les Parisiennes se mettent à défendre toutes les balles. Nous n’avons pas perdu de points, c’est l’essentiel », a expliqué Magali Magail, légèrement énervée par la tournure du match

16 Janvier 2010

L'ALSACE : ASPTTM : un week-end à Paris pour repartir de plus belle

L’ASPTTM est l’invitée des Parisiennes, ce soir à 20h à Géo André, pour la 14 e journée de championnat en Ligue A féminine.

Mauvaises conditions météo obligent, les volleyeuses mulhousiennes ont pris le train, hier, et ne rentreront que dimanche matin après avoir rencontré, ce soir, l’entente parisienne du Stade-Français/Saint-Cloud.

Désormais éliminées de la Ligue des champions avant l’ultime déplacement au Vakifbank Istanbul, mardi prochain, les Mulhousiennes peuvent se concentrer sur un unique objectif : le championnat.

En attendant Cannes

Même en Coupe de France, l’ASPTTM a été exemptée des huitièmes de finales, au titre de son statut européen, et n’entrera en lice qu’au stade des quarts de finale le 27 février prochain. Autant dire que les coéquipières d’Armelle Faesch auront les coudées franches d’ici-là pour négocier au mieux une période marquée par le périlleux déplacement à Cannes (le 6 février) en marge des affaires courantes pour lesquelles l’ASPTTM ne peut pas se permettre de gaspiller les points.

Le match de ce soir appartient à cette catégorie même si le Stade-Français/Saint-Cloud pointe actuellement en 5 e position et constitue la principale menace pour les quatre prétendants aux play-offs : Cannes, Cannet-Rocheville, Mulhouse et Istres. Aujourd’hui, l’objectif de l’ASPTTM consiste à repartir de plus belle et de se donner un élan pour oublier ses déboires européens.

Comme si Magali Magail avait anticipé sur la situation actuelle, son mot de la semaine accompagnant le planning des entraînements abonde dans ce sens : « On peut se terrer dans un trou comme une petite souris ou regarder la vérité en face : être faible, c’est toujours se chercher une excuse ; être fort, c’est trouver une solution pour repartir. »

16 Janvier 2010

PARIS NORMANDIE.FR : Mollinger en passe de renaître

La jeune passeuse réussit à reprendre dans l'Eure le cours d'une carrière mise en sommeil durant un an et demi à cause d'une rupture des ligaments croisés.

Pour Gaëlle Mollinger, il y a forcément eu un avant et un après juin 2008. Avant cette rupture des ligaments croisés du genou, survenue lors d'un tournoi amical sous le maillot de l'équipe de France A', la passeuse originaire de Bordeaux bouclait sa première saison en Pro A féminine avec Aix-Venelles, forte d'un statut d'internationale cadette, junior… et donc A'. Sortie des rangs de l'IFVB (Institut français de volley-ball), championne de France cadettes en 2005 avec la JSA Bordeaux, le club de ses débuts, Mollinger apparaissait comme l'un des éléments les plus prometteurs de sa génération. Tout comme l'est sa sœur Julie, réceptionneuse-attaquante à Nancy-Vandoeuvre.
Après juin 2008, il y a eu un long tunnel de quatorze mois : deux opérations, une rééducation… et la lumière venue d'Evreux, l'été dernier. « Pendant cet arrêt interminable, je me suis longtemps demandé si j'avais encore l'envie. Et puis, il y a eu l'appel de Manu (Fouchet), qui m'a proposé ce super challenge. Je pense que c'est un challenge pour lui aussi… »
15 kg de moins
Remettre sur les rails cette carrière brisée : le pari semblait osé, en effet. Il est en passe d'être gagné. « On s'était donné jusqu'à décembre pour que Gaëlle revienne à un bon niveau. On est dans les clous », confirme Emmanuel Fouchet, l'entraîneur de l'Evreux VB. Décembre a justement marqué le vrai début de la saison de Gaëlle Mollinger (22 ans en avril). En effet, la blessure au mollet de Leyla Tuifua, sa concurrente au poste, a changé la donne. Elle a ainsi pu aligner trois matches complets contre Istres (12 décembre), Mulhouse (19 décembre) et Le Cannet (9 janvier). Pour trois défaites, certes, mais que Fouchet ne lui impute surtout pas : « Pendant ces trois matches, notre rendement offensif a été meilleur. Elle devait y être pour quelque chose… »
Le coach normand souligne aussi « l'énorme travail qu'elle a accompli sur le plan de la diététique ». Depuis août, Mollinger a en effet fondu de 15 kg. « Physiquement, j'ai quand même encore des creux, observe l'étudiante en psychologie. Contre Le Cannet samedi dernier, j'étais morte dans le tie-break. » Ses anciennes coéquipières d'Aix-Venelles, adversaires d'Evreux ce soir dans un duel de promus, devraient tout de même reconnaître ce soir la Gaëlle Mollinger d'avant, celle qui promettait tant. Fabrice Vial, le sélectionneur national qui fera le déplacement dans l'Eure, aura-t-il le même sentiment ?

14 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : Séverodonetsk était hors de portée de la Stella hier soir

On se disait que ce serait un autre match qu'en Ukraine. La salle Porte de Lille était pleine

à craquer et des Ukrainiennes forcément moins sereines. Boscacci avait réglé la mire et la Stella démarra le match comme il fallait 8/6. On joua un moment à je te donne un point tu m'en rends un et le score évolua en rangs serrés jusque 16 égalité. Insensiblement Séverodonetsk imposa sa présence au contre et une réception qui ne vacillait pas et se dégagea au score 17/19 pour ensuite conforter un avantage qui prit ensuite des proportions qui rendaient la sanction prévisible et irrémédiable. Les Ukrainiennes remportaient la manche 25/19 et se qualifiaient pour les 8es de finales de la Challenge Cup. Badis Oukarache bouleversa sa formation mais encore une fois les mises en jeu adverses, qui au match aller avaient déjà causé les pires tourments à l'arrière défense calaisienne, commencèrent à produire les mêmes effets. Des points concédés directement qui s'accumulent et cela fait déjà 8/2. Peu à peu les Calaisiennes retrouvent pourtant leurs esprits, tentent un rapproché 6/8 mais il n'y a décidément pas grand-chose à faire contre cette formation de Séverodonetsk qui récite une leçon bien apprise, sans trou de mémoire notable et qui s'envole encore au score 16/7. Les Stellistes qui ne voulaient pas en rester là revinrent à égalité à 18. Callo fit un festival à la mise en jeu. La Stella était en tête 21/19, s'accrocha à son avantage mais céda sur la fin 25/23, pour quelques fautes ici et là devant des adversaires qui à ce moment-là n'en commettaient plus. Les Calaisiennes ne trouvaient pas la solution face à cette déferlante d'attaques centres, rapides et qui laissaient les centrales calaisiennes rivées au plancher. La libero Diezhkina contrôlait tout ou presque derrière et Komisarova à la passe n'avait que des solutions et choisissait presque toujours la bonne. On en était déjà à 6/12 avec Savenchuk en bourreau prioritaire. Une fois l'écart créé, les Ukrainiennes, s'accordaient parfois quelques libertés : une mauvaise réception par ci par là, un block en retard ou un service dehors. Les Calaisiennes devaient se contenter de cela. Mais le plus souvent le geste était juste et imparable. Un dernier coup de rein et le troisième set tombait dans l'escarcelle d'adversaires vraiment au dessus : 25/16.

Séverodonetsk - Stella Calais : 3-0 : 25/19 25/23 25/16.

14 Janvier 2010

L'ALSACE : ASPTTM : Les Mulhousiennes ont perdu leur passeport

En s’inclinant (1-3), hier soir au Palais des sports, face aux Polonaises de Dabrowa-Gornicza, l’ASPTT Mulhouse a perdu toutes chances de participer aux play-offs de la Ligue des champions.

Tout avait pourtant bien commencé… Magdalena Sliwa, qui avait condamné d’entrée les Mulhousiennes au match aller en alignant une dizaine de services, était à l’engagement dès le premier échange. Sûre d’elle, Regan Hood réceptionnait parfaitement et Armelle Faesch trouvait Dominika Sieradzan qui ouvrait la marque en bout de filet (1-0). Du grand art que Myriam Kloster copiait (4-1). Ces trois points, l’ASPTTM les conservait jusqu’à 8-5 avant d’accuser deux séries de services… Deux séries avec pour artisans : Ewelina Sieczka d’abord (8-5, 8-9) puis de Magdalena Sliwa (10-11, 10-16).

Avec une défense bien organisée derrière le block d’Aleksandra Liniarska et Katarzyna Gajgal, les Polonaises prenaient la mesure des Mulhousiennes, en proie à de grosses difficultés en réception, pour signer un set déterminant (11-19, 14-25). La mort dans l’âme, conscientes qu’elles venaient de laisser échapper la qualification, Armelle Faesch et ses coéquipières sombraient doucement mais sûrement au 2 e set en déplorant un certain déchet (1-5, 4-10, 11-17). À 12-18, Magali Magail sollicitait Aminata Coulibaly « pour mettre le feu ». Et ce qui allait ressembler à un feu d’artifice sur un contre de Myriam Kloster (23-23) n’était en fait qu’un feu de paille vite éteint par Agata Pura (23-25).

Le set de l’illusion

Sous l’impulsion de l’Américaine Regan Hood auteur de sa 4 e attaque gagnante du 3 e set à 7-5, soit deux fois plus de réussite que dans les deux premières manches cumulées, et avec un contre mulhousien enfin efficace (5 blocks gagnants) avec Christina Bauer, Myriam Kloster et Alexia Djilali, l’ASPTT Mulhouse parvenait à rivaliser avec les Polonaises. Après une entame disputée (2-4, 5-4, 9-7, 12-10, 16-15) et un changement de passeuses à Dabrowa-Gornicza, avec la rentrée de Marta Haladyn pour Magdalena Sliwa, les Armelle Faesch et Deborah Ortschitt donnaient enfin l’impression de pouvoir remporter un premier set de Ligue des champions cette saison (18-13). Un set que Regan Hood (19-14), Myriam Kloster (20-14), Alexia Djilali (22-15) et Anna Rybaczewski (23-16, 24-17) concrétisaient (25-19) dans un sympathique délire.

Le rêve était, cependant, de courte durée… Christina Bauer et Coralie Larnack maintenaient encore l’ASPTTM à flot jusqu’à 7-8. À 10-13, la réception locale perdait à nouveau de sa stabilité et les centrales polonaises, Aleksandra Liniarska et Katarzyna Gajgal, haussaient le ton pour condamner les Mulhousiennes (13-25) sur une ultime attaque gagnante de cette dernière.

Le fait d’avoir sauvé l’honneur, avec le gain du premier set de la saison en Ligue des champions, constitue une bien maigre consolation pour une formation mulhousienne d’autant plus déçue qu’elle croyait en ses chances… Pourtant, au vu de cette rencontre d’un bon niveau technique compte tenu de la bonne prestation polonaise, l’ASPTTM n’a aucun regret à faire valoir… Sur cet exercice, le club postier n’a pas été assez champion !

13 Janvier 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM fait bloc

Si la détermination des volleyeuses mulhousiennes, face aux Polonaises de Dabrowa-Gornicza, est aussi forte que leur motivation à quelques heures du coup d’envoi, le match de ce soir (à 19h au Palais des sports) sera promis aux annales.

Il n’y a pas plus simple qu’un match de Coupe. Tu gagnes ou tu dégages ! Ce soir en Ligue des champions, l’objectif sera tout aussi simple pour l’ASPTT Mulhouse… Une victoire en trois sets offrirait aux Mulhousiennes une possible qualification pour peu qu’elles soignent le point-avérage en comblant provisoirement leur handicap initial de 36 points. Un succès moins limpide leur accorderait le sursis avec obligation d’exploit à Istanbul. Quant à une défaite, elle aurait pour seule issue : la triste élimination !

« Après on sortira la calculette et s’il le faut on prendra un set à Istanbul »

À quelques heures du coup d’envoi, il faut être un doux rêveur pour imaginer que douze filles en proie au doute face à Calais puissent, quatre jours plus tard, réussir un match d’anthologie pour renverser une situation très compromise. Et pourtant, à les entendre, on n’a pas de mal à se convaincre qu’elles sont capables d’un exploit pour peu que le public se prenne au jeu. Hier, à l’heure de la séance vidéo au Palais des sports, avec leur plan de jeu sur les genoux, elles ont été unanimes pour étaler leurs convictions.

« Si on n’y croyait pas, on ne ferait pas de sport » lâche Coralie Larnack avec l’approbation d’Aminata Coulibaly et d’Alexia Djilali. Plus rationnelle, Anna Rybaczewski fait appel à la logique : « Tant que mathématiquement c’est possible, il convient d’y croire… Après on sortira la calculette et s’il le faut on prendra un set à Istanbul ! »

L’Américaine Regan Hood et Deborah Ortschitt s’attachent à livrer la méthode à employer en cette soirée. « Il faudra jouer ensemble… Rester très concentré… Ne rien lâcher ! » Quant à Dominika Sieradzan, elle ne manque pas d’arguments : « Elles ne sont pas plus fortes… Comme nous, elles ont perdu tous leurs autres matches, contre Pesaro et Istanbul, en trois sets ! » Polonaise d’origine, cette dernière n’ignore pas que Dabrowa-Gornicza a également accusé le contrecoup de son exploit face aux Mulhousiennes en s’inclinant trois jours plus tard, à domicile, 0-3 face à Lodz et encore 2-3 à Wroclaw et sans renouer avec la victoire en championnat de Pologne. Preuve, s’il en fallait, que tout n’est pas perdu pour l’ASPTT Mulhouse !

 

En bref

•La dernière victoire mulhousienne en Coupe d’Europe date du 20 janvier 2009. Ce jour-là, l’ASPTTM avait battu les Autrichiennes de Schwechat en trois sets (25-19, 25-21, 25-16).

•C’est Esther Taglang (16 ans) qui complétera l’effectif des douze Mulhousiennes.

•Les arbitres sont Juan Pont (Andorre) et Igor Porvaznik (Slovaquie). Quant au superviseur, il s’agit du Zurichois Aloyse Fischer qui signe un sympathique retour à Mulhouse après avoir déjà officié, l’an dernier, lors de la rencontre ASPTTM-Eczacibaci Istanbul.

•Au match aller, Dabrowa-Gornicza s’était imposé 3-0 (25-14, 25-17, 25-23) face à l’ASPTT Mulhouse

L'adversaire : "Nous n'aurons aucune pression"

Waldemar Kawka est l’entraîneur polonais de Dabrowa-Gornicza. Hier, à l’heure du café, il s’est mis à table…

Vous avez gagné le match aller sans votre meilleure joueuse, Katarzyna Gajgal. N’aurez-vous pas un problème de conscience pour composer votre six de départ ?

Katarzyna Gajgal est une contreuse centrale ce qui ne constitue pas une position clé dans le six en ce qui concerne le développement du jeu. Elle a été arrêtée pendant cinq semaines, suite à une blessure à la cheville, et n’a repris qu’à l’occasion du match à Istanbul - le 6 janvier -. Elle n’est pas encore à 100 % mais elle jouera !

Au match aller, Dabrowa-Gornicza avait usé d’un jeu rapide, orchestré par Magdalena Sliwa, pour prendre de vitesse l’ASPTTM. Était-ce une option préparée à l’avance ?

Magdalena Sliwa a tendance à accélérer le jeu et à jouer par le centre avec, de surcroît, une bonne vision du jeu. J’avais vu jouer Mulhouse et ce jeu rapide était une option parmi d’autres. Mais, je pense que la clé de notre succès s’est située dans le secteur service-réception.

« Nous avons abordé cette épreuve sans le moindre objectif »

Êtes-vous conscient que Dabrowa-Gornicza bénéficie aujourd’hui de l’étiquette de favori ?

Nous ne sommes pas favoris. Mulhouse évoluera à domicile et ce sera un avantage incontestable. De plus, nous ne connaissons pas la salle - ndlr : les Polonaises n’ont découvert le Palais des sports qu’en soirée - et il n’est jamais facile de prendre ses repères en peu de temps. J’ai vu plusieurs matches de Mulhouse et je sais que c’est une équipe qui peut être très forte.

Si la hiérarchie était respectée lors de la dernière journée, il vous suffirait de gagner un set face à Mulhouse pour vous qualifier. En étant si près du bonheur, ne craignez-vous pas que votre équipe ait la pression ?

Même si vous ne me croyez pas, on ne pense pas à çà ! Nous avons accepté de jouer la Champions League uniquement pour que nos jeunes joueuses acquièrent de l’expérience. C’est une chance pour nous que de pouvoir évoluer à ce niveau de compétition. Nous avons abordé cette épreuve sans le moindre objectif. Pour nous, par rapport à nos sponsors, le plus important c’est le championnat de Pologne. Maintenant, si on a la chance d’aller en play-off, on ne va pas s’en priver !

13 Janvier 2010

NORD LITTORAL : Thessalonique paraît encore très loin

Le résultat du match aller accorde énormément de crédit à la formation ukrainienne, au jeu atypique et déstabilisant.
Pourtant, la Stella Calais ne semble jamais mieux évoluer que lorsqu'elle se retrouve dos au mur. Voici une situation plus fortuite que jamais de montrer l'orgueil stelliste.
La nouvelle année pousse l'escadron calaisien à un rythme effréné (quatre matchs en l'espace de 11 jours) vers une destinée que lui seul peut espérer écrire. Hélas, le couac de mercredi dernier laisse davantage de place à la frustration qu'au regret sur le road book calaisien. Jamais installées dans la partie à Severodonetsk, les filles de Badis Oukarache se sont relancées...à Mulhouse, samedi soir en faisant trembler les Alsaciennes de Magali Magail (3-2).
C'est typiquement le type de sursaut escompté par Jacques Wheatley, président désemparé après le revers essuyé aux portes de la Russie. En filigrane des différentes consternations post-événement, il fallait lire le message suivant : « Ce n'était pas nous sur le terrain ce soir-là ! » « On est forcément un peu frustrées à cause du match aller mais c'est fait, on reste sur une belle prestation face à Mulhouse alors on va tenter le tout pour le tout et on verra bien », note avec ambition Sophie Péron.
Comment ne pas lâcher
en cas d'échec ?
Certes aujourd'hui, la donne laisse peu d'espoirs aux partenaires de la libéro calaisienne, lesquelles se retrouvent dans l'obligation de réaliser le match parfait en vue d'entrevoir un golden set aux allures de traquenard pour Volodymyr Buzaiev et ses Ukrainiennes, déjà un pied et demi en 8es de finale de la Challenge Cup. Mais les filles de la Côte d'Opale ont quelque chose à se faire pardonner et l'occasion de prouver que les cordes de leur arc tiennent plus que de coutume. Les têtes tournées vers l'exploit, les volleyeuses locales tiennent à jouer leur carte à fond devant le public calaisien afin de ne pas trébucher et livrer leur véritable visage face à la formation slave. Et cela commence par une stabilisation du secteur , en berne il y a sept jours et... solide l'autre soir en ligue A.
Evoquons toutefois l'idée d'un scénario tournant à l'avantage de l'équipe ukrainienne. Si la Stella laisse échoir le premier volet, comment garder les troupes sous pression au changement de côté ? L'idée de retrouver Le Cannet dimanche après-midi (15h) devrait suffire à inciter le sacrifice de la pure et réelle déception. A moins qu'une bonne fée plonge la Porte de Lille sous le signe du volcan...Et là, remember Köniz !

13 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : La Stella condamnée à l'exploit face aux Ukrainiennes de Severodonetsk

Il n'y a plus maintenant à tergiverser, ni à se poser mille et une questions. Les données du problème sont, ...

en effet, limpides. Pour espérer jouer le club grec de Thessalonique en 16es de finale, les Stellistes, ce soir, vont devoir vaincre leurs hôtes ukrainiennes par 3-0. On en viendrait à jouer alors ce fameux golden set ou set en or disputé en quinze points.

Les Stellistes sont-elles capables de mener ce projet à terme ? Pour qui a vu le match aller et son résultat, la réponse est forcément non. Les Calaisiennes ont été dominées de bout en bout et n'ont livré qu'un brouillon de jeu truffé de fautes individuelles et collectives.

Severodonetsk a ainsi pu faire étalage à loisir d'un talent qu'on n'imaginait pas aussi varié. On attendait des attaques hautes en bout de filet et c'est un récital de balles rapides au centre auquel on a eu droit. La Stella a marqué 54 points en assurant à peine le minimum. Et pourtant ! Pendant dix minutes, les premières, c'est bien les Ukrainiennes qui avaient eu le tournis. La recette était simple : services placés, solidarité en défense et attaques inventives. L'affaire semblait bien engagée.

Trompe l'oeil ?

À 12-6 et des rêves pleins la tête, plus rien ou presque jusqu'au bout. En elle-même cette faillite recèle des motifs d'espoir. Le tableau présenté après des débuts alléchants a finalement été trop noir pour être tout à fait vrai. On se prend à croire à une envie et un esprit de corps retrouvés pour le match retour à la Porte de Lille.

Il ne faut pas s'y tromper, tout passera d'abord par le refus de laisser tomber la balle par terre avant l'autre et une détermination sans faille à faire la différence. Ensuite, les arguments techniques pourraient faire pencher la balance du côté des « bleu et blanc » qui disposent d'une variété de coups plus importante que leurs adversaires d'un soir, à condition là encore que toutes soient à l'unisson.

Un match du même acabit que celui livré par la Stella contre Köniz, au tour précédent, sera nécessaire mais pas forcément suffisant. Reste à voir comment Severodonetsk va digérer son voyage et le dépaysement qui s'ensuit. La Porte de Lille et l'atmosphère de liesse qui entoure les grands événements qui s'y disputent auront une importance capitale.

La Stella a sûrement les moyens de faire mieux qu'en Ukraine, peut-être de gagner mais pour accomplir ce qui serait un fabuleux exploit c'est de dépassement de soi au service du collectif dont l'équipe aura besoin.

Après la leçon prise en Ukraine, les filles de Badis Oukarache ont déjà relevé la tête à Mulhouse et elles sont quelques-unes à avoir des revanches à prendre. « Lorsque nous avons toutes ce niveau, il est très difficile de nous battre. Köniz n'y pouvait rien ce soir », avait déclaré Leticia Boscaci juste après la victoire obtenue face à la formation helvétique. Souhaitons que les Calaisiennes puissent retrouver cette communion dans l'excellence et l'abnégation qui permet de soulever des montagnes. Dans tous les cas, émotions garanties ce soir à la Porte de Lille.

12 Janvier 2010

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse a onze années à faire oublier

L’ASPTT Mulhouse n’aura pas droit à l’erreur demain face à Dabrowa-Gornicza. Pour espérer ravir la 3 e place du groupe B de la Ligue des champions aux Polonaises, il lui faudra impérativement s’imposer en trois sets. Soit inverser le score du match aller (25-14, 25-17, 25-23) en soignant le point-average général actuellement en faveur des Polonaises. Les 36 points qui séparent ces dernières des Mulhousiennes, contraignent l’ASPTTM à s’imposer en trois sets, au pire trois fois 25-19, pour combler le handicap initial.

En onze campagnes européennes, le club postier n’a réussi à renverser la tendance entre un match aller, perdu à l’extérieur, et le match retour à domicile, qu’à deux reprises : en 1993 face à Tenerife (1-3, 3-0) et en 1994 face à Prague (1-3, 3-1).

« On a une équipe qui réagit bien quand elle a le dos au mur »

En revanche, il plane encore quelques sombres histoires d’éliminations prématurées, provoquées par des défaites en trois sets à l’extérieur, face à des adversaires abordables comme les Belges d’Herentals, en 1999, et les Autrichiennes de Post Wien en 2001. Il demeure cependant dans un passé plus récent, en 1998, un souvenir dont les Mulhousiennes pourraient s’inspirer. Pour se qualifier au final four de la Coupe de la CEV, l’ASPTTM avait accueilli les Russes d’Ekaterinburg pour deux rencontres disputées à une nuit d’intervalle. Après un match aller perdu (1-3), les Mulhousiennes avaient gagné (3-0), le lendemain, pour signer le plus bel exploit dans l’histoire du club postier. Or, cette aventure, les coaches Magali Magail et Teresa Worek l’avaient vécu de près… Raison pour laquelle elles se refusent de ne pas croire en leur chance !

« On a une équipe qui réagit bien quand elle a le dos au mur, explique Magali Magail, plus déterminée que jamais et qui compte sur le soutien du public pour tenter l’impossible. Nous savons qu’il ne faudra laisser aucune miette dans ce match… Qu’il faudra se jeter sur toutes les balles pour qu’elles ne tombent pas chez nous ».

Hier soir, à l’entraînement, l’entraîneur a demandé à ses joueuses « qu’elles se remettent en question individuellement… Qu’elles se posent les vraies questions et qu’elles ne se réfugient pas derrière la coéquipière qui n’est pas performante. Qu’elles ne trichent pas avec elles-mêmes et qu’elles donnent le meilleur ».

« Si mercredi, il n’y a pas de motivation, c’est qu’elles n’ont rien compris ! »

Tactiquement, l’ASPTTM aura à faire face à un adversaire au complet qui bénéficiera, de surcroît, de la rentrée de sa meilleure joueuse, l’internationale polonaise Katarzyna Gajgal, médaillée de bronze aux derniers championnats d’Europe. Qu’importe… Plus rien ne peut ébranler Magali Magail à la veille de ce rendez-vous capital. « Depuis le match aller, ce sont les Polonaises qui sont favorites. Ce sont elles qui auront une grosse pression sur les épaules parce qu’elles sont trop près de la qualification pour ne pas y penser ! »

Quant à un éventuel problème de motivation, il est réfuté par le coach : « Si mercredi, il n’y a pas de motivation, c’est qu’elles n’ont rien compris ! »

12 Janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella est accro à la télécommande

Utilisée pour préparer chaque rencontre, la vidéo prend une part prépondérante en coupe d'Europe où l'adversaire est, par nature, un parfait inconnu.
Les filles de la Stella ont pris goût à ces tea time organisés chez les Oukarache. C'est l'occasion d'y visionner quelques DVD sélectionnés par l'homme de la maison, Badis. Et de déguster quelques douceurs préparées par son épouse, Wafa. Un bon moment passé entre copines. Mais pas seulement... C'est surtout l'occasion de disséquer le jeu du futur adversaire. Toutes les équipes y ont recours et la démarche est facilitée maintenant que la Ligue Nationale de Volley a mis à disposition des entraîneurs un serveur. Ils doivent venir y sauvegarder leurs propres enregistrements des rencontres qu'ils ont jouées et peuvent piocher les derniers matches de leurs futurs adversaires hexagonaux.
Sur la scène continentale, il faut par contre faire jouer ses réseaux pour espérer trouver des images d'opposants... parfois exotiques. « Pour Köniz, j'avais trouvé un site internet qui diffusait des rencontres des clubs suisses », explique Badis Oukarache qui avait ainsi pu travailler son système de jeu en fonction de l'adversaire. Pour Severodonetsk, la recherche avait, paradoxalement, été plus simple. « Au tour précédent, les Ukrainiennes ont été éliminées de la Coupe de la CEV par... Gand. Une équipe qu'on a jouée deux fois cet été et dont je connais bien l'entraîneur. » Le technicien belge a donc fait parvenir à son homologue français les vidéos des deux rencontres disputées face à Severodonetsk, le tout agrémenté de quelques documents de travail répertoriant les trajectoires d'attaque prioritaires des joueuses ukrainiennes.
Pas question pour autant d'asséner de grands cours magistraux aux joueuses à partir des notes prises par l'entraîneur. « On arrive à faire des séances vidéos de près d'une heure et demi, ce qui est beaucoup, remarque Badis Oukarache. Mais c'est parce que c'est très interactif. » En clair, l'entraîneur stelliste demande à ses joueuses une implication maximale. « Je passe des morceaux choisis et je leur demande leurs remarques. Au début, c'était difficile de les faire parler. Mais maintenant, tout le monde participe. » Les joueuses y voient également un outil leur permettant de travailler leurs lacunes. Sur la route menant à Mulhouse, Badis Oukarache et Fatou Diouck ont ainsi revisionné le premier set du match aller de ces 16es de finale. « Sur 12 ballons d'attaque joués, elle n'a pas fait une seule faute.
Mais elle n'a marqué que trois points.
Globalement, on a eu beaucoup d'attaques non gagnantes. » Reste à trouver les solutions. Et là, ça se passe uniquement sur le parquet. Ou presque.

12 Janvier 2010

CANNES MA VILLE.COM : Et au milieu coule... Rijeka !

On leur avait prédit le froid, la neige et peut-être même un voyage perturbé.

Finalement, la neige, les filles du Racing ne l'ont aperçue qu'à Munich et à Zagreb, les deux villes "transit" ralliées dimanche en avion. Parce qu'à Rijeka, en Croatie où elles espèrent ce soir conserver la première place de leur poule en Ligue des champions (19 h), le soleil brillait (le matin) et la température était des plus douces au moment de la traditionnelle promenade (8°).

Une ville touristique

Sur les bords de l'Adriatique, ce n'est donc pas franchement le dépaysement ! Car Rijeka a tous les atouts d'une ville touristique.

Son climat, bien sûr, ses plages, son port de plaisance, son artère

centrale piétonne, "Korzo" (du mot "corso"), qui n'a rien à envier à la rue d'Antibes (le sol est en marbre !). Et aussi un grand marché populaire et couvert, de nombreuses terrasses de café et un tas de monuments. Et pour admirer la vue imprenable du golfe de Kvarner, des îles de Krk et Cres, rien de tel que de gravir (en courant) les 500 marches qui mènent à la forteresse Trsat, au pied de la colline qui surplombe la ville.

Remarquez, depuis leur hôtel trois étoiles lui aussi situé sur les hauteurs, à deux pas du centre, les Cannoises n'ont qu'une dizaine de marches à monter pour apprécier le panorama... depuis la fenêtre de leur chambre ! Moins sportif, mais tout aussi beau. On ne vous surprendra pas en confessant qu'elles ont opté pour l'ascenseur.

L'héritage de Tito

Mais le paysage de Rijeka est quelque peu terni par ces horribles pans de tours grises, héritages du communisme de Tito.

Bref, la troisième ville de Croatie après Zagreb et Split (145 000 habitants), mais la plus importante portuaire, tente de faire oublier son image industrielle, surtout depuis que les usines ont fermé, notamment celle qui fournissait le papier pour la célèbre marque Marlboro.

Ici, à Rivière (c'est la signification de "Rijeka" en croate), où 5 % de

la population est italienne (une période italienne s'étala de 1919 à 1943), tout est fait pour attirer le chaland. Une tâche facilitée par l'arrivée récente (2006) des vols "low coast" de la compagnie Easy Jet.

Espérons que les joueuses, elles, n'offriront pas un spectacle "low coast".

12 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : À Mulhouse, la Stella a retrouvé un allant qui lui permet d'espérer faire face à Severodonetsk

En prenant un point à Mulhouse chez les vice-championnes de France, les Calaisiennes ont accompli ... une performance de haute tenue.

Cela fait plusieurs saisons que les Alsaciennes s'imposent nettement face aux protégées de Badis Oukarache mais à chaque fois on a pu penser qu'il y avait quelque chose d'autre à faire. Le sort est désormais conjuré. C'est au moment où on l'attendait le moins que les Stellistes ont failli venir à bout d'adversaires, qui, leur entraîneur Magali Magaïl le répète à l'envi, se méfient des Maritimes comme du lait sur le feu.

En s'inclinant 3-2 dans une rencontre qu'elles auraient aussi bien pu gagner, les Maritimes ont réalisé un bel exploit rehaussé par un déplacement rocambolesque au fin fond de l'Alsace.

Tout juste rentrées de Kiev, les joueuses de Jacques Wheatley sont reparties en début d'après midi pour un périple dont on savait, les conditions climatiques étant ce qu'elles sont, qu'il ne serait pas de tout repos. Bloquées en fin de journée à hauteur de Strasbourg, il leur a fallu rebrousser chemin jusque Metz pour y trouver le gîte et le couvert. Tant bien que mal elles ont pu rejoindre Mulhouse en milieu de journée pour, après un bref repos, enchaîner directement sur la rencontre sans en passer par le décrassage traditionnel.

Espoir entretenu

Cette accumulation de facteurs, a priori pénalisants, n'a pas empêché les Stellistes de rendre une copie de grande qualité. S'il n'y avait eu cette somme astronomique de services manqués qui ont grandement contribué à mâcher le travail d'une formation mulhousienne qui en avait finalement bien besoin, la fête aurait été totale et la victoire peut-être bien au rendez-vous.

Tout au long du match les « bleu et blanc » ont lutté pied à pied. Et mieux encore, lorsqu'au quatrième set la machine s'est emballée, les filles de Magali Magaïl ont frisé la correctionnelle. Comme le souligne souvent Badis Oukarache, son équipe jeune et en gestation collectivement, est capable du meilleur comme du pire.

Transparentes en Ukraine, les Maritimes ont retrouvé tout leur allant en Alsace. Cette inconstance, si elle peut parfois déconcerter, permet de toujours garder espoir en des jours meilleurs. Le secteur de la réception malmené il y a peu, avait récupéré, Sophie Péron la première, toute sa vista. La défense a fait des miracles. Au filet, malgré la réputation du contre alsacien, les attaquantes calaisiennes ont fait mieux que se défendre. Leticia Boscacci a confirmé sa bonne forme actuelle avec 23 points glanés un peu partout. Fatou Diouck, Véronika Hudima et les deux centrales Ileana Leyendeker et Jana Gogolova ont fait, elles aussi, preuve d'une belle efficacité.

La répétition générale a donc bien tenu ses promesses. Il reste à espérer qu'à l'heure du lever de rideau contre Severodonetsk, demain, les Calaisiennes se montrent dans les mêmes dispositions.

MULHOUSE - CALAIS : 3-2 (25-20, 23-25, 25-16, 13-25, 15-11).

11 Janvier 2010

PARIS NORMANDIE.FR : Que de regrets pour Evreux

Après avoir mené deux sets à un, les Ebroïciennes ont fini par s'incliner au Cannet (3-2). De quoi aviver bien des regrets.

Le total des points parle de lui-même : 93 points pour Le Cannet, 100 pour Evreux. Et pourtant les Normandes ont perdu le match. Sur la dernière frappe gagnante de Nedelcu, les Ebroïciennes éprouvent une immense déception et surtout une énorme frustration. « Bien sûr que c'est frustrant car on avait envisagé cette victoire même si on essaye de relativiser. On a encore manqué de constance mais on a quand même pris beaucoup de plaisir dans ce match où il n'aura manqué que la victoire », confirmait la passeuse Gaëlle Mollinger.
Finalement battues au tie-break, les Ebroïciennes auraient pu remporter ce match en trois manches sèches et c'est bien là que le bât blesse. Il aurait suffi d'un peu plus de réussite dans le set initial dans lequel les partenaires de Ludmila Da Silva revenaient à deux points des Azuréennes (22-20) avant de craquer sur les derniers échanges. Cela aura au moins eu le mérite de lancer le vent de la révolte chez les Normandes. « Il y avait la place à condition d'être plus régulier. On n'a pas su réagir à partir du moment où Le Cannet a repris la main. Les regrets sont vraiment là. En l'absence de Séverine (Szewczyk) on aurait pu profiter d'une formation du Cannet affaiblie », regrettait Emmanuel Fouchet.
« Il faudra juste confirmer »
Pourtant l'entraîneur d'Evreux préférait terminer son analyse d'après-match en insistant sur les points positifs. « J'ai bien aimé la prestation d'ensemble de l'équipe qui s'est accrochée jusqu'au bout, y compris dans le tie-break (largement menées 6-1 puis 8-4, les Ebroïciennes revenaient à un point 13-12). Le six qui a évolué là est peut-être le bon ? Il faudra juste confirmer. Maintenant on revient avec un point et c'est bien », optimisait Fouchet.
Oui c'est bien d'autant que les Normandes sont les premières à pousser ainsi les deuxièmes du championnat dans leurs derniers retranchements à domicile. De son côté, Mladen Kasic, le coach du Cannet, ne cachait pas son soulagement d'avoir réussi à faire basculer le score en sa faveur. « On a eu une perte de confiance énorme mais de temps en temps il faut savoir mal jouer », reconnaissait-il surtout si le succès est là pour couronner une piètre prestation. Désormais, le plus important pour Evreux est de rester dans l'esprit affiché au Cannet et ce dès samedi avec la réception d'Aix-Venelles, un adversaire direct pour les Normandes.
Au Cannet, Le Cannet bat Evreux, 3-2 : 25- 20 (25'), 14-25 (23'), 14-25 (24'), 25-18 (26'), 15-12 (17').

10 Janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella s'est rassurée à Mulhouse

La Stella, c'est un peu comme la boîte de chocolat de Forrest Gump. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Étrangement inexistantes à Severodonetsk mercredi, les Calaisiennes sont passées tout près de l'exploit samedi face à un vice-champion de France qui a quand même un tout autre pedigree que la formation ukrainienne.
Les conditions n'étaient pourtant pas propices à une performance : « On n'avait plus touché un ballon depuis mercredi, observe Badis Oukarache. On manquait de fraîcheur et d'entraînement. D'ailleurs, dans le premier set, les filles n'avaient pas de sensations. » Mais la grande force de cette formation est sa capacité à très vite se tourner vers les événements à venir. « Les filles ont su se reconcentrer. La réception et le service ont été beaucoup plus stables. Du coup, on repart avec de la confiance et le sourire », ajoute le technicien calaisien. Car la Stella n'est que la troisième formation à repartir d'Alsace avec au moins un point dans la besace (après Cannes et Aix-Venelles). On peut y lire évidemment les difficultés actuelles des filles de Magali Magail, elles aussi balayées en Coupe d'Europe en début de semaine dernière. Il faut aussi souligner le retour aux affaires d'une équipe calaisienne qui restait sur deux prestations inquiétantes si l'on ajoute la défaite concédée face à Istres à la mi-décembre.
Un point pas programmé « Je suis content du niveau de jeu proposé, souligne d'ailleurs Badis Oukarache. On repart avec un point, c'est une bonne opération car ce n'était pas prévu. » Même si Evreux a également grappillé une unité au Cannet, la Stella conforte sa 7e place et se rapproche insensiblement de son objectif, à savoir la 5e place. Mais en ce début de semaine, c'est une nouvelle fois la Coupe d'Europe qui va occuper les esprits stellistes. Rassurées, les Calaisiennes croient à nouveau en leurs chances, aussi minces soient-elles. « C'était le mot d'ordre dans le vestiaire. Si on veut passer, il fallait absolument faire un bon match à Mulhouse. » La première phase du projet réalisée, il ne reste plus qu'à faire... le plus dur.

10 Janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella retrouve le moral

En poussant les vice-championnes de France mulhousiennes au tie-break, les Calaisiennes ont marqué un point précieux, hier soir en Alsace.
De bon augure avant le match retour de Coupe d'Europe face aux Ukrainiennes, ce mercredi.
Attendues fatiguées par leur long déplacement en Ukraine, avant de venir à Mulhouse, les Calaisiennes ont confirmé que les voyages forment la jeunesse. A défaut de voir une fringante formation mulhousienne à l'oeuvre, c'est Calais, bien orchestré par Mallory Steux à la passe et bien emmené par Létizia Boscacci en attaque, qui a agréablement surpris pour pousser l'ASPTT Mulhouse au tie-break.
Sans que l'ASPTT Mulhouse ne soit très efficace, elle donnait l'impression de pouvoir maîtriser la situation après avoir remporté le premier set (25-20). Du moins, jusqu'à ce qu'un passage au service de Mallory Steux ne mette les Mulhousiennes sous pression (10-10, 10-15). A 12-16, Armelle Faesch, peu inspirée en cette soirée, cédait la passe à Aminata Coulibaly. Sous l'impulsion de cette dernière, avec toujours Christina Bauer et Deborah Ortschitt pour piliers, Mulhouse renversait la tendance (20-22, 23-22) sur une attaque d'Alexia Djilali. Par deux fois, Dominika Sieradzan avait la balle pour conclure... Mais par deux fois, la Polonaise échouait dans le contre calaisien de Boscacci (23-24) puis de l'Argentine Ileana Leyendecker (23-25) pour symboliser la faillite de l'attaque mulhousienne (6 points sur 38 attaques tentées) créditée de 16% d'efficacité.
Pour Mulhouse, Deborah Ortschitt se jetait à corps perdu sur toutes les balles. Il n'en fallait pas davantage pour que les Mulhousiennes ne prennent la mesure des Calaisiennes (5-6, 10-8, 14-9, 20-14, 25-16). Déroutante dans tous les sens du terme, l'ASPTTM qui semblait à nouveau sur les rails perdait toutefois le Nord dans le 4e set pour concéder une vilaine série entre 6-6 et 13-25. L'efficacité offensive de Fatou Diouck (6/9) et Letizia Boscacci (3/8) par rapport aux carences d'une attaque mulhousienne à la peine (6/32) suffisait à expliquer la différence.
Avec un six remanié (Djilali, Faesch, Bauer, Sieradzan, Rybaczewski, Kloster), l'ASPTT Mulhouse bénéficiait d'une bonne entame dans le tie-break (5-1) pour gérer son capital (6-4, 8-4, 10-6, 12-8) et conclure sur un dernier point de Dominika Sieradzan (15-11).
Au vu de la rencontre, Calais a désormais les moyens de conserver son statut européen dans le championnat de France et de renverser la tendance en Coupe d'Europe, mercredi prochain.

10 Janvier 2010

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse lâche un point et s’en sort bien

Après la Ligue des champions, les retours en Ligue A féminine sont de plus en plus difficiles pour l’ASPTTM, qui a frôlé le pire face à Calais (3-2), hier soir, au Palais des sports.

Attendues fatiguées par leur déplacement en Ukraine, avant de venir à Mulhouse, les Calaisiennes ont confirmé que les voyages forment la jeunesse. À défaut de voir une fringante formation mulhousienne à l’œuvre, c’est Calais, bien orchestré par Mallory Steux à la passe et bien emmené par Laetitia Boscacci en attaque, qui a surpris pour pousser l’ASPTT Mulhouse au tie-break (3-2).

Si la rentrée d’Alexia Djilali a donné du punch au six de base local (4-1), il n’en a pas été de même pour Regan Hood, qui a établi d’entrée un triste record de cinq fautes directes, en attaque et au service, pour permettre à Calais de rester au contact malgré les prouesses de Christina Bauer.

À 14-13, l’Américaine cédait sa place à Dominika Sieradzan. Le changement engendrait une diminution du déchet mulhousien et, avec les défenses de Deborah Ortschitt et les points déterminants d’Armelle Faesch, Christina Bauer et Alexia Djilali, l’ASPTTM s’adjugeait la 1 re manche sur un ace de cette dernière (25-20).

Sans que l’ASPTT Mulhouse ne soit très efficace, elle donnait l’impression de pouvoir maîtriser la situation. Du moins, jusqu’à ce qu’un passage au service de Mallory Steux ne mette les Mulhousiennes sous pression (10-10, 10-15). À 12-16, Armelle Faesch, peu inspiré en cette soirée, cédait la passe à Aminata Coulibaly. Sous l’impulsion de cette dernière, avec toujours Christina Bauer et Deborah Ortschitt pour piliers, l’ASPTTM renversait la tendance (20-22, 23-22) sur une attaque d’Alexia Djilali.

Par deux fois, Dominika Sieradzan avait la balle pour conclure… Mais par deux fois, la Polonaise échouait dans le contre calaisien de Boscacci (23-24) puis de l’Argentine Leyendecker (23-25) pour symboliser la faillite de l’attaque mulhousienne (6 points sur 38 attaques tentées) créditée de 16 % d’efficacité.

L’absence de lucidité au sein de son groupe n’empêchait pas Magali Magail d’avoir la bonne idée de maintenir Aminata Coulibaly en jeu. Et, malgré un handicap initial dans le 3 e set (1-5), l’ASPTT Mulhouse retrouvait une âme.

Anna Rybaczewski et Dominika Sieradzan montaient en puissance et Deborah Ortschitt se jetait à corps perdu sur toutes les balles. Il n’en fallait pas davantage pour que les Mulhousiennes ne prennent la mesure des Calaisiennes (5-6, 10-8, 14-9, 20-14, 25-16).

Déroutante, l’ASPTTM perdait le Nord dans le 4 e set pour concéder une vilaine série entre 6-6 et 13-25. L’efficacité offensive de Fatou Niane Diouck (6/9) et Laetitia Boscacci (3/8) par rapport aux carences d’une attaque mulhousienne à la peine (6/32) suffisait à expliquer la différence.

Avec un six remanié (Djilali, Faesch, Bauer, Sieradzan, Rybaczewski, Kloster), l’ASPTT Mulhouse bénéficiait d’une bonne entame dans le tie-break (5-1) pour gérer son capital (6-4, 8-4, 10-6, 12-8) et conclure sur un dernier point de Dominika Sieradzan (15-11).

Le point perdu au titre d’une victoire en cinq sets est un moindre mal pour les Mulhousiennes. Mais, il ne leur reste plus que quatre jours pour retrouver leur jeu et tenter un exploit face aux Polonaises de Dabrowa-Gornicza (mercredi à 19 h). Le plus dur est là !

9 Janvier 2010

L'ALSACE : L’ASPTTM accueille les voyageuses du grand Nord

Les volleyeuses mulhousiennes retrouveront le championnat, ce soir à 20h au Palais des sports, et une formation calaisienne qui a connu une semaine agitée par les voyages épiques.

Le hasard du calendrier a bien fait les choses pour l’ASPTT Mulhouse. Ce soir, face à Calais, les postières du président Gérard Reeb ne pourront pas se plaindre de conditions difficiles dues à la répétition des matches entre le championnat et la Coupe d’Europe.

Calais a été secoué

Si le match de Ligue des champions, face à Pesaro, a probablement laissé des traces dans le moral des troupes mulhousiennes, ce handicap sera sans commune mesure avec celui des Calaisiennes qui ont beaucoup voyagé ces dernières heures.

Sixièmes du dernier championnat, les Nordistes ont récupéré la place en Coupe d’Europe laissée vacante par Albi suite à son forfait. Du coup, après avoir éliminé les Suissesses de Köniz, les Calaisiennes ont goûté aux plaisirs des périples au fin fond de l’Ukraine. Mercredi dernier, elles ont été prises à froid, dans tous les sens du terme, à Severodonec. Sous la neige, par moins 16 degrés, Calais a concédé une sévère défaite en trois sets (25-21, 25-18, 25-15) face aux Ukrainiennes. Et, depuis, elles sont sur la route… « Nous sommes parties de Severodonec jeudi matin en car, avec trois heures de routes à peine carrossables, pour rejoindre Donetsk, prendre l’avion pour Kiev puis le vol de Paris. Et de là, rejoindre Calais pour arriver vendredi — hier — vers 1h du matin, raconte le président Jacques Wheatley. Et, à 13h, elles ont repris le car pour venir à Mulhouse ».

Magali Magail prudente

Si le président calaisien avoue que ses joueuses se sont effondrées collectivement au fil de match en Ukraine, après avoir mené initialement 12-6, Magali Magail se garde bien de sous-estimer les Nordistes. « Nous n’avons pas gagné facilement chez elles, se souvient le coach postier. C’est une équipe irrégulière et donc imprévisible ».

Les dernières prestations honorables de Christina Bauer, Anna Rybaczewski, Deborah Ortschitt, Alexia Djilali, Armelle Faesch et Myriam Kloster, face aux Italiennes de Pesaro, doivent trouver une confirmation face à Calais. Car l’exploit que tout Mulhouse attend mercredi prochain (à 19h), face aux Polonaises de Dabrowa-Gornicza, se construit déjà aujourd’hui.

9 Janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella en mode fataliste

Trois jours après avoir été étrillée à Severodonetsk, la Stella se déplace à Mulhouse sans guère plus d'illusion.
« La Coupe d'Europe, c'est bien, mais ça peut jouer sur les résultats en championnat. Heureusement, qu'il ne s'agit pas d'un match important. » Les propos de Sophie Péron méritent une traduction. Non pas que la libero calaisienne fasse une croix sur le déplacement à Mulhouse. Mais contre le vice-champion de France, les chances de succès sont limitées. Et une défaite ce soir ne serait pas forcément considérée comme une contre performance. Surtout que les circonstances ne sont pas favorables à un exploit.
Après un long périple en Ukraine dont elles ne sont revenues que dans la nuit de jeudi à vendredi, les Calaisiennes ont repris la route une douzaine d'heures plus tard, direction Mulhouse. Au total, le groupe stelliste aura accumulé les heures de transport en une semaine alors que seulement deux séances d'entraînement ont pu au final être programmées. Dans ces conditions, la défaite paraît plus que probable.
En Alsace, la Stella cherchera surtout à se rassurer après une débacle collective qui peut peser psychologiquement. « Il faut que l'on remette le groupe en place et relever notre niveau de jeu, explique Badis Oukarache. On doit repartir au combat, la saison n'est pas finie, on en est à peine à la moitié. Mais ça va être comme ça tout le mois de janvier et de février. Coupe d'Europe ou pas coupe d'Europe. » Si l'on voulait chercher quelques raisons de croire à un dénouement heureux, on les chercherait du côté des difficultés mulhousiennes. Les filles de Magali Magail, qui ont rétrogradé en 3e position en championnat après leur défaite face au Cannet à la mi-décembre, font pâle figure en Ligue des Champions où elles ont concédé leur quatrième défaite en autant de matches en phase de poule, la dernière mardi face à Istanbul (0-3). Mais la Stella n'a pas vraiment le même pedigree que le club turc. Il en faudra vraisemblablement plus pour ébranler la machine mulhousienne.

9 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : A Mulhouse, la Stella s'attend à une révolte

Pas le temps de respirer pour les joueuses de la Stella, juste celui de remettre les sacs de voyage en état. À peine rentrées ...

de leur expédition homérique aux confins de l'Ukraine, il leur faut reprendre la route, vers Mulhouse où les attend le match de reprise du championnat après la trêve des confiseurs. Une rencontre qui paraît un peu incongrue entre deux tours de Coupe d'Europe et qui tombe mal mais qu'il faut bien jouer. De ce volley à marche forcée, sans avoir ni le temps de s'entraîner ni celui de faire le point, que peut-on penser ou attendre ?

Boscacci, la belle affaire.- Avec le recul la prestation des Calaisiennes à Sevérodonetsk laisse quand même quelques motifs d'espoir. Ces dernières ont donné, l'espace d'un quart d'heure, l'impression d'avoir tout compris. Severodonetsk n'était pas à la fête et les 2 600 spectateurs avaient mis un bémol à leurs encouragements. Des services placés là où il fallait, des attaques perforantes : la Stella dominait de la tête et des épaules. Puis d'un coup plus rien. Les Calaisiennes avaient épuisé leur carburant. Les jambes étaient lourdes et l'esprit chancelant.

Incapables de réagir, les Stellistes devinrent rapidement des proies faciles pour des adversaires remises en confiance et qui n'avaient qu'à attendre la faute face à des rivales qui, à force de ne prendre aucun risque, se mettaient en danger toutes seules.

Il est évident que le voyage, long, fatigant, non dépourvu d'imprévus de toute sorte et pénalisant pour la concentration, avait eu une grande part de responsabilité dans la performance des protégées de Badis Oukarache. Qui peut le moins, peut-il le plus ? Il faudra attendre mercredi pour avoir la réponse. mais c'est loin d'être impossible.

Dans ce naufrage collectif, une joueuse a néanmoins démontré un talent qui s'affirme au fil des matchs, à savoir Boscacci. Avec 23 points au compteur, sollicitée dans des conditions très particulières, l'obligeant à jouer les contorsionnistes ou les attaquantes caoutchoucs, la pointue calaisienne a montré l'étendue d'un savoir faire qui tend à s'affirmer. Contrée parfois, car les Ukrainiennes ont vite constaté que le danger viendrait de là, elle a su trouver des solutions là où il ne semblait pas en avoir. Unique recours au filet elle a assumé ses responsabilités dans un contexte qui en dit long sur son potentiel.

Mulhouse en attendant.- Ce soir, il faudra affronter Mulhouse dans sa salle. Mulhouse en grande difficulté en Coupe d'Europe et qui devra absolument vaincre et nettement l'équipe polonaise de Dabrowa Gornicza pour rester en vie dans son groupe et qui, en championnat, s'est fait surprendre au Cannet un peu avant la trêve. Il y a gros à parier que Magali Magaïl, le coach alsacien, insistera tout particulièrement sur la nécessité de repartir d'un bon pied. Un couac contre Calais serait du plus mauvais effet et il ne faut pas s'attendre à ce que les Alsaciennes fassent le moindre quartier à l'occasion de cette reprise à domicile.

Les Stellistes, sans pression particulière, n'auront donc pour ambition que de bien figurer voire plus si l'opportunité se présente.

7 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : Incapable d'enchaîner deux actions, la Stella coule en Ukraine

Au coup de sifflet, la rencontre a démarré sous les meilleurs auspices. ...

Les Calaisiennes appliquaient les consignes à la lettre et prenaient rapidement le large 8/3 puis 12/6. Boscacci alignait les points et l'on se prenait à rêver sur le banc stelliste à la réussite d'une affaire que l'on sentait bien engagée.

Puis d'un coup tout se dérégla. Et de manière radicale. Plus une attaque qui passe, la réception trouée presque à chaque service, les passes qui partent mal et n'arrivent plus. La catastrophe était en route. Elle prit corps au deuxième temps mort technique. Les Ukrainiennes étaient maintenant devant, un peu malgré elles mais, la confiance aidant, leur jeu prit rapidement une autre ampleur 18/16. Komisarova, la passeuse et capitaine adverse s'en donnait à coeur joie. Toutes les solutions s'offraient à elle en attaque et elle ne s'en privait pas. Il n'y avait plus de match et Severodonetsk termina le set dans un fauteuil 25/21. La deuxième manche ne changea rien au problème stelliste. Incapables d'enchaîner deux actions de suite, ni de prendre le moindre risque, elles permirent aux Ukrainiennes de continuer leur festival. Badis Oukaracha changeait ses joueuses, sans trouver de solution. De temps en temps un éclair de Boscacci, permettait au jeu calaisien de sortir de la grisaille mais sans réel effet au niveau comptable. Severodonetsk s'enfuit au score et donna une véritable leçon à des Calaisiennes qui en fait, frigorifiées ne jouaient plus. Il n'y avait plus de suspense et les Ukrainiennes s'imposèrent 25/18.

Troisième acte et même scénario. Les Stellistes se contentaient de défendre, renvoyaient comme elles pouvaient et forcément à la longue finissaient par concéder le point. Elles restaient toujours à distance respectable de leurs adversaires au tableau de marque, ce qui enlevait toute pression à celles ci qui au pire pouvaient se contenter d'attendre et de voir venir. Boscacci avait les clefs devant. Mais elle était bien la seule. Le troisième expédié en un gros quart d'heure 25/15. En cette veille du Noël orthodoxe, c'était l'heure des cadeaux pour la Stella, face à des adversaires qui n'avaient pas besoin de cela.

C'est sans la moindre émotion que Severodonetsk, remporta une victoire méritée mais grandement facilitée par des Stellistes qui n'étaient de toute évidence pas prêtes à relever le défi qui leur était proposé. Que peut-on espérer pour le retour ? D'abord qu'elles soient elles-mêmes à domicile car on n'ose imaginer mieux. 

SEVERODONETSK - STELLA CALAIS : 3-0 (25/21 25/18 25/15 en 1 heure de jeu).

7 Janvier 2010

NORD LITTORAL : Oukarache : « On n'a jamais retrouvé notre concentration »

A l'issue de la rencontre, Badis Oukarache, l'entraîneur calaisien, était légitimement déçu. Il regrettait surtout ce premier set que les Calaisiennes n'ont pas su conclure alors qu'elles avaient fait un break en s'octroyant six points d'avance.
Calais n'a pas évolué face à Severodonetsk à son véritable niveau.
« Oui, c'est un peu ça. On démarre par un gros premier set où on prend six points d'avance. On impose notre rythme de jeu. On les met en difficulté à tous les niveaux. C'est ce qu'il fallait faire. Mais ça n'a pas duré longtemps. On a commencé à faire beaucoup d'erreurs en attaque. Après, ça s'est enchaîné par le service puis la réception. Et s'il n'y a pas le service, ni la réception, à ce stade de la compétition, ça ne pardonne pas. Du coup, nos attaquantes se sont retrouvées dans une situation avec deux joueuses au bloc et une hauteur de bloc impressionnante. De l'autre côté, on a servi petit bras, ça leur a permis de développer leur jeu comme elles le souhaitaient avec des balles rapides, des attaques aux trois mètres. » Il aurait fallu remporter ce premier set bien engagé pour ramener au moins quelque chose de ce déplacement.
« Le premier set nous fait très mal. On n'a jamais pu retrouver notre concentration, on s'est enfoncé au fur et à mesure d'un set à un autre. Si l'on avait gagné ce premier set, on aurait joué un autre match contre cette équipe. On aurait été beaucoup plus confiant, on aurait fait douter cette équipe comme en début de premier set. On n'a pas compris qu'il aurait fallu encore maintenir la pression. On a commencé à faire une faute par ci, une par là. On n'était pas dans la situation où c'est l'adversaire qui fait le point. Même si je ne pensais pas forcément revenir avec la victoire face à cette équipe qu'il faut respecter, je croyais quand même revenir avec quelque chose. » Qu'est-ce qui explique que l'équipe se soit déréglée subitement ?
« On a été très très faibles mentalement. Et ça s'est répercuté immédiatement dans tous les duels. Après, il n'y avait plus de jeu. De toute façon, sans service-récep, on ne peut pas jouer au volley-ball de haut niveau. » La seule joueuse qui a véritablement joué à son niveau, c'est Letizia Boscacci.
« Elle a essayé de chercher des solutions. Mais ce n'était pas évident non plus pour les passeuses qui ont constamment dû aller chercher les ballons à quatre ou cinq mètres. On ne leur a pas donné la balle correctement. Mais d'un autre côté, lorsqu'on a eu des bons ballons, lorsque la réception était stable, les attaquantes n'ont pas fait leurs points non plus. Et ça ne pardonne pas. C'était un naufrage collectif entre guillemets. Letizia a un autre registre donc elle arrivait à trouver des solutions en jouant les mains, le block out, en variant beaucoup son jeu, ce que les autres n'ont pas réussi à faire. C'est dommage, on a vécu une expérience comme ça à Köniz et on ne retient pas la leçon. La Coupe d'Europe, ça doit servir à ça. » Après un 3-0 comme celui-là, quelles sont les chances de la Stella d'encore se qualifier ?
« Avant le match, c'était du 50-50. Là, on va jouer nos chances à fond, mais ça va être très difficile car on n'a pas le droit à l'erreur. Gagner cette équipe 3-0 c'est possible mais il va falloir encore une fois sortir un gros match. Mais en face, ce sont des joueuses qui sont bien techniquement. On ne repart pas confiant, mais dans un match de volley tout est possible. Il faut déjà chercher à s'imposer au retour pour se redonner confiance pour le championnat. »

6 Janvier 2010

LA VOIX DU NORD : Danger de grand froid pour la Stella en Ukraine

Aujourd'hui, à partir de 17 h 30 en Ukraine, la Stella dispute les 16es de finale de la Challenge Cup face à la formation de Severochondonka Severodonetsk. Après avoir éliminé, au tour précédent, les Suissesses de Köniz, les Calaisiennes vont s'efforcer, à l'occasion de ce match aller, de préserver leurs chances avant le retour programmé mercredi prochainà la Porte de Lille.

La trêve des confiseurs aura été de courte durée pour les joueuses de la Stella qui, après s'être égayées quelque temps aux quatre coins de l'Europe, ont rapidement réintégré la cité de la dentelle pour travailler à la résolution d'un problème à plusieurs inconnues : comment venir à bout de l'équipe de Severochondonka Severodonetsk, leur adversaire désignée des 16es de finale de la Challenge Cup, qu'elles rencontrent en match aller, aujourd'hui en fin d'après-midi, en Ukraine.

Les Belges de Gand en sont indirectement la cause. Opposées au tour précédent à cette même formation dans le cadre de la CEV Cup, les joueuses d'outre-Quiévrain ont vaincu par deux fois de justesse les volleyeuses de l'Est condamnant par la même occasion ces dernières à un reclassement dans la troisième Coupe d'Europe par ordre d'importance, à savoir donc la Challenge Cup.

Du coup, un des inconvénients majeurs, l'absence d'information sur une équipe évoluant si loin de la France s'est trouvé solutionné de lui même. En effet le coach de l'équipe flamande, qui est depuis plusieurs années une des partenaires d'entraînement privilégiées de la Stella en avant saison, a pu renseigner Badis Oukarache sur les systèmes de jeu pratiqués par la formation ukrainienne, systèmes peu courus parait-il de ce côté du continent et qui peuvent décontenancer.

Opposition de styles

« Severodonetsk possède trois joueuses d'expérience, la passeuse et capitaine Komisarova, la complète Kostina et la libero Diezhkina forment l'épine dorsale de l'équipe. Les deux premières sont des habituées des Coupes d'Europe en Ukraine et en Turquie où elles ont évolué toutes deux lorsqu'elles étaient plus jeunes. », annonce Badis Oukarache. » Quant au jeu lui même, l'entraîneur calaisien prévoit « Des passes très hautes pour permettre aux attaquantes très grandes de faire parler leur taille et cela quasiment systématiquement sur les ailes. Un autre élément important est leur défense au filet réellement dissuasive. » À remarquer que dans sa composition d'équipe, le club ukrainien n'annonce aucune joueuse centrale de métier mais une kyrielle d'attaquantes de bout de filet, ce qui donne une bonne indication de où les coups peuvent venir tout en dégageant le point faible de la formation ukrainienne. Ainsi, les solutions dont dispose son équipe pour contrecarrer les plans adverses ne sont pas négligeables selon Badis Oukarache : « Un impératif en défense : toucher les ballons au contre et pour cela sauter quand il le faudra en évitant se laisser dérouter par des passes qui n'en finissent pas de tomber de l'autre côté du filet. Pour le reste c'est la diversité de notre jeu, de nos options d'attaque qui pourra faire la différence devant une formation très jeune sujette à des sautes d'humeur pénalisantes et parfois au plus mauvais moment. » En clair, le mot d'ordre sera d'être inventif et facétieux. Les Calaisiennes savent le faire pour autant que la réception permette aux attaquantes de choisir leurs meilleurs coups.

Jouer les fourmis en Ukraine, rapporter quelque chose, pour que tout reste possible dans une semaine à la Porte de Lille (mercredi 13 janvier) et pouvoir penser à la douceur de la Grèce après les rigueurs de l'Est. Les Calaisiennes, en effet, en cas de qualification pour les 8es de finale, affronteraient l'Iraklis Thessalonique. Voilà l'objectif du club et le rêve des joueuses. Il reste à faire le métier.

LA VOIX DU NORD : Gagner en Ukraine ce serait pour la Stella gagner deux fois

On ne peut préjuger de la façon dont les Calaisiennes vont se comporter ce soir contre l'équipe ukrainienne de Severodonetsk mais on est sûr d'une chose. ...

Le voyage pour se rendre dans la cité minière constitue un match avant le match, une formidable dépense d'énergie. En bonnes professionnelles les Calaisiennes ont pourtant profité de toutes les occasions pour récupérer. Le départ pour Roissy hier soir en fin d'après midi, un hôtel pas si simple à trouver, un repas du soir qui s'éternise jusque 22h 20. Le lit aussitôt car le petit déjeuner était prévu hier à... 5h du matin. Une première attente de deux heures pour un vol heureusement dans de bonnes conditions. Arrivée à Kiev. Contrôle des visas. Pas si facile que cela. On mange sur le pouce car il faut changer d'aéroport. Quelques centaines de mètres à faire en terrain glissant et l'on attend encore et toujours.

Au fait le temps s'est brusquement accéléré : l'Ukraine est en avance d'une heure sur la France. Envol pour Donetsk. Melisa Callo qui avait dormi toute la matinée de peur d'avoir peur semble rassurée. Il est 16 heures locales. Donetsk sort des nuages. Surprise ici : pas de neige, mais il fait bien sûr plus froid : moins 11 degrés. Le temps de monter à l'assaut du chariot de bagages sortis du ventre de l'avion, style attaque de train postal où tout le monde se sert comme il veut quand il veut et une partie de franche rigolade et c'est le départ pour Séverodonetsk. Un périple exténuant de près de 3 heures sur des routes à certains endroits à peine carrossables. Il y a celles qui continuent à dormir et Sophie Péron qui veut terminer un livre interminable. Moins 16 à l'arrivée et de la neige partout. Au fait il paraît qu'il neige à Calais. Cinq petites minutes passées dans les chambres, au demeurant magnifiques et c'est l'heure du décrassage. Bonne humeur au menu. Vivement demain !

6 Janvier 2010

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Mulhouse n'a rien vu

En trois sets et une chiche opposition, les Italiennes de Pesaro ont offert une formidable leçon de volley, hier soir dans un Palais des sports même pas plein. En face, l'ASPTT Mulhouse n'a rien pu faire, elle n'a pas non plus tout tenté.

ASPTT MULHOUSE 0 - SCAVOLINI PESARO 3
Palais des sports. Les sets : 16-25 (22'), 15-25 (22'), 18-25 (15). 2000 spectateurs. Arbitres : MM. Skudnik (Slovénie) et Vaz de Castro (Portugal). Points : 49-75. Durée : 1h 18.
ASPTT MULHOUSE : 33 attaques gagnantes (Bauer 11), 5 contres gagnants (Kloster 3), 1 service gagnant (Djilali), 15 fautes directes, 7 au service.
Kloster 6 puis Larnack, Sieradzan 4, C. Bauer 12, Rybaczewski 9, Hood 3 puis Djilali 5, Faesch puis Coulibaly (passe). Libero : Ortschitt.
PESARO : 37 attaques gagnantes (Skowronska 10, Costagrande 10), 10 contres gagnants (Guiggi 4), 1 service gagnant (Garzaro), 7 fautes directes, 4 au service.
Usic 7 puis Saccomani 1 puis Boscoscuro, Garzaro 4 puis Marinkovic 6, Skowronska 11, Ferretti puis Mari (passe), Costagrande 11, Guiggi 9. Libero : Wijnhoven.
Elles sont terribles ces Italiennes. A les regarder, comme ça, de loin, elles se ressemblent toutes. Mêmes queues de cheval, une plastique qui donne envie de faire un calendrier, un jeu interchangeable. C'est simple : elles sont toutes capables de contrer, d'assommer à l'attaque, de passer juste et de défendre dur. Cette équipe n'a pas de faille, ni de point faible. Et c'est bien là le plus difficile quand on est en face.

Un torse vite dégonflé

Mulhouse gonfle le torse d'entrée, tente de rendre coup pour coup, avec un trio Sieradzan-Bauer-Kloster qui ne s'en laisse pas compter et déjoue le block adverse par un volley rapide. Après 3-3, les illusions ne bercent plus et Pesaro prend le large. La machine aux (jolies) poupées reprend sa marche avec une puissance de feu qui n'a ici pas d'égale. Le service est dévastateur, les attaques dans le tempo et précises.
Cela va trop vite pour des Haut-Rhinoises vite calmées (4-8) et remises à leur humble place. En cumulant les fautes directes au service - cinq dans ce set -, cela n'arrange guère leurs affaires. Skowronska et Usic sont intenables, elles volent dans des airs que les mômes d'ici ne peuvent contrer. Trop haut, trop fort... à l'ASPTT on se montre dépassé par les événements, malgré une Rybaczewski toujours aussi rebelle.

L'ASPTT espérait mieux
Ce 16-25 n'est même pas méchant. Le deuxième set a plus l'allure d'un match, avec deux équipes à la bagarre. Hood puis Kloster sont les premières à sonner la charge (5-5), Bauer se souvient qu'elle peut, elle aussi, sauter très haut et faire très mal quand elle frappe (6-8). L'ASPTT hausse son niveau de jeu, se trouve des ressources capables de jeter des soupçons (pas plus) de doute dans les têtes italiennes (7-8).
Avec un coup de pouce arbitral - comme si elles en avaient besoin ! -, Guiggi et ses copines reprennent les choses en mains, profitant de chaque balle un peu molle venue d'en face pour la catapulter en retour. A Mulhouse, on leur fait pas mal de cadeaux, l'équipe n'est pas au mieux, comme si elle n'osait lâcher ses grands chevaux. Face à Pesaro, cela ne pardonne pas... 15-25. L'ASPTT espérait mieux !

Jusqu'aux temps morts...

Plus qu'une manche, et Djilali a l'heureuse idée de la démarrer avec une belle série au service, agrémentée d'un ace (4-1). Elle récidive à l'attaque et fait oublier une Hood alternative. Dans cette si belle foulée, Mulhouse arrive en tête aux deux temps morts (8-6 puis 16-12). Cela n'a l'air de rien, c'est énorme. Pour trois fois rien, trois sets à zéro, Pesaro offre une leçon de haut volley et l'ASPTT ne peut que résister.
Elle le fait bien, pourtant. Avec Bauer et Djilali, elles se battent façon lionnes, s'arrachent en défense, multiplient les temps de jeu et courent après chaque balle à s'en faire exploser les poumons. Pesaro envoie ses remplaçantes et cela ne se voit pas trop. De 16-12, le champion d'Italie en titre revient à 16-17 en un tour (au service) de Mari. C'est fini. Mulhouse n'y est plus, Pesaro danse déjà : 18-25.

6 Janvier 2010

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse en berne

Dépassées par la vitesse d’exécution adverse, les volleyeuses mulhousiennes ont fait un pas de plus vers l’élimination en Ligue des champions en concédant, hier soir, trois sets sans appel face aux Italiennes de Pesaro.

Même si, mathématiquement, il subsiste un maigre espoir de passer le 1 er tour de la Ligue des champions, il faut bien avouer que le passage des championnes d’Italie au Palais des sports a considérablement réduit les chances de l’ASPTT Mulhouse qui n’a jamais aussi bien porté le noir qu’hier soir.

Deborah Ortschitt, en défense, Anna Rybaczewski et Christine Bauer, au filet, ont été souvent brillantes. Et, pourtant, à aucun moment les postières n’ont pu faire illusion face à un adversaire qui a mis son empreinte sur le match dès le premier set. À l’inverse des Italiennes, qui n’ont déploré que deux fautes directes dans la manche initiale, les Mulhousiennes ont été beaucoup plus brouillonnes pour accuser la pire entame (3-3, 3-7, 6-11, 9-16, 13-20, 16-25) face à des Romagnoles étonnantes d’efficacité à l’image de la sublime Katarzyna Skowronska.

Le contre, atout redoutable de l’ASPTTM, était crédité de son premier point à 2-0 au 2 e set grâce à Myriam Kloster. Mais ce capital au block était à peine doublé dans la seconde manche tant Francesca Ferretti, à la passe, possédait l’art de mettre le mur mulhousien dans le vent. Par rapport à un adversaire aux qualités requises pour prétendre au titre européen, le contraste était cruel pour des Mulhousiennes réagissant très épisodiquement (5-5, 5-8, 10-13, 15-25).

Regan Hood, plutôt décevante, cédait sa place à Alexia Djilali qui avait le mérite d’enflammer le Palais au début du 3 e set (3-1, 4-1, 5-2). Myriam Kloster apportait une sympathique contribution mais laissait la vedette à une éblouissante Christina Bauer en attaque (5/7). Jusqu’à 16-13, l’ASPTTM pouvait encore rêver à l’exploit. En vain… La réalité de la compétition lui tombait dessus avec l’œuvre de l’inévitable Katarzyna Skowronska qui se traduisait par une impressionnante série de 1-11 (16-13, 17-24) avant la cinglante conclusion (18-25).

La lucidité qui n’a pas semblé la qualité première des postières n’en demeurait pas moins l’apanage d’Armelle Faesch dans son ultime sortie : « On peut dire ce qu’on veut, mais elles sont quand même sur une autre planète ! »

Christian Entz

La fiche technique :

ASPTT MULHOUSE - SCAVOLINI PESARO : 0-3.

Les sets : 16-24 (23’), 15-25 (23’), 18-25 (25’). Temps réel de jeu : 1 h 11. Arbitrage de MM. Boris Sudnik et Antonio Vaz de Castro. Palais des sports. 2000 spectateurs.

ASPTT : 33 attaques sur 109 (30 %) : Bauer (11/17), Rybaczewski (8/21, 2cts), Djilali (5/12, 2cts), Kloster (3/8, 1ct), Siedrazan (5/23, 2cts), Hood (2/18, 2cts), Coulibaly (0/1), Larnack (0/1), Coulibaly (0/1), Faesch (0/7). 3 contres gagnants (Kloster 2, Bauer 1). 4 services gagnants (Djilali 3, Rybaczewski 1). 20 fautes directes dont 8 au service.

Six de base : Faesch (puis Djilali), Siedrazan, Rybaczewski, Hood (puis Coulibaly), Kloster (puis larnack), Bauer. Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Magail.

Pesaro : 43 attaques sur 97 (44 %) : Skowronska (14/20), Costagrande (13/26), Usic (6/16), Guiggi (4/8), Marinkovic (3/8,1ct), Garzaro (2/8, 1ct), Saccomani (1/5), Mari (0/1), Boscoscuro (0/2). 10 contres gagnants (Costagrande 3, Guiggi 3, Garzaro 1, Skowronska 1, Usic 1, Saccomani 1). 2 services gagnants (Ferretcti 1, Garzaro 1). 8 fautes directes dont 4 au service.

Six de base : Ferretti (puis Mari), Garzaro (puis Saccomani, puis Boscoscuro), Skowronska, S. Usic (puis Marinkovic), Costagrande, Guiggi. Libéro : Wijhnoven. Entraîneur : Angelo Vercesi.

Les réactions :

Gérard Reeb (président de l’ASPTTM) : « On est une équipe qui peut être à la fois flamboyante et désespérante. Mes filles ont peut-être peur de mal faire. Je suis déçu par le 3 e set car il y avait de la place pour le gagner. Malheureusement, il y a eu trop de fautes individuelles. Mes joueuses n’ont pas eu une attitude 100 % professionnelle. Peut-être est-ce la déception qui me rend sévère, ce soir. Nous travaillons là-dessus avec Magali (Magail). Ceci dit, Pesaro, c’est le top niveau européen. Il faut le dire aux spectateurs : ces Italiennes sont peut-être les futures championnes d’Europe. »

Angelo Vercesi (entraîneur Pesaro) : « Nous avons subi un arrêt de 4 jours pour les fêtes de Noël. Nous sommes revenus avec un bon état d’esprit. Nous avons abordé le match avec beaucoup de concentration et de respect pour Mulhouse. J’ai apprécié l’attitude et la concentration de mes joueuses durant le match. »

 

L'ALSACE : Les yeux des Bleues

abrice Vial et Olivier Lardier, respectivement entraîneur et manager de l’équipe de France féminine, étaient dans les gradins du Palais des sports, hier soir, pour observer et veiller sur leur « vivier ».

« Aujourd’hui, Mulhouse est un gros vivier de l’équipe de France », avoue Fabrice Vial (40 ans) qui a pris la succession de Yan Fang, il y a 27 mois, à la tête de l’équipe de France féminine. À ce titre, il ne rate pas le moindre match chaud pour suivre ses « Bleues » et les adversaires potentiels de l’équipe de France. « Actuellement, on en vient même à dire des Mulhousiennes qu’il n’y a que celles qui sont blessées qui ne peuvent pas aller en équipe de France ! » renchérit Olivier Lardier (38 ans), qui a été l’adjoint de Philippe Blain à l’AS Cannes (de 94 à 98) et en équipe de France masculine (de 2001 à 2008) avant de devenir le manager des équipes de France féminines.

« Il est intéressant de suivre le comportement à haut-niveau de nos internationales, poursuit Fabrice Vial. Ce que le championnat de France ne permet que trop rarement. Le manque d’opposition en championnat, qui me perturbe beaucoup, permet à des filles de gagner en jouant à 50 %. Et quand elles arrivent au niveau international, cet état d’esprit ne pardonne pas. Aujourd’hui, le championnat de France ne suffit pas pour avancer… L’été dernier avec l’équipe de France, entre le 2 mai et le 28 septembre, nous avons été contraints de programmer 114 jours de stage en marge des 36 matches disputés. Et, volontairement, j’ai préféré jouer des équipes comme la Russie, l’Allemagne ou l’Italie en matches amicaux, pour taper dans le dur ! Je comprends que les dirigeants de club n’apprécient guère que leurs joueuses enchaînent les saisons de championnats avec les campagnes internationales. Mais il est indispensable que chacun collabore pour permettre au volley féminin français de progresser ».

Une culture sportive à développer

Tout en défendant sa cause, Fabrice Vial admet que toutes les volleyeuses, en France, ne sont pas forcément des athlètes : « La représentation du sport en France et plus particulièrement du sport féminin ne favorise pas le développement de l’athlète. C’est une question de culture sportive que nous n’avons pas. Il n’y a qu’à écouter les discussions de comptoir… On parle d’abord de foot et des salaires des joueurs. Et quand il n’y a pas assez d’argent, comme au volley, on n’en parle pas… Mais personne ne s’intéresse au temps et aux sacrifices qui ont permis au champion d’arriver à son niveau. »

 

L'ALSACE : La première de Manon Soraru

Junior première année, Manon Soraru (17 ans) a figuré pour la première fois, hier soir contre Pesaro, au sein de l’effectif pro de l’ASPTT Mulhouse. Celle qui a débuté avec les poussines de l’USM, avant de grandir au VBC Kingersheim - « des benjamines aux cadettes » précise-t-elle - et rejoindre l’ASPTT Mulhouse depuis deux ans, a vécu en ce 5 janvier 2010 une journée particulière.

« Dès le matin, quand je me suis levée, j’avais déjà hâte qu’on soit le soir, raconte Manon Soraru. Comme un autre jour, je suis allée en classe - au Lycée Albert Schweitzer -. Mais j’avoue que j’ai eu un peu de mal à écouter les cours. Et, même, quand il m’arrivait de ne pas penser au match il se trouvait toujours quelqu’un pour m’en parler. Je ne peux pas dire que j’étais stressée… Mais j’avais un peu d’appréhension tout en sachant que, à part encourager l’équipe, ce n’est pas moi qui serais très utile ». Courageuse, Manon Soraru a nargué les superstitieux, hier soir, en portant le n°13. « C’était le numéro de mon maillot avec l’équipe de France cadette et il m’a toujours porté bonheur ! » Il est vrai qu’il y a des soirs de première qui valent largement un jour de victoire.

5 Janvier 2010

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Petits bras interdits

L'ASPTT Mulhouse est prévenue. Face à Pesaro, inutile d'attendre la clémence ni d'espérer une défaillance. Ces Italiennes, c'est du grand volley. Aux filles d'Alsace de se hisser à leur hauteur, au moins le temps d'un set. Ce soir, c'est ce qu'elles iront chercher pour poursuivre leur histoire en Ligue des champions.

Face à Pesaro, que peut faire Mulhouse ? Sans doute pas grand-chose, tant l'écart entre les deux équipes est flagrant. Ces Italiennes sont capables de rendre une copie parfaite, avec des ballons qui, entre leurs mains de fées, ressortent toujours propres. Dans le volley de cette équipe, il n'y a pas de faille, ou presque pas, la mécanique peut supporter le surrégime pendant des sets et sans faiblir.

« Se battre pour exister »
Face à une telle armada, l'ASPTT Mulhouse paraît bien petite. « Il y a toujours quelque chose à faire, s'insurge Magali Magail, coach maison. On doit se battre pour exister, donner son meilleur, se transcender. Là-bas (à l'aller) on n'avait pas non plus pris une tôle (0-3, 52-75), Pesaro ne nous avait pas écrasées. » Elles étaient loin du ridicule, cela n'avait pas soigné autre chose que leur orgueil.
« Pesaro, c'est fort et on le sait. Notre seul objectif sera d'élever notre niveau de jeu le plus longtemps possible. Si on tient un set tant mieux, peut-être deux, voire trois... On ne va pas se dire qu'il faut gagner, on verra bien ce qui va nous arriver. » L'entraîneur ne se satisfait plus de ces glorieux passages sans suite et ces bouts de manche qui ne laissent aucune trace au tableau d'affichage.

« Qu'on concrétise enfin »

« Mener 8-2 ne sert à rien. J'aimerais qu'on concrétise et tienne tout un set. » Mulhouse est capable de profiter d'un passage à vide adverse, de jeter un certain trouble dans le camp de Pesaro ou d'Istanbul. Il l'a montré à plusieurs reprises mais n'a pas su aller au bout de ses idées. Les mômes d'Alsace se sont jusqu'ici avérées bien tendres quand le grand méchant loup leur a montré ses dents.
L'ASPTT Mulhouse veut un set, c'est une nécessité si elle veut exister en Ligue des champions. « On doit jouer avec tout notre coeur, se battre sur chaque ballon, ne pas avoir peur de se faire mal ni hésiter à donner tout son corps en défense. » Mesdemoiselles, c'est un combat qu'on vous réclame. « Elles sont prêtes pour cela », estime leur entraîneur. Les vacances ont effacé bien des fatigues.
« Il n'y a plus aucune excuse à chercher, à nous d'être assez agressives pour les contrer. Là-bas, on avait réussi quatre blocks. Insuffisant pour gagner ne serait-ce qu'un set. » Un grand match de Mulhouse passera par une qualité de service transcendée, avec prise de risque obligatoire. Pas question de faire un signe de croix à chaque fois dans l'attente d'un éventuel guidage venu du ciel.

Attention à l'effet boomerang
« C'est notre salle, on y a nos repères. On sait que si on leur donne la balle, on se la reprendra sur la tête inévitablement. » Face à Pesaro, l'effet boomerang est garanti. « On a besoin d'un service dur pour permettre à notre block de s'exprimer. Notre seule chance passe par là. » En face, ce n'est pas Terville, on ne tremble pas face aux mises en jeu d'Armelle Faesch, la meilleure du coin à ce jeu-là.
Depuis qu'elles ont repris, le 26 décembre, les filles ont travaillé deux fois par jour, jusqu'à 2 h 30 la séance. Elles ont tout fait, tout répété, en insistant sur la relance et les débuts de set. « Chacune était très fatiguée et avait besoin de retrouver ses automatismes, de se rassurer. Cela passait par ces entraînements qu'on n'avait plus le temps de faire avec tous ces matchs. » La reprise s'annonce rude.

5 Janvier 2010

NORD LITTORAL : La Stella entame son marathon de janvier

Coupe d'Europe, Ligue A féminine ou Coupe de France, le mois de janvier de la Stella ressemble fort à un marathon où les Calaisiennes pourraient disputer jusqu'à neuf rencontres en quatre semaines et demi.
Parties hier de Calais pour rejoindre, via Paris, Kiev et Donetsk, la petite cité ukrainienne de Severodonetsk où elles disputeront demain leur 16e de finale aller de Challenge Cup, les filles de la Stella se préparent un mois de stakhanovistes. Dans le meilleur des cas, la Stella disputera en effet neuf rencontres au cours du mois à venir, soit un match quasiment tous les trois jours. Quatre rencontres de championnat sont ainsi programmées entre les déplacements à Mulhouse, dès samedi, et Evreux ainsi que les réceptions du Cannet (le dimanche 17 janvier) et d'Aix Venelles le 6 février. En cas de qualification pour les 8es de finale de la Challenge Cup, les Calaisiennes mettraient également le cap sur la Grèce, pour affronter l'Iraklis Thessalonique, dès le 27 janvier, le match retour étant programmé une semaine plus tard, soit le 3 février. Comme si tout cela ne suffisait pas, la Coupe de France viendra également s'intercaler avec la réception le 30 janvier de Vandoeuvre Nancy pour le compte des 8es de finale de l'épreuve que ne disputent que six formations de Ligue A féminine, la Stella étant le seul club européen à n'avoir pas été exempté de ce tour de chauffe.
Alors, avec un tel programme, les fêtes de fin d'année ont forcément été écourtées. Après une semaine de repos après le match d'Istres, les Calaisiennes ont retrouvé, tout de suite après le week-end de Nöel le chemin de la salle. « Cette semaine de repos a quand même fait beaucoup de bien psychologiquement, note Badis Oukarache. Beaucoup de joueuses sont rentrées chez elle ou sont parties en vacances pour véritablement couper. » Le technicien de la SES s'est lui-même octroyé quelques jours dans la capitale afin de décompresser loin de l'effervescence du milieu du volley.
Pas de match amical Une semaine de coupure qui a également permis d'éliminer la majeure partie des bobos qui handicapaient les unes et les autres en fin d'année.
Toute la semaine dernière, le groupe était au complet pour remettre un petit coup d'essence dans le moteur. « On a bien travaillé physiquement , observe l'entraîneur calaisien. Mais avec une seule semaine de coupure, les filles n'avaient pas trop perdu dans ce domaine.
 » Le technicien stelliste aurait bien voulu cependant pouvoir disputer une rencontre amicale ou deux, histoire de retrouver le rythme de la compétition. Mais Charleroi et Gand, qui avaient initialement donné leur accord pour une opposition, ont finalement décliné l'offre après qu'un tour de Coupe de Belgique se soit ajouté à leur programme du week-end dernier. Mais étant donné l'enchaînement des rencontres, les Calaisiennes ne vont pas tarder à retrouver le rythme.

5 Janvier 2010

L'ALSACE : ASPTT Mulhouse : que la folie soit en vous !

Les volleyeuses mulhousiennes accueillent, ce soir à 20 h 30, les championnes d’Italie de Pesaro avec la ferme intention d’arracher un set qui pourrait s’avérer précieux en cas de succès postier face à Dabrowa-Gornicza, la semaine prochaine.

Contrairement aux années passées où les rencontres face aux Italiennes se limitaient à un face-à-face sans grand enjeu, les postières mulhousiennes se doivent aujourd’hui d’entretenir le minime espoir qui subsiste pour espérer passer le cap du premier tour de la Ligue des champions. Le schéma est simple: il faudra battre en trois sets les Polonaises de Dabrowa-Gornicza, la semaine prochaine, et prendre un set aux Italiennes de Pesaro dès ce soir.

« Dire qu’on va gagner face à Pesaro, ce serait n’importe quoi, avoue Magali Magail, le coach postier. Mais j’attends des filles qu’elles montent leur niveau de jeu et qu’elles le maintiennent le plus longtemps possible ». Ce n’est qu’à ce titre que l’ASPTTM peut espérer parvenir à ses fins.

Prise de risques maximum

Depuis le 26 décembre dernier, les coéquipières d’Armelle Faesch ont repris le chemin des entraînements en ne bénéficiant que d’un jour de clémence au lendemain du réveillon. « C’était le deal avec les joueuses, raconte Magali Magail. Si elles travaillaient bien à la reprise, je supprimais la séance du 1er janvier. Or, j’ai vu de belles choses… Beaucoup de filles ont terminé, avant Noël, sur les rotules. Aujourd’hui toute l’équipe a bien récupéré et celles qui jouent en puissance ont retrouvé de la force pour que les ballons s’écrasent par terre ».

En marge des entraînements, Magali Magail et Térésa Worek ont également consacré beaucoup de temps à l’analyse du match aller (défaite en trois sets25-13, 25-17, 25-22) pour tenter de rectifier le tir. « On a une équipe dont le point fort se situe au block, confie le coach postier. Or, à Pesaro, nous n’avons enregistré que quatre contres gagnants. Logiquement, on doit donc faire mieux. Mais, pour cela, il faudra mettre les Italiennes en difficulté avec notre service pour permettre à notre contre de se placer en conséquence. J’attends des filles qu’elles prennent des risques en sachant que le moindre cadeau à ce niveau entraîne une sanction immédiate. Il ne faudra rien leur donner et, si elles veulent un point, ce sera à elles d’aller le chercher. Et, pour bien faire, il faudra que la folie soit en nous ! »

•Première pour Manon Soraru. Après Anne-Sophie Bauer et Esther Taglang, ce sera au tour de Manon Soraru de compléter l’effectif de l’ASPTTM, ce soir, en Ligue des champions. À 17 ans, l’ex-internationale cadette fera à cette occasion ses grands débuts dans le collectif pro.

L'ALSACE : Scavolini Pesaro, champion d’Italie en titre

La Série A1 italienne est réputée pour constituer le meilleur championnat de clubs au monde. Or, c’est cette épreuve que le Scavolini Pesaro, fondé en 1967, a remporté ces deux dernières saisons et qu’il domine encore en pointant en tête à l’issue des matches aller.

Champion d’Italie aux dépens de Bergame, le vainqueur de la dernière Ligue des champions, Scavolini Pesaro a été sacré champion d’Automne (avec 25 points) après sa dernière victoire à Riso Scotti Pavia (3-1 : 10-25, 25-21, 25-17, 25-19). Les joueuses d’Angelo Aniba Vercesi, qui a remplacé en début de saison le Brésilien José Roberto Guimarès en tant qu’entraîneur, devancent aujourd’hui MC Canarghi Villa Cortese (23pts), Montechiavo (21pts) et Bergame (20pts). Mais, curieusement, Scavolini Pesaro qui domine l’Europe des clubs n’est pas à l’abri d’un complexe de supériorité. Depuis le début de saison en Série A1, Pesaro a perdu trois matches dont deux face au dernier, Piacenza (0-3), et l’avant-dernier, Conegliano (0-3), du championnat italien. Il convient toutefois de relativiser l’importance de ces échecs enregistrés en début de saison avec un effectif loin d’être au complet. Les Romagnoles déploraient, entre autres, l’absence de l’une des meilleures joueuses européennes du moment : la Polonaise Katarzyna Skowronska. En revanche, l ors des matches aller de la Ligue des champions, Scavolini Pesaro, qui a facilement battu les Polonaises de Dabrowa-Gornicza (25-21, 25-12, 25-19) et les Mulhousiennes (25-13, 25-17, 25-22), a mené deux sets à rien face au Vakifbank Istanbul avant de perdre au tie-break (25-22, 25-22, 19-25, 17-25, 13-15)… Toute muraille a ses failles !

Le programme

Ligue des champions dames

POULE A Bergame - Cannes mer 20.30 Rijeka - Belgorod jeu 19.30 Classement : 1. Cannes 6 pt (9-1) ; 2. Bergame 5 (7-5) ; 3. Belgorod 4 (5-6) ; 4.Rijeka 3 (0-9).

POULE B Mulhouse - Pesaro auj. 20.30 Istanbul - Dabrova Gornicza mer 17.00 Classement : 1. Istanbul 6 pt (9-2) ; 2. Pesaro 5 (8-3) ; 3. Dabrowa-Gornicza 4 (3-6) ; 4. ASPTT Mulhouse 3 (0-9).

30 décembre 2009

L'ALSACE : Cannes plie face à Rio

Rio de Janeiro — Cannes : 3-0. Les sets : 25-21 (25’), 25-17 (21’), 25-18 (22’). Temps réel de jeu : 1h08. Arbitrage de MM.S. Hank (Slovaquie) et V. Schiemenz (Allemagne). St-Jakobshalle (Bâle). 5800 spectateurs. Rio : 45 attaques gagnantes sur 106 (42 %) : Bidias (10/20) Gattaz (5/10), Silva (15/34)… 12 contres gagnants. 1 service gagnant. 9 fautes directes dont 2 au service. Six de base : Dani Lins (puis Adao), Coimbra, Gattaz (puis Francisco, puis Mi. Pavao), Fabiana, Silva (puis Mo. Pavao). Libéro : Fabi. Entraîneur : Bernardo Rezende. Cannes : 38 attaques gagnantes sur 120 (32 %) : Centoni (12/33), Ravva (8/24), Marchenko (5/17)… 6 contres gagnants (Delic 2). 1 service gagnant. 16 fautes directes dont 8 au service. Six de base : Antonijevic (puis Salinas), Marchenko, Centoni (puis Durakovic), Yaneva (puis Fiorin), Ravva, Polechtchouk (puis Delic). Libéro : Fomina. Entraîneur : Yan Fang.

Après deux tie breaks de haute volée, la finale du tournoi international de Bâle voyait Cannes opposé à Rio de Janeiro. Le Racing débutait bien grâce à des attaques efficaces (6-11). De plus, les efforts en défense lui permettaient de se maintenir en tête (9-13). Les Brésiliennes faisaient alors parler leur puissance en attaque et le score se réduisait. Rio passait devant, non sans mal (18-18, puis 23-20). L’ultime accélération permettait à Rio de glaner ce set initial (25-21).

Le match était de toute beauté mais Cannes concédait des points précieux, notamment au service.

Les partenaires de Centoni, la plus en vue au Racing Cannes en attaque, commençait mal (6-3). Le temps-mort de Yang Fan, avait son effet puisque les Françaises se rapprochaient (7-6).

La bonne réception des Azuréennes leur offrait des possibilités avec une égalité à 12 partout.

Le contre adverse, notamment Claudino, annihilait les velléités du Racing (22-15 pour finir à 25-17).

Le Racing subissait dès le début de la manche suivante (11-5). Les Oriverde s’éloignaient inexorablement (17-11). Le coach cannois faisait tourner son effectif où Delic tirait son épingle du jeu. Bidias s’illustrait particulièrement et les Brésiliennes s’envolaient.

La salle s’enflammait et c’était au tour de Silva de transpercer le block des Cannoises (21-16). Les joueuses brésiliennes remportaient facilement cette 21 e édition devant un courageux Racing.

On en redemande.

29 décembre 2009

L'ALSACE : C’est bon signe pour Cannes

Comme en 2002, le tournoi de Bâle proposera une finale franco-brésilienne, Cannes-Rio de Janeiro, ce soir à 20 h à la Jakobshalle. Or, c’est cette même année que le RC Cannes a remporté son premier titre européen qu’il convoite encore.

En termes de résultat, le tournoi de Bâle n’est jamais une priorité pour le RC Cannes. Ce qui n’empêche pas les coéquipières de Victoria Ravva de jouer, ce soir, leur 9 e finale bâloise. L’objectif avoué du club cannois, cette saison, est d’organiser la poule finale de la Ligue des champions et, bien évidemment, de remporter une 3 e fois la couronne continentale après les titres de 2002 et 2003.

Invaincu pour l’instant en Ligue des champions, avec un succès flatteur face au tenant du titre Bergame, et dominateur à Bâle sans avoir concédé le moindre set, le RC Cannes semble déjà sur la bonne voie. Yan Fang ne s’enflamme pas pour autant. « Avec les trois équipes russes, les trois équipes italiennes, les deux équipes turques et les Polonaises, il y a au moins une dizaine d’équipes, comme nous, capables de gagner la Ligue des champions, relativise le coach cannois. Normalement, il y a pas mal de chance pour que le final four se joue à Cannes. Nous avons les structures et le budget pour un pareil événement. Mais le dossier est à présenter par la Fédération française, qui devra montrer son intérêt pour cette organisation, avant que la CEV ne prenne la décision. Nous savons par expérience, que le fait d’organiser la finale chez nous entraîne aussi des inconvénients. En 1999 – final four de la Coupe des coupes – et en 2006 – Ligue des champions -, nous n’avons pas su gérer la pression devant notre public. De plus, comme le club organisateur est qualifié d’office à l’issue du premier tour, nous n’aurons plus de matches de Ligue des champions entre le mois de janvier et le final four programmé le week-end de Pâques ».

Cannes n’a rien à cacher

À Bâle, face à Muszyna, Zurich et Amstelveen, et devant les caméras de bon nombre d’observateurs étrangers, le coach cannois avoue n’avoir rien caché de son jeu. « À ce niveau, avec internet et un bon logiciel, toutes les équipes savent comment les unes et les autres jouent, poursuit Yan Fang. À haut niveau, c’est le petit détail qui fait la différence… La relance facile et mal gérée ou la faute directe. Aujourd’hui, c’est l’équipe la plus complète dans toutes ses lignes, et notamment derrière, qui gagne. Il n’y a qu’à voir les Russes qui ont les plus grandes joueuses mais qui ne gagnent plus depuis longtemps ».

Hier, face à Zurich, Yan Fang a donné beaucoup de temps de jeu à la Serbe Amadéa Durakovic, l’Italienne Valentina Fiorin, la Croate Mirela Delic et la passeuse Karine Salinas, sans que, pour autant, Cannes ait perdu en intensité de jeu. « C’est la première fois qu’Amadéa joue avec nous. Elle a présenté un jeu très propre, confie le coach cannois. Elle relève de blessure, tout comme Valentina Fiorin qui n’a pas joué la saison dernière. Nous aurons besoin de tout l’effectif dans les prochains mois et il est important que chacune trouve ses automatismes ».

En soirée, face aux Néerlandaises d’Amstelveen, les Victoria Ravva, Nadia Centoni, Irina Polechtchouk, Maryna Marchenko, Eva Yaneva, bien orchestrées à la passe par la jeune Serbe Ana Antonijevic (22 ans), ont confirmé leur dimension… Les Cannoises, que les Mulhousiennes vont rencontrer le 6 février prochain en championnat, ont déjà le profil d’un finaliste européen potentiel en attendant mieux.

28 décembre 2009

L'ALSACE : Olga Tocko et les embûches de Noël

Si Cannes a fait un grand pas vers les demi-finales du tournoi de Bâle, il n’en est pas de même pour les Roumaines de Metal Galati pourtant emmenées par Olga Tocko, la deuxième meilleure attaquante du moment en Ligue des champions.

La Lettone Olga Tocko (27 ans) a fait l’essentiel de sa carrière en France. Après ses débuts à Daugvapils en Lettonie (de 1995 à 2001), elle a joué de 2001 à 2004 au Racing Villebon puis à Cannes (de 2004 à 2007). Et, depuis, elle ne tient plus en place… Du Volero Zurich (07/08), elle passe au Panathinaikos en Grèce (08/09) pour se retrouver, cette saison, à Galati en Roumanie après avoir été annoncée à Ankara où son contrat a été dénoncé après le forfait du club turc. « Sincèrement, tout va un peu trop vite, avoue Olga Tocko ravie de retrouver, à l’occasion du tournoi de Bâle, d’anciennes coéquipières de ses campagnes cannoises et zurichoises. Je n’arrive pas à réaliser que j’ai quitté la Lettonie il y a neuf ans ! »

De la France, elle a gardé de nombreux bons souvenirs et, surtout, son compagnon de tous les jours : l’Alsacien d’adoption Sam Attivi. « On ne peut pas trop comparer la Roumanie avec ce que j’ai vécu en France ou en Grèce. Mais je n’ai pas choisi d’aller à Galati pour le pays mais pour jouer la Ligue des champions ».

«Elle a passé un nouveau cap»

Hier, à Bâle, Olga Tocko a fait honneur à sa nouvelle réputation même si Metal Galati a été éliminé prématurément de la course aux demi-finales du tournoi bâlois. Capitaine de l’équipe championne de Roumanie dès son arrivée, l’internationale lettone assume de grosses responsabilités. « Elle a passé un nouveau cap, explique Sam Attivi avec une légitime fierté. Elle a un véritable rôle de leader même si elle ne le dira jamais ». Aujourd’hui, elle est à la fois la deuxième meilleure attaquante du moment en Ligue des champions, à un petit point de la Russe Nataliya Goncharova du Dinamo Moscou, et l’une des réceptionneuses les plus efficaces alors qu’elle était dispensée de cette tâche dans les clubs français. « J’ai commencé à réceptionner en arrivant à Zurich, raconte Olga Tocko devenue prioritaire en Roumanie. Je trouve que c’est plus intéressant. Je peux ainsi jouer sur deux postes et il y a plus de travail ».

En Ligue des champions, Metal Galati figure parmi les révélations de ce début de saison avec deux victoires face aux Russes d’Odintsovo (3-2) et les Polonaises de Muszyna (3-1). Néanmoins, à Bâle, les Roumaines ne pourront pas faire mieux que 5 e après leurs défaites d’hier face aux Néerlandaises d’Amstelveen et les Brésiliennes de Rio de Janeiro. « Le retour de vacances n’a pas été simple et nous ne sommes pas au complet, notamment, sans la Vénézuélienne Véronika Gomez, poursuit Olga Tocko. Avec Sam, nous avons passé les vacances à Riga, dans notre appartement. Finalement, avec les chutes de neige en Lettonie et en Roumanie qui ont entraîné de nombreuses annulations de vol, je suis arrivée en retard, je suis tombée malade et j’ai raté l’entraînement avant de venir à Bâle ».

La Ligue des champions offrira très certainement une issue plus heureuse à Olga Tocko. Mais, en attendant, il lui faudra lutter - demain à 15h30 - pour éviter une peu glorieuse cuillère en bois.

24 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Qui veut la peau du TFOC ?

Le dernier conseil de l’agglomération thionvilloise, a décidé de surseoir à la subvention qu’il devait verser à Terville-Florange. Drôle de cadeau de Noël.

Ne lui parlez pas de la création d’un club nord-mosellan. N’évoquez plus la fusion entre Terville-Florange et Yutz-Thionville. Le TFYT, il y a mieux comme sigle. Ne comparez pas la situation financière du TFOC à celle de Yutz handball la saison dernière. Daniel Mroczkowski, le président de Terville-Florange, dernier du championnat de Ligue A féminine, n’est pas d’humeur. Surtout depuis le 10 décembre, jour du dernier conseil communautaire de l’agglomération Portes de France - Thionville. Il l’a mauvaise. Devant les incertitudes financières pesant sur le club, les élus ont décidé de repousser la subvention qu’elle devait verser au titre du soutien aux clubs de haut niveau (lire notre édition de Thionville du 19 décembre).

En lisant, le compte rendu de séance, Daniel Mroczkowski a fait des bonds. «  Des incertitudes financières ? Le club n’a aucune dette, pas de créanciers, n’a contracté aucun emprunt, a toujours payé ses salariés ainsi que ses charges sociales. Aujourd’hui, le TFOC a seulement de grosses difficultés de trésorerie. » Si Terville-Florange est dans cette situation, c’est que le club n’a perçu que 60 % de la subvention du Conseil régional à ce jour et 25 % du Conseil général. «  En attendant sur ses versements, nous comptions sur la subvention des communautés d’agglomération », confie Mroczkowski, très déçu.

Il faudra faire sans. Les élus n’ont plus l’intention de banquer.

« On parle de Terville et de Florange dans la France entière »

Il faut dire que les clubs professionnels sont de plus en plus gourmands. C’est souvent la faute aux instances fédérales toujours plus exigeantes. Fatigué, Patrick Luxembourger, le maire tervillois, récapitule les efforts consentis : «  Si en 2001, la subvention municipale était de 5 300 € et les avantages de 4 900 €, aujourd’hui, nous sommes arrivés à 48 000 € d’aides et 38 000 € de mise à disposition. Et ce qui est vrai pour Terville, l’est aussi pour Florange et les deux structures intercommunales soutenant le club, Val de Fensch et Portes de France. »

Mroczkowski remet l’église au milieu du village. Et rappelle que «  la subvention de fonctionnement attribuée par Terville est de 25 000 €, qu’une prime exceptionnelle de 15 000 € est votée si le club se maintient en Ligue A et que le conseil municipal a voté une subvention exceptionnelle de 8 000 €, non pas pour boucler la saison mais pour compenser en partie le fait qu’une de nos joueuses, employée municipale, est payée à moitié par le club. »

Plus que l’argument chiffré, le président du TFOC, qui a admis dans nos colonnes mettre de l’argent de son propre porte-monnaie sur le compte du club, préfère parler d’une de ses fiertés : «  Le TFOC, association issue de deux petites villes, fait partie des dix meilleures équipes françaises. Si l’on parle de Terville et de Florange dans la France entière, c’est grâce notamment au TFOC. »

Un autre argument, le préféré du président, plaide en la faveur du club. La moyenne des subventions municipales des onze clubs de première division féminine est supérieure à 230 000 €. Le TFOC fait nettement chuter celle-ci.

Aujourd’hui, Daniel Mroczkowski voit rouge et les comptes du TFOC pourraient être dans le rouge. Le président compterait alors, «  sur la compréhension de notre banque pour nous autoriser un découvert… » Et sur les prochains rassemblements d’élus qui devraient revenir sur l’affaire TFOC.

24 décembre 2009

L'ALSACE : Des Brésiliennes championnes olympiques à Bâle

La 21 e édition du tournoi international féminin de Bâle, à l’affiche de la St. Jakobshalle du 27 au 29 décembre, réunira un plateau particulièrement relevé autour des championnes du Brésil de Rio de Janeiro.

Avec six clubs européens dont quatre champions nationaux dans leur pays respectif (Cannes, Rio, Muszyna et Metal Galati), dont trois sociétaires de la Ligue des champions, des vice-championnes d’Europe néerlandaises avec Amstelveen (Sharon Zudema et Floortje Meijners) et six Brésiliennes médaillées d’or cette année au Grand Prix mondial dont deux championnes olympiques en titre (Fabiana Claudino et Fabiana Oliveira), l’affiche bâloise du tournoi de Noël sera des plus scintillantes.

Les six équipes en lice peuvent toutes prétendre au carré des demi-finales avec la particularité que certaines sont en concurrence directe en Ligue des champions. Ainsi, les Roumaines de Metal Galati peuvent se vanter d’avoir déjà battu (3-1) ce mois-ci les Polonaises de Muszyna qui sont pourtant la révélation du groupe C après leur victoire sur les Italiennes d’Asystel Novara sur un score impressionnant (3-0: 25-15, 25-14, 25-9).

Le RC Cannes, victorieux (3-0) la semaine dernière de Bergame, aura également son mot à dire. « L’objectif n’est pas de gagner le tournoi relativise, Yan Fang, le coach des Cannoises. Nous sommes à Bâle pour garder le rythme de la compétition, pour régler quelques problèmes notamment au niveau de la stabilité et donner du temps de jeu aux remplaçantes ».

Groupe A : Metal Galati (Roumanie), TVC Amstelveen (Pays-Bas), Unilever Volei Rio de Janeiro (Brésil). Groupe B : Bank Fakro Muszynianka (Pologne), Racing Club de Cannes (France), Volero Zurich (Suisse).

21 décembre 2009

PARIS NORMANDIE : Un vent froid souffle sur l'EVB

Les volleyeuses ébroïciennes ont subi la dure loi de l'ASPTT Mulhouse et se font souffler la cinquième place par le Stade-Français. Les vacances arrivent à temps !

Hiver et transport font mauvais ménage. Les Normandes ont pu vérifier ce vieil adage. En effet, elles n'ont pas eu la vie facile pour parvenir simplement au palais des Sports mulhousiens. Certes, le train n'est arrivé à destination qu'avec 45 minutes de retard. Conséquence désagréable, les Ebroïciennes n'ont pu effectuer leur séance de décrassage… le créneau étant dépassé. Elles se sont donc directement rendues à leur hôtel afin de se détendre.
Et finalement ceci n'a pas nui à l'EVB. Tout du moins lors du premier set. Les joueuses retenues dans le six (Drzewiczuk, Mollinger, Irabé, Dukule, Téré, Da Silva) démarrent pied au plancher.
Les individualités font la différence
Elles servent parfaitement. La réception de l'ASPTT est immédiatement en souffrance. « Les Mulhousiennes restaient sur une série de défaites en championnat de France et Coupe de France, lance Emmanuel Fouchet. Comme prévu, elles avaient un peu la tête dans le sac. A l'entame, nous avons dominé, mais nous n'avons pas su en profiter pleinement. » Evreux est effectivement devant au premier temps mort technique (5-8).
Mais voilà, les Alsaciennes possèdent un effectif composé de grandes joueuses. « Elles sont toutes internationales. Habituées au match sous tension, quelques individualités ont su faire la différence. Dans le premier set, c'est net, Anna Rybaczewsky et Regan Hood ont porté leur équipe. Deux superbes pointues ! Elles ont bonifié des ballons moyens en passant par-dessus le contre ébroïcien. Et ce n'est pas arrivé souvent cette saison », glisse admirativement le technicien evébiste. Inversion de la tendance (16-15).
La suite tourne à la démonstration. La terrible machine mulhousienne se met en branle. Les doutes disparaissent. Les services sont puissants, terriblement bien ajustés. La réception normande cède peu à peu avant de ne plus réceptionner du tout. « Les postières ont récité un magnifique volley : rapide, varié, efficace. Du bel ouvrage ! Trop fort pour nous », avoue Emmanuel Fouchet. Le score est sans appel (25-12). En langage commun cela s'appelle une correction.
« Pour la première fois de la saison, nous avons été mouchés sur deux sets. Ces quelques jours de vacances nous ferons le plus grand bien psychologiquement et physiquement… », avoue Emmanuel Fouchet.
A Mulhouse, ASPTT Mulhouse bat Evreux VB 3-0 (25-21, 25-21, 25-18)

21 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Karine Salinas : « Je suis chez moi à Cannes »

Karine Salinas, l’emblématique passeuse de Cannes, était à Terville-Florange samedi soir. L’ancienne internationale française a vécu le match sur le banc mais garde le sourire.

Bergame, le champion d’Europe en titre, jeudi en Ligue des champions, Terville-Florange, dernier de la classe, samedi en championnat de France. Difficile d’enchaîner les matches ? «  C’est vrai mais nous n’avons pas le choix. Nous devons être toujours concentrées. Plus que les autres car à chaque match, surtout en championnat, les équipes n’ont rien à perdre donc elles se battent dix fois plus contre nous. Pour autant, nous respectons le TFOC, tout autant que Bergame. »

• Terville-Florange s’apprête à disputer un championnat à trois pour le maintien avec Saint-Raphaël et Vandoeuvre-Nancy. Vu de Cannes, comment est le niveau du bas du classement ? « Il y a un fossé et de nombreuses différences. A Cannes, nous avons la chance de pouvoir aligner deux équipes quand d’autres galèrent à en former une. L’entraîneur fait ses choix par rapport à l’adversaire. Par exemple, contre Terville-Florange, Yan Fang a préféré laisser Victoria Ravva au repos. »

• Vous n’avez pas joué contre le TFOC… Pourquoi ? « C’est un peu frustrant. Ca fait un moment que je ne joue plus. Mais je respecte. Le turnover, c’est le jeu à Cannes. »

« Les handballeuses nous ont fait rêver »

• A trente-six ans, dix titres de championne de France avec Cannes et 164 sélections en équipe de France, n’avez-vous pas envie de tourner la page volley ? « Vous savez, je ne fais que ça dans ma carrière, prendre ma retraite ! (Elle rit). J’ai enchaîné les départs anticipés et à chaque fois je suis revenue. La dernière fois que j’ai resigné je me suis dit que c’était pour m’amuser. Malheureusement, Yan Fang ne me fait plus trop jouer. Je me pose des questions. »

• Arrêter ou partir ailleurs ? « Si je dis stop, ce n’est pas pour aller ailleurs. Je suis chez moi à Cannes. »

• Vous avez passé quatorze ans en équipe de France sans jamais connaître les joies d’une finale mondiale. Le volley féminin tricolore, envie-t-il les handballeuses, vice-championnes du monde depuis hier ? « C’est génial pour tout le sport féminin français ! Les handballeuses nous ont fait rêver. Surtout que c’est une nouvelle génération qui monte. Un peu comme au volley. Mais c’est plus difficile pour nous. Regardez le nombre d’étrangères qui composent le championnat de France de volley. Comment voulez-vous constituer une équipe nationale compétitive au plus haut niveau mondial ? »

 

LE REPUBLICAIN LORRAIN : « Ça caille à Terville-Florange ! »

Samedi soir à Florange, le thermomètre affichait -15° dehors. Celui du gymnase municipal de Florange, où se déroulait la rencontre Terville-Florange contre Cannes, n’affichait guère plus. Les Sudistes, pas habituées aux températures négatives, avaient sorti la panoplie du randonneur de haute montagne. Pour visiter Florange, ça se comprend, mais pas pour y jouer. «  Ça caille à Terville-Florange », lance Karine Salinas, la capitaine cannoise. Les remplaçantes s’échauffent avec les doudounes, les gants et les bonnets. «  Ce n’est pas normal, s’écrie un dirigeant cannois. On a porté réclamation. Non pas contre le TFOC, mais pour lancer un appel à la Fédération, qu’elle aide les petits clubs. Ils n’ont pas payé le chauffage, il a été coupé ? C’est très dangereux de jouer dans ces conditions. » Pourtant, il n’était pas coupé M. Yan Fang. L’entraîneur cannois ne supporte pas le froid. Il l’a fait savoir tout au long du match ! Daniel Mroczkowski, le président mosellan, assure que «  la municipalité est venue monter le chauffage le matin même. » Après un match des plus glacials, pas étonnant que les Sudistes placent la Lorraine près de la Sibérie.

21 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Les vacances bienvenues

Cette victoire sur Évreux (3-0) clôt cette année pleine pour l'ASPTT Mulhouse, avec un début de saison qui place l'équipe à la troisième place. C'est bien, c'est joli, mais les filles sont actuellement trop fatiguées pour le savourer. Le repos est bienvenu.

C'est comment une semaine sans volley ? Tais-toi et dors ! A deux, trois mots près, voici la consigne laissée aux filles de l'ASPTT Mulhouse pour ces quelques jours de pause dans leur emploi du temps surchargé. La plupart n'ont quasiment pas coupé à l'intersaison, prises par leurs sélections en équipe de France. Avec l'enchaînement Ligue des champions - championnat, beaucoup sont au bord de la rupture.

« Je me sens épuisée et je ne joue pas »
« Nous avons toutes besoin de nous vider la tête, ne plus penser au volley, ne plus nous voir. Je me sens épuisée et je ne joue pas ! L'autre matin, je me suis battue pour me réveiller. Avec ces voyages, on n'est plus chez nous. » Magali Magail, l'entraîneur d'ici, traduit bien ce trop-plein de matchs qui gagne chacune. Et ce dernier mois n'a pas épargné les Mulhousiennes, prises à la gorge par un calendrier étouffant.
« Les filles ont envie de se vider la tête. » Cette fatigue, elle est certes physique, mais elle vient surtout du mental. Quand les piles sont usées, tout près d'être vides, le moteur n'avance plus très fort. Heureusement, tout se termine bien, avec cette victoire - 3-0 et sans partage - sur Évreux. Le début de soirée fut tendu. Les Normandes ont failli refaire le même coup que les Polonaises, avec un jeu rapide et à tout va.

« Le travail bien fait »

Les choses sont vite rentrées dans l'ordre, la hiérarchie s'est remise en place. « Quand on n'a pas l'habitude de perdre, encaisser trois défaites de suite c'est dur à vivre, on se met à douter et on se pose des questions qui n'ont pas forcément lieu d'être. » Ce succès sur Évreux, une équipe fort estimable et aux armes multiples, soulage. « On termine l'année avec le sentiment du travail bien fait. »
Le rideau se ferme sur 2009, avec une première partie de saison sans exploit ni contre-performance. « On a fait notre boulot, c'est honorable », estime l'entraîneur. Il n'y a ni catastrophe, ni résultat génial. Mulhouse pointe au troisième rang, c'était attendu. « Le seul bémol, c'est ce point perdu contre Venelles (3-2). On a perdu contre Cannes (1-3), au Cannet (1-3), cela n'a rien de grave. » La clef sera le retour face au Cannet.
Reste la Ligue des champions. Rien n'est perdu : la troisième place, qui ouvre les portes à un éventuel deuxième tour, reste à la portée de l'ASPTT. « Notre seule contre-performance - depuis le début de cette saison -, c'était en Pologne. » Avec ce 0-3 à Dabrowa Gornicza. Ce match-là, il ne sera digéré qu'avec une victoire (3-0, forcément) au retour en janvier. Ce mois sera bien chargé, lui aussi.

Reprise le 26
Dès le 5, Mulhouse reçoit Pesaro, face à qui prendre un set signerait un premier pas vers une qualification à venir pour un tour de manège supplémentaire. Les vacances seront donc de courte durée. Le 26, jour férié ou pas, les filles reprennent l'entraînement. A partir de là, il y aura entraînement tous les jours, y compris le 1er janvier. « On a besoin de travailler et de remettre notre jeu en place. »
A force de jouer aux quatre coins du continent et de l'Hexagone, les Mulhousiennes en ont oublié quelques repères essentiels en défense et au filet. « Il y a des choses à remettre en place. A force de jouer, on n'a plus eu le temps de travailler. » Dix jours ne seront donc pas de trop, pas question d'en mettre un entre parenthèses. Il n'y aura pas de rencontre amicale avant la reprise en fanfare, en Ligue des champions.

21 décembre 2009

L'ALSACE : ASPTT Mulhouse : le plan de route est respecté

La nette victoire mulhousienne, samedi soir aux dépens d’Evreux (3-0: 25-21, 25-12, 25-18), a rassuré l’ASPTTM et confirmé une hiérarchie trop bien établie en Ligue A féminine.

Le contraste entre la Ligue des champions et la Ligue A féminine est aussi évident que l’écart qui existe entre les prétendants pour les play-offs et les suivants immédiats. En une semaine, l’ASPTTM a pu constater qu’un ténor de la Ligue des champions, en l’occurrence Scavolini Pesaro, est tout aussi hors de portée que le n° 5 du championnat de France par rapport à un demi-finaliste potentiel pour les play-offs.

Samedi soir, sans présenter un jeu sans faille, les volleyeuses mulhousiennes se sont rassurées au fil du match en prenant la mesure d’un adversaire dont les moyens techniques et physiques n’étaient guère plus évidents que lorsque l’ASPTTM s’est retrouvée face aux Italiennes de Pesaro quelques jours auparavant.

« Je m’en fous que le 5 e du classement n’ait aucune chance de bouleverser la tête du championnat »

Exception faite pour un début de match où Evreux a tenté de prendre l’ASPTTM de vitesse, le match entre Mulhousiennes et Ébroïciennes a été aussi limpide qu’un championnat de Ligue A féminine qui devient ennuyeux. Depuis quinze ans, on sait déjà à chaque automne que Cannes sera champion. Désormais on sait aussi que les play-offs concerneront Cannes, Cannet, Mulhouse et Istres et que le seul véritable enjeu des 114 ou 115 matches de la phase régulière et des demi-finales consiste à désigner la victime expiatoire qui aura l’honneur d’affronter Cannes titre en jeu.

« Je m’en fous que le 5 e du classement n’ait aucune chance de bouleverser la tête du championnat, avoue Magali Magail, le coach postier. Moi, ce que je veux, c’est finir 2 e de la première phase. A partir de là, il nous fallait prendre trois points contre Evreux ».

A mi-chemin de la phase régulière, l’ASPTTM déplore deux défaites (Cannes et Cannet) et pointe en 3e position en accusant le handicap d’avoir affronté son concurrent direct pour la 2 e place, le Cannet, à l’extérieur. « Nous avons fait le bilan cette dernière semaine et je constate qu’en championnat nous n’avons enregistré aucune contre-performance, explique Magali Magail. Sincèrement, sur le plan de route, j’avais mis un point d’interrogation à côté du match du Cannet… A partir de là, je considère que nous n’avons raté qu’un match. Celui chez les Polonaises. Et, il a fallu qu’on aille au Cannet dans la même semaine où on jouait notre vie en Coupe d’Europe — à Dabrowa-Gornicza - ».

« On a revu des gestes qui ont ressemblé à ce que l’on voudrait voir plus souvent »

Sur le plan comptable, cette semaine de début décembre constitue effectivement la seule ombre du trimestre. Il n’en demeure pas moins que certaines lacunes techniques et physiques se sont révélées dès novembre et qu’elles se sont avérées sérieuses dans la difficulté qui a marqué, entre autres, le match face à Aix-en-Provence et ceux de la Ligue des champions. Notamment, les blessures d’Armelle Faesch — toujours diminuée par les séquelles d’une entorse à la cheville -, et d’Alexia Djilali — à l’épaule -. Au niveau des recrues également où le déchet offensif de Regan Hood, les difficultés éprouvées par Anna Rybaczewski pour conclure ou encore celles de Dominique Sieradzan mise à l’épreuve en réception dans un rôle qui n’était pas le sien en Pologne. Samedi dernier, face à Evreux, ces trois dernières ont livré une prestation très honorable qui tend à penser que l’ASPTTM a retrouvé une certaine sérénité pour aborder l’année 2010 dans les meilleures conditions. « J’ai le sentiment que nous sommes reparties dans une nouvelle dynamique, admet Magali Magail. Tout n’a pas été parfait notamment en réception. Mais au moins, on a revu des gestes qui ont ressemblé à ce que l’on voudrait voir plus souvent ! »

En attendant, les postières mulhousiennes ont rangé leurs genouillères jusqu’au 26 décembre date de la reprise des entraînements pour préparer un début d’année particulièrement chaud avec les deux matches de Ligue des champions face à Pesaro (le 5 janvier) et à Dabrowa-Gornicza (le 13 janvier).

20 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le TFOC tient sa référence

Comme prévu Terville-Florange a perdu. Mais le TFOC tient son set de référence. Les filles de Pompiliu Dascalu ont failli voler une manche aux championnes de France.

TERVILLE-FLO 0 CANNES 3 Les sets : 16-25, 23-25, 17-25.

«  Mais où est Ravva ? Quelqu’un a vu Victoria Ravva ? » La même question dans toutes les conversations. Le grand Cannes est venu à Terville-Florange sans sa vedette franco-géorgienne. Forcément, nombreux sont les déçus mais, avec ou sans Ravva, en face, c’est toujours Cannes ! C’est le Racing, qui a réalisé une performance de très haut vol jeudi en Ligue des champions, en dominant à domicile le tenant du titre, Bergame, trois sets à un. La voilà la raison de l’absence de Madame Ravva. «  Elle se repose, selon le staff cannois. La saison est longue et il faut donner du temps de jeu aux autres. »

Après avoir rencontré les patronnes de l’Europe, les Cannoises sont venues rendre visite aux dernières de la classe du championnat de France. Et alors, le TFOC s’est battu avec ses moyens. Pas si ridicule ! Pas du tout, même. Sur sa lancée de samedi dernier à Vandoeuvre-Nancy, le TFOC se fait plaisir, en témoigne le sourire de Bratuhhina à 7-12. Les cadres cannoises sont sur le banc. Les doublures assurent. La Serbe Antonijevic a de l’or dans les doigts. Passe pour Polechtchouk c’est dans le carré, au millimètre près (13-19). Adlerova relance les Lorraines (16-22) mais la manche est très vite pliée (16-25 ; 0-1). Une vingtaine de minutes à peine. Inutile de rappeler que les filles de Yan Fang n’ont perdu qu’un set depuis le début de la saison, contre Mulhouse, son dauphin. Et elles ont failli en perdre un deuxième, hier soir, à deux points près.

Cannes peut bien s’enorgueillir d’être quatorze fois champion de France, Terville-Florange mène au score dans la deuxième manche (4-1). C’est bon pour le mental. Surtout quand Hennaoui, la libero intérimaire en l’absence d’Anne Neu, renvoie tout (6-4, 8-5). Bonacossi s’applique au service. Les filles de Pompiliu Dascalu s’amusent 10 à 6. Rageur, le contre bleu et blanc fait des malheurs (13-11). Duel de centrales. Karaulanova rivalise avec Delic. Terville-Florange est toujours devant (17-14 puis 20-15) ! Albu y croit (23-19). Mais Yaneva vient stopper nette la série tervillo-florangeoise.

La chance aidant, les Sudistes retrouvent de leur sublime et rétablissent l’ordre hiérarchique avec un 6 à 0 (23-25 ; 0-2). Un deuxième set exemplaire pour le TFOC.

Difficile mais pas impossible de tenir le rythme imposé par les Azuréennes. Mais, très vite, elles reprennent de l’avance (6-10). Yan Fang est encore électrique. Le petit TFOC aurait-il fait douter l’emblématique coach de Cannes ? Le service de Yaneva finit dans le filet (11-14). Les percées de Durakovic sont imparables (11-19). Les contres de Delic scotchent les bleues de Dascalu. Le TFOC se disperse, Cannes s’envole vers la victoire (17-25 ; 0-3).

Pompiliu Dascalu voulait profiter de ce match de gala pour travailler. L’entraîneur mosellan peut se réjouir, il tient son set de référence… contre Cannes.

20 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Le succès qui soulage

ASPTT MULHOUSE 3 - ÉVREUX 0
Palais des sports. Les sets : 25-21 (25'), 25-12 (21'), 25-18 (23'). Arbitres : MM. Morchoisne et Petitjean. 1000 spectateurs. Points : 75-51. Durée : 1h 25.
ASPTT MULHOUSE. - 45 attaques gagnantes (Hood 14), 10 contres gagnants (Rybaczewski 3, Bauer 3), 6 services gagnants (Rybaczewski 2), 9 fautes directes, 4 au service.
Kloster 5, Sieradzan 11 puis Djilali, Bauer 10 puis Sager Weider 2, Rybaczewski 15, Hood 16, Faesch 4 puis Coulibaly 1 (passe). Libero : Ortschitt.
ÉVREUX. - 26 attaques gagnantes (Drzewiczuk 5, Dukule 5), 7 contres gagnants (Dukule 3), 4 services gagnants (Mollinger 2), 8 fautes directes, 4 au service.
Da Silva 4, Irabe 4 puis Nejezchlebova 3, Mollinger 2 puis Pereira 5 (passe), Drzewiczuk 6, Tere 1 puis Tuifua 3, Dukule 9 puis Diagne 1. Libero : Sijaric.
Elle n'a l'air de rien, cette équipe d'Évreux, elle vient à peine de s'inviter au banquet des grandes du volley français, mais elle présente déjà de formidables empêcheuses de tourner en rond. Que Mulhouse se la joue trop facile et l'ASPTT se prend de suite un coup de baguette. L'entrée en matière n'est pas simple pour les filles du cru, leur jeu apparaît soudain lent, emprunté, petits bras. Évreux y va crânement.

Évreux poil à gratter
Kloster ramène Mulhouse à 9-9, mais les ennuis ne sont pas bouclés pour autant. Les Normandes sont du genre accrocheuses, elles jouent vite et bénéficient d'un contre local des plus relaxes. Avec Dukule au filet, cela fait de sacrés dégâts et les filles d'Alsace restent empêtrées dans leurs doutes, sans oser sortir de leur coquille. Il faut toute la rage d'une Rybaczewski pour sonner l'heure de la révolte.
Bauer lui emboîte le pas. Mais aucune ne parvient à faire décoller le score (19-19). En fin de set, l'ASPTT Mulhouse sort enfin le grand jeu, se retrouve telle qu'en elle-même et fait parler la hiérarchie, avec Hood et Rybaczewski à la conclusion (25-21). La suite est bien plus pépère. Les Haut-Rhinoises ont retrouvé de la poigne dans leur volley, une réception pour envoyer du jeu de tout côté. Cela tombe de partout.

Mulhouse déroule
Hood est servie en reine et elle le vaut bien sur cette manche. La jeune femme se régale et le tableau d'affichage en prend plein les mirettes (17-8). En face ? Il n'y a plus grand monde. Cela va soudain trop vite et trop fort. Mulhouse a plus de muscles dans ses frappes et c'est criant. Le rideau se ferme à 25-12.
Dès le début du set suivant, Évreux revient tête haute. Mais les services venus d'en face sont durs, le block est une gêne constante. Cela tourne au pilonnage en règle, à la correction avec une Hood qui plante toutes ses balles en terre. Sieradzan est irrésistible au service, Faesch s'amuse à trouver les failles dans le camp d'en face. Il n'y a désormais plus qu'une équipe (17-8).
Évreux a du mal à se remettre de la sortie de piste de Dukule (touchée au pied), l'ASPTT se permet même de lâcher quelques points, par nonchalance ou par fatigue. Cela sent la fin d'année. Côté ébroïcien, le coeur n'y est plus : Pereira se permet quelques points, mais l'équipe n'a plus de suite dans les idées. Hood remet vite une claque à leurs bonnes intentions et les choses reviennent dans l'ordre : 25-18

20 décembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse passera Noël au chaud

Les volleyeuses mulhousiennes ont largement dominé Evreux (3-0), hier soir, au Palais des sports pour terminer l’année sur une bonne note en Ligue A.

L’ASPTT Mulhouse a réussi son retour au Palais, hier soir face à Evreux, en mettant un terme à une série de trois défaites consécutives (Dabrowa-Gornicza, Cannet-Rocheville et Pesaro) et en signant une neuvième victoire qui lui permettra d’aborder l’année 2010 et la suite du championnat de Ligue A dans les meilleures conditions.

La réputation d’Evreux, qui a pour habitude de partir sur les chapeaux de roue face aux meilleurs – ce qui était le cas face au Cannet et à Istres – s’est confirmée à Mulhouse, où les coéquipières de Gaëlle Mollinger n’ont fait illusion qu’au set initial.

Sans faute pour Bauer

En menant d’entrée (1-4 et encore 6-9) Evreux a joué son rôle d’outsider avec un certain culot mais sans présenter les qualités techniques et physiques étalées par Anna Rybaczewski, Christina Bauer, Deborah Ortschitt, Dominika Sieradzan et Armelle Faesch. En quatre points (de 6-9 à 10-9), ces dernières ont rétabli la hiérarchie avant de gérer leur capital. À 19-15, en sollicitant un double changement de joueuses pour aligner trois attaquantes au filet, Emmanuel Fouchet a failli réussir un bon coup avec la complicité de la Brésilienne Ludmila Da Silva au service (19-19). En vain… Regan Hood (4/8 en attaque au 1 er set) et Anna Rybaczewski (22-20, 23-20) relançaient l’ASPTTM avant la conclusion, au contre, de Christina Bauer et Armelle Faesch (25-21).

Visiblement en confiance, à en juger par la prise de risques de Regan Hood au service, les tentatives en première main d’Armelle Faesch et la puissance offensive retrouvée d’Anna Rybaczewski et Dominika Sieradzan, l’ASPTTM a dès lors bâti son succès avec une certaine maîtrise et sans grande opposition si ce n’est les exploits isolés de la Lettone Svetlana Dukule, notamment au contre, et de la Polonaise Agnieszka Drzewiczuk au service (8-3, 15-4, 21-9).

Hood en confiance

Finalement, Christina Bauer en signant sa 4 e attaque gagnante sur quatre tentées, dans ce 2 e set, mettait un terme au calvaire ébroïcien (25-12).

Sous l’impulsion d’une bonne série de services de Regan Hood (7-4), les Mulhousiennes se mettaient en orbite… Sans afficher des excès de rigueur, les joueuses de Magali Magail totalisaient les points (12-5, 18-11) avant de solder les débats (25-18) avec une formation où les rentrées d’Alexia Djilali, Isaline Sager-Weider et Aminata Coulibaly, ont été autant encourageantes que sympathiques.

Les sets : 25-21 (25’), 25-12 (20’), 25-18 (22’). Temps réel de jeu : 1h07. Arbitrage: MM. Franck Morschoine et Thierry Petitjean. 1 000 spectateurs.

ASPTT Mulhouse : 47 attaques sur 104 (45 %) : Rybaczewski (10/22, 2cts), Bauer (8/9), Hood (13/26, 1ct), Siedrazan (6/25, 2cts), Kloster (4/11, 1ct), Coulibaly (1/1), Sager-Weider (1/3), Djilali (1/3).

10 contres gagnants (Bauer 4, Rybaczewski 3, Siedrazan 2, Kloster 1). 11 services gagnants (Rybaczewski 3, Siedrazan 3, Hood 2, Kloster 2). 12 fautes directes dont 4 au service.

Six de base : Faesch (puis Coulibaly), Siedrazan (puis Djilali), Rybaczewski, Kloster, Bauer (puis Sager-Weider). Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Magail.

Evreux : 27 attaques sur 118 (23 %) : Drzewiczuk (5/8, 1ct), Da Silva (5/21, 2cts), Dukule (4/12, 2cts), Pereira (4/9,1ct), Tere (2/13, 2cts), Irabé (2/19, 1ct), Nejezchlebova (3/9, 1ct),

Diagne (1/2), Tuifua (1/4).

4 services gagnants (Mollinger 2, Dukule 1, Drzewiczuk 1). 8 contres gagnants (Dukule 4, Nejezchlebova 1, Irabé 1, Pereira 1, Tuifua 1). 4 services gagnants (Mollinger 2, Dukule 1, Drzewiczuk 1). 9 fautes directes dont 4 au service.

Six de base : Mollinger (puis Pereira), Da Silva, Irabé (puis Nejezchlebova), Tere (puis Tuifua), Drzewiczuk, Dukule (puis Diagne). Libéro : Sijaric. Entraîneur : Salanoubat.

19 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Cannes comme cadeau de Noël

Une victoire contre Vandœuvre-Nancy et un match de gala contre Cannes, Terville-Florange ne pouvait espérer meilleure fin d’année.

Le match était initialement prévu demain, dimanche. Les Cannoises avaient demandé à reporter la rencontre d’une journée pour avoir vingt-quatre heures de récupération supplémentaires. Ces demoiselles ont joué en Ligue des champions jeudi contre Bergame... Finalement, les Sudistes n’ont pas d’avion dimanche, elles joueront aujourd’hui. Peu importe le jour, le match est déjà plié. «  Bien sûr ! Mais c’est le même tarif pour tout le monde », explique Daniel Mroczkowski, le président tervillo-florangeois. Pas pour tous. Seul Mulhouse a volé un set au grand Cannes. Les autres sont tombés, avec les honneurs, 3 sets à 0.

Cannes est leader, comme d’habitude. Les filles de Yan Fang ont trente points contre quatre seulement pour celles de Pompiliu Dascalu. Un monde. Cannes 2009 c’est dix victoires, le TFOC compte neuf défaites. Cannes a remporté 30 sets, Terville-Florange neuf, dont trois samedi dernier à Vandœuvre-Nancy.

Finalement, ce match de gala n’est pas le bienvenu. Après leur premier succès les Lorraines ont envie d’enchaîner. Et ce n’est pas contre celles qui ont remporté quatorze fois le championnat de France que l’heureuse série va débuter.

«  J’aurais préféré recevoir une équipe à notre portée mais c’est le calendrier. On ne peut rien y changer », analyse Pompiliu Dascalu, l’entraîneur mosellan.

«  La venue de Cannes tombe bien. C’est un beau cadeau de Noël pour notre public. Espérons qu’il se régale. On va tenter de fournir du jeu. Si on prend du plaisir, c’est déjà ça. La série de victoires, on la commencera en 2010. On espère débuter l’année pied au plancher. » Daniel Mroczkowski a déjà pris de bonnes résolutions.

 

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Portrait d’un cadeau de Noël

Le Tfoc offre à ses supporteurs ce qui se fait de mieux en Europe en matière de volley-ball féminin. Une équipe incomparable. Portrait de groupe avec dames.

A notre gauche, le leader incontesté du championnat de France. Invaincu en onze journées de championnat. Une formation plus pro que pro coachée par Yan Fang, une icône du volley-ball et qui peut se permettre d’avoir sous contrat 17 joueuses compétitives dont quatre passeuses et deux liberos. C’est dire ! A notre droite, la lanterne rouge de la compétition, une équipe de dix joueuses dont deux sont indisponibles qui, comme son président aime à le dire, «fait des miracles chaque année avec des bouts de ficelle » et dont l’entraîneur Puiu Dascalu est contraint au bricolage faute de moyens. Cannes n’a laissé qu’un set en route. A Mulhouse, face à son dauphin alors que Terville-Florange, compte une victoire à son actif, la semaine dernière à Nancy, et n’a inscrit à ce jour que dix sets en tout et pour tout. On aura compris qu’on ne joue pas dans la même catégorie. côté émargement, l’écart est immense. Car si les Tervillo sont payés au Smic, les stars cannoises émargent mensuellement à la hauteur de joueurs de football. Evidemment, Cannes c’est un palmarès et si, depuis 2006, les Azuréennes d’Annie Courtade ont eu du mal à rivaliser avec les Italiennes, les Espagnoles, les Turques ou les Russes cette saison, un gros effort a été fait pour propulser les All Blacks de la beauté vers une troisième couronne européenne. En trois matches de Champion’s League face à Belgrade (3-0), Riejka (3-0) et, jeudi soir, Bergame, le champion d’Europe, Nadia Centoni, la belle Italienne, Victoria Ravva, l’archange des centrales et les briseuses de rêves que sont Maryna Marchenko, Irina Polechtchouk et Eva Yaneva ont fait exploser Bergame, le dernier champion en titre. 9 aces, 15 contres, 51 attaques ! Et un score digne d’un rouleau compresseur : 25-19, 18-25, 25-14 et 25-7 ! Tout ça dans un Palais des Victoires chauffé à blanc par 4 000 spectateurs. Cannes, c’est une multinationale du volley-ball, une Tour de Babel où deux Italiennes, des Serbes, une Ukrainienne, une Bulgare, une Croate et des Françaises venues de partout et parfois de l’étranger, jouent à l’unisson. Pour le plaisir des yeux. Si on a droit à ce match, on aura la chance de découvrir le toucher d’Ana Antonijevic, la nouvelle passeuse serbe du Racing, une grande serveuse, on va s’émerveiller du délié de Centoni (80 points à ce jour en championnat), du punch de Marchenko (54), de la hauteur au block de Polechtchouk (38), des envolées de Ravva (70) et de l’explosivité de la Bulgare Yaneva (105), c’est aux dirigeants de Terville/Florange qu’on le doit. Lâchés en rase campagne aujourd’hui par certains, ils ont le droit d’être amers.

19 décembre 2009

NORD LITTORAL : Histoire de finir l'année en beauté

En guise d'ultime joute annuelle, la Stella Calais affronte Istres Ouest Provence, actuel 4e de la ligue. Afin de partir en vacances le coeur léger, les partenaires de l'Argentine Melisa Callo seraient bien inspirées de vibrer sur un timbre ambitieux et haut de gamme afin de récolter les derniers fruits mûrs de 2009.
A coup sûr, il en reste quelques-uns dans le verger calaisien à trouver avant que le groupe condescendant provençal ne les vole au passage... Présenté comme une rencontre entre deux pensionnaires de Challenge Cup - Istres vient d'y être reversé après un parcours médiocre en CEV - par le staff stelliste, ce rendez-vous donne l'occasion au groupe de Badis Oukarache de parvenir à vaincre un club de meilleur rang que lui. En effet, Calais a toujours trébuché face à une écurie mieux lotie mais semble toute proche d'accrocher à tableau de chasse un consistant gibier, si la machine parvient à conserver son huilage. « Ça me ferait vraiment plaisir de battre spécialement Istres », lâche sans vergogne Yves Péron, manager général de la SES. Malgré quelques accrocs aperçus face à Saint-Raphaël, l'expérience européenne a donné ce surplus d'assurance aux volleyeuses du président Wheatley permettant de remporter dans le money-time un match mal ficelé et à deux doigts d'échapper au groupe calaisien. « Il y a un mois et demi, on perdait ce genre de match, note Badis Oukarache. Désormais, j'attends encore un meilleur rendement individuellement parlant », continue le technicien de la Cité des Six Bourgeois.
Incontestablement, la formation bleue et blanche n'a rien à envier au roster de Frédéric Guérin, s'établissant un cran en-dessous du trio infernal " Cannes-Le Cannet-Mulhouse " et tombé à quatre reprises depuis le début de la saison, le 24 octobre notamment à Saint-Cloud. Avec six points de retard sur cette quatrième place occupée par les Buccorhodaniennes, la Stella Calais jouera sa carte à fond jusqu'au bout.
Libérées durant une semaine de trêve ce soir, les dix filles de l'équipe fanion regagneront leurs pénates jusqu'au 27 décembre pour une semaine de repos en bonne et due forme. La reprise de contact physique interviendra dix jours avant le déplacement ukrainien (le 6 janvier à Severodonetsk), un minimum selon le coach algérien. « On termine le premier cycle de préparation entamé le 17 août et il faudra retrouver rapidement le rythme compétitif dans une salle de 4000 personnes où 3000 d'entre-elles nous attendrons ». Véronika Hudima, réceptionneuse-attaquante franco-ukrainienne originaire de Karkov, rejoindra sa famille slave peu avant Noël et jouera le rôle de chef de file des Renseignements Généraux afin de déceler le moindre élément susceptible de faire pencher la balance dans le camp stelliste.
Le public calaisien - pas encore conquis par l'aventure calaisienne en Coupe d'Europe mais toujours intransigeant en championnat - attend du dernier effort 2009 de Sophie Péron et ses coéquipières en jupette bleue le voeu cher d'un cadeau de fin d'année... sans l'odeur du traditionnel sapin.

19 décembre 2009

PARIS NORMANDIE : «Mulhouse reste un client»

Pour ce premier match retour, l'Evreux VB se déplace à Mulhouse. Taiana Téré revient sur le début de saison.

Ce samedi soir, avec ses coéquipières, Taiana Téré entamera la phase retour du championnat avec un déplacement à Mulhouse (3e). Un déplacement qui ne l'inquiète pas plus que ça.
Que pensez-vous de la phase aller réalisée par l'EVB?
Taiana Téré: «Ça va. Nous avons tout de même réussi à remporter cinq victoires ce qui n'était pas évident avant le début du championnat. Franchement, je n'aurais jamais pensé parvenir à accrocher cette cinquième place. Personne ne nous a faits de cadeau, je pense que nous la méritons. Nous avons beaucoup travaillé. Evreux possède un groupe performant même si nous n'avons pas été épargnés par les blessures.»
La semaine passée, Istres s'est imposé assez largement au gymnase du Canada alors que vous lui disputiez la quatrième place. Comment analysez-vous l'écart qui sépare Evreux et Istres?
«Istres est une sacrée équipe. Elle est habituée à la Ligue AF. Elles jouent la Coupe d'Europe. Même si avant ce match, nous avions le même nombre de points, je pense que ce club, c'est encore le niveau au-dessus. Les spectateurs s'en souviennent certainement, mais Istres c'était sacrément haut. Il y avait des centimètres!»
Pour votre premier match en Ligue AF, vous décrochez le titre de MVP…
«Oui mais nous avions perdu. Avant cette rencontre, j'étais quand même assez tendue. Quand même, mon premier match en pro! Et puis finalement sur le terrain, je ne m'en suis pas si mal sortie. Mais franchement, ce n'est pas mon meilleur souvenir.»
Quel est-il alors?
«Notre première victoire à Calais. Nous étions heureuses. Toutes! Là à Calais, nous venions de prouver que nous avions bien notre place en Ligue AF. Cette cinquième place, elle me plaît bien. L'histoire est loin d'être finie, alors nous ferons tout pour remporter encore cinq autres victoires.»
En commençant par Mulhouse?
«Mulhouse, c'est quand même du lourd avec quatre titres de vice-champion de France, et autant d'internationales que de joueuses. De notre côté, nous avons récupéré pratiquement tout le monde. Cette semaine, nous avons aligné plusieurs entraînements à onze. Enfin, nous sommes au complet! Mais Mulhouse reste un client. Nous donnerons le maximum. De toute façon, je ne sais pas faire autrement.»
ASPTT Mulhouse - Evreux VB, ce soir à 20h.

19 décembre 2009

L'ALSACE : Évreux n’est pas un cadeau

Les volleyeuses de l’ASPTT Mulhouse vont livrer leur dernier match de l’année et la première rencontre de la phase retour du championnat, ce soir à 20 h au Palais des sports, face à Évreux qui bouleverse la hiérarchie de la Ligue A féminine.

Pour avoir eu l’occasion de hausser leur niveau de jeu en Ligue des champions, jeudi soir à Pesaro, les Mulhousiennes bénéficieront des faveurs du pronostic ce soir face aux Ébroïciennes. Il n’empêche que les joueuses de Magali Magail restent désormais sur une série de trois défaites consécutives (Dabrowa-Gornicza, Cannet-Rocheville et Scavolini Pesaro) avec le gain d’un tout petit set. « Contre les Polonaises, on a pris un coup qu’on n’attendait pas, explique le coach postier. Et, dans ces cas-là, on reste en état de choc dans les jours qui suivent. Mais il n’y a aucune raison de craindre pour la perte de son jeu. Jeudi soir à Pesaro, même si nous sommes tombés contre plus fort que nous, nous avons retrouvé une âme au sein du groupe et confirmé que la défaite en Pologne n’était qu’un accident. Maintenant, il nous faut gagner contre Évreux pour passer de bonnes fêtes, tirer un trait sur ce qui vient de se passer en décembre, et penser à bien repartir l’année prochaine ».

Le bon côté de la défaite concédée à Pesaro (3-0: 25-13, 25-17, 25-22) réside dans l’enthousiasme qui a habité l’équipe mulhousienne et dans l’efficacité retrouvée de certaines joueuses essentielles dans le système du jeu postier. Notamment en ce qui concerne l’Américaine Regan Hood, qui a signé 5 des 6 attaques gagnantes mulhousiennes du 1er set, avec une bonne moyenne dans la manche initiale (5/8) avant un 6/18 dans les deux sets suivants.

Le jeu italien bien orchestré par Francesca Ferretti a compliqué la tâche mulhousienne où Christina Bauer a été la seule centrale à enregistrer des blocks gagnants. C’est néanmoins en défense, avec une courageuse Deborah Ortschitt, que l’ASPTTM a affiché une réelle volonté qui avait fait défaut en Pologne.

Évreux est en embuscade

Aujourd’hui, le retour au championnat de France ne pourra être que bénéfique à une formation mulhousienne qui veut concrétiser une réaction d’orgueil entraperçue à Pesaro. Il convient néanmoins de considérer avec beaucoup de prudence une formation ébroïcienne qui, avec cinq victoires en dix matches, dont quatre acquises à l’extérieur, occupe la cinquième place derrière les quatre demi-finalistes potentiels du championnat (Cannes, Cannet, Mulhouse, Istres).

Évreux, qui est dirigé à la passe par la jeune internationale française Gaëlle Mollinger, bénéficie d’un répertoire offensif particulièrement riche avec la Brésilienne Ludmilla Da Silva, Tatiana Tere, la Tchèque Katya Nejezchlebova, la Polonaise Aga Drzewiczuk et la Lettone Svetlana Dukule qui ont de solides arguments pour contribuer au spectacle de ce soir.

18 décembre 2009

L'ALSACE :  Du positif malgré tout

Face à Pesaro, hier soir en Ligue des champions, les volleyeuses mulhousiennes ont fait mieux que la saison dernière mais sans pour autant contester la suprématie italienne (0-3).

Il a neigé, hier soir, sur Pesaro… Il n’est pas rare que les collines voisines de San Bartolo et Ardizio soient recouvertes d’un léger manteau blanc mais le flocon reste un phénomène peu courant au Sud de Rimini sur les bords de l’Adriatique. Ce signe du ciel n’a cependant rien annoncé d’exceptionnel… Comme la neige, l’ASPTT Mulhouse est tombée et a fondu trop vite…

Championnes d’Italie, ces deux dernières années, les filles de Pesaro ont fait honneur à leurs titres. Usant de fixations parfaitement crédibles, Francesca Ferretti a très bien alterné entre Senna Usic, Katarzyna Skowronska et Carolina Costagrande à la conclusion pour faire le break d’entrée. L’illusion de départ (4-3) n’était due qu’au déchet local et Christina Bauer signait le premier point postier (8-4) au 12 e échange.

Sous l’impulsion de Regan Hood (5 att. gagnantes au 1er set), l’ASPTTM a alors contribué au spectacle (18-12) mais sans pouvoir contester la supériorité italienne concrétisée par la Croate Senna Usic (22-12, 24-13) avant la conclusion de la Polonaise Katarzyna Skowronska au block (25-13).

Autant en Pologne les Mulhousiennes semblaient résignées, autant hier soir elles subissaient le jeu d’un adversaire, nettement supérieur dans tous les compartiments de jeu, mais avec la volonté de combattre. C’est ainsi que l’ASPTTM s’est offert le luxe de mener à l’entame du 2 e set grâce à Regan Hood (0-1, 2-4, 2-6), Myriam Kloster (2-3), Dominika Sieradzan (2-5) et aux défenses de Deborah Ortschitt. Anna Rybaczewski (4-7), Christina Bauer (4-8) et Dominika Sieradzan (8-12) y allaient de leur coup de patte pour entretenir une part de rêve. À 10-13, Carolina Costagrande au block (13-13) puis Martina Guiggi (14-13) inversaient la tendance pour relancer Pesaro (22-15, 25-17). À cet instant, l’ASPTTM venait d’obtenir le même score (25-13, 25-17), face à Pesaro, qu’un an auparavant à Urbino.

Toujours aussi vaillantes autour de leur passeuse et capitaine, Armelle Faesch, les Mulhousiennes profitaient alors du 3 e set pour s’offrir deux réactions d’orgueil pour le moins encourageantes (de 8-5 à 10-10 et de 17-13 à 19-19). Alexia Djilali, Coralie Larnack, Aminata Coulibaly et Isaline Sager-Weider prenaient leur part de jeu avec une sympathique insolence (22-20, 23-21). Même si la conclusion de la Serbe Dragana Marinkovic tombait trop tôt (25-22), les postières mulhousiennes pouvaient se vanter d’avoir obtenu trois points de plus que l’an dernier et limité le même écart que les Polonaises de Dabrowa-Gornicza (-23) à Pesaro.

« On a retrouvé une âme sur le terrain, se plaisait à préciser Magali Magail. Nous sommes tombés contre plus fort que nous… Mais la réaction d’orgueil est positive ». Un constat largement partagé par l’ensemble d’un collectif mulhousien dont l’enthousiasme a fait plaisir à voir. « Je suis déçue par le score, admettait Coralie Larnack. Mais il y a du mieux. On s’est retrouvée et cela promet pour la suite. Il était capital que nous reprenions confiance… C’est chose faite ! » 

La fiche technique :

PESARO - ASPTT MULHOUSE : 3-0.

Palazetto di Campanara. Les sets : 25-13 (20’), 25-17 (24’), 25-22 (26’). Temps réel de jeu : 1h10’. Arbitrage de MM. Menner (Allemagne) et Greder (Suisse). 930 spectateurs.

Pesaro : 46 att. gagnantes (Skowronska 14, Usic 8, Costagrande 7). 10 contres gagnants (Guiggi 6, Skowronska 2). 5 services gagnants. Six de départ : Usic puis Saccomani, Garzaro, Skowronska, Ferretti puis Mari, Costagrande puis Marinkovic, Guiggi. Libéro : Wijnhoven puis Boscoscuro. Manager : Vercesi.

ASPTTM : 29 att. gagnantes (Hood 11, Sieradzan 7, Bauer 4). 5 contres gagnants (Bauer 2). 6 sqervices gagnants (Faesch 2, Sieradzan 2). Six de départ : Faesch puis Coulibaly, Kloster puis Sager-Weider, Bauer puis Coulibaly puis Larnack, Hood, Rybaczewski puis Djilali, Sieradzan puis Djilali. Libéro : Ortschitt. Manager : Magail.

17 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : « Nous ne sommes pas mortes »

Ce n'est donc pas la mort dans l'âme que les filles de l'ASPTT Mulhouse se rendent, ce soir, à Pesaro pour une victoire annoncée en Ligue des champions. Arracher un set à ces terribles filles d'Italie serait un bel exploit pour retrouver sourire, moral et confiance.

Bientôt c'est Noël, avec le Nouvel an en bout de table. Alors, mesdemoiselles de Pesaro, un bon geste : ce soir, ne soyez pas trop méchantes avec Mulhouse. Tout ce que demande l'ASPTT, c'est un peu de clémence, sous la forme d'un début de match « normal », type haut de tableau en championnat de France. « Si Pesaro débute trop fort, si on se fait fracasser de suite, on aura du mal... »

« Du très lourd »
Depuis Dabrowa Gornicza, et ce 0-3 en Pologne de triste mémoire, Magali Magail craint les entrées trop épicées derrière lesquelles ses filles n'arrivent pas à s'accrocher. « C'est un manque de confiance, on croit qu'on ne pourra jamais revenir au score. Nous jouons trop par à-coups, sans être capables, par exemple, de vite changer la réception quand une joueuse se fait allumer. »
 Un zeste de nonchalance au départ, un volley diesel à l'allumage de la part de Pesaro et Mulhouse pourra relever les épaules, faire jeu égal. Voilà le bel espoir pour sortir indemne d'une telle rencontre. Entre les deux, l'écart est immense, le gouffre guette. Le championnat d'Italie, c'est quelque chose.
« Les moins fortes ont déjà un niveau énorme, alors les meilleures... c'est du très lourd. »
 Et alors ! « Je veux qu'on retrouve du plaisir sur ce match, qu'on ait confiance en nous, de nouveau. Et si on prend un set, ce serait super pour nous, cela nous relancerait pour la suite. On montrerait à tout le monde que nous sommes encore dans le coup dans cette Ligue des champions. A écouter les gens autour de nous, on a l'impression que tout est perdu. Nous ne sommes pas mortes. »
L'entraîneur nie toute sinistrose, au lendemain de deux échecs, en Ligue des champions (à Dabrowa Gornicza) et en championnat (au Cannet).
« Ce qui nous arrive n'est pas non plus la fin du monde. On m'en parle comme si c'était une catastrophe. Il nous suffit de réussir un bon match à Pesaro puis de gagner à Évreux. Tout sera alors revenu dans l'ordre. » Il sera temps, ensuite, d'être en congés.
 Oh pas longtemps, jusqu'au 26 décembre, jour de la reprise. Dès la première quinzaine de janvier, il y a la page européenne à boucler, avec cet objectif qui reste d'actualité, à savoir se qualifier pour le tour suivant. « Tant qu'il y aura 1 % de chance d'y parvenir, on se battra. »
Prendre un set à Istanbul (là-bas) ou Pesaro, puis battre les Polonaises au retour à la maison est le projet affiché.

L'exploit de prendre un set
Hier matin, tôt, les filles sont parties en bus-couchettes à Pesaro. Certaines sont fatiguées, membres usées par la trêve d'été loupée pour cause de sélections avec l'équipe de France. « Depuis samedi, on a récupéré. Il n'y a pas eu entraînement lundi, les filles sont allées aux thermes, elles se sont ressourcées. » Quand on lui parle fatigue, le coach répond « courage pour repousser ses limites ».
La semaine dernière, Pesaro a perdu à Istanbul (au tie break), ce qui place les belles d'Italie dans l'obligation de gagner avec les plus grandes largesses la rencontre de ce soir.
L'exploit (de prendre un set) ne paraît possible que si Pesaro ne prend pas Mulhouse au sérieux. Pour cela, il vaudrait mieux que les Italiennes aient étudié la vidéo du match contre Dabrowa Gornicza que celle contre Istanbul.

17 décembre 2009

CANNES-MA VILLE : Nadia Centoni en terrain connu

Match de gala ce soir au Palais des Victoires où les championnes de France affronteront les Italiennes de Bergame, championnes d'Europe en titre.

A 28 ans, la pointue du Racing semble être la plus impatiente d'affronter ses compatriotes de Bergame.

Nadia, comment avez-vous réagi quand vous avez su que Bergame était dans votre poule de qualification ?

Cela m'a fait très plaisir. Jouer une belle équipe comme Bergame, c'est enrichissant à tout point de vue.

Que pouvez-vous nous dire sur elles ?

Je les connais bien. D'abord, l'équipe dans son ensemble, qui est une formation très organisée, très bien préparée à ce genre de compétition de haut niveau. Mais aussi individuellement puisqu'elles jouent quasiment toutes en équipe nationale. Chaque joueuse peut faire la différence techniquement si le collectif est en difficulté.

Favorites de votre groupe, les Bergamasques sont-elles invincibles ?

On joue forcément pour gagner. De plus, comme elles sont favorites et championnes d'Europe en titre, les affronter ne peut nous apporter que du plaisir. On connaît la valeur de cette équipe et cela force le respect. A nous de trouver leurs points faibles, même si elles n'en ont pas beaucoup, et surtout de jouer à notre meilleur niveau. La pression ? On l'a forcément, c'est la ligue des champions, mais c'est bien aussi d'en avoir un peu pour la concentration.

Leur récente défaite en championnat face à Pesaro (0-3), marque-t-il justement un moment de faiblesse ?

En Italie le championnat est tellement relevé que cette défaite ne veut rien dire (NDLR : Pesaro est actuellement 2e à un point derrière Villa Cortese et à un point devant Bergame). Ce qu'on doit savoir, c'est qu'elles seront prêtes pour jeudi soir.

« Gagner en confiance »

Pourtant elles viennent aussi d'échapper à la défaite devant Belgorod (3-2)...

C'est vrai que les Russes les ont inquiétées, mais elles ont fini par gagner. C'est tout ce qu'il faut retenir.

La qualification est-elle déjà assurée après vos deux premières victoires (les trois premiers sont qualifiés) ?

Il ne faut pas regarder la qualification pour la qualification. Il faut vraiment aller chercher le résultat pour gagner en confiance. Chaque match de haut niveau nous permet de nous améliorer, de progresser pour aller toujours plus loin.

Avec le recul, que vous a-t-il manqué la saison dernière pour aller justement plus loin ?

On a eu trop de blessures au mauvais moment (Fiorin, Sieglova et Salinas). En plus, j'ai été malade pendant cette période importante. Une accumulation de malchances qui a fait que nous avons échoué.

Qu'est-ce qui a changé cette saison ?

On est bien dans nos têtes et dans nos corps, même si on a encore quelques petits moments où on lâche une série de points.

Le groupe est plus homogène et on a surtout très envie d'effacer la déception de la saison dernière où on avait fini première de notre poule avant d'être éliminées par les Polonaises de Muszyna (en play-off à 12).

17 décembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse est en mode recherche à Pesaro

Les volleyeuses mulhousiennes seront à Pesaro, ce soir à 20h30, pour affronter les championnes d’Italie en Ligue des champions où le moindre set sera bon à prendre.

Quand on perd en trois sets à Dabrowa-Gornicza on ne peut décemment se bercer d’illusions en foulant le parquet du Palazzetto di Campanara à Pesaro. Il serait prétentieux et « même idiot », selon Magali Magail, de vouloir se mettre la pression en espérant un quelconque retour sur investissement dans un match qui sera le plus délicat à négocier lors de la première phase de la Ligue des champions.

Pour mieux comprendre ce qui attend les Mulhousiennes, il suffit de s’attarder à la composition de l’équipe italienne qui a pu se permettre de se séparer de la Brésilienne championne olympique Jacqueline De Carvalho et de la puissante Allemande Christiane Fürst sans pour autant remettre en cause une supériorité que même Bergame, tenant du titre de la Ligue des champions, n’a pu contester le week-end dernier.

Championnes d’Italie ces deux dernières saisons, les Romagnoles n’ont essuyé qu’un échec, l’an dernier, en se faisant éliminer au « Golden set » en quart de finale de la Ligue des champions, par le futur lauréat : Bergame. Dimanche dernier, en championnat, Scavolini Pesaro a remis les pendules à l’heure en s’imposant, à Bergame, avec un cinglant 3-0 (25-23, 25-21, 25-18) qui tend à confirmer que Laura Saccomani (ex-Rome), la Croate Senna Usic et la Serbe Dragana Marinkovic renforcent avantageusement le collectif romagnol toujours fort des Ferretti, Skowronska, Costagrande et autres Guiggi. « Il est difficile de dire si cette équipe de Pesaro est meilleure que celle de l’an dernier, avoue Magali Magail, le coach postier. Mais c’est toujours aussi énorme ! »

Voyage en bus

Débarquées sur les bords de l’Adriatique hier après-midi, après avoir quitté Mulhouse à 5h du matin et voyagé en bus couchette, les Mulhousiennes ont découvert en soirée « le Palazzetto di Campanara di Pesaro », théâtre des exploits du Scavolini. « Il était essentiel pour nous de récupérer, explique le coach postier. Le voyage en bus-couchette a permis à chacune de se reposer. Avant d’espérer quoi que ce soit, nous sommes-là pour retrouver notre jeu qui a fait peur à tout le monde en début de saison ». En mode recherche, l’ASPTTM a donc tout à gagner et, surtout, rien à perdre face à l’une des meilleures équipes de club au monde.

La chasse aux points

La nette défaite (25-12, 25-18, 25-16) des Polonaises de Dabrowa-Gornicza, mardi soir, face aux Turques du Vakifbank Istanbul, arrange bien la cause mulhousienne. Elle permet du moins à l’ASPTTM d’entretenir un petit espoir pour contester la solide option prise par les Polonaises, pour la qualification au play-off, lors du match aller perdu par les Mulhousiennes (25-14, 25-17, 25-23). En cas de victoire en trois sets de l’ASPTTM face à Dabrowa-Gornicza, lors du match retour, le point-avérage pourrait intervenir pour la qualification. Face à Pesaro, les Polonaises ont perdu avec un écart de 23 points. Pour l’ASPTTM, il est impératif de faire mieux !

En bref

•La saison dernière, en Italie, l’ASPTT Mulhouse s’était inclinée en trois sets face à Pesaro (25-13, 25-17, 25-19).

•Esther Taglang (16 ans) fera ce soir ses grands débuts chez les pros en étant la 12e joueuse de l’ASPTTM.

•La rencontre sera arbitrée par l’Allemand Bernard Menner et le Suisse Stephan Greder.

•En championnat d’Italie, Scavolini Pesaro occupe actuellement la 2e place à un point du leader MC Carnaghi V. Cortese et devant Bergame et Monteschiavo Jesi.

14 décembre 2009

PARIS NORMANDIE : L'EVB redescend sur terre

Face à Istres, une formation du Top 4, les volleyeuses ébroïciennes ont résisté dans le premier set, puis n'ont plus réussi à contrarier le jeu visiteur. Elles se sont inclinées en trois sets secs (24-26, 18-25, 18-25), après un peu plus d'une heure de jeu, devant des gradins bien garnis.
Istres c'est plus costaud, plus complet, plus précis aussi. Les ambitions des Istréennes sont justifiées, elles ont les qualités pour viser le podium et l'ont prouvé samedi soir au gymnase du Canada.
L'entraîneur de l'EVB est resté serein après la défaite : « Ce soir nous touchons nos limites, nous occupons la cinquième place du championnat, un bilan équilibré, autant de sets gagnés que perdus… Jusqu'à présent nous avions réalisé un parcours au-delà de nos espérances, ce soir nous étions opposés à une formation habituée au championnat de Ligue A, qui avait des kilos, des centimètres, de l'expérience que nous n'avons pas encore. C'est un retour sur terre, un retour à la logique. »
Tout n'avait pas si mal débuté pour Lioudmila Da Silva et ses partenaires qui ont fait, durant plusieurs minutes, la course en tête dans le premier set, avec des points marqués par Gaëlle Mollinger efficace au service, Agnieska Drzewiczuk précise dans ses attaques. Seulement en face, le réveil n'a pas tardé. Lydia Oulmou, Elizabeth Hintemann ont su prendre en défaut la défense normande, fébrile à la réception. Les frappes puissantes de Taiana Téré ont permis à Evreux de revenir au contact, à plusieurs reprises, mais finalement Istres a eu le dernier mot, un ultime point inscrit par la capitaine Oulmou (24-26).
« Nous existons au premier set, reprend l'entraîneur, tout comme devant Le Cannet… »
Ensuite les Normandes ont perdu les deux sets suivants, sur le même score 25-18. Dans le troisième elles se sont tout de même rebellées, à l'image de Téré, mais cela n'a pas suffi, les attaques d'Hintemann et Oulmou faisant la différence. « Les qualités de service ont été insignifiantes, regrette Emmanuel Fouchet, il y a eu un peu trop de fautes directes. »
« Une équipe très combative »
Demi-finalistes la saison dernière, les Istréennes sont engagées en Coupe d'Europe et elles avaient à cœur d'aller chercher cette victoire synonyme de la quatrième place au classement.
Après ce succès, Frédéric Guerin l'entraîneur visiteur rend hommage aux Ébroïciennes : « C'est une équipe très combative, qui n'a rien lâché. Nous avons bien serré le jeu… Le but était de produire ce qu'Evreux fait habituellement à ses adversaires… on a fait ce qu'il fallait. Depuis le match du Cannet nous avons retrouvé notre jeu après avoir vécu une période difficile. Nous savions que nous pouvions mieux jouer… J'apprécie le club d'Evreux, son entraîneur. »

14 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Chef, la recette

Terville-Florange a remporté, samedi, sa première victoire de la saison. Les Meurthe-et-Mosellanes se sont fait surprendre, 3 sets à 1, par les nouveaux choix tactiques de Pompiliu Dascalu.

Les Tervillo-Florangeoises ont encore pleuré, samedi aux Nations. Elles ont pleuré de joie. Les Mosellanes ont ouvert leur compteur de victoires lors du derby à Vandœuvre-Nancy. Avec trois points de pris, le TFOC demeure à la dernière place mais reste collé aux baskets de Saint-Raphaël, qui a tout de même volé un point à Calais, l’Européen. La suite du championnat, à trois, s’annonce passionnante.

25-12 puis 25-11. C’est le tarif. Comment le TFOC a-t-il pu dominer autant les échanges lors des deux premiers sets, samedi soir ? Elément de réponse avec le chef mosellan, Pompiliu Dascalu. «  Depuis la blessure d’Anne Neu, notre libero, c’est Dumitrescu qui a pris sa place. Samedi, on a testé Séhryne Hennaoui. Cela a permis de renforcer notre réception, cela a payé. » Coaching gagnant ? Le patron roumain demeure modeste. «  Je suis surtout soulagé pour les filles. Tant mieux si la formule nous donne gain de cause. Mais il ne faut pas rêver, nos problèmes ne se sont pas réglés en une soirée. Je ne suis pas un magicien. » Mais Dascalu ose et Daniel Mroczkowski, le président du TFOC, applaudit des deux mains. «  On ne peut qu’être heureux. Je touche du bois. Pourvu que la machine soit lancée. Nous avons eu tellement de malheurs depuis le début de saison… »

« Pour l’équipe »

Séhryne Hennaoui, la deuxième passeuse, elle, a permis le bonheur des siennes en acceptant, lundi dernier, de s’improviser libero en une semaine. «  Quand les dirigeants m’ont proposé ce challenge j’ai accepté sans me poser de questions. Je l’ai fait pour l’équipe. »

Daniel Mroczkowski apprécie. « L’entraîneur adverse a dû étudier notre système de jeu à la vidéo. Il s’est rendu compte que toutes les équipes visaient Vanessa Bonacossi, qui n’est pas une spécialiste de la réception. Cette fois, ils ont eu affaire à Dumitrescu et Hennaoui. Le VNVB a tout de même mis deux sets à s’adapter. »

D’après les locales, ce n’est pas le TFOC qui les a gênées mais bien leur maladresse. «  On est nul aux services. Ce n’est pas du volley ? », questionne Serge Raineri, le président du VNVB.

Le TFOC n’en démord pas. Son coup de poker a marché contre Vandœuvre-Nancy. Pas sûr qu’il fonctionne dimanche prochain à domicile contre Cannes. «  Comme je dis aux filles, si on donne notre maximum, nous n’avons rien à nous reprocher. » De-là à vouloir défier le grand Cannes…

13 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange : enfin une victoire !

Il aura fallu attendre la onzième journée et le derby à Vandœuvre-Nancy pour enfin assister à une victoire de Terville-Florange. Le TFOC n’est pas mort.

VAND.-NANCY 1 TERVILLE-FLO. 3 Les sets : 12-25, 11-25, 25-23, 18-25.

A tous ceux qui avaient enterré le TFOC prématurément, le club mosellan est encore vivant. Il vient même de quadrupler son capital de points.

Dix matches, le dernier de la phase aller, deux mois, pour enfin gagner. Que ce fut long. Mais que c’est bon ! N’est-ce pas Pompiliu Dascalu ? L’entraîneur tervillo-florangeois commençait à épuiser son stock de combinaisons. Hier, il a tiré les six bons numéros. N’en déplaise à l’entraîneur vandopérien. A la fin du match, Cyril Wozniak grimace. Le VNVB est la première équipe à plier face au TFOC. Difficile à vivre. Pas pour tout le monde.

A 80 kilomètres de chez elles, les Mosellanes ont enfin trouvé la solution. Le parc Nations est-il libre les onze prochaines journées ? Quitte à gagner, pourquoi ne pas déménager ! Les neuf défaites oubliées ? Bien sûr que non ! Mais le plaisir de la victoire se fait tellement rare en Lorraine Nord qu’il est préférable de le savourer.

Le TFOC a remporté la bataille du mental. Alina Albu et Desma Stovall ont séché leurs larmes. Pompiliu Dascalu a levé le poing rageur à chaque point, à chaque set… Original, la deuxième passeuse Sheryne Hennaoui s’est retrouvée libero en l’absence d’Anne Neu. Dumitrescu, intérimaire jusque-là, s’est replacée à la réception. «  L’adversaire ne s’y attendait pas. On a testé Sheryne à ce poste, cela a payé, appréciait Daniel Mroczkowski le président du TFOC. Dans ce cas de figure, nous avons deux réceptionneuses Hennaoui et Dumitrescu. Nos adversaires avaient tendance à lire trop rapidement notre jeu avec Bonacossi en récep’et à jouer systématiquement sur elle, qui n’est pas spécialiste dans ce domaine. » Déboussolé le VNVB. 4-1, 10-7, 20-9 dans le premier set. Rebelote dans le deuxième plié 11 à 25. Vandœuvre-Nancy, absent au service, est puni. Il n’y a pas photo. Malgré tout, on ne ridiculise pas Malysheva et les Meurthe-et-Mosellanes de la sorte.

Dans la troisième manche, très serrée, les bleues de Dascalu ont faibli. Le TFOC n’est pas habitué à trop briller. Karaulanova et Bratuhhina ont, pourtant, rassuré quant à leur statut de joueuses majeures. 12-12, 15-15, c’est finalement la Hongroise Jozsa qui a le dernier mot pour le VNVB (25-23, 1-2). Vers un 3-2 inutile ? Le TFOC, bon dernier, ne peut se permettre de faire la fine bouche. Mais Dumitrescu en a décidé autrement. Novotna, la capitaine vandopérienne, peut bien se rebeller (5-2 puis 11-11), Terville-Florange est venu pour prendre trois points, pas un de moins. A 14-19, 15-22, on sent la pression gagner les bleues. Surtout quand Stovall offre sept balles de match. Première, sauvée. Et par miracle, le service de Paterlini échoue dans le filet. Le sentiment de victoire ? Le TFOC an 3 ne le connaissait pas. Depuis hier il sait. Alors, Mesdames, ça fait quoi ?

13 décembre 2009

NORD LITTORAL : La SES laisse un point en route

Les protégées de Badis Oukarache prennent rapidement les choses en main à l'occasion de la manche inaugurale. Diouck s'affirme au block, Callo use de malice au filet puis Steux fait dévisser la réception varoise (3-0).
Mise en échec en attaque, la Serbe Komlenovic prend ensuite de l'assurance au poste 4 pour entamer le retour raphaëlois (8-6). La Stella se retrouve destabilisée au centre de son demi-terrain, contrariée par la réussite de Kouyaté (10-10). Les Calaisiennes font preuve d'impatience au block (14-13) mais Gogolova se montre rigoureuse et harmonieuse dans ses gestes (18-16). Les visiteuses ne lâchent pas l'étreinte et végètent à une longueur avant de connaître une véritable baisse de régime. Une erreur technique offre sur un plateau le set à la SES (25-20).
Battu dans l'intensité des enchaînements par le six de l'ex-stelliste Hélène Aubry, le groupe calaisien parvient à faire déjouer la formation adverse (7-6) grâce à un bon passage de Tikvicki au service. Les joueuses hôtes prennent l'ascendant psychologique et se libèrent mentalement (10-6). Les erreurs techniques se multiplient de part et d'autre occasionnant le statu quo au score (13-9). Au moment où les Raphaëloises semblent une première fois sortir la tête de l'eau, le collectif calaisien remet une couche de technique appliquée de main d'orfèvre par Boscacci (17-11). Diouck s'envoie en l'air aux 3m (20-13), Hudima - entrée en jeu malgré une petite alerte grippale - donne du relief à son équipe et permet à son équipe de rentrer rassurée aux vestiaires, avec deux sets d'avance au score.
En proie à la somnolence Calais revient sur le parquet sans son gage de sécurité (0-4) et se retrouve contraint à prendre des risques au service. Phénomène payant qui profite à l'attaquante italienne Boscacci, s'ouvrant l'angle au filet (4-6). Toutes surprises de mener au score (6-8), les Varoises trépignent d'impatience et rendent tous les ballons à leurs homologues stellistes. Il n'en faut pas plus pour annoncer le coup de semonce calaisien (14-12), revenu à des systèmes de jeu plus fins et surtout davantage rôdés. Saint-Raphaël jette ses ultimes force dans la bataille (16-17). Poussé par la solidité de Gogolova et la force de frappe de Callo (20-19), Calais ne parvient pas à se défaire de l'étau sudiste (22-25).
Sans suspense, la Stella fait la course en tête (6-2), simplement en usant de leurs qualités premières. Diouck prend position dans son jardin des 3m, Gogolova calme la passeuse adverse (10-5). Boscacci remporte un fabuleux point (14-10) mais la solidarité des troupes de Rayna Minkova fait des miracles en remportant - au courage - , 25-22, cette manche rendue brouillonne par les hésitations stellistes.
La vétérane Kociniewski met son club sur les bons rails avant de plonger sous les coups de boutoir de Leyendecker et consorts. Calais tremble, vacille, commet d'incommensurables erreurs (9-11) mais finir par s'imposer...
Antoine ROGGEMAN Stella Calais / Saint-Raphaël 3-2 (25-20 en 26', 25-18 en 26', 22-25 en 27', 22-25 en 26', 15-13 en 18')

13 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse perd une marche

Au Cannet, l’ASPTT Mulhouse a perdu hier sa 2 e place de Ligue A féminine au profit des locales victorieuses 3-1. Que c’est dur !

Cette fois-ci, les Mulhousiennes n’ont pas réussi à s’imposer sur le parquet de Maillan, ni même à ramener un point de la Côte d’Azur. Bien que les Cannettanes aient lâché un set (le troisième), elles n’ont pas craqué comme elles l’avaient fait la saison dernière au moment du tie-break.

Le bras de fer fut pourtant équilibré, notamment dans la manche initiale, où les Alsaciennes allaient s’accrocher jusqu’à prendre trois longueurs d’avance (14-17). Longtemps les deux équipes vont rester au coude à coude dans cette manche initiale jusqu’à 20 partout. Mais Bursac accélérait le rythme pour Le Cannet et un block de Lozancic annonçait la deuxième balle de set qui s’achevait sur une faute directe des Mulhousiennes (25-22).

Mulhouse était passé tout près, mais la manche suivante était beaucoup plus difficile à encaisser. Les partenaires de Faesch multipliaient les fautes directes pendant que Bursac et Nedelcu faisaient le travail en bout de fil (25-16). Magali Magail avait beau multiplier les changements, rien n’y faisait et le retour au vestiaire se faisait tête basse pour les Mulhousiennes. Que s’est-il passé au cours de ces dix minutes ?

Toujours est-il que les Alsaciennes revenaient avec un autre visage. Un changement qui prenait forme sur le terrain puisque les Cannettanes commettaient à leur tour de nombreuses fautes directes tandis que le block alsacien se mettait enfin en place (16-21). Kasic tentait de casser le rythme mais il avait bien compris que cette manche-là allait lui échapper. Un dernier contre de Bauer sur Nedelcu remettait Mulhouse sur les bons rails (25-18). Une embellie de bien courte durée malgré un nouveau block de Larnack qui ouvrait le tableau d’affichage, tandis que Hood redonnait un léger avantage à ses partenaires (6-5).

La domination alsacienne s’arrêtait là. Les Cannettanes retrouvaient leur bras et profitaient aussi des cadeaux alsaciens. Kasic s’offrait même le luxe de faire tourner son six, pendant que Coulibaly se retrouvait à la passe pour les Mulhousiennes. White profitait de son entrée pour faire le point du match (25-15).

Les Mulhousiennes sont tombées sur plus fort qu’elles hier soir. La victoire des Cannettanes, désormais 2es en lieu et place de l’ASPTT Mulhouse, est logique mais il faudrait bien que les équipières de Faesch terminent l’année sur une note positive. Une victoire face à Evreux samedi, par exemple ?

Gymnase Maillan au Cannet. Les sets : 25-22 (27’), 25-16 (22’), 18-25 (23’), 25-15 (24’). Arbitres : MM. Verdu et Gurriet. 400 spectateurs environ.
Le Cannet : Mc Namee, Nedelcu, Kulakova (Koyumdzhieva), Szewczyk (c) (Decamp), Bursac (White), Lozancic (Lethuc). Libéro : Quérard. Entraîneurs : Mladen Kasic et David Françoise.
Mulhouse : Faesch (c) (Larnack), Bauer (Coulibaly, Djilali), Sierradzan (Larnack), Rybaczewski, Kloster, Hodd (Djilali). Libéro : Ortschitt. Entraîneurs : M. Magail et T. Worek

12 décembre 2009

NORD LITTORAL : La Stella doit se replonger dans le quotidien

Trois jours après avoir triomphé de Koniz (3-0) en Challenge Cup, la formation calaisienne remet le bleu de chauffe en recevant Saint-Raphaël, pour le compte de la 11e journée de Ligue A féminine.
A la peine en championnat, le club varois joue déjà gros ce soir, dans la bataille que se livrent les seconds couteaux de l'élite. Non loin de son meilleur niveau, le groupe stelliste commence à regarder devant lui avec la plus grande gourmandise... Le plus dur commence pour Badis Oukarache et ses dix volleyeuses professionnelles. A peine le temps de savourer la qualification pour les 16es de finale que se profile déjà un autre concurrent, salle Porte de Lille, capable de donner du fil à retordre à la formation du président Wheatley. Une semaine avant la réception d'Istres, la conjoncture pourrait cependant permettre aux Calaisiennes de poursuivre l'opération séduction auprès de son public, de nicher les Raphaëloises à neuf longueurs et ainsi reprendre des couleurs autour de la 6e place. Après avoir vécu « l'enfer », selon ses dires, mercredi soir - tant le stress l'avait parcouru -, le technicien stelliste reconnaît toute la difficulté consistant à se remettre au travail après une période d'euphorie.
« On a réalisé notre meilleur match » note quant à elle Leticia Boscacci. Privé de solutions de rechange à la passe en l'absence de Beatrix Melendez-Pàl (ses soucis musculaires la laisseront certainement sur la touche jusqu'au mois de janvier), Badis Oukarache devrait une seconde fois se passer des services de l'ex-Cannoise Véronika Hudima, victime du virus de la grippe.
Néanmoins, l'équipe de la Côte d'Opale n'envisage pas la moindre défaillance au moment où elle récolte les plus beaux fruits du travail collectif. Déjà réactive lorsqu'elle se retrouve ballotée, l'escouade bleue prend désormais ses responsabilités et, surtout, les assume sans déshonneur quitte à affirmer sa supériorité naissante. Un bagage supplémentaire qui, conjugué à l'ascendant psychologique, conditionne le point de passage vers le haut de tableau. Il incombe désormais à la SES de réaliser une performance de choix face à un club dit « de seconde zone », qui à déjà réussi à hisser son niveau à hauteur des plus grands comme lors de son duel, le 27 novembre dernier, face au Cannet (2-3).
Qu'en sera-t-il de l'affluence ?
Seule incertitude à l'ordre du jour : après un tel match en milieu de semaine, le public garnira-t-il davantage les tribunes stellistes ? Le récent retournement de situation vécu en Challenge Cup tend à favoriser l'affluence mais personne ne se fait d'illusion quant à envisager 1000 spectateurs lors d'une journée de championnat. Seul Cannes et, à moindre mesure Mulhouse fait déplacer les foules. C'est peut-être là où le bât blesse car, avec l'appui du septième homme, la petite différence de niveau en défaveur du squad calaisien disparaîtrait et permettrait au club hôte d'engranger deux ou trois victoires supplémentaires.
Celles qui garantissent un billet pour l'une des coupes d'Europe...

12 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Repartir d'un meilleur pied

L'ASPTT Mulhouse joue au Cannet ce soir (20h). Un match de haut de tableau en Ligue féminine, face à un adversaire qui lui dispute depuis tant d'années l'honneur d'être en finale face à Cannes. Gagner là-bas permettrait aussi d'effacer le mauvais match à Dabrowa Gornicza, mardi.

En Pologne, la baffe se prend telle une vodka (sans orange), cul sec, et elle laisse les joues rouges de honte pendant plusieurs jours. Ce 0-3 de mardi, en Ligue des champions, reste en travers des gorges mulhousiennes. Un seul remède pour dessaouler : gagner au plus vite, dès ce soir en championnat, face au Cannet.
Voilà qui tombe bien : l'adversaire est à égalité de points avec l'ASPTT.

Un concurrent direct
« Il nous faut réagir de suite, réclame Magali Magail, l'entraîneur maison. Jouer là-bas est une bonne chose. Nous sommes obligées de nous remobiliser sans attendre. Même si c'est dur, on doit être là. C'est notre concurrent direct depuis quelques années. » Et c'est actuellement la seule équipe qui semble en mesure de barrer la route de la finale à Mulhouse. Istres a loupé le dernier métro.
Le retour de Dabrowa Gornicza ne fut pourtant pas rigolo. Le coeur n'était pas au concours de blagues ni aux chants patriotiques. La séance du retour, avec fonte à soulever en guise de cocktail de bienvenue, a montré des mines sombres et encore grisées par le démâtage en Silésie.
« Les filles avaient la tête dans les chaussettes. Dès qu'on a fait le bilan, les choses sont allées mieux. »
Dès l'entraînement suivant, la réaction s'est fait sentir. « Il y a eu une remise en question individuelle de chacune et cela s'est vu. Je sens l'envie de donner plus. C'est indispensable pour la confiance. Sur le terrain, on doit être sûre que la copine va se battre pour l'ensemble de l'équipe. »
Si chacune doute d'elle-même, les choses ne peuvent plus tourner rond, mais plutôt en rond.
L'entraîneur n'est pas inquiète : « On n'a pas oublié de jouer au volley en quelques jours. A Dabrowa Gornicza c'était un "non match", comme on en connaît chaque saison. Le plus important est de réagir de suite après. Cette défaite, il fallait en parler, c'est fait, tout le monde est d'accord sur ce qui n'a pas marché. Aujourd'hui il est temps de tourner la page. » Un 3-0 inversé la bouclerait.

Attention au Cannet

Attention au Cannet. C'est du lourd, avec une idée du collectif qui impressionne Magali Magail. « La saison dernière, ses individualités me semblaient plus fortes, mais le groupe m'apparaît meilleur. C'est plus une équipe. »
Tout comme les filles d'Alsace, ces jeunes femmes de la Côte n'ont perdu qu'une fois, contre Cannes. Elles ont juste égaré plus de sets, dont deux à Saint-Raphaël.
La pointue de Mulhouse, l'Américaine Regan Hood, est ici attendue au tournant. Elle a connu mardi une faillite d'autant plus visible que son rôle est d'achever les points. Si performante contre Cannes, ensuite si transparente en Pologne, elle reste un mystère. « J'attends que tout le monde, pas seulement Regan, se réveille au Cannet. A l'entraînement j'ai déjà vu du mieux jeudi... »

12 décembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTTM n’abdique pas

Les volleyeuses mulhousiennes sont au Cannet, ce soir à 20 h, avec la 2 e place provisoire en jeu.

Le triste retour de Pologne, au lendemain de la défaite concédée en Ligue des champions face à Dabrowa-Gornicza (3-0), n’incitait guère à la plaisanterie. Au plus profond de leur désarroi, les Mulhousiennes étaient toutes unanimes pour ne pas se laisser aller aux lamentations mais plutôt à tenir un discours chargé d’orgueil. « Il n’est pas question d’attendre l’année prochaine pour réagir, déclarait ainsi Coralie Larnack. Le match au Cannet est trop important pour laisser filer ». L’importance de ce match réside dans le duel que se livrent, depuis deux saisons, l’ASPTTM et le Cannet, concurrents directs pour la place de finaliste du championnat de France face à Cannes. Soit le meilleur objectif qu’un club français, hormis Cannes, puisse espérer actuellement.

D’ailleurs, avant d’aborder ce dernier match de la phase aller, Mulhousiennes et Azuréennes affichent des parcours similaires avec huit victoires et une défaite concédée contre Cannes. La seule différence du moment se situe dans l’état d’esprit de chaque équipe. Pendant que l’ASPTTM peinait devant Aix (3-2) et sombrait à Dabrowa-Gornicza (3-0), le Cannet s’en est allé gagner à Istres (3-1) et à Sliedrecht (3-1) en 16 es de finale de la Coupe d’Europe de la CEV.

Par rapport à la saison dernière, le Cannet a enregistré les arrivées de la passeuse américaine Candace McNamee, de la Serbe Sanja Bursac, de la Bulgare Atanaska Koyumdzhieva (1,88 m, ex-Hainaut), de l’Allemande d’origine kazakh Olejsa Kulakova, (1,90 m, ex-Cannes) et des internationales françaises Séverine Szewczyk (ex-Calais) et Jéléna Lozancic (1,87 m, ex-Panathinaïkos Athènes) pour compenser les départs de la passeuse slovaque Ivana Zburova, de la Hongroise Nathalie Dambendzet et des Néerlandaises Titia Sustring et Quinta Steenbergen. Autant dire qu’à l’exception d’Estelle Quérard, qui assure le rôle de libéro, le Cannet a complètement changé par rapport à la saison dernière.

Côté mulhousien, Alexia Djilali et Regan Hood se plaignent de l’épaule. Magali Magail a conservé dans son effectif la jeune centrale Isaline Sager-Weider. À pied d’œuvre au Cannet depuis hier après-midi, l’ASPTTM n’aura pas les faveurs du pronostic. Ce qui constitue le meilleur argument de la formation mulhousienne.

12 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le VNVB sur ses gardes

Ce match capital face au voisin n’a pas bouleversé les habitudes de Cyril Wozniak : «  Nous nous sommes préparées normalement sans pression particulière, a indiqué l’entraîneur vandopérien. Mes filles sont des pros, elles savent ce que peut entraîner mathématiquement un bon résultat ». On ne va pas tourner autour du pot. Une troisième victoire de Vandœuvre (9 e), ce soir, à mi-chemin du championnat, lui permettra de voir un peu plus sereinement l’avenir : «  Si on gagne, c’est vrai, on aura fait un grand pas vers le maintien, reconnaît le coach. Ceci étant, je redoute cette équipe de Terville-Florange qui viendra chez nous avec beaucoup d’ambitions. Je me rappelle qu’avant l’ouverture de ce championnat, dans un tournoi de préparation, nous nous sommes imposées 2 sets à 1 avant de perdre sur le même score ». A Vandœuvre, la méfiance sera donc de mise, même si Cyril Wozniak aura la chance de s’appuyer sur un effectif quasi au complet : « Julie Mollinger, victime d’une déchirure à la cuisse, qui sera remplacée par Petra Novotna. »

Les protégées de Cyril Wozniak (exemptes samedi prochain) tenteront de terminer l’année sur une bonne note : «  J’ai confiance en mon groupe, a t-il conclu. Si nous gardons cette même combativité et ce même état d’esprit que lors des deux derniers matchs, alors, je pense que l’on pourra réaliser quelque chose ce soir ».

 

LE REPUBLICAIN LORRAIN : TFOC : attention à la marche

Match à haute tension. Si Terville-Florange perd à Vandœuvre-Nancy, les Mosellanes verraient leurs voisines s’échapper. Les différents scénarios.

Le TFOC gagne

Terville-Florange l’emporte 3-1 ou 3-0. Les Mosellanes auraient 4 points, Vandœuvre-Nancy 6. Les Mosellanes seraient relancées dans la course au maintien. «  Plus que les points, c’est le moral qui ferait du bien, confie Pompiliu Dascalu, l’entraîneur du TFOC. Des points, il en faudra encore après ce match-là. Les filles ont besoin de sérénité, elles ont tendance à craquer. » Dascalu avoue même devoir essuyer quelques larmes…

Le VNVB gagne

Le TFOC reste à un point et le VNVB grimpe avec neuf points. Le mal sera fait, il deviendra difficile de le rattraper. Mais pas impossible. «  Mon métier n’est pas d’être pronostiqueur, affirme l’entraîneur mosellan. C’est sur le terrain qu’il faudra faire la différence. Si nous perdons, il restera dix matches à jouer… » Pompiliu Dascalu ne s’attendait pas à rencontrer certaines difficultés. «  Je savais que nos débuts n’allaient pas être faciles mais ce scénario (0 victoires après 10 journées), je ne l’avais pas prévu. »

3-0 comme d’habitude ?

Les saison se suivent… Le derby lorrain s’annonce, comme à chaque fois, très serré. Pourtant, le résultat est souvent le même : 3 à 0. En deux saison, quatre confrontations, c’était à chaque fois le même tarif. Qu’en pense Pompiliu Dascalu ? «  Je ne peux pas comparer, je n’étais pas là. Et puis regardez mon équipe, il reste trois joueuses de l’an dernier dont une blessée… »

Un 3-2 inutile ?

Si Terville-Florange perd 3 à 2, le TFOC aura 2 points, le VNVB 8. Dans le cas contraire, le TFOC aura 3 unités, le VNVB 7. Inutile ? «  Vu comme ça oui. Mais je préfère perdre 3 à 2 que 3 à 0. La question ne devrait pas se poser vu que j’y vais pour gagner ! » Pompiliu Dascalu est déterminé.

Vers un jeu à trois

Elles sont trois équipes susceptibles de descendre. Le match pour le maintien pourrait se jouer à trois. Saint-Raphaël est avant-dernier, dans le rôle de l’arbitre entre les deux Lorrains. Avec quatre points, les Sudistes sont également mal parties. Mais elles ont l’avantage d’avoir battu le TFOC, chez lui, 3 sets à 1. Le VNVB, lui n’avait fait qu’une bouchée, aux Nations, du club azuréen 3 sets à 0.

Ce soir, Saint-Raphaël se déplace à Calais, huitième, placé juste devant Vandœuvre-Nancy. Les néo-Européens avancent à tâtons, tentant de raccrocher le haut du tableau.

12 décembre 2009

LA VOIX DU NORD : Face à Saint-Raphaël, la Stella ne peut se permette le moindre relâchement

Les Suissesses de Köniz sont repartis déçus. On le serait à moins. Il est vrai qu'avec une victoire ...

3-1 en poche tous les espoirs semblaient permis. Après la rencontre à la Porte de Lille, l'entraîneur helvète insistait sur les manques techniques inhabituels de son équipe plutôt que sur les qualités des joueuses de la Stella. C'est de bonne guerre. Mais il y a pourtant une forme de logique dans le résultat final.

À Berne comme à Calais, les Calaisiennes de Badis Oukarache avaient les moyens de conclure l'affaire. Cela n'a pas été le cas. Mais en volley, chaque match a son histoire et dans la plupart du temps la vérité du jour n'est pas forcément celle du lendemain. Peut-être même que cette défaite, et son arrière-goût d'injustice, avait en elle les ferments de la démonstration faite à Calais une semaine plus tard.

L'Ukraine en guise d'étrennes.- Un autre challenge se présente à l'horizon des 16es de finale, le 6 janvier avec la formation ukrainienne de Severodonchanka Severodonetsk, reversée en Challenge Cup après sa défaite contre Gand en CEV Cup. Un vrai défi cette fois à 3 000 km de Calais. La néo-Calaisienne Véronika Hudima devrait s'y sentir comme chez elle. Elle va passer les vacances de Noël en famille à Kharkov pas trop loin des bases du prochain adversaire de la Stella. Elle pourrait peut-être rapporter des informations intéressantes à Badis Oukarache. Une bonne nouvelle, quand même, le retour se fera à Calais le 13 janvier dans l'ambiance que l'on devine.

Saint-Raphaël en attendant Istres.- Il va falloir repenser au quotidien du championnat avec Saint-Raphaël puis Istres dans huit jours dans une salle de la Porte de Lille qui en ce moment ne désemplit pas. Un match piège par définition. Quand on sait l'importance des ressorts psychologiques dans la préparation et le déroulement d'un match de volley, on peut se montrer sinon inquiet du moins circonspect.

La tension est bien sûr retombée et l'idée de devoir expédier à nouveau les affaires courantes peut sembler un peu fade à un ensemble qui a su se forger une unité dans l'exceptionnel.

La formation varoise a joué la carte de la stabilité parfois par obligation ne recrutant à l'étranger que deux attaquantes réceptionneuses l'Espagnole Weber (ex Palma de Majorque) et la Serbe Komlenovic qui jouait auparavant à Panellinios en Grèce.

Les protégées de Rayna Minkova n'ont remporté qu'une seule victoire contre Terville contre qui tout le monde a gagné jusqu'à présent mais a aussi arraché un set contre le Cannet ce qui est symptomatique d'une capacité à réagir.

La méfiance est de mise car les choses n'avaient pas été si faciles l'an dernier, mais les spectateurs que l'on espère nombreux attendent avec impatience de revoir la Stella version Coupe d'Europe qui en a séduit plus d'un.

11 décembre 2009

LA VOIX DU NORD : Stella : chronique d'une victoire annoncée

À la fin de la rencontre, mercredi soir Porte de Lille, qui a vu la Stella dominer Zeller Köniz 3-0 et se qualifier,

ainsi, pour le 3e tour de la Challenge Cup, Boscacci déclarait : « Il n'y avait pas de solutions pour Köniz ce soir. Pour la première fois depuis le début de saison, on a produit notre meilleur jeu. À ce niveau-là on ne pouvait que gagner ». Un manque de modestie de la part de la pointue argentine ?

Probablement pas. Depuis quelque temps on sentait que le puzzle se mettait en place.

La défaite à Köniz, qui aurait pu être évitée, a d'une certaine façon été un mal pour un bien. Il est vrai que l'heure était à la mobilisation générale, cette semaine, autour d'une Callo qui ruminait cette fin de rencontre à Berne où elle avait été malmenée par les mises en jeu adverses.

Un sponsor a remis aux joueuses des deux équipes, après la rencontre, une écharpe en dentelle. Celle de Melisa Callo était orange, symbole de fierté, lui a-t-on dit. Cela ne pouvait pas mieux tomber. La capitaine tenait absolument à remettre les choses à leur place. Callo avait la « grinta », mercredi, et l'atmosphère enfiévrée de la Porte de Lille lui allait comme un gant. Entraînant les autres joueuses dans son sillage, elle a donné le tempo à l'équipe et à la rencontre. Köniz n'a jamais trouvé la solution à cette débauche d'attaques en tout genre.

Diouck, montée sur ressort et capable d'attaquer en haut de la mire, a fait une démonstration. La défense de Köniz n'y a pas compris grand-chose. Boscacci, était dans son monde, mettant les points qu'il fallait en attaque et au service et s'est montrée précieuse en soutien. Les deux centrales Gogolova et Leyendecker, dans un rôle d'essuie-glace, ont prouvé qu'elles étaient en mesure d'en décourager plus d'une au filet. Steux a fait jouer tout ce beau monde en variant le jeu à sa guise et Péron s'est régalée en défense.

La fortune sourit aux audacieux. Les Calaisiennes ont tout osé et tout réussit. Les Bernoises se sont accrochées sans jamais donner l'impression de pouvoir créer des différences notables. Signe d'une confiance vacillante, elles ont accumulé les services dehors et les attaques hors cadre. La Thaïlandaise Sittirak, si vaillante en Suisse avec ses services à trouer le plancher, a été l'ombre d'elle-même. Elle est restée dans un relatif anonymat malgré quelques éclairs en attaque. Le bloc équipe calaisien est venu à bout d'un collectif qui a semblé bien émoussé et pour lequel la trêve hivernale fera le plus grand bien.

« Ce soir, nous avons fait des fautes techniques impardonnables et des mauvais choix dans le jeu. L'ambiance de la salle nous a aussi perturbé car c'était la première fois que nous jouions dans de telles conditions », dira, après coup, Dirk Gross, l'entraîneur bernois.

Après le match en Suisse, Steux avait lancé : « On n'en parle plus. On gagnera 3-0 à Calais. » Promesse tenue.

Le tirage au sort des 16es de finale, qui se disputeront les 6 et 13 janvier, aura lieu ce matin.

10 décembre 2009

LA VOIX DU NORD : La Stella dompte l'ours bernois et se qualifie

La Stella démarre en trombe. Déjà le bloc calaisien montre le bout de son nez. Mais Köniz dispose d'une arme

redoutable Sittirak au service qui sème le trouble dans les rangs stellistes. Les choses ont de la peine à se décanter. Chaque équipe marque ou donne le point à son tour. Les Bernoises savent défendre et le montrent bien. On ne compte plus les égalités successives. Les Suissesses prennent un avantage mais à chaque fois contesté par des Maritimes accrocheuses à souhait. La Stella s'assure un avantage dans le final 24/22, loupe le coche mais Gogolova est là pour conclure au filet une balle qui traînait 25/23. Pied au plancher, les Calaisiennes débutent la deuxième manche avec l'idée d'assurer d'entrée un avantage conséquent. Le bloc calaisien continue de faire des merveilles et Diouck au filet dans ses oeuvres enfile les points. Les choses ne traînent pas et l'écart conséquent 12/6 enlève tout suspense. Les Calaisiennes mènent la danse à leur guise et, malgré un léger relâchement en fin de set, emportent la mise 25/15. Les Helvètes qui étaient venues avec l'intention manifeste de prendre la première manche à la fois pour se rassurer et pour semer le doute dans l'esprit de leurs adversaires, avaient de toute évidence beaucoup perdu en abandonnant le set aux Françaises. La troisième manche paraissait débuter sous les mêmes auspices : 3/0 et les clignotants au vert. Quelques hésitations en défense et de mauvaises inspirations au filet et Köniz revint à hauteur puis s'assura un léger avantage.

Commença alors un mano a mano du plus bel effet mais éprouvant pour les deux hommes de banc. Finalement devant une assistance debout les Stellistes s'imposèrent 25/22, remportant une victoire incontestable grâce à une volonté décuplée et un talent supérieur. Diouck à l'aise partout, capable des attaques les plus improbables et des défenses les plus spectaculaires, a rallié tous les suffrages. Mais le trio d'Argentines Callo en tête n'a laissé aucun répit à des Helvètes souvent prises de court au bloc et en défense. Pour la première fois les Stellistes ont joué au niveau où on les attendaient depuis longtemps.

Le mot de la fin à Diouck : « On les a battues sur l'envie et avec le soutien du public ». 

STELLA CALAIS-BET KÖNIZ : 3 à 0 (25/23 25/15 25/22).

10 décembre 2009

CANNES.MAVILLE.COM : Les Cannoises attendent Bergame

Les Cannoises peuvent désormais penser à Bergame et rien qu'à Bergame. Rendez-vous est pris pour le 17 décembre dans ce même Palais des Victoires pour affronter les championnes d'Europe en titre. « J'espère qu'on fera aussi bien », pronostiquait déjà Anny Courtade, si fière de ses filles après ce nouveau succès européen. Car c'est bien là que se jouera la place de leader du groupe, au moins à l'issue de la phase aller.

Bien qu'annoncées comme les moins fortes de cette poule A, les Croates n'étaient pas venues à Cannes pour faire de la figuration. Les joueuses de Rijeka parvenaient même à prendre un moment les commandes du tableau d'affichage dans les deuxième et troisième sets.

Pas très longtemps, il est vrai, mais assez pour que les championnes de France se ressaisissent rapidement.

Tout avait donc bien commencé pour les Racingwomen. Nadia Centoni ouvrait le compteur sur une attaque, suivi d'un block. Vicca Ravva poursuivait le travail pendant que Mirela Delic s'imposait au contre. Cannes déroulait en toute tranquillité jusqu'à ce dernier block d'Ana Antonijevic, la passeuse du RCC (25-12). Comme cela avait été plus ou moins prévu, sans trop vouloir le dire trop fort, Rijeka n'opposait pas grande résistance.

Centoni à la conclusion

Un doux ronronnement qui piégeait quelque peu les Cannoises dans la manche suivante. Les Croates saisissaient l'ouverture pour prendre un peu d'avance (10-12). Sentant le danger d'un endormissement général, Ravva sonnait la révolte (18-13). Delic, toujours impériale au centre et deux services gagnants consécutifs d'Antonijevic renvoyaient les visiteuses croates sur le banc de touche (25-16).

La dernière manche était à peu près similaire à la précédente. Rijeka restait au contact grâce à deux aces de leur capitaine Simic (19-17), mais les Croates lâchaient prise sur une dernière frappe de Centoni (25-20).

Les Cannoises pouvaient aller saluer leur public. Elles avaient fait du bon travail et elles ne boudaient pas leur plaisir de poser devant les photographes en compagnie d'Alain Bernard, venu donner le coup d'envoi de cette rencontre.

10 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Maux de tête

La défaite à Dabrowa Gornicza (0-3), mardi en Ligue des champions, fait mal au classement. Après deux journées, l'ASPTT Mulhouse espérait une victoire face à ces Polonaises. Pour cela il n'a manqué qu'une chose, que l'équipe joue. Et c'est le plus douloureux.

Cela ressemble à un lendemain de cuite, avec cette pâteuse impression d'avoir vécu un moment irréel, trop fort pour être vrai. La défaite face à Dabrowa Gornicza, mardi soir (0-3), laisse des traces qui ne sont pas prêtes de s'effacer.
« Je ne comprends pas, glisse l'entraîneur, Magali Magail. Nous sommes passées d'un très haut niveau, jeudi contre Istanbul, à un très mauvais volley. Je n'arrive pas à analyser pourquoi. »

« Ce qu'il s'est passé ?
Pas grand-chose »
Ce « pourquoi » mine tout le monde, en ce matin de brouillard comme il y en a tant ici en Silésie. « Ce qu'il s'est passé ? Pas grand-chose justement. On a pris l'eau en réception, on n'a pas servi. Sans ces deux points, on ne peut pas gagner un match. Ce n'est pas possible et c'est un point inquiétant. » Trois sets, c'est long quand rien ne va, qu'aucun changement n'apporte le soleil, que rien ne sourit.
La dépression s'est abattue après cette incroyable série de services de la passeuse polonaise Sliwa, en tout début de rencontre. « On a eu deux temps-morts, on a tenté d'apporter des changements dans notre réception mais rien ne marchait. A ce point, c'est très rare et cela nous a fait douter. » Se triturer les méninges face à la faillite du moment, cela arrive. Le plus gênant est de ne trouver aucune solution.

« D'habitude on réagit »
Des réactions, on en a vu, mais seulement sous la forme de sursauts intermittents. Rien qui permette de relever la sauce pour enlever un set à l'adversaire. « Quand on est en danger, d'habitude on réagit. Pas là. Nous sommes passées à côté. Mentalement, on n'était pas prêtes à se bagarrer ? Je ne sais pas, je ne veux pas nous trouver d'excuse. On a perdu, il nous faut l'assumer et se regarder dans la glace. »
Ce duel franco-polonais n'avait pourtant rien d'impossible. Le plus cruel est cette confidence de Magdalena Sliwa, la passeuse d'en face qui, après les débats confie que l'équipe d'ici avait la frousse à l'idée de jouer face à Mulhouse. Quelques jours avant, elle avait visionné la vidéo contre Istanbul et chacune attendait la fessée promise. En fait de correction, c'est l'ASPTT qui s'est pris un coup de pied au derrière.
« Rien n'est fini en Ligue des champions, clame le coach. Sauf si ces Polonaises réussissent un exploit face à Istanbul ou Pesaro. Nous, on peut grappiller un set ou deux avant de battre Drabowa Gornicza au retour, chez nous. Cette compétition doit nous faire grandir, pas l'inverse. Il a nous manqué de l'amour-propre, de l'orgueil. Chacune doit se remettre en question individuellement, voir ce qu'elle n'a pas apporté. »

A bout de souffle ?
Magali Magail pointe du doigt cette absence de sacrifice des unes pour les autres, quand souffrir pour offrir le ballon le plus propre possible à la copine d'à côté doit être la règle de chaque instant. Il n'y avait pas cette envie, du moins on ne l'a pas lue sur les visages et les comportements. Le rythme de ces matches qui s'enchaînent à folle allure est-il en cause ? « Pour l'adversaire c'est la même chose. »
Rien à faire, on ne trouve pas dans les mots de l'entraîneur les plus minuscules prémices au moindre alibi. « On doit pouvoir s'énerver et se faire violence. » Toutes en sont-elles capables ? Les chefs de file, leaders appelées à entraîner les troupes, jouent sans arrêt depuis des mois, avec la salutaire coupure d'été transformée cette saison en marathon avec l'équipe de France. Et si certaines étaient à bout de souffle ?

10 décembre 2009

L'ALSACE : ASPTT Mulhouse : le mal est profond

La lourde défaite (3-0 : 25-14, 25-17, 25-23) concédée mardi soir à Dabrowa-Gornicza, en Ligue des champions, confirme le doute qui habite les Mulhousiennes depuis une semaine.

« C’est comme si un ressort s’était cassé » avoue Magali Magail. La crise, qui secoue les volleyeuses mulhousiennes, date du lendemain de la défaite de jeudi dernier concédée face aux Turques d’Istanbul. Depuis, elle s’est traduite par un match très moyen face à Aix-Venelles et, cette fois, par une prestation franchement médiocre en Pologne. Pire… « Nous n’avons pas joué », admet Armelle Faesch, dont le teint pâle comme un linge, témoigne du désarroi d’une passeuse ne sachant qui solliciter tant l’attaque semble inefficace… Exception faite pour Anna Rybaczewski qui a tenté de sauver les meubles.

En recrutant l’Américaine Regan Hood, deuxième meilleure marqueuse en Pro féminine, la saison dernière, Magali Magail pensait tenir la solution pour donner de la puissance à son attaque. L’Américaine a prouvé face à Cannes qu’elle avait un gros potentiel. Mais la régularité fait défaut… À Dabrowa-Gornicza, son efficacité s’est soldée par 3 points sur 19 attaques tentées. Et, comme Alexia Djilali (2/7) déplore de gros soucis avec une épaule très sollicitée durant l’été avec l’équipe de France, l’ASPTTM se retrouve sans attaquante de pointe. Difficile dans ces conditions de mettre la pression sur un adversaire quand, de surcroît, le service est déplorable, le contre absent et la réception inexistante. Ce qui a été le cas ce mardi.

Des regrets énormes

Tout avait pourtant trop bien commencé pour l’ASPTTM qui n’avait pas à se soucier du cas Gajgal. Cette dernière, considérée comme la meilleure joueuse polonaise, n’était pas opérationnelle en raison d’une cheville douloureuse. Si la décence ne leur interdisait pas en début de match de manifester leur soulagement, les Mulhousiennes se seraient frotté les mains. C’était sans compter sur l’expérimentée Magdalena Sliwa (40 ans), très peu sollicitée jusque-là en championnat, qui a condamné d’entrée la réception postière en alignant dix services consécutifs (0-1, 10-1) avant d’accélérer son jeu pour neutraliser un block considéré comme l’atout majeur de l’ASPTTM. « Quand nous avons vu la cassette du match Mulhouse-Istanbul, nous étions convaincues que nous n’avions aucune chance » a avoué Sliwa à son maître : Teresa Worek. L’avantage de cette situation c’est que Dabrowa-Gornicza a alors évolué sans pression jusqu’au 3 e set. Et là, quand les Mulhousiennes auraient pu profiter de la fébrilité locale, elles ont touché le fond en enchaînant sept fautes directes au service et sans pour autant perdre le contact à la marque (20-18). « Nous n’avons servi normalement qu’à deux reprises dans ce match, explique Magali Magail. Et, à chaque fois, cela avait suffi pour dominer la situation - de 14-3 à 14-10 au 1 er set, avec le coup de patte de Dominika Sieradzan, et de 24-18 à 24-23, avec Aminata Coulibaly, au 3 e set - ».

Les regrets mulhousiens sont, à ce titre, énormes. « Je pense que cette équipe polonaise est du niveau du milieu de classement en France, évalue Teresa Worek. Et, c’est rageant que nous n’ayons pas été capables de saisir cette opportunité ». Mathématiquement, le 1 er tour des play-offs est encore à la portée de l’ASPTTM. Mais, pour cela, il faudrait que Dabrowa-Gornicza ne glane aucun set face à Istanbul et Pesaro, qu’à l’inverse les Mulhousiennes en remportent l’un ou l’autre avant de prendre une éclatante revanche en janvier prochain pour le match retour. La douce incertitude du sport autorise tous les espoirs… Mais, depuis mardi, ce cas de figure s’apparente à de la science fiction !

9 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : La claque et les joues rouges

L'ASPTT Mulhouse a perdu (3-0) face à de terribles Polonaises survoltées. Elle n'a surtout rien montré et c'est le plus dur à encaisser.

DABROWA GORNICZA 3 - ASPTT MULHOUSE 0
Les sets : 25-14 (22'), 25-17 (24'), 25-23 (25'). 2000 spectateurs. Arbitres : MM. Kovacevic (Serbie) et Marin (Roumanie). Durée : 1h 20. Points : 75-54.
DABROWA GORNICZA : 34 attaques gagnantes (Sadowska 9), 9 contres gagnants (Sadowska 3), 9 services gagnants, 6 fautes directes, 6 au service.
Karczmarzewska-Pura 2 puis Lis 5, Liniarska 14, Sadowska 12, Szczurek 9, Walawender puis Sieczka 4, Sliwa 6 (passe). Libero : Tkaczewska.
ASPTT MULHOUSE : 31 attaques gagnantes (Rybaczewski 12), 7 contres gagnants (Bauer 4), 4 services gagnants (Sieradzan 2), 13 fautes directes, 10 au service.
Kloster 3 puis Sager-Weider 1 puis Larnack 1, Sieradzan 7 puis Djilali 2, C. Bauer 8 puis Coulibaly 1, Rybaczewski 14, Hood 4, Faesch 1 (passe). Libero : Ortschitt.
C'est jour de fête à Dabrowa Gornicza, les girls ont le pompon joyeux, les spectateurs la moquerie facile et les filles d'Alsace se font toutes petites, n'osant lever haut les bras pour contrer des balles adverses qui fusent à la façon de missiles. Avec une réception plan-plan, les services de Sliwa, l'ancienne à Dabrowa Gornicza, ex-copine de Teresa Worek en équipe nationale ( !), creusent le trou (14-3).

Mulhouse tétanisé
Mulhouse est tétanisé, étouffé dans l'oeuf et incapable de réagir. C'est bien simple : rien ne marche, pas grand-chose n'est d'ailleurs tenté. En face, l'équipe récite un jeu sans faille, avec une arrière-garde qui ne laisse rien passer en défense et propose une réception claire et nette. Le contre est tout aussi terrible, sans pitié pour les petits bras venus de France sur la pointe des pieds. L'ASPTT est étouffée.
 Sieradzan, la Polonaise si bien connue ici, est empêchée de bouger le moindre orteil. C'est pourtant elle qui, avec Rybaczewski, l'autre nom célèbre du coin, parviennent à sauver le navire qui coule (7-14)... avant de le regarder sombrer tout à fait dans une première manche à oublier au fond d'une poche (14-25). La suite ne peut qu'être meilleure, à tout point de vue. Et elle l'est, mais pas si belle qu'espéré.

Mulhouse mène... deux fois
Dans ce deuxième set, ce qui est nouveau, c'est qu'il y a au moins des échanges, avec deux équipes qui se renvoient la balle et se font mutuellement peur à l'attaque. Mulhouse sort sa boîte à gifles et cela claque dans tous les coins. Hood - tiens, elle était là... - se montre enfin, Rybaczewski, énorme, reste fidèle à elle-même en bout de filet. L'équipe se permet même de mener deux fois, à 6-7 puis 7-8.
Cela ne mène pas loin. Très vite, Dabrowa Gornicza passe la vitesse supérieure et Mulhouse est encore dépassé. A la passe, la pauvre Faesch ne sait plus que faire, à qui donner cette balle qui ne va jamais assez vite ni ne semble jamais assez haute pour déborder le block d'en face. Que c'est dur de s'en sortir avec des attaquantes en plein dans le doute et sans second souffle. Hood est en faillite personnelle.
Sans pointue et avec une Sieradzan surveillée tel le lait sur feu bouillant, les Haut-Rhinoises apparaissent en panne sèche question solutions de rechange. Dès qu'elles s'imaginent revenir dans le match, au score et dans les coeurs, Sliwa la gentille sorcière (40 ans !) sort un diable de son invention. Elle est terrible, lit et sent le jeu comme s'il était en elle, trouve des ouvertures géniales avec un doigté rapide.

Rien à faire
Les Polonaises décrochent cette manche à 25-17. Seul l'exploit et un retour du fond des bois peut encore sauver Mulhouse. L'impossible n'est pas au menu du jour. Rybaczewski sonne la révolte, avec son habituel poing rageur et ses attaques croisées qui sèment le trouble en face. Le score enfle moins vite (8-5), mais cela fait toujours aussi mal quand les locales emballent la sauce.
Mulhouse n'y croit plus et cela se voit. Une attaque de Sieradzan contrée donne une balle de match à 24-18. Dos au mur, on crâne un ultime sursaut. Avec Coulibaly au service, Djilali puis Bauer tentent la charge de la dernière chance, jusqu'à 25-23, « Il n'y a rien à dire, glisse Magali Magail, le coach d'Alsace. Sans réception ni service, on a perdu d'entrée. Sliwa nous a fait douter. C'est dur de descendre si bas. »

9 décembre 2009

NORD LITTORAL : La pression a changé de camp

Il y a plusieurs manières de lire un résultat. Surtout en Coupe d'Europe où la première manche ne prend véritablement de sens qu'une fois complétée de son alter ego disputé une semaine plus tard.
Si l'on avait assuré les dirigeants de la Stella qu'ils prendraient un set à Köniz, ils auraient d'ailleurs probablement signé des deux mains ce score préservant une chance de qualification. Mais la physionomie de la rencontre aller a laissé bien évidemment des regrets. Car les Calaisiennes avaient les moyens d'engranger au moins un deuxième set ce qui aurait permis d'aborder le match retour en position de force.
Là, pour le coup, c'est Calais qui aura la pression tout à l'heure en pénétrant sur le parquet de la Porte-de-Lille. Car le seul score que doit viser la SES, c'est un succès net et sans bavure sur le score de 3-0. Un 3-1 demeure acceptable dans la mesure où il conduirait à un golden set où, on ne sait jamais, les volleyeuses locales peuvent toujours créer la surprise.
Il n'empêche, la Stella n'aura pas vraiment le droit à l'erreur. On songe ici surtout au premier set que les Calaisiennes doivent impérativement remporter.
On sait les joueuses de Badis Oukarache capables d'élever leur niveau de jeu à la hauteur de n'importe qu'elle adversaire. Elles l'ont prouvé face à Cannes et confirmé au match aller face à Köniz ? Mais auront-elles pu en une semaine trouver le remède à leurs difficultés endémiques lorsqu'il s'agit de terminer le travail. Il serait étonnant que ce soir, la Stella ait à disputer trois manches comme la troisième de la semaine dernière lorsqu'elle avait fait cavalier seul devant un Köniz muselé. La décision devra se faire plutôt dans des money time au couteau. En d'autres termes, il faudra se montrer fortes dans les têtes.
 

NORD LITTORAL : Tant qu'il reste un peu d'espoir

Le match aller, livré en milieu de semaine passée à quelques encablures de Berne, a permis de donner un avantage conséquent au club suisse (3-1).
Ce dernier retrouve ce soir la formation stelliste qui devra s'imposer, sans encaisser plus d'un set, pour espérer obtenir sa qualification pour les 16es de finale de la Challenge Cup.
Capables de souffler le chaud comme le froid, les volleyeuses calaisiennes ont certes compromis leurs chances de qualification, mais elles conservent sous le coude l'espoir de réaliser une copie parfaite (3-0) voire de s'offrir un golden set* aux allures de coupe-gorge.
L'inconstance a joué des tours, mercredi dernier, aux sportives calaisiennes, malheureuses de s'incliner pourtant logiquement en n'ayant pu accrocher le tie-break. Avec un set supplémentaire dans la besace stelliste, l'affaire aurait été bien plus heureuse et réalisable ce soir. Les protégées de Badis Oukarache savent et reconnaissent qu'elles ne peuvent passer à travers aujourd'hui, sous peine de revoir leurs ambitions à la baisse. Notons l'effort financier consenti par le staff de la SES, désireux de recruter au début de l'été des volleyeuses susceptibles d'offrir un parcours intéressant en Coupe d'Europe. S'il doit s'arrêter ce soir, la vie prendrait une tournure plus hexagonale (championnat et coupe de France) et habituelle.
L'atout fraîcheur
en ligne de mire Comment vont se présenter les filles ce soir, sachant que la pression sera à son comble ? Le scénario idéal verrait les locales engranger les trois premiers sets sans coup férir. Avec l'appui du public - Jacques Wheatley vise le millier d'entrées -, la Stella évoluerait véritablement à domicile dans une salle choisie pour l'avantage de ses empreintes et habitudes d'entraînement. Exempte il y a quatre jours en championnat, la formation bleue se présente avec l'intégralité de son potentiel athlétique, privilège non négligeable à l'heure d'affronter une équipe maligne. Samedi soir, Köniz a livré un véritable combat, remporté finalement 3-2 contre Schaffhausen qui lui offre le leadership de la Ligue helvétique avant de s'incliner le lendemain en Coupe de Suisse.
L'équipe confédérale a sûrement laissé du jus en route avant de se rendre sur la Côte d'Opale.
Si la formation suisse ne prend pas au sérieux le revirement de situation stelliste, elle risque de s'en mordre les doigts. La fièvre s'emparant du parquet calaisien, l'éventualité de poursuivre l'aventure après la trêve ne serait pas totalement à exclure.
 * golden set : manche supplémentaire jouée en 15 points gagnants en cas d'égalité sur l'ensemble des deux matches durant laquelle l'équipe victorieuse se qualifie pour le tour suivant.

 

NORD LITTORAL : Fatou Diouck va puiser au fond d'elle-même

Après une saison 2008/2009 ternie par une blessure au poignet et la relégation en Nationale 1 de son club, Clamart, Fatou Diouck revient peu à peu à son meilleur niveau à l'heure d'aborder le match retour face à Köniz.
Un strap ivoire qui tranche sur sa peau d'ébène vient rappeler combien Fatou Diouck a traversé la saison dernière dans le doute et la douleur. Pour ses débuts au sein de l'élite, l'internationale sénégalaise (47 sélections) avait rêvé d'un scénario moins larmoyant. Mais la blessure, ce compagnon de galère du sportif de haut niveau, a frappé dès les premières heures du championnat. «
 Ça s'est passé sur une défense. J'ai voulu plonger sur un fix' impossible alors que j'étais un peu fatiguée », explique la calme Fatou. Alors que le premier diagnostic laisse penser à une entorse, le verdict s'avère un peu plus lourd : le tendon sorti de sa gaine, l'opération s'avère inéluctable. Elle est retardée à la fin de saison.
Mais si l'attaquante prioritaire de Clamart revient sur les parquets dès janvier, ce n'est évidemment pas en pleine possession de ses moyens. «  C'est une saison à oublier, soupire-t-elle un an plus tard. C'était trop dur mentalement, surtout que je m'étais entraînée tout l'été pour être au taquet. » Impuissante, elle assiste au contraire à la lente dégringolade du club francilien vers une Nationale 1 qu'il venait juste de quitter.
Premier rendez-vous raté avec la Ligue A féminine après un parcours linéaire et marqué par la fidélité. Huit ans à Rufisque au Sénégal où elle a débuté le volley à l'âge de douze ans, à peine moitié moins du côté de Clamart. « Je n'aime pas trop bouger, remarque la joueuse connue au sein du groupe calaisien pour ses... gros besoins en sommeil. Je suis une affective, quand je suis bien quelque part, je reste. » « On leur a donné
le match » L'été dernier, pour la seconde fois de sa carrière, elle s'est pourtant décidée à changer de destination. Pour demeurer en Ligue A féminine et découvrir la Coupe d'Europe. « Cyril Ong, mon entraîneur, qui me servait aussi un peu d'agent, m'a vendu Calais. Il m'a conseillé de signer à la Stella. » Un choix qu'elle ne regrette pas pour l'heure. « Au niveau médical par exemple, c'est vraiment bien. Rien que pour ça, c'est un bon choix. » La Sénégalaise brûle cependant de montrer au public calaisien ce qu'elle vaut réellement. « J'approche petit à petit de ce que je faisais avant. Pour le moment, je n'ose pas trop tourner le poignet. » Le match retour face à Köniz représenterait l'occasion idéale de prouver qu'elle peut être ce moteur que la Stella attend. MVP du match aller, Fatou Diouck croit en tous les cas en un retournement de situation ce soir. «  On leur a donné le match, on ne peut même pas parler de revanche. On doit juste confirmer qu'on était capables de gagner à l'aller. Et pour cela, on ne doit pas se mettre trop de pression. Les ressources, on doit les puiser au fond de soi-même. » De ces forces de l'intérieur doit venir la délivrance. Pour faire de l'an 1 de sa vie calaisienne le parfait négatif de sa fin de parcours clamartoise.


NORD LITTORAL : Köniz veut finir le boulot

Vainqueur 3-2 de Kanti Schaffhausen en championnat samedi, Köniz s'est incliné le lendemain en Coupe face à Neuenburg (3-2 également)Un programme chargé avant d'aborder le second tour retour de Challenge Cup. Kristel Marbach, la passeuse suisse du VBC Köniz, estime d'ailleurs que la qualification n'est pas encore acquise pour sa formation.
En vous imposant 3-1 au match aller, Köniz a fait un grand pas vers la qualification.
« Oui, c'était important de gagner à la maison parce que c'est toujours plus difficile de le faire à l'extérieur. Surtout qu'on a entendu dire que l'ambiance était chaude à Calais. Et malgré le déplacement et le public contre nous, il faudra réussir à gagner au moins deux sets. » Comment allez-vous aborder cette rencontre sachant que vous n'avez pas l'obligation de la remporter ?
« On part tout de même dans l'optique de gagner même si ça va être difficile. Mais oui, on va tout donner pour gagner au moins deux sets. Mais on a eu un week-end assez chargé où on a joué deux fois cinq sets. Lundi, on a pu récupérer et digérer notre élimination de la Coupe. Même si on a pris un petit coup au moral, on a pu travailler pendant dix sets. » Vous allez disputer votre 4e match en une semaine alors que Calais était au repos le week-end dernier. C'est un gros avantage pour la Stella ?
« Elle ont pu davantage se concentrer sur nous alors que de notre côté on avait deux autres adverses à analyser. Mais on a pu disputer deux matches assez serrés, mentalement, ça va nous aider. Et physiquement, je pense qu'on aura récupéré d'ici mercredi. Finalement, je ne saurai pas dire qui est dans la situation la plus avantageuse. » Qu'est-ce que tu retiens de cette équipe calaisienne que tu as affrontée au match aller?
« On a vu qu'il fallait absolument imposer notre jeu, essayer de mettre la pression, qu'ils ne puissent pas développer le leur. Parce que quand ça roule, Calais c'est très fort. Alors, il faut qu'on serve très bien, sur les bonnes joueuses. Habituellement, on sert plutôt bien, c'est un peu notre arme principale. » Un autre des points forts de Köniz, c'est la capacité à bien gérer les moments clés de la rencontre. Le match retour peut-il se jouer dans ce domaine sachant que les sets risquent d'être serrés ?
« Oui, on a deux, trois joueuses qui ont beaucoup d'expérience mais aussi quelques unes qui n'en ont pas beaucoup. A l'aller, on a profité de notre public qui nous a portées. A Calais, je crois que ça dépendra de la forme du jour. Ce sont des petites choses qui vont décider du sort de la rencontre. Mais chez nous, Calais ne connaissait pas la salle. Cette fois, ce sera l'inverse. » Finalement, malgré votre victoire à l'aller, vous pensez que ça n'est pas fini et qu'il faut prendre le retour au sérieux.
« On est confiante, on a envie de gagner mais on sait que ce sera difficile. On a beaucoup de respect pour Calais. »

9 décembre 2009

LA VOIX DU NORD : Face aux Suissesses de Zeiler Könitz, la Stella espère faire sauter la banque

Ce soir, porte de Lille, la Stella va tenter de se qualifier pour le 3e tour de la Challenge Cup face à Zeiler Kônitz. Battues 3-1 à l'aller, les Calaisiennes vont devoir se sublimer face à une formation helvétique expérimentée.

Dure semaine pour le Zeiler Köniz. Après sa victoire à l'arrachée contre la Stella, mercredi dernier, il a fallu que le club helvète en revienne au quotidien du championnat. Le retour sur terre samedi contre Schaffhausen n'a pas été de tout repos dans une rencontre difficile gagnée en cinq sets. Le lendemain, c'était un huitième de finale de coupe nationale qui attendait les Bernoises, toujours à domicile, contre Neuchatel. Un match disputé là encore en cinq manches mais qui s'est soldé cette fois par une défaite sur le fil avec des joueuses sans réaction sur le final. Au total dix sets disputés en deux jours et un trajet en car de dix heures pour rejoindre la cité de la dentelle hier.

Pendant ce temps, les Calaisiennes, privées de championnat ce week-end, par suite du retrait de La Rochette ont eu tout loisir de récupérer. On pourrait donc imaginer que sur la durée, les filles de Badis Oukarache puissent faire parler leur fraîcheur physique.

Le problème est que la Stella ne peut pas se permettre de musarder en chemin. Il lui faut commencer sur les chapeaux de roue et terminer de la même manière.

La qualification passe par une victoire sans accroc. À 3-1, il y aurait la loterie du golden set en quinze points pour désigner les heureuses élues. À 3-2, les Stellistes feraient leurs adieux à la Coupe d'Europe. On peut s'attendre donc à ce que les Suissesses fassent le forcing d'entrée comme cela avait été le cas à Berne. C'est le paradoxe du match aller : Köniz a remporté la victoire mais la qualité de l'opposition a convaincu les observateurs suisses que la tâche serait rude au retour. Conscients de l'avantage qu'il a acquis, le groupe bernois fait assaut de modestie et n'hésite pas à parler ouvertement du golden set. On peut donc être persuadé que le petit pêché d'orgueil qui leur avait valu de vaciller il y a huit jours à domicile ne sera plus de mise.

Köniz l'expérience en plus

À l'intersaison, en proie à des difficultés financières, Köniz a su convaincre l'Ukrainienne Polyakova et l'Allemande Schulz de ne pas chercher fortune ailleurs. On les comprend. La première, métronome et capitaine de l'équipe, a la tête bien faite et prend les choses en main quand il le faut. C'est elle qui a crucifié la réception des Maritimes en fin de match à l'aller. La seconde, gauchère et véritable machine à scorer, meilleure marqueuse avec vingt points il y a une semaine, trouve des angles improbables en attaque. À un degré moindre, la Thaïlandaise Sittirak et ses coups de canon au service, et la libero Salgado, littéralement aimantée au ballon, contribuent à donner au Zeiler Köniz cette allure de machine de guerre aux mécanismes bien huilés. Alors mission impossible pour la Stella ?

Savoir gagner

L'équipe suisse dispose certes d'arguments au filet mais la Stella a les moyens d'apporter la contradiction dans ce secteur stratégique. Au contre, lorsque les Bernoises sont contrariées, le bel ensemble connaît alors des ratés. Les attaquantes calaisiennes ont brillé de mille feux à Berne dans ce domaine. Qu'elles rééditent leur prestation et la parole restera alors à l'inventivité en attaque et à la solidarité en défense.

Les joueuses de Badis Oukarache répondront présentes, à n'en pas douter. Mais attention ! Le diable est dans le détail dit-on. En volley aussi et surtout en fin de set. Il faudra bien finir ce qui a été bien commencé, si l'on veut que la victoire soit belle. Le spectacle en tout cas promet d'être au rendez-vous. 

CALAIS - ZEILER KÔNITZ, 20 h, Porte de Lille.

9 décembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTTM prend une leçon polonaise

Les Mulhousiennes ont hypothéqué leurs chances de qualification pour le 1 er tour des play-offs de la Ligue des champions en concédant une sévère défaite en trois sets face à Dabrowa-Gornicza.

Auteurs d’une décevante prestation, les volleyeuses mulhousiennes feront, à tout jamais, partie de la légende de Dabrowa-Gornicza dont le Centrum Sportu i Rekreacji a accueilli, hier soir, son 1 er match de Coupe d’Europe. Dans l’ombre du plus glorieux et voisin Bielsko-Biala, champion de Pologne en titre, le MKS Dabrowa-Gornicza, n’entame que la 1 re campagne européenne de son histoire. Or, après son baptême de la semaine dernière à Pesaro (0-3), le match d’hier avait valeur de véritable cérémonie d’intronisation. Et, c’est dans ce contexte festif, que les Mulhousiennes ont été croquées par une équipe enthousiaste à l’image d’un peuple qui voue un culte à cette discipline dont les sélections nationales sont championne d’Europe chez les messieurs et médaillée de bronze chez les dames.

Il est difficile d’imaginer, depuis la France, la culture « volley » qui habite le peuple polonais. Et les Mulhousiennes, qui ont découvert la ferveur de ce public, sont tombées de haut. Hier soir, l’ASPTTM a joué contre 12 joueuses mais aussi quelque 2000 personnes qui ont chanté une heure durant pour porter leurs protégées. « C’est parce qu’il comprend le volley, que le public participe ainsi au match, explique Rafat Gucia, volleyeur à ses heures perdues. En Pologne, le volley-ball, qui se pratique en famille et à l’école, est le sport le plus populaire. J’avais six ans en 1976 quand mes parents m’ont gardé éveillé pour assister à la finale olympique de la Pologne face à l’URSS en m’expliquant qu’il s’agissait d’un événement ». Hier, la fille de l’un de ces héros polonais a été le seul sujet de satisfaction d’une formation qui a totalement sombré. Mais Rybaczewski sonne désormais mulhousien… « Je suis très déçue, confiait cette dernière. Cette équipe était à notre portée et on n’arrive pas à rivaliser… C’est la meilleure compétition de club qu’on puisse faire et cette victoire nous aurions pu aller la chercher si nous avions joué ». « C’est dur de descendre si bas ! » avouait même Magali Magail en quittant le terrain. En tout et pour tout, l’ASPTTM n’avait mené qu’à trois occasions dans ce match (1-0 au 1 er set, 6-7, 7-8 au 2 e set)

Réception coupable

Les signes de fragilité apparus face à Istres et Aix se sont confirmés, hier, face à une formation polonaise très bien orchestrée par l’expérimentée Magdalena Sliwa. Avec une réception coupable et un contre qui n’a jamais pu suivre le rythme imposé par la géniale passeuse polonaise, de surcroît adroite au service, l’ASPTTM a pris d’entrée une leçon avec dix points d’affilée qui ont freiné ses ardeurs (0-1, 10-1). Il y a bien eu une timide réaction mulhousienne (14-3, 16-10) mais sans espoir compte tenu du handicap initial (25-15).

Inexistante dans la 1 re manche, l’Américaine Regan Hood semblait sonner la révolte au 2e set (3-3). Myriam Kloster et Christina Bauer soutenaient un instant la comparaison (10-9). Mais les réactions étaient trop épisodiques pour contester la suprématie locale des Ewelina Sieczak et Joanna Szczurek démarquées par Magdalena Sliwa (16-11, 20-14). Magdalena Sadowska mettait fin au calvaire (25-16).

Sans orgueil et sans solution, les Mulhousiennes avaient triste mine. Anna Rybaczewski tentait encore l’impossible (15-8, 15-12). Coralie Larnack, Alexia Djilali et Aminata Coulibaly, sollicitées en cours de jeu, ne faisaient pas pire que les titulaires. En vain… Même si l’histoire retiendra que l’ASPTTM a sauvé cinq balles de match (24-18, 24-23). Il était déjà trop tard !

« Il n’y a rien à dire, déclarait Magali Magail très déçue. Nous n’avions pas de réception et pas de service dans les deux premiers sets. Mais on perd le match d’entrée sur les services de Sliwa qui nous a fait douter ». Du côté de la capitaine, le discours était identique. « On est passé à côté du match… Leur service agressif nous a empêchées de jouer ». C’est le moins qu’on puisse dire !

De notre envoyé spécial Christian Entz

Poule B : Dabrowa Gornica — Mulhouse 3- 0. Classement : 1. Dabrowa Gornica 3 ; 2. Pesaro 2 ; 3. Günes Istanbul 2 ; 4. Mulhouse 2

Poule A : Cannes — Rijeka3 3-0. Classement : 1. Cannes 4 ; 2. Bergame 2 ; 3. Rijeka 2 ; 4. Belgorod 1

8 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Mroczkowski : « Garder confiance »

Battu par Paris, le TFOC s’apprête à jouer un match capital à Vandœuvre. Daniel Mroczkowski, son président, appelle à une mobilisation générale.

L a situation est grave… « Mais selon la formule, pas désespérée ! J’ai le devoir d’y croire. Nous nous battrons jusqu’au bout. Mathématiquement, tout est encore jouable et tout le sera encore après le match de Vandœuvre. Bien sûr, si nous perdons, la marge se rétrécira encore. Mais Saint-Raphaël sera toujours à notre portée. Il faut garder confiance ».

• Mais le manque de confiance, c’est précisément ce dont souffre l’équipe… « Quand on perd et que les défaites s’enchaînent, la confiance fuit alors on ne fait plus les bons gestes et c’est un cercle vicieux ».

• Soyons clairs, cette saison, vous avez manqué votre recrutement ? « C’est faux ! Nous avons fait un recrutement dans la mesure de nos moyens en tenant compte des nouvelles impositions. Il nous fallait dix contrats pro. Cela a changé la donne. L’an passé, par exemple, nous avions neuf joueuses dont deux qui étaient amateurs ( Anne Neu et Muriel Schmitt). La masse salariale a augmenté. Elle est passée à 225 000 € pour un budget d’à peine 480 000 €, le plus petit du championnat. Il faut prendre en compte toutes ces données. De mon point de vue, nous avons deux des meilleures centrales du championnat ( Alina Albu et Denitsa Karaulanova). Nous sommes allés chercher l’une des révélations de la saison en Estonie avec la pétillante Polina Bratuhhina ( 20 points contre Paris). En fait, ce qui nous plombe, actuellement, ce sont les blessures qui se sont enchaînées. Anne Neu, notre libero, une pièce essentielle dans le puzzle du volley-ball, ne joue pas. On ne sait combien de temps durera son indisponibilité. C’est un lourd manque à gagner qui hypothèque gravement le secteur de la réception qui est notre talon d’Achille. Et puis, Desma Stovall, la passeuse prioritaire, est handicapée à l’épaule après avoir souffert d’un genou. Elle a manqué plus ou moins quatre rencontres. Bratuhhina était absente face à Saint-Raphaël, dans une confrontation directe pour le maintien que nous avons menée 1 set à 0 et 17-10 avant de nous écrouler. Quant à Markèta Tychnova, on ne sait quand on la reverra sur le terrain ».

• Mais Stovall et Adlerova sont décevantes… « On ne peut pas dire cela comme ça. Stovall était la passeuse n°1 d’Albi. Elle joue blessée. C’est à prendre en compte. Quant à Adlerova, on lui a donné ici un statut d’attaquante prioritaire qu’elle n’a jamais eu et qu’elle a du mal à assumer ».

• Vous prendrez un joker médical ? « C’est facile à dire. Il y a des réglements à respecter et de l’argent à trouver. Je lance un appel à nos partenaires institutionnels qui ne nous soutiennent pas toujours comme nous le mériterions. Nous ne luttons pas à armes égales avec les autres. J’ai mis de l’argent personnel dans le club. Je revendique le droit de perdre et d’être soutenu ».

8 décembre 2009

NORD LITTORAL : La Stella veut croire en son étoile

« Quand on revoit la vidéo, on s'en arrache les cheveux », observe Badis Oukarache. Difficile en effet d'expliquer comment la Stella a pu laisser échapper les deuxième et quatrième sets mercredi dernier en Suisse à l'occasion du match aller du 2e tour de la Challenge Cup.
Battues 3-1 en Suisse, les Stellistes vont devoir faire abstraction dorénavant de ce handicap initial. « Tout le monde a envie de passer à autre chose, de ne plus penser à ce match, insiste l'entraîneur calaisien. Maintenant, il faut faire le maximum pour ne pas avoir d'autres regrets. » Alors, tout le groupe s'est remis au travail. Si dimanche les joueuses ont été laissées au repos, elles ont eu droit à un menu copieux hier. Musculation à Calypso le matin, séance vidéo suivie d'un entraînement volley l'après-midi. Une autre séance vidéo est prévue aujourd'hui. Car le travail tactique pourrait faire la différence. « On a un plan de bataille bien sûr pour rééquilibrer les forces, indique l'entraîneur.
Maintenant, on les connaît bien, eux aussi. Ce sera un match difficile, électrique, où il faudra donner le maximum.
 » Comme ses joueuses, Badis Oukarache veut croire en une qualification encore possible. « Là-bas, on a été capables de montrer des choses extraordinaires. Mais on est capables du meilleur comme du pire, on n'est pas stables dans les moments clés. Tout dépendra de notre état d'esprit et de celui de nos adversaires. » Cette fois, l'effet de surprise ne jouera plus. Si les Suissesses ont pu prendre à la légère leur adversaire la semaine dernière, ce ne sera plus le cas demain. « Peut-être que certaines joueuses suisses n'ont pas exprimé tout leur potentiel. Mais dans tous les cas, ça va être compliqué : si on perd le premier set ça complique les choses. Mais même si on mène 2-0, Köniz va tout donner dans le troisième. » En définitive, il faudra savoir durer.

8 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : La victoire est permise

Battre Istanbul et Pesaro est un doux rêve auquel l'ASPTT Mulhouse ose s'attaquer depuis deux ans en Ligue des champions. A chaque fois, elle se réveille avec des sueurs froides et de cruelles désillusions. Les Polonaises de Dabrowa Gornicza sont, elles, accessibles. Plus besoin de sortir l'exploit de la décennie, « juste » le match de l'année.

Cette Ligue des champions, l'ASPTT Mulhouse s'y sent bien et elle aimerait bien y séjourner plus longtemps que les autres fois, à savoir dépasser ce premier tour qui, il y a peu encore, lui semblait être le bout du monde. A cela une obligation, laisser une équipe à ses trousses dans ce groupe bien compliqué. Istanbul - on a vu jeudi en trois sets nets et perdus - tout comme Pesaro apparaissent infranchissables.
Reste un dernier obstacle, Dabrowa Gornicza, une formation de Silésie à 100 % polonaise, sans une seule étrangère dans ses rangs. Ce qui, par les temps qui courent, avec ces équipes qui s'emmêlent les pédales au moment de choisir quelle langue parler, passerait presque pour un anachronisme. Mais ici, ce sport est si populaire - la salle sera pleine ce soir - que les filles de talent ne manquent pas.
Dabrowa Gornicza est moins connu que Pesaro, il n'y a aucune star parmi ces jolies blondes mais cela joue plus que bien. Gagner là ne se fera pas entre deux pastis. Magali Magail, l'entraîneur de Mulhouse, a beaucoup observé cet adversaire, elle le juge du niveau de son groupe. « Cela correspond au haut de tableau du championnat de France, ni plus fort, ni plus faible. Il nous faut juste jouer à notre meilleur. »

« A compétition exceptionnelle match exceptionnel... »
Nul besoin de surjouer comme face à Istanbul, jeudi, quand l'ASPTT a rivalisé les trois quarts de chaque set avant de craquer à la fin de ceux-ci. « Nous sommes sorties frustrées, déçues du résultat, rappelle Magali Magail. D'un autre côté, nous pouvions être contentes parce qu'on a vu que nous étions prêtes. On n'a pas pris de tôle. » Mulhouse n'est plus si loin de ces grands d'Europe, mais pas encore assez près.
Samedi, le retour en championnat s'est avéré compliqué - 3-2 contre Venelles -, le noeud dans la gorge était resté collé chez chaque Mulhousienne. Ce soir, pour la deuxième journée de cette Ligue des champions, chacune a envie de le faire sortir dans un grand cri de revanche. « A compétition exceptionnelle, match exceptionnel... il nous faudra faire quelque chose d'exceptionnel. » Gagner demain s'impose.
La troisième et dernière place qualificative se joue entre ces deux clubs, et malheur au perdant du duel aller-retour. Perdre ce soir ne signerait pas la fin du voyage, surtout à l'extérieur. A l'inverse, gagner mettrait ces Polonaises dans de bien sales draps. « Entre nous cela peut se terminer au point-average, mais il est trop tôt pour calculer les points des uns et des autres. Le plus simple reste de gagner ici. »

Les arguments pour gagner
Ce n'est jamais facile. La Pologne aime montrer sa ferveur pour ce sport et il y aura du bruit et des chants tout au long du match. « Je l'ai vu aux championnats d'Europe - cet été -, les gens d'ici viennent pour s'amuser. Ils crient à chaque réception, marquent la moindre passe et chantent le reste du temps. Pour eux c'est vraiment un spectacle. A nous de rester dans notre bulle, ensemble et entre nous. »
Les arguments pour gagner, Mulhouse les a, elle l'a montré. En Ligue des champions, elle n'y va plus avec les yeux d'Alice au pays des merveilles. L'équipe avait su claquer Vienne l'an dernier. Ces filles d'Alsace sont plus fortes, elles peuvent battre cet adversaire plus élevé dans la hiérarchie continentale mais pas extraterrestre non plus. C'est une nouvelle donnée pour l'ASPTT, à elle de saisir l'occasion
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8 décembre 2009

CANNES MAVILLE.COM : la confiance règne

Une fois n'est pas coutume, Yan Fang entame sa première analyse européenne avec un certain optimisme. « On est bien parti en allant gagner à Belgorod (0-3, mardi dernier) ».

Il est vrai aussi que les trois premiers de chaque poule obtiendront leur ticket pour le tour suivant, ce qui minimise le stress de l'entraîneur cannois.

Après un passage réussi en Russie, les Cannoises s'apprêtent maintenant à accueillir Rijeka, logiquement battu par les Italiennes de Bergame lors de la première journée (0-3).

Les Croates connaissent déjà le Sud de la France, après avoir participé au tournoi d'Istres pour finir leur séjour méditerranéen par un passage au Cannet quelques jours avant l'entame officielle du championnat.

Yan Fang évite le raccourci

En octobre, les filles de Kasic n'avaient fait qu'une bouchée des Croates (3-0), ce qui laisse entrevoir un match assez facile pour les Cannoises. Un raccourci dans lequel Yan Fang refuse bien évidemment de s'engouffrer. « C'est une équipe jeune et si elle apparaît comme la moins forte du groupe, il faut toujours aborder ces confrontations avec beaucoup de sérieux et d'application ».

L'entraîneur cannois n'a pas oublié la mauvaise expérience de la saison précédente, où après être sorti premier du groupe, le RC Cannes, pourtant largement favori, s'était pris les pieds dans le tapis devant les Polonaises de Muszyna.

Forte de son expérience, Irina Polechtchouk tient à peu près le même langage que son coach. « Cette première phase est importante et on doit se servir de chaque match pour améliorer notre technique individuelle et collective. Pour l'instant, tout va bien même si on a encore des choses à améliorer », reconnaît la centrale cannoise.

Fang attend de cette nouvelle confrontation une montée en puissance de ses filles. « Si le premier objectif est de finir dans les deux premiers du groupe, le deuxième est de trouver le plus vite possible une stabilité et des automatismes », poursuit Fang qui sait que son groupe n'a pas encore atteint le niveau qu'il était capable d'atteindre.

8 décembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTTM en Pologne pour grandir

La qualification pour les play-offs de la Ligue des champions se jouera entre l’ASPTTM et Dabrowa-Gornicza. Ce soir à 20 h 30, Mulhousiennes et Polonaises seront face à face pour un premier rendez-vous déjà déterminant.

C’est en sauts de puces que la délégation mulhousienne a effectué, hier, la liaison entre Mulhouse et la Pologne. Soit quelque 1300 km de vol avec une escale à Francfort et un dernier périple en bus entre Katowice et Dabrowa-Gornicza. Ce n’est donc qu’à 19 h 30, hier soir, que les volleyeuses mulhousiennes ont découvert le théâtre des débats du jour, le Centrum de Dabrowa, pour un petit décrassage avant le dîner.

Au cœur de la Voïvodie de Silésie, le fief historique de la Petite Pologne, Dabrowa-Gornicza est une petite ville industrielle de 130 000 habitants qui s’est développée avec l’exploitation des mines de sel dès 1834 et qui se situe dans le prolongement de la frontière entre la République Tchèque et la Slovaquie, à une centaine de kilomètres de Cracovie. La grande fierté sportive de cette région est sans conteste son équipe féminine de volley-ball qui a terminé sur le podium polonais, la saison dernière, et participe à sa première campagne européenne en Ligue des champions.

Pour Dabrowa-Gornicza comme pour Mulhouse, l’objectif de la saison est d’atteindre pour la première fois de son histoire le 1 er tour des play-offs de la Ligue des champions. Or, il est acquis que la qualification se jouera entre les deux équipes. « C’est une équipe qui présente un jeu rapide », confie Magali Magail, le coach mulhousien, qui a décortiqué les neuf matches de Dabrowa-Gornicza depuis le début de saison. Avec Anna Rybaczewski et Dominika Sieradzan, en passant par le coach-adjoint Térésa Worek, qui sont toutes nées en Pologne, l’ASPTT Mulhouse n’a pas eu de mal à activer ses relations à l’Est pour évaluer et étudier son adversaire du jour.

« C’est une équipe qui peut très bien jouer mais qui est aussi capable de sombrer… Il faudra les prendre à la gorge d’entrée, poursuit Magali Magail. Elles prennent beaucoup de risques au service avec un gros impact dans la balle. C’est un service lourd qui arrive vite mais qui donne lieu, également, à un certain déchet. On s’attend à souffrir dans une salle comble – 2500 personnes sont annoncées – avec un public polonais qui chante et bouge durant tout le match. Ca va les aider mais cela ne fera pas tout ».

Dominika Sieradzan reste sur une victoire (3-1) face à Dabrowa-Gornicza, la saison dernière avec son ancien club Kalisz. « Mais elles ont beaucoup changé avec les arrivées d’Agata Karczmarzewska-Pura - qui évolue en pointe - , Katarzyna Walawender, la passeuse Marta Haladyn et l’internationale Katarzyna Gajgal » explique la Haut-Rhinoise.

En revanche, Anna Rybaczewski en sera au stade de la découverte au même titre que ses coéquipières postières. « Quand je jouais à Muszyna, il y a trois ans, Dabrowa-Gornicza n’était pas encore en première division », explique la capitaine de l’équipe de France. En revanche, avec ses coéquipières internationales (Bauer, Djilali, Faesch, Ortschitt) elle va retrouver pour adversaire une certaine Katarzyna Gajgal, médaillée de bronze à l’Euro et révélation polonaise de l’année. Plus anecdotique, sera la présence dans le groupe polonais d’une certaine Magdalena Sliwa (40 ans) qui a évolué durant six ans aux côtés de Térésa Worek en sélection nationale. « J’aimerais autant qu’elle ne mette pas les pieds sur le terrain, avoue Magalie Magail. C’est une Térésa ! »

7 décembre 2009

NORD LITTORAL : L'autre match que doit livrer la Stella

A deux jours du deuxième tour retour de Challenge Cup qui aura lieu salle Porte-de-Lille contre les Suissesses de Köniz, les dirigeants de la Stella s'activent afin de respecter l'imposant cahier des charges de la Confédération Européenne de Volley (CEV) qui organise la compétition.
L'épaisse chemise rouge plastifiée ne quitte plus Jacques Prud'hon. Le réglement complet des compétitions européennes qu'elle contient est devenu son livre de chevet, le document qu'il compulse en permanence pour vérifier tel ou tel point de détail. L'ancien principal du collège Jean-Jaurès ne goûte pas à une retraite oisive. Surtout ces derniers jours où le dirigeant de la Stella s'est mis en tête de respecter l'ensemble des recommandations de la CEV en matière d'organisation d'une rencontre européenne. Un véritable casse tête. C'est qu'il faut vérifier que la limite entre l'aire de jeu et le banc des remplaçantes respecte bien une distance minimum de 5 mètres, que le superviseur de la CEV est bien placé derrière la table de marque et légèrement surélevé par rapport à elle. La chaise d'arbitre doit subir un petit lifting pour apporter toutes les garanties de sécurité. Même la tenue des joueuses fait l'objet d'un descriptif précis. Au match aller, les Françaises ont ainsi dû renoncer à la jupette qui couvre habituellement leur short en Ligue A féminine. Pas réglementaire au niveau européen.
Des dérogations possibles Finalement, la tenue du match aller en Suisse n'a pas représenté qu'un avantage sportif. D'un point de vue administratif, les dirigeants calaisiens ont donc pu vérifier sur place si le superviseur de la CEV était aussi tâtillon que le référentiel envoyé au club. Pour se rendre compte qu'il y avait moyen de contourner le réglement. « Tout ce qui est écrit dans le document est obligatoire pour la Ligue des Champions. En Challenge Cup, si vous ne pouvez pas être en règle, il faut demander une dérogation », a ainsi découvert Jacques Prud'hon auprès de son homologue de Köniz, un club accoutumé aux joutes continentales. Seul problème : les Calaisiens, qui ignoraient cette possibilité sur laquelle la CEV ne communique pas, n'ont présenté aucune demande. Du coup, les deux Jacques (Wheatley et Prud'hon) sont apparus en permanence pensifs pendant le déplacement en Suisse de la semaine dernière. « Je me demande bien où je vais trouver le buzzer que l'on nous réclame pour indiquer les temps morts », a plusieurs fois répété le second. En France, c'est en effet la table de marque qui est en charge de cet aspect. En Coupe d'Europe, chaque banc doit être équipé pour permettre aux entraîneurs de signaler eux-mêmes leurs demandes de temps mort ou de remplacement. Le président stelliste a quant à lui multiplié les coups de fil dans le bus pour régler les plus infimes détails comme mettre la main sur un drapeau écossais puisque c'est un sujet britannique qui arbitrera les débats mercredi.
Autre élément à la charge du club recevant, l'organisation de l'hébergement et du transport des visiteuses. Contrairement au championnat où chaque club gère ses réservations, la Stella doit donc veiller à ce que le séjour calaisien des Suissesses se déroule à merveille. Mais il n'est pas toujours facile de respecter les cultures étrangères. « Les repas étaient un peu légers en Suisse et la collation ne ressemblait en rien à ce qu'on fait habituellement ici », remarque Jacques Wheatley. L'horaire de mise à disposition de la salle pour l'entraînement d'avant match n'était pas non plus idéal. Les déplacements avaient aussi été nombreux entre le lieu d'hébergement et celui où l'équipe se restaurait, distants l'un de l'autre de plusieurs kilomètres mais les accompagnateurs suisses s'étaient montré particulièrement charmants. Autant de sujets sur lesquels les dirigeants calaisiens doivent décider quel sera leur fonctionnement. Car il en va de l'image du club à l'échelle de l'Europe.

7 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN :  Vandœuvre-Nancy n’a pas à en rougir

CANNES 3 VAND-NANCY 0

Les sets : 25-13 (20’), 25-23 (24’), 25-17 (21’).

A défaut d’avoir pu enlever un set, le deuxième, aux championnes de France, Vandœuvre-Nancy aura déjà contraint Yan Fang à limiter le « turn over » prévu entre deux tours de Ligue des Champions. Ainsi, Antonijevic, Centoni et Fomina promises à une soirée au repos sur le banc, ont dû prendre du service dans la troisième manche. Il est vrai que les Lorraines avaient mené un train d’enfer dans la précédente, quitte à mettre sur le grill le Racing (23-23) après une belle série de Petkovic. Avec un jeu nettoyé, de très nombreuses fautes directes, ayant gâché leur entame de rencontre (25-13), les Lorraines ont su alors contrarier leurs adversaires, mais sans trouver la parade aux accélérations en bout de filet de Marchenko (25-23). Il n’empêche, Vandœuvre avait été tout proche du gain de ce set. Une menace suffisamment appuyée pour que Fang revienne pratiquement à son six de base. Portée par une belle dynamique, l’équipe visiteuse s’est accrochée jusqu’à égaliser à 8 partout sur un contre de Guerra sur Ravva. Mais le RCC s’est refusé de lui accorder plus de liberté, Yaneva aux smashes si rapides empilant les points pour une nouvelle victoire azuréenne.

7 décembre 2009

L'ALSACE : ASPTT Mulhouse : son Aix s’accroche

Les affaires courantes en championnat ne sont jamais faciles à gérer lors des lendemains de Coupe d’Europe. Poussées au tie-break par Aix, les volleyeuses mulhousiennes l’ont constaté à leurs dépens en signant une victoire très difficile.

Malgré toute la bonne volonté des jaunes supporters, le Palais des Sports a sonné creux, hier soir, par rapport à la récente réception d’Istanbul. Raison de plus pour ne pas traîner sur le taraflex à l’avant-veille d’un déplacement européen en Pologne autrement plus important… Mais si cet impératif a été pris en considération par l’ASPTTM, dans la manche initiale, la suite a été plutôt laborieuse.

Avec Larnack et Djilali

Soucieuse d’étoffer son six de base jusque-là fourni avec sept joueuses, Magali Magail titularise d’entrée Alexia Djilali et Coralie Larnack, tandis que Slobodan Lozancic garde sa confiance au six battu le week-end dernier par Vandoeuvre. Particulièrement motivée pour son retour au Palais des Sports après deux saisons sous les couleurs postières (de 2003 à 2005), Marie Frick, au service, profite de la situation (0-3). Coralie Larnack ouvre le compteur local (1-3). C’est néanmoins Christina Bauer, auteur de 4 blocks et 5/7 en attaque, qui amorce le retour mulhousien (2-4, 7-4). Victimes d’un complexe d’infériorité face aux Turques, jeudi dernier, les Armelle Faesch, Anna Rybaczewski et autres Deborah Ortschitt, entendent cette fois changer de rôle pour se séparer de leur Aix. Et, en moins de dix minutes, l’ASPTTM fait la différence avec son contre (5 blocks gagnants) 12-6, 18-11, 25-15.

Une réception coupable

Le retour sur terre après un tour de Coupe d’Europe est rarement évident… Mais cela ne pourrait excuser les carences d’une réception mulhousienne catastrophique aux 2 e et 3 e sets.

Bien parties à 5-3, les postières subissent l’enthousiasme des Provençales bien emmenées par Marie Frick (6-10). À 12-19, après deux blocks de Célia Denis, Deborah Ortschitt défend un missile et relance l’ASPTTM qui signe un 6-0 (17-19). En vain, Camille Crousillat (17-20), Amandine Mauricette au block (19-23) et Celia Denis pour conclure (20-25), jettent un froid au Palais.

Avec 6 contres gagnants pour Aix et 9 fautes directes on ne peut dire que l’ASPTTM soit bien inspirée en cette soirée… Sur un nuage, Marie Frick, Leslie Turiaf et Marijana Basic poursuivent leur festival (8-5, 12-12, 14-16). À 16-19, l’ASPTTM signe une série de cinq points consécutifs qui lui permet de renverser la tendance (21-19). Mais Leslie Turiaf en attaque (22/37 sur le match) et une inquiétante fébrilité locale assurent, au pire, un tie-break à Aix.

Alexia Djilali à nouveau blessée et Regan Hood, trop irrégulière, contraignent Magali Magail à composer un six inédit avec un triangle de trois centrales (Kloster, Bauer et Larnack) dans le six de départ. Laborieusement et malgré une réception toujours en difficulté sur le service aixois, l’ASPTTM comble son handicap au 4 e set (7-7, 10-9, 13-9, 15-11, 18-13, 22-16, 25-18) pour arracher son billet pour le tie-break.

De toute évidence, la plaisanterie a assez duré. Armelle Faesch au service met Aix sous pression avec la complicité de Dominika Sieradzan au filet (5-0, 6-1). Très moyenne jusque-là, la Polonaise, avec 4 attaques gagnantes sur 5 tentées au tie-break, s’avère néanmoins décisive. Anna Rybaczewski (8-3), Christina Bauer (10-5), Dominika Sieradzan (12-6, 13-8) trouvent la faille avant que Coralie Larnack, au block, n’offre la première balle de match à l’ASPTTM (14-8) et solde (15-10) une soirée à oublier.

 

La fiche technique :

ASPTT MULHOUSE - AIX VENELLES : 3-2.

Les sets: 25-15 (20’), 20-25 (25’), 22-25 (26’), 25-18 (24’), 15-10 (15’). Temps réel de jeu : 2h. Arbitrage: MM. Queste et Praud. 700 spectateurs.

ASPTT : 62 attaques sur 165 (37%) : Siedrazan (14/27, 2cts), Bauer (14/29), Larnack (10/26,3cts), Rybaczewski (8/36, 7cts), Hood (8/23, 2cts), Djilali (4/9), Kloster (2/8), Faesch (2/5) 14 contres gagnants (Bauer 5, Larnack 4, Rybaczewski 2, Djilali 1, Siedrazan 1). 9 services gagnants (Rybaczewski 2, Faech 2, Siedrazan 2, Djilali 1, Larnack 1). 26 fautes directes dont 7 au service.

Six de base : Faesch, Djilali (puis Siedrazan), Rybaczewski, Hood (puis Coulibaly), Larnack, Bauer (puis Kloster). Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Magail.

Aix : 50 attaques sur 149 (33%) : Turiaf (22/38, 5cts), Denis (9/20, 3cts), Croustillat (9/29, 4cts), Mauricette

(5/25, 2cts), Basic (4/13, 1ct), Frick (1/12, 1ct), Laforet (0/1), Vlaskova (0/1).

14 contres gagnants (Turiaf 5, Denis 4, Basic 2, Mauricette 1, Frick 1, Croustillat 1). 21 fautes directes dont 6 au service.

Six de base : Frick, Croustillat, Turiaf, A.Mauicette (puis Laforet, puis Vlaskova), Denis, Basic. Libéro : Lladares. Entraîneur : Lozancic.

6 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : La victoire, mais...

ASPTT MULHOUSE 3-AIX/VENELLES 2
Palais des sports. 700 spectateurs. Les sets : 25-15 (20'), 20-25 (25'), 22-25 (26'), 25-18 (28'), (13'). Durée : 1h 52. Arbitres  : MM. Queste et Praud.
ASPTT MULHOUSE  : Djilali puis Faesch (passe), Sieradzan, Bauer puis Kloster puis Coulibaly, Rybaczewski, Larnack puis Hood puis Coulibaly, Faesch. Libero : Ortschitt. Entraîneur  : Magail.
AIX/VENELLES  : Frick (passe), Basic puis Vlaskova puis Laforet, Turiaf, Croustillat, Denis, Mauricette. Libero : Lladeres. Entraîneur  : Lozancic.
Les Aixoises démarrent la partie tambour battant. Amandine Mauricette et Leslie Turiaf, les pointues de choc aixoises, déroutent les Mulhousiennes sur les premières balles (0-3). Larnack sonne la révolte des Mulhousiennes par une attaque bien centrée.
Avec Bauer et Djilali au filet, les Mulhousiennes tiennent tête aux attaques sudistes et reviennent au score (7-4). Djilali continue ses belles offensives. Mais Aix prend par surprise les locales au centre, avant d'enchaîner les fautes directes. Mauricette limite les dégâts à 14-9. Larnack et Hood passent à leur tour à l'attaque, avec brio. Turiaf lance une nouvelle charge pour les Aixoises. C'est sans compter avec Rybaczewski au contre, accompagnée de Bauer (18-14). Tour à tour, Djilali, Hood puis Bauer viennent conclure ce premier set facilement (25-15).
La suite est plus compliquée pour les coéquipières d'Armelle Faesch. C'est encore et toujours Bauer et Djilali au contre. Hood permet aux siennes de garder la tête hors de l'eau (6-6). Commence alors une véritable traversée du désert pour les filles de Magali Magail. En perte de vitesse, déconcentrées au block, elles enchaînent les fautes. La réception est flottante. Par moments, Rybaczewski et Larnack réveillent les locales, mais sans grand succès  : 10-15 puis 10-18. Basic et Turiaf pilonnent les Mulhousiennes, tout comme Croustillat : 12-19. Dans un soubresaut, Hood et Bauer grappillent quelques points en attaque, revenant ainsi à 17-19. A 20-23, Coralie Larnack offre un peu de répit aux siennes mais les locales n'iront pas plus loin.

Faiblesses au filet
Le troisième acte commence en faveur de l'ASPTT. Larnack fait le jeu au contre (8-5). Cela reste néanmoins assez serré, les Mulhousiennes ne parviennent pas à se ressaisir. Les attaques sortent, le block/défense est poreux, les fautes directes continuent. Les Mulhousiennes restent fébriles.
Celia Denis canarde la défense. Le contre aixois se solidifie : 13-16. Sieradzan offre une nouvelle balle d'égalisation à l'ASPTT (19-19). Avec Hood au contre, Mulhouse s'accroche et revient 21-19. Mais Aix profite des faiblesses mulhousiennes au filet et rafle ce troisième set 25-22.
Le quatrième set voit les deux équipes faire jeu égal (5-5). Les fautes parsèment toujours le jeu mulhousien. Kloster et Larnack au filet ne parviennent plus guère à contrôler les offensives sudistes. A contrario, les attaques mulhousiennes ne passent plus.
Larnack fait encore des siennes (12-9) devant. C'est à ce moment que les Mulhousiennes reviennent réellement dans la partie. A 16-11, les quelques attaques aixoises ne viennent plus les miner. Bauer rassure les siennes : 18-13 puis 19-15. Kloster conclut au filet.
Cela joue vite dans cette manche décisive  : Mulhouse prend rapidement la tête avec Kloster et Rybaczewski (4-0 puis 8-3). Bauer smashe, Sieradzan joue également les rebelles (12-7).
Quelques fautes au filet laissent le champ libre à Aix. Kloster et Larnack assurent une nouvelle fois au filet et les Mulhousiennes mettent enfin un terme à la partie. La victoire, non sans mal, est au rendez-vous.

6 décembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : C’est grave, docteur ?

Le neuvième match a débouché sur une neuvième défaite. Terville-Florange est mal parti.

TFOC 1 STADE FRANÇAIS 3

Les sets : 21-35 (24’), 17-25 (22’), 25-23 (28’), 20-25 (27’).

Gymnase municipal de Florange. 200 spectateurs. Arbitre : Mlle Chantal Kaiser (Ligue d’Alsace).

TFOC : Desma Stovall, Séhryne Hennaoui, Vendula Adlerova, Denitsa Karaulanova, Vanessa Bonacossi, Alina Albu, Polina Bratuhhina, Madalina Dumitrescu. Entraîneur : Pompiliu Dascalu.

STADE FRANÇAIS : Michaela Dolezalova, Milena Pantovic, Deborah Giaoui, Marielle Bousquet, Mégane Suc, Gorana Maricic, Pauline Soullard, Aminata Camara, Alice Kapelovies. Entraîneur : Eric Salanoubat.

Et ça partait plutôt mal, une fois de plus. La qualité du service parisien, les choix proposés au filet par une Kapelovies qui retrouvait Florange, le couteau entre les dents, le talent de Soullard, Maricic ou Pantovic à l’attaque compromettaient d’entrée le gain de la première manche : 5-8, 8-16, 9-18 !

Le TFOC se réveillait cependant sur une série d’Adlerova : 14-18. De quoi partir à la guerre. Paris perdait alors de sa superbe et Albu enfonçait le clou : 20-21. Mais ce n’était que feu de paille. Soullard faisait parler son expérience d’internationale et Camara entrait en jeu pour signer le set.

La deuxième manche partait, elle aussi, à l’envers : 1-5. Mais, cette fois, les Bleues de Stovall s’accrochaient aux branches, Karaulanova contrant, Bratuhhina attaquant : 7-8. Puis, progressivement, la mobilité et la supériorité du collectif parisien prenaient le dessus : 11-16, 13-18.

Le TFOC courait de nouveau après le score : 16-21, 17-23. Paris déroulait. Terville-Florange coulait tranquillement. Qu’y avait-il à sauver ? A ce rythme-là, sûrement pas la place du club en Ligue A.

Rien qu’un sursaut

Le passage du président Mroczkowski aux vestiaires à la pause remotivait la troupe. 8-6, 16-15, on revoyait du jeu et des attaques dignes de ce nom. En face, le remplacement de Kapelovies à la passe par Suc n’avait pas eu les effets escomptés. Paris se retrouvait mené 19-15 dans une ambiance qui montait.

Sur la fierté et l’instinct de survie, les Bleues étaient enfin à leur meilleur : 21-16, 23-19. Bratuhhina offrait aux Bleues deux balles de set. La deuxième était la bonne. Mais le match était fini. Mené 8-2, le TFOC s’appuyait alors sur la grande qualité de l’explosive Bratuhhina pour s’offrir un mano a mano : 10-10 puis 5-16. Mais en face, Pantovic et Maricic s’occupaient de l’affaire.

L’écart se faisait alors. Terville-Florange enregistre sa neuvième défaite d’affilée. Le club n’a remporté en tout et pour tut que six sets. Ca dit tout.

5 décembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse a son capitaine courage

Deux jours après leur défaite contre Istanbul, en Ligue des champions, les volleyeuses mulhousiennes reviennent sur terre en accueillant Aix-Venelles ce soir à 20 h.

Les matches de lendemain de Coupe d’Europe n’ont jamais brillé par leur excellence. Au contraire… Le retour sur terre a souvent été brutal comme le poids de fonte qui a glissé des mains d’Armelle Faesch, la semaine dernière, pour atterrir sur son pied. L’histoire de cette chute de poids a été soigneusement cachée au sein de l’effectif pour ne pas donner de mauvaises idées aux Stambouliotes.

Aujourd’hui, elle explique, du moins partiellement, la sortie de la passeuse mulhousienne dans le 3 e set et symbolise le courage qui a animé la formation mulhousienne face à un adversaire hiérarchiquement supérieur. « En pleine séance de musculation — mardi — un poids de 20 kg m’a échappé des mains pour tomber sur mon pied, avoue Armelle Faesch. C’est le risque du métier… Mon pied était un peu gonflé et un peu bleu. Mais je ne veux pas me cacher derrière cette excuse. Si je suis sortie au 3 e set, c’est parce que j’ai mal joué ! »

L’aveu de la capitaine est d’autant plus beau que sa prestation, exception faite pour une hauteur de balle en bout de filet qui n’a jamais été sa qualité première, a été valeureuse. Mais elle démontre aussi le nouvel état d’esprit d’une ASPTTM généreuse dans l’effort et plus que jamais déterminée à ne rien lâcher.

« Une défaite nous a toujours fait avancer »

Ce soir, face à Aix-Venelles, les données seront inversées avec une formation provençale qui n’aura rien à perdre face à des Mulhousiennes qui n’auront bénéficié que de quelques heures pour digérer une défaite d’autant plus sévère (3-0) qu’elle ne reflète pas la réelle opposition fournie. « Il est clair que ce match contre Istanbul me laisse un sentiment mitigé, reconnaît Magali Magail, le coach postier. On a fait jeu égal pendant deux sets et on mène 21-18 avant de perdre 24-26... Tout ça pour rien ! Contre Le Cannet, l’an dernier en demi-finales des play-offs, on a fait l’inverse parce qu’on a joué pour sauver notre peau. Aujourd’hui, il faut qu’on arrête d’avoir trop de respect pour un adversaire ».

À quelques jours du match capital pour la qualification aux play-offs de la Ligue des champions, mardi prochain en Pologne, la venue d’Aix-Venelles pourrait avoir valeur de tremplin. « Il est toujours difficile de jouer un match de championnat dans la foulée de la Coupe d’Europe… Surtout quand on perd, confie Armelle Faesch. Mais j’ai confiance. On a des joueuses de caractère et une défaite nous a toujours fait avancer ! »

5 décembre 2009

NORD LITTORAL : La Stella attend Köniz de pied ferme

C'est peu dire que les Calaisiennes sont sorties frustrées mercredi soir de leur duel face à Köniz pour le compte du 2e tour aller de la Challenge Cup.
Bousculées d'entrée par une formation adverse efficace mais au jeu stéréotypé, les Stellistes ont ensuite pris la mesure de leur adversaire en étouffant une à une les attaquantes adverses à l'image de la Thaïlandaise Onuma Sittirak qui a servi le feu l'espace d'un set avant que la réception et le bloc de la SES ne parviennent à trouver la mesure.
Mieux gérer
les situations maximales Calais aurait alors dû prendre le match à son compte : égaliser à un set partout d'abord après avoir mis la main sur la seconde manche. Mais un money time mal géré a donné le break à ses adversaires. Puis faire de même deux manches plus loin lorsque deux balles d'égalisation se sont offertes aux visiteuses. « On fait le plus dur dans ce set, se lamente encore Badis Oukarache. On est mené 18-12 et elles arrivent à revenir petit à petit. » Jusqu'à s'octroyer deux balles de set à 22-24. Mais alors qu'elles sont en position favorable en side out (attaque sur le service adverse), les Calaisiennes craquent avec notamment deux réceptions zipées de Melisa Callo qui redonnent le leadership à Köniz.
Paradoxe incroyable, les Calaisiennes sont capables de marquer des points qui semblent perdus et dans la foulée de manquer une situation idéale. Au rayon des exploits, on notera deux points de l'Argentine Letizia Boscacci, dont le potentiel est aussi important que la capacité à douter d'elle-même. Sur le premier, elle a littéralement déposé le ballon entre la mire et le bloc adverse dans un espace qui ne pouvait contenir que le diamètre d'un ballon de volley-ball. Sur le second, elle a trouvé une diagonale improbable, toute proche du filet. « Je n'arrête pas de le répéter pendant les temps morts, acquiesce le technicien calaisien. Sur les situations minimales, si on manque c'est normal, si on marque, c'est un exploit.
Mais sur les situations maximales, ça doit faire point. » Adeptes des exploits, les Calaisiennes plongent aussi trop souvent dans l'inconstance. Quand elles sont capables de développer leur jeu sans a priori, ni retenue, leur adversaire explose à l'image des Suissesses, dominées dans la troisième manche (25-14). Mais lorsqu'elles intellectualisent trop leur volley-ball, elles perdent en spontanéité et redeviennent une équipe ordinaire.
Surmonter les désagréments De la part d'une équipe encore jeune, à la fois par les éléments qui la composent mais aussi en terme de temps de travail collectif, ce n'est pas rédhibitoire. Mais pour poursuivre l'aventure européenne, il faudra être capable de surmonter ces petits désagréments dans moins d'une semaine. Ce que les Calaisiennes veulent réussir : « On a tout pour y arriver. On ne joue pas en championnat ce week-end, observe Badis Oukarache dont l'équipe est exempte en Ligue A féminine samedi. On va jouer le match retour à domicile. Les filles sont déçues de la défaite, O.K., alors elles ont une seconde chance mercredi, qu'elles montrent ce qu'elles savent faire »

5 décembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Des « détails » à régler

L'ASPTT Mulhouse s'est inclinée pour son entrée en Ligue des Champions au Palais des Sports. Et peut nourrir des regrets de ne pas avoir pu arracher au moins un set, face à Istanbul, avant son déplacement en Pologne, la semaine prochaine.

« Istanbul est une très belle équipe, avec de vraies stars. Mais c'est dommage parce qu'on perd sur des détails ». En une phrase, Armelle Faesch a bien résumé le match disputé mercredi soir par l'ASPTT Mulhouse. Car face à une équipe comme Günes Istanul, au pedigree long comme le bras, le droit à l'erreur est ultra limité et les Alsaciennes en ont fait l'amère expérience.
« En championnat, on peut se permettre de rater une relance, mais toutes ces petites choses qu'on a manquées ce soir (mercredi, ndlr), à très haut niveau, ça ne pardonne pas. Ce sont des détails, mais ça nous empêche de conclure », expose aussi Magali Magail.

« Faire durer ces moments de folie »
L'autre manque est à chercher au niveau mental. Car l'ASPTT a aussi fait preuve de « trop de respect » pour espérer l'emporter. Car pour glaner ne serait ce qu'un set face à la véritable machine de guerre coachée par Giovanni Guidetti, « il faut être euphoriques et faire durer ces moments de folie », souligne encore Magail.
Alexia Djilali ne dit pas autre chose. « On a su faire face dans les moments chauds, on a su rivaliser et on ne passe pas loin, mais nous n'avons pas assez montré notre euphorie. Il aurait fallu davantage développer notre agressivité », précise l'attaquante mulhousienne.
Car l'ASPTT, même avec des individualités moins fortes, « aurait mérité de remporter un ou deux sets », comme l'a lui-même concédé le coach italien du Günes Istanbul.
Au premier set, l'ASPTT mène jusqu'à... 22-21, mais c'est bien Istanbul qui conclue sur sa deuxième balle de set. « On a manqué d'opportunisme. On n'a pas su aller au bout », en grimace encore Magail.
Scénario un peu similaire au deuxième set, où les troupes de Gérard Reeb font la course en tête, avant de se faire rattraper puis devancer en toute fin de set. Rageant, forcément.
« Je suis déçue par cette défaite 3-0, concède aussi Anna Rybaczewski, j'ai des regrets, car on aurait aimé accrocher un set ou deux, même si les individualités étaient plus fortes en face. »

« Un palmarès grand comme ça »
« On a su tenir tête à Neslihan (internationale turque), Nikolic (Serbe) ou Poljak (Croate) qui ont un palmarès grand comme ça, ajoute encore Magali Magail en ouvrant les bras le plus largement possible, c'est positif parce que nous, c'est seulement tactiquement et collectivement qu'on peut se battre ».
Collectivement, l'ASPTT n'a d'ailleurs pas à rougir. Malgré les prestations en demi-teinte de Sieradzan et Hood, les Alsaciennes ont montré de belles choses. A l'image du duo de centrales Kloster et Bauer, qui a fait déjouer les attaquantes adverses grâce à un contre efficace. Ou d'Alexia Djilali, auteur d'une entrée remarquée au deuxième set, tout comme l'incroyable match de Déborah Ortschitt, toujours aussi pugnace en défense.
 L'ASPTT doit s'appuyer sur ces points positifs pour rebondir dès mardi, face aux Polonaises de Dabrowa Gornicza. Parce que, comme le dit Magail, « au bout d'un moment, c'est bien de tenir, mais il faut aussi gagner ».

4 décembre 2009

PARIS NORMANDIE : «Tout peut basculer très vite»

Ce vendredi, l'EVB ira défier Saint-Raphaël. Les Normandes poursuivront-elles sur leur dynamique victorieuse, ou les Sudistes retrouveront-elles assez de tonus pour réagir?
Après dix saisons passées à Béziers, dont six à la tête de l'équipe fanion, l'ancienne internationale bulgare puis tricolore, Rayna Minkova a succédé en juin2008 à Jean-Marie Fabiani comme entraîneur de l'AS Saint-Raphaël. L'entame de son deuxième exercice avec les Raphaëlloises s'avère inquiétant avec une avant-dernière place et un seul succès. Entretien avec un coach soucieux mais direct.
Comment jugez-vous le début de saison de votre équipe?
Rayna Minkova: «Assez difficile, mitigé même lorsqu'on regarde les résultats. Clairement, nous ne sommes pas au top.»
Etes-vous surprise ou vous attendiez-vous à une entame si laborieuse?
«Pour être honnête, oui et non. L'ensemble des équipes s'est renforcé, nous, peut-être pas assez. Le championnat devient chaque saison un peu plus difficile. Cette année, nous n'aurons pas un Clamart en équipe «balai». Les accédants comme Venelles et Evreux montent rapidement dans la hiérarchie. Mais il reste bien des matches.»
Les blessures ont-elles pesé sur ces résultats décevants?
«Non pas vraiment. Effectivement Lorena Weber Rodriguez a été blessée aux adducteurs et elle n'a pas joué après notre succès contre Terville. Nous n'avons pas pu enchaîner victorieusement contre des équipes accessibles. Ensuite contre les grosses machines, nous ne sommes pas équipées.»
Pourtant contre LeCannet, 3e au classement, vous n'êtes pas passées loin de l'exploit…
«Oui effectivement, j'ai senti comme une révolte puisque nous avons poussé LeCannet à une cinquième manche. J'ai remarqué de l'application chez les filles. Maintenant, elles doivent reproduire ce type de performance à chaque sortie. Contre le 3e mais aussi contre Evreux
Que pensez-vous de la cinquième place ébroïcienne?
«Evreux, je ne connaissais pas. A l'intersaison, j'ai entendu dire que l'EVB possédait une bonne équipe mais peut-être pas les finances pour monter en Ligue AF. C'était des «on dit» puisque les Ebroïciennes sont là et bien là. Toutefois, je crois qu'il faut rester mesuré avec cette cinquième place. Il s'agit d'une photo prise après la 9e journée de championnat et avant la 10e. Comme je le disais à chaque match, il faut être à 100% mentalement. Tout peut basculer très vite.»
Comment aborderez-vous cette rencontre?
«Les entraîneurs peuvent faire tous les plans du monde, mais les joueuses sont-elles capables de les appliquer (sic!). Je ne me focalise pas sur Evreux mais sur la production de mon équipe, c'est ce qui m'inquiète le plus. Pour gagner, nous avons besoin que chaque joueuse donne son maximum. La pression sera sur nos épaules puisque nous luttons pour le maintien. Maintenant est-ce qu'Evreux sera à l'aise avec l'étiquette de favori. Il faut pouvoir assumer.»

4 décembre 2009

L'ALSACE : Ligue des champions : trop sévère défaite pour l’ASPTTM

Istanbul a fait respecter la hiérarchie, hier soir au Palais des sports, face à une formation mulhousienne qui n’en signe pas moins une belle entame en Ligue des champions.

On pouvait craindre à juste titre pour une réception mulhousienne peu habituée à prendre des boulets dans un championnat de France qui se situe à des années lumières de la Ligue des champions. Il n’en a rien été et, au contraire, c’est l’ASPTTM qui a servi le feu avec Regan Hood déterminée à donner le ton.

Portées par un public enthousiaste, dans une ambiance particulièrement chaude avec l’opposition franco-turque dans les gradins, les Mulhousiennes se sont lâchées en cette soirée pour réellement rivaliser durant deux sets avec les Poljak, Darnel, Maculewicz, Nikolic et autres Stam qui ne sont rien d’autres que quelques-unes des meilleures joueuses de la planète. Les seuls chiffres du rapport offensif entre les attaques gagnées et tentées, 12/33 pour les deux équipes au 1 er set, 13/37 et 12/36 dans la 2 e manche, ont symbolisé plus que tout l’écart minime entre Mulhouse et Istanbul.

Deborah Ortschitt n’avait rien à envier à son vis-à-vis et Armelle Faesch jouait, à la passe, une partition de haute qualité avec pour complices Myriam Kloster, Christina Bauer et Anna Rybaczewski. Avec le concours d’une défense héroïque, les Mulhousiennes en sont même venues à frôler l’exploit dans deux sets où il n’a pas manqué grand-chose… Rien de plus que les petits points qui ont fait la différence : 24-26 puis 22-25 dans un set qui s’est tenu jusqu’à 22-23. Avec beaucoup de franchise, Jelena Nikolic était la première à faire part des frayeurs vécues par les Turques qui ne s’attendaient pas à pareille réception : « Je crois qu’on a eu un peu de chance dans ce match… Si on perd le premier set, tout aurait pu basculer ! »

Aminata a mis le feu

En menant régulièrement les débats (4-1, 7-5, 12-10, 16-14, 19-17), avec une équipe mulhousienne qu’il convient de féliciter dans son ensemble, l’ASPTTM a agréablement surpris à l’image d’Alexia Djilali qui a porté le score à 22-20. Et c’est là, dans le money-time, que la petite différence s’est faite avec le block de Maja Poljak (22-23), le bras gauche de Neslihan Darnel (23-24) et l’adresse de Deby Stam (24-26). « Le haut niveau ce n’est que la gestion de petits détails », explique Fabrice Vial, l’entraîneur de l’équipe de France. La différence s’est faite sur le 43 e échange… Celui qui aurait permis à l’ASPTTM de mener 23-20.

À un degré moindre, la deuxième manche a donné lieu au même scénario si ce n’est, qu’après une légère domination locale (6-2, 7-4), Istanbul a repris le pouvoir (7-10, 12-14, 15-16). L’ASPTTM avec Christina Bauer, Anna Rybaczewski et Myriam Kloster parvenaient encore à égaliser (18-18, 19-19, 21-21). Mais une fois de plus le service de Deby Stam (21-23), l’omniprésence de Kinga Maculewicz et un ultime block de Maja Poljak scellaient le sort des Mulhousiennes (22-25). Enfin décontractées, les Stambouliotes prenaient leurs aises au 3 e set (3-5, 9-13, 9-16, 17-21, 20-25) mais sans que l’ASPTTM ne démérite à l’image d’une Aminata Coulibaly qui a su oser en assurant la difficile succession d’Armelle Faesch à la passe. Si une défaite pouvait être belle, celle d’hier mériterait sans conteste ce qualificatif.

L'ALSACE : Première : Deux sœurs, un seul maillot

À tout juste 16 ans, Anne-Sophie Bauer, la sœur cadette de Christina, a été bombardée dans le grand bain. Une première inoubliable, même si elle savait d’avance que son temps de jeu serait réduit à néant.

Evidemment, elle n’est pas entrée en jeu. Mais comment pouvait-il en être autrement ? « Vous savez, je n’ai que 16 ans, je joue en N2 et j’ai déjà de la chance d’être là », susurrait timidement Anne-Sophie Bauer. Pendant que les filles de l’ASPTT se démenaient comme des diablesses pour tenir tête aux Stambouliotes, elle était sur une autre planète, les yeux dans les étoiles. Loin des derbies de Nationale 2 contre Rixheim ou Ensisheim, la petite sœur de Christina, centrale de l’ASPTT et de l’équipe de France, a connu son heure de gloire. Dans un anonymat quasi complet puisque son temps de jeu s’est limité à… rien. Mais peu importe, l’essentiel était ailleurs.

Son entrée sur le taraflex s’est d’ailleurs faite sur la pointe des pieds. À l’échauffement, au milieu des Faesch, Rybaczewski ou Kloster, Anne-Sophie Bauer a du mal à trouver sa place. Alors quand le stress est au plus haut, on se rapproche toujours d’une tête familière. « Anne-Sophie était angoissée je crois, acquiesce Christina. Alors on s’est échauffée ensemble. J’ai connu ça, les débuts à 16 ans en équipe pro. »

Non loin de là, en tribune, il y en a un qui suit plus qu’attentivement l’évolution des deux « blondinettes », comme il aime les appeler, sur le parquet : le papa Jean-Luc Bauer. « Je pense que dans sa tête elle a plus eu peur de l’échauffement que de l’éventualité de jouer », lâchait l’ancien international tricolore.

« On se sent vraiment toute petite dans cette salle, lâchait la cadette de la soirée la voix tremblante. C’est très particulier de se retrouver face aux meilleures joueuses d’Europe. Et à côté de ma grande sœur… C’est un grand plaisir car c’est un modèle pour moi. À part en vacances ou dans le jardin, on n’avait jamais joué ensemble, jamais… »

« Ma mère m’a demandé il y a peu :‘’Et si un jour tu joues avec ta sœur ?’’, poursuit Christina. J’avoue que j’avais du mal à m’imaginer cet instant. »

Un moment que Jean-Luc Bauer attendait : « Même si je ne ressens aucune fierté personnelle, cela me fait plaisir de voir mes deux filles sous le même maillot, en Ligue des champions en plus. C’était mon souhait depuis toujours et je ne sais pas si cela va se reproduire un jour. Christina avait rêvé de ça, de pouvoir jouer un jour avec sa sœur. » Magali Magail et la Ligue des champions ont réalisé ce rêve. Christina pouvait dès lors conclure : « J’étais contente d’être près de ma sœur ce soir. Je lui souhaite de continuer sur cette voie. Et peut-être qu’un jour on jouera un match ensemble… pourquoi pas en équipe de France. »

L'ALSACE : Les réactions

Magali Magail (entraîneur de l’ASPTT Mulhouse) : « Les filles se sont bien battues, mais, à l’arrivée, nous avons été vaincues. C’est rageant car il ne nous a pas manqué grand-chose ! Un peu d’opportunisme sans doute, notamment dans les deux premières manches, et un peu de savoir-faire sur des balles faciles. Mais bon, il n’est pas logique de mener pendant tout le premier set et de perdre cette manche de deux points ! Nous avons fait des fautes grossières à des moments importants, voilà la différence même si, en face, leurs meilleures joueuses n’ont pas été transcendantes. À l’arrivée, c’est vrai, nous pouvons nourrir de gros regrets. Maintenant, je sais que samedi, ce sera championnat contre Venelles et que nous remettrons le couvert, dès mardi prochain, en Pologne. Et là, il ne faudra plus se rater… »

Deborah Ortschitt (PTT Mulhouse) : « Je suis super déçue. Et par le résultat, et par la façon dont ce score a été acquis. Tout ce que je sais, c’est qu’on y a cru, mais qu’en fin de compte nous perdons 0-3. Moi, un bon match ? Je n’en ai aucune idée. C’est plus facile de juger de l’extérieur que lorsque l’on est sur le parquet. »

Anna Rybaczewski (PTT Mulhouse) : « S’incliner 0-3 de cette façon-là, c’est dur. Je suis déçue, et même très déçue. Et je le suis d’autant plus qu’il n’a pas manqué grand-chose, j’en suis certaine. Cela étant, il faut reconnaître qu’individuellement, les Turques étaient très fortes. Dommage. Voilà qui nous place au pied du mur. Nous sommes quatre dans le groupe, et trois équipes se qualifieront. Ce sera une bonne raison pour nous de signer une grosse performance en Pologne la semaine prochaine. Même si nous savons qu’il n’est jamais facile d’aller gagner dans ce pays, nous n’aurons pas le choix… ».

Alexia Djilali (attaquante de l’ASPTTM) : « J’ai assez bien fait en réception, qui est pourtant mon point faible, mais j’ai encore fait quelques fautes d’inattention. On a la technique mais pas encore assez d’envie ! »

Myriam Kloster (centrale de l’ASPTTM) : « On a tenu mais la différence s’est faite en réception sur des séries de service ».

Armelle Faesch (passeuse de l’ASPTTM) : « Nos difficultés en réception s’expliquent par la qualité des services turques ».

Arzu Göllü (capitaine d’Istanbul) : « On pensait qu’on était les plus fortes et on l’a effectivement été ».

Giovanni Guidetti (coach d’Istanbul) : « La qualité individuelle a fait la différence. Nous avons eu des problèmes de liaison passe-attaque. Mais on a compensé avec le contre et le service. Je m’attendais à un match comme çà. Le score de 3-0 n’est pas le reflet du match. Mulhouse méritait de prendre un set ».

Kinga Maculewicz (attaquante d’Istanbul) : « J’ai commencé ce match très tendue. C’est la première fois que je rejouais en France depuis bien longtemps. Il y a eu de longs échanges et de très bonnes qualités et Mulhouse nous a mis en difficulté. Mais on savait, qu’elles étaient capables de bien jouer chez elles ».

3 décembre 2009

L'ALSACE : ASPTTM - Istanbul : c’est Byzance au Palais !

Mulhouse ne pouvait rêver de meilleure entrée en matière en Ligue des champions, ce soir à 20h30 au Palais des sports, avec un grand d’Europe — Istanbul — et une ASPTTM qui veut y croire.

Avec des stars qui ont toutes été couvertes d’or ou d’argent en championnat ou en Coupe d’Europe, le Günes Sigorta Istanbul a un profil sans commune mesure avec la modeste formation mulhousienne qui n’en compte pas moins, en son sein, l’essentiel de l’équipe de France. Détail que Giovanni Guidetti se plaisait à relever hier soir en découvrant le Palais des sports mulhousien. « Mulhouse est une bonne équipe affirmait ainsi le coach italien de la sélection nationale d’Allemagne et du Günes Sigorta Istanbul. On s’attend à un match très difficile avec plusieurs joueuses internationales ». Sans fausse modestie, le coach italien en oublie que, sur le papier, les Neslihan Darnel, Maja Poljak et autres Debby Stam appartiennent à une autre planète. Il est vrai, qu’il a été victime le week-end dernier, en championnat de Turquie, de Fenerbahce. « Nous avons très bien joué mais perdu contre une équipe qui, à mes yeux, est la meilleure du moment en Europe ».

Baptême pour Regan Hood

Sans imaginer un instant que les Stambouliotes puissent trembler ce soir, il n’en demeure pas moins que Mulhouse s’est bâti une solide réputation, à domicile, en deux saisons de Ligue des champions qui ont vu Ankara, Pesaro et Eczacibasi, pour ne citer que les meilleurs, laisser quelques plumes sur le taraflex. Certes, l’Américaine Regan Hood passera son baptême européen. Mais, pour le reste, les Anna Rybaczewski (avec Cannes et Muszyna), Dominika Sieradzan (avec Muszyna et Nafta Pila), Armelle Faesch, Christina Bauer, Deborah Ortschitt, Alexia Djilali, Coralie Larnack et Myriam Kloster ont toutes un solide vécu au sein de l’élite européenne.

« Ce sera une bataille, anticipait, hier soir, Magali Magail. Individuellement, on ne peut pas battre Istanbul. Par contre, on peut le faire collectivement et tactiquement. Pour gagner contre Nancy, il suffit qu’une joueuse soit en forme. Mais pas là ! Ce sera une victoire d’équipe ou rien du tout ! »

L'ALSACE : Un cahier des charges de 152 pages

La Ligue des champions est au club ce que les Jeux Olympiques sont à l’athlète… Il n’y a pas mieux ! Mais pour pouvoir jouer dans la cour des grands, il faut se montrer à la hauteur au filet comme en coulisses. Et, à en juger par le cahier des charges de 152 pages, qu’il convient de respecter scrupuleusement au risque de passer à la caisse, le premier exploit en Ligue des champions est de mener à bien l’organisation.

A Mulhouse, c’est une commission dirigée par Sylvia Zatti qui oeuvre depuis la mi-août dans cette seule perspective européenne. « Dans le cahier des charges, 62 pages sont consacrés aux règles liées à la compétition et 8 concernent les sanctions financières, explique Sylvia Zatti. Le budget de l’ASPTTM pour cette épreuve est de 117 000 euros pour la première phase et passera à 185 000 euros si nous prenions part au 2 e tour ».

Le gros souci des dirigeants postiers est de tout prévoir. « 190 bénévoles sont nécessaires à chaque match dont 50 personnes à la sécurité et 22 sur le plateau, poursuit Sylvia Zatti. La moindre défaillance sera sanctionnée financièrement. Nous sommes notamment tenus de fournir des images de la rencontre pour le site internet de la Confédération européenne. Si ces images ne sont pas transmises dans les délais l’amende se chiffrera entre 10 000 et 42 000 euros… S’il n’y a pas plus de 800 spectateurs dans la salle, la sanction est de 3 000 euros… Si, pour une raison ou une autre, un club n’aligne pas 12 joueuses pour le match il payera 2 000 euros par joueuse manquante… Ou encore 3 500 euros d’amende pour un sponsor non-déclaré ». Autant dire que joueuses et dirigeants connaîtront ce soir autant d’angoisse !

L'ALSACE : Adversaire : Kinga d’Istanbul

Pour la 2 e année consécutive, Kinga Maculewicz, l’internationale française, fait le bonheur d’Istanbul.

Polonaise d’origine — elle est née à Cracovie le 25 mai 1978 -, française d’adoption, mariée à l’international Kike De La Fuente qui évolue à Izmir Arkas vainqueur de la Challenge Cup, domiciliée à Vigo, sur la Côte atlantique espagnole, et heureuse de vivre en Turquie, Kinga Maculewicz est la plus européenne des volleyeuses. Aujourd’hui, c’est Istanbul qui la comble.

Comme il y a cinq équipes à Istanbul, tu joues presque tout le temps à la maison

« Il y a beaucoup de choses qui changent entre les clubs turcs et français, raconte Kinga. En fait, imagine une salle de volley d’entraînement, petite et conviviale, qui n’appartienne qu’au club et où, à toute heure, des équipes d’âges différents s’entraînent en partant des plus petits jusqu’aux pros. Et là, tu as le chauffeur, le gardien, les entraîneurs, les secrétaires… Bref, tout ce petit monde qui devient comme une grande famille et la salle comme ta deuxième maison… Ensuite, il y a la salle de match où presque toutes les équipes d’Istanbul jouent du Galatasaray à Fenerbahce en passant par Günes Sigorta. En fait, comme il y a cinq équipes à Istanbul, tu joues presque tout le temps à la maison. L’ambiance est agréable, les supporters, surtout ceux des équipes des clubs de foot, sont nombreux et bruyants… Au niveau de la qualité de jeu, ça fait trop longtemps que je ne joue plus en France pour donner un avis. Mais la crise, je pense, se fait moins sentir en Turquie ».

Côté cour, il y a le volley… Côté jardin, la ville. Kinga poursuit : « Istanbul est une ville très particulière qui ne s’arrête jamais. La circulation est incroyable, mais l’ambiance est magique. Ce que je préfère à Istanbul, ce sont les balades sur le Bosphore, en bateau, mais aussi les pâtisseries turques ».

En championnat turc, Günes Sigorta n’en déplore pas moins une entame timide. « Nous connaissons un début de saison un peu plus délicat… Peut-être ! Mais la saison est longue. L’an dernier, nous n’avons perdu que trois matches dans toute la saison, en finissant en tête du championnat régulier. Mais, ensuite, nous n’avons rien fait au play-off. Donc, nous verrons… »

A Istanbul, la densité de joueuses de talent est énorme et pas forcément facile à gérer. « J’ai eu un petit souci au genou avant Eczacibasi — au début du mois dernier -. Rien de très grave. Juste un peu d’usure. Avec la fusion de cet été avec Telecom — Ankara -, nous sommes 14 joueuses et 4 étrangères. Seulement trois peuvent jouer en championnat dont Maja Poljak qui compte parmi les 10 meilleures centrales au monde. Nous avons essayé différentes formations. Le but est de réussir à utiliser les qualités de chacune… Mon rôle est différent cette année. On m’utilise assez souvent en fin de set sur des passages au filet et je dois être performante dans des temps courts… C’est une nouvelle expérience, différente, mais intéressante à la fois ».

Cannoise durant cinq saisons (de 94 à 99), Kinga Maculewicz signe en fait un retour à Mulhouse. « Alors là, on parle d’il y a 12 ans… Le volley jouait encore au Montaigne ! » Et comme c’est Byzance, Kinga aura droit cette fois au Palais où elle y sera princesse parmi d’autres.

L'ALSACE : Echos

Fabrice Vial à Mulhouse. L’entraîneur de l’équipe de France féminine est à Mulhouse depuis hier et sera un spectateur particulièrement attentif du match ASPTTM-Istanbul en compagnie de Laurence Plasman, le coach de France A’.

Retransmission TV en direct. Le match de ce soir sera retransmis en direct sur Ma Chaîne Sport avec les commentaires de Sébastien Martin qui a été l’adjoint de Yan Fang à Cannes et en équipe de France et le coach de la Rochette.

Cinq fois Istanbul en Coupe d’Europe. Istanbul est présent dans cinq Coupes d’Europe cette saison dont quatre clubs féminins : Fenerbahce Istanbul et Vakifbank Günes Sigorta Istanbul en Ligue des champions, Eczacibasi Istanbul en Coupe de la CEV et Galatasaray Istanbul en Challenge Cup. Quant à Sehir Belediyesi Istanbul, qui a accueilli le Paris Volley de Mauricio Paes, hier soir, il évolue en Ligue des champions masculine

2 décembre 2009

L'ALSACE : Fortes comme des Turques

our l’ouverture de la Ligue des champions, demain soir à 20h30 au Palais des sports, l’ASPTT Mulhouse accueillera le Vakifbank Günes Sigorta Istanbul. Un gros morceau !

Dans la lignée de Novara, Pesaro, Ankara ou Eczacibasi, qui ont enflammé le Palais des sports ces deux dernières années, le Günes Sigorta Istanbul ne dépareillera pas dans le domaine du prestige. Champion de Turquie en titre, le club stambouliote n’a plus rien à voir avec celui qui a déposé sa carte de visite dans le temple mulhousien en 1998 à l’occasion de la poule finale de la Coupe d’Europe de la CEV et, en 2000, lors d’un quart de finale de la même épreuve.

Curieusement, les deux passages du Günes Sigorta Istanbul se sont soldés par deux tie-breaks au Palais des sports tout comme le dernier passage des Turques, l’an dernier, avec la venue d’Eczacibasi.

Compte tenu d’un effectif de premier ordre, avec des joueuses dont le vécu et le palmarès sont sans commune mesure avec ceux des Mulhousiennes (voir ci-dessous), on voudrait que la tradition soit respectée. Mais rien n’est moins sûr ! « C’est une très bonne équipe digne de la Ligue des champions, confirme Magali Magail, le coach postier. Sur le papier, je trouve que cette équipe d’Istanbul est même plus homogène que celle de l’an dernier. Mais je n’ai plus envie de - juste - bien figurer chez nous… L’an dernier, tout le monde était content que nous poussions Eczacibasi Istanbul au tie-break. Mais, à l’arrivée, nous étions passés trop près de la victoire pour ne pas avoir des regrets. Si on perd encore, personne ne nous en voudra… Mais je voudrais que nous n’ayons plus de regrets. »

Pour cela, il n’y aura qu’un conseil à donner aux Mulhousiennes… Soyez fortes comme des Turques !

L'ALSACE : Neslihan, Nikolic, Stam, Poljak, Maculewicz et les autres

Autour de la passeuse Ozge Kirdar, cinq stars font le bonheur du Günes Sigorta Istanbul.

•Neslihan Darnel (1,87m), qui aura 26 ans le 9 décembre prochain, est la meilleure joueuse turque du moment. Elle a joué au Günes Sigorta Istanbul de 2002 à 2006, avec qui elle a notamment gagné la Top Teams Cup en 2004, avant d’évoluer deux saisons à Tenerife Maréchal pour revenir à Istanbul en 2008. Avec l’équipe nationale, elle a été vice-championne d’Europe en 2003.

•Jelena Nikolic (27 ans, 1,94m) est une internationale serbe qui a été vice-championne d’Europe en 2007 et quart de finaliste aux derniers Jeux Olympiques à Pékin. Elle a été championne de France et finaliste de la Ligue des champions avec Canne (2004/2005). Elle joue pour la 2 e saison à Istanbul après avoir évolué au Japon au VC Takefuji Bamboo.

•Debby Stam (25 ans, 1,84m) a été une des grandes révélations de la sélection nationale des Pays-Bas qui a remporté la médaille d’argent des derniers championnats d’Europe (2009) en Pologne. Elle est championne de Russie en titre avec Belgorod et évolue pour la première saison au Günes Sigorta Istanbul.

•Maja Poljak (26 ans, 1,94m) est une internationale croate qui a été championne d’Europe de la Ligue des champions avec Bergame en 2005 et 2007. Elle a joué contre l’ASPTT Mulhouse en Coupe de la CEV 2003/2004. Elle a débuté au Mladost Zagreb (de 1995 à 2000), avant de rejoindre Vincenza (de 2000 à 2003), Bergame puis, la saison dernière, le Günes Sigorta Istanbul.

•Kinga Maculewicz (31 ans, 1,88m) est la seule internationale française à évoluer en Turquie. Elle est la fille de l’internationalepolonaise Krzysztina Maculewicz qui a été l’une des premières joueuses étrangères du championnat de France (CASG Paris, Stade Français) dans les années 80. Elle est mariée au champion d’Europe 2007 espagnol, Enrique De La Fuente. À 16 ans, elle a intégré l’effectif pro du RC Cannes avec qui elle a été championne de France (95, 96, 98, 99) et remporté quatre Coupe de France (96, 97, 98, 99). Elle a ensuite évolué durant huit saisons en Italie (Spezzano de 1999 à 2003, Forli de 2003 à 2005, Pesaro de 2005 à 2007). En 2007/2008 elle a joué à Icaro Palma de Majorque avant de rejoindre Istanbul la saison dernière. Elle a également remporté la Coupe d’Europe de la CEV en 2006 avec Pesaro.

L'ALSACE : Ce sera Anne-Sophie

Le cahier des charges de la Ligue des champions impose les clubs participants à aligner douze joueuses sur la feuille de match. Demain, face à Istanbul, Anne-Sophie (16 ans, 1,76m), la jeune sœur de Christina Bauer, sera ainsi promue dans le groupe pro. Anne-Sophie, qui évoluait encore la saison dernière à Kingersheim en N3 et a fait ses débuts cet automne en N2 avec l’ASPTTM II, brûle les étapes. Demain, elle portera le n°14 et sera la plus jeune Mulhousienne qui aura évolué en Ligue des champions

1 décembre 2009

NORD LITTORAL : La Stella se souvient de belles choses

La Stella disputera demain à Köniz (Suisse) son 12e match sur la scène européenne. Retour sur les deux premières aventures continentales de 1995 et 1997 avec les entraîneurs d'alors, Gérard Jouault et Sébastien Martin.
La Stella débutera demain à Köniz son aventure européenne avec l'étiquette du novice collée à la peau. Hormis Jana Gogolova, Beatrix Melendez-Pal et Véronika Hudima, qui ont déjà goûté avec leurs clubs précédents à de tels effluves, l'effectif découvrira un tel événement. Pourtant, le club a déjà connu la fièvre européenne au milieu des années 1990 et se souvient encore de belles soirées.
1994-1995 : La Porte-de-Lille
fait le plein Vainqueur au printemps 1994 de la Coupe de France dès sa première saison au plus haut niveau, la Stella débute en 8e de finale son aventure Coupe des Coupes. C'est le club italien de Modène qui est proposé aux Stellistes pour leurs débuts sur la scène continentale. « Et là, on a pu constater le vrai fossé entre le professionnalisme italien et le volley français, se remémore Gérard Jouault qui entraînait alors les Calaisiennes. On était le Petit Poucet contre l'ogre. » Sans surprise, les Transalpines s'imposent 3-0.
Le match retour compte presque pour du beurre. Pourtant, c'est une chaude ambiance qui attend les Stellistes. La salle Porte-de-Lille a fait le plein. «  Je n'ai plus jamais revu ça, il n'y avait plus un seul endroit de disponible même les issues de secours étaient bloquées », évoque l'actuel technicien du Lis. Pour que la fête soit plus belle, la Stella se paye même le luxe de s'imposer (3-2). « Il faut reconnaître qu'à 0-1, les Italiennes, qui étaient qualifiées, ont fait sortir leurs deux meilleures joueuses. Mais elles sont revenues sur le terrain au 5e set.
 » L'histoire d'amour avec la Coupe d'Europe pouvait commencer.
1996-1997 : La folle épopée Deux ans plus tard, c'est dans cette même salle de la Porte-de-Lille qu'une nouvelle aventure débute, en Coupe de la CEV cette fois. Le temps d'un week-end et de deux succès face aux Belges de Tongres (3-2) et aux Danoises de Holte If (3-1) en matches de poule. Puis Tenerife (Espagne) et Rijeka (Croatie) passent à la trappe. A chaque fois, les Calaisiennes ont fait la différence au match aller (3-0) avant de s'incliner au retour après avoir inscrit le set suffisant à assurer la qualification. « On avait eu un tirage favorable. On n'avait pas eu des cadeaux, mais pas non plus de gros calibres tout de suite », se souvient Sébastien Martin qui venait alors de débarquer aux manettes de l'équipe.
Le gros morceau, ce sera pour le premier match de Final Four disputé à Rome. « On a bien eu peur de ne pas pouvoir le disputer puisqu'on a été pris dans les bouchons », plaisante aujourd'hui celui qui est sans travail depuis le dépôt de bilan de Melun La Rochette qui a permis à Calais de se retrouver propulsé en Coupe d'Europe cette saison. Finalement, l'incident n'aura pas d'influence sur la rencontre. Mieux, Calais réalise même une entame idyllique, face à une formation de Florence beaucoup plus réputée qu'elle, en menant 10-5 (les sets se disputent alors en 15 points). «  Florence nous avait pris à la légère, observe Sébastien Martin. Après, ils ont resserré les vis et notre défaite (0-3) est somme toute logique. » Le rêve de finale s'est envolé, mais la Stella peut encore décrocher un accessit sur le podium. D'autant que, face à Istanbul, les Calaisiennes mènent deux sets à rien. « Mais notre pointue Dana Adamciuk s'est blessée au pouce sur un contre », se souvient l'ancien technicien de la Stella. Les Turques reviennent à égalité. Et dans le set décisif, les Calaisiennes, qui ont la victoire en vue, commettent deux bévues. « On fait une faute de pied sur la ligne vraiment grossière puis une faute de rotation. » L'aventure s'achève dans la frustration. Mais quels souvenirs.

1 décembre 2009

L'ALSACE  : Il n’y a pas de chat noir

À deux jours de la venue d’Istanbul pour l’ouverture de la Ligue des champions, jeudi 20 h 30 à Mulhouse, l’heure est aux hypothèses. Il est acquis que les Turques ne réussissent pas trop aux Mulhousiennes qui se refusent néanmoins de tomber dans le pessimisme.

L’histoire de l’ASPTT Mulhouse en Coupe d’Europe fait état de 7 rencontres avec des clubs turcs. Mais depuis la victoire initiale des Mulhousiennes face au Günes Sigorta Istanbul (3-2), qui a valu à l’ASPTTM de monter sur le podium de la Coupe de la CEV en 1998 à Mulhouse, le club postier reste sur 6 défaites consécutives face aux Turques. Même avec l’équipe de France, cette année, les internationales mulhousiennes ont joué de malchance avec la Turquie. Entre la Ligue Européenne et les qualifications aux championnats du monde, elles ont enregistré en cinq matches autant de défaites.

« Je sais que les Turques sont capables de perdre les pédales »

« Pour moi, l’équipe de France ce n’est pas l’ASPTT, contre d’entrée Magali Magail, le coach postier. La pression ne sera pas sur nos épaules. Avec l’équipe de France, les filles ont appris qu’il ne faudra pas laisser jouer Neslihan - Darnel -. J’ai confiance dans notre contre. Et, je sais que les Turques sont capables de perdre les pédales. Sur la cassette qui nous a été fournie pour étudier leur jeu, je les ai vues paniquer. C’est ce qui me laisse un peu d’espoir ». Myriam Kloster, qui a joué Istanbul avec Béziers en 2008 et la Turquie cet été, n’a encore jamais gagné contre les Turques. « La Turquie, c’est un peu un chat noir pour moi. Elles sont difficiles à jouer mais la mauvaise série va finir par s’arrêter ! »

« En club je n’ai encore jamais gagné contre les Turques, avoue Christina Bauer. Mais j’étais à l’Euro 2007, avec Armelle - Faesch - et Alexia - Djilali -, quand nous avons battu la Turquie (3-0) à Charleroi. Il n’y a qu’à voir le recrutement du Vakifbank pour imaginer l’objectif très relevé des Turques. Mais c’est un match que j’attends avec impatience parce qu’il est bon de se frotter aux meilleures. En plus à domicile… Il va y avoir une ambiance de folie ! »

Ce souvenir de l’Euro en Belgique, Alexia Djilali ne l’a pas oublié. Son espoir est cependant ailleurs… « En 2007, en tant que remplaçante avec l’équipe de France, je ne peux pas vraiment dire que j’ai gagné, confie la trop modeste Mulhousienne. Disons que j’ai participé à la victoire. Je garde surtout le souvenir de notre défaite au tie-break, l’an dernier, contre Eczacibasi Istanbul. C’était une bonne défaite qui doit nous rappeler que tout est possible même si les Turques sont très fortes ». Cette petite lueur d’espoir, Deborah Ortschitt l’entretient également : « Chaque match est différent et ce n’est pas la même équipe que nous avons déjà jouée. À partir de là, il n’y a aucun préjugé à avoir ! »

 

L'ALSACE  : Magali Magail : « L’équipe était terrorisée !

Istres a fait souffler un vent de panique, samedi soir au Palais des sports, dans le premier set (15-25) face à l’ASPTT Mulhouse qui a eu le mérite de réagir par la suite (25-17, 25-13, 25-17) pour signer sa 7 e victoire en championnat.

A quelques jours de l’ouverture de la Ligue des champions, jeudi face à Istanbul, les volleyeuses mulhousiennes ont prouvé que même les meilleures n’étaient pas à l’abri de grosses frayeurs. « A la fin de ce premier set, j’ai surtout eu peur qu’on continue d’avoir peur », avoue Magali Magail, le coach postier.

Inexistantes au block (1 contre gagnant au 1er set et 14 dans les manches suivantes), fébriles (10 fautes directes) et empruntées au filet (5 attaques gagnantes sur 41 tentées), les Mulhousiennes ont bu la tasse comme jamais cette saison. « L’équipe était terrorisée, poursuit l’entraîneur. On a fait des fautes de débutantes comme s’il s’agissait de notre premier match ensemble. Pire qu’au tournoi de Riom… Quand on joue contre Cannes ou Istanbul, on n’a pas peur de perdre… Et, quand on joue contre les petites équipes, il n’y a pas lieu d’avoir peur. Mais là, face à Istres, pour la première fois cette saison nous avons rencontré un adversaire du groupe de tête avec un statut de favori à assumer. Et çà, il nous a fallu un set pour le réaliser… Maintenant, si ce premier set pouvait nous servir pour le reste de la saison, ce serait super ! »

Avec les amitiés de Lauriane

En marge d’une victoire sans préjudice, l’ASPTTM a également connu en cette soirée un autre grand bonheur. Celui provoqué par Saint-Raphaël qui a ravi un point au Cannet en le poussant au tie-break (22-25, 16-25, 25-19, 25-17, 6-15). Comble de bonheur, c’est Lauriane Truchetet qui a été l’artisan de l’égalisation raphaëloise. Remplacée initialement par l’Ukrainienne Tayisiya Ryzhkova, la Ludovicienne n’a été titularisée qu’à partir du 3e set qui a été l’amorce de la réaction de Saint-Raphaël. Si le patron des voyageurs pouvait encore veiller sur les postières cette semaine il n’y a que les Stambouliotes qui pourraient s’en plaindre.

Vakifbank Istanbul battu

Le Vakifbank Günes Sigorta Istanbul, adversaire des Mulhousiennes ce jeudi en Ligue des champions, a été battu ce dernier week-end par Fenerbahce (3-1) toujours invaincu cette saison et qui occupe la tête du championnat turc devant Eczacibasi Istanbul et le Vakifbank Istanbul. Dans le même temps en Italie, le Scavolini Pesaro, qui accueillera l’ASPTTM le 17 décembre prochain, a dominé le choc au sommet de la Série A/1 face à Novara 3-1 (21-25, 25-19, 25-15, 25-19).

30 novembre 2009

L'ALSACE : Cannes rêve de sommets, Mulhouse de reconnaissance

Le RC Cannes entame mardi chez les Russes de Belgorod sa campagne de Ligue des champions de volley-ball avec en tête un Final Four qu'elle n'a plus atteint depuis 2006, tandis qu'à partir de jeudi Mulhouse tentera de franchir la phase de poule pour sa troisième participation.
Les Cannoises, qui règnent depuis 13 ans sur le Championnat de France (12 titres), ne rayonnent plus en Europe depuis les titres continentaux de 2002 et 2003 et les Final Four atteints en 2005 (4e) et 2006 (finaliste).
L'année dernière, elles ont été éliminées en premier tour de play-offs par les Polonaises de Muszyna, dans la continuité de deux campagnes sans relief (2e tour de play-offs en 2008, 1er tour de play-offs en 2007).
Pour amorcer la reconquête de leur gloire passée, les joueuses de Yan Fang trouveront cette année dans le groupe A les novices de l'Universitet Belgorod, premier de ses adversaires mardi (17H00), les Croates de Rijeka et surtout l'exemple à suivre - et si possible battre - Bergame, champion d'Europe en titre, également sacré en 2005 et 2007.

3e campagne consécutive pour Mulhouse
Les Mulhousiennes, dauphines des Cannoises en Championnat, entament, elles, jeudi (20H30) face aux Turques du Vakifbank Istanbul leur troisième campagne européenne consécutive avec l'objectif d'atteindre pour la première fois un 1er tour de play-offs. Terminer à l'une des trois premières places de son groupe B paraît dans leurs cordes.
Les Alsaciennes devront bien débuter jeudi avant de poursuivre les matches aller chez les Polonaises de Gornicza. Les intouchables de la poule sont les doubles championnes d'Italie de Pesaro.
Le programme des Françaises:
Mardi 1er décembre:
Poule A (17h00): Belgorod (RUS) - RC Cannes (FRA)
Jeudi 3 décembre:  
Poule B (20h30) : Mulhouse (FRA) - Vakifbank Istanbul (TUR)

29 novembre 2009

NORD LITTORAL : Et pourtant, c'était laborieux

On retiendra davantage le résultat (3-0) et les points engrangés au classement que la production stelliste en elle-même. Inhabituellement désordonnée, la formation calaisienne s'est toutefois sortie du piège tervillois.
Elle entrouve à présent la porte du Vieux Continent et ne retrouvera Saint-Raphaël que le 12 décembre prochain, salle Porte de Lille.
La Stella Calais entre sur le parquet avec les affres de la fébrilité (1-4). Une fois la réception stabilisée, le travail de conquête permet aux volleyeuses locales de donner le change à des Tervilloises plutôt appliquées(8-6). Boscacci envoie un message direct à l'Américaine Stovall mais les petits problèmes de timing ne s'estompent pas de sitôt côté stelliste (13-11). Badis Oukarache, peu réjoui de la tournure du match, rappelle ses troupes sur le banc. Mais la fougue tervilloise redouble d'intensité lorsque la doublette Karaulanova-Bonacassi joue les murailles infranchissables aux abords du filet (15-13). La passeuse mosellane, qui avait enfilé les gants à l'échauffement hier soir, prend de l'assurance et délivre les sésames à ses partenaires. Revenues à 20-19, les visiteuses s'inclinent tout de même dans le premier volet 25-21 sur un bon travail de Gogolova au-dessus du filet.
Sans véritable libéro de profession sur la feuille de match, Terville subit la foudre des attaquantes calaisiennes - Diouck et Callo en tête de gondole - (3-3) avant de connaître une baisse de régime sur le plan de la réussite (8-4). La lanterne rouge de la ligue n'abdique pas pour autant et inflige à la SES la série 4-0 reçue quelques instants plus tôt. Melendez-Pal prend ensuite la place d'une Mallory Steux trop lisible mais Calais ne parvient toujours pas à désarçonner le block tervillois (12-12).
Trois sets analogues A l'image d'un premier set indécis, le second livre son verdict dans les ultimes échanges. Toujours aussi étonnamment brouillonne dans ses enchaînements, la Stella s'offre un matelas consistant (25-21) mais très élimé par les nombreuses hésitations des protégées de Jacques Wheatley...
La photocopieuse encore chaude, le troisième set remet sur le grill le flottement stelliste (5-4), camouflé un tant soit peu par la force de frappe de Boscacci (7-5). Calais donne le bâton pour se faire battre (10-10) mais Terville ne sait comment l'utiliser à bon escient. Diouck fusille la réception adverse et met un peu de baume sur un pied stelliste écorché (16-12). Callo se met sur le devant de la scène et les filles se libèrent enfin d'un adversaire coriace (20-15) anéanti par un énième block de Tikvicki. Les joueuses peuvent pousser un ouf de soulagement.
Antoine ROGGEMAN Stella Calais / Terville Florange 3-0 (25-21 en 23', 25-21 en 25', 25-20 en 22') Stella Calais: Hudima, Gogolova, Steux, Diouck, Boscacci, Leyendecker, Péron (lib); puis Callo, Melendez-Pàl, Tikvicki. Entr: B.
Oukarache Terville Florange: Adlerova, Stovall (cap), Karaulanova, Bonacossi, Albu, Bratuhhina, Dumitrescu (lib); puis Hennaoui. Entr: P. Dascalu

29 novembre 2009

L'ALSACE : Il a fallu qu’elles se fâchent !

L’ASPTTM a vécu un gros cauchemar au premier set avant de réagir par la suite pour dominer Istres (3-1). Ce qui est un minimum à cinq jours de la venue d’Istanbul.

Dans la perspective des play-offs et pour éviter de tomber contre Cannes en demi-finales, les équipes comme Istres, le Cannet ou Mulhouse, prétendantes directes au carré d’as, doivent impérativement éviter la 4 e place. Hier soir, l’ASPTT Mulhouse a fait un pas dans ce sens mais sans réaliser une prestation rassurante à cinq jours de la réception d’Istanbul pour l’ouverture de la Ligue des champions.

Cet enjeu et la Coupe d’Europe, qui se profile la semaine prochaine, ne sauraient néanmoins expliquer l’entrée en matière inquiétante des Mulhousiennes. Victimes des services de Lydia Oulmou et du trio Vasin-Todd-Cvetanovic au filet, les postières ont accusé un handicap initial (0-5) et un sérieux complexe face à une formation istréenne particulièrement vaillante en défense à l’image de son libéro Lénaïg Lemoigne. Dans le même compartiment de jeu défensif, les Mulhousiennes ont tenté de rivaliser mais sans parvenir à concrétiser leurs efforts en raison des grosses carences du secteur offensif. Avec 5 attaques gagnantes sur 41 tentées et 10 fautes directes, l’ASPTTM ne pouvait que constater les dégâts (2-8, 6-12, 15-21, 15-25) face à une formation istréenne moins fébrile (11 attaques gagnantes sur 37 tenteés et 3 blocks). « Le set est passé si vite qu’on a eu l’impression de ne pas avoir joué », allait avouer Armelle Faesch en fin de match.

Bauer le détonateur

Conscient qu’il y avait un bon coup à jouer, Istres emboîtait le pas d’une ASPTTM retrouvée au 2 e set. Le duel Todd-Bauer était spectaculaire (4-4) jusqu’à ce que la Mulhousienne ne hausse le ton (7-4). Regan Hood et Myriam Kloster se mettaient alors au diapason de Christina Bauer en inscrivant leur premier point du match, respectivement, à 9-6 et 13-11. C’est néanmoins cette dernière qui tenait l’équipe à bout de bras en multipliant les exploits au filet (15-12, 16-12, 19-12) avant le relais de Myriam Kloster (25-17). Sans réaliser d’exploit, l’ASPTTM était créditée de statistiques offensives plus conformes à la normale (14 attaques gagnantes sur 33 tentées). Et cela suffisait à contenir Istres.

Tenant un début de solution, l’ASPTTM retrouvait un peu de sa superbe. La réception se stabilisait autour de Deborah Ortschitt et Armelle Faesch démarquait mieux ses centrales. Mais, c’est surtout le contre avec sept points directs (Kloster 2, Hood 2, Faesch 1, Sieradzan 1, Rybaczewski 1) qui allait enfin perturber Istres malgré la bonne distribution de la Serbe Ivana Vasin dans un 3 e set limpide (4-4, 8-6, 12-6, 18-10, 25-13).

Plus agressif au service, notamment avec Jennifer Todd et Lydia Oulmou, Istres parvenait encore à mettre la pression sur les Mulhousiennes à l’entame de la 4 e manche (9-9). À 15-13, l’ASPTTM faisait enfin étalage de ses énormes possibilités. Anna Rybaczewski faisait preuve de son adresse et Regan Hood de sa puissance (17-13). Dominika Sieradzan inscrivait son 2 e block du set (20-14) et les Mulhousiennes souriaient enfin (25-17). « On a eu du mal à se mettre dedans, confiait Armelle Faesch. Mais au fil du match, nous avons réussi à poser notre jeu ». Un jeu qui devra, toutefois, encore monter en puissance dans les cinq jours à venir.

La fiche technique :

ASPTT MULHOUSE - ISTRES : 3-1.

Les sets : 15-25 (23’), 25-17 (24’), 25-13 (22’), 25-17 (23’). Temps réel de jeu : 1h32. Arbitrage de MM. Petitjean et Questre. 1300 spectateurs.

ASPTT : 42 attaques sur 94 (45 %) : Bauer (11/22), Rybaczewski (10/31, 2cts), Kloster (7/19), Siedrazan (7/25, 2cts), Hood (6/28, 3cts), Faesch (1/7), Djilali (0/3). 15 contres gagnants (Hood 4, Kloster 3, Rybaczewski 3, Siedrazan 3, Bauer 1, Faesch 1). 7 services gagnants (Faesch 3, Hood 2, Rybaczewski 1, Kloster 1). 21 fautes directes dont 7 au service.

Six de base : Faesch (puis Coulibaly), Siedrazan, Rybaczewski, Hood (puis Djilali), Kloster, Bauer. Libéro : Ortschitt. Ent : Magail.

Istres : 38 attaques sur 95 (40 %) : Hintemann (13/38, 3 cts), Cvetanovic (7/24, 3cts), Oulmou (5/20, 5cts), Todd (4/12), Mikyskova (4/14, 2cts), Desaint (3/21, 1ct), Vasin (2/6). 3 services gagnants (Hintemann 1, Oulmou 1, Todd 1). 8 contres gagnants (Oulmou 3, Todd 2, Hintemann 1, Vasin 1, Mikyskova 1). 24 fautes directes dont 8 au service.

Six de base : Vasin (puis Vobrova), Desaint (puis Mikyskova), Cvetanovic, Hintemann, Oulmou, Todd. (puis Hejjas), Libéro : Le Moigne. Ent: Guérin.

28 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange cas désespéré ?

Zéro pointé. Le TFOC n’a toujours pas gagné. La neuvième journée sera-t-elle la bonne ? Réponse ce soir, à Calais.

Ô désespoir ! Terville-Florange ferme toujours la marche avec un point. Pourtant, les Mosellanes ne sont pas encore cataloguées cas désespéré. Pompiliu Dascalu, l’entraîneur du TFOC se veut optimiste en toutes circonstances. «  Nous serons effondrés quand nous n’aurons plus aucune chance de nous sauver. » La chance, c’est le mot. Avec une descente programmée en Nationale 1, ce serait la guigne de se retrouver relégué.

« Et pourtant, nous y sommes derniers, fait remarquer Dascalu. Tant que nous pouvons nous battre, ce serait une erreur de baisser les bras. »

Dascalu le modèle avoue avoir la foi en son équipe. «  Je vous rassure, je ne suis pas au bord de la déprime. Il ne vaut mieux pas. Je tiens un discours optimiste à mes joueuses, ce n’est pas pour avoir une attitude pessimiste ! » Il a le sourire après huit défaites. On imagine l’immense joie après la future, espérée, bienvenue première victoire.

Et si c’était ce soir ? Sans la libero Anne Neu souffrant d’une pubalgie, ni la Tchèque Tychnova, qui sera opérée du genou mercredi prochain, difficile à croire. A moins que… Mada Dumitrescu et consœurs prennent conscience que l’heure est grave.

Il y a six mois, le TFOC jouait une place européenne face à Calais. Aujourd’hui la donne a changé. Calais, sans son attaquante prioritaire Szewczyk, joue l’Europe sur un pied et Terville-Florange se cherche encore.

Un mal pour un bien, Vandœuvre-Nancy et Saint-Raphaël ne sont pas très loin. «  Vous rigolez, cela ne me rassure pas du tout. Je ne peux pas compter sur les autres pour nous sauver. La preuve, si le championnat venait à s’arrêter aujourd’hui, nous serions condamnés. » Pompiliu Dascalu croit en sa bonne étoile.

28 novembre 2009

 

L'ALSACE : La Coupe d’Europe commence déjà ce samedi !

En attendant le choc de la Ligue des champions de jeudi face à Istanbul, l’ASPTTM accueille Istres, ce soir à 20h au Palais des sports pour le compte de la 9 e journée de championnat en Ligue A féminine.

Avec Cannes et le Cannet, Istres constitue ce qui se fait de mieux cette saison en France avec les renforts des centrales Lydia Oulmou (1,86m, ex- Rochette), Jennifer Todd (1,90m, ex-Terville) et des attaquantes Elizabeth Hintemann (1,90m, ex-Vandoeuvre) et Marina Cvetanovic (1,88m, ex-Goriça/Slovénie) au sein d’un ensemble toujours orchestré par la passeuse serbe Ivana Vasin. « C’est un match difficile qui nous attend, prévient Magali Magail, le coach postier. Jusque-là, nous avons dominé les équipes du ventre mou et de fin de classement. Mais avec Istres, c’est un concurrent direct pour les play-offs qui se présente. Pour moi, la Coupe d’Europe commence déjà ce samedi ! »

Demi-finaliste la saison dernière, Istres confirme depuis le début du championnat sa valeur montante. Et, exception faite d’un faux pas face au Stade Français/Saint-Cloud, dû entre autre à l’absence de l’internationale hongroise Valéria Hejjas - blessée au genou et toujours incertaine face à l’ASPTTM -, les Provençales de Frédéric Guérin sont parfaitement au point pour aborder la Coupe d’Europe confédérale, mercredi prochain face aux Espagnoles de Valeriano Alles Menorca, au retour de leur déplacement à Mulhouse. « Istres présente désormais une équipe très athlétique en taille - avec quatre joueuses entre 1,86 m et 1,90 m -, explique Magali Magail. Je me méfie beaucoup de la vitesse de jeu que la passeuse d’Istres - Ivana Vasin - est capable de produire en s’appuyant sur ses centrales. Quelque part, ce style de jeu correspond au nôtre et à celui d’Istanbul. Pour nous, il s’agira d’un bon test ! »

Si la participation de Valéria Hejjas est compromise au sein de l’effectif istréen, l’ASPTT Mulhouse est annoncée au complet. Au groupe victorieux samedi dernier à Saint-Raphaël s’ajoutera la jeune Isaline Sager-Weider. Après avoir vu l’Américaine Regan Hood dominer le compartiment offensif des Mulhousiennes face à Cannes puis Anna Rybaczewski survoler les débats à Terville, l’ASPTTM a livré une bonne prestation d’ensemble à Saint-Raphaël avec mention pour Dominika Sieradzan en attaque, Christina Bauer au contre (7 blocks gagnants sur les 16 de l’ASPTTM) et Myriam Kloster au service. Ce soir, elles seront encore dix à vouloir briller sous les couleurs haut-rhinoises, conscientes que, pour éviter Cannes en demi-finales des play-offs, il faudra impérativement venir à bout d’Istres.

28 novembre 2009

NORD LITTORAL : La Stella à l'aube d'un nouveau cycle

Jusqu'au 19 décembre et la traditionnelle trêve des confiseurs, la Stella ES Calais trouve l'occasion d'écrire en majuscule une page supplémentaire à son roman 2009/2010.
Avec trois rencontres de championnat à domicile dont la première ce soir face à la lanterne rouge Terville-Florange, le club basé Porte de Lille peut entrevoir une mouture 2010 de première qualité s'il négocie bien le second tour de la tournée européenne, les mercredis 2 et 9 décembre face aux Suissesses de Köeniz.
Après six semaines intenses plus ou moins fructueuses, l'équipe fanion de la SES escompte profiter de la forme ascendante de ses protégées pour écarter des Tervilloises, souffreteuses pour ne pas dire léthargiques depuis l'Open Generali de Charpy. Avec un seul point engrangé à Venelles (défaite 3-2), les Mosellanes peuvent se faire du souci quant à leur avenir au plus bel échelon de l'élite féminin français.
Pas verni, Terville Pompiliu Dascalu, le technicien du TFOC, reconnait d'ores et déjà l'état d'alerte et tente de compenser les faiblesses actuelles de son groupe par un discours optimiste et formalisateur. « Il faut que tout le monde fasse taire les légitimes inquiétudes et nous laisse travailler. Nous avons besoin d'avancer. Pour progresser, il va falloir redoubler d'efforts », notait-il au sortir de la défaite ébroïcienne. Il faut dire que la malchance n'épargne pas son modeste effectif. A peine remise d'une blessure à l'épaule, Desma Stovall - passeuse américaine et capitaine de route - ne sait pas encore si elle sera du voyage calaisien. De plus, sa libéro n'a toujours pas retrouvé une santé de fer après un virus contracté à la fin de l'été dernier. Pour récapituler, à l'instar de la météo calaisienne de novembre, la pluie gagne généreusement les rangs tervillois.
Calais cherche à s'abriter On ne peut pas en dire autant du côté stelliste. Le temps ne fait que donner raison au staff calaisien et à son pari de renouvellement d'effectif. Le bloc équipe possède, de façon pragmatique, une assurance de premier ordre avec le capital confiance dégagé par des joueuses cadres comme Sophie Péron ou Melisa Callo. La formation coachée par Badis Oukarache tire profit d'un collectif conquérant dans lequel chacune des filles se sent investie d'un devoir pugnace et accrocheur. La dernière joute - d'un niveau élevé et soutenu par l'opposant cannois - a servi de véritable check-point des forces en présence, plus proches techniquement de la cinquième-sixième place (le quatuor de tête semble honnêtement intouchable à l'heure actuelle) que du rang instable alloué aujourd'hui.
Inévitablement, la reproduction d'une telle copie enlèverait rapidement toute incertitude quant à la capacité de reprographie stelliste. Et pousserait le six sur le parquet de plein fouet vers l'atelier récréatif et non moins attrayant de la Challenge Cup !

24 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange n’y arrive pas

Battu samedi pour la septième fois de la saison, le TFOC, dernier du classement et relégable, va désormais jouer le dos au mur. Pompiliu Dascalu demande de la patience.

Décidément, ça ne marche pas. Pompiliu Dascalu, le coach du TFOC, avait souligné l’importance du rendez-vous avec Evreux. Il disait en substance avant la rencontre : «  C’est un match capital, un tournant qui peut changer le reste de notre saison ». Après la défaite 3 sets à 1 (22-25, 21-25, 29-27 et 23-25), Dascalu réclamait de la patience : «  Il faut que tout le monde fasse taire les légitimes inquiétudes et nous laisse travailler ». Tout le monde ? A savoir, les dirigeants, les supporters et les journalistes !

«  Nous avons besoin d’avancer. Pour progresser, il va falloir redoubler d’efforts », ajoutait-il, concluant sa réponse à la question " qu’est-ce qui ne va pas dans cette équipe ? " par cette synthèse : «  Il y a actuellement trop de manques individuels pour espérer quelque chose du collectif ! ». Et tous ceux qui ont assisté aux matches à domicile face à Saint-Raphaël (1-3), Mulhouse (0-3), Le Cannet (1-3) et Evreux (1-3) ne peuvent que souscrire à cette dernière analyse.

Evidemment, l’équipe a des circonstances atténuantes car elle est handicapée par les blessures de joueuses clés : sa première passeuse et capitaine Desma Stovall et son libero Anne Neu. En outre, Markèta Tychnova, la troisième centrale, ne peut toujours pas figurer sur une feuille de match. En clair, Dascalu ne pouvait compter samedi dernier que sur sept joueuses valides, Mada Dumitrescu endossant, plutôt bien d’ailleurs, la tunique du libero.

Le problème Adlerova

Mais cela étant dit, les Bleues éprouvent toujours des difficultés à jouer à l’unisson. C’est d’ailleurs plutôt les unes après les autres qu’elles se révoltent car l’équipe qui entame mal tous ses matches court constamment après le score. Dascalu, qui défend son groupe, refuse de stigmatiser l’une ou l’autre de ses joueuses. Mais on doit à l’honnêteté de dire que toutes les Bleues 2009-2010 ne justifient pas leur statut.

Si Polina Bratuhhina, très engagée, a été avec 23 points la meilleure marqueuse du match contre Evreux, Vendula Adlerova est passée totalement ou presque à côté de sa soirée. L’internationale tchèque est venue au TFOC remplacer Regan Hood recrutée entretemps par le vice-champion de France Mulhouse. C’est dire. Depuis le début de la saison, la fiche de stats d’Adlerova interpelle avec 6 points contre Cannes, 11 à Istres, 8 devant Mulhouse, 13 face au Cannet et seulement 7 points contre Evreux. En outre, en six rencontres, elle n’a réussi que quatre services gagnants. Il est sûr que Regan Hood n’a pas été remplacée. La joueuse est rentrée fatiguée des championnats d’Europe. Car que demander de plus à Vanessa Bonacossi qui, dira-t-on, découvre la division. Samedi, la solution était au centre, Dascalu en a profité mais sur les extérieurs, à part avec la très engagée petite Estonienne, il y avait de quoi réjouir le contre ébroïcien.

24 novembre 2009

L'ALSACE : Avec les compliments d’Audrey Syren

Le temps d’un week-end, à l’occasion du déplacement à Saint-Raphaël, Audrey Syren a retrouvé l’ASPTT Mulhouse pour en tracer un portrait élogieux.

Passeuse de Saint-Raphaël, la saison dernière, Audrey Syren a pris provisoirement du recul avec le haut niveau pour se consacrer à son métier de kiné et soigner une épaule récalcitrante. Le temps d’une séance d’entraînement et du match Saint-Raphaël-ASPTTM, la Mulhousienne a pris la température du collectif postier qui proposera trois affiches au Palais des sports en l’espace de huit jours : Istres le 28.11, Vakifbank Istanbul le 3.12 et Aix-Venelles le 5.12.

« Pour tout dire, j’aime bien la nouvelle version de l’ASPTT et ses nouvelles recrues étrangères, explique celle qui fut la doublure, à Mulhouse, de Térésa Worek à la passe aux débuts des années 2000. Au vu du match face à Saint-Raphaël, je trouve que Regan Hood apporte de la variété au service avec son engagement smashé. C’est quelque chose qui manquait à l’ASPTT. Quant à la Polonaise - Dominika Sieradzan -, qui est toujours souriante, elle colle bien dans ce groupe. Mais ce qui m’a impressionné le plus, c’est la rigueur qui se dégage du collectif. En matinée, j’étais au décrassage. J’ai vu Magali Magail - le coach - réciter les positions entre les différents exercices sans avoir à consulter ses notes et sans qu’il y ait la moindre hésitation au niveau des joueuses. La preuve que tout est bien réglé et que Magali connaît ses entraînements par cœur. C’est là qu’on peut mesurer et apprécier le temps d’investissement du coach. J’ai également été impressionnée par le niveau d’exigence. Même quand la relance arrive à un mètre du but, le ton monte. En dehors de ça, il règne une super ambiance avec des filles qui, visiblement, sont contentes d’être là. Je suis convaincue que la première raison de la réussite actuelle de l’ASPTTM se situe dans cet état esprit ».

23 novembre 2009

LA VOIX DU NORD : Cannes ou le culte de la victoire

Des adversaires redoutées  ? Pas si sûr. Un fol espoir plutôt. Prendre un set ou plus, voire tout simplement exister face à cette redoutable machine de guerre est le rêve partagé par toutes les volleyeuses de l'hexagone.

Les Stellistes, rassérénées par une victoire tranquille contre Vandoeuvre mercredi, se sont présentées sur le terrain animées d'une foi nouvelle. Mais les Cannoises débutèrent le match à fond, avec pourtant les deux stars Salinas et Ravva sur le banc. La Stella releva le gant avec Callo et Gogolova qui virevoltaient au filet. Hudima et Diouck transperçaient elles aussi la défense adverse. Mais voilà, contre Cannes, chaque point arraché coûte son lot de sueur et les étourderies qui s'ensuivent ne pardonnent pas. À 11-12, la réception calaisienne sortit du match. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, l'écart était fait et conséquent. Calais faisait du surplace, et, en face, Yaneva faisait des siennes (16-25).

Mais à l'entame de la deuxième manche, Callo sonnait la charge. Hudima et Péron en réception retrouvaient le coup d'oeil et la Stella s'envolait (7-2).

Salinas rentra à la passe pour calmer les esprits (17-20). Mais, à Calais, Tikicki fit parler la poudre. En face, la Cannoise Fiorin perdit deux balles faciles. Cannes menait encore 24-23. Un service cadeau pour la libero cannoise Fomina et la sanction suivit, immédiate avec une attaque de Centoni (23-25).

La troisième manche vit Ravva à son tour sur le terrain et Cannes prit les commandes (10-15). Gogolova affola les compteurs au service et Cannes céda huit fois de suite. Yan Fang était loin d'apprécier. Ce furent les dernières erreurs des Sudistes. Les égalités se succédèrent à 19 et 20. Deux attaques avortées et un service dehors des Calaisiennes suffirent à décider du sort du set (22-5).

22 novembre 2009

L'ALSACE : Victoire logique de l’ASPTT Mulhouse

À Saint-Raphaël, les Mulhousiennes ont signé un succès attendu (3-0) en Ligue A féminine.

Difficile pour le volley-ball de se faire une place un samedi soir à Saint-Raphaël dans le Var, jour de match de handball D1. Le Palais des Sports voisin accueillant la rencontre Saint-Raphaël-Créteil semblait s’être adjugé tous les suffrages. Au grand dam de ces Dames ? Loin s’en faut. Les Mulhousiennes, brillantes invitées du week-end au sein de la si familiale salle Pierre-Clère, avaient laissé leur orgueil aux vestiaires. Et en dignes vice-championnes de France – accessoirement Européennes – les joueuses de Magali Magail ont respecté celles de Minkova avec humilité. Humilité aussi grande que leur curriculu-vitae. De bonne guerre pour les Varoises qui, elles, avaient tout à prouver en cette 8 e journée d’exercice.

Peu enclines à laisser orpheline leur victoire 1-3 décrochée il y a quinze jours à Terville, et malgré l’absence de l’une de leurs pièces maîtresses Lorena Weber, les locales offrent ainsi une entame plus qu’honorable. Fortes d’une réception efficace (Aubry permet à Traore de s’imposer à l’attaque) et d’un système offensif mené tambour battant, à coups de lobes notamment, les Sudistes empêchent leurs homologues alsaciennes de creuser trop rapidement l’écart (6-9, 6-10). Kloster avoine toutefois sans vergogne, suivie de Hood (8-13) et les « Rouge » en font immédiatement les frais. Peinant à réceptionner les ballons mulhousiens, ces dernières semblent lâcher le fil de cette première manche (11-20, 14-22) et s’inclinent 15-25.

Un scénario quasi similaire se produit lors de l’épisode suivant. Impuissantes face à l’attaque en bout de filet de la géante Bauer, les protégées de la présidente Christine Girod laissent tout d’abord leurs très affûtées adversaires prendre l’avantage (1-5). Avant de se ressaisir en défense et de profiter des fautes de Sieradzan et consœurs afin de les rejoindre (6-7). Enfin, presque…

Supérieures

Car Mulhouse affiche des gabarits et une technique nettement supérieurs à ceux de l’ASSR. Maladroites, encore une fois, à la réception, les neuvième de LigueA offrent quelques précieux points sur le plateau alsacien. Que les principales intéressées exploitent à coups de croix et amorties (8-16, 10-19, 11-25).

Penser alors que les ouailles de Minkova lâcheraient du lest était un leurre. Accrocheuses, ces dernières se jettent sur tous les ballons et parviennent à poser leur jeu (6-8, 9-9) talonnant sans complexe les Haut-Rhinoises. Davantage soignées en réception et nettement plus réalistes à l’attaque, elles offriront même à leur public l’occasion de rêver (16-18, 17-18). Pas assez malheureusement pour concrétiser… Et Saint-Raphaël de s’incliner 19-25 face à des Mulhousiennes sur une voie royale pour un succès 3-0 attendu.

22 novembre 2009

NORD LITTORAL : Le fossé se rétrécit quelque peu

La rencontre endiablée, vendredi soir, face à Cannes, n'a pas occasionné de miracle calaisien (0-3) mais a offert a minima la promesse d'un niveau de jeu graduel.
Battue par une équipe plus réaliste et mathématiquement moins fautive, la Stella se satisfait d'avoir plus que résisté à l'ogre affamé. A force de travail et d'ambition, elle retrouvera, samedi prochain (20h), Terville-Florange, la lanterne rouge de la ligue, avec le plus gros des appétits possibles.
Après avoir abandonné le premier volet 16-25, personne n'aurait donné cher de la peau stelliste. Mais la foi d'une équipe remodelée et ultra combattive a soulevé la table de marque autant que le public de la Porte de Lille. Les volleyeuses de la SES se sont permises de faire douter les championnes maralpines, au point d'entendre rugir Yan Fang sur le banc et d'enfoncer le clou par la loi des séries. A ce moment précis, Gogolova sert à 17-15 pour donner trois points d'avance à ses couleurs. Comme Véronika Hudima ou Mallory Steux quelques minutes avant elle, la centrale slovaque envoie son ballon dans le filet et relance l'armada de la capitaine Victoria Ravva. Calais écarte une première balle de set mais ne peut rien sur une attaque aussi puissante que précise de la Transalpine Nadia Centoni. Fatou Diouck perd un peu d'influs après un début de match tonitruant et c'est toute l'équipe de Badis Oukarache qui se demande comment faire tomber victorieusement les ballons.
Les filles se sont livrées corps et âmes Le RCC fait passer l'impression d'en garder sous le pied et croit avoir fait le plus dur en comptant cinq unités d'avance (10-15) dans le 3e set. Mais l'euphorie gagne les rangs bleus et blancs, qui se mettent a dominer dans chaque secteur de jeu. Au block, a la passe, sur un plongeon de Sophie Péron, une attaque foudroyante de Melisa Callo... Calais profite d'un moment magique (19-16) pour surprendre le six cannois. Ce dernier possède toutefois des ressources incroyables, que seules connaissent les très grandes équipes. Ainsi, la rencontre n'aura duré que trois sets, avouons-le, un peu parce que les visiteuses l'avaient désiré ainsi. Ça paraît simple, vu de l'extérieur. Peut-être un peu moins pour les filles de Jacques Wheatley, sur le parquet, qui se démènent sans que l'ensemble puisse annihiler le « bloc-équipe » de Yan Fang.
La parenthèse d'une journée face à Cannes a offert un match plaisant, encourageant et formateur avant d'affronter Terville - rencontre cochée depuis quelque temps par le staff stelliste - puis à deux reprises Köniz, en Challenge Cup.
L'occasion de se mettre à l'heure suisse plus tôt que prévu !
Antoine ROGGEMAN Stella Calais / RC Cannes 0-3 (16-25, 23-25, 22-25) 480 spectateurs. Arbitres: Melle Gadenne et M. Vanherpe Stella Calais: 60 points /174 attaques (34% de réussite); 6/62 au service, 4/18 au block, 36/94 en spike. Points sur erreurs adverses: 14. Meilleure marqueuse: Gogolova (10 pts) RC Cannes: 74 points/175 attaques (42% de réussite); 2/74 au service, 9/18 au block, 40/83 en spike. Points sur erreurs adverses: 23. Meilleure marqueuse: Centoni (16 pts)

21 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Vandœuvre : niveau insuffisant

Les semaines se suivent et se ressemblent au VNVB. Pour la cinquième fois consécutive, mercredi soir, à Calais, les Vandopériennes ont essuyé une lourde défaite sur le score de 3-0 : «  Il n’y a pas de collectif, regrette l’entraîneur Cyril Wozniak. Nous sommes faibles au niveau du mental et notamment dans les moments difficiles. Je me suis entretenu longuement avec mes joueuses après le match pour faire le point. J’attends maintenant une réaction de leur part, dès demain (aujourd’hui), même si je sais qu’en deux jours, elles ne feront pas de miracles ».

Le VNVB (10 e), sous la menace de la lanterne rouge Terville-Florange, affrontera le Stade Français (7 e), ce soir (20h), aux nations. La Tchèque Petra Novotna, attaquante-réceptionneuse, tâchera d’apporter un peu plus de stabilité à son groupe prêt à traverser une nouvelle année de galère sans sanction au bout. Car finalement, Pro A ou Ligue A, rien ne change. Ce championnat, toujours aussi peu attractif, ne verra descendre qu’une seule équipe (et encore !) en fin de saison. Même Cyril Wozniak, très lucide, sait où il met les pieds : «  On est à la hauteur de nos représentants fédéraux. Ils ont beau cherché des solutions, le volley féminin n’arrive pas à décoller. La Rochette qui déclare forfait à une semaine de la reprise du championnat, on ne voit pas ça ailleurs dans les autres sports pros. Et dire que l’année prochaine, ils vont créer une ligue B. Mais quel niveau représentera t-elle exactement lorsqu’on voit celui d’en haut ? A part Cannes et deux autres équipes ».

21 novembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse ne veut pas être la première

Ce soir à 20 h, les volleyeuses mulhousiennes sont à Saint-Raphaël, qui n’a pas encore gagné le moindre match à domicile cette saison en Ligue A féminine.

Antépénultième au classement, l’AS Saint-Raphaël n’a disputé que deux matches à domicile (Cannes 0-3 et Venelles 1-3) sur six matches joués cette saison et soldés par un maigre capital d’une victoire obtenue à Terville (3-1). Toujours entraînées par l’ex-Huninguoise et Mulhousienne Rayna Minkova, les Raphaëloises restent sur une défaite enregistrée cette semaine à Istres (3-0: 25-20, 25-16, 25-22) et s’apprêtent à rencontrer successivement l’ASPTT Mulhouse et le Cannet-Rocheville. Autant dire que l’optimisme n’est pas forcément de rigueur sur la Côte d’Azur.

Les bonnes nouvelles de l’AS Saint-Raphaël sont cependant alsaciennes. La jeune Ludovicienne Laurianne Truchetet a gagné ses galons de titulaire à la passe aux dépens de l’Ukrainienne Tayisiya Ryzhkova, tandis que la Strasbourgeoise Hélène Aubry, initialement recrutée pour assurer un rôle de libéro, peut se vanter d’avoir réussi sa reconversion au poste d’attaquante-réceptionneuse. Exemptes mercredi dernier, les Mulhousiennes de Magali Magail ont profité de cette semaine pour travailler dans la perspective d’un mois délicat à venir entre les réceptions d’Istres et du Cannet en championnat et la Ligue des champions.

Face à Saint-Raphaël, la défense postière sera particulièrement attentive à l’efficacité offensive de la Serbe Mirjana Komlenovic et Fatoumata Kouyate qui ont été les meilleures attaquantes azuréennes à Istres. Victime d’une pubalgie, l’Espagnole Lorena Weber-Rodriguez est très incertaine. Côté mulhousien, seule Isaline Sager-Weider, laissée à disposition de l’équipe II en N2, n’est pas du voyage. « On doit se servir de ce genre de match pour progresser » prévient Magali Magail, le coach postier qui bénéficiera d’un effectif de dix joueuses (Faesch, Bauer, Larnack, Kloster, Sieradzan, Hood, Djilali, Ortschitt, Coulibaly, Rybaczewski).

21 novembre 2009

NORD LITTORAL : La raison du stakhanovisme cannois

Battue par plus forte qu'elle sans avoir à rougir de sa performance, l'écurie stelliste perpétue ses sorties encourageantes avant de recevoir le club de Terville, samedi prochain.
Sereines dans leurs enchaînements, les Stellistes entrent pied au plancher dans leur partie. Portée par la réussite de Fatou Diouck, les volleyeuses locales rendent coup pour coup à l'armada cannoise (5-6). Calais propose une copie reluisante, dans la lignée du succès vandopérien. Callo allume la réception or et noire et rien ne laisse indiquer un parcours de santé pour les protégées du « sorcier chinois » Yan Fang (11-12). Mais l'intensité se fait moins présente parmi le six local - blanc vêtu - et le quart d'heure « banderilles farouches » met en lumière la supériorité cannoise. Fiorin dégoupille la première, imitée dans la foulée par sa compatriote transalpine Centoni. La SES vient d'encaisser un 9-2 destructeur. Sans relâche, les visiteuses pilonnent la réception sans que Calais ne trouve la voie d'un quelconque revirement de situation. Logiquement battues dans le set d'entrée 16-25, les volleyeuses de Badis Oukarache ne se découragent pas, conservent leur homogénéité et profitent du déréglement cannois pour prendre la direction des opérations (7-2).
Cannes ne s'est pas amusé Psychologiquement au niveau, la Stella commet ensuite trop de fautes directes pour conserver l'avantage préalablement construit. L'Argentine Leyendecker voit son attaque long de ligne fuire le périmètre de jeu et Hudima ajuste mal son service. De l'autre côté du filet, Fiorin continue de faire tomber les ballons avec autant d'aisance (9-11). Toujours en jeu au prix d'une réception consistante et ordonnée par Sophie Péron, Calais tend une première fois la joue (19-23) avant de faire trembler la formation PACA sur un ace de Tikvicki (22-23). Loin de s'avérer ridicules face à pléthore d'internationales, les jeunes Stellistes - euphoriques au possible - retrouvent les vestiaires avec deux sets de retard (23-25) à la table de marque. Ragaillardi par l'impressionnante session de travail imposée par Yan Fang durant l'intermède de repos, le RCC entreprend le strict nécessaire pour endiguer l'influence d'Hudima en attaque (5-8). L'intensité calaisienne autant qe la débauche d'énergie affichée par la SES laisse toutefois augurer des lendemains qui chantent.
Revenues de 10-15 à 15-15 à destination du zénith (18-15), les protégées de Jacques Wheatley infligent un 8-0 aux multiples championnes de France !
L'euphorie régnante dans la salle Porte de Lille laisse présager un 4e set. Qui aurait mis « furax » Yan Fang. Les visages cannois se tendent mais l'habitude des joutes européennes permet au club cannois de ne pas se délier (19-19) et de répondre présent lorsque la tension réclamait une vigilance extrême (22-25).
Stella Calais / Cannes 0-3 (16-25 en 22', 23-25 en 26', 22-25 en 27') Stella Calais: Hudima, Gogolova, Callo (cap), Leyendecker, Steux, Diouck, Péron (lib); puis Melendez-Pàl, Boscacci, Tikvicki. Entr: B. Oukarache Cannes: Buckova, Yaneva, Fiorin, Antonijevic, Centoni, Delic, Fomina (lib); puis Ong, Salinas, Ravva (cap). Entr: Y. Fang

21 novembre 2009

NORD LITTORAL : Cannes parvient toujours à ses fins

Comment garder la même foi lorsqu'on affronte Cannes, invincible sur le sol hexagonal depuis quelques saisons, que celle affichée les autres week-ends ?
C'est peut-être Yan Fang, le sorcier chinois du club des Alpes-Maritimes qui apporte la meilleure réponse à cette question.
Après quinze années de domination totale dans l'Hexagone, l'homme continue de s'exaspérer lorsqu'une de ses filles manque un point qu'il jugeait tout fait. Régulièrement aussi, il se lève pour rectifier une position, donner un conseil. Et à la pause, il pilonne ses joueuses de smashes pour les maintenir sous pression. Enfin, dès le dernier point de la rencontre conclu, c'est décrassage très tonique pour toute sa petite troupe. Même gavé de titres, l'homme reste le même. Un peu tyran diront les uns, professionnel jusqu'au bout des ongles rétorqueront les autres.
Tout compte fait, comme le technicien cannois, il faut faire preuve de la rigueur la plus obsessionnelle jusqu'au bout même si les chances de s'imposer sont aussi minces qu'une feuille à cigarette. Parce qu'après tout on ne sait jamais, un jour quelqu'un finira bien par faire tomber cette équipe. Parfois, la stratégie fonctionne à demi : l'an passé, la Stella avait ainsi arraché un set. Maigre moisson qui ferait le bonheur de bien des équipes de Ligue A féminine.
Mais jouer avec la foi chevillée au corps est loin de suffire. Même si l'état d'esprit y est, il faut encore résoudre les nombreux problèmes techniques posés par les championnes de France. A commencer par ces services puissants qui rendent toute réception délicate. Avec 44 % de réussite dans ce domaine hier, la Stella a finalement fait jeu égal avec les visiteuses, une belle prouesse. Mais avec Cannes, il faut aussi couvrir toutes les parties du terrain à la fois, ce qui est quasiment impossible, car les attaquantes adverses sont capables de déposer la balle là où elles le veulent, tantôt en force, tantôt en finesse.
Bien sûr, hier soir, les Calaisiennes ont semblé se hisser parfois au niveau de leurs adversaires comme en début de second set où elles ont pris le commandement dès le début pour ne le quitter qu'après le second temps mort technique. Ou au beau milieu du troisième acte lorsque les Nordistes ont passé un 8-0 assez incroyable aux partenaires de Victoria Ravva. Mais la dépense d'énergie pour s'octroyer quelques points d'avance est telle que la formation stelliste le paie forcément à un moment où un autre du set. Souvent dans le money time, cette période ô combien importante que Cannes sait si bien gérer. «  Avec Cannes, si on n'est pas au-dessus de son niveau, ça ne passe pas, observe Sophie Péron. Mais bon après, il fait rentrer Victoria Ravva, et là... » Sa coéquipière Véronika Hudima confirme l'impression d'un don total de soi obligatoire : «  Ce soir, je suis plus fatiguée que d'habitude. Il ne faut jamais lâcher, si tu lâches une seconde, c'est fini. » Parce que les Cannoises finiront toujours par s'engouffrer dans la faille.

20 novembre 2009

NORD LITTORAL : Le rêve ne connaît aucune limite

Conquérante il y a deux jours de cela face à Vandoeuvre (3-0), la SES ressort, ce soir, ses habits de lumière face au gotha cannois.
Bien décidées à ne pas partir au combat la fleur au fusil, les volleyeuses calaisiennes rêvent en secret d'un ahurissant scalp.
Fruit précoce et fruit durable sont deux. Comme l'indique ce proverbe, Calais connaît enfin la récolte après des semaines passées sur le parquet de la Porte de Lille sans la moindre récompense sur le plan arithmétique. La première victoire de la saison à la maison, synonyme de trois points supplémentaires au classement, gonfle le moral stelliste à l'aube d'affronter ce qui se fait de mieux actuellement en ligue A féminine. Grâce à une éclatante maîtrise des échanges de jeu, la formation de la capitaine argentine Melisa Callo, boostée par cette récente appréciation, s'octroie une plage de répit, recolle au milieu de tableau et affiche de nombreux sourires aux lèvres. « Ça fait super plaisir, on en avait besoin avant de jouer Terville (le 28 novembre) et la Coupe d'Europe (les 2 et 9 décembre prochains face aux Suissesses de Köniz)On remplit nos objectifs », affirme Mallory Steux, impériale mercredi soir à la passe. Fiable durant toute la rencontre, le six de départ  - sans omettre Sophie Péron - s'est établi jusqu'au dénouement du match sans connaître le moindre soubresaut.
Jouer sans crainte,
se battre sans stress Ainsi, Badis Oukarache a profité de l'aisance stelliste pour laisser au repos l'attaquante Leticia Boscacci, en délicatesse avec son tendon rotulien. «  Elle avait mal, je l'ai laissé de côté mais elle sera vite prête à rejouer », note le technicien de la Côte d'Opale. Face aux Lorraines de Vandoeuvre, Melisa Callo s'est retrouvée, pour les besoins de son équipe, au poste 2. Une tâche réalisée avec brio. « On a montré que, collectivement, avec des filles qui ne sont pas d'habitude titulaires, on pouvait réussir », poursuit la passeuse nordiste.
L'épreuve du jour conduit le jeune groupe du président Wheatley au pied d'une forteresse quasi imprenable. « On a toujours des objectifs avec Cannes. C'est un match officiel qu'il va falloir jouer à fond pour s'améliorer, pour continuer à travailler, relate Badis Oukarache, nullement craintif. On n'aura aucune pression de résultat parce que c'est Cannes mais on fera le maximum. » Inutile de trouver les mots pour pousser ses ouailles à quelques minutes du premier coup de sifflet. En tant que compétitrice, tout le monde rêve de « taper » le RC Cannes de Yan Fang.
Vaincre constituerait une énorme performance. Résister conforterait la pente ascendante sur laquelle s'établissent les Bleues de Fatou Diouck. Et l'annonce de la défaite ne choquerait aucun bookmaker. Car personne n'oserait jeter des pierres à une équipe battue par plus fort qu'elle ! Lorsqu'on vous dit que la Stella a tout à y gagner...

19 novembre 2009

NORD LITTORAL : Succès pétillant de la Stella

Equipe de France de football oblige, il n'y avait pas foule salle Porte de Lille, hier soir, pour observer la première palme à domicile de la Stella Calais (3-0) face à Vandoeuvre.

De bon augure avant de recevoir le RC Cannes, demain soir, pour le compte de la 8e journée de championnat.
Quelque peu impatientes d'en découdre, les filles de la SES peinent à entrer activement dans la rencontre. Il faut attendre une « courte » de Steux vers Gogolova (3-5) puis la diagonale de Callo pour observer le vrai visage stelliste. Vandoeuvre sonne la révolte lorraine au block par l'intermédiaire de Mollinger (7-8). Paterline s'affirme au service mais la formation calaisienne joue de malice en attaque. Battu dans l'intensité de ses échanges (12-15), le six stelliste reprend des couleurs et passe devant au score sur le temps-mort technique (16-15). Vandoeuvre subit la foudre stelliste (série 7-0) - mise en lumière par Hudima - et s'incline pour le gain de la première manche 25-20.
Gogolova manque le coche au filet mais les assauts de la SES deviennent de plus en plus virulents (7-4). Diouck assure à son équipe un bon passage au service et la réception lorraine flanche littéralement (8-4)! Diouck fait admirer sa détente verticale aux 3m puis le block stelliste tient les choses en mains (13-7).
L'osmose calaisienne au pouvoir Vandoeuvre végète un ton en dessous et peine à se relancer dans la partie. Surtout que l'équipe de Badis Oukarache commet moins de fautes directes qu'à l'accoutumée. Mené 16-9 par la loi des séries, le VNVB patine en défense et ne s'en relèvera pas. Pris dans l'étreinte stelliste, les visiteurs laissent également échapper le second volet 25-16. Les choses prennent une bonne tournure pour Sophie Péron et ses partenaires. A noter, la confiance accordée par Badis Oukarache à ses troupes en place sur le parquet. En témoigne l'absence de changement effectué par l'entraineur algérien de la SES durant les 49 premières minutes de jeu.
Le troisième set débute sur le même schéma. Calais prend le jeu à son compte et pilonne sans vergogne la formation lorraine (4-0). Cyril Wozniak tente de remettre de l'ordre dans la maison vandopérienne mais l'ascendant psychologique et les bons passages de Mallory Steux au service abattent, comme un château de cartes, les tours brésiliennes (7-1). Fatou Diouck s'invite à la fête (14-8) avec à propos car le coeur de l'adversaire vit toujours. Hudima se charge d'assurer le matelas d'avance (16-10) avant de laisser sa passeuse roubaisienne brandir le poing (22-15)! Gogolova n'a plus qu'à conclure le travail d'un block décisif...Vite fait, bien fait !
Stella Calais / Vandoeuvre 3-0 (25-20 en 25', 25-16 en 24', 25-15 en 22') Stella Calais: Callo (cap.), Hudima, Gogolova, Tikvicki, Steux, Diouck, Péron (lib). Entr: B.Oukarache Vandoeuvre: Mollinger, Vovchenko, Malysheva, Jozsa, Paterlini, Guerra Franco, Adam (lib); puis Novotna (cap), Ba. Entr: C.Wozniak Arbitres: MM. Cornicard et Leconte

19 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Niveau blues pour les Bleues

Un set durant, Terville-Florange a montré son meilleur visage face au Cannet. Mais après six défaites, il va maintenant falloir gagner.

Cannes comptant un match de retard, Le Cannet se présentait, hier soir, en leader, à égalité avec Mulhouse, dans un gymnase qui sonnait un peu le creux. Pour un match des extrêmes. Puisque les Bleues de Dascalu étaient toujours, après six rencontres, à la recherche d’un premier succès. La saison passée, des Tervillo-Florangeoises, plus guerrières, avaient pris le meilleur à deux reprises sur une équipe qui s’était pourtant classée sur le podium. Côté taille, contrairement au match de samedi contre Mulhouse, les Tervillo faisaient, cette fois, la maille. Mais si Desma Stovall, la capitaine, rentrait à la passe, on notait les absences d’Anne Neu, la libero, remplacée poste pour poste par Mada Dumitrescu, et de la troisième centrale, la Tchèque Markéta Tychnova.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le TFOC faisait comme devant Mulhouse une entame catastrophique : 0-4, 2-8, 7-16. Déboussolées en réception, très insuffisantes au service, fragiles à la passe, avec une Desma Stovall vite suppléée par Séhryne Hennaoui, les Bleues étaient dans le noir absolu et Szewczyk, Nedelcu et surtout la centrale allemande Kulakova enfonçaient le clou : 9-19 ! Un temps, le TFOC se remobilisait autour d’Hennaoui et d’Adlerova avant de sombrer : 15-25 en vingt minutes.

La deuxième manche commençait sous de meilleurs auspices avec un bon tandem Hennaoui-Adlerova, une défense plus mobile et en face, une Nedelcu peu en réussite : 6-2, 8-5.

A double visage

Le Cannet serrait le jeu et revenait dans la partie pour mener 11-13 puis 12-16. Bursac avait fait le nécessaire et le TFOC s’était effrité. Mc Namee servait chaud et la réception mosellane explosait de nouveau. Le retour de Stovall à la passe n’était pas concluant : 15-23. Et ça sentait le roussi.

Pourtant Le Cannet faisait des cadeaux et les Bleues s’y remettaient ou s’y mettaient comme Polina Bratuhhina enfin à niveau. Evidemment, ça ne pouvait suffire et Bursac bouclait le set. Mc Namee lançait alors l’affaire de la troisième manche. De main de maître : 0-4 et nouveau blues pour les Bleues. Mais Karaulanova, avec Bonacossi, redressait ce mauvais départ : 5-5, 10 partout et même 15-16. Le TFOC jouait son va-tout avec Albu et Bratuhhina : 20-20. Un grand contre de Karaulanova lançait le TFOC vers le set. A 21-20, les services de Bratuhhina, les contres de Karaulanova et les attaques de Bonacossi avaient changé la donne. Le Thuc offrait alors la manche sur un service manqué.

Le Cannet allait devoir s’employer pour boucler le match. Les Mosellanes avaient, à l’image de Karaulanova, Bonacossi et Bratuhhina, élevé leur niveau de jeu : 5-8, 10-16 malgré tout. C’est Adlerova, cible du block visiteur, qui plongeait. On finissait alors comme on avait commencé, par le plus mauvais visage du TFOC.

18 novembre 2009

NORD LITTORAL : Battre le fer quand il est chaud

La défaite in extremis (2-3) subie samedi dernier à Saint-Cloud appartient déjà au passé stelliste. Ce soir, face aux Lorraines de Vandoeuvre puis vendredi contre le géant cannois, les troupes de Badis Oukarache auront deux nouvelles chances inégales de trouver le chemin de la victoire à domicile.
Le volley-ball actuel possède une once de dépit. Celle ressentie par l'équipe de Melisa Callo revenant deux fois à hauteur de son adversaire sans parvenir à empocher la rencontre. La Stella a enregistré 97 points contre 101 pour son adversaire francilien. Quatre petits points de différence qui occasionnent d'inévitables regrets. Toutefois, les nombreux efforts consentis par l'effectif stelliste le week-end dernier ne se sont pas révélés insignifiants. En effet, Calais - bien que battu au final - peut s'enorgueillir d'un point supplémentaire portant le total à quatre unités. Les volleyeuses du président Wheatley s'en souviendront peut-être à l'heure de boucler le championnat hexagonal le 3 avril 2010 à Saint-Raphaël. Mais la route s'avère éreintante et inévitablement semée d'embûches plus ou moins consistantes. A l'instar des quarante-huit prochaines heures durant lesquelles la SES bataillera deux soirs sur son propre parquet de la Porte de Lille. Ainsi, si la possibilité d'engranger six points parait utopique, les éventualités de doubler les capitaux points calaisien demeurent encore et toujours concevables.
Gare à la bête blessée... En tant que première visiteuses du dyptique, les Vandopériennes visent le rachat, suite à la déconvenue enregistrée, Parc des Sports Nations, face à Evreux (0-3 en 1h25' de jeu). Les protégées de Cyril Wozniak présentent quelques signes d'inquiétude après avoir mal digéré le menu « Istres, Mulhouse, Le Cannet ». Attention tout de même car le danger vient souvent d'une équipe blessée et revancharde. Surtout lorsqu'on sait que la menace peut venir de toutes parts dans une équipe où la marque se partage équitablement entre notamment Julie Mollinger (adepte du beach-volley), Alessandra Guerra Franco ou encore Zsuzsanna Josza. Les espoirs stellistes, quant à eux, reposent sur le retour en grande forme de la Sénégalaise Fatou Diouck - très brillante depuis trois semaines - ainsi que sur l'accélération au poste 4. Comment les filles aborderont-elles psychologiquement une partie a priori équilibrée ? La réussite, parfois synonyme de chance, tournera-t-elle un brin en faveur des Bleues ? Quel impact sur ce match conditionne l'affrontement Stella / Cannes d'après-demain ?
Chacun peut émettre quelconque hypothèse à toutes ces questions, seule l'issue du match livrera à l'exigeant public de la Porte de Lille les réponses abouties et définies du moment.

18 novembre 2009

PARIS NORMANDIE : Cannes, un autre monde

La simple lecture de l'effectif du RC Cannes permet de comprendre que ce club évolue dans une dimension sans mesure avec celle de l'Evreux VB mais aussi des autres clubs français de Ligue AF. Contre Le Cannet, Yan Fang a inscrit dix-sept joueuses (!?) sur la feuille de match. Et toutes internationales et qu'importe leur nationalité. Pour autant, peu adepte de la rotation, le coach chinois n'a utilisé que huit joueuses lors de cette rencontre (victoire 3-0).
Alors bien sûr, la très médiatique Victoria Ravva (34 ans), mais aussi Karine Salinas (36 ans) et Irina Polechtchouk (36 ans) commencent à prendre de l'âge. Mais la présidente Courtade pense à l'avenir et surtout à se maintenir au sommet. Avec des joueuses comme Nadia Centoni (attaquante, 28 ans, Italie), Eva Yaneva (réceptionneuse-attaquante, 24 ans, Bulgarie), Maryna Marchenko (attaquante, 24 ans, Ukraine), Ana Antonijevic (passeuse, 22 ans, Serbie) ; Yan Fang peut compter sur des talents habitués aux championnats d'Europe, du monde et aux jeux Olympiques. Aux quatorze titres nationaux et deux autres continentaux déjà acquirent cette légion de capées entend ajouter de nouvelles couronnes. Cannes, un autre monde, c'est certain…

18 novembre 2009

NORD LITTORAL : Battre le fer tant qu'il est chaud

La défaite in extremis (2-3) subie samedi dernier à Saint-Cloud appartient déjà au passé stelliste. Ce soir, face aux Lorraines de Vandoeuvre puis vendredi contre le géant cannois, les troupes de Badis Oukarache auront deux nouvelles chances inégales de trouver le chemin de la victoire à domicile.
Le volley-ball actuel possède une once de dépit. Celle ressentie par l'équipe de Melisa Callo revenant deux fois à hauteur de son adversaire sans parvenir à empocher la rencontre. La Stella a enregistré 97 points contre 101 pour son adversaire francilien. Quatre petits points de différence qui occasionnent d'inévitables regrets. Toutefois, les nombreux efforts consentis par l'effectif stelliste le week-end dernier ne se sont pas révélés insignifiants. En effet, Calais - bien que battu au final - peut s'enorgueillir d'un point supplémentaire portant le total à quatre unités. Les volleyeuses du président Wheatley s'en souviendront peut-être à l'heure de boucler le championnat hexagonal le 3 avril 2010 à Saint-Raphaël. Mais la route s'avère éreintante et inévitablement semée d'embûches plus ou moins consistantes. A l'instar des quarante-huit prochaines heures durant lesquelles la SES bataillera deux soirs sur son propre parquet de la Porte de Lille. Ainsi, si la possibilité d'engranger six points parait utopique, les éventualités de doubler les capitaux points calaisien demeurent encore et toujours concevables.
Gare à la bête blessée... En tant que première visiteuses du dyptique, les Vandopériennes visent le rachat, suite à la déconvenue enregistrée, Parc des Sports Nations, face à Evreux (0-3 en 1h25' de jeu). Les protégées de Cyril Wozniak présentent quelques signes d'inquiétude après avoir mal digéré le menu « Istres, Mulhouse, Le Cannet ». Attention tout de même car le danger vient souvent d'une équipe blessée et revancharde. Surtout lorsqu'on sait que la menace peut venir de toutes parts dans une équipe où la marque se partage équitablement entre notamment Julie Mollinger (adepte du beach-volley), Alessandra Guerra Franco ou encore Zsuzsanna Josza. Les espoirs stellistes, quant à eux, reposent sur le retour en grande forme de la Sénégalaise Fatou Diouck - très brillante depuis trois semaines - ainsi que sur l'accélération au poste 4. Comment les filles aborderont-elles psychologiquement une partie a priori équilibrée ? La réussite, parfois synonyme de chance, tournera-t-elle un brin en faveur des Bleues ? Quel impact sur ce match conditionne l'affrontement Stella / Cannes d'après-demain ?
Chacun peut émettre quelconque hypothèse à toutes ces questions, seule l'issue du match livrera à l'exigeant public de la Porte de Lille les réponses abouties et définies du moment.

16 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Vandœuvre-Nancy : ça fait mal !

VNVB 0 ÉVREUX 3

Palais des Sports des Nations. Environ 300 spectateurs. Les sets : 22-25 (24’), 21-25 (26’), 18-25 (26’). Après trois matches irréprochables face à des cadors, on espérait voir les Vandopériennes renouer avec la victoire face au promu ébroïcien. Que nenni ! Comme lors des barrages de maintien en mai dernier, Évreux est venu dicter sa loi aux Nations (3 à 0). Les play off seront difficiles à atteindre. Dans le premier set, Cyril Wozniak sembla chercher la bonne formule en multipliant les changements, mais rien n’y fit, ses joueuses ne menèrent qu’un très court instant (4-3). Sans être archi dominées, Novotna et ses coéquipières accusèrent 6 points de retard qu’elles ne parvinrent jamais à combler. Les Ébroïciennes étant particulièrement promptes à relever les ballons, même les plus improbables. On eut droit au même schéma de jeu et sentiment dans le second set, avec cependant un score plus serré (8-8, 18-18). Mais là encore aux moments cruciaux les visiteuses surent donner le petit plus physique pour relancer ou sortir le block qui fait mal. Mollinger et Guerra Franco en firent les frais en fin de set. Bis repetita dans le troisième set où, malgré une entrée remarquée en attaque de Petkovic côté local, à 17-18, la petite Brésilienne Da Silva (1,70 m) rentra tous ses smashes, tandis que sa compatriote Guerra Franco subissait le block visiteur. Le VNVB semble décidément manquer de puissance en attaque, voire d’alternatives.

16 novembre 2009

PARIS NORMANDIE : L'EVB passe la cinquième

Tout va très vite en sport, la saison passée Vandoeuvre-Nancy avait tout d'abord aligné sept victoires en huit rencontres. Puis, une spirale infernale l'avait entraîné en barrage de maintien. Et, Evreux, le représentant de N1F, l'avait emporté deux manches sèches. Lorraines et Normandes se retrouvaient et c'étaient bien ces dernières qui étaient favorites. Les joueuses d'Emmanuel Fouchet ont confirmé la tendance avec un succès éclatant, le troisième consécutif. Arrêt sur image sur le classement : Evreux 5e avec 9 points à égalité avec Istres.
Le technicien ne veut pas s'emballer et il se charge lui-même de mettre quelques bémols : « Les Nancéiennes ont proposé un jeu très pauvre. Et franchement, nous n'avons pas livré notre meilleur volley non plus. Notre plus grande maîtrise en fin de set et notre domination au contre ont fait la différence. »
Attention à la rentabilité offensive !
Il ne faut pas gratter bien loin pour que l'exigeant Fouchet dévoile une liste à la Prévert des points négatifs : « Nancy avait la tête dans le sac dans le premier set 14-18, nous avions alors un net ascendant. Au lieu d'enfoncer le clou, nous laissons l'adversaire revenir dans la rencontre (22-25). Le service est sensé être un de nos secteurs forts. Il me semble que nous avons commis plus de fautes que d'aces. Les services moyens étaient également plus importants que les bons. Ensuite, nous avons un problème de rentabilité offensive ce qui pourrait être très embêtant pour la suite, surtout qu'elle n'est pas liée à une réception défaillante. Bien au contraire. »
L'entraîneur evébiste veut toutefois quitter l'est sur une note de satisfaction : « Les filles ont assommé les Lorraines dans un final un peu fou. Aga Drzewiczuk prend le service à 18-17 dans la troisième manche. Vandoeuvre-Nancy encaisse un 8-0. Aces, contres, ballons relevés et très bien conclus (18-25). Du bon boulot et surtout une belle maîtrise technique, émotionnelle. »
Casser le miroir
Avec ce troisième succès consécutif, l'EVB pointe en haut du tableau. Fragile position ! Les dirigeants lorrains en savent quelque chose. Et samedi soir après ce nouveau revers, ils n'étaient pas loin de décréter l'état d'urgence. La tête de l'entraîneur ne tient plus qu'à un fil. Novembre 2008, Nancy était deuxième.
Emmanuel Fouchet tient à casser immédiatement un miroir aux alouettes : « Avec une défaite à Vandoeuvre, nous aurions perdu trois ou quatre places au général. Je rappelle que mercredi nous accueillerons Cannes, l'un des meilleurs clubs d'Europe. Enfin, nous n'avons toujours pas été exemptés. Toutefois cinquième, l'image est belle. Mais il ne s'agit que d'un instantané. » Effectivement tout va site vite…

A Vandoeuvre, Evreux VB bat Vandoeuvre/Nancy : 3-0 (25-22, 25-21, 25-18).

16 novembre 2009

L'ALSACE : La belle réaction d’Anna Rybaczewski

Etouffée par l’émotion face à Cannes, Anna Rybaczewski a remarquablement réagi samedi soir à Terville où elle a été la meilleure attaquante de l’ASPTTM victorieuse en trois sets (25-21, 25-22, 25-16).

En déplacement dans le fief de la lanterne rouge, les volleyeuses mulhousiennes n’avaient pas le droit de faire de faux pas. Elles savaient qu’au prix d’un succès en trois sets, pour peu que Cannes batte Le Cannet-Rocheville sans concéder de manche, elles seraient leader du la Ligue A féminine puisque les Cannoises comptent un match en moins. Un match que les Azuréennes rattraperont ce mercredi à l’occasion d’une 7 e journée de championnat lors de laquelle l’ASPTTM sera exempte. Mais, en marge d’un succès en trois sets, la meilleure affaire mulhousienne du dernier week-end réside probablement dans la réaction d’orgueil d’Anna Rybaczewski.

« Je ne suis pas une extraterrestre »

« C’est vrai que ce match contre Cannes était très spécial, confie la capitaine de l’équipe de France qui a porté les couleurs cannoises avant de revenir à Mulhouse. Mais je pense qu’il m’a fait grandir… » Animée par une trop folle envie de bien faire et en proie à une grosse émotion, Anna avait sombré au filet face aux championnes de France. « Je ne me sentais pas bien en attaque. J’avais alors essayé d’amener quelque chose à l’équipe en défense. Ce qui est sûr, c’est que deux jours après le match j’étais encore folle de rage. Je sais comme je suis de caractère… Je ne suis pas une extraterrestre et je me suis consolée en me disant qu’il arrivait aux meilleurs joueurs de rater un match ».

« Nous avons su mener et gérer notre avance sans jamais douter »

Pour guérir, il lui fallait réagir. Ce qu’elle a fait face à Terville en étant la meilleure attaquante (13 pt) et meilleure marqueuse mulhousienne (15 pt) devant Christina Bauer (11 pt) et Regan Hood (10 pt).

« Ce qui me réjouit avant tout, c’est notre victoire en trois sets », poursuit Anna Rybaczewski. Les scores des deux premières manches (21-25 et 22-25) laissent pourtant deviner une prestation laborieuse… « On a mené 8 à 1 dans le premier set et, inconsciemment, on a pensé que c’était fait. Et, à chaque fois que nous prenions un peu d’avance, on a laissé Terville revenir à la marque. Mais ce qui est bien, c’est que nous avons su mener et gérer notre avance sans jamais vraiment douter. Ce que nous avons d’ailleurs prouvé dans le dernier set ! »

Le week-end prochain, les Mulhousiennes seront à Saint-Raphaël. Cette fois, l’ASPTTM ne pourra se permettre aucune concession face à un adversaire qui n’aura rien à perdre. Et çà, ce n’est jamais facile !

15 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le TFOC dépassé

Courageuses mais fragiles dans les secteurs clés du jeu, les Tervillo-Florangeoises de Dascalu n’ont jamais fait trembler le vice-champion de France.

TERVILLE/FLO 0 MULHOUSE 3 400 spectateurs. Arbitre : M.Dillies. Les sets : 21-25 (25’), 22-25 (25’), 16-25 (25’).

TFOC (59 pts) : 2 Séhryne Hennaoui, 3 Anne Neu, 4 Vendula Adlerova (12), 5 Denitsa Karaulanova (3), 6 Vanessa Bonacossi (5), 10 Markéta Tychnova, 11 Alina Albu (11), 13 Polina Bratuhhina (10), 14 Madalina Dumitrescu.

Que pouvait espérer le TFOC d’une telle rencontre ? Au mieux un set. Au pire, moins d’une heure de jeu et un score ressemblant à la gifle que Cannes avait infligée au club mosellan lors du trophée Générali. En fait, Pompiliu Dascalu attendait de ses joueuses qu’elles aient un comportement de professionnelles et montrent devant leur public un véritable esprit guerrier. Depuis le début de saison, les Bleues sont branchées sur courant alternatif. Elles connaissent de gros problèmes de cohésion, manquent de leaders et de passeuses capables de créer un vrai fond de jeu. Hier, c’est la toute jeune Séhryne Hennaoui qui, en l’absence de l’Américaine Desma Stovall avait la responsabilité de faire tourner la maison bleue. Et face au vice-champion de France, copie conforme de l’équipe de France, ça risquait de ne pas suffire. Symbole de la faillite du TFOC dans le secteur essentiel de la réception, Vanessa Bonacossi montrait ses limites et les ballons rendus faisaient mal : 5-0 pour le premier temps mort de Dascalu. Faesch enchaînait au service : 8-1. Ca s’annonçait mal ! Kloster dominait le filet, Bauer l’imitait et Rybaczewski garnissait le score : 4-12. Et puis, les Bleues entraient enfin dans le match et Adlerova, Albu et Bratuhhina ramenaient le TFOC à 12-14 et 13-15. La tribune respirait fort alors.

A la bagarre

Les Bleues revenaient même à un point 15-16, puis 17-18 quand le contre bleu chaussait Rybaczewski. A 19-20, on avait oublié le cauchemar du début et Bratuhhina égalisait. Malheureusement, Mulhouse finissait comme il avait commencé. En trombe. C’était l’heure de Regan Hood. L’ex-Tervillo enchaînait deux attaques pétantes et une série de services : 5-2. Mais à la bagarre, le TFOC à l’image de Bratuhhina s’accrochait : 6-8. Quand Hood ressortait du bois, les Bleues marquaient le coup : 9-14, 10-16. Mulhouse contrôlait le filet au centre. La réception mosellane flottait de nouveau : 10-18. Sous l’impulsion des services de Bratuhhina et des attaques d’Adlerova, le TFOC mangeait la moitié de son handicap et revenait même à un point : 19-20 et 20-21. C’est Hood qui en jouant les mains faisait pleurer Florange. 20-23 et finalement 22-25 ! Dans les parties décisives des deux premières manches, Terville/Florange s’était montré fragile. 0-4, 5-8, 5-12, le troisième set avait mal débuté pour les Bleues. Mais Anne Neu relevait les ballons qui redonnaient confiance à son équipe. 9-12. Ce n’était que feu de paille car Mulhouse imposait sa puissance : 10-16. Le contre alsacien s’occupait de l’affaire : 11-21. Le TFOC s’éteignait tranquillement laissant ouvertes les questions posées.

15 novembre 2009

L'ALSACE : Mulhouse se fait respecter

Que pouvait espérer le Terville/Florange de sa rencontre face à l’ASPTT Mulhouse ? Au mieux un set. Au pire, moins d’une heure de jeu et un score ressemblant à la gifle que Cannes avait infligée au club mosellan lors du trophée Générali.

Depuis le début de la saison, les Lorraines sont branchées sur courant alternatif. Hier, c’est la toute jeune Séhryne Hennaoui qui, en l’absence de l’Américaine Desma Stovall avait la responsabilité de faire tourner la maison bleue. Et face au vice-champion de France, copie conforme de l’équipe de France, ça risquait de ne pas suffire.

Symbole de la faillite du Tfoc dans le secteur essentiel de la réception, Vanessa Bonacossi montrait ses limites et les ballons rendus faisaient mal en ce début : 5-0 pour le premier temps mort de Dascalu. Faesch enchaînait au service : 8-1. Ça s’annonçait mal ! Kloster dominait le filet, Bauer l’imitait et Rybaczewski garnissait le score : 4-12. Et puis, les Bleues entraient enfin dans le match et Adlerova, Albu et Bratuhhina ramenaient le Tfoc à 12-14 et 13-15.

Les locales revenaient même à un point 15-16, puis 17-18 quand le contre bleu chaussait Rybaczewski. À 19-20, on avait oublié le cauchemar du début et Bratuhhina égalisait. Mulhouse finissait comme il avait commencé. En trombe (21-25).

C’était l’heure de Regan Hood. L’ex-Tervillo enchaînait deux attaques pétantes et une série de services : 5-2. Mais à la bagarre, le Tfoc à l’image de Bratuhhina s’accrochait : 6-8. Quand Hood ressortait du bois, les Bleues marquaient le coup : 9-14, 10-16. Mulhouse contrôlait le filet au centre. Ça suffisait. La réception mosellane flottait de nouveau : 10-18. Sous l’impulsion des services de Bratuhhina et des attaques d’Adlerova, le Tfoc mangeait la moitié de son handicap et revenait même à un point : 19-20 et 20-21. C’est Hood qui en jouant les mains faisait pleurer Florange. 20-23 et finalement 22-25 !

0-4, 5-8, 5-12, le 3 e set avait mal débuté pour les Bleues. Mais Anne Neu relevait les ballons qui redonnaient confiance à son équipe. 9-12. Ce n’était que feu de paille car Mulhouse imposait sa puissance : 10-16. Le contre alsacien s’occupait de l’affaire : 11-21. Le Tfoc s’éteignait tranquillement laissant ouvertes les questions posées face à Mulhouse

14 novembre 2009

PARIS NORMANDIE : Un coup jouable à Vandoeuvre

Fort de ses deux succès consécutifs, l'Evreux VB se rend en Lorraine pour réussir la passe de trois. Vandoeuvre-Nancy ne compte à son bilan qu'une victoire acquise contre Saint-Raphaël (3-0). Les Nancéennes sont clairement marquées par la saison calvaire 2008-2009 pendant laquelle elles n'avaient pu évoluer au complet que lors d'une seule rencontre. Ne reste de cet exercice cauchemardesque que deux joueuses. Aussi le groupe lorrain est-il en recherche d'osmose. Emmanuel Fouchet y croit : « Jamais deux sans trois dit le dicton populaire, espérons ! Trois victoires de rang pour l'équipe en Ligue A, trois victoires de rang contre les Lorraines dans le prolongement des barrages d'accession, mais aussi la première victoire dans un triptyque de trois déplacements consécutifs (Terville puis Saint-Raphaël suivront) qui pourraient déterminer l'avenir d'Evreux face à ses concurrents directs. »
Un doute plane dans le camp normand : la possibilité d'aligner les trois centrales. « Marième Diagne a été victime d'un traumatisme au genou lundi soir, elle est au repos depuis et attend le feu vert médical » confie le coach

14 novembre 2009

NORD LITTORAL : Du temps, de l'indulgence, du soutien

À l'amorce d'un chemin les menant à trois rencontres en l'espace de sept jours, les jeunes volleyeuses de Badis Oukarache concentrent leurs forces en présence en vue de concrétiser les occasions de passage.Ce soir, dans l'antre de l'USFSC, la Stella vise une prestation de choix face à une équipe au profil considérablement renouvelé. Une option décidément répandue parmi l'élite du volley-ball féminin.
Agacé des critiques proférées envers son groupe de neuf joueuses, l'entraîneur stelliste - dont l'expérience n'est plus à présenter - profite de la récente victoire (3-1 à Venelles) pour mettre certaines choses au clair. Tout d'abord, le calendrier dantesque de début de saison n'a pas aidé au décollage de l'équipe avec coup sur coup Istres, Mulhouse et Le Cannet au menu. « Si les gens ne comprennent pas que nous avons joué des équipes qui seront 2e, 3e et 4e... Aujourd'hui, toutes ces équipes-là, c'est plus fort que nous ! » Ensuite, Badis Oukarache reconnaît la pâle copie présentée au public de la Porte de Lille le 4 novembre dernier face à Evreux (défaite 1-3). « On est passé à côté certes, mais on est très exigeant. Ce qui est applicable pour certaines équipes ne l'est pas pour la Stella. On est dans un championnat "pro", ce qui veut dire que les équipes ont le même niveau de jeu. Je suis sûr que jusqu'à la fin, il n'y aura pas de match facile », poursuit le technicien algérien.
Concentré sur le déplacement parisien, ce dernier s'évertue à prendre les matchs les uns derrière les autres. Ainsi, la joute européenne - fruit de tant d'efforts effectués la saison passée - n'est encore qu'un événement lointain (NDLR : La Stella Calais se déplacera le 2 décembre à Köniz, en Suisse).
Le collectif monte
en puissance Toutes sur le pont cette semaine, les protégées du président Wheatley devront confirmer, en terre parisienne, leur sursaut d'orgueil entrevu dans les Bouches-du-Rhône. Avant de viser les deux sorties à domicile, dans d'autres circonstances. « On continue à progresser, je suis content qu'elles aient réagi et donné le maximum », relate Badis Oukarache. Qui ne s'éloigne pas à l'évocation de ses responsabilités. «  Les gens doivent être patients, on ne peut pas claquer des doigts avec huit nouvelles joueuses. J'essaie d'utiliser les individualités dans le meilleur rendement possible. » En filigrane de ce message, la Stella prépare d'ores et déjà la période post-hivernale, lorsque certaines écuries commenceront à trouver le temps long. Un avantage à creuser sur les bases d'un esprit conquérant.
Capables de se sortir des pièges les plus vicieux, les Calaisiennes, regonflées autant que rassurées par le degré d'efficacité de leur jeu collectif, partent livrer bataille sans jeter le moindre regard à la colonne de statistiques. Une manière traditionnelle d'abandonner tout calcul et finir la rencontre ventre à terre.

14 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : VNVB : déjà un tournant

Après un début de saison encourageant, le VNVB vient d’enregistrer deux défaites face aux grosses cylindrées Mulhouse et Le Cannet. Le temps de mesurer le travail qui reste à accomplir pour rivaliser avec les meilleures équipes de la Ligue A. De nouveau, les Vandopériennes vont évoluer dans des eaux a priori plus calmes avec la réception du promu Evreux. Mais les Normandes sont loin de se comporter comme des néophytes et affichent une certaine qualité de jeu. Témoin, cette éclatante victoire sur les Parisiennes du Stade Français qui leur permet de se hisser à la cinquième place.

Voilà les coéquipières de Guerra Franco averties avant de rencontrer une équipe visiblement en pleine confiance. Mais Cyril Wosniak, le coach des banlieusardes nancéiennes, a eu une semaine pour motiver son groupe et effectuer certains réglages. Histoire de mettre tous les atouts de leur côté afin de s’imposer à domicile devant un adversaire qui est, en principe, un concurrent direct pour le maintien. Déjà un tournant qu’il faudra bien négocier pour ne pas revivre la fin de saison cauchemardesque de l’année dernière.

14 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : TFOC : mauvaise passe

Le début de saison du TFOC apparaît compliqué. L’équipe de Pompiliu Dascalu, dernière du classement, cherche encore un premier succès. Et ce soir, c’est Mulhouse, le vice-champion de France, qui se présente.

Pour l’heure, les Bleues se serrent les coudes et Pompiliu Dascalu fait le dos rond. On savait que le début de saison des Tervillo-florangeoises serait très compliqué avec un calendrier mal équilibré. Commencer par Cannes pour enchaîner sur Istres et Mulhouse puis Le Cannet, mercredi prochain, invitait les Bleues à prendre quelque chose à Aix/Venelles – ce qu’elles ont fait – mais surtout à s’imposer à domicile devant Saint-Raphaël.

Et là, les Mosellanes ont déjoué perdant 3-1 après avoir pourtant remporté joliment la première manche. «  On a montré pendant un set le meilleur et puis plus rien », dit Pompiliu Dascalu qui avoue ne pas expliquer la panne soudaine. Ce que le coach franco-roumain ne dit pas c’est qu’il avait dû s’absenter les jours qui précédaient pour un deuil cruel.

Desma Stovall blessée

Alors forcément, avec trois nettes défaites devant Cannes, Saint-Raphaël et Istres, plus une victoire manquée de peu 3-2 après avoir mené 2-1 à Aix/Venelles, ça peut plomber l’ambiance. Et faire question. «  On a forcément des regrets à Aix et devant Saint-Raphaël, deux équipes qui ne nous étaient pas supérieures », laisse tomber Dascalu sans s’attarder. Le coach veut positiver, défend son groupe et regarde l’avenir au fond des yeux.

Aux questions techniques, sur la réception, la défense, le service, la passe, il répond que tout est lié, qu’on ne fait pas une équipe renouvelée à 70 % en deux mois. Il se réfugie dans le travail et croit en la marge de progression de son groupe. Mais il va falloir traverser un cyclone et un ouragan.

Ce soir, Mulhouse, le vice-champion de France, risque de noircir un peu plus le tableau. Battue pour la première fois de la saison par Cannes à domicile, 3-1, l’équipe alsacienne qui fournit l’équipe de France, n’aura aucune pitié. Les Bleues lorraines auront en face Anna Rybaczewski, la capitaine des tricolores, Armelle Faesch, la passeuse des Bleues de France et trois des meilleures centrales de l’Hexagone avec Christina Bauer, Myriam Kloster et la Maiziéroise Coralie Larnack.

Terville-Florange retrouvera encore en face la recrue polonaise Dominika Sieradzan et son ex-attaquante italo-américaine Regan Hood. Mercredi prochain, les retrouvailles se feront avec Florentina Nedelcu et Le Cannet, le leader actuel. C’est donc en décembre, à l’occasion de quatre rencontres ouvertes face à Evreux, Calais, Paris et Vandœuvre que le TFOC jouera déjà un gros morceau de son maintien. «  Pour l’instant, je vais me servir de Mulhouse et du Cannet pour préparer ces quatre rendez-vous-là », dit Dascalu. Le coach devra se passer pour les deux matches à venir de sa capitaine et passeuse Desma Stovall, blessée à l’épaule. C’est Serhyne Hennaoui qui aura donc les clés. A elle de les utiliser au mieux pour déjouer l’énorme block adverse.

14 novembre 2009

L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse chez la lanterne rouge

Une semaine après avoir affronté ce qui se fait de mieux en France, les volleyeuses mulhousiennes se mesurent, ce soir à 20h, à l’autre extrême du championnat professionnel féminin.

La première défaite, concédée samedi dernier face à Cannes, n’a pas laissé de traces à l’ASPTT Mulhouse. Bien au contraire… Christina Bauer, Armelle Faesch, Myriam Kloster et leurs amies ont désormais la conviction qu’elles sont plus que jamais dans le coup pour contester la hiérarchie établie par les Cannoises depuis plus de douze ans. Mais pour cela, elles n’auront pas le droit de perdre des forces et des points en cours de route. Aujourd’hui, face à Terville-Florange, il serait ainsi mal venu d’enregistrer le moindre préjudice.

Encore en N2 il y a cinq ans, Terville-Florange a transité deux saisons par la N1, avant d’accéder chez les pros en 2007 pour terminer à la 10 e place par deux fois (07/08 et 08/09). Depuis la reprise, en quatre matches, les Lorraines n’ont gagné que trois sets et concédé autant de défaites dont la dernière à Istres 3-0 (28-26, 25-10, 25-19) après une première manche marquée par deux balles de set ratées.

Si les Lorraines déplorent cette saison le départ de leur fer de lance, l’Américaine Reegan Hood désormais à l’ASPTT Mulhouse, elles n’en ont pas moins sérieusement renforcé leur compartiment offensif avec la Tchèque Vendula Adlerova (ex-Las Palmas-Espagne), la Roumaine Alina Albu (ex-Metal Galati) et la Bulgare Denitsa Karaulanova (ex-Ankara-Turquie) au sein d’un groupe qui est toujours orchestré par la passeuse américaine Desma Stovall. Compte tenu des valeurs individuelles lorraines, les Mulhousiennes seraient bien inspirées d’user de leur qualité de service et de block pour limiter les ardeurs locales.

14 novembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : En terres bien connues

Entre Terville et Florange, ce coin de Moselle est bien connu des joueuses de Mulhouse. Coralie Larnack attend d'y revoir sa famille dans les tribunes, Regan Hood y fera son retour après y avoir réussi une grande saison... ce qu'elle s'apprête à faire dès sa première année à l'ASPTT.

Terville, Florange, Coralie Larnack connaît plus que bien. Pas loin de là, la Mosellane de l'ASPTT Mulhouse y a de la famille. Alors ce soir, en match de Ligue féminine, elle sera un peu chez elle dans cette petite salle de Florange.
« C'est un club que j'apprécie, j'irais bien y terminer ma carrière, glisse la jeune femme. J'aime bien le côté famille, c'est un petit cocon là-bas, j'ai plaisir à y jouer. »

Face à Cannes, elle a frappé fort
Regan Hood, l'Italienne née Américaine, portait, la saison dernière encore, les couleurs du TFOC local. Elle en était la reine, celle par qui tous les ballons transitaient avant de faire mouche, au point d'en faire la meilleure marqueuse du dernier championnat. « Ce n'est pas pour cela que je l'ai voulue à Mulhouse, rétorque Magali Magail. Elle était seule, c'est normal qu'elle marque des points... »
Non, ce qui a plu à l'entraîneur alsacienne, c'est la propreté de son jeu, la puissance de ses coups, la hauteur de ses frappes. « Pourtant, face à nous, du moins ici quand elle venait à Mulhouse, elle n'a jamais réussi à s'imposer. Je ne sais pas trop pourquoi. »
Face à Cannes, il y a une semaine, elle a bien vu l'intérêt de l'avoir désormais dans ses rangs. Avec son 1,90 m, elle a frappé fort.
« Regan s'est amusée, chante Magali Magail, Cannes a dû devenir fou avec elle. Un coup elle frappait block out, une autre fois elle passait au-dessus, le coup d'après elle attaquait en force. Elle a varié son jeu. » Ses repères avec la passe sont désormais établis. « Elle veut des ballons hauts. C'est une joueuse capable de s'adapter, il suffit d'une certaine hauteur, après elle se débrouille. »
Et elle le fait bien. « Elle a vraiment réussi un gros match, pour nous, c'est une assurance tout risque. Quand on ne sait plus quoi faire de la balle, on la lui passe... »
Avec son expérience, acquise en Espagne, à Albiceste, puis en Ligue française, elle sait fructifier en situation minimale. La joueuse est complète, apte à bloquer, défendre et réceptionner à peu près tout ce qui vient d'en face.

« Encore un peu lente »
L'ASPTT Mulhouse la fait déjà grandir, à Terville elle passait pour une joueuse fragile sur les postes arrières, ayant du mal à encaisser toute la pression qui avait tendance à peser sur ses seules épaules.
« Elle peut progresser, estime Magali Magail, dans ses angles d'attaque et la profondeur de ses services. C'est une fille calme, j'aimerais qu'elle s'exprime, qu'elle réclame plus la balle. »
Pointue, cogneuse, elle met de la force quand elle claque la balle. « Cela soulage l'équipe. Même si elle marque en deux fois, elle n'a pas, comme les autres, à déployer toute son énergie pour sauter haut. »
La Mulhousienne aimerait juste la voir plus explosive. « Elle est un peu lente. » En Ligue des champions, face à Cannes ou Le Cannet aussi, l'ASPTT a malgré tout trouvé une belle arme.

TERVILLE/FLORANGE : 1. Stovall (passe), 2. Hennaoui (passe), 3. Neu (libero), 4. Adlerova, 5. Karaulanova, 6. Bonacossi, 10. Tychnova, 11. Albu, 13. Brahuhhina, 14. Dumitrescu. Entraîneur : Dascalu.
ASPTT MULHOUSE : 1. Kloster, 3. Sieradzan, 4. Bauer, 5. Rybaczewski, 6. Ortschitt (libero), 7. Djilali, 8. Larnack, 9. Coulibaly, 10. Hood, 11. Faesch (passe), 12. Sager-Weider. Entraîneur : Magail.

14 novembre 2009

LA VOIX DU NORD : La Stella à Paris avec l'ambition de doubler la mise

Petit déplacement mais lourd de sens pour la Stella à Paris. L'objectif est simple mais de taille. ...

Il faut valider la victoire, d'excellente facture d'ailleurs, remportée à Venelles et faire fructifier les trois points acquis par là même. Qui n'avance pas recule dit-on. Une défaite, conjuguée avec les résultats des autres matches, pourrait très bien à nouveau plonger la formation calaisienne dans les profondeurs du classement.

Le Stade Français a effectué un départ prometteur dans la compétition avec entre autres, une victoire surprise contre Istres. Mulhouse, puis Le Cannet assez logiquement, mais aussi Évreux, en pleine confiance actuellement, n'ont laissé que des miettes aux Parisiennes avec comme conséquence un surplace qui commence forcément à peser. Elles espèrent avec la venue de Calais retrouver le chemin de la victoire. L'effectif parisien a beaucoup changé à des postes clefs. Pour des raisons financières, l'attaquante internationale argentine Nizetich, qui avait causé beaucoup de soucis aux Stellistes, la saison dernière n'a pu être conservée, remplacée par la Serbe de La Rochette Maricic. Avec une nouvelle passeuse, Kapelovies, à Terville en 2008/2009 et, au centre, Pantovic, ex-pensionnaire de Nationale 1 avec Nantes, à la place de la géante Delcheva, c'est une nouvelle identité de jeu qu'il a fallu trouver au plus vite mais l'osmose a semble-t-il été immédiate autorisant le bon début de championnat que l'on sait.

Dans cette compétition bis qui se dessine pour la cinquième place, beaucoup d'équipes peuvent s'autoriser toutes les ambitions et les audaces qui vont de pair. La Stella et Saint-Cloud en font partie et la rencontre risque d'être animée. Le moral requinqué par le hold-up réalisé en Provence et que pas grand monde dans le sérail du volley n'attendait vraiment, les filles de Badis Oukarache ne comptent pas en rester là. Les joueuses ont montré dans le Sud un esprit de corps qui avait semblé les avoir fuies quelque temps. Une équipe qui développe un volley rapide et solidaire, Diouck, d'un seul coup à son meilleur, et Boscacci, qui retrouve son efficacité par la même occasion, des centrales qui bloquent et qui marquent, cela change tout ou presque. Reste à prouver maintenant qu'il ne s'agit pas d'un simple feu de paille et que le regain attendu est bien là.

11 novembre 2009

L'ALSACE : 22 v’là la Ligue des champions !

Dans 22 jours, l’ASPTT Mulhouse entamera sa troisième campagne consécutive en Ligue des champions. En attendant cette ouverture, qui verra les volleyeuses mulhousiennes accueillir le Vakifbank Istanbul le 3 décembre à 20h30 au Palais des sports, les dirigeants postiers, Sylvia Zatti maître d’oeuvre de l’organisation mulhousienne en tête, ont présenté officiellement la compétition européenne, hier soir, à l’Hôtel Mercure cher à Gilles Geudin.

Président des volleyeuses de l’ASPTTM, Gérard Reeb souhaite « que cette 3e édition permette de s’élever encore plus haut ». Ce qui, concrètement, correspond à une première qualification aux play-offs. Ambitieux, l’objectif est néanmoins réalisable puisque les trois premiers des 4 poules de 4 équipes seront qualifiés. « Nous jouerons notre qualification face aux Polonaises », anticipe à juste titre Magali Magail consciente qu’il sera difficile de contester la supériorité italienne et turque.

Aux 11 joueuses qui forment le groupe pro seront associées à tour de rôle Esther Taglang, Manon Soraru et Anne-Sophie Bauer pour compléter un effectif obligatoirement composé de 12 joueuses en Ligue des champions.

Le calendrier de l’ASPTTM en Ligue des champions : ASPTTM — Istanbul Jeudi 3 déc. à 20h30 ; Dabrowa-Gornicza — ASPTTM mardi 8 déc. à 20h30 ; Pesaro — ASPTTM jeudi 17 déc. à 20h30 ; ASPTTM — Pesaro mardi 5 janv. à 20h30 ; ASPTTM — Dabrowa-Gornicza mercredi 13 janv. à 19h.

9 novembre 2009

LA VOIX DU NORD : Calais avait plus d'envie

Pour leur troisième rencontre à domicile, les Venelloises pensaient bien réaliser la passe de trois face à la lanterne rouge du championnat.

Malheureusement pour elles, les Provençales sont restées à quai face à Calais, surprenant vainqueur d'une rencontre menée de main de maître.

Avec détermination et efficacité, les Calaisiennes ont croqué ce premier succès sans coup férir malgré une première manche à sens unique (25-17).

Vlaskova a dynamité la réception nordiste à plusieurs reprises. Seule, Diouck parvenait à répondre du tac au tac. Mais finalement, le Pays d'Aix-Venelles décrochait cette manche. Les spectateurs pensaient bien alors assister à une rencontre vite pliée. Mais les attaquantes calaisiennes Boscacci et Hudima repartaient au charbon dès le deuxième set pour creuser un premier écart à 2-6 puis à 12-16. À ce moment-là, l'internationale tricolore Amandine Mauricette ne parvenait plus à contourner le block nordiste qui finissait par faire plier la force de frappe provençale (16-25).

Le vent avait tourné du côté des filles de Badis Oukarache qui, en confiance, s'envolaient au tableau d'affichage devant des spectateurs médusés par le niveau de jeu des soi-disant « derniers de la classe ». 19-25, Calais menait sa barque sans être trop inquiété.

Slobodan Lozancic avait beau faire tourner son effectif, la rage de vaincre était nordiste. Les Venelloises, si entreprenantes lors des deux premières rencontres à la maison face à Terville et Évreux, étaient méconnaissables. À 13-13, les Nordistes se jetaient sur tous les ballons comme des mortes de faim et leur abnégation finissait forcément par payer dans un final très serré. À 15-15, Jan Gogolova poursuivait son récital au block, écoeurant toutes velléités provençales. La sanction était alors immédiate, Calais s'envolait vers un premier succès largement mérité (21-25) grâce notamment à une Fatou Diouck des grands soirs (21 points) qui laisse présager un avenir plus en adéquation avec le potentiel réel de cette formation. 

9 novembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Cannes a tremblé face à l’ASPTTM

Pour avoir été à un petit point d’un tie-break toujours imprévisible, l’ASPTTM est en droit d’avoir quelques regrets après sa défaite en quatre sets (26-24, 15-25, 25-27, 21-25) face à Cannes. Mais les Mulhousiennes pourront se consoler en sachant qu’elles bénéficient d’une réelle marge de progression.

Il y a des signes qui ne trompent pas… Quand Victoria Ravva se prend la tête au 3e set en échouant une 5e fois dans le block postier ou quand Yan Fang s’ecxite sur le banc de touche, c’est que Cannes est en proie à quelques grosses frayeurs. Or, si les Mulhousiennes peuvent se vanter d’avoir réalisé un gros match en défense et au contre, leur prestation a été loin d’être parfaite par ailleurs. Notamment en réception, où Cannes a outrageusement dominé l’ASPTTM avec une bonne qualité de service, mais aussi en attaque où Anna Rybaczewski, en proie à une grosse émotion face à ses anciennes coéquipières, n’a pas bénéficié de son rendement habituel.

Nous avons quelque chose dans le ventre !

Compte tenu de l’écart plutôt minime qui a séparé les Cannoises des Mulhousiennes, ces carences constituent aujourd’hui le meilleur espoir d’une ASPTTM qui peut se vanter de posséder la marge de progression la plus importante. « Il nous a manqué quinze secondes de lucidité dans les moments les plus chauds du match, avoue Magali Magail, le coach postier. Je pense sincèrement que, au vu de ce match, on peut les regarder dans les yeux sans avoir rien à craindre. Si nous avions eu un peu plus de lucidité dans la gestion de quelques balles au moment important nous pouvions gagner. Ce qu’on peut se permettre face à une autre équipe on n’a pas le droit de le faire face à Cannes où chaque erreur se paye cash. Mais on n’a pas à rougir de cette défaite… Cannes a travaillé pour nous battre ! Ce match nous a permis de savoir ce que nous avons dans le ventre… Et on peut affirmer sans se tromper, que nous avons quelque chose dans le ventre ! »

Remarquable au contre avec sa coéquipière Myriam Kloster, Christina Bauer partage les propos de son coach : « Nous avions un bon plan sur Cannes que nous avons bien respecté, notamment, dans le secteur block-défense qui a été très performant. Ce n’est là que notre 5 e match de la saison et nous pouvons encore mieux faire ! »

A moins d’un mois de la Coupe d’Europe, pareil enthousiasme au lendemain d’une défaite est plus que jamais révélateur du nouvel état d’esprit de l’ASPTTM plus conquérante que jamais.

8 novembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Encore un effort...

Le premier set, enlevé avec toute la rage du moment, avait laissé rêver d'un nouveau miracle face à Cannes. Mais les stars de la Côte ont su rectifier le tir et empocher ce match de tous les sommets.

ASPTT MULHOUSE 1- CANNES 3
Palais des sports. Les sets : 26-24 (26'), 15-25 (22'), 25-27 (30'), 21-25 (26'). 3 500 spectateurs. Arbitres : MM. Praud et Morchoisne. Durée : 2h 05. Points : 87-101.
ASPTT MULHOUSE : 41 attaques gagnantes, 18 contres gagnants, 2 services gagnants, 20 fautes directes, 10 au service.
Kloster 11, Sieradzan 10 puis Larnack, Bauer 12, Rybaczewski 6 puis Sager-Weider, Hood 15 puis Djilali 2, Faesch 5 puis Coulibaly (passe). Libero : Ortschitt.
CANNES : Marchenko, Yaneva puis Ong, Antonijevic (passe), Polechtchouk, Ravva, Centoni. Libero : Fomina.
Fini de se prendre des baffes sans réagir, d'aller pleurer « maman, on m'a fait mal » sous prétexte que Cannes, ce sont les plus belles, les plus grandes, les plus intelligentes et les plus riches.

Un service qui fait mal
Ce Mulhouse-là, qu'on se le dise, il se bat et ne se laisse plus faire. Chaque point qu'on lui enlève provoque une envie d'arracher le suivant, coûte que coûte.
A ce jeu, Bauer réussit des merveilles au block face à un mur à faire peur.
Kloster n'est pas mal non plus, elle qui semble désormais évoluer avec une rage éternelle au fond des tripes. Et c'est l'ASPTT qui prend les devants, à 9-8, 14-10 puis 19-18. Faesch et Kloster font mal au service, d'autant que Cannes n'est pas au mieux dans sa réception. Ravva et ses copines sortent les muscles, frappent fort et cela n'effraie même plus Mulhouse. Cela surprend Cannes, qui n'a pas de plan B.
C'est étonnant, mais c'est ainsi, les gamines d'Alsace se font grandes dans le jeu et dans sa gestion, avec l'une ou l'autre balle de set qu'on perd dans un premier temps, puis qu'on retrouve grâce à Sieradzan à 25-24.

Fang pas content
Bauer, la gentille qui sait devenir méchante, se fait un malin plaisir de conclure à 26-24 au coeur d'un contre à quatre, avec Larnack arrivée dare-dare en renfort.
La belle histoire n'a pas de suite, ce serait trop beau. L'ogre de Cannes, maître Fang, a sorti la boîte à gifles et recadré « ses » filles. De retour sur le parquet encore fumant, Cannes montre un tout autre visage, avec un service-réception soigné aux petits oignons, un jeu qui gagne en vitesse et des combinaisons qui pleuvent de l'autre côté, dans le camp de Mulhouse qui a égaré son parapluie... 15-25.
Au set suivant, les jolies de la Côte ne lâchent pas d'un pouce et font grincer la réception d'Alsace. Les ballons sont moins propres, cela devient plus compliqué à négocier. En force, en malice, il ne reste guère que Rybaczewski et Hood pour continuer à grignoter des points sur les ailes, histoire de pas perdre Cannes de vue au score (13-16). C'est du bon Mulhouse, pourtant, et qui fait tourner son effectif.
Sur un contre énorme de Rybaczewski sur Ravva ( !), l'ASPTT s'offre une balle de set à 25-24... qu'elle ne peut conclure, 25-27. Cela devrait libérer Cannes, mais la Haut-Rhinoise est taquine, elle continue à s'accrocher, forçant l'adversaire à montrer ce qu'il a de mieux en lui. Kloster, Rybaczewski et Hood poussent Cannes dans ses ultimes retranchements du moment... 21-25 malgré tout.

8 novembre 2009

L'ALSACE : C’était déjà de la Champion’s League

Même si Cannes s’est imposé une nouvelle fois, hier soir au Palais des sports, les Mulhousiennes ont comblé les quelque 3000 spectateurs et confirmé que l’écart entre elles et les championnes de France se restreint.

« Je ne crains pas Mulhouse », avait annoncé Yan Fang, le coach cannois, à la veille du match. Il n’y avait aucune prétention maladroite dans les propos de ce dernier. Mais tout simplement une philosophie bien chinoise qu’il applique avec succès… « Si on commence à craindre un adversaire, cela ne vaut plus la peine de jouer contre lui et espérer gagner ! »

Ce principe, Cannes l’a appliqué à la lettre pour venir à bout d’une formation mulhousienne qui aura fait rêver ses supporters dans un premier set de toute beauté avant d’offrir quelques illusions dans une troisième manche (25-27) qui allait constituer le tournant du match.

Aux premiers points mulhousiens (1-0, 2-1, 3-2, 4-3), Eva Yaneva répliquait en force pour permettre à Cannes de mener pour la première fois (4-5). Mais c’est à 7-8 qu’Armelle Faesch au service, avec la complicité du trio Sieradzan-Kloster-Hood au filet, Anna Rybaczewski et Deborah Ortschitt en défense, façonnait la première œuvre locale qui se traduisait par un 6-0 et un sérieux handicap pour Cannes (8-13). Christina Bauer déployait ses longs segments (17-14, 18-15) mais sans empêcher Cannes d’obtenir l’égalisation (18-18) sur un ace de Victoria Ravva.

La qualité de la défense et du block postier mettait sous pression les championnes de France (20-19, 21-20). Irina Polechtchouk, au contre, plaçait une dernière fois Cannes en tête (21-22) avant la première balle de set offerte par Myriam Kloster (24-22). Il faudra néanmoins attendre la 3 e balle de set pour voir Christina Bauer signer le 7 e contre gagnant de l’ASPTTM pour concrétiser un effort collectif digne de la Ligue des champions (26-24).

La grande faculté de Cannes est de savoir réagir et de s’adapter. Le 2 e set allait en être la preuve flagrante. Jusqu’à 6-7, l’ASPTTM croyait encore à sa chance. Cinq minutes plus tard, les Mulhousiennes prenaient une correction, notamment de la part d’Eva Yaneva au service et d’Irina Polechtchouck (4/5 en attaque), pour concéder une vilaine série (9-1) et perdre quelques illusions (7-16, 8-18, 12-21, 15-25). Précieuse en défense, Anna Rybaczewski ne comptait qu’une seule attaque gagnante sur les deux premières manches et symbolisait une formation mulhousienne vaillante mais encore limitée par rapport aux valeurs individuelles qui font la force de Cannes.

À un point du tie-break

Le plus bel atout de l’ASPTT Mulhouse réside dans sa force collective, un contre d’envergure (19 points directs !) et un sympathique culot. Le 3 e set allait le prouver quand, initialement baladées (7-10, 13-18), les Mulhousiennes se sont jeté sur tous les ballons pour sauver une première balle de set sur un contre d’Anna Rybaczewski (24-24) et se retrouver à un point d’un hypothétique tie-break grâce à Dominika Sieradzan (25-24). Joker médical la saison dernière, l’Ukrainienne Maryna Marchenko assurait encore l’urgence pour placer Cannes en position de force (25-27).

Il fut un temps, pareil coup du sort aurait plombé les postières. Hier, elles ont persévéré dans l’effort jusqu’à faire trembler Cannes dans un 4 e set longtemps indécis. Emmenées en attaque, respectivement par Regan Hood (5/10) et Eva Yaneva (5/9), Mulhousiennes et Cannoises se sont tenues jusqu’à 21-21… Une faute directe au filet (21-22), un ace de Victoria Ravva (21-23) et un festival de Maryna Marchenko pour conclure (21-25) scellaient néanmoins la victoire cannoise que l’ASPTT Mulhouse a eu le mérite de contester très longtemps.

7 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Allô TFOC bobo ?

Un point, aucune victoire : Terville-Florange ferme la marche avec Calais en championnat. La situation pourrait se compliquer avant d’affronter Istres, ce soir, Mulhouse puis Le Cannet. Le TFOC rend visite à l’Europe.

Comment peut-on mener 1 set à 0, 17-10 dans le deuxième et perdre 3 sets à 1 ? Tout le monde se le demande ! Pompiliu Dascalu, l’entraîneur tervillo-florangeois le premier. «  Vous êtes trop gentilles », lançait mercredi soir le coach roumain à ses joueuses. Pécher par excès de générosité, on aura tout vu !

Le technicien lorrain a beau chercher ce qui a cloché contre Saint-Raphaël, passer en revue chaque phase de jeu, la réponse semble plus cérébrale. Le président Mroczkowski pense avoir trouvé : «  C’est dans la tête. » L’arrêt sur image des Mosellanes s’expliquerait par un manque de confiance à un instant t. «  Au début du match, nous avons six patronnes sur le terrain. Quand l’adversaire est revenu, le doute s’est installé, plus personne pour assumer. Tout le monde se demandait quelle petite copine allait reprendre la rencontre en main. Au final, personne », analyse le président, déçu mais toujours pas inquiet.

« La hiérarchie va encore bouger »

Pourquoi se faire du mouron, d’ailleurs ? «  Le champio nnat vient juste de commencer. La hiérarchie va encore beaucoup bouger. » Pas faux. Calais, le tout nouvel européen devrait rapidement grimper l’échelle nationale. «  Les voir derniers après quatre journées, c’est surprenant. »

La défaite d’Istres, l’adversaire du jour, au Stade Français aussi étonne. Le grand Istres, quatrième la saison dernière, abonné à l’Europe, n’est pas encore au top de sa forme. L’attaquante hongroise Valéria Hejjas est toujours blessée. L’ancienne centrale tervillo-florangeoise Jennifer Todd pourrait être déstabilisée pour les grandes retrouvailles.

Après Istres, il faudra accueillir Mulhouse et Le Cannet. Mission impossible ?

7 novembre 2009

PARIS NORMANDIE : Et de deux pour Evreux !

Gonflées à bloc après leur belle victoire mercredi soir à Calais, les Ebroïciennes espéraient bien continuer sur leur lancée, même si le Stade Français était annoncé comme un sérieux client. Et elles l'ont fait !
Les deux formations se jaugent plusieurs minutes et se rendent point pour point. Puis, le Stade Français, un peu plus en réussite avec la Serbe Gorana Maricic très présente, aussi bien au filet qu'en attaque, se détache, possède trois points d'avance (10-13). Aga Drzewiczuk débute alors son festival offensif.
Efficace au service, présente à la finition, la centrale polonaise rapproche son équipe, et Armelle Irabe égalise à 14 partout. Chassé-croisé, les deux camps sont vigilants, les contres spectaculaires, l'EVB et le Stade Français sont au coude à coude (21-21), puis Evreux se détache (22-21). Drzewiczuk sert à nouveau… avec succès. Tuifua est à la finition, le dernier contre est décisif, Evreux remporte le premier set (25-21) en 28 minutes (1-0).
Et les Ebroïciennes repartent tout aussi concentrées au début du second set. Certes, les Parisiennes s'accrochent grâce à leur tandem serbe Pantovic - Maricic qui tient à bout de bras son équipe (9-9). Un service gagnant de Marième Diagne remet Evreux sur la bonne voie.
Les filles d'Emmanuel Fouchet reprennent la direction du jeu, la passeuse Leyla Tuifua sert bien ses partenaires et va au filet finir le boulot. Evreux effectue la course en tête (13-9, 16-11, 17-12). Un nouveau point normand, cette fois par la capitaine Da Silva. A son tour, Armelle Irabe aligne les points avec aisance. Teré apporte elle aussi sa participation puis Da Silva inscrit le 25e point, celui qui permet à Evreux de s'adjuger le second set 25 à 19.
Il reste aux Ebroïciennes à ne rien lâcher, afin de s'imposer 3 à 0 pour engranger le maximum de points.
L'entame du troisième set est identique aux précédents, mais cette fois, Paris se montre impuissant face à la réussite au service d'Armelle Irabe. Evreux ajoute cinq points à son compteur, la marque passe rapidement à 10-5. L'écart se creuse encore et il passe à sept longueurs d'avance (17-10). Evreux se dirige vers son second succès...

7 novembre 2009

LA VOIX DU NORD : La Stella à Venelles, un déplacement en forme de point d'interrogation

C'est peu de dire que la nuit des Stellistes, dirigeants, entraîneur et joueuses a été peuplée de cauchemars mercredi soir. ...

Évreux est décidément un promu aux dents longues. On s'attendait certes à ce que les choses ne soient pas si faciles. Battre Vandoeuvre par deux fois en play-offs pour la montée en ligue professionnelle la saison dernière était un signe, tenir tête au Cannet cette saison en était un autre.

Il y avait bien eu cette défaite à Venelles le week-end précédent pour troubler l'image et qui laissait à penser que la formation normande était dans les cordes de Calaisiennes à leur niveau.

Dès le début du match, il a fallu se rendre à l'évidence, Évreux ne rendrait pas les armes facilement. S'appuyant sur un collectif de grande qualité, quadrillant le terrain parfaitement, les Ébroïciennes n'ont rien lâché tout au long de la rencontre. Il y avait toujours quelqu'un sur la trajectoire du ballon et quelqu'un d'autre pas très loin en soutien. Le ballon ne tombait pas et cela a été l'un des soucis des Calaisiennes, un poil moins puissantes aussi, qui ne parvenaient pas à mettre le ballon par terre.

Les échanges duraient et au bout du compte c'est Évreux qui concluait le plus souvent. Car de l'autre côté du filet les choses étaient moins limpides, la Stella souffrait en réception et avait du mal à bien gérer les espaces derrière. Malgré tout, chaque manche a été disputée jusqu'au bout et curieusement, le troisième set excepté où les Stellistes étaient à la rue, c'est l'équipe qui était en tête en vue du poteau d'arrivée qui s'est laissée surprendre à la fin.

Le score aurait très bien pu être inversé mais les diableries de Da Silva à l'attaque et de Tere en défense juste quand il le fallait, ont permis aux Normandes de signer un authentique exploit. C'était leur soirée en fait.

Collectif attendu

Peut-on espérer que le tour des Calaisiennes vienne rapidement qui leur permettrait d'échapper à cette peu glorieuse dernière place ? Venelles peut-il faire l'affaire ? Pas si sûr ! L'équipe provençale a fait table rase de la saison dernière et présente un effectif chamboulé mais qui semble avoir trouvé ses marques en Ligue A.

Exemptées lors de la dernière journée, les Venelloises ont eu tout le loisir de recharger leurs accus. Elles vont se présenter avec leur entrain coutumier dans une salle où il n'est jamais aisé de vaincre, décidées à faire la passe de trois après Terville vaincu par la plus petite des marges et Évreux, étouffé d'entrée de jeu.

Un impératif pour les Stellistes : maîtriser les attaquantes Turiaf, Croustillat et, les plus en vue actuellement, et rassembler leurs propres forces. Le talent individuel est là mais le groupe tarde à prendre ses marques. C'est de cette dimension collective qui lui fait défaut actuellement, que la Stella a le plus grandement besoin actuellement pour nourrir d'autres ambitions.

7 novembre 2009

L'ALSACE : L’acte I d’un grand classique

Entre le championnat, la coupe et les play-offs, l’ASPTT Mulhouse rencontre Cannes de quatre fois à six fois par an. Aujourd’hui à 20h, au Palais des sports, il s’agira de la première confrontation de la saison entre le champion et son dauphin qui sont toujours invaincus.

« Quand on à la chance de jouer Cannes quatre fois par an, on peut affirmer sans se tromper qu’on a réussi sa saison ». Ces propos, à l’un ou l’autre termes près, Brigitte Trouillet, Mauricio Paes, Vlado Tallo, Martin Panou et Magali Magail qui se sont succédé à la tête de l’équipe mulhousienne les ont tous tenus et les tiennent encore depuis près de quinze ans… Du moins, depuis que les filles de Cannes avec leurs 14 titres de championnes de France, dont douze consécutifs, n’écrasent la concurrence française.

Aujourd’hui, la première conséquence de ce match sera que l’une des deux équipes concédera sa première défaite de la saison. Mais de part et d’autre, ce match a avant tout valeur de test. « On pourra enfin se situer », déclare Magali Magail qui a hâte de savoir. Il est vrai qu’au vu de la prestation de l’ASPTTM dans les deux premières manches à Nancy (25-13, 25-15) même la plus « grosse » équipe française ne saurait être indigeste.

« C’est un match qui servira pour la coupe d’Europe, affirme Yan Fang, l’entraîneur cannois. D’une part, les deux équipes auront une bonne opposition pour se préparer et, d’autre part, nous n’aurons plus à penser à ce match et on pourra se concentrer uniquement sur la coupe d’Europe ». La coupe d’Europe étant l’objectif essentiel des coéquipières de Victoria Ravva qui sont candidates à l’organisation de la finale de la Ligue des champions et qui ont recruté en conséquence avec les Serbes Ana Antonijevic et Amaeda Durakovic, la Croate Mirela Devic (ex-Besiktas Istanbul) en marge du retour de la Tchèque Katrina Buckova (ex-Busto Arsizio en série A1 italienne).

Le bon souvenir du 23 avril 2008

Arrivée à la rentrée en renfort à l’ASPTT Mulhouse, Anna Rybaczewski a vécu de l’autre côté du filet le derby ASPTTM-Cannes, ces deux dernières saisons, et se souvient de l’attention particulière qu’accordaient les Cannoises à ce match. « Fang prend très à cœur les matches contre Mulhouse, avoue la capitaine de l’équipe de France. Pour Cannes, ils sont les plus importants en championnat. Je suis certaine, qu’il l’aura encore préparé très sérieusement. Fang nous disait que c’est le match qu’on n’avait pas le droit de rater et à l’occasion duquel il fallait démontrer qui nous étions ». Il y a également un autre détail que les Cannoises, qui restent sur 34 victoires d’affilée en championnat, n’auront pas oublié… La dernière équipe qui les a battues, c’est l’ASPTT Mulhouse. C’était le 23 avril 2008, dans ce même Palais des sports…

Christian Entz En direct de l’infirmerie

Mulhouse : victime d’une entorse à la cheville et préservée à Nancy, Alexia Djilali sera opérationnelle ce soir.

Cannes : Katarina Buckova et Amaeda Durakovic sont toujours blessées.

5 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : TFOC : Pas assez méchant jamais content

Trop gentilles ! Les Tervillo-Florangeoises ont offert à Saint-Raphaël sa première victoire sur un plateau.

Les filles de Pompiliu Dascalu ont joué un set… la suite était sans conviction.

TERVILLE/FLO. 1 SAINT-RAPHAEL 3 Les sets : 25-19, 19-25, 18-25, 19-25

Bonjour, bonsoir et bienvenue dans votre salle Mesdames. Pour les présentations, il faudra repasser. Terville-Florange est toujours à la recherche de son premier succès cette saison. Cela devient pressant voire inquiétant d’après le président Daniel Mroczkowski. Tout n’est pas négatif, heureusement.

Terville-Florange a, enfin, retrouvé le gymnase municipal de Florange après quatre journées de championnat. Le public a fait connaissance avec les Bleues de Pompiliu Dascalu, le nouvel homme fort du banc tervillo-florangeois. L’entraîneur roumain a remporté la palme de l’élégance : costume noir trois pièces. Sobre, classe. Comme la première attaque puissante de la Tchèque Adlerova qui séduit déjà. Ses smashes ne pardonnent pas, ni ses services d’ailleurs. La grande et appliquée Regan Hood, partie à l’intersaison à Mulhouse, est oubliée… Le TFOC a trouvé une patronne, Vendula Adlerova (4-5 puis 10-8). Du moins dans le premier set…

On disait la passeuse américaine Desma Stovall forte tête, charismatique. La brunette, coquette, au serre-tête rose, a de la poigne. Peu de déchets à la passe. Madalina Dumitrescu se régale (18-14).

Le TFOC a changé. Pourquoi ? Car le fameux cri de guerre Hey Samba ne résonne plus au gymnase municipal. Les Lorraines jouent la carte de la simplicité avec TFOC comme hourra. La détermination d’Anne Neu, elle, est toujours là, la lecture de jeu de Bonacossi aussi (21-17). En duo avec Adlerova, elles concluent le premier set (25-19, 1-0). On s’attend à un match plié, vite fait, bien fait.

Le TFOC n’y est plus

Dans la deuxième manche, Fatoumata Kouyate, la capitaine adverse, grimace. Pour cause, les visiteuses sont rapidement larguées (8-2). «  Vas-y franco », s’exclame Pompiliu Dascalu à l’attention de Vanessa Bonacossi. Il n’y a qu’à demander. Du genou, de la hanche, Truchetet ne parvient pas à relancer. Les échanges sont interminables et Weber est remontée. L’attaquante espagnole de Saint-Raphaël enchaîne les coups gagnants. Les Méditerranéennes reviennent (17-10 puis 17-17). 7 à 0, les visiteuses profitent d’un moment de flottement des Lorraines pour recoller. Même les attaques d’Adlerova ne passent pas. Quèsaco ? Saint-Raphaël a l’œil, le centre mosellan est déserté. Les filles de Minkova passent devant et contre toute attente remportent la manche (19-25, 1-1).

Polina Bratuhhina, l’attaquante estonienne du TFOC a bien envie de donner un coup de main à ses coéquipières. Ça la démange mais le strapp à son épaule aussi. Dascalu a préféré l’épargner. «  Je préfère la ménager et pouvoir compter sur elle pour la suite de la saison. » Qu’il fait du bien le contre d’Albu-Stovall au début de la troisième manche. C’est serré (7-7, 9-8 puis 10-14). Où est passé Adlerova, qu’en est-il du niveau de Saint-Raphaël, absent au premier set, omniprésent depuis ? Le TFOC n’y est plus, Saint-Raphaël prend ses aises (18-25, 1-2).

Dasaclu ne comprend pas. Ses filles renvoient directement au lieu de travailler. Stupéfait, il s’assoit, lui, le très grand patron. Excédé par le comportement de ses joueuses, il observe la prise de pouvoir sudiste (3-10).

Malgré le discours tenu, il lance son joker : Bratuhhina. Handicapée par son épaule douloureuse, l’Estonienne n’est pas d’un grand secours. Inattentives, les Lorraines laissent passer des services cadeaux de Weber. C’est l’interrogation. «  Soyez un peu plus méchantes au niveau du bloc », lance Pompiliu Dascalu. Trop tard, Saint-Raph’s’offre huit balles de matches. La quatrième est la bonne (19-25, 1-3).

5 novembre 2009

PARIS NORMANDIE : L'exploit d'Evreux !

Les Calaisiennes comptaient bien prendre les trois points face aux visiteuses, histoire de se remettre en confiance. Sermonnées avant le coup d'envoi par leur président, qui leur a demandé de mettre la manière devant un promu, les joueuses de Badis Oukarache ont une énorme pression. Du côté normand, l'objectif est similaire, enfin il est surtout de décoller, de remporter un premier succès, avec un groupe enfin au complet.
Calais rentre mieux dans la partie, fait la course en tête (4-1, 7-3, 13-6) mais Evreux ne lâche pas. Armelle Irabe rapproche son équipe à trois points (13-10) puis à deux longueurs après un ace, le premier de la partie (16-14). C'est la capitaine Da Silva qui égalise à 17 partout. Un chassé-croisé débute… et il va durer de longues minutes, les deux formations se rendant point pour point. Evreux se bat, passe même devant par Téré (21-22) mais, au final, Calais a le dernier mot au bout de 39 minutes (29-27) !
Steux est au service au second set, elle ouvre la voie pour Calais (2-0). Irabe se fait violence, un service gagnant de la capitaine Da Silva (2-2), Evreux se fait décrocher, puis profite d'un relâchement des locales, et revient une fois de plus (5-5). La partie reste très serrée, Evreux n'arrive pas à prendre de l'avance, des fautes directes pénalisent l'équipe, un ace de Mollinger (16-16) et comme dans le premier set le chassé-croisé dure. L'internationale italienne Boscacci croit avoir fait le plus difficile ; seulement, derrière,
Armelle Irabe récidive et rapproche son équipe à un point (24-23). Svetlana Dukule, fraîchement entrée comme dans le set précédent, ajoute deux points au capital ébroïcien (24-25), et sur une attaque euroise la capitaine Mélisa Callo met le ballon dehors ! Evreux remporte le set (26-24).
En confiance
Les Normandes prennent la partie à leur compte, une attaque d'Armelle Irabe, deux services gagnants de Da Silva (0-3), puis elles poursuivent leur marche en avant, après de très nombreux services gagnants de Mollinger, Irabe et Dukule (5-15). Calais peine, seule Douck réussit à sauver l'honneur, Da Silva enfonce le clou, (6-18), Evreux déroule (7-24), Calais réagit, mais trop tardivement pour priver leurs adversaires du gain du troisième set (10-25). Da Silva et ses partenaires mènent 2 à 1, la pression est du côté calaisien.
Evreux semble de nouveau bien parti (0-2, 2-4), mais Boscacci prend le service, place bien ses balles, perturbe le jeu adverse, Diouck est très souvent à la finition, les Ebroïciennes doutent, leur jeu est moins fluide (11-7). Calais enchaîne les points gagnants, croit pouvoir aller au cinquième set. (14-9). Da Silva au service, Drzewiczuk à la finition, l'EVB refait surface (14-12), puis Calais reprend la main (16-13), Callo au service, Leyendecker au filet, les Nordistes restent en tête (19-15), Dukule redonne espoir à Evreux (19-18, 20-19, 21-20) et Katerina Nejezchlebova égalise à 21 partout. C'est reparti pour un chassé-croisé. Au final, c'est Evreux qui a le dernier mot (22-25) !
A Calais, Evreux bat Calais 3 sets à 1 (27-29, 26-24, 25-10, 25-22).

5 novembre 2009

L'ALSACE : Sale journée, belle soirée

À trois jours de la réception de Cannes, l’ASPTT Mulhouse s’est rassurée, hier soir à Vandoeuvre, en dominant outrageusement la formation nancéienne.

Le ciel gris, chargé de pluie, et le temps humide accompagnant le tristounet décor lorrain ne présageaient rien de bon pour cette escapade nancéienne. Pire, hier matin, à l’occasion de la séance de décrassage à Vandoeuvre, Alexia Djilali se tordait la cheville. Déjà affaiblie par les séquelles d’une gastro, l’attaquante mulhousienne se voyait définitivement condamnée à assister à la rencontre du bord de touche. La sale journée prenait néanmoins fin avec la tombée de la nuit et la démonstration d’une équipe mulhousienne, impressionnante en cette soirée, qui tenait à prouver qu’elle était dans le temps pour accueillir son éternel rival cannois en fin de semaine.

Deux sets d’exception

Après une brève mais euphorique entame de la part des Nancéiennes qui allaient mener jusqu’à 7-5, Anna Rybaczewski, au service, permettait à l’ASPTTM de mener pour la première fois (7-8). Curieusement, on se disait alors que Nancy occupait bien le terrain avec de solides arguments à faire valoir comme la centrale Alona Malysheva et ne manquait pas de vaillance à l’image de Chloé Adam. Mais, de 10-10 à 11-17, les joueuses de Magali Magail signaient un 7-1 dont Nancy n’allait jamais se remettre. Armelle Faesch promenait le contre lorrain à sa guise. Christina Bauer frôlait le sans faute (avec 2 blocks et 3/3 en attaque) et Regan Hood retrouvait toute sa superbe. C’est d’ailleurs l’Américaine (4/8 en attaque) qui soldait le premier set (13-25) en inscrivant son 6 e point de la manche. Avec 14 attaques gagnantes sur 23 tentées, l’ASPTTM obtenait un pourcentage d’efficacité offensive (61 %) symbolisant son éclatante supériorité.

À l’image de la manche précédente, le 2 e set était tout aussi limpide… Dominika Sieradzan, Deborah Ortschitt et, surtout, Myriam Kloster (2 blocks et 3/3 en attaque) amorçaient la pompe du succès (10-16, 13-21) avant la logique conclusion (15-25) en faveur d’une équipe mulhousienne qui tenait alors des secteurs de jeu déterminants comme le service (4 aces contre aucun à Nancy) et le contre (8 blocks à 1). « Je restais sur un mauvais entraînement et je n’étais pas très en confiance avant le match, avouait Myriam Kloster. Alors, forcément, je suis un peu rassurée… »

La rentrée de Coralie Larnack

L’entrée en jeu de Coralie Larnack à la place de Myriam Kloster ne saurait expliquer la baisse de rythme dans les rangs postiers. Elle allait d’ailleurs prouver au fil du set qu’elle n’avait rien perdu de son talent en réalisant une précieuse série de services pour provoquer le break dans un 3 e set (17-21) qui aura été marqué, auparavant, par un coupable relâchement de la réception mulhousienne notamment sur le service de la jeune Julie Mollinger (8-11, 11-11). Mais il était dit en cette soirée que l’ASPTTM maîtriserait son sujet sans connaître de grande frayeur (20-25). « Ça fait plaisir de jouer, confiait Coralie Larnack. J’ai eu un peu de mal au début avant de retrouver de bonnes sensations au fil du set ».

« Je suis satisfaite, s’exclamait Magali Magail, le sourire aux lèvres. On a fait deux sets de très, très grande qualité. Il y a du block… De la défense… On a ramené des ballons impossibles et terminé les points au filet. C’est le signe des grandes équipes. Plus souvent on arrivera à répéter ses séquences, plus vite on progressera ». Finalement, la venue de Cannes ce samedi tombe bien… « Ce sera un test, avoue Armelle Faesch. Nous savons que nous avons encore beaucoup de travail à faire. Mais, avec Cannes, au moins nous saurons où nous en sommes ! »

La location pour ASPTTM - Cannes

La rencontre de championnat de ce samedi à 20 h au Palais des Sports de Mulhouse entre les championnes de France et leurs dauphines figure dans la catégorie des matches de gala pour lesquels les dirigeants postiers afficheront un tarif de circonstance. Le prix des places a été fixé à 8 € (tarif réduit à 5 €). Samedi, les caisses ouvriront à 18 h au Palais des sports. Une prévente de billets sera ouverte au Bar du Shamrock ce soir et demain à partir de 17 h

4 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange : enfin à la maison

Quatrième journée de championnat, troisième rencontre pour Terville-Florange qui retrouve enfin le gymnase municipal de Florange. Il était temps…

Le hasard du tirage au sort… Quatrième journée de Ligue A féminine, premier match à Florange. Ce soir, le TFOC reçoit Saint-Raphaël, déjà pour un tournant.

Sans le forfait général de Melun-La Rochette, Terville-Florange se serait déplacé trois fois d’affilée. «  Ce n’est pas un drame, il faut faire avec, confie Daniel Mroczkowski. On ne choisit pas son calendrier. Après ce début mouvementé, on devrait être plus régulier. » Régulier dans les résultats ? «  Il était temps de jouer à la maison ! On reçoit Saint-Raphaël, on ne peut pas se permettre de perdre. Une défaite pourrait être grave », analyse le président. Surtout après la défaite 3 sets à 2 à Aix-Vennelles. « Perdre Cannes d’entrée c’était logique. S’incliner dans le Pays d’Aix, ça ne me surprend pas. Vennelles était bien avant nous en Pro A. Elles sont descendues de peu et l’an dernier en Nationale 1, l’équipe a terminé invaincue. Ressortez les archives, on a rarement vu ça. »

Grâce aux deux sets remportés là-bas, Terville-Florange est huitième avec un petit point. Ce soir, les trois unités feraient du bien. Surtout quand on jette un coup d’œil sur la suite du championnat. « Après Saint-Raphaël, on joue trois Européens (Istres samedi, Mulhouse et Le Cannet), contre qui nous n’avons pas grand-chose à espérer. Si nous perdons ce soir, nous pourrions nous retrouver en grande difficulté après sept journées. »

« Les cinquièmes ? Ça peut être nous »

Les Tervillo-Florangeoises n’ont pourtant rien à envier aux Sudistes. Les Raphaëloises ferment la marche en championnat après trois défaites, contre Paris, le voisin vandopérien et Cannes. Le président Mroczkowski retiendra la défaite en Meurthe-et-Moselle. «  C’est le moins bon résultat de Saint Raph’. Mais je me méfie tout de même. Le championnat est divisé en deux. Il y a Cannes, Mulhouse, Le Cannet, Istres… Après, des places de 5 à 11, c’est ouvert. La cinquième équipe ? Ça peut être nous, comme le VNVB… »

Ambitieux Daniel Mroczkowski. En attendant, Pompiliu Dascalu, qui n’a pas vu ses filles depuis quelques jours pour des raisons familiales, devra ménager ses troupes. Les douleurs au dos d’Adlerova semblent s’estomper, les ischios d’Albu souffrent moins, par contre, l’épaule de Bratuhhina est encore endolorie. Pierre Gillet, le kinésithérapeute du club, préférerait que Dascalu se passe encore quelque temps des services de l’attaquante estonienne.

4 novembre 2009

PARIS NORMANDIE : Les cadences infernales

Les volleyeuses ébroïciennes n'ont décidément pas le temps de souffler. A peine rentrées d'Aix- en-Provence, les voilà reparties pour Calais… Avant d'accueillir dès vendredi le Stade Français !

Trois rencontres en sept jours, Stakhanov n'aurait pas fait mieux. L'Evreux VB doit désormais se plier au rythme infernal de la Ligue AF. Du coup l'entraîneur Emmanuel Fouchet doit même céder à la mode du « light » avec la suppression de quatre séances d'entraînement et de deux retours vidéo. Tant mieux pour les joueuses qui échapperont ainsi aux cruels arrêts sur image.
Pendant que les Ebroïciennes ne parvenaient pas à décoller à Venelles, les Calaisiennes subissaient une autre déroute, également face à une formation du Sud, mais dans la banlieue cannoise, où la formation de Séverine Szewczyk a donné une terrible leçon à la Stella Calais : 25-13, 25-14, 25-17. Rude sortie de route pour un effectif construit afin de voyager en hors des frontières.
Une Stella sans pétillant
Le destin joue parfois de drôles de tours. Qualifiée pour une Coupe d'Europe, lesté de trois défaites… en trois rencontres, et seulement deux petits sets remportés, la Stella ne pensait pas devoir attendre la venue d'Evreux pour quitter les tréfonds du classement. Après plusieurs heures collées devant l'écran d'ordinateur, Emmanuel Fouchet décrypte : « Encore une équipe qui a changé énormément de cadres pendant l'intersaison. Elles ne sont plus que deux rescapées. Meilleure marqueuse de la Ligue AF et désormais au Cannet, Séverine Szewczyk n'a pas été remplacée, même si Melissa Callo et Fatou Diouck possèdent du punch à revendre. L'ensemble aligne des centimètres, du muscle, et des passeports argentins, italien, croate, slovaque, hongrois, sénégalais et français. Ce n'est pas une critique, mais un constat et sans doute une explication sur le manque de liant collectif actuel. Aussi pour le moment, les Stellistes abusent d'un jeu stéréotypé mais puissant. »
Blessures et doutes
Du côté de l'EVB, les dirigeants n'auraient jamais imaginé patienter jusqu'à cette 4e journée pour aligner enfin un groupe au complet. Les coups du sort se sont succédé jusqu'à présent. Pereira, Da Silva, Nejezchlebova et Dukule ont connu la tristesse de l'arrêt maladie avec les tous les doutes qui entourent ces jours sombres. « On se sent si inutile », expliquait Katerina Nejezchlebova. Sans parler des incertitudes quant à son outil de travail : le corps. Et pourtant après trois journées, un constat semble naître. Les recrues demeurent bien hésitantes dans leur production. Et dans cette semaine particulièrement critique la notion d'hésitation pourrait rapidement apparaître comme de l'insuffisance si le compteur de victoire ne se débloque pas.
Des recrues hésitantes
Andreia Leite Pereira a réussi deux bonnes entames contre Mulhouse et Le Cannet, puis elle a fini sans munition. A Venelles, les ballons, elle les a eus, mais la Brésilienne n'en a pas fait grand-chose. Très moyenne contre Mulhouse, pleine de promesse contre le Cannet, la grande Svetlana Dukule est restée à Evreux samedi dernier. Propulsée dans le six à Venelles, Marième Diagne a tenu deux sets, encourageants d'ailleurs, avant de terminer sur les rotules. Armelle Irabé demeure pour le moment une énigme. Elle peut être explosive en attaque. Elle peut être précise en défense. Mais pour le moment, elle n'est ni l'un, ni l'autre. De retour de blessure après un an d'arrêt, Gaëlle Mollinger revient sur des séquences et bien souvent en secteur arrière. Emmanuel Fouchet conclut sobrement sur le sujet : « Je veux croire que nous ne nous sommes pas trompés… »

4 novembre 2009

LA PROVENCE : Istres handicapé à Cannes

Ce  soir, à 20h, au palais des Victoires, pour le compte de la 4e journée de Ligue A féminine, les Istréennes affrontent l'ogre cannois. Et il n'est jamais facile de jouer les Cannoises mais cela devient presque mission impossible lorsque l'équipe souffre d'absences comme ce sera le cas ce soir.
Ainsi après Valéria Hejjas, blessée (genou) lors de l’échauffement du premier match face à Calais, c’est Sona Mikyskova qui a été victime d’une torsion de la cheville samedi dernier face à Vandœuvre. "Elle voulait jouer, mais on ne veut pas prendre de risque. Elle aura ses trois jours de repos", précise Frédéric Guérin. Alors travailler en profitant des opportunités sera  l’objectif à Cannes.

4 novembre 2009

L'ALSACE : ASPTTM : une mise au vert avant Cannes

Les volleyeuses mulhousiennes ont passé les Vosges ce matin pour se mesurer à Vandoeuvre-Nancy, ce soir à 20h, dans le cadre de la 4e journée de championnat en Ligue A féminine.

Magali Magail a beau répéter « qu’il faut prendre un match après l’autre », il a été bien difficile à ses joueuses lors des derniers entraînements de faire abstraction du choc au sommet qui les opposera à Cannes, samedi prochain à 20h au Palais des sports, pour une énième revanche de la finale du championnat de France de ces trois dernières années. Mais il est encore plus vrai qu’un éventuel exploit des Mulhousiennes face aux Cannoises n’aurait de valeur que si elles rentraient victorieuses de leur court déplacement dans la banlieue nancéienne.

La clé du match sera la réception

Coleader de la Ligue féminine avec Le Cannet-Rocheville, devant Cannes qui compte un match en moins, l’ASPTTM a confirmé son potentiel face au Stade Français (3-0: 25-22, 25-10, 25-18), samedi dernier, pendant que les Lorraines concédaient leur première défaite de la saison à Istres (3-0: 25-20, 25-22, 25-16).

Autant les Mulhousiennes ont su stabiliser leur réception après un début de match fébrile face aux Parisiennes, autant les Nancéiennes ont éprouvé de grosses difficultés sous le service d’Istres.

La meilleure Lorraine dans ce registre, la Hongroise Szuszanna Jozsa qui n’a réceptionné qu’à six reprises, n’a obtenu que 33,33 % de réussite. Quant aux Nancéiennes les plus sollicitées en réception, la Brésilienne Alessandra Guerra-Franco et la jeune libéro bas-rhinoise Chloé Adam, elles ont enregistré des pourcentages plutôt modestes, respectivement, 5 % et 7,14 %. « Nous avons joué deux fois contre Nancy au tournoi de Riom, se souvient Magali Magail, le coach postier. Nous avons gagné deux fois, difficilement, 2-1. Nous savons très bien que la clé du match se situera dans la qualité de notre service. Elles ont un bon petit jeu avec beaucoup de balles rapides, des baskets… Il faudra les empêcher de jouer ». Et, pour cela, la mise en difficulté de la réception lorraine sera indispensable.

Côté nancéien et mulhousien, les effectifs sont annoncés au complet tout en sachant qu’Alexia Djilali et Magali Magail relèvent d’une petite gastro.

3 novembre 2009

LA DEPECHE : Hélène Schleck élue meilleure joueuse

L'Albigeoise a reçu le trophée de la LNV pour la saison passée.

Samedi, à Géant, fidèle partenaire du club albigeois depuis 20 ans, Hélène Schleck, dans la capitale tarnaise depuis quatre saisons, a reçu des mains de Mme Buthion le trophée de la Ligue récompensant la meilleure joueuse pro de la saison passée. En présence de toute l'équipe d'Albi volley et de Stéphane Simon qui inaugurait à l'occasion ses nouvelles fonctions de manager. Interview.

Hélène, que représente ce trophée pour vous ?

C'est la récompense du travail réalisé sur quatre années en pro où j'ai fini régulièrement parmi les trois meilleures marqueuses. Je suis très fière et en même temps un peu surprise car je n'aurai jamais pensé recevoir ce trophée qui récompense en général toujours les mêmes. Et, sur un plan purement comptable, mon dernier championnat n'était pas le meilleur. Je suppose que le tournoi de qualification à Marseille avec l'équipe de France, où j'ai été sacrée meilleure joueuse, n'est pas étranger à ce choix. Reste que c'est une reconnaissance de spécialistes - l'ensemble des entraîneurs pro - qui n'en a que plus de valeurs à mes yeux et m'encourage pour revenir au plus vite à la compétition.

Justement, où en êtes-vous de votre convalescence ?

Je suis un stage d'une semaine par mois à Saint-Raphaël pour de la préparation physique adaptée. J'ai encore un mois avant de pouvoir recourir. Je suis patiente mais je ne veux pas brûler les étapes, même si le volley me manque. Je sais que revenir à mon meilleur niveau sera dur et je dois faire attention, attendre d'être stable sur mes jambes si je ne veux pas hypothéquer mes chances. Ma carrière est encore devant moi.

Quel regard portez-vous sur l'équipe d'Albi ?

C'est un bon groupe et je trouve bien d'avoir fait confiance aux jeunes Tarnaises pour relever le défi. Les jeunes de 16 ans en particulier n'ont pas loupé un match. L'équipe a un bon niveau de jeu mais elle manque encore de stabilité. Le regard depuis le banc est différent. Sur le terrain, tu te focalises sur ton jeu, sur tes partenaires alors que là je peux prendre du recul et donner quelques conseils à celles qui me le demandent. Mais cela reste frustrant, surtout quand l'équipe est en difficulté, j'ai les jambes qui me démangent. Albi possède le potentiel pour être dans le carré final et rejoindre la Ligue B l'an prochain. Ça peut être intéressant, un palier entre la N1 et la Ligue A dont le niveau est très au dessus mais ça peut laisser le temps au club de se structurer avant de faire le saut.

2 novembre 2009

NORD LITTORAL : La Stella subit un véritable naufrage

Les Calaisiennes n'ont pas pesé lourd face à la belle machine cannettane qui pourrait bien créer la surprise cette saison. Séverine Szewczyk semble avoir bien trouvé ses marques au sein du groupe azuréen.
Pourtant l'entame du match laissait entrevoir de belles choses pour les joueuses de Calais. Diouck ouvrait le tableau d'affichage mais Szewczyk répliquait aussitôt. Puis Calais entamait sa mauvaise série de fautes directes. Les Cannettanes n'en demandaient pas tant, d'autant qu'au block Kulakova se montrait implacable. Un ace de Callo remettait un peu d'ordre dans la maison nordiste (7-9), mais une nouvelle avalanche de points gâchés par les joueuses d'Oukarache ouvrait grand les portes du premier set aux Sudistes (25-13).
Le coup est dur pour les Calaisiennes qui ne pensaient pas être reçues de la sorte. Et c'est loin d'être fini puisque les Méditerranéennes ne lâchent plus rien. Szewczyk y va de sa série pour atteindre le deuxième temps-mort technique (16-8). Cela semble tellement facile que Kasic se permet même de faire entrer deux jeunes joueuses. Le match tourne à la démonstration et c'est encore Kulakova qui s'offre la balle de set en bloquant Callo (25-14).
La Stella par intermittence La mi-temps allait-elle changer quelque chose ? Eh bien non, malgré un beau contre de Tikvicki sur Nedelecu en ouverture du score. Calais allait encore mener sur une attaque de Leyendeker (2-1) et puis plus rien, ou presque. Calais essayait bien d'opposer un peu plus de résistance, mais tout cela était trop sporadique pour être efficace. Les équipières de Callo retardaient pourtant l'échéance pour éviter de grapiller un peu plus de points que dans les deux manches précédentes (25-17).
Katerine NATTON Badis Oukarache : « On n'a pas joué. Sans services et sans réceptions on ne peut pas jouer au volley, il est impossible de produire du jeu. Je suis très déçu parce qu'on avait fait un bon travail jusque-là et que j'ai l'impression de me retrouver au mois d'août. Ce match a été un naufrage collectif. On a subi du début à la fin. »

Salle Principiano au Cannet, Le Cannet bat Calais, 3-0 : 25-13 (22'), 25-14 (22'), 25-17 (23').
Arbitres : MM. Dejayean et Sawrei Le Cannet : Mc Namee ; Koyumdzhieva ; Nedelcu (Lethuc) ; Kulakova (White) ; Szewczyk ; Bursac (Decamp). Libéro : Quérard. Entraîneurs : M. Kasic et D.Françoise.
Calais : Helendez-Pal ; Gogolova ; Callo (cap.) ; Diouck (Hudima) ; Boscacci (Tikvicki) ; Leyendecker. Libéro : Péron. Entraîneur : B. Oukarache.

2 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le VNVB largement dominé

ISTRES 3 VNVB 0 Les sets : 25-20 (23’); 25-22 (26’); 25-16 (22’).

Il n’y a pas eu photo samedi soir à Istres où les joueuses de Cyril Wozniak n’ont jamais trouvé la solution pour perturber le jeu de leurs hôtes. En panne de service-reception, elles n’ont pas réussi non plus à tirer profit de la sortie sur blessure (torsion de la cheville) de Mikyskova. L’attaquante istréenne leur avait fait beaucoup de mal avec ses services smashés durant un set et demi. Il n’y a guère que Gerra Franco qui a été à la hauteur. Le reste de l’équipe de Vandœuvre-Nancy n’a jamais pu rivaliser que ce soit au contre ou au service. Mis à part dans le second set où Novotna et ses partenaires ont mené jusqu’à 7-11, elles ont toujours couru après le score. Et elles auraient pu prendre une belle déculottée dans la dernière manche si Istres avait poursuivi son pressing après avoir mené 18-6. Un relâchement compréhensible pour un groupe trop dominateur. «  On est tombé sur une équipe qui nous a agressés en permanence. Nous avons joué par intermittence. Il y a encore beaucoup de boulot », expliquait lucide l’entraîneur lorrain.

2 novembre 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange ne s’inquiète pas

Début de saison difficile pour le TFOC. Deux défaites, un point pris. Etat des lieux avec l’entraîneur Pompiliu Dascalu et la libero Anne Neu.

Perdre 3 sets à 0 contre le multiple champion de France Cannes, rien d’anormal. Perdre 3 sets à 2 contre le promu du Pays d’Aix il y a dix jours, inquiétant ? «  Promu ou pas, c’est toujours inquiétant de perdre, affirme Pompiliu Dascalu, l’entraîneur tervillo-florangeois. Pour autant, notre équipe s’est bien battue. Nous n’avons pas baissé les bras. On perd le match dans le quatrième set, après avoir mené 2 à 1, on lâche prise. Après, le tie-break qu’on le perde 15-5 ou 17-15, ça ne change rien. » Anne Neu, la libero mosellane avoue nourrir quelques regrets. «  A Aix, on prend un point mais surtout on en perd deux… Nous devons réagir contre Saint-Raphaël à domicile mercredi. Nous avons eu le week-end pour souffler. »

La Ligue A féminine enchaîne une semaine de trois matches. Sauf Terville-Florange et les équipes qui doivent jouer contre Melun-La Rochette, forfait cette saison. «  Nous n’avons pas joué samedi mais notre programme est chargé ! Attention à ne pas se relâcher, à ne pas se disperser ! » Anne Neu est de bons conseils. Quand on demande à la fidèle libero de comparer le TFOC 2009-2010 à celui de la saison passée, la jeune fille refuse l’exercice. «  Ça ne rime à pas grand-chose de comparer. En Ligue A féminine c’est très fréquent de renouveler une équipe en quasi-totalité. Nous devons nous adapter, apprendre à jouer ensemble ! Il est encore temps… » Les dix jours sans compétition sont les bienvenus pour Pompiliu Dascalu. «  Adlerova a mal au dos et Bratuhhina à l’épaule. Deux éléments important dans l’organisation offensive ne sont pas à 100 %. J’espère que d’ici mercredi, les petits bobos seront réparés . Ces dix jours nous permettent de digérer la défaite d’Aix-Venelles et de préparer au mieux la venue de Saint-Raphaël. » Saint-Raphaël qui fera son deuxième déplacement en Lorraine en deux semaines. Mi-octobre, les Sudistes étaient à Vandœuvre-Nancy. Les Meurthe-et-Mosellanes ont gagné 3 sets à 0. Les Tervillo-Florangeoises veulent bien imiter leurs voisines…

2 novembre 2009

LA VOIX DU NORD : La Stella Calais aux abonnés absents

LE CANNET - CALAIS 3-0 (25-13, 25-14, 25-17)

Les Calaisiennes sont longtemps restées prostrées sur le parquet de Principiano. Badis Oukarache est revenu du Sud avec plus de questions que de réponses...

Les yeux dans le vague d'un champ infini de points d'interrogation. Pulvérisées sans s'être jamais vraiment battues. « Je ne sais pas ce qui s'est passé. Pas encore assez de recul sur cette défaite. On voulait vraiment prendre un set. On a essayé, on a fait des fautes. Peut-être a-t-on voulu trop bien faire... » Sophie Peron n'a pas de réponse, ni d'explication à la déroute maritime. Son entraîneur Badis Oukarache n'en a guère plus à ce qu'il qualifie de «  naufrage collectif ». Jamais dans le coup, soumises à la pression du service-réception d'une formation cannetane qui n'a rien d'un leader usurpateur, et perforées par le bras bien connu de l'ex-Calaisienne Szewczyk, les Stellistes ont subi de bout en bout la rencontre. Sans jamais parvenir à mettre la tête hors de l'eau.

20-12 dans le premier set, 21-9 dans le suivant - deux manches bouclées par des blocks de Kulakova sur Callo -, 20-11 dans le dernier abrégé par une attaque de Bursac... « Je ne les ai pas reconnues. C'est vrai que l'équipe a beaucoup changé au point que je n'ai plus que deux copines là-bas. Mais on ne s'attendait vraiment pas à une soirée aussi facile. Les Stellistes m'ont déçu, elles peuvent beaucoup mieux, j'en suis persuadée », a avoué Séverine Szewczyk, pointue déjà à l'aise comme un poisson dans l'eau à l'ESCR.

Le fait est que les Azuréennes n'ont jamais laissé leurs adversaires respirer et développer ce jeu qui avait titillé Istres (1-3) et Mulhouse (1-3). «  J'ai l'impression d'être revenu en août, au début de la préparation. On avait livré de gros matchs lors des deux précédentes journées. Là, rien  ! On n'a pas joué. Sans service, ni réception, ce n'est pas la peine d'aller sur le parquet. On s'est enfermé psychologiquement », a déploré l'entraîneur nordiste très déçu.

D'ici mercredi, date de la réception à la Porte de Lille du promu Évreux, un adversaire d'un tout autre calibre que ce Cannet européen réellement taillé pour tracer une belle route en Ligue A, les Stellistes devront recoller les morceaux et lever les points d'interrogation pour lancer leur saison. 

2 novembre 2009

L'ALSACE.FR : Retour gagnant pour l’ASPTTM dans son Palais

Les volleyeuses mulhousiennes n’ont pas raté leur première sortie de la saison à domicile en dominant, avec l’art et la manière par moments, les Parisiennes du Stade Français.

Le match référence des Parisiennes face à Istres n’a pas empêché Éric Salanoubat, le coach stadiste, de modifier son six de départ en sollicitant la centrale serbe, Milena Pantovic, à la place de Ruth Diboué, et Marielle Bousquet dans le rôle de libéro. En face, l’ASPTTM est restée conforme aux dernières sorties avec Myriam Kloster et Christina Bauer au centre, Reegan Hood, Anna Rybaczewski et Dominika Sieradzan en bout de filet et Armelle Faesch à la passe. L’envie de vouloir trop bien faire pour leur premier match devant leur public n’a pas servi, initialement, la cause mulhousienne. Avec beaucoup de déchets, notamment 5 fautes au service dans le 1 er set, les postières ont d’abord évolué laborieusement en laissant même l’initiative aux Parisiennes jusqu’à 4-5. Mais en bonne capitaine de l’équipe de France, Anna Rybaczewski renversait la tendance (6-5 puis 7-6). « Nous étions un peu crispées, allait avouer en fin de match l’ex-Cannoise. En ce qui me concerne, c’est le premier point marqué qui m’a libérée. »

À l’inverse de la nouvelle recrue polonaise Dominika Sieradzan, très adroite au filet, l’Américaine Regan Hood n’était pas très heureuse dans ses tentatives. Il fallait ainsi attendre que le score en soit à 16-15 pour la voir ouvrir son compteur. Dès lors, ce point avait le don de libérer une formation mulhousienne qui n’allait plus jamais être inquiétée dans ce match. « C’est certain… Il y a eu un déclic dans ma tête à partir de cet instant, admettait la sympathique Américaine qui signera un encourageant 3/4 en attaque au 3 e set. Puis, au fil du match, je me suis libérée… » Deux contres de Myriam Kloster (20-16) et un passage impressionnant au filet de Christina Bauer (24-20) avaient assuré l’essentiel dans une manche soldée par cette dernière sur la 3 e balle de set (25-22).

Un 2 e set sans appel

Le meilleur était cependant à venir dans un 2 e set rondement mené par une fringante ASPTTM orchestrée par une Armelle Faesch bien inspirée à la passe. Avec la frappe lourde d’Anna Rybaczewski, la belle polyvalence de la Polonaise Dominika Sieradzan, l’efficacité des centrales Christina Bauer et Myriam Kloster (respectivement 3/3 et 3/4 en attaque au 2 e set) et la vaillance de Deborah Ortschitt en défense, les Mulhousiennes ont évolué sur un rythme particulièrement vif en s’appuyant sur des services (avec 4 aces de Dominika Sieradzan et Myriam Kloster) qui ont mis une grosse pression au Stade Français totalement dominé dans cette manche (8-2, 13-5, 19-8, 25-10).

Sur leur lancée, les joueuses de Magali Magail donnaient le tournis aux Parisiennes en début de 3 e manche (12-5). Le sans faute offensif de la Serbe Milena Pantovic (4/4) dans ce set offrait quelques illusions au Stade Français (18-12) qui ne parviendra cependant qu’à retarder l’échéance face à une formation mulhousienne qui terminait les débats avec Aminata Coulibaly à la passe et Isaline Sager-Weider au filet. Les deux jeunes ne se faisant pas prier pour s’attribuer le point final (25-18). « C’est un petit clin d’œil, confie la grande Isaline. Aminata à l’habitude de jouer avec moi et elle est solidaire… Elle me donne la balle parce que ça nous fait plaisir de jouer ensemble. »

Pour une soirée de première, l’ASPTTM a réussi une sympathique prestation qu’il faudra toutefois confirmer, samedi prochain au Palais des sports, avec la venue des championnes de France. « En attendant, nous savourons cette victoire en trois sets face à un adversaire qui a battu Istres », conclut Anna Rybaczewski dont le retour à Mulhouse s’avère gagnant.

La fiche technique :

ASPTT MULHOUSE - STADE FRANCAIS : 3-0.

Les sets : 25-22 (24’), 25-10 (20’), 25-18 (23’). Temps réel de jeu : 1 h 07. Arbitrage de MM. Loïc Queste et Thierry Petitjean. 1500 spectateurs.

ASPTT : 42 attaques sur 93 (45,1 %) : Rybaczewski (11/27), Bauer (8/12), Kloster (7/12), Siedrazan (8/26), Faesch (1/1), Coulibaly (1/1), Sager-Weier (1/2). 10 contres gagnants (Kloster 3, Bauer 3). 6 services gagnants (Siedrazan 3, Kloster 2, Faesch 1). 22 fautes directes dont 9 au service. Six de base : Faesch (puis Coulibaly), Siedrazan, Rybaczewski, Kloster, Bauer (puis Sager-Weider). Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Magail.

PARIS : 28 attaques sur 94 (29,8 %) : Maricic (10/29), Pantovic (6/13), Pantovic (6/13), Dolezalova (4/16), Giaoui (4/18), Camara (3/13), Kapeliovis (1/2), Suc (0/2). 19 fautes directes 7 dont au service. Six de base : Kapeliovis (puis Suc), Giaoui, Dolezalova (puis Decamp), Maricic, Camara, Pantovic. Libéro : Bousquet. Entraîneur : Salanoubat.

2 novembre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Une claque et un déclic

Cet été s'est longtemps montré très beau pour Myriam Kloster, avant de la laisser, seule, sur le quai au départ de l'équipe de France pour les championnats d'Europe. Elle l'a mal pris, mais elle a su rebondir sur cette mise à l'écart. De retour à l'ASPTT Mulhouse, elle est tout autre.

Un tel visage mérite des bisous plein les joues, cet été pourtant, Myriam Kloster s'est ramassé une claque phénoménale. Elle ne s'y attendait pas, elle qui vivait un rêve au quotidien pendant toutes ces semaines de stage avec l'équipe de France. Et puis, à l'heure de s'envoler pour la Pologne avec ses championnats d'Europe, la jeune femme de Mulhouse est la seule à être écartée du groupe, à quai.

Une pilule qui se digère en trois semaines
D'emblée, elle avoue avoir du mal à en parler, si la douleur est toujours là, au creux des tripes et au bord des larmes. « C'était un objectif, je ne l'ai pas l'atteint. » Il devait y avoir une non qualifiée, c'est tombé sur elle, et donc rien qu'elle. « L'éjectée c'est moi. Il m'a fallu trois semaines pour digérer la pilule. Je l'ai pris en coup de poignard. On m'a donné les raisons, d'accord ou pas, je n'ai pas eu le choix. »
Ces stages avec le maillot bleu sur les épaules, elle en a tout de même tiré de belles choses, la jolie demoiselle de l'ASPTT. Avec les Bleues, elle ne s'est pas sentie dépaysée aux côtés de Christina Bauer, sa copine du filet, ainsi qu'Armelle Faesch, la fille qui lui passe les ballons. « On a pris le temps d'apprendre à bien se connaître. Quand la saison est lancée, c'est plus dur, on prépare plus le match suivant. »
Ce travail de fond, elle le sent, lui a été très utile. Elle en a même profité pour corriger l'un ou l'autre geste. « J'ai beaucoup joué aussi, j'ai eu du temps de jeu et c'est important pour progresser. S'entraîner, c'est bien, il faut ensuite mettre en pratique pendant des matchs. » Aux yeux de Magali Magail, qui a vu revenir une Myriam Kloster retournée, les progrès de la joueuse sont dans la tête plus que dans les mains.

« Elle grandit et c'est normal »
« Le plus gros changement est humain. Elle grandit et c'est normal... il ne faut pas oublier qu'elle n'a que vingt ans. » Son jeune âge n'est en rien un frein pour rebondir après cette « éjection » de l'équipe de France. « Quand je suis rentrée, j'ai revu mes amis, j'ai bien été aidée par Magali (Magail) et Teresa (Worek). Puis je me suis dit merde, j'ai une revanche à prendre. Depuis je me le répète chaque matin ! »
Elle rejette le discours « tu est jeune, tu as encore le temps » qu'on lui serine souvent ces dernières semaines. « A vingt ou trente ans, on se bat pour la même chose. Mentalement cela m'a fait devenir plus forte, comme si plus rien ne pouvait me toucher. J'ai envie d'aller plus haut, de me battre. » Elle a retourné l'« électrochoc » à son avantage, même si elle n'a pas réussi à regarder tous les matchs des Bleues sans elle.

«Elle va devenir une très grande centrale»
Restée à Mulhouse, Magali Magail, l'entraîneur de l'ASPTT, a suivi ce fol été de Myriam Kloster. « Cette claque lui a ouvert les yeux sur ses erreurs. Elle a appris à donner comme il faut le faire dans un sport collectif. Sur le terrain, désormais elle rayonne, elle partage et va vers les autres, elle n'agit pas en individu mais réagit collectivement. Elle joue pour l'équipe, elle va devenir une très grande centrale. »

31 octobre 2009

NORD LITTORAL : Et ça continue encore et encore

Après Istres et Mulhouse, la Stella va affronter ce soir sa troisième formation européenne en trois journées. Pas l'idéal pour débloquer enfin son compteur.
Rien ne sert de séduire, il faut marquer un point. Telle pourrait être la morale de l'histoire que raconte depuis maintenant deux journées la Stella en ce début de championnat de Ligue A féminine. Face à Istres en ouverture, comme contre Mulhouse vendredi dernier, les Calaisiennes ont fait le spectacle, ont titillé leur adversaire, mais sont reparties invariablement sans le moindre point.
A la décharge des Stellistes, on notera qu'elles affrontaient deux équipes européennes qui ne figuraient pas forcément parmi les adversaires recensés dans la colonne "à prendre" du tableau de marche calaisien. Ce qui sera encore le cas du Cannet chez qui les partenaires de Mélissa Callo se rendent ce soir.
Sans espoir ? « Il faut déjà garder notre niveau de jeu, qui est intéressant. Et puis oser un peu plus », observe Badis Oukarache.
Sans Mallory Steux Une condition sine qua non pour espérer ramener quelques chose de ce long déplacement dans le Sud. Après n'avoir fait qu'une bouchée d'Aix Venelles, les Cannetanes ont laissé échapper un set à Evreux. Mais qu'on ne s'y trompe pas : « J'ai vu les deux matches, Le Cannet monte en puissance  », indique Badis Oukarache. Articulées autour de leur capitaine Séverine Szewczyk, de la passeuse américaine Candace Mc Namee et de la centrale allemande Olejsa Kulakova, qui combinent régulièrement ensemble en attaque basket, les filles de Mladen Kasic ont tout du rouleau compresseur et boxent logiquement une catégorie au-dessus de Calais. Mais la Stella voudra se souvenir qu'il y a moins d'un an, elle avait arraché la victoire au set décisif face au Cannet à la Porte-de-Lille (avant de prendre une gifle au retour). Comme quoi l'exploit est possible.
Pour ce déplacement dans les Alpes-Maritimes, l'entraîneur calaisien devra cependant se passer de la passeuse Mallory Steux qui s'est donnée une entorse à la cheville contre Mulhouse. Une absence qui devrait peser sur le plan de jeu des Calaisiennes. « Mallory a un jeu rapide, plus créatif alors que Béatrix (Mélendez-Pal) évolue dans un style différent, plus posé. Il va falloir s'imposer sur ce jeu-là  », témoigne Badis Oukarache. Ou à défaut arracher au moins un point pour débloquer enfin le compteur.

31 octobre 2009

PARIS NORMANDIE : L'EVB encore diminué

Troisième rencontre de la saison et pour la troisième fois, l'Evreux VB ne se présentera pas au complet. A Venelles, Svetlana Dukule ne pourra pas tenir le centre et la participation de Gaëlle Mollinger demeure incertaine.
Une accession se construit en minimisant les contre-performances, un maintien s'obtient en maximisant les victoires contre les concurrents directs. Emmanuel Fouchet aurait toutefois bien aimé pouvoir défendre ses chances avec un effectif au complet. Malade, c'est désormais Svetlana Dukule qui est indisponible. Genou bloqué, Gaëlle Mollinger est fortement incertaine. « La série noire se poursuit, confirme Emmanuel Fouchet. Jusqu'à présent, les blessures étaient certes gênantes, mais nous n'affrontions pas des formations de notre rang. Venelles en est une. Et clairement, nous jouerons le coup à fond pour revenir avec une victoire, mais j'aurais bien aimé tenter l'affaire au complet. »
« Même pas peur ! »
Finalement, Marième Diagne montera au feu. L'internationale sénégalaise sera ainsi titularisée au centre. Prévenue vendredi matin, l'enfant de Rufisque surprenait Emmanuel Fouchet : « J'ai vraiment apprécié son attitude. Elle s'est tout d'abord inquiétée pour Svetlana, puis elle m'a affirmé tout de go : « Pas de problème coach, même pas peur ! » C'est une volleyeuse qui comprend assez vite. Je voulais la laisser un peu mûrir avant de la solliciter ainsi. A Marième de mordre dans la rencontre. »
Venelles également handicapé
De son côté, Boban Lozancic collectionnent également les ennuis. La libero, Emilie Lladeres n'a pas encore réceptionné un seul ballon cette saison. La centrale Basic a disputé un set et demi quant à l'attaquante réceptionneuse Vlásková, elle n'est pas au mieux non plus. « Malgré tout, Venelles a déjà remporté une victoire contre Terville, en renversant une situation délicate (1-2) », note Emmanuel Fouchet. Comme à son habitude, le technicien normand a passé des heures à disséquer le jeu sudiste. « Le jeu aixois n'est pas encore en place. Logique avec ses huit changements lors de l'intersaison. Pour le moment, la passeuse a du mal à trouver les centrales. Aussi recherche-t-elle beaucoup les ailières. » Sur les ailes justement, Evreux retrouvera des « bleuettes », toutes passées par l'IFVB, et toutes internationales A ou A' : Leslie Turiaf (NDLR : la cousine de Rony Turiaf, le basketteur), Amandine Mauricette, et Emilie Croustillat.
Quant à la clé de la rencontre ? Le service et la réception, comme d'habitude. Emmanuel Fouchet confirme : « La qualité de service sera un paramètre déterminant lors de cette rencontre, surtout si la libero de Venelles est blessée. Attention à ne pas laisser Leslie Turiaf s'enflammer. La patience et la jugeote feront la différence. »

31 octobre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Un public familial »

L'ASPTT Mulhouse est actuellement l'équipe qui attire le plus grand nombre de spectateurs dans le Haut-Rhin. Au-delà des puristes du volley-ball, un homme de communication, Francis Larger, a su élargir le public et faire du Palais des sports le gymnase le mieux garni de la ligue professionnelle féminine.

L'homme se construit une réputation sur des paris et autres coups de coeur. Francis Larger fascine ou agace, parfois les deux à la suite, voire en même temps. Il dérange les habitudes de certaines maisons trop calmes, bouscule idées reçues et coutumes trop arrêtées pour son goût.
Cela choque, mais il sait garnir les bords de route (Tour Alsace) et remplir les gymnases, à l'ASPTT et au FCM.

« Je suis amoureux des filles de Mulhouse »
Depuis ses trois années avec Mulhouse, il a apporté son savoir-faire pour, une poignée de fois l'an, rendre au Palais des sports son lustre d'autrefois. En France, l'affluence est la plus forte de la Pro, la saison dernière le club avait présenté le plus fort nombre de spectateurs au premier tour de Ligue des champions. Quatre mille personnes pour du volley féminin, peu ont osé y croire. Lui l'a fait.
Fera-t-il aussi bien en cette saison qui démarre ce soir, face à Saint-Cloud ? Pas simple alors que le bonhomme d'affaires vient d'enfourcher un énième cheval de bataille, avec les basketteurs du FCM qu'il souhaite reconduire jusqu'en N2.
« Ma fibre, c'est le basket, je n'irais pas voir les volleyeuses d'Ensisheim ni de Rixheim. Par contre, je suis tombé amoureux des filles de Mulhouse. »

« C'est mon public »
L'éloge doit les faire rougir de la tête aux pieds. « Elles sont adorables, gentilles, serviables. A l'entraînement, quand je vais les voir, elles me font toutes la bise. Le public est formidable, il est familial. C'est mon public, ceux qui viennent dans mon auto-école. Ce sont des gens bien, tranquilles, c'est ton voisin, beaucoup viennent de la campagne. » Il est parvenu à les fidéliser.
Marketing, communication, produits dérivés, il a fait de ce club un produit qui se consomme. Le nouveau maillot, toujours en noir, c'est sa société qui l'a dessiné, ainsi que billetterie et invitations. Les 70 places VIP, il se charge qu'il n'en reste pas une inoccupée. « Les filles ont un public, je l'estime à 1 500. Sur les gros matches, on peut monter à 3 000. » Lui bouscule les tabous avec ses animations.
Habiller de fête et de strass un match tout ce qu'il y a de sérieux surprend, mais cela plaît. On vient pour voir, on y revient parce qu'on a aimé. « L'engouement est là, on a moins besoin de moi. Je rêve de coupler volley et basket sur une soirée. Actuellement je mets beaucoup d'énergie sur le FCM, faire venir 400 personnes pour de la Prénationale c'était de la folie... J'y suis arrivé. »
Même s'il n'arrive pas à démarrer une phrase sans y glisser Troy Nesmith, le nouvel Américain du FCM, il affirme un amour éternel pour les filles du volley. « A Magali - Magail, le coach - et Gérard - Reeb, le président -, j'ai donné pas mal de conseils pour démarcher des partenaires. Je leur ai demandé d'aller eux-mêmes les démarcher dans leur bureau. Ce sont les meilleurs commerciaux. »

31 octobre 2009

L'ALSACE.FR : Un fauteuil de leader est en jeu

Pour son premier match de la saison à domicile, ce soir à 20h au Palais des sports, l’ASPTT Mulhouse accueille le Stade Français pour un choc au sommet entre deux équipes invaincues.

Co-leader du championnat avec le Cannet, en n’ayant concédé qu’un seul set, l’ASPTT Mulhouse reçoit le numéro 3 du moment.

Faisant suite à une finale mémorable face à Cannes, dans ce même Palais des sports, ce match bénéficiera d’un contexte particulier qui n’aura rien à voir avec la douceur d’une reprise. La situation au classement et la venue prochaine des Cannoises (samedi 7 novembre à 20h) suffiront à dynamiser un groupe mulhousien qui reste sur deux victoires en deux matches. « On a hâte de retrouver le public mulhousien, avouait Christina Bauer, hier, avant l’entraînement. Jouer chez soi, c’est entraînant… On a envie de montrer de belles choses. »

« La pression sera sur nos épaules »

Confrontées à des oppositions d’exception cet été, comme l’Italie, l’Allemagne, la Bulgarie et la Turquie, les internationales mulhousiennes ne risquent pas pour autant de connaître des excès de confiance face au Stade Français à la carte de visite somme toute modeste. « Les Parisiennes ont deux victoires dont une face à Istres, explique Christina Bauer. C’est une équipe qui va falloir battre en sachant que le Stade n’aura rien à perdre et que nous n’aurons pas droit à l’erreur. La pression sera sur nos épaules ! »

L’effectif postier est annoncé au complet avec le retour d’Isaline Sager-Weider qui a été mise en quarantaine cette semaine pour cause de grippe. « Le renfort de Maricic a fait le plus grand bien au Stade, constate le coach Magali Magail. Les Parisiennes ne vont pas nous regarder jouer. En ce qui nous concerne, on se cherche encore mais nous avons fait une bonne semaine d’entraînement. » De nature à oublier que l’ASPTTM a concédé un cinglant 25-15 le week-end dernier à Calais ? « Je préfère retenir la réaction qui s’en est suivie ! » De là à affirmer que les Mulhousiennes soient confiantes constitue une belle évidence.

30 octobre 2009

L'ALSACE.FR : Miroslaw Rybaczewski = La passion est toujours bien là

De tous les volleyeurs de la planète, il n’y en a aucun qui ait apporté autant que Miroslaw Rybaczewski au volley alsacien. Aujourd’hui, il offre ses services aux jeunes Kingersheimoises par pure passion.

Miroslaw Rybaczewski a connu son heure de gloire sous le maillot de la Pologne, devenant champion du monde en 1974 puis champion olympique en 1976 aux dépens de la légendaire URSS. À 57 ans, il n’a plus rien à prouver quand il s’en va partager son savoir et sa passion avec de jeunes Kingersheimoises en quête de performance en Nationale 3.

« À chaque entraînement je trouve qu’elles progressent et c’est ce qui me fait le plus grand plaisir »

Ce sera le cas ce dimanche (à 14 h) pour la réception d’Epernay, avec une quatrième victoire en vue. Pourtant, c’est toujours avec la même conviction et le même enthousiasme qu’il enseigne la rigueur et les fondamentaux de l’école polonaise. Par pure passion ! « C’est la première fois que j’entraîne des filles, raconte Mirek. C’est une équipe très jeune, avec des joueuses de 15 et 17 ans autour de quelques aînées comme Audrey — Hirth -, Julie — Wiederhirn — ou Mélanie — Lustenberger - . À chaque entraînement je trouve qu’elles progressent et c’est ce qui me fait le plus grand plaisir. Cela faisait trois ans que j’avais arrêté d’entraîner quand, l’an dernier, Berty — Bertrand Soldner — est venu me demander de l’aider avec le groupe des benjamines qui allaient être vice-championnes de France. L’expérience m’a plu… Aujourd’hui, j’aide encore Berty avec l’équipe devenue minime et lui me seconde en Nationale 3. »

« Oh ! C’est très grand niveau ! »

À 30 ans, « pour bons et loyaux services rendus à la nation », Miroslaw Rybaczewski a eu le droit de monnayer ses talents à l’Ouest. En l’occurrence à Mulhouse où il débarqua en 1982, avec Eva, son épouse, et ses filles Margot et Anna alors âgée de quelques mois.

Il emmena ainsi dans son sillage l’USM en Nationale 1A (l’équivalent de la Pro A), puis Kingersheim aux portes de la N1, l’US Richwiller en N2, Saint-Louis en N1, à nouveau l’USM en N2 puis Pfastatt en N3.

Imposant au filet, ce natif de Varsovie qui a longtemps vécu à Olzstyn n’en savait pas moins être très discret. Trop, même, par rapport au palmarès et à l’image qu’il véhicule. Comme ce jour de derby alsaco-franc-comtois à Richwiller où il s’est trouvé à discuter le point au pied de la chaise d’arbitre avec le capitaine bisontin.

En mal d’arguments, ce dernier avait mis en avant sa qualité d’ex-international espoir français à peine plus ridicule qu’un vulgaire brelan face à un carré d’as. Grand seigneur, Ryba s’était effacé avec ce commentaire qui fait encore sourire : « Oh ! C’est très grand niveau ! »

« Ce n’est pas à moi de dire ce que j’ai fait »

Aujourd’hui, à Kingersheim, on le sait père d’Anna, la capitaine de l’équipe de France et nouveau renfort de l’ASPTT Mulhouse en lice demain soir à 20 h au Palais des sports. Mais toutes les joueuses du VBCK ne savent pas que leur entraîneur, ce quinquagénaire aux cheveux blancs, cache l’un des plus grands palmarès que le monde du volley ait connu. « Ce n’est pas à moi de dire ce que j’ai fait, raconte Ryba. Mais je pense que tout le monde connaît ma carrière et que les plus petits l’apprendront ». À Kingersheim, plus qu’ailleurs, on dit que Ryba est au volley ce que Zola est au collège de la ville.

23 octobre 2009

LA VOIX DU NORD : La Stella reçoit Mulhouse, une référence nationale

Le début de saison de la Stella est des plus chargé. Après Istres à Paris et en attendant un déplacement au Cannet ...

c'est Mulhouse qui viendra aujourd'hui fouler le parquet de la salle Porte de Lille.

Mulhouse : une référence dans le petit monde du volley féminin français, une équipe qui se construit pas à pas avec l'ambition de venir titiller les Cannoises, inamovibles championnes de France, et de se faire une place au niveau européen. Un public nombreux, le soutien indéfectible des collectivités locales et un budget en légère progression, le club alsacien a toutes les raisons de se montrer ambitieux. Mis à part Sanja Hanusik, pour des raisons personnelles, et Matina Georgieva, en congé maternité, Mulhouse a su garder l'ossature de son six de base, malgré les sollicitations extérieures, nombreuses pourtant à l'inter-saison.

L'effectif a été étoffé avec Regan Hood, l'attaquante réceptionneuse de Terville, et Anna Rybaczewski, qui revient sur ses terres, capitaine d'une équipe de France qui ne compte pas moins de cinq de ses équipières dans ses rangs. Bref, le collectif est en place et le savoir faire évident à tous les postes, avec à la barre le duo féminin Magali Magail-Teresa Worek.

Callo, l'exemple

Les rencontres opposant les Mulhousiennes à la Stella ont été rarement à sens unique, parfois même disputées mais ont toujours tourné à l'avantage des premières, capables de s'arracher dans les derniers points.

La formation calaisienne, remaniée presque de fond en comble, constitue encore à l'heure actuelle un point d'interrogation. Capables du meilleur, et de perdre leur volley juste après, les Stellistes manquent de constance, fruit d'une préparation tronquée et d'un collectif qui se cherche, mais d'erreurs de jeunesse aussi. Il manque en fait aux Calaisiennes un match fondateur. La rencontre contre Mulhouse peut-elle engendrer le déclic que l'on attend ?

Réponse à 20 h, Porte de Lille.

Le match contre Istres au Generali a laissé les joueuses et le staff calaisien sur leur faim. Quoique l'on en pense l'équipe provençale a été trois sets durant dans ses petits souliers devant des Nordistes semblant toujours à même de contester la supériorité de leurs adversaires. La dernière manche a été par contre à sens unique, en faveur des Sudistes. L'attaquante calaisienne Melisa Callo, désignée meilleure joueuse de la rencontre, a enflammé le match au filet malgré une surveillance rapprochée de ses moindres faits et gestes. Sophie Péron, qui a trouvé toutes ses aises cette année, a effectué un match plein. Si les centrales Ielena Leyendeker et Laura Tikvicki se mettaient de la partie et que l'internationale argentine Leticia Boscacci, peu à l'aise à Paris, retrouvait des couleurs, les spectateurs auraient l'occasion d'assister à un match de gala au plein sens du terme. Et qui sait ?

23 octobre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Toutes pour l'équipe

Mulhouse n'a ni le plus gros budget, ni les stars les plus fortes. Malgré tout, l'équipe reste l'une des plus solides de cette Pro. A l'heure de filer sur Calais pour la deuxième journée de championnat, ce soir (20h), l'entraîneur Magali Magail évoque toute l'importance de la valeur équipe, et comment elle se construit.

De sa bouche ou de sa plume, la notion de groupe revient souvent chez Magali Magail. A l'ASPTT Mulhouse, elle en a fait une valeur essentielle, à ses yeux la seule capable de renverser, une fois n'est pas coutume, le mont Cannes.
« Chaque joueuse est importante pour l'équipe, mais l'équipe est plus importante que chaque joueuse » est la devise maison. Une jolie phrase, à mettre en scène.

« Ce qui les lie c'est notre projet commun »
Onze joueuses, cela fait autant de caractères, des tempéraments qui peuvent s'opposer, des cultures et religions qui ne sont pas les mêmes... Le tout doit former un collectif capable de tenir la saison, avec ses hauts, mais surtout ses bas.
« Il y a plusieurs individualités, chacune peut apporter à l'autre, c'est une question d'équilibre. Ce qui les lie les uns aux autres, c'est notre projet commun. »
A longueur de semaines et sur tous les tons, Magali Magail répète ces valeurs essentielles : « Qu'est-ce que je peux apporter à l'autre, c'est la question la plus importante dans un sport collectif. Les filles sont ensemble, unies, chacune doit essayer de rendre meilleur le ballon qu'elle reçoit. Sans ces notions, il y a plus de risques de perdre. C'est une exigence qu'on doit avoir pour soi et les autres. »
Cela nécessite d'être proche. « Avant d'être performante, il faut bien se sentir dans un groupe, personne n'est une machine à jouer. Connaître un minimum la personne avec qui l'on joue, c'est aussi ce qui fait gagner. Les filles, surtout, ont besoin de confiance, de se sentir aimées, qu'on s'occupe d'elles, qu'on les écoute si elles ont besoin de parler. » Communiquer est le thème cette semaine.
« Sur un terrain, on est six. Celle qui ne s'exprime pas, c'est comme si elle n'existait pas. Il faut se forcer, sinon autant jouer au tennis ! » Puis le coach glisse une de ces phrases qu'elle affectionne : « Le silence tue, parler c'est vivre. » Cette notion en match se travaille à l'entraînement et se retrouve dans le quotidien de l'équipe. Se dire les choses évite que les conflits dégénèrent.
Sur le bord du terrain, en déplacement, Magali Magail observe, apprend à connaître chacune, à reconnaître ces réactions qui divergent d'une personne à l'autre.
« Certaines, je dois les encourager, d'autres je sais que je peux leur crier dessus. Les plus anciennes, je les connais par coeur. Les autres, je les découvre. Après, chacun se fond dans le groupe, on en voit se transformer... »

« Pas besoin d'être copines »
Nulle obligation n'est lancée de « se regarder dans le blanc des yeux à des repas forcés ». Se voir deux fois par jour, à toute heure sur les déplacements réclame des pauses. « Je préfère développer la cohésion sur une randonnée physique, où on va attendre celle qui aura du mal, où il y aura de l'entraide. Parfois, par contre, un repas après une séance vidéo permet de se voir dans un autre contexte. »
A Mulhouse, les âges divergent, certaines sont dans leurs études, d'autres préparent leur mariage. « Pas besoin d'être copines ni de s'aimer pour évoluer ensemble. »
 Malgré tout, la notion de famille reste là, bien présente. « Quand une étrangère vient, il n'est pas question de la laisser seule au début. Après, au quotidien, ce sont des règles de vie et cela vient naturellement », question d'ambiance.

19 octobre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Pas si facile

ASPTT MULHOUSE 3 / ÉVREUX 0
Salle Charpy (Paris). Les sets : 25-18 (23'), 25-19 (25'), 25-17 (24'). Arbitres : Mmes Vidal et Paris. Points : 75-54. Durée : 1h20.
MULHOUSE : 34 attaques gagnantes (Rybaczewski 10), 6 contres gagnants (Bauer 4), 9 services gagnants (Hood 3, Rybaczewski 3), 4 fautes directes, 7 au service.
Kloster 8, Sieradzan 9 puis Djilali puis Larnack, Bauer 9, Rybaczewski 14, Hood 9, Faesch 2 puis Coulibaly (passe). Libero : Ortschitt.
ÉVREUX : 28 attaques gagnantes (Leite 10), 9 contres gagnants (Drzewiczuk 4), 6 services gagnants (Drzewiczuk 4), 14 fautes directes, 8 au service.
Irabe 7, Leite 11 puis Diagne 1, Tere 9, Drzewiczuk 12, Tuifua 1 puis Mollinger (passe), Dukule 2. Libero : Sijaric.
Après quelques points abandonnés pour le pourboire, Évreux montre qu'il a su recruter du solide, du Brésil et d'ailleurs, mais toujours des filles qui savent frapper fort dans la balle. Le 5-1 semblait trop facile, le score revient à 6-6.
L'adversaire n'en finit pas de créer le danger là où on ne l'attendait pas, y compris au block, où Mulhouse a parfois du mal à construire ses combinaisons. L'opposition est plus forte qu'attendue, mais les filles d'Alsace ont des arguments à faire valoir. Bauer a faim de ballons et cela se traduit par des contres et baskets assassins.
Malgré un retour à 19-17, le block de Mulhouse fait la différence, il est mieux bâti, sait répondre aux attaques. Le premier set est empoché à 25-18. «Nous avions peur...» Le suivant a la même saveur. A Évreux, Irabe et Leite montrent qu'elles savent placer un ballon pour marquer des points, mais Mulhouse a plus de répondant, et cela se voit dans les points chauds.
Devant le block est si haut que les Ébroïciennes prennent tous les risques. Au contre ou à l'attaque, qu'elles soient croisées ou sur la ligne, Anna Ribaczewski prend toutes ses responsabilités. Mulhouse s'impose 25-19 et prend alors définitivement les devants. L'équipe alsacienne se met à l'abri des coups sous forme de massue lâchés par Leite et Drzewiczuk. Avec sa puissance de feu, un service-réception nettement au-dessus, elle boucle l'affaire en trois sets (25-17 sur le dernier).
« Nous avions peur de ce premier match, d'autant qu'on manque de repères... » Magali Magail est un entraîneur désormais rassuré. « Il nous reste beaucoup de travail. On a vu quelques flottements. Le point positif ? Qu'on ait pu jouer toutes ensemble. C'est bien, on avance, le chemin est encore long avant d'atteindre notre meilleur niveau. » Vivement la suite...
Armelle Faesch renchérit : « Avec les étrangères, la relation passe-attaque doit être encore affinée, le timing doit se faire. »

 

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Mulhouse adore ses filles

La France des sports collectifs ne montre guère un grand amour pour ses équipes féminines. La crise les touche durement et le volley-ball en est le premier affecté. Quand il s'agit de moyens financiers, la parité n'existe pas. A l'ASPTT Mulhouse, pourtant, quelques batailles ont été gagnées après de longues années à rebondissements. Même s'il reste fort à faire...

« On a dépassé la parité ! » s'enorgueillit Gérard Reeb, président d'une ASPTT Mulhouse qui a attendu avant d'être accepté dans le coeur du public et des portefeuilles des donneurs de sous. Il était demandé à cette équipe de remplir les salles avant d'avoir l'honneur du coup de pouce salutaire. En gros, le club a dû faire ses preuves sans qu'on lui en donne les moyens. A l'inverse du sport local, il s'en est sorti.

Reeb : « On a gagné la reconnaissance »
A Mulhouse, il est actuellement le seul à remplir le palais des sports et à dépasser les 3 000 spectateurs, les soirs de gala. Pour autant, le budget franchit juste les 700 000 €. Encore moins qu'un FCM aux travées creuses et perdu en quatrième division. Cela ne choque pas (plus) Gérard Reeb : « On est bien comme on est, le mérite cela se gagne. » A ses yeux, les collectivités ont compris l'intérêt de la parité.
L'exemple qu'il cite, c'est celui du conseil général du Haut-Rhin qui ne fait aucune distinction entre les différents sports par équipes, du handball au volley-ball et des hommes aux femmes. « C'était mon combat, on a gagné celui de la reconnaissance. On parle plus du volley féminin, notre budget a cette saison légèrement augmenté, l'équipe a été élue la meilleure de la région par les journalistes d'Alsace... »

« Une histoire est en train de s'écrire »
Il y a du mieux. « Une histoire est en train de s'écrire, le volley-ball prend une place qu'il n'a encore jamais eue ici. Il existe un intérêt pour ces joueuses, belles, agréables à regarder, solidaires, elles ne sont pas des vedettes et elles ne sont pas tombées dans la "pipolisation" ni la vulgarité. » L'ASPTT Mulhouse a bonne presse et belle image. « On est désormais obligé de faire attention à nous », estime Magali Magail.
« La parité, c'est aussi avec le regard qu'on l'acquiert, poursuit son président. Aux partenaires, on met en avant nos valeurs, ambition, travail et modestie. » Ici, les institutions ne donnent pas moins, c'est déjà énorme. Ailleurs, à Albi et La Rochette, le désengagement des collectivités pour le volley féminin a causé la perte de clubs prestigieux. Quand la crise sonne, ces dames sont les premières touchées.
 Gérard Reeb a des raisons d'être satisfait. Son entraîneur garde toute sa sève guerrière. « C'est un cercle vicieux : si on n'a pas les moyens de se lancer, on n'y arrivera pas. Il nous manque des personnes pour démarcher des partenaires privés. A la SIG, il y a quelqu'un qui travaille là-dessus. On a juste une secrétaire employée par la section, plus l'aide de l'omnisports. » Rien à plein temps pour le marketing.

« Dix-huit ans en élite, trois ans qu'on parle de nous »
L'argent amène l'argent. L'affluence est là, désormais, l'engouement est réel pour cette formation régulière en Ligue des champions.
« En Alsace, nous sommes l'équipe qui atteint le plus haut niveau », rappelle tout fiérot le président. « On nous a demandé de faire nos preuves, on l'a fait, poursuit le coach. Cela fait 18 ans que nous sommes en élite, on ne parle de nous que depuis trois saisons. »
Pourquoi ? Magali Magail : « On doit séduire avant d'amener des gens à nos matchs. Ce n'est pas évident. Les gens hésitent encore à aller voir des filles jouer au volley. Pourtant, ceux qui viennent reviennent parce que cela leur plaît. On les surprend parce que notre équipe se bat, qu'elle ne cède jamais. Le public s'identifie à elle, il aime nos joueuses et cela se ressent. » En terme d'affluence, la parité est faite.

 

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Femmes d'exception

Toute féminine que soit cette Ligue, elle ne compte que deux femmes entraîneurs. Raina Minkova officie à Saint-Raphaël, Magali Magail a fait son chemin à l'ASPTT Mulhouse. Pourquoi si peu ? Est-ce si dur ? L'Alsacienne évoque un parcours qui n'apparaît jamais totalement gagné.

Mulhouse est une belle exception, mais le volley français, même féminin, offre rarement ses postes à responsabilités aux femmes. Cannes a une présidente (Anny Courtade), mais l'entraîneur (Yan Fang) reste un homme. Avec Brigitte Trouillet autrefois, Magali Magail aujourd'hui, l'ASPTT Mulhouse ose et cela fleurit joliment le palmarès du club. En 2009, seul Saint-Raphaël (Raina Minkova) a « copié ».

« On doit toujours prouver deux fois plus »
Exception dans ce monde masculin, Magali Magail n'est pas étonnée : « Personne ne se lance, ce n'est pas facile. Le milieu est fait d'hommes, il faut s'y battre pour exister. C'est la même chose avec les chefs d'entreprise. » La jeune Mulhousienne (31 ans) y voit une question de culture. « Peu de clubs donnent leur chance à des femmes. » Le volley n'est en cela que le reflet de ce qui se passe dans les autres sports.
« Femme, on doit toujours prouver deux fois plus que les autres, j'en suis persuadée. » Quand elle a débarqué à la tête de l'équipe, en 2005, elle a vite senti le vent du couperet souffler sur son frêle cou. « Plusieurs attendaient que je me plante, je le sais. Les gens sont jaloux, méchants parfois. Se mettre en avant peut être difficile, cela demande du courage. Combien ont rigolé quand j'ai été nommée ? »

«Il est où, votre coach?»
La vie quotidienne d'un coach n'est pas facile. « Le rythme de vie n'est pas simple. Si j'avais eu une carrière de joueuse plus longue, j'aurais sans doute hésité avant de m'engager au poste d'entraîneur. J'admire Raina... »
Raina Minkova a longtemps joué, entre autres clubs à Mulhouse, avant de prendre la direction d'une équipe.
« Entraîneur femme, en France tu te sens seule. Quand tu prépares tes diplômes, déjà nous ne sommes que deux ou trois sur 130. Cela fait bizarre quand on se retrouve en cours... Rien n'est conçu pour nous, quand j'ai passé mon BE 2, j'ai dû m'occuper d'une équipe de juniors garçons qui me regardaient avec l'air "Qui c'est celle-là ?" Volley féminin et masculin n'ont rien à voir. Je partais d'une feuille blanche. »
Se sent-elle montrée du doigt ? «Il y a aussi beaucoup de gens qui m'ont soutenue. Quand j'arrive quelque part, je dois souvent m'imposer. Je suis une femme, je n'ai pas 50 ans, cela étonnait les gens quand j'annonçais que j'étais l'entraîneur. » Le fait est désormais acquis, ce n'était pas une évidence. « On nous disait : "Il est où votre coach ?" » Cette question, on ne l'entend plus en France.

Parité au coeur du staff
A l'étranger, les moeurs n'ont pas bougé partout, surtout à l'Est. Magali Magail, qui s'est choisie Teresa Worek pour adjointe, ne se sent pour autant pas l'âme porte-parole. « Je me suis battue, je suis contente de ma carrière, mais je ne me vois pas parler pour les autres. » Est-elle moins payée qu'un homme ? « Pas moins qu'un entraîneur de Ligue professionnelle féminine. » Bien moins qu'un homologue en Pro masculine...
Dans le respect d'un équilibre hommes-femmes, Magali a choisi des garçons pour l'ostéopathie (Carlo Moroni) et la préparation physique (Frédéric Hoff). « Nous n'avons pas les mêmes sensibilités, c'est bien d'avoir les deux. Cela nous permet de partager nos idées, les avis en sont plus ouverts et diversifiés. S'il n'y avait que des femmes, cela ferait trop. » La parité est ici respectée..

19 octobre 2009

PARIS NORMANDIE : L'EVB ne fait pas le poids

Privé de deux joueuses majeures, la capitaine Ludmila Da Silva et l'expérimentée Katerina Nejezchlebova l'Evreux Volley Ball n'a pas pu contrarier le jeu des Alsaciennes bien rodées au plus haut niveau depuis plusieurs saisons. Magali Magail, l'entraîneur adverse n'a pas été surprise par le jeu proposé par les joueuses d'Emmanuel Fouchet : « Je connaissais déjà ce groupe, je m'attendais à ce qu'il joue avec son cœur, sans complexe. Nous savions que deux joueuses manquaient à l'appel. Nous ne sommes pas encore très performantes, il y a quelques flottements dus aux changements intervenus à l'intersaison. Les joueuses se cherchent encore, nous n'avons effectué qu'une dizaine d'entraînements ensemble. Il nous reste beaucoup de travail à faire. »
Pourtant grâce à son métier, Mulhouse a bien débuté la rencontre (5-1). Après un temps mort par Téré très présente, Evreux est revenu une première fois à 5 partout, puis à 7-7 avant d'être définitivement décroché. Très présente au filet, Christina Bauer a tenu en échec les attaques normandes. Evreux s'est rapproché à deux longuteurs avant de céder le premier set 18-24.
Dans le second set, Mulhouse a toujours fait la course en tête. Les Ebroïciennes se sont accrochées un peu plus, enchaînant parfois quelques points, sans jamais faire douter leurs rivales (19-25).
Impressions mitigées
Ce qui devait être l'ultime set a enregistré un meilleur départ des filles de l'EVB. Présentes au contre, elles réussaient de belles actions qui leur donnaient l'opportunité de prendre la direction du jeu (5-1). Puis la machine alsacienne bien huilée a passé la vitesse supérieure, refait son retard pour égaliser à 6-6, puis 7-7 après une frappe croisée de Rybaczewski. L'EVB est à nouveau hors course… définitivement (17-25). L'entraîneur ébroïcien fait un constat très lucide après cette première sortie, tant attendue au plus haut niveau : « Pour moi il n'y a pas eu de match. Mulhouse a toujours eu l'ascendant, on a subi offensivement, éprouvé des difficultés à mettre des choses en place…. J'ai même eu le sentiment que les joueuses ont baissé la tête et les bras sur la fin de la partie. Je savais pourtant qu'elles se battraient ! »
Alain Buisson le président de l'EVB avait bien entendu fait le court déplacement à Paris. Il a quitté la salle Charpy au Stade Charléty mi-figue mi-rasin. « Nous étions privés de deux joueuses importantes. Alors dans un premier temps je suis déçu qu'elles n'aient pas pu participer à cet évènement, j'espère qu'elles pourront le faire l'an prochain… L'équipe a opposé une bonne résistance face à une grosse formation du championnat. Je reste persuadé que nous pouvons et devons mieux faire. Sur le plan comptable ce n'est pas devant une telle formation que nous pouvons espérer prendre des points… pour atteindre notre objectif qui est le maintien. » Le président ébroïcien est persuadé « que le match aurait été plus accroché si l'équipe avait été au complet. »
Evreux doit maintenant tout mettre en œuvre pour préparer la réception de son prochain adversaire, Le Cannet-Rocheville vainqueur samedi de Pays d'Aix Venelles 3 à 0. A priori un sérieux client aussi

18 octobre 2009

MIDI LIBRE : Petite" finale pour les policières

Petit moment sympathique, hier matin à la préfecture de l'Aveyron. Le préfet Vincent Bouvier accueillait en effet les représentants des huit nations européennes participant au premier championnat d'Europe de volley de police. Délégation au sein de laquelle figurait notamment Luc Meyer, le président européen. « Nous devons être à la hauteur de notre tradition hospitalière ! » se réjouissait le préfet . La journée aurait été parfaite si les Françaises avaient pu dompter les Allemandes en demi-finale. Mais battues 3 à 1, elles n'auront droit qu'à la "petite" finale (cet après-midi à 14 h 30) contre les Tchèques. qui sera suivie de la finale opposant la Russie à l'Allemagne.

17 octobre 2009

EQUIPE.FR : QUI D'AUTRE QUE CANNES ?

Détenteur du titre depuis la fin de saison 1997-1998 (soit douze d'affilée), Cannes reste le favori à sa succession, à l'aube de l'Open Generali, samedi à Paris, qui marque l'ouverture de la saison.

C'est désormais une habitude. Pour la troisième année de suite, la 1re journée du championnat se déroule à Charpy, avec les matches qui s'enchaînent pendant un week-end. C'est plus qu'une habitude : Cannes part très nettement favori. Le club azuréen a conservé l'ossature de son groupe et a donc les moyens d'éteindre à nouveau la concurrence, à commencer par Mulhouse, en train de devenir l'éternel dauphin. À l'instar de Chambéry en hand, l'ASPTT doit se contenter des miettes laissées par l'ogre cannois. L'objectif est «de faire aussi bien que l'an dernier», annonce Magali Magail, la coach alsacienne, dans L'Alsace. Quoi d'autre ? Mieux vaut se méfier de la pression du Cannet, dans le Top 4 depuis trois saisons de rang.

De quatorze clubs, à onze

Regarder si haut, Evreux n'y pense pas. Adversaire de Mulhouse, dimanche, le club normand va intégrer l'élite pour la première fois de son histoire. «Nous entrons en Ligue A sur la pointe des pieds», explique Emmanuel Fouchet dans les colonnes de Paris-Normandie. Le manager-entraîneur d'Evreux doit d'ailleurs composer sans sa capitaine, blessée. Pas idéal pour débuter la mission maintien. Mais l'EVB peut toutefois positiver en se disant qu'un seul club sera relégué. En effet, la Ligue a officialisé en milieu de semaine le retrait de La Rochette, qui ne peut finalement pas s'engager, faute de moyens financiers. Le championnat va donc se jouer à onze au lieu de douze, avec un club exempt à chaque journée, et au lieu des quatorze de la saison dernière. Pour l'Open Generali, Vandoeuvre fait les frais de ce nouveau système imposé.

 

Sur le site de la LNV, le président de La Rochette, Michel Bourreau, en place depuis 1976, fait part de sa tristesse. «J'ai vraiment beaucoup de peine. Des sommes qui devaient être versées ne l'ont pas été. Du coup on est obligé d'arrêter. C'est dur pour l'équipe pro et les filles qui se retrouvent sans club, mais aussi pour le secteur amateur qui compte plus de 200 licenciés».

17 octobre 2009

PARIS NORMANDIE : Un rêve devenu réalité

L'Evreux VB touche au but. Dimanche (face à Mulhouse), salle Charpy à Paris, le club ébroïcien fera ses premiers pas en Ligue A féminine à l'occasion de l'Open Générali. « On touche notre rêve du bout des doigts et franchement, nous ne sommes pas complètement rassurés, avoue Emmanuel Fouchet. L'élite est désormais notre réalité. »
Onze clubs, une rétrogradation
Le coup de tonnerre n'a pas réjoui le camp eurois. Lundi, à six jours du début du championnat, La Rochette a mis la clé sous la porte. Liquidation judiciaire ! Onze clubs s'élanceront donc ce week-end. Une formule linéaire, matches aller-retour, au bout les quatre premiers disputeront les play-offs pour le titre. Les 5e, 6e, 7e, 8e batailleront pour (au mieux) deux tickets européens. Enfin le onzième retrouvera la en Nationale 1.
« Je suis triste pour le volley français. Les joueuses et les entraîneurs pointeront dans les jours à venir au Pôle Emploi. Un gâchis ! J'insiste parce que la liquidation du club touchera également les poussines, les benjamins, etc. Le volley est rayé de la carte à Melun. Une catastrophe pour notre sport. »
Cannes ultra-favori
Que faudrait-il pour que Cannes ne remporte pas le titre ? Le technicien de l'EVB effectue une pirouette : « Qu'il s'engage dans le championnat d'Italie ! Avec le Stade Toulousain (en rugby), le RC Cannes possède sans doute le plus beau palmarès du sport français. » Les Cannoises ont remporté les quatorze derniers titres mis en jeu et deux trophées européens. Pas rassasiée, la présidente Courtade continue de peaufiner son armada. Un exemple, le club cannois peut compter sur Nadia Centoni, internationale italienne, meilleure marqueuse des derniers championnats du monde et des JO de Pékin.
Maintien et pérennisation
Côté ébroïcien, l'objectif est simple sur le papier : le maintien afin de s'établir durablement dans l'élite du volley français. « Le club a commencé à structurer son arrière-boutique pour répondre au cahier des charges de la LNV, mais aussi pour devenir plus performant dans des domaines autres que le sportif », affirme Emmanuel Fouchet avec sa casquette de manager général. Pas de pérennisation sans maintien, le dirigeant redevient entraîneur : « Notre présaison a été plutôt correcte avec seulement deux défaites en une quinzaine de rencontres. La blessure de notre capitaine Ludmilla Da Silva complique notre début de saison puisqu'elle sera indisponible trois à quatre semaines. Nous entrons en Ligue AF sur la pointe des pieds avec ambition mais aussi beaucoup d'humilité. »

17 octobre 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Deuxième, c'est déjà bien

Bousculer Cannes de son trône est chose semble-t-il impossible en France. C'est une réalité qui se répète chaque saison depuis 1998. Alors, à l'ASPTT Mulhouse, on est fier d'être depuis trois ans le premier poursuivant de l'éternel favori. A l'heure de démarrer cette saison, demain face à Évreux, petit tour d'horizon sur ce qui sépare Mulhouse de Cannes

C'est joli un dauphin, cela amuse les enfants et fait rêver les adolescentes. Dans la France du volley au féminin, être le second du RC Cannes est un honneur. L'ASPTT Mulhouse en jouit depuis trois ans, ses filles y ont même ajouté la saison dernière une finale (perdue) de Coupe de France face aux inévitables Cannoises. Est-il possible de faire mieux ? « On joue pour être deuxième. »

« Battre Cannes reste un exploit »

Cette phrase arrache les lèvres de Magali Magail, l'entraîneur de la maison « postière », mais elle s'impose à elle telle une évidence. « Bien sûr, cela m'agace. J'aime jouer pour gagner, pas pour être derrière. En France, depuis qu'il y a Cannes, c'est ainsi. On peut rêver d'un exploit, une, deux, trois fois, mais battre Cannes reste un exploit... comme Montpellier au hand, avec ses scores de basket. »
Le titre n'est donc pas pour Mulhouse, ni Istres ou Saint-Raphaël, pas même Le Cannet. « Ce qui manque ? L'argent, clame le coach. Le jour où l'on aura un budget proche et non pas trois fois et demi inférieur, on pourra en discuter. Même si cela ne fait pas tout, et on le prouve depuis longtemps. » En Alsace, les filles du volley perçoivent moins que celles du Cannet, avec de meilleurs résultats.
Mais que ferait-elle avec une telle somme ? « Je prendrais trois joueuses ! » A la place d'aucune des gamines en place actuellement, qu'elles se rassurent. « A quatorze, on peut tourner. Cannes se paye le luxe, parfois, de laisser Centoni, Ravva et Salinas à la maison, qu'elles se reposent le corps et la tête avant une rencontre de Coupe d'Europe. En décembre, on jouera jeudi, samedi, mardi... »
Et quitte à avoir le porte-monnaie plein de sous, autant s'acheter des stars à 300 ou 500 000 € par an (charges comprises). « Si j'avais les moyens, j'en voudrais deux énormes, des filles qui à elles seules font la différence. » Avoir les moyens de s'offrir un titre de champion, c'est faire mieux que Cannes, indétrônable depuis 1998. « Cannes, c'est aussi un staff, une "kiné" employée par le club... »
Chaque jour, chacune peut récupérer avec un massage. « En Italie, il y a des statisticiens aux entraînements, qui t'aident à mieux voir ce qui n'allait pas. Cannes, ce sont encore les déplacements en avion quand nous, on voyage en minibus, avec les filles qui conduisent dans la nuit avant de repartir sur un match de Coupe d'Europe en milieu de semaine. Ces détails font la différence. »

«Cela finit tout de même par peser»

Des détails ? « A très haut niveau, ils font la différence. Dans un cinquième set ou en fin de saison, tu le sens. Nous sommes moins nombreuses, on se déplace moins bien et on n'a pas de soins à temps plein, cela finit tout de même par peser. » Malgré tout, Magali Magail a l'ambition d'être aussi exigeante avec ses joueuses que peut l'être un Yan Fang avec ses Cannoises championnes.
« Je veux qu'elles aient un fond de jeu irréprochable, une exigence envers elles-mêmes et les autres. Cette recherche de la perfection doit être constante, dès l'entraînement. J'y ai vu des Italiennes toujours chercher le geste parfait. On a plus de mal, on finit toujours par relâcher, d'un coup, après une demi-heure, trois quarts d'heure. C'est une habitude à prendre, sur et en dehors du terrain. »

14 octobre 2009

LA VOIX DU NORD : La Rochette forfait général mais la réintégration du Hainaut chez les pros a déjà fait pschitt...

La porte s'était ouverte plusieurs fois au printemps, ...

et l'on pensait (naïvement) qu'elle s'était fermée cet été. C'était sans compter sur les turpitudes du volley-ball français, dont le roman n'est jamais avare en improbables rebondissements.

Le dernier en date fait un sacré buzz : donné perdue en avril, puis revenue d'entre les morts en mai, La Rochette volley (ex-Melun) se trouve de nouveau au bord du précipice. Hier matin, le président du club, Michel Bourreau, s'accrochait à un infime espoir : que le conseil général de Seine-et-Marne casse sa tirelire pour sauver ce qui pouvait encore l'être. « Si je n'ai pas de nouvelles à 17 h, j'enverrai une lettre en recommandé à la LNV(Ligue nationale de volley-ball) annonçant le forfait général de notre équipe première en Ligue A (nouvelle appellation de la Pro F) », nous confiait-il par téléphone.

Lâchés au printemps par la communauté d'agglomération Melun - Val de Seine, les dirigeants du club s'étaient une première fois résignés à ne pas repartir en pro avant qu'un généreux repreneur (« le père Noël du mois de mai », l'avait qualifié Michel Bourreau) ne vienne frapper à la porte.

Sur les 500 000 E promis par cette régie publicitaire d'une télé locale (TV sud 77), dont 100 000 devaient tomber dès la première quinzaine de juillet, seuls 25 000 E ont été versés sur le compte de La Rochette volley en septembre. « On a vécu sur notre trésorerie tout l'été. Aujourd'hui, nous sommes en cessation de paiement. »

« Dommage pour le Hainaut »

Le malheur des uns faisant souvent le bonheur des autres, Jacques Delbreil, le président du Hainaut, a vu s'ouvrir une brèche que la fédération française de volley-ball aurait refermée dès hier, à la mi-journée. « Dans ses petits souliers », Jean-Paul Aloro, le président de la LNV qui est aussi... manageur général de La Rochette, aurait été chargé de transmettre le message.

Si le forfait général se confirme, le Hainaut pourrait légitimement se considérer comme le dindon de la farce, après s'être accroché à toutes les branches dans l'espoir de réintégrer la sphère professionnelle. Épouse du président de la fédé et surtout vice-présidente de la FFVB en charge du secteur féminin, Valérie Deloutre déplorait elle-même ce nouveau coup de Trafalgar, hier. « C'est vraiment dommage pour le Hainaut, vu la qualité des structures de ce club, que j'ai pu apprécier lors de son tournoi européen de septembre. Mais c'est aussi catastrophique pour le volley féminin qu'on essaie de relancer et de remettre sur les bons rails. » Pas de quoi envisager la réintégration en Ligue A du Hainaut, que les présidents des clubs pros pourraient être tentés de soutenir. À trois jours de la reprise, ils ont peine à voir, et on les comprend, l'élite rétrécie à onze écuries (elles étaient encore quatorze la saison dernière). Le championnat de Nationale 1 est reparti depuis le 19 septembre (quatre journées ont déjà été disputées), et « d'un point de vue réglementaire, je ne vois pas comment le repêchage du Hainaut en pro serait possible », poursuit Valérie Deloutre. Trop de problèmes à résoudre en trop peu de temps... Rarement avare en pirouettes, Jacques Delbreil finit d'ailleurs par l'admettre : « On nous l'aurait proposé maintenant, nous aurions probablement refusé d'être reversés en Ligue A. »

11 octobre 2009

L'ALSACE : Les Mulhousiennes ont joué le jeu à Riom

Les joueuses de l’ASPTT Mulhouse n’ont pas pris à la légère le tournoi de Riom qui a débuté hier. Nancy et Terville peuvent en témoigner.

La troisième édition du tournoi de volley féminin professionnel a, bien malgré lui, débuté de la plus mauvaise des façons qu’il soit. Victime du manque total de respect de Paris-Saint-Cloud, un club soi-disant professionnel, qui c’est, ni plus ni moins, allégrement et sans vergogne, assis sur son engagement à participer à cette manifestation en prévenant vendredi à 17 h 30 que son équipe ne se déplacerait pas à Riom compte tenu d’un effectif réduit. « La veille du tournoi plus question de trouver une solution de remplacement », explique, désabusé, Jean-Luc Treille cheville ouvrière de cette organisation. Il fallut donc tout réorganiser, changer de formule pour mettre en place un mini-championnat disputé en trois sets. « Heureusement les filles de Mulhouse, Vandoeuvre-Nancy et Terville-Florange n’avaient, elles, pas fait l’impasse et ont sans difficulté accepté ces modifications. Elles ont surtout joué le jeu offrant un spectacle de qualité lors de toutes les rencontres très disputées. »

Si Tervielle-Florange ouvre le bal par une victoire 3 à 0 contre vandeouvre-Nancy ce n’est qu’au terme de trois sets très disputés et accrochés. La seconde rencontre entre les vice-championnes de France mulhousiennes et Vandoeuvre-Nancy fut identique et la victoire des favorites n’était acquise que 2 à 1. L’ultime affrontement de la journée revenait encore aux Mulhousiennes mais non sans que Terville lutte becs et ongles. En l’important la formation de Teresa Woreck a pris la première place provisoire du classement.

Résultats de samedi :

Terville-Florange -Vandoeuvre-Nancy 3 à 0 (27-25, 25-20, 25-19)

Mulhouse -Vandoeuvre-Nancy 2 à 1 (25-13, 16-25, 26-24).

Mulhouse bat Terville-Florange 3 à 0 (25-18, 27-25, 25-9).

11 heures : Vandoeuvre-Nancy II. Terville-Florange ; 14 heures : Mulhouse — Vandoeuvre-Nancy ; 15 h 30 : Mulhouse -. Terville-Florange.

7 octobre 2009

OUEST FRANCE : Pauline Soullard : « J'aime me trouver des défis »

Pauline Soullard vient de disputer l'Euro avec l'équipe de France. Une progression parmi l'élite que l'Herbretaise entend poursuivre avec entrain.

L'équipe de France féminine de volley a connu moins de réussite au championnat d'Europe que son homologue masculine. Les Bleues ont été éliminées, en Pologne, dès le 1er tour, en perdant leurs trois matches de poule, dont les deux derniers, il est vrai, contre l'Allemagne (demi-finaliste) et surtout l'Italie (vainqueur). Pauline Soullard faisait partie de la sélection. A 24 ans, l'Herbretaise n'est toutefois pas encore à son sommet.

Pauline Soullard, quel maudit tirage, à l'Euro !

On se trouvait, en effet, dans la poule de loin la plus relevée des quatre. On espérait donc battre la Turquie pour préserver nos chances. C'était même l'objectif. Mais on a perdu sèchement (3-0). La déception est surtout là. Elle fait suite à notre élimination, cet été, du 3e tour qualificatif pour le Mondial 2010, au Japon.

Comment expliquer cette lourde défaite face aux Turques ?

C'était notre premier match... La pression qu'on s'est mise était démesurée. L'équipe est parvenue à se libérer ensuite en montrant des choses intéressantes, contre l'Allemagne, puis l'Italie (défaite 3-1 à chaque fois), mais trop tard. Cependant, la sélection est en reconstruction. Il convient de se montrer patient.

Sur un plan personnel, quels enseignements tirez-vous de votre campagne européenne ?

Au départ, vu la concurrence à mon poste (centrale), je ne donnais pas cher de ma peau. La modification du règlement (14 joueuses retenues par sélection, au lieu de 12) m'a peut-être favorisée. En cinq mois, on a beaucoup travaillé. On a disputé 36 matches, à travers une dizaine de pays. Je suis heureuse d'avoir participé à cette aventure enrichissante, tant au niveau sportif, humain que culturel.

« J'ai tendance à me sous-estimer »

Quel est votre prochain objectif avec l'équipe de France ?

Intégrer le 6 titulaire, car j'aime me trouver des défis, même si j'ai tendance à me sous-estimer. En Pologne, j'ai joué le 3e set contre la Turquie, le 2e face aux Italiens. Je ne suis ni la centrale la plus grande (1,83 m), ni la plus physique. Alors, je m'efforce de compenser par ma rapidité et ma technique. J'apporte aussi ma bonne humeur au groupe.

Et avec La Rochette dont vous êtes la capitaine ?

Le championnat pro commence le 18 octobre. Ce club, que j'ai rejoint en 2006, en provenance de Riom, a frôlé le dépôt de bilan, à l'intersaison. On visera au minimum la 5e place permettant d'accéder à la scène européenne. Je rêve pourtant d'un titre un jour. Certes, j'ai disputé une finale de Coupe de France, en 2007, mais je l'ai perdue...

Vous revenez en Vendée parfois ?

Rarement, hélas, car le calendrier ne me le permet pas. Bien sûr, Les Herbiers où j'ai grandi, et Les Landes où j'ai poursuivi ma formation avant d'entrer à l'Insep, tiennent une place privilégiée dans mon coeur. Ce sont des repères affectifs, comme la famille, qu'il fait bon garder au fond de soi.

Un avenir déjà mûri. Pauline Soullard, brevet d'Etat en poche (1er degré), se voit bien jouer encore une dizaine d'années. Titulaire d'une licence en management des associations, elle envisage de se reconvertir ensuite dans le commerce marketing ou la communication

6 octobre 2009

PARIS NORMANDIE : Le temps de l'inquiétude

Les volleyeuses ébroïciennes ont poursuivi leur préparation contre des formations du Benelux. Bilan : deux victoires, une défaite et deux blessées !

L'EVB s'est aventuré en Belgique le week-end dernier, le temps de trois rencontres. Constat, le volley ébroïcien est loin d'être au point ; la réception et le jeu de passe tanguent dangereusement. Tout d'abord, il y a les résultats, et ils ne sont pas spécialement mauvais. A Gand, contre le troisième du dernier championnat belge, l'Evreux VB est tout d'abord tombé sur un os en prenant cinq sets (23-25, 22-25, 22-25, 19-25, 10-15.) Et Emmanuel Fouchet de piquer une grosse colère. « Pas de réception, pas de présence au contre, pas de jeu de passe, pas d'intensité, pas de solidarité. Rien ! J'ai vu des comportements inadmissibles et parfois déplacés. En tout cas, je ne les laisserai pas passer. » Dimanche matin, à Ostende, l'EVB se coltinait le quatrième du championnat d'outre-quiévrain. Victoire deux sets à un (25-22, 23-25, 15-6) pour les volleyeuses normandes qui remettaient le couvert contre le troisième du championnat néerlandais, Sliedrecht. Encore un succès 2-1 (25-11, 25-15, 16-25). Hélas, le dernier set de la journée vint gâcher l'impression générale. « Effectivement sans cette manche abandonnée, nous serions rentrés avec le sentiment d'une belle rédemption. »
Da Silva et Pereira blessées !
L'Evreux VB connaît une grosse alerte. Le technicien l'admet sans peine. « L'infirmerie commence dangereusement à se remplir : la capitaine Ludmila Da Silva passera un arthroscanner de l'épaule droite demain et sa compatriote Andreia Leite Pereira n'a pu aller au bout du périple belge, handicapée par des douleurs au dos persistantes. »
 

A Gand, Gand bat Evreux VB : 5 sets à 0 (25-23, 25-22, 25-22, 25-19, 25-10).
A Ostende, Evreux VB bat Ostende : 2 sets à 1 (25-22, 23-25, 15-6).
A Ostende, Evreux VB bat Sliedrecht : 2 sets à 1 (25-11, 25-15, 16-25).

 

25 septembre 2009

SPORT 365.FR : Un avenir déjà compromis

En s'inclinant dès le premier match de l'Euro face à la Turquie (25-22, 25-9, 25-15), vendredi, les Bleues sont déjà au bord du gouffre. Il faudra gagner samedi contre l'Allemagne ou dimanche face à l'Italie. Mission quasi impossible

Le faux pas était interdit d'entrée. Parce qu'elles font partie du groupe le plus relevé de cet Euro, les Bleues n'avaient pas le choix. Si elles voulaient espérer poursuivre l'aventure au-delà  des phases de poule, il fallait s'imposer face à la Turquie. Une victoire en poule suffit pour accéder au stade supérieur. Et quand on est opposée à l'Italie, championne d'Europe en titre et l'Allemagne, habituée des grands-rendez vous européens, on se doit de tout faire pour décrocher cette victoire contre la Turquie, équipe la plus abordable sur le papier. Alors même si les Turques se sont imposées cinq fois en sept matchs contre la France cet été, les Bleues n'avaient d'autre choix que de débuter cet Euro de la plus belles des manières.
Mais ce match déjà décisif ne va pas déstabiliser les premiers pas de cette équipe de France.  Emmenées par leur capitaine Anna Rybaczewski, les Bleues se montrent agressives et entament parfaitement la rencontre comptant même trois longueurs d'avance (7-10). La Turquie commence alors à trouver ses marques au service. Mauvais signe pour la réception française rapidement déstabilisée par cette soudaine réussite (16-15). Si les filles de Fabrice Vial s'accrochent et commettent peu de fautes (21-21), elles plieront pourtant en toute fin de set face à la solidité du service adverse (25-22).

Le beau jeu produit par les Françaises n'a pas payé dans le premier set. Frustrées, les filles de Fabrice Viard vont alors s'écrouler en début de deuxième manche (3-0). Deux temps morts successifs grillés par le coach tricolore ne suffiront pas à stopper l'hémorragie. Service, bloc, défense, réception, tous les domaines flanchent chez des Bleues totalement anéanties. Avec 6 aces et 12 attaques contre 4, les Turques ne vont pas se priver pour imposer une véritable démonstration à leurs adversaires.  Elles enchaînent avec 7 points consécutifs (15-2) et on craint alors le pire dans le camp français qui ne peut que constater les dégâts : 25-9.
Incapables de proposer à nouveau le  jeu qu'elles déployaient en début de rencontre, les Françaises aimeraient renverser la tendance dans cette troisième manche. Difficile, d'autant que l'intenable Darnel Neslihan et ses coéquipières infligent d'entrée un break aux Bleues (8-5). Quelques belles actions collectives souvent organisées autour de la passeuse Armelle Flaesch vont alors redonner un peu d'espoir au camp français. Jusqu'à ce que les Turques, toujours aussi impitoyables au service enchaînent avec un 6-0 (20-11). Il ne reste plus qu'à limiter les dégâts. La France s'incline en trois manches (25-22, 25-9, 25-15). Dur à encaisser pour celles qui rêvaient d'imiter leurs homologues masculins, finalistes à l'Euro il y a quelques semaines

24 septembre 2009

LE PAYS.FR : les volleyeuses françaises en quête d'exploits à l'Euro-2009

Les volleyeuses françaises, qui commencent leur Euro vendredi en Pologne, auront du mal à faire aussi bien que les garçons revenus avec l'argent de Turquie il y a dix jours, la moindre victoire s'apparentant même à un petit exploit.
Placées dans le groupe le plus difficile en compagnie de la Turquie, de l'Allemagne et de l'Italie, championne d'Europe en titre, les filles de Fabrice Vial devront se sublimer pour finir à l'une des trois premières places qualificatives pour le deuxième tour.
Leur premier match, vendredi à Wroclaw face à la Turquie, sera déjà déterminant pour leur avenir dans la compétition où l'objectif, ambitieux, est de «décrocher la qualification directe pour le prochain Euro en rentrant dans les sept premiers», selon le sélectionneur.
Considérée comme l'adversaire le plus accessible du premier tour, la Turquie a néanmoins battu les Françaises cinq fois sur cinq cette saison, ce qui donne une idée de l'ampleur de la tâche qui les attend.
Huitièmes en 2007 mais avec le renfort des glorieuses anciennes comme Victoria Ravva ou Karine Salinas, les Françaises abordent l'Euro cette année avec un groupe inexpérimenté et, comme chez les garçons, diminué à la passe.
Vial a été obligé d'appeler la jeune passeuse de 18 ans Felicia Menara pour remplacer Mallory Steux, touchée à une épaule. Et la titulaire à la passe, Armelle Faesch, souffre d'une contracture aux abdominaux qui ne devrait cependant pas l'empêcher de jouer vendredi.
Le tableau de bord
La formule:
Les trois premiers de chaque groupe du premier tour se qualifient pour le deuxième tour et gardent les résultats acquis face aux autres équipes qualifiées. Le deuxième tour comprend deux poules de six dont les deux premiers sont qualifiés pour les demi-finales.
La composition des groupes
Poule A (à Lodz): Pays-Bas, Espagne, Pologne, Croatie
Poule B (à Wroclaw): Italie, Allemagne, Turquie, France
Poule C (à Bydgoszcz): Belgique, Bulgarie, Russie, Biélorussie
Poule D (à Katowice): Azerbaïdjan, Slovaquie, République tchèque, Serbie
Le calendrier
Premier tour du 25 au 27 septembre
Deuxième tour du 29 septembre au 1er octobre
Demi-finales le 3 octobre
Finale le 4 octobre
Le programme de la France au premier tour:
Vendredi (15h00) France - Turquie
Samedi (17h30) France - Allemagne
Dimanche (15h00) France - Italie
Composition de l'équipe de France:
Passeuses: Armelle Faesch (Mulhouse), Felicia Menara (IFVB)
Attaquantes-réceptionneuses: Alexia Djilali (Mulhouse), Véronika Hudima (Cannes), Séverine Liénard (Hambourg/GER), Amandine Mauricette (Melun Val de Seine La Rochette), Anna Rybaczewski (Cannes), Séverine Szewczyk (Calais)
Centrales: Christina Bauer (Mulhouse), Jelena Lozancic (Panathinaïkos Athènes/GRE), Maéva Orle (IFVB), Pauline Soullard (Melun Val de Seine La Rochette)
Libéros: Déborah Ortschitt (Mulhouse), Estelle Quérard (Cannet-Rocheville)
Les dix derniers vainqueurs
2007 - Italie
2005 - Pologne
2003 - Pologne
2001 - Russie
1999 - Russie
1997 - Russie
1995 - Pays-Bas
1993 - Russie
1991 - URSS
1989 - URSS

24 septembre 2009

EQUIPE.FR : Comme les garçons ?

Moins de deux semaines après la fin de l'Euro masculin, les Françaises entament leur Euro face à la Turquie, vendredi. Avec une ambition mesurée.

«C'est forcément motivant. Mais on n'a pas le même vécu, ni la même expérience.» À quelques heures de se lancer dans l'Euro en Pologne ce vendredi (15h00), l'entraîneur de l'équipe de France Fabrice Vial sait que réussir la même performance que les garçons en Turquie ne sera pas chose facile. En vingt-cinq éditions depuis 1949, les Bleues ne sont parvenues qu'une seule fois à intégrer le dernier carré de la compétition. C'était en 1951 et à domicile (4e). Et pour cette édition 2009, il ne s'agit pas de voir si haut, mais déjà au-delà d'une poule de premier tour effrayante sur le papier, avec la Turquie, l'Allemagne et l'Italie - tenante du titre -, trois nations habituées à fréquenter le haut du panier européen.

«On n'a pas eu de chance au tirage, concède le coach tricolore. Nous sommes tombés sur des équipes qualifiées pour le prochain Mondial* et qui ont déjà eu des résultats au plus haut niveau ou qui ont brillé chez les juniors, comme l'Allemagne. Au-delà de la poule, ce serait du bonus.» Les trois premiers de chacune des quatre poules seront qualifiés pour le second tour, qui comprendra deux groupes de six. Autant dire que le match d'ouverture face à la Turquie est déjà déterminant. «Comme les garçons l'ont fait, il faudrait qu'on réalise une grosse performance pour engranger de la confiance. Mais ça ne va pas être simple car il existe une certaine hégémonie des grosses équipes dans le volley féminin.»

«En phase de construction»

Pour cette campagne européenne, la deuxième consécutive pour la France après celle du Benelux 2007 conclue sur une 8e place, Fabrice Vial a formé un groupe mêlant jeunesse et expérience. «Quand on possède beaucoup de jeunes, ce n'est pas toujours facile à maîtriser, reconnaît-il. On a besoin d'une assise plus expérimentée.» Cette dose de vécu sera notamment apportée dans le groupe par Séverine Lienard et Séverine Szewczyk, plus de 200 sélections à elles deux, tandis que les jeunes Félicia Menara et Maëva Orle, âgées de 18 ans seulement, seront là pour préparer l'avenir. Comme l'équipe de France, guère brillante en matches de préparation (six défaites en sept matches).

«Durant ces matches, j'ai effectué pas mal de changements, pas mal d'essais, explique l'entraîneur des Bleues. Il faut reconnaître que nous sommes en phase de construction. Cela fait déjà un an que je travaille à former une équipe et j'espère avoir terminé cette phase de travail l'été prochain, avec l'envie de monter en puissance pour une éventuelle participation aux Jeux Olympiques.» De Wroclaw à Londres, la route est longue.

*En juillet dernier, la France a terminé quatrième du tournoi de qualification pour le Mondial 2010 au Japon, derrière la Turquie, la Pologne et la Belgique.

8 septembre 2009

MIDI LIBRE : Les policières bleues d'attaque

Du 12 au 19 octobre prochain, le Dojo de Rodez accueillera le championnat d'Europe Police de volley-ball féminin. Hier, ses organisateurs, dont le directeur départemental de la sécurité publique, Laurent Coindreau, ont présenté cette épreuve. Celle-ci verra évoluer, outre l'équipe de France féminine de police, les équipes de Roumanie, République Tchèque, Allemagne, Grèce, Finlande, Russie et Pays-Bas. Un beau plateau et de belles manches en perspective, quelques équipes dont la Grèce présentant des joueuses professionnelles. Un aspect sportif sur lequel nous reviendrons dans une prochaine édition.

17 aout 2009

OUEST FRANCE : ENCORE DU BOULOT

En plein préparation pour les Championnats d'Europe, qui débutent dans un mois en Pologne (25 septembre-4 octobre), les joueuses de l'équipe de France ont pu mesuré à Saint-Dié-des-Vosges ce week-end, à l'occasion de deux confrontations en amical face à la Belgique, le travail restant à accomplir pour être à la hauteur de l'échéance continentale qui approche. Dans un format inhabituel, convenu entre les deux staffs, les Bleues s'inclinent par deux fois sur le score de 4 sets à 1. Prochains rendez-vous pour les filles de Fabrice Vial en République Tchèque, où à partir de mardi deux nouveaux matches sont programmés.

17 aout 2009

L'ALSACE : Le club des cinq

Les postières mulhousiennes ont repris l’entraînement samedi matin au Waldeck en effectif restreint, sans leurs six internationales françaises retenues pour la préparation aux championnats d’Europe.

à défaut des six internationales françaises (Armelle Faesch, Christina Bauer, Alexia Djilali, Deborah Ortschitt, Anna Rybaczewski, Myriam Kloster) regroupées en stage national dans la perspective des championnats d’Europe, qui auront lieu à Wroclaw (en Pologne) du 25 septembre au 4 octobre, l’attraction de la reprise postière était assurée par la présence des deux recrues étrangères : la Polonaise Dominika Sieradzan (29 ans), licenciée la saison dernière au Winiary Kalisz, et l’Américaine Reegan Hood (ex-Terville) qui auront la lourde tâche de faire oublier la Bulgare Martina Georgieva et les Serbes Sanja Hanusic et Anna Barnak.
Outre les deux renforts étrangers et les jeunes internationales A’ Isaline Sager-Weider et Aminata Coulibaly, qui ont participé aux Jeux Méditerranéens, et l’ex-internationale Coralie Larnack, les coaches Magali Magail et Térésa Worek ont eu également le plaisir d’accueillir le nouveau préparateur physique Frédéric Hoff appelé à remplacer Michel Dantzer.
Hier, ce groupe restreint avec cinq joueuses et son encadrement technique a mis le cap sur Morzine pour le stage de rentrée où les Cannoises sont attendues aujourd’hui. « A priori, il n’y aura pas de préparation commune, explique Magali Magail. Nous n’aurons que trois séances en salle. L’essentiel du programme se fera en salle de musculation entre randonnées et sorties VTT. Compte tenu de notre effectif restreint jusqu’au terme des championnats d’Europe, nous ne ferons aucun match amical avant le tournoi de Riom programmé le 10 octobre une semaine avant la reprise du championnat à Paris face à Evreux ».

17 aout 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Le club des cinq

Reprise particulière pour les joueuses de Magali Magail. Quatre nouvelles têtes ont fait leur apparition au sein du groupe mais pour le moment, pas le temps de faire plus ample connaissance. Seules cinq joueuses du collectif mulhousien sont parties à Morzine pour le traditionnel stage de remise en forme.

A peine se sont-elles retrouvées, que déjà il a fallu qu'elles se séparent. Sélectionnées en équipe de France, Christina Bauer, Anna Ribaczewski, Armelle Faesch, Alexia Djilali, Myriam Kloster et Deborah Ortschitt ont rejoint Saint-Dié.

Préparation compliquée
« Nous allons passer un mois et demi à cinq. Cela va être dur. Nous ne pourrons pas vraiment faire de volley. Mais en même temps, cela est une fierté d'avoir autant de joueuses en équipe de France.  Cela complique notre préparation, explique l'entraîneur Magali Magail. Nos étrangères ne pourront pas travailler avec la passeuse. Mais ce n'est pas grave, nous pourrons mieux nous occuper d'elles, individuellement parlant. Et puis au moins, elles pourront toucher du ballon !».
C'est donc samedi 15 août que le club des cinq composé de trois anciennes , Coralie Larnack, Aminata Coulibaly et Isaline Sager-Weider, et deux nouvelles l'Américaine Regan Hood et la Polonaise Dominika Sieradzan a repris l'entraînement et fait la connaissance de son nouveau préparateur physique, Frédéric Hoff.
Après le contrôle balance sous l'oeil attentif du coach Magail, - « Le poids, c'est important. Je suis chiante là-dessus. Là, ça va. Pas de dégâts. » -, Hoff est entré en fonction.
Deux tours de piste sous un soleil radieux, 45' de course à pied au Waldeck avant de retrouver la piste d'athlétisme et leur préparateur physique qui, une valise à la main, installe tout son matériel.
Alors arrivent les explications. Coralie Larnack fait la traductrice. Et c'est parti pour 25' d'exercices. Cinq ateliers sur lesquels doivent tourner les volleyeuses.

Fini la routine, place à une nouvelle aventure. L'ambiance est plutôt bonne. « Je sens des choses sympathiques », confie l'entraîneur. « Les étrangères ne restent pas en retrait, malgré la barrière de la langue. Je sens que cela va bien se passer. »
Les cinq ont pris hier la route pour Morzine où depuis trois ans les Mulhousiennes effectuent le travail d'avant-saison. « Nous aurons de la chance, il va faire beau. Le travail physique passe mieux en montagne », se réjouit Magali Magail.
La semaine se fera en douceur, même si les filles ne lésineront pas sur le travail. « Il n'y aura que trois séances de volley. Le reste ce sera musculation et course à pied. Nous avons surtout programmé des séances servant à renforcer la cohésion du groupe. Même si cela est un grand mot, étant donné qu'elles ne seront que cinq  »
De gros changements sont annoncés pour la saison à venir. Cette journée de reprise donne le ton. « Voilà deux saisons que rien n'a bougé. Il y a du sang neuf, cela va faire du bien. Il faut faire attention à ne pas tomber dans la routine. Nous l'avons pourtant subie. La preuve, voilà trois ans que nous terminons vice-championnes de France. »

Une chose ne changera jamais...la philosophie Magail
Cette saison, les changements ne manquent pas. Avec Frédéric Hoff, les nouvelles technologies, Regan Hood la puissance, Dominika Sieradzan l'expérience et Anna Ribaczewski la rage de vaincre et sa technique.
Mais s'il y a une chose qui ne changera jamais, c'est bien la philosophie Magail. « De toute façon, un entraîneur se doit de se renouveler sans arrêt.C'est le début d'une nouvelle aventure ! »

10 aout 2009

L'ALSACE : Magali Magail = « Il n'y a pas que le volley »

Son métier, Magali Magail ne voit qu'une façon de le pratiquer : à fond et sans compter. Alors, de temps en temps elle s'offre des doses de décompression à coups de soleil et à l'autre bout du monde.

Une saison, c'est parfois long, c'est surtout très prenant. Pendant toute sa durée, Magali Magail ne vit qu'à l'heure du volley, un tic-tac qui rythme son emploi du temps, ses émotions, son existence. « J'oublie presque tout le monde, j'ai la tête dans le guidon, confie-t-elle. Même les dimanches où je suis libre, il m'est difficile de ne rien faire. Alors je regarde des vidéos de match. » Ne rien faire l'angoisse.

Un cinéma en trois mois
Ces trois derniers mois, elle avoue une visite au cinéma, pas plus. L'envie lui vient aussi, parfois, d'aller en balade du côté de Bâle, mais cela lui passe bien vite. Ses amis, elle les voit de loin en loin, façon ophtalmologiste.... prière de prendre rendez-vous longtemps à l'avance. « Trouver un week-end de libre est vraiment compliqué. Après un match ce n'est pas plus simple. » Elle vit en décalé.
Elle en est consciente et elle l'assume. « J'aime cette vie. Un jour, pourtant, il faudra choisir, quand je voudrai avoir des enfants. Je n'en suis pas là... Tant que j'ai des rêves, je continue. Ce métier, on le fait par passion, pour les émotions sur le terrain, pas pour l'argent. » C'est prenant, enivrant, poignant d'avoir son emploi du temps dicté ainsi par des événements qui s'emballent, se suivent sans se ressembler.

De la poussière au soleil
Cela n'a pas de fin, le travail amène le travail. « On ne veut rien louper, on se dit qu'il y a toujours quelque chose à faire, qui peut faire la différence. Même si en fin de saison je dors peu, je fais ce que j'aime. » Hors saison, la demoiselle a besoin de tourner la page, de s'oublier et cela passe par un timing à l'opposé de la trépidation habituelle. D'un sport de salle, elle file au soleil.
Lassée de ces hôtels impersonnels qui habillent chaque déplacement, elle s'offre le grand luxe à l'autre bout du monde. « J'ai besoin de vivre ainsi, pendant quelques jours, au-dessus de mes moyens. » Et que fait-elle ? « Rien. Je prends le soleil, j'en ai besoin. J'arrive quelque part et je me déconnecte. » Pour s'évader, mieux vaut partir loin, très loin, couper le téléphone et s'oublier.
Valise posée, le temps lui appartient enfin, quitte à le laisser s'écouler sous la chaleur solaire. « Cela me donne de l'énergie. » Quelques jours à ce régime de lézard et elle peut repartir pour des semaines au plus près de la réalité du terrain, dans la poussière des gymnases. Ne penser qu'à soi, ne plus vivre pour les autres l'aide à s'investir autant. C'est son équilibre à elle, cela fait cinq ans qu'elle s'y adonne.

« J'aime les gens »
Le volley, le sport en général, est un monde de compétition où, pour certains, être meilleur veut dire terminer devant les autres et donc justifie de les éliminer. « J'aime mes joueuses, j'aime les gens, je leur fais confiance et parfois c'est dangereux, j'ai pris des claques. » Alors ses meilleurs amis, elle les trouve surtout en dehors du milieu. A table, on n'y parle pas de ballon ni de sets, encore moins de rebonds.
« J'adore parler, de tout parfois. A la radio, à la télé, tout est négatif, cela nous met sous pression. Des fois je préfère ne pas savoir. Par contre, j'adore évoquer la guerre. Je la déteste, mais écouter les gens qui l'ont vécue, leurs témoignages, sont des moments forts. » Sa grand-mère lui parle du dernier conflit mondial, cela la fascine. « C'est beau leur manière d'en parler. Il n'y a pas que le volley...

26 juillet 2009

PARIS COTE D'AZUR : Le Cannet Rocheville : le volley ball féminin

L’Entente Sportive du Cannet-Rocheville volley-ball peut être content des résultats 2008/2009. On savait que le président Henry Bortolossi et l’entraîneur Madlen Kasic avaient placé la barre haute mais on n’attendait pas des équipes aussi combatives. Malgré de nombreuses blessures, les pros de l’équipe première féminine – vitrine du club - ont réalisé un parcours particulièrement probant et s’apprêtent à faire encore mieux la prochaine saison.

Les dirigeants savent qu’il n’y a pas de recettes miracles et s’efforcent de mettre un maximum d’atouts de leur côté. Si le staff ne change pas, l’équipe va, elle, se trouver renforcée avec de nouveaux éléments de qualité qui ont fait leurs preuves.

Sont donc annoncées Atanaska Koyumdzhieva, centrale bulgare de 29 ans et d’1,90 mètre, en provenance du Hainaut. Aussi Olesja Kulakova, 32 ans, 1,90 m, centrale allemande d’origine russe qui jouait au Racing-club de Cannes au début des années 2000. On attend évidement beaucoup de l’expérimentée Séverine Szewczyk qui portait les couleurs de Calais la saison passée, membre de l’équipe de France.

Autres recrues : Élodie White qui vient de Cagnes-sur-Mer et Candace McNamee, 29 ans, une passeuse d’1,83m, originaire de l’Oregon qui, chose rare, a joué au plus haut niveau au basket et au volley…

Deux autres renforts sont attendus la semaine prochaine. Tout ce petit monde qui s’ajoute aux anciennes Estelle Quérard et Florentina Nedelcu, reprendra l’entraînement le 24 août et disputera le tournoi de Venelles les 26 et 27 septembre prochain.

18 juillet 2009

L'ALSACE :  Ça commence mal !

L’équipe de France féminine a concédé une défaite sans appel face aux Turques et perdu d’entrée toutes chances de se qualifier pour les championnats du monde.

Le pari était relevé. Pour espérer participer aux championnats du monde qu’elle n’a plus fréquentés depuis 1974, l’équipe de France, 35 e nation dans la hiérarchie mondiale, se devait de battre d’entrée la Turquie finaliste des championnats d’Europe en 2003 et n°11 mondial. Ceci, dans la mesure où seules deux équipes seront qualifiées à l’issue de ce tournoi et que la Pologne, de surcroît chez elle, sera hors de portée des Françaises.
L’originalité de cette rencontre France-Turquie c’est qu’elle constituait également un préambule au match de Ligue des champions qui opposera l’ASPTT Mulhouse au Vakifbank Istanbul à l’automne prochain.

Préambule à ASPTTM-Istanbul

De part et d’autre, six joueuses des deux clubs respectifs se retrouvaient face à face dont la meilleure joueuse turque, Neslihan Darnel (auteur de 25 points des 75 marqués par la Turquie). Avec un six de base très mulhousien Christina Bauer, Anna Rybaczewski, Armelle Faesch, Alexia Djilali et Deborah Ortschitt, aux côtés de Séverine Liénard et Maëva Orle, que Myriam Kloster (5 points au 3 e set dont quatre attaques) allait avantageusement remplacer dans la dernière manche, la France soutenait la comparaison jusqu’à 15-15 au 1 er set et 11-11 dans la 2 e manche. Mais la suite était tout à l’avantage des Turques jusqu’à l’entâme du 3e set. Avec six Mulhousiennes sur le terrain, après la rentrée Myriam Kloster, l’équipe de France faisait encore illusion (10-7), avant de laisser l’avantage aux Turques (16-17) pour concéder le set (21-25) et le match.
Déjà battues quatre fois en quatre matches par ces mêmes Turques, ces derniers mois en Ligue Européenne, et en attendant de les retrouver aux championnats d’Europe en septembre, les Françaises accusent un gros complexe face aux Ottomanes. Aujourd’hui, face aux Polonaises, l’équipe de France sera pas plus à son avantage.

10 juillet 2009

LA VOIX DU NORD : La Stella explore la filière argentine

Peu à peu, l'équipe de la Stella version 2009/2010 prend forme. Pour remplacer Séverine Szewczyk partie au Canet, les dirigeants du club calaisien ont jeté leur dévolu sur la titulaire du poste d'attaquante prioritaire en équipe d'Argentine, Leticia Boscacci.

L'Argentine (23 ans 1,83), vient d'en terminer avec la huitième édition des Jeux Panaméricains à Miami par une défaite sur le fil contre la formation du Pérou mais dans une rencontre où elle a particulièrement brillé en inscrivant 24 points.

Arrivée en Espagne pour découvrir le volley de haut niveau, comme bon nombre de ses compatriotes, la néo-Calaisienne a intégré les rangs du club d'Icaro Alaro dans le championnat de Superliga 2 en 2006/2007. En 2007/2008, c'est à l'Université de Grenade qu'on la retrouve, toujours en Superliga 2, compétition remportée par Haro Rioja Voley qui l'a recrutée l'année dernière pour sa première année dans l'élite nationale, pariant sur les qualités de la jeune attaquante.

Leticia Boscacci devrait être accompagnée par une autre Argentine Melisa Callo, internationale elle aussi (24 ans 1,84 m), attaquante réceptionneuse. Callo était au club de Miranda l'année dernière après avoir fait les beaux jours du Haro Rioja, formations dans lesquelles elle s'est à chaque fois montrée très prolifique.

Badis Oukarache fonde beaucoup d'espoir avec la signature de ces deux joueuses, jeunes encore mais déjà fort expérimentées au plus haut niveau pour que l'attaque stelliste gagne en force de frappe et en vitesse. Il ne reste plus pour clore le recrutement qu'à s'attacher les services de deux centrales et, ainsi, à tous les postes, l'entraîneur calaisien disposera de solutions de rechange.

8 juillet 2009

LA VOIX DU NORD : Emilie Petkovic quitte le Hainaut Volley pour rejoindre l'est de la France

L'attaquante-réceptionneuse du Hainaut Volley Emilie Petkovic s'est engagée avec Nancy (Pro F).

C'est un sale coup pour le Hainaut Volley. L'équipe du président Delbreil vient de perdre Emilie Petkovic. alors qu'il comptait dessus. Mais la joueuse avait, il est vrai, réservé sa réponse. L'opportunité de rester en Pro tout en se rapprochant de son ami la donc conduite à Nancy-Vandoeuvre, repêché de dernière minute dans l'élite nationale. Les Lorraines, qui avaient perdu leur barrage de maintien face à Evreux (N 1), ont bénéficié du retrait d'Albi pour rester en Pro F.

Pour Jacques Delbreil, la situation se complique puisqu'il doit trouver une joueuse supplémentaire, si possible Française, alors que le marché s'est resserré et qu'il dispose d'une mince marge de manoeuvre sur le nombre de mutées et d'étrangères. Il est d'ailleurs tujours en attente des passeports français pour Ivana Stolic et ukrainien pour Diana Andreyko. •

L'équipe actuelle : Petrsova (pass.), Andreyko (R/A), Antonik (R/A), Stolic (centr.), Kalinouskaya (centr.), Audoynaud (lib). Entr. : I. Dobre.

8 juillet 2009

L'EST REPUBLICAIN : Quatre recrues au VNVB

Vandœuvre- Nancy VB a bouclé son recrutement 2009-2010 en annonçant la venue de quatre joueuses hier.
Le groupe de Cyril Wozniak attend donc l'arrivée prochaine de la Française Emilie Petkovic, une réceptionneuse-attaquante de 26 ans qui a porté les couleurs du Hainaut (Pro F) la saison dernière ; Zsuzsanna Jozsa, une Hongroise de 26 ans ; Yana Vovchenko, une passeuse ukrainienne de 22 ans ; et Alona Malysheva, une centrale ukrainienne de 24 ans.
Avec Guerra-Franco, Paterlini, Novotna, Molinger et Adam, l'équipe phare de Serge Raineri est quasiment au complet.

8 juillet 2009

L'ALSACE : Les drôles de vacances des Mulhousiennes

Armelle Faesch, Déborah Ortschitt, Christina Bauer, Myriam Kloster, Alexia Djilali et Anna Rybaczewski, qui porteront le maillot de l’ASPTTM la saison prochaine, passent leur été à sillonner l’Europe avec l’équipe de France.

« Il y a des avantages et des inconvénients à se retrouver toutes ensemble en équipe de France, avoue Armelle Faesch. On se connaît bien et, sportivement, ça aide… Mais, par ailleurs, on se voit tout le temps. Je les adore… Mais des fois c’est de trop. On a besoin de voir d’autres têtes ! » La passeuse et capitaine mulhousienne livre ses propos entre humour et sincérité. Des propos compréhensibles à la lecture du programme de l’équipe de France féminine qui, après avoir pris part au tournoi de pré-qualification aux Mondiaux et à la Ligue Européenne, participera au final four de cette dernière le week-end prochain en Turquie, au 3 e et dernier tour de qualification aux championnats du monde à Rzeszow en Pologne (les 17, 18 et 19 juillet) avant de goûter à douze jours de vacances (du 21 juillet au 2 août) et enchaîner avec la préparation aux championnats d’Europe (du 25 septembre au 4 octobre) à Wroclaw en Pologne.

«Je les adore… Mais des fois c’est de trop. On a besoin de voir d’autres têtes ! »

« Nous n’avons pas eu le temps de souffler en démarrant la préparation en équipe de France deux jours après avoir disputé la finale du championnat face à Cannes, poursuit Christina Bauer. Nerveusement, cela a été très dur ! » Et le sera encore avec une reprise immédiate en club au lendemain des championnats d’Europe dans la mesure où la reprise du championnat est programmée pour le 17 octobre.
« Concilier l’équipe de France et le club n’est pas évident, confie Armelle Faesch. Je suis crevée et j’ai mal au genou… Mais, c’est mon métier et ma passion ».
A Mulhouse, les dirigeants postiers font contre mauvaise fortune bon cœur. Gérard Reeb se plaît à relever la présence des six Mulhousiennes dans l’effectif de base qui est venu à bout de la Roumanie (3-2) le mois dernier. « Il est intéressant de constater que l’ASPTTM est aujourd’hui capable de battre l’équipe nationale de Roumanie », vante le président postier. Quant à Magali Magail, elle reprendra la saison le 15 août en comité restreint avec Coralie Larnack, les deux étrangères, l’Américaine Regan Hood et la Polonaise Dominika Sieradzan, et les deux internationales A’ Isaline Sager-Weider et Aminata Coulibaly.
A l’ASPTT Mulhouse, il ne viendrait à personne l’idée de se plaindre de cet honneur qui consiste à fournir la moitié de l’effectif de l’équipe de France. Il n’en demeure pas moins qu’il convient de considérer un risque d’usure qui pourrait se révéler au cours d’une saison à venir particulièrement intense entre une place de vice-championne de France à défendre et un billet à arracher pour les play-offs de Ligue des champions.

 2 juillet 2009

VAR MATIN : St-Raphaël à l'heure serbe et japonaise !

il s'agit finalement de la grande nouveauté au sein du microcosme du volley-ball hexagonal : adieu les Pro-A masculine ou féminine et vive la Ligue A !

Le 27 juin dernier, cette nouvelle appellation a été en effet entérinée lors de l'assemblée générale de la Ligue nationale qui tenait ses assises annuelles à Martigues.

Pas une révolution de palais bien sûr, mais une décision qui tend à démontrer que les instances dirigeantes de l'élite veulent innover... en s'inspirant notamment tout de même du sacro-saint football !

Pro-A ou Ligue A, cela n'a naturellement pas perturbé les responsables de l'AS Saint-Raphaël VB dans leur mission toujours délicate du recrutement.

Lequel avance. Lentement mais sûrement.

Saint-Cloud pour l'ouverture

Si la libero espagnole de Melun-La Rochette, Cecilia Lazo Del Risco a finalement décidé de demeurer en Seine-et-Marne (La Rochette a repris son « indépendance » après avoir bénéficié de garanties financières d'un important sponsor, NDLR.), l'autre joueuse ibérique, en provenance de Palma, la réceptionneuse-attaquante Lorena Weber (1,83 m) sera bien varoise à la rentrée prochaine.

Deux autres étrangères sont en passe de la rejoindre. Une libero japonaise qui opérait la saison écoulée à Koniz, le champion de Suisse en titre. Une joueuse très tonique d'1,63 m qui, forcément, n'est pas sans rappeler Akiko, passeuse du club il y a quelques années.

Autre nouvelle recrue sur le point de signer, une attaquante serbe de 23 ans et d'1,85 m évoluant en poste 4 (attaque-réception).

Pour pallier le départ d'Audrey Syren, la présidente Christine Girod et l'entraîneur Rayna Minkova sont par ailleurs encore à la recherche d'un dernier renfort. Une passeuse, destinée à « doubler » Lauriane Truchetet, que l'ASSR-VB aura bien du mal à dénicher dans l'Hexagone...

Le reste de l'effectif demeure quasi inchangé. Hormis donc Syren, la jeune Camille Crousillat et Fanny Marino, Saint-Raphaël s'appuiera toujours sur ses cadres « made in France », Hélène Aubry, Sandra Kociniewski, Fatou Traoré, Tracy Valérin et Lauriane Truchetet.

Une seule rescapée étrangère vient se greffer sur cette liste, la centrale Bulgare (1,95 m), Kristina Yordanska.

En revanche, la Croate Marina Novosel comme la Serbe Marija Vasic ne sont pas conservées.

C'est donc avec un collectif de neuf voire dix joueuses que Rayna Minkova reprendra les entraînements le 24 août. Soit sept bonnes semaines avant l'ouverture du championnat de Ligue A, le 17 octobre à Paris, salle Charpy. Il s'agira, comme l'an passé, de l'Open Generali, une grande revue d'effectifs au cours de laquelle tous les clubs de l'élite se retrouveront. Les Raphaëloises affronteront alors Saint-Cloud. Avec l'espoir de bien entamer une compétition ramenée à 12 clubs et qui laissera, en fin de saison, deux équipes sur le bord de la route.

28 juin 2009

MA VILLE.COM : Le Hainaut a maintenant la tête à la Nationale 1

Officiellement en Nationale 1 depuis cette semaine, le Hainaut Volley doit maintenant préparer ce nouveau championnat. Et les chantiers sont nombreux.

La logique sportive a finalement prévalu. Descendues au terme de cet exercices, les Hennuyères ont pourtant longtemps cru s'y maintenir à la faveur des défections diverses. Mais malgré des comptes sains - «  on est les seuls à avoir nos comptes positifs en Pro AF », dit-on du côté du Hainaut - le feuilleton arbitré par la DNCG ne s'est pas terminé par un « happy end » pour le club du président Delbreil.

Il devra donc essuyer la saison prochaine la réforme de la Nationale 1, qui d'un championnat à 14 équipes passe à deux poules de 12. Et ceci dans l'optique d'une division Pro Fédérale dans un an ou deux. Dans le cas d'une division nord-sud, le Hainaut pourrait donc être amené à batailler contre Harnes, mais aussi Lille qui a terminé deuxième de N2. Un scaré décalage de moyens...

Les deux premiers de chaque poule de N1 accéderont en Pro Féminine et les cinq suivants en Pro Fédérale (ainsi que les deux relégués de Pro F).

En attendant, Jacques Delbreil va devoir régler un problème de contrats. Soit trop nombreux, soit pas adaptés à ce championnat. Il a donc entamé une procédure pour naturaliser française Ivana Stolic et octroyer à Diana Andreyko, l'americano-ukrainienne, un passeport ukrainien qu'elle ne possède pas actuellement.

Le Hainaut Volley a déjà obtenu une dérogation : le report de sa première journée de championnat, qui devait avoir lieu le 19 septembre, en plein tournoi européen. L'entraînement reprendra entre le 12 et le 17 août.

27 juin 2009

L'ALSACE : l’ASPTTM abonnée aux Italiennes et aux Turques

Le tirage au sort de la Ligue des champions, effectué hier soir à Vienne en Autriche, a donné pour adversaires à l’ASPTT Mulhouse : le Scavolini Pesaro, le Vakifbank Istanbul et les Polonaises de Gornicza.

Après avoir raté d’un rien la qualification pour les play-offs au tie-break face aux Stambouliotes d’Eczacibasi la saison dernière, l’ASPTT Mulhouse aura de meilleures prétentions et pourra espérer mieux à la rentrée prochaine. « Pour moi, Pesaro et le Vakifbank c’est énorme, a avoué Magali Magail au téléphone, hier soir, alors qu’elle goûte à quelques jours de vacances bien mérités. Par contre, les Polonaises de Gornicza c’est l’équipe que je voulais ! »

L’inédit vient de Pologne

De 24 clubs qualifiés en 2008/2009, la Confédération européenne a réduit son élite féminine à seize équipes qui ont été réparties, hier soir à Vienne, dans quatre groupes dont les trois premiers seront qualifiés pour les play-offs. Or, c’est là que l’ASPTT Mulhouse peut se vanter d’avoir fait une bonne affaire en bénéficiant de l’adversaire le plus abordable des seize équipes qualifiées en Ligue des champions. Le MKS Dabrowa Gornicza, classé à la 5 e place du championnat polonais derrière Muszyna et Bielsko-Biala, a bénéficié d’une wild card au même titre que les Tchèques de Prostejov, les Russes d’Odintsovo et le Vakifbank Günes Istanbul. A la différence que ces derniers ont joué les premiers rôles dans leur championnat respectif. « Je me méfie beaucoup de cette équipe polonaise, relativise néanmoins Magali Magail. Il y a de l’argent dans le championnat polonais et il est certain que Gornicza va se renforcer pour la Ligue des champions ».
« Au point de vue financier, la perspective d’un déplacement à Odintsovo ou à Belgorod nous effrayait, confie Lucien Kubler, le président d’honneur de l’ASPTTM, présent hier soir à Vienne pour assister au tirage au sort en compagnie de Sylvia Rieffel, responsable de l’organisation mulhousienne en Ligue des champions.
On espérait un peu de changement pour le public et, donc, nous pensions aux Russes… Mais nous sommes abonnés aux Italiennes et aux Turques et il n’y a que les Polonaises qui vont constituer une nouveauté à Mulhouse ».

Avec les championnes d’Italie

Si comme l’an dernier l’ASPTTM aura Pesaro et Istanbul sur l’affiche, il n’en demeure pas moins un peu de neuf. Chez les Stambouliotes le Vakifbank Günes Sigorta, que l’ASPTTM a rencontré par le passé en coupe de la CEV (en 1998 et en 2000 sous l’appellation Günes Sigorta) remplacera Eczacibasi l’adversaire mulhousien de l’an dernier. A un degré moindre, les Turques, malgré la présence dans leur rang de la star Neslihan, semblent quelque peu plus abordables que Pesaro qui a remporté pour la deuxième année consécutive le championnat italien devant Novara et Bergame. « Sportivement, je n’ai pas d’avis à donner explique Sylvia Rieffel en direct de Vienne. Mais au niveau de l’affiche, je suis très contente… Une fois de plus nous sommes tombés dans une poule sympathique » Il ne reste plus qu’à passer un tour…

Ligue des champions féminine

Poule A : Bergame, Cannes, Belgorod, Rijeka.
Poule B : Pesaro, ASPTT Mulhouse, Vakikbank Istanbul, Gornicza.
Poule C : Moscou, Fenerbahce Istanbul, Bielsko-Biala, Prostejov.
Poule D : Novara, Muszyna, Odintsovo, Metal Galati.

27 juin 2009

L'ALSACE : Les transferts en Pro féminine

Cannet: Sustring s’en va. La Néerlandaise Titia Sustring quittera le Cannet-Rocheville pour évoluer, la saison prochaine, en série A2 italienne à Urbino.
Marie Frick à Venelles. Promu en Pro féminine, Venelles a renforcé son groupe avec les arrivées de l’Alsacienne Marie Frick (ex-Vandœuvre), des sœurs Amandine et Bénédicte Mauricette (ex-Rochette), Camille Crousillat (ex-St Raphael), Leslie Turiaf (ex-Cannes), Dragana Basic (ex-Hainaut), Vlaskova et Célia Denis (ex-Villebon).
Du changement à Vandœuvre. Désormais entraîné par Wozniak, Vandœuvre change son effectif. Julie Mollinger (ex-Albi), Néna Stankovic (ex-Calais), Chloé Adam (Nancy II) arrivent. Vanessa Paterlini, Kovacs restent tandis que Guerra Franco, Elisabeth Hintemann, Marie Frick, Gocheva, Vili Slavev, Briot, Iryna Sukhoruk et Pauline Pavan partent.
Michel Dantzer quitte l’ASPTTM. Préparateur physique des postières mulhousiennes depuis de nombreuses saisons, Michel Dantzer quitte l’ASPTTM. «A la rentrée ce sera sans moi, a fait savoir ce dernier. A mon grand dam le club n’a pu reconduire mon contrat sur les mêmes bases que les années précédentes. Aussi je préfère prendre du recul et poursuivre d’autres projets».

25 juin 2009

PARIS NORMANDIE : L'Evreux VB a enfin le feu vert

Sur des charbons ardents depuis mardi, les dirigeants de l'Evreux VB ont enfin reçu l'agrément de la Ligue nationale de volley pour évoluer en Pro F.

Sportivement les volleyeuses de l'EVB avaient acquis leur place en Pro F depuis leurs deux belles victoires en barrage d'accession devant Nancy. Sur le papier, c'était une autre histoire. Le budget en Pro F n'a plus rien à voir avec celui de la Nationale 1 féminine. Il a fallu présenter à la Ligue un dossier très complet. Cela a été fait en temps et en heure et hier vers 15 h 30, le président a (enfin) été prévenu par téléphone que l'équipe fanion pourrait tenir sa place au plus haut niveau national la saison prochaine. « Globalement, je suis satisfait de la décision. Je n'aurais pas compris qu'elle soit inversée, confie visiblement soulagé Alain Buisson qui commençait à trouver le temps vraiment long. Il a fallu beaucoup travailler compte tenu du laps de temps que nous avons eu. C'est bien et c'est tard à la fois pour finaliser des accords avec les joueuses et travailler en terme de communication, relayer l'information à nos partenaires. »
Il y a près de quinze jours le président, accompagné par le commissaire aux comptes Norbert Lecomte, un représentant de la ville d'Evreux Jean-Christophe Boulanger, un partenaire privé Jean-Noël Boulangué et Marie-France Fouchet la trésorière du club étaient « montés » à Paris. Mardi dernier, la Ligue a pris sa décision qui a été validée mercredi et communiquée hier.
Manu Fouchet sur le pont
« Depuis deux jours, j'étais inquiet par rapport au silence de la LNV, avoue Manu Fouchet. Ce soir je suis soulagé. C'était une partie de yo-yo sans fin ! » Le coach savoure même si, sur les six dernières semaines, lui comme les autres dirigeants ont eu une charge de travail énorme. Le résultat est là. Il passe très vite à autre chose. « Au niveau sportif l'inquiétude demeure. Ne sachant pas à quel niveau nous allions évoluer des joueuses sont parties. Je n'ai pas pu commencer le recrutement. Les règlements ne sont pas les mêmes en N1 et en Pro F, le budget non plus. Le marché a été fait par les autres clubs, en conséquence nous n'aurons pas la coloration française de cette année. Je ne vois pas comment je pourrais aligner sept tricolores. »
Le coach de l'EVB va devoir faire vite. Il lui manque quatre joueuses : une passeuse, deux centrales une attaquante réceptionneuse. « La reprise de l'entraînement est fixée au 17 août. J'ai des touches et j'aimerais que tout soit bouclé dans une semaine. »
Une certitude déjà, les 17 et 18 octobre à la salle Charpy à Paris, l'Evreux VB fera ses débuts en Pro F. « Pour la première journée du championnat, les équipes sont toutes regroupées dans un même site pour disputer l'Open Générali. Nous attendons d'avoir le calendrier », ajoute encore l'entraîneur qui pourra annoncer peut-être les arrivées de nouvelles joueuses lors de l'assemblée générale du club mardi prochain 30 juin à la salle de l'Abordage à Evreux.
Catherine Lenoir
Le point sur l'effectif
Elles restent : Taiana Téré, Leila Tuifua, Emira Sijaric, Ludmilla Da Silva, Agnieszka Drzewiczuk, Katarina Nejezchlebova.
Elles partent : Cyrillia Atréa (Niort N2), Julie Buissière (?), Bineta N'Diaye (Saint-Chamond N1), Stéphanie Traoré (Lyon Saint-Fons N1).
Elles arrêtent : Tiheni Ena, Elise Villet (en équipe B, privilégie ses études).

24 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN : Guerra-Franco prolonge son bail

A croire que l'une ne va pas dsans l'autre... Comme avant elle Vanessa Paterlini, sa complice et compatriote, la Brésilienne Alessandra Guerra-Franco vient de décider de prolonger son séjour vandopérien, et portera donc toujours les couleurs du VNVB à la rentrée.
Aux côtés de la Tchèque Petra Novotna, le duo brésilien, qui mènera l'attaque loraine pour la troisième saison, constituera ainsi le noyau dur de l'équipe vandopérienne. Laquelle reste en revanche en quête d'une passeuse, après les départs de Marie Frick (à Venelles, Ligue A) et Pauline Pavan (à Montpellier, Nationale 1).
Par ailleurs, les pourparlers se poursuivent avec l'Allemande Elisabeth Hintemann et la Hongroise Eszter Kovacs.

20 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN : Le VNVB jouera bel et bien en Ligue A la saison prochaine

La nouvelle tant attendue est tombée hier dans la boîte-mail du club, en provenance de la ligue nationale : le VNVB jouera bel et bien en Ligue A la saison prochaine.
Par la voie de sa directrice Kerstie Abergel, la LNV a fait savoir officiellement au club lorrain que « suite à la rétrogradation du club d'Albi », le VNVB était de fait réintégré au sein de l'élite.
L'annonce, épilogue d'un long feuilleton, dissipe ainsi définitivement le climat d'incertitudes plus ou moins pesant dans lequel Vandœuvre-Nancy baignait depuis des semaines. Depuis qu'Albi, suite à de grosses difficultés financières, avait déposé le bilan, libérant ainsi une place revenant de droit au VNVB, premier sur la liste des repêchables suite à sa défaite en play-offs face à Evreux. Le club albigeois n'ayant pas fait appel dans le délai imparti, la situation est désormais clarifiée.
Ce poids en moins, les dirigeants vandopériens disposent ainsi d'un argument supplémentaire afin de construire leur équipe version 2009-2010.

19 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN : Paterlini, c'est reparti

Alors que Pauline Pavan a choisi de partir, la Brésilienne a décidé de rester au club. Lequel, par ailleurs, est sur la piste d'une passeuse.
NANCY._ Plus qu'un soulagement, une vraie satisfaction : pour les dirigeants du VNVB, voir Vanessa Paterlini prolonger son bail à Vandœuvre est sans contexte LA bonne nouvelle du moment. Car c'est désormais chose faite : la centrale brésilienne a paraphé une prolongation de contrat, comme avant elle Petra Novotna. La force de frappe et l'enthousiasme de la Sud-Américaine devraient donc encore faire des heureux, la saison prochaine, aux Nations.
Dans le sens des départs, à noter celui de Pauline Pavan, libero et deuxième passeuse l'an dernier, et qui aurait pu être titulaire à ce poste à la rentrée, suite au départ de Marie Frick. Après avoir étudié la proposition de Lattes-Montpellier, promu en N1 à la rentrée, Pauline Pavan a décidé de mettre le cap au Sud. « Je connais bien la présidente, ainsi que toutes les joueuses, que j'ai notamment côtoyées à l'INSEP », explique-t-elle. « Le club a un projet intéressant : l'équipe sera jeune et composée exclusivement de Françaises, le projet étant de s'établir durablement en N1. Voire mieux, un jour, pourquoi pas. »
• RÉFLEXIONS. Le club attend toujours le positionnement d'Alessandra Guerra-Franco, Elisabeth Hintemann et Eszter Kovacs. Toutes les trois ont reçu une offre à laquelle elles n'avaient, hier encore, pas donné suite. « On souhaite qu'elles fassent connaître leur décision avant ce week-end », précisait hier le président Raineri.
• PASSEUSE(S). Avec les départs de Marie Frick et Pauline Pavan, le VNVB se retrouve sans personne à la passe. « On a bien avancé sur ce dossier », assure Serge Raineri, qui espère enrôler tout prochainement une passeuse « étrangère, en provenance du championnat belge ». Mais en ces temps de tractations intensives...
• COACH.Il posera ses valises courant août, peu avant la reprise de l'entraînement, prévue le 17. En attenant, Cyril Wozniak continue de travailler à distance, avec les dirigeants du VNVB, à la construction de sa future équipe. Le nouveau coach du VNVB débarquera de Gruissan, où il était en charge de l'équipe de N3 (F).
• REPÊCHAGE. Dans ce dossier sans fin, « nous attendons toujours la notification officielle de la Ligue », constatait hier Serge Raineri. Le président vandopérien, après avoir appelé son homologue albigeois, a toutefois eu confirmation qu'Albi, relégué administrativement, n'avait pas fait appel de sa rétrogradation. Rappelons que le club sudiste avait jusque lundi minuit pour poster son courrier d'appel, et que la Ligue se donnait deux à trois jours de délai, le temps de réceptionner un éventuel pli de dernière minute. Sauf ultime coup de théâtre, l'officialisation du repêchage vandopérien ne devrait donc plus tarder.
• LIGUE A. S'il est bien repêché pour évoluer parmi l'élite, le VNVB jouera à la rentrée non plus en Pro (F), mais en Ligue A (F), nouvelle appellation du championnat professionnel.

18 juin 2009

LA PROVENCE : Le Pays d'Aix-Venelles change presque tout

Après une saison exemplaire en N1, le Pays d'Aix-Venelles va jouer la saison prochaine dans la cour des grandes : en Ligue F (ex-Pro F). Un an après l'avoir quittée, Bernard Soulas a des ambitions sérieuses pour cette Ligue féminine.
Pour ce faire, le président venellois a mis les petits plats dans les grands en débauchant pas moins de huit nouvelles joueuses. Et pas des moindres... Deux internationales françaises, Amandine Moricette (ex-Melun-La Rochette) et Leslie Turiaf (ex-Cannes), mais aussi les attaquantes-réceptionneuses tchèque Veronika Vlaskova, serbe Mariyana Basic, et la jeune internationale junior tricolore Camille Crousillat (ex-St Raphaël).
Sans oublier la passeuse Marie Frick (ex-Nancy), la centrale Célia Denis (ex-Racing Villebon) et la soeur jumelle d'Amandine, Bénédicte Moricette (ex-Melun La Rochette)... Seules la capitaine Sandra Laforet et Emilie Lladares restent au club. Quel chambardement !
"Nous savions que notre effectif était un peu juste pour l'élite,
explique le président venellois. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi de mettre toutes les chances de notre côté pour viser le maintien. Ce groupe nous semble vraiment très prometteur. D'ailleurs, nous n'avons pas eu du mal à recruter, tant de nombreuses joueuses nous ont sollicités. C'est le signe que le club reste très attractif".
Du côté du banc, Boban Lozancic sera secondé par Olivier Lamarque, qui a dirigé la N2. Patricia Vernier, manager de la section jeunes, lui succédera à la tête de l'équipe réserve. Côté départs, Daiva Jasinskyte a signé à Toulon (N1), Veronika Kadlecova est retourné en République Tchèque, Sabrina Lenouys serait proche de Marignane (N1), tandis qu'Aminata Camara est à la recherche d'un club. Rendez-vous fin septembre pour les premiers échanges.

18 juin 2009

LA VOIX DU NORD : Maintien en Pro F : le Hainaut s'accroche à un espoir ténu

La porte n'est pas fermée puisque le dossier d'Évreux attend d'être validé par la commission d'appel de la direction nationale d'aide et de contrôle de gestion, en principe le 23 juin. Plus le temps passe, et plus les chances de sauver sa place en Pro F s'amenuisent pour le Hainaut.

 

La lecture du numéro de juin de Volley Magazine, tombé mardi dans la boîte à lettres du Hainaut volley, avait rallumé une lueur d'espoir dans l'esprit de Jacques Delbreil. On peut y lire que Melun « se voit rayé de la carte du volley professionnel français ».

Ce qui fut vrai fin avril - début mai, où moment où le MVS s'était fait lâcher par sa communauté d'agglomération, pour ce qui s'apparentait, aux yeux du président Michel Bourreau, à « un règlement de comptes personnel ». Mais le club est parvenu à nouer, entretemps, de nouveaux partenariats, et à retourner une situation compromise. À la Ligue nationale de volley-ball (LNV), on confirme avoir donné l'agrément, et reçu l'engagement de l'équipe francilienne.

Reste le cas d'Évreux, qui a gagné sur le terrain le droit d'évoluer en Pro F, en battant Vandoeuvre en barrage (1), mais dont le devenir est aujourd'hui entre les mains de la commission d'appel de la DNACG (direction nationale d'aide et de contrôle de gestion). Les déclarations d'intention fournies lundi par le club ébroïcien n'ont pas réussi à « amadouer » les membres de ladite commission, lesquels ont réclamé des pièces plus solides pour le mardi 23.

Rien d'officiel ne sortira d'ici là, même si le dossier d'Évreux volley-ball ne semble pas inspirer de crainte particulière du côté de la LNV. Ce qui, fatalement, ne dit pas grand-chose de bon pour le Hainaut.

Plus ou moins résigné à repartir en N1, avec Stolic, Kalinouskaya, Antonik, Petkovic, Audoynaud, Andreyko, Petrasova mais sans Basic, le club valenciennois n'a qu'une certitude : celle d'évoluer désormais salle du Hainaut. Longtemps hésitant « à cause des dimensions de la salle », le président Jacques Delbreil s'est laissé convaincre de déménager, hier. « La nature a horreur du vide. Si nous n'y étions pas allés, quelqu'un d'autre aurait pris notre place. » •

S. C.

1. - L'équipe lorraine restera quand même en Pro, Albi ayant renoncé à repartir à ce niveau, faute de pouvoir réunir le budget

14 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN : Les prémices d'une mue

Malgré une conjoncture délicate, le VNVB travaille en vue de la prochaine saison... En principe chez les pros : trois nouvelles joueuses et un nouvel entraîneur annoncés.

A pas comptés, certes. N'empêche, le VNVB avance vers le championnat 2009-2010. Si le club attend toujours l'officialisation de son repêchage (1), Serge Raineri et son équipe ont posé les premières pierres d'un édifice à conforter. Après une relégation sportive en N1 en forme de coup de massue, le VNVB entame donc sa mue, tout en essayant de conserver certaines joueuses cadres. Tour d'horizon.
• DÉPARTS. Après la passeuse Marie Frick, la Bulgare Iliyana Gocheva, la centrale Sophie Rolin et l'emblématique attaquante Iryna Sukhoruk, Elise Génicot et Vili Slavev quittent le VNVB, leurs contrats n'ayant pas été reconduits.
• ARRIVÉES. Déjà licenciée au VNVB mais jusqu'alors pensionnaire du Pôle France à Toulouse, la libero Chloé Adam (18 ans, internationale junior) s'apprête à débarquer en Lorraine. Idem pour l'attaquante Julie Mollinger (19 ans, 1m80), venue d'Albi, et pour Nina Stankovic (28 ans, 1m85), attaquante-réceptionneuse serbe qui arrive de Calais.
Le club poursuit ses investigations, notamment pour dégoter une nouvelle passeuse.
• DANS LE DOUTE. En dehors de Petra Novotna, qui a re-signé, c'est encore le flou pour la Hongroise Ezster Kovacs et la Brésilienne Vanessa Paterlini, qui se seraient toutefois intéressées pour rempiler, mais avec la garantie que cela soit chez les pros.
Il semble en revanche que l'aventure soit terminée avec l'autre Brésilienne, Alessandra Guerra-Franco, et que les négociations soient compliquées avec l'Allemande Elisabeth Hintemann, dont l'agent a revu les prétentions financières à la hausse. Pauline Pavan, de son côté, est encore en phase de réflexion.
• SUR LE BANC. Jérémy Fundéré, non reconduit à la tête de l'équipe, sera remplacé par Cyril Wozniak, qui a déjà signé son contrat : en provenance de Gruissan (Aude, N3 filles), sans expérience en Pro, il a néanmoins convaincu les dirigeants du VNVB. « Il nous est apparu motivé, rigoureux, travailleur et il connaît bien le volley féminin », note Serge Raineri.
(1) Rappelons que le VNVB reste suspendu au sort d'Albi, club en difficultés financières et qui n'a pas reçu l'agrément de la DNACG pour évoluer en Pro. « S'il veut interjeter appel, Albi a 10 jours pour faire partir son courrier en recommandé, à compter du jour où la décision de la DNACG lui a été notifiée », explique-t-on à la ligue nationale. En clair, comme la DNACG a prévenu Albi le 5 juin, le club tarnais a jusqu'à demain pour envoyer un éventuel courrier d'appel.
La situation devrait donc être totalement clarifiée la semaine prochaine.

14 juin 2009

L'ALSACE : La Polonaise Dominika Sieradzan à l’ASPTTM

Douze ans après Térésa Worek, Dominika Sieradzan est la deuxième Polonaise dans l’histoire du club mulhousien à venir renforcer l’ASPTTM.

Les dirigeants postiers ont terminé, hier, leur campagne de recrutement en obtenant la signature de la Polonaise Dominika Sieradzan (29 ans) qui évoluait la saison dernière au Winiary Kalisz et qui était en contact avec les Allemandes de Fischbek Hambourg.
« Elle va nous apporter de la vitesse dans l’exécution des combinaisons, affirme Magali Magail, le coach postier. Elle a le même type de jeu, en rapidité, que Sanja – Hanusic – et en hauteur qu’Anna – Barnak – ».

Avec les recommandations d’Anna Rybaczewski

Attaquante en poste 2, Dominika Sieradzan a été internationale junior en 1999, du temps où elle évoluait au Wisla Krakow, avant de passer quatre saisons à Muszyna (de 2003 à 2007), d’être vice-championne de Pologne avec Farmutil Pila (2007/2008) et de jouer le dernier championnat avec Winiary Kalisz. « Elle nous a été recommandée par Anna Rybaczewski et Jerzy Matlak, l’entraîneur national polonais, précise Magali Magail, qui la qualifie de joueuse dotée d’un gros tempérament ». Ce que confirme Anna Rybaczewski qui a évolué avec Dominika Sieradzan sous les couleurs de Muszyna. « J’ai joué avec elle, il y a trois ans, explique la capitaine de l’équipe de France et recrue de l’ASPTT Mulhouse. C’est une bonne joueuse, qui en veut sur le terrain et qui a un bon bras ».

Trois départs, trois arrivées

Avec l’arrivée de Dominika Sieradzan, l’ASPTTM a bouclé son effectif qui enregistre trois renforts (l’internationale française Anna Rybaczewski, l’Américaine Reegan Hood et la Polonaise Dominika Sieradzan) pour compenser les trois départs de la Bulgare Martina Georgieva et des Serbes Sanja Hanusic et Anna Barnak. Quant au contingent français, à l’exception de Charline Houillon partie à Lattes (N1), il reste à l’identique avec les internationales A Christina Bauer, Armelle Faesch, Deborah Ortschitt, Myriam Kloster, Alexia Djilali, les jeunes internationales A’ Isaline Sager-Weider et Aminata Coulibaly, et Coralie Larnack.

13 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN : Ça sent le neuf

En marchant sur des œufs, certes, mais tout de même : le VNVB fait son bout de chemin vers le championnat 2009-2010. Si la prudence reste de mise - le club attendant toujours l'officialisation de son repêchage (1), Serge Raineri et son équipe ont pu poser les premières pierres d'un édifice à conforter. Après une relégation sportive en forme de coup de massue, le vent du changement commence à souffler au sein du club vandopérien, qui tentera malgré tout de conserver certaines joueuses cadres. Tour d'horizon, entre certitudes et inconnues.
• DÉPARTS. Après la passeuse Marie Frick, qui préfère tenter sa chance ailleurs, la Bulgare Iliyana Gocheva, qui a déçu et qui rentre au pays, la centrale Sophie Rolin et l'emblématique attaquante Iryna Sukhoruk (arrêts), le VNVB évoluera sans Elise Génicot ni Vili Slavev, dont les contrats n'ont pas été reconduits. « A la fois pour des raisons sportives et extra-sportives », glisse le président Raineri, qui ne fait pas mystère de tensions survenues en cours de saison avec ces éléments, tensions ayant pesé sur les performances de l'équipe.
• ARRIVÉES. Pour elle, il ne s'agira pas d'une mutation, mais d'un retour aux sources : déjà licenciée au VNVB mais jusqu'alors pensionnaire du Pôle France à Toulouse, la libero Chloé Adam (18 ans, internationale junior) ralliera la Lorraine à la rentrée. Idem pour l'attaquante Julie Mollinger (19 ans, 1m80), en provenance d'Albi, et pour Nina Stankovic (28 ans, 1m85), attaquante-réceptionneuse serbe qui arrive de Calais.
Le club poursuit ses investigations, notamment pour dégoter une remplaçante à Marie Frick.
• DANS LE DOUTE. Si Petra Novotna a re-signé depuis un bon moment, plusieurs de ses coéquipières sont encore dans le flou. Ainsi, la Hongroise Ezster Kovacs et la Brésilienne Vanessa Paterlini seraient intéressées pour rempiler, mais uniquement en Pro.
Par contre, l'autre Brésilienne, Alessandra Guerra-Franco, semble sur le départ, à l'instar de l'Allemande Elisabeth Hintemann, dont l'agent a revu les prétentions financières à la hausse mais qui n'a toujours signé nulle part. Pauline Pavan, de son côté, est en phase de réflexion et étudie d'autres pistes.
• SUR LE BANC. Jérémy Fundéré, non reconduit à la tête de l'équipe, sera remplacé par Cyril Wozniak, qui a déjà signé son contrat : en provenance de Gruissan (Aude, N3 filles), sans expérience en Pro, il a néanmoins convaincu les dirigeants du VNVB. « Il nous est apparu motivé, rigoureux, travailleur et connaît bien le volley féminin », note Serge Raineri.
• EN BREF. Avec le départ de Vili Slavev et l'incertitude concernant Pauline Pavan, le centre de formation du VNVB, qui entamerait sa deuxième année d'existence, a du plomb dans l'aile. « Trouver des joueuses à cette époque devient compliqué... », admet le président du VNVB. Lequel planche par ailleurs sur un autre créneau, pour les matches de championnat, que celui du samedi soir (20 h). « Pour attirer plus de public, il faut sortir de ce schéma, qui souffre de la concurrence des autres sports. On est tributaire de la disponibilité de la salle des Nations, mais on réfléchit au sujet. »
(1) Rappelons que le VNVB reste suspendu au sort d'Albi, club en difficultés financières et n'ayant pas reçu l'agrément de la DNACG pour évoluer en Pro. « S'il veut interjeter appel, Albi a 10 jours pour faire partir son courrier en recommandé, à compter du jour où la décision de la DNACG lui a été notifiée », explique-t-on à la ligue nationale. En clair, comme la DNACG a prévenu Albi le 5 juin, le club tarnais a jusqu'à lundi pour envoyer un éventuel courrier d'appel. La situation devrait donc être totalement clarifiée la semaine prochaine

12 juin 2009

PARIS NORMANDIE :  Vendeville soutient l'EVB

Aujourd'hui la Ligue Nationale de volley va statuer sur le sort de l'EVB. Sportivement les Ebroïciennes ont acquis leur place en Pro F, financièrement c'est une autre histoire, même si Jean-Pierre Vendeville est prêt à apporter son soutien.

Après les succès devant Nancy en barrage d'accession, l'euphorie est vite retombée du côté de l'EVB. Un billet pour la Pro F c'est magique, réunir le budget pour pouvoir prétendre évoluer à ce niveau c'est une autre histoire. Les dirigeants ébroïciens en savent quelque chose. Ils rencontrent beaucoup de difficultés. Depuis plusieurs jours la trésorière Marie-France Fouchet, le commissaire aux comptes Norbert Lecomte sont à pied d'œuvre pour présenter le budget minimum de 500 000 € imposé par la Ligue.
« Pérenniser sa place en Pro F »
Approché il y a un an par les dirigeants de l'EVB notamment par Alain Buisson, sollicité à nouveau, Jean-Pierre Vendeville, ancien président de l'ALM Basket est prêt à apporter son soutien comme il le fait pour d'autres disciplines et associations d'Evreux. « Sous réserve que le club qui accède à un niveau professionnel, différent de ce qu'il a connu jusqu'à présent, se structure en conséquence. L'intérêt est de pérenniser sa place en Pro F, si c'est pour faire une seule saison ce n'est pas la peine ! »
La présidence du club de volley a été proposée à Jean-Pierre Vendeville « à deux reprises », dévoile l'intéressé, ce que j'ai refusé pour plusieurs raisons. Je ne veux pas trahir l'ALM basket qui m'a beaucoup appris sur les plans sportif et humain. Ensuite je pense très sincèrement qu'Evreux a de la chance et de la malchance d'avoir des clubs de très haut niveau… Il faut savoir faire des choix ! Dans le contexte économique actuel, Evreux n'a pas les moyens de soutenir autant de formations. (NDLR : basket-ball, tennis de table, volley-ball, football). Il appartient à la mairie de prendre des décisions, faire plaisir à tous peut en conduire certains à la dérive… »
Sans être pessimiste, l'ancien président de l'ALM s'interroge sur l'avenir des clubs. « Je souhaite bon courage à la municipalité si elle souhaite tenir autant d'équipes au plus haut niveau avec tout ce que cela entraîne de subventions et de mises en place de nouvelles structures sportives demandées par les uns et les autres. On relève de la mission impossible. »

10 juin 2009

LA VOIX DU NORD : Alena Petrasova nouvelle passeuse d'un Hainaut Volley dans le flou

Sportivement descendu en N1, Le Hainaut Volley ne l'est pas encore dans les faits. Son recrutement illustre même sa volonté de rester chez les pros. Mais il semblerait que la fédération française et la Ligue nationale naviguent dans un épais brouillard.

Après l'épisode Melun, l'épisode Albi, voici l'épisode Evreux. Comme une longue chute d'un arbre, le Hainaut Volley essaie de s'accrocher à toutes les branches. Sa chance ? Des comptes sains et une équipe quasiment prête à batailler chez les pros. Sans la relégation, l'intersaison aurait eu des allures d'autoroute vers la prochaine saison. Mais le club circule plutôt en plein hors piste avec des cartes fournies par la fédération modifiées régulièrement et un GPS à l'humeur changeante.

Son maintien en pro passe par des relégations administratives. Melun croyait être enterré mais a trouvé, semble-t-il, de généreux donateurs.

Albi, faute de sous, a accepté de revenir en N1. Mais sa place a été prise par Vandoeuvre. Il reste le cas Evreux, qui a gagné sa place sportivement, mais qui est en appel avec la DNCG suite à des comptes pas assez solides pour supporter le passage en Pro F. «  On devrait connaître la décision entre le 12 et le 15 juin », explique le président Jacques Delbreil, qui peine à suivre l'enchaînement des informations.

Il faut dire que Fédération et Ligue n'arrangent rien. « On nous demande de nous inscrire en N1 avant le 18 juin, mais on ne connaîtra que le 6 juillet les coûts d'inscription, la formule du championnat et les équipes. C'est incroyable !

 » La N1, ce serait un sacré casse-tête avec des contraintes énormes : cinq contrats de travail, une seule étrangère, trois mutées et au moins deux Françaises de moins de 23 ans. Autant dire que l'équipe actuellement composée devrait être sérieusement corrigée.

Ion Dobre, en formation en Suisse, vient d'attirer la passeuse slovaque Alena Petrasova (*), présentée comme bien meilleure que Basic, qui pourrait être une solution en tant que deuxième passeuse à moins que le club prenne une jeune française.

En attaque-réception, le Hainaut misera sur Andreyko (EU), Antonik (Blr) et Petkovic, au centre sur Stolic (Ser) et Kalinouskaya (Blr) et sur Audoynaud au poste de libero. Il manque une pointue et une centrale alors qu'au moins une jeune de la réserve intégrera l'équipe.

Le Hainaut Volley pourrait aussi changer de salle et migrer vers la salle du Hainaut moyennant un tapis en Gerflex sur le sol. tapis escamotable. Les équipes de basket iraient ainsi à Fort-Minique. Et Jacques Delbreil récupérerait les anciens bureaux de l'USVO pour y transférer son siège. «  C'est en bonne voie », indique-t-il alors qu'il lorgne toujours sur les subventions de la Ville et de l'agglo qui allaient auparavant au basket.

10 juin 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Desma Stovall, yes she can

A côté de Muriel Schmitt, toujours espérée, le TFOC de Pompiliu Dascalu, aura la passeuse californienne qui opérait, cette saison, à Albi, le sixième du classement.

Yes, she can !… et elle l’a prouvé. Desma Stovall est la recrue qu’il fallait à la passe pour remplacer Alice Kapelovies, la Roumaine, partie dès la fin du championnat. Kapelovies n’aura d’ailleurs pas perdu son temps à Terville/Florange puisqu’elle vient d’intégrer la sélection nationale roumaine. Desma Stovall est un type. Une Californienne bon teint, grande (1,83 m), charmante, plus extravertie qu’introvertie. Native de Santa Rosa, la jeune fille de 25 ans a déjà une autre expérience que le volley-ball universitaire américain. «J’ai joué deux saisons en Espagne, à Murcia, chez le champion ibérique et même si je n’étais pas titulaire, j’ai beaucoup appris». Depuis, Desma Stovall qui comprend mieux le français qu’elle ne le parle a joué toute une saison à Albi, dans un club européen qui vient de connaître des soucis financiers, raison pour laquelle elle se retrouvait sur le marché. «J’ai choisi le Tfoc, dit la Californienne en paraphant son contrat, parce qu’il y a un projet, que ce que j’ai vu de cette formation l’an dernier m’a plu et que l’entraîneur qui arrive, est connu du monde du volley ».

Guerrière

Daniel Mroczkowski comme Adi Groza qui accompagne la nouvelle recrue l’ont choisie sur pièce. Ils se souviennent l’un et l’autre des deux matches de la saison dernière arrachés par Desma et les Albigeoises 3 sets à 2. Bien sûr, ils ont aussi visualisé des cassettes vidéos pour compléter leur point de vue. «C’est une grosse bosseuse, quelqu’un qui a de la personnalité et s’exprime beaucoup sur le terrain, analyse Adi Groza, en connaisseur. Elle dispose de vraies qualités de défenseuse et c’est une boule de nerfs ». «Elle sait toujours trouver le bon intervalle, l’issue. J’ai aussi remarqué sa passe arrière poste 2 et apprécié son service flottant qui est gênant », ajoute Daniel Mroczkowski, le président du Tfoc qui est aussi un expert en la matière. Les deux techniciens se rejoignent sur un mot : «c’est une combattante ». Muriel Schmitt si elle parvient à renégocier son contrat ne sera donc plus seule sur ce terrain-là. Recommandée par son ancien entraîneur Stéphane Simon, ce beau brin de brune qui vient d’ailleurs fait déjà l’unanimité. Le Tfoc tient une passeuse de qualité. Yes, she can.

6 juin 2009

L'ALSACE :  premiers revers pour les Françaises en Ligue européenne

Invaincue après quatre matches, l’équipe de France féminine a concédé ses premières défaites en Ligue européenne, ce week-end à Ankara, face à la Turquie.

Battue auparavant par les Roumaines avec un effectif privé de quelques titulaires, la Turquie a remis les pendules à l’heure face aux Françaises (3-1: 25-21, 24-26, 25-16, 25-18 et 3-0: 25-20, 25-17, 27-25) sous l’impulsion de Neslihan Demir de loin la meilleure joueuse. Mais il est vrai que les Françaises, qui rencontreront encore les Turques en qualification pour le championnat du monde, se sont bien gardées de montrer leur vrai visage en se privant notamment des services de leurs centrales titulaires, Christina Bauer et Irina Polechtchouck, remplacées pour la circonstance par la Mulhousienne Myriam Kloster et la jeune Maeva Orlé.
Il n’en demeure pas moins que les Mulhousiennes Armelle Faesch, Deborah Ortschitt, Alexia Djilali et Anna Rybaczewski ont été créditées de prestations honorables. Cette dernière a été notamment la meilleure marqueuse du match initial avec Nassira Camara (18 points chacune).
Suite à ces défaites françaises et aux victoires roumaines, la poule B de la Ligue Européenne fait l’objet d’un regroupement en tête de l’épreuve. Les Françaises auront néanmoins l’occasion de prendre leur revanche sur la Turquie dès le week-end prochain à Vichy.

6 juin 2009

LA DEPECHE : Albi volley en période d'observation

Comme annoncé dans notre édition d'hier, par la voix de son président, Patrick Legrix, Albi Volley-ball, va demander le lancement d'une procédure de redressement judiciaire. Il a rendez-vous mardi prochain au Tribunal de Grande Instance. Cette semaine, le conseil d'administration du club, qui compte 14 personnes, s'était prononcé à l'unanimité pour cette solution, qui présente l'avantage de ne pas obérer toutes les composantes du club, notamment les équipes de jeunes et les amateurs.

Suivra une période d'observation qui pourrait durer plusieurs mois, le temps nécessaire pour voir si le nouveau projet du club est viable ou non : « Depuis le mois d'avril, nous avons demandé l'assistance d'un administrateur ad hoc. Il a constaté que les performances sportives allaient de pair avec le déficit financier et il nous a conseillé de demander la tutelle du redressement judiciaire », argumente Patrick Legrix, qui déplore un déficit de 70 000 à 100 000 euros dû pour la majeure partie à trois matches de Coupe d'Europe jouées cette saison en Ukraine et en Roumanie : « Le Département et la Région étaient prêts à nous aider à condition que la Ville d'Albi fasse de même, mais la mairie n'a pas souhaité s'engager pour une subvention exceptionnelle. Sans partenaires supplémentaires et sans les collectivités, on ne peut pas survivre à haut niveau. »

Avec le centre de formation et bunak

Faute d'avoir pu présenter un budget prévisionnel à temps, le club a été rétrogradé administrativement à l'étage inférieur, la Nationale 1 et il ne fera pas appel de cette décision : « Sous la houlette de Ludovic Gruel, nous allons bâtir une équipe en nous appuyant sur le centre de formation et sur l'expérience de Tetyana Bunak. L'objectif est de remonter en pro d'ici quelques années mais l'an prochain, je tiens avant tout à avoir un résultat positif qui couvre le passif de cette année », assène Patrick Legrix, qui table sur un budget de l'ordre de 300 000 € (contre 600 000 € cette saison) pour repartir en N1.

La « promotion » de Ludovic Gruel, qui entraînait l'équipe réserve en Nationale 2, implique une séparation avec Stéphane Simon (à l'amiable ou via un licenciement économique), qui était encore sous contrat pour trois ans. Opéré d'une épaule cette semaine, l'entraîneur tarnais est en arrêt de maladie pour une longue période.

6 juin 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Albi dégage la voie

Le club sudiste est en cessation de paiement. Le club vandopérien devrait donc retrouver l'élite.

Il n'a encore rien reçu d'officiel, mais Jean-Paul Aloro, le président de la ligue professionnelle, l'a confirmé hier : « Albi ne devrait pas repartir en Pro F, puisque la DNACG n'a pas validé ses comptes. Vandœuvre/Nancy est donc en position d'être repêché. Mais la Ligue attend que l'USSP Albi notifie sa position par lettre recommandée. Or, le club a quinze jours pour faire appel. » Ce qu'il ne fera pas. Hier après-midi à l'occasion d'un point presse, le président sudiste Patrick Legrix a en effet annoncé que son club, qui n'a même pas présenté de budget à la Direction Nationale des Comptes et de la Gestion, avait été rétrogradé administrativement et que son conseil d'administration avait voté, mercredi, sa mise en redressement judiciaire. Faute de subvention municipale suffisante, la structure tarnaise, qui devrait avancer un budget de quelque 300.000 euros, espère simplement pouvoir repartir en Nationale 1. Sans son entraîneur Stéphane Simon. Alors qu'au VNVB, on cherche visiblement un successeur à Jérémy Fundéré à la tête de l'équipe 1... Quoi qu'il en soit, une chose, une seule, est sûre à cette heure : la situation d'Albi propulserait bien le VNVB de nouveau au sein de l'élite. Et même par la petite porte, l'entrée ne se refuse pas. Reste à attendre, encore et toujours, le fameux sésame officiel. Et le temps presse car concomitamment, négociations et transferts vont bon train chez les joueuses.

5 juin 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Un départ et un nouvel espoir

Alors que Marie Frick a pris la décision de quitter le club, le VNVB se remet à penser à la Pro (F)... Cette fois, c'est Albi qui serait proche de lui laisser sa place.

Feuilleton, suite et... pas fin. L'avenir du VNVB, à géométrie variable depuis plusieurs semaines, est peut-être sur le point de prendre un nouveau virage : le club d'Albi, en grosses difficultés financières et qui réunissait mercredi soir son comité directeur, serait en effet dans l'incapacité, faute de subventions suffisantes, de repartir chez les professionnelles. L'USSP Albi, qui parle carrément de la survie du club, ne souhaitait pas communiquer officiellement sur le sujet hier, mais le fera cet après-midi lors d'une conférence de presse.
Une place serait donc susceptible de se libérer en Pro pour le club vandopérien, prioritaire suite à sa défaite en barrage. Le conditionnel étant plus que jamais de rigueur, Serge Raineri, le président du VNVB, refuse de tirer des plans sur la comète. D'autant qu'il n'a pas la mémoire courte : il y a peu, Melun-La Rochette avait déjà déclaré haut et fort ne pas rempiler, avant de''dégoter'' comme par enchantement une coquette somme lui permettant de rester au sein de l'élite. Le club albigeois trouvera-t-il lui aussi une bouée de sauvetage financière à laquelle se raccrocher ?
Légitimement échaudé par le précédent melunais, Serge Raineri navigue donc toujours dans l'incertitude la plus totale. «
Si Albi ne repart pas en Pro, cette fois il faudra que la Ligue officialise les choses rapidement. Car pendant ce temps, on ne sait pas quoi dire aux joueuses, celles avec qui on a pris contact, comme celles qui étaient des nôtres cette saison. »

« Il faut bien se décider »

Une situation qui a notamment pesé dans la décision prise par Marie Frick : la passeuse et capitaine vandopérienne évoluera bientôt sous d'autres cieux. A 24 ans et après trois saisons sous les couleurs du VNVB. « Ce ne fut pas un choix facile à faire, mais je reste sur une déception suite à notre saison sportive, et je ne veux pas jouer en Nationale 1. Le VNVB est un bon club, mais compte tenu du contexte actuel, c'est compliqué : on ne peut pas attendre éternellement de savoir si le club sera en Pro ou pas, il faut bien se décider un jour », souligne Marie Frick, qui n'a pas encore arrêté son choix quant à son point de chute. « Je n'ai encore signé nulle part, mais j'étudie plusieurs propositions. »
Pendant ce temps, le VNVB sera à l'écoute, lui, de ce qui se dira du côté de la fédération, réunie en assemblée générale ce week-end, et du côté de la ligue. En espérant un jour, qui sait, connaître définitivement son sort.

4 juin 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Pompiliu Dascalu est le nouvel entraîneur de Terville-Florange. Le Roumain est déjà à pied d’œuvre

Au physique, un faux-air de Thierry Lhermitte dont il joue en acteur qui maîtrise la ressemblance. Dans le regard et la personnalité, un vrai cousinage avec l’ex-coach emblématique des Barjots, Daniel Costantini. Ajoutez l’humour bien senti du Marseillais et vous commencez à comprendre qui est Pompiliu Dascalu, "Pouillu" pour ceux qui ont connu le joueur qu’il fut.
Car le nouvel entraîneur de Terville-Florange présente la particularité d’avoir, sur le terrain, été une pointure. Un pointu plus exactement. La rumeur fait même de cet attaquant de 2,02 m l’un des meilleurs joueurs que la Roumanie ait connu. 250 sélections nationales tout au long d’une carrière bien remplie. Il y eut deux époques, celle du Steaua Bucarest et la carrière française qui conduisit Dascalu de Saint-Etienne à Poitiers, d’Ajaccio à Saint-Quentin. "Pouillu" joua aussi longtemps qu’il le put et passa naturellement à l’entraînement.

Une première chez les filles

Ce Franco-Roumain, charmeur s’il en est, parle avec élégance un français de lettré. «Normal, au bout de dix-huit ans », dit-il. Pompiliu Dascalu a entraîné Saint-Brieuc pendant trois saisons puis Chaumont (Pro B) durant cinq ans. Il reste sur un échec et ne s’en cache pas, allant même jusqu’à analyser finement ses responsabilités. C’est la première fois qu’il dirigera une équipe féminine. «J’ai entendu toutes les mises en garde, je me jette à l’eau quand même ». Dascalu est ravi de l’expérience qui se présente et part d’un grand éclat de rire en disant : «Les filles, je connais ».
Il est vrai qu’à la maison, le néo-Tervillois a de quoi faire avec deux belles jeunes filles quand elles sont là. Alexandra, l’aînée (18 ans), est en effet étudiante au Pôle volley de Toulouse, quand Silvana, la cadette (15 ans), a rejoint le centre de formation de Nancy-Vandœuvre. «
Eh oui, elles ont choisi le volley-ball, comment faire autrement avec moi ? » On ne sera pas étonné de voir l’effectif du TFOC s’enrichir de deux éléments les vacances venues. Depuis quelques semaines, Dascalu s’est penché sur le volley féminin : «Le jeu des garçons et des filles se rapproche de plus en plus même s’il y a des différences notables. Evidemment, le rôle des centrales n’est pas le même. Il s’agit d’adapter le physique, et la tactique, mais le volley reste le volley ».
Lui, "Pouillu", prêche pour un jeu offensif. Il rêve d’un groupe de douze joueuses, il aura à sa disposition dix éléments. Il veut «
trois grosses joueuses ». De quoi remplacer les Américaines Todd et Hood. La semaine dernière, Pompiliu Dascalu était le consultant d’une chaîne câblée lors des deux rencontres France-Roumanie. Et quand, pour finir, on lui demande de définir sa philosophie du jeu, la réponse claque comme un smash de géant : «Je n’accepte pas la demi-mesure. Je déteste la médiocrité. Je suis un perfectionniste. A la fin d’un match, je veux pouvoir dire : je ne pouvais pas faire plus
». On a compris, le TFOC aura pour coach une personnalité doublée d’un esthète.

4 juin 2009

LA DEPECHE : Albi volley rétrogradé en Nationale 1

Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour Albi volley qui ne repartira probablement pas en Ligue A la saison prochaine tandis qu'Hélène Schleck s'est gravement blessée mardi soir lors du match de gala à Monaco contre l'Italie en faveur des victimes du tremblement de terre de la région d'Aquilla. On sait que la jeune internationale, devenue incontournable dans le six tricolore, était sur le départ de l'équipe Tarnaise mais la nouvelle touche tous les supporters d'Albi volley qui s'étaient durablement attachés à cette jeune joueuse aussi sympathique que performante et qui a beaucoup donné pour le club. L'Albigeoise a été prise en charge par le staff des Bleus et rapatriée à Boulouris, le centre spécialisé dans la rééducation des sportifs de haut niveau. Les premiers examens montrent une rupture des ligaments croisés antérieurs et des ménisques du genou gauche. C'est un coup dur pour Hélène en pleine période des transferts alors qu'on murmurait son nom pour jouer en pointe la saison prochaine au Cannet-Rocheville.

ALBI EN NATIONALE 1

Le Conseil d'administration d'Albi volley s'est réuni hier soir pour arrêter une décision quant à l'avenir du club. Les rumeurs pessimistes circulent puisqu'il semble bien que la mairie ait refusé de lui accorder un soutien exceptionnel pour son maintien dans l'élite. Malgré les efforts déployés par le Conseil Général et la Région Midi-Pyrénées, le club se trouve bloqué par son déficit. La sanction administrative de rétrogradation décidée par la direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) risque donc fort d'être définitive vu le déficit prévisionnel présenté par le club et son incapacité à présenter un budget équilibré pour l'an prochain en pro. La baisse du partenariat privé générée par la crise économique n'étant pas compensée par des recettes supplémentaires des collectivités, la structure albigeoise est au bord de la cessation de paiement. Il n'est donc plus question de pro mais de l'avenir du club albigeois. Le Conseil d'administration planche donc sur un projet fédéral en Nationale 1 structuré autour de l'équipe réserve et du centre de formation avec Ludovic Gruel aux commandes. Mais de nombreuses questions restent en suspens. Quid de Tétyana Bunak dont le club souhaitait conserver les services ? Quid de Stéphane Simon toujours sous contrat ? Quid du financement d'une saison en Nationale si tant est que la Fédération accepte cette solution ? C'est donc de la survie même du club dont il est désormais question.

4 juin 2009

L'ALSACE : EST REPUBLICAIN :  Alexia Djilali rappelée en équipe de France.

Suite à la blessure de la Strasbourgeoise Hélène Schleck (rupture des ligaments croisés), mardi soir à l’occasion du match amical France-Italie (1-3: 22-25, 25-13, 21-25, 28-30), la Mulhousienne Alexia Djilali a été rappelée en sélection nationale pour suppléer l’attaquante de pointe de l’équipe de France qui sera en lice, en Ligue européenne face à la Turquie, ce week-end en Turquie.
Sager-Weider et Coulibaly ont signé. Les Mulhousiennes Isaline Sager-Weider et Aminata Coulibaly, appelées en équipe de France A’, ont renouvelé leur contrat de stagiaire (convention de formation) avec l’ASPTT Mulhouse

4 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN :  réunion décisive à Albi

Hier en soirée, le club d'Albi réunissait son conseil d'administration, en présence de l'adjoint aux sports de la Ville - également vice-président du club... Objectif : savoir si la mairie pourrait ou non verser une subvention vitale au club, qui présente un déficit de 70.000 euros.
Aux dernières nouvelles venues du Midi, la tendance n'était guère à l'optimisme au sein du club albigeois, dont les dirigeants craignaient fort de ne pas pouvoir présenter un budget viable en Pro.
A suivre, encore une fois...

4 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN :  Pro ou N1 ? L'incertitude complique l'élaboration du groupe pour la saison prochaine.

Un jour relégué, le lendemain repêché, le surlendemain de nouveau en N1... Et demain ? Ballotté d'un étage à l'autre ces dernières semaines, plus ou moins officieusement (lire nos éditions précédentes), le VNVB semble cette fois sûr de son avenir, même si l'on n'est plus à un rebondissement près (lire ci-dessous). « On se prépare à jouer en Nationale 1 la saison prochaine », assure le président Serge Raineri, qui doit ainsi composer avec ce contexte particulier pour mener le grand chantier du moment : les discussions avec les joueuses.
Partir ? Rester ? Venir ou pas ? La réponse ne tombe pas forcément sous le sens pour tout le monde. Alors que Sukhoruk, Rolin (arrêt) et Gocheva (retour en Bulgarie) ont depuis longtemps pris leur décision, le doute plane encore avec insistance au VNVB.
« Côté recrutement, nous avons pris des contacts avec plusieurs joueuses françaises, mais certaines filles ne veulent pas se décider de peur qu'il y ait encore du changement quant à notre championnat. »

Des convoitises
Ce n'est pas le cas de Petra Novotna, qui a en effet accepté de prolonger sa collaboration avec le club vandopérien. Pour les autres en revanche, la situation est beaucoup moins claire. Et ne se décantera qu'au terme des négociations salariales plus ou moins avancées. « Le club a fait des propositions à Vanessa Paterlini et Elisabeth Hintemann », poursuit Serge Raineri. « A priori, la tendance est plutôt favorable pour Vanessa, alors qu'il va falloir discuter plus longtemps avec Elisabeth. » D'autant que la Brésilienne et l'Allemande, qui se sont taillé une petite réputation en cours de saison, suscitent des convoitises.
Quid d'Alessandra Guerra-Franco ? « Je n'ai plus de nouvelles car elle est en vacances aux Etats-Unis », affirme le président qui, si Paterlini devait rester, ne pourrait de toute façon pas enrôler une deuxième joueuse hors communauté européenne. Si le VNVB évolue bien en N1... Enfin, Eszter Kovacs n'a pas non plus donné suite à la proposition du club, alors que du côté des Françaises, Marie Frick, Pauline Pavant, Vili Slavev et Elise Génicot doivent encore s'entretenir avec leur président.
Lequel, par ailleurs, se donne une semaine pour régler le cas de Jérémy Fundéré. L'entraîneur, en CDI au club, ne sera « vraisemblablement plus à la tête de l'équipe 1 », selon Serge Raineri, qui préfère ne pas s'avancer. « S'il reste au club, il faut définir sa mission. C'est un dossier très complexe ; on veut se donner du temps, pour ne pas se tromper. »

3 juin 2009

NORD LITTORAL : Szewczyk et la Stella, c'est fini

De Calais au Cannet, il n'y a phonétiquement qu'un pas que la pointue de la Stella, Séverine Szewczyk, va franchir allégrement en s'engageant pour le club des Alpes-Maritimes un an après son retour, réussi, dans la cité des Six Bourgeois.
Le club calaisien souhaitait pourtant conserver la meilleure marqueuse du dernier championnat de Pro Féminine, mais les deux parties ne sont pas parvenues à un accord financier. La joueuse, par le biais de son compagnon, qui fait également office d'agent, avait pourtant transmis deux propositions à ses dirigeants. La première prévoyait une prolongation d'une saison assortie d'une forte revalorisation salariale. « Mais on ne veut pas mettre en péril la santé financière du club », assure Jacques Wheatley pour expliquer le refus de la SES de cette première option. La seconde, qui cadrait mieux avec l'enveloppe budgétaire de la Stella, n'a pourtant pas abouti non plus. Cette fois, c'est la durée du contrat, trois ans, qui a fait reculer les dirigeants calaisiens. « A 33 ans, on n'est pas fini, assure le président stelliste, mais Séverine a quelques problèmes de genou... » Souvent ménagée cette saison, la joueuse a cependant montré qu'elle avait suffisamment d'expérience pour pallier les problèmes musculaires qu'elle rencontre. Surtout, l'ancienne internationale était très tentée par une prolongation de son bail à Calais : « J'ai ma famille pas loin , admet-elle. Et puis j'ai passé une bonne année ici. Je n'ai vraiment rien à reprocher au club. » Mais Le  Cannet a placé entre les mains de la capitaine calaisienne une proposition qui a enlevé le morceau. « L'entraîneur du Cannet, Mladen Kasic, m'avait déjà contacté l'année dernière. Il m'a montré qu'ils voulaient m'avoir. » En clair, la proposition financière du club provençal, avec qui Szewczyk va signer un an, était sans commune mesure avec ce que Calais pouvait lui offrir. D'un point de sportif, le projet est également plus avancé qu'à Calais. Qualifié pour la Coupe de la CEV, la deuxième Coupe européenne après la Ligue des Champions, Le Cannet vise, comme cette saison, une place sur le podium du championnat de France.
Une copie à revoir
Au départ de sa pointue, la Stella doit également ajouter l'arrêt de la carrière de la passeuse Gabriela Guarneri et de la centrale Ivana Lapierre et la signature à Marcq-en-Baroeul (Nationale 1) d'Héléna Wierre. Les cas d'Alma Beslagic et Sanja Mitrovic, qui ne sont jamais parvenues à s'imposer, étaient quant à eux réglés de longue date tandis que la réceptionneuse-attaquante Néna Stankovic ne poursuivra pas non plus l'aventure calaisienne. Toujours est-il qu'avec un seul renfort officiel, celui de la passeuse Mallory Steux (21 ans, ex-Villebon) et les prolongations de Sophie Péron, Renata Kolenakova et Jana Gogolova, la Stella est encore loin du compte. Plus d'un mois après la fin de sa saison, alors que Badis Oukarache souhaitait construire son équipe autour de Séverine Szewczyk, le club blanc et bleu doit revoir sa copie.

3 juin 2009

LA VOIX DU NORD : Séverine Szewczyk part au Cannet

Pris entre le souhait de renouveler un effectif vieillissant et restreint à certains postes et l'obligation de rester dans les limites du raisonnable au niveau budgétaire pour ne pas retomber dans les errements d'un passé pas si lointain, les dirigeants de la Stella poursuivent leur recrutement pas à pas en essayant de présenter au final une équipe capable de tenir son rang tant en championnat qu'en coupe d'Europe.

Les Françaises Ivana Lapierre et Gabriela Garneri ne seront pas conservées au sein de l'effectif. La centrale Sanja Mitrovic en contact avec des clubs de Nationale devrait rester en France. L'attaquante Nena Stankovic serait en pourparlers avec le club professionnel de Terville. La passeuse Alma Beslagic balance encore entre poursuivre sa carrière à l'étranger et la perspective de prendre des responsabilités au sein du staff de l'équipe nationale bosniaque tout en occupant un poste d'enseignante qui lui tend les bras, diplômes en poche.

Dernier départ et non des moindres, Séverine Szewczyck, la capitaine stelliste, fera ses valises pour Le Cannet.

Brillante la plupart du temps, l'ex-internationale française avait contribué pour beaucoup aux performances de l'équipe calaisienne. Meilleure marqueuse du championnat, et bien sûr sollicitée par ailleurs, Séverine Szewzyck, âgée de 33 ans bientôt, avait des exigences tant au niveau du salaire que sur la durée de contrat que les dirigeants calaisiens n'ont pas voulu satisfaire. Bénéficiant à Calais de conditions d'entraînement particulières qui lui permettaient de ménager un physique durement éprouvé par des années au plus haut niveau, elle avait donné la saison dernière toute la mesure d'un talent retrouvé à la suite d'une interruption pour cause de grossesse. La remplacer ne sera pas chose facile mais les dirigeants stellistes explorent actuellement quelques pistes sérieuses et qui pourraient réserver d'heureuses surprises.

Au rayon des bonnes nouvelles la signature de Mallory Steux, grand espoir français à la passe et celle annoncée de Fatou Diouck, internationale sénégalaise, qui devrait être un renfort de choix à l'attaque.

Les Slovaques restent

Deux autres attaquantes Renata Kolenakova, en bout de filet, et Jana Gogolova, bloqueuse, toutes deux internationales slovaques, devraient poursuivre l'aventure dans les rangs de la formation la Côte d'Opale de même que la libéro Sophie Péron.

Restent à trouver donc une attaquante prioritaire, pour compenser le départ de Séverine Szewczyck, une seconde passeuse et trois autres attaquantes réceptionneuses ou centrales pour parvenir à un effectif de dix joueuses qui permettraient des alternatives de jeu ou de compenser des blessures éventuelles. De quoi occuper Jacques Wheatley, Badis Oukarache et Yves Péron en charge de mener à bien le recrutement dans des délais raisonnables

3 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN :  Suspendu à l'avenir d'Albi

La situation du club du Tarn devrait évoluer cette semaine. Le VNVB attend des nouvelles avec impatience.

Relégué sportivement en Nationale 1, le VNVB se raccroche désormais aux branches d'une éventuelle relégation administrative prononcée à l'encontre de l'un des autres clubs de Pro F. Le malheur des uns finira-t-il par faire le bonheur des autres ?
Pour le club du président Raineri, une première opportunité s'est envolée avec le sauvetage miraculeux de Melun-La Rochette, tout heureux d'hériter de la somme de 500.000 euros injectée par la communauté d'agglomération de Melun-Sénart.
Les espoirs vandopériens se sont reportés sur la santé annoncée précaire du club d'Albi, qui accuse un déficit de 70.000 euros et est donc sous la menace d'une rétrogradation administrative. Depuis plusieurs semaines, le président d'Albi, Patrick Legrix, fait du porte à porte pour tenter de trouver des solutions. Le conseil général et la Région ont d'ores et déjà promis de mettre la main à la poche pour boucher en partie le trou (entre 30 et 40.000 euros).

La concurrence du rugby
Mais c'est plutôt du côté de la municipalité que l'on prend le temps de la réflexion. Pour une raison simple, selon ce qui est devenu plus qu'une rumeur. A Albi, les élus attendaient de savoir si le club de rugby allait remonter au sein de l'élite. Les rugbymen ayant décroché la montée en Top 14 le week-end dernier, la réponse de la Ville concernant son soutien au club de volley est désormais imminente.
Inutile de préciser que, du côté de Vandoeuvre, on attend des nouvelles avec impatience. « Je viens de faire passer un message au président de la ligue nationale, afin qu'il communique et que nous sachions où nous en sommes », explique Serge Raineri. « Pour l'instant, nous travaillons comme si nous repartions en N1... »

3 juin 2009

L'EST REPUBLICAIN :  Fundéré devrait perdre sa place

NANCY._ Jusqu'ici, le Vandœuvre-Nancy VB est plutôt resté discret sur le sujet, officiellement « parce que rien n'est encore décidé », dixit Serge Raineri. Mais il semble néanmoins que les chances de Jérémy Fundéré de repartir la saison prochaine à la tête de l'équipe première soient minimes.
« Nous devons encore en parler dans les jours qui viennent. De plus, la situation de Jérémy Fundéré est également liée à l'avenir du club, qui ne sait toujours pas à quel niveau il va évoluer », précise le président.
Au cas où l'entraîneur ne serait pas conservé sur le banc de l'équipe fanion, une autre mission au sein du club devrait lui être proposée

3 juin 2009

L'EQUIPE .FR :  Hélène Schleck gravement blessée

Cela a été une soirée noire pour l'équipe de France. En plus de s'être inclinées face à l'Italie (3-1), mardi soir à Monaco lors d'un match de gala organisé pour réunir des fonds pour les victimes du tremblement de terre de la région d'Aquilia, les Bleues ont perdu Hélène Schleck sur blessure.

Celle qui est «le bras de l'équipe», selon le sélectionneur Fabrice Vial, est mal retombée après un saut, en tout début de match. Conséquence : une rupture des ligaments antérieurs croisés du genou gauche, qui va nécessiter une opération chirurgicale et plusieurs mois loin des terrains. «On perd très gros hier soir (mardi), a déclaré Vial. C'est vraiment dommage car le groupe vit bien ensemble et il y a du potentiel. Maintenant je suis inquiet car les solutions ne sont pas légion. Pour Hélène, c'est dur. C'est une fille exemplaire qui a souvent été blessée par le passé, et qui, à chaque fois, a fait l'effort de revenir.» Ce lourd fait de match alors mis à part, le coach des Bleues est revenu sur la rencontre en elle-même : «On a joué le jeu jusqu'au bout. L'Italie n'avait pas aligné sa grosse équipe mais c'était du solide. Nous avons été dans la coup avec des sets accrochés.»

1er juin 2009

PASSION-VOLLEY.FR : Cette fois la France a souffert...

Après la démonstration la veille face à la Roumanie 3-0 à Saint-Dié-des-Vosges, la France a connu des difficultés ce dimanche après-midi lors de la seconde confrontation face au même adversaire en 24 heures toujours pour le compte de la Ligue européenne Ligue européenne... avant de s'imposer enfin sur le score de 3-1.

Avec le même six de base que la veille, la réception tricolore est fébrile face à des Roumaines revigorées (8-11). Les attaquantes françaises sont défendues et les Slaves mènent logiquement (13-16). Armelle Faesch rentre alors en jeu, synonyme du déclic des Bleues. Le duo Lienard-Rybaczewski entre en action et la France refait son retard (19 partout). Le jeu rapide permet à ses coéquipières de creuser l'écart (24-21). Mais la Roumanie n'abdique pas et égalise même à 25 partout. Rybaczewski conclut cette manche initiale d'une attaque rageuse (27-25).

Le second set est plus limpide, notamment grâce au secteur défense-contre plus efficace. Kloster s'illustre dans ce registre (12-8). Les tricolores sont intraitables et leur marche en avant ne connaît aucun raté (18-11). Elles glanent le deuxième set 25 à 15.

Mais la suite est toute autre : les Françaises, malgré un bon début de manche (8-5), encaisse un 0-6 (8-11). Les deux formations se rendent les coups (15-16). Les Fraçaises commettent des fautes aux moments cruciaux et la Roumanie en profite (17-21). Il est trop tard et les Bleues s'inclinent logiquement 19 à 25. Après un bon départ dans le quatrième set (12-8), à nouveau avec Faesch à la manette, les frissons réapparaissent (14-13). Le trio Orlé- Lienard-Schleck s'avère décisif pour créer un écart (20-16). Les Roumaines s'effondrent et les tricolores remportent partie en quatre manches (25-19). Fabrice Vial se montre pleinement satisfait :«on prend les matchs les uns après les autres». «Ces deux victoires sont importantes pour notre parcours» poursuit le coach tricolore. «Continuons à travailler et à aller de l'avant» conclut l'entraîneur français. De plus, les tricolores récupéreront Bauer et Djilali pour le retour en Roumanie, avec de belles perspectives pour la suite...

1er juin 2009

L'EQUIPE.FR :  La France confirme

Grâce à leur deuxième succès en deux jours sur la Roumanie à Saint-Dié-des-Vosges (3-1), les Françaises ont pris une option en vue de la qualification pour le Final Four de la Ligue européenne.

Avec quatre victoires en quatre matches (deux face à la Grande-Bretagne et deux face à la Roumanie), les filles de Fabrice Vial sont en tête du groupe B avec huit points. «Je suis bien sûr satisfait des résultats mais je ne veux pas me projeter beaucoup plus loin, a prévenu le coach français. Les filles sont fatiguées et la compétition est encore longue. Mais je suis content de voir que le travail paie». Les Bleues doivent encore disputer huit rencontres dans cette ligue européenne avant un éventuel Final Four, huit jours avant le troisième tour de qualification au championnat du monde. Prochaine étape, les deux rencontres en Turquie, vendredi et dimanche prochains.

31 mai 2009

PASSION-VOLLEY.FR : Une France conquérante "mange" la Roumanie 3-0 !

Après l'étape calaisienne, la confrontation ce samedi soir à Saint-Dié face à la Roumanie, représentait un super défi. En effet, les Roumaines venaient de battre les Turques par deux fois (3-2 et 3-0) : la première place était donc en jeu.

La France débutait timidement,mais grâce à un beau passage de Schleck au service, bien appuyé par Orlé au contre, les Bleues s'envolaient (de 3-4 à 9-5). Le coach roumain devait prendre rapidement ses deux temps morts mais la marche en avant des Bleues se poursuivait (15-11, 21-12). Lienard n'était pas en reste et Kloster concluait la manche initiale sur un contre. La défense française venait d'écœurer les Roumaines (6/38).

Le second set était du même acabit (2-3, 8-5). Incapables de marquer, les joueuses de l'Est étaient impuissantes devant la déferlante tricolore. On assistait à quelques beaux échanges de part et d'autre avec des défenses redoutables. La France continuait sa marche en avant (16-6). Volle trouvait ses attaquantes avec succès et la seconde manche était aussi facile (25-14 à 35%).

Les Roumaines s'accrochaient un peu plus au troisième set (8-6). La défense locale, combinée à quelques fautes directes adverses, permettaient aux Bleues de s'octroyer un léger pécule (16-11, 20-14). Mais la réception française, bien stable jusque là, s'effritait (20-16). C'était aux Roumaines de contrer et de revenir dans le sillage des tricolores (21-18). Le temps mort français était nécessaire.

Rybaczewski prenait ses responsabilités alors que la Roumanie était toute proche (23-21). Rien n'était fait et il fallait attendre la seconde balle de match, sur une attaque de Camara pour exulter (25-23). C'était tout bonus pour l'équipe de France.

31 mai 2009

L'ALSACE : Une France conquérante

France — Roumanie : 3-0. Saint-Dié. Les sets : 25-16 (24’), 25-14 (25’), 25- 23 (27’). Temps réel de jeu : 1h16. Arbitrage de MM. Mario Bernaola et Jacek Hojka. 400 spectateurs.
France : Volle, Lienard (puis Mauricette), Rybaczewski, Schleck (puis Camara), Orlé, Kloster. Libéro : Ortschitt.
Roumanie : Kaplovies (puis Iosef), Zaharia, Trica, Drimboi, Ony Jekwe, Albu (puis Gravilescu, (puis Anghel). Libéro : Pristavu.
Après l’étape calaisienne, la confrontation à Saint-Dié face à la Roumanie représentait un tout défi. En effet, les Roumaines venaient de battre les Turques par deux fois (3-2 et 3-0) : la première place était donc en jeu. Avec Kloster, Rybaczewski dans le six de base ainsi qu’Ortschitt en libéro, la France débutait timidement. Grâce à un beau passage de Schleck au service, bien appuyée par Orlé au contre, les Bleues s’envolaient (de 3-4 à 9-5). Le coach roumain devait prendre rapidement ses deux temps morts mais la marche en avant des Bleues se poursuivait (15-11, 21-12). Kloster concluait la manche initiale sur un contre. La défense française venait d’écoeurer les Roumaines (6/38).
Le second set était du même acabit (2-3, 8-5). Incapables de marquer, les joueuses de l’Est assistaient, impuissantes, à la déferlante tricolore. La France continuait sa marche en avant (16-6). Volle trouvait ses attaquantes avec succès et le second set était aussi facile (25-14 à 35 %). Les Roumaines s’accrochaient un peu plus au troisième set (8-6). La défense locale, et quelques fautes directes adverses, permettaient aux Bleues de s’octroyer un léger pécule (16-11, 20-14). Mais la réception française, bien stable jusque là, s’effritait (20-16). C’était aux Roumaines de contrer et de revenir dans le sillage des Tricolores (21-18).
Rybaczewski prenait ses responsabilités alors que la Roumanie était toute proche (23-21). Rien n’était fait et il fallait attendre la seconde balle de match, sur une attaque de Camara, pour exulter (25-23). C’était tout bonus pour l’équipe de France, bien emmenée par ses trois Mulhousiennes convaincantes.

27 mai 2009

PASSION-VOLLEY.FR : Leslie Turiaf s'est engagée avec  Aix -Venelles
On savait qu'elle ne porterait plus le maillot du Racing Club de Cannes la saison prochaine. Leslie Turiaf (23 ans, 1,83 m) vient de s'engager pour une saison avec le club d'Aix-Venelles où la jeune centrale internationale retrouvera d'ailleurs très vite Amandine et Bénédicte Mauricette

27 mai 2009

L'EST REPUBLICAIN : Les Bleues à Saint-Dié

NANCY._ Qu'on se le dise, pour sa première édition, la Ligue Européenne, l'équivalent continental du World Grand Prix, débarque, ce week-end, à Saint-Dié. La cité vosgienne est devenue, depuis quelques années, un des ports d'attache des Bleues de Frédéric Vial. Créée, à l'époque, pour permettre aux équipes masculines du vieux continent de disputer des rencontres de haut niveau, cette épreuve n'a pas cessé de se développer et de prendre de l'ampleur.
A tel point que, cette saison, la Confédération européenne de volley-ball (CEV) a décidé d'ouvrir les portes de cette compétition aux équipes nationales féminines.
Comme bon nombre de sélections nationales, l'équipe de France a répondu favorablement à l'invitation de la CEV. « La France va tenter de décrocher une qualification historique pour les prochains championnats du Monde, qui se dérouleront au Japon en 2010 », explique Jean-Marie Schmitt, le directeur technique national. Imaginez que depuis 1959, les Bleues sont absentes des Mondiaux. « Cette Ligue Européenne permettra aux filles de préparer au mieux les prochaines échéances », poursuit Jean-Maire Schmitt.
Les partenaires de la Vandopérienne Marie Frick, la passeuse du VNVB retenue pour cette Ligue Européenne, viennent de boucler, à Marseille, de fort belle manière le second tour de qualification pour les prochains championnats du Monde en ne cédant que devant l'Espagne après avoir pris le meilleur sur la Grêce, la Slovénie et la Finlande. Terminant à la seconde place de sa poule derrière l'Espagne, la bande à Frédéric Vial est tout proche de la terre promise. La dernière étape sur la route du Japon emmènera l'équipe de France en Pologne, du 17 au 19 juillet prochain.
Dans cette ultime phase de qualification, l'équipe de France devra absolument prendre une des deux premières places d'une poule où elle retrouvera la Pologne, la Turquie et la Belgique.
Mais à Saint-Dié, où l'équipe de France a établi son camp d'entraînement depuis le début de la semaine, Frédéric Vial préparera aussi ses troupes pour les prochains championnats d'Europe qui se dérouleront en Pologne du 25 septembre au 4 octobre et où le staff technique vise au moins une participation aux quarts de finale.
La Ligue Européenne tombe donc à point nommé pour le technicien national pour effectuer une large revue d'effectif puisque dix-neuf joueuses ont été retenues, dont pas moins de six Mulhousiennes.
Après l'étape de Calais où les Tricolores ont facilement disposé à deux reprises de la Grande-Bretagne, les partenaires de Coralie Larnack, Amandine Mauricette et Hélène Schleck, des anciennes pensionnaires du pôle espoir de Nancy, ont rendez-vous, sur le parquet déodatien, avec la Roumanie.
 Le programme de l'étape de Saint-Dié : France - Roumanie, demain (18 h) et ce dimanche 31 (15 h 30).
 Le groupe ''France'' : Bauer, Djilali, Faesch, Kloster, Larnack, Ortschitt (Mulhouse), Bousquet (Saint-Cloud), Camara (Le Cannet), Frick (VNVB), Volle, Liénard (Hambourg, ALL.), Makulévic (Vakis Bank, TUR.), Soullard, Mauricette (La Rochette), Polechtchouk, Rybaczewski (Cannes), Schleck (Albi), Steux (Villebon) et Péron (Calais).

27 mai 2009

LA DEPECHE : Le club de volley espère encore pouvoir se sauver

Conseil municipal. Le maire annonce maintenir sa subvention de 110 000 € au club en proie à un déficit.

Les prochains jours seront décisifs pour l'avenir d'Albi volley-ball. Le club accuse un déficit de 70 000 € qui hypothèque son avenir dans le championnat professionnel. La participation en Coupe d'Europe a plombé son budget avec des déplacements en Ukraine et en Roumanie. Le président Patrick Legrix frappe donc à toutes les portes pour trouver une solution.

Lundi soir, répondant aux questions de Claude Deustchemeyer, élu d'opposition, Michel Franques adjoint au maire chargé des sports, a annoncé en conseil municipal « l'accord de la ville pour maintenir sa subvention à Albi volley », soit 110 000 € par an. Lui emboîtant le pas, le maire Philippe Bonnecarrère a précisé que « la ville prend la main du club pour l'aider. C'est une somme importante qui comprend les 30 000 € donnés cette année pour la participation à la Coupe d'Europe. Même si l'équipe ne joue pas la saison prochaine de compétition européenne, nous maintiendrons le même niveau de subvention. »

L'adjoint aux sports Michel Franques a tout de même apporté des précisions suite au dernier conseil d'administration d'Albi volley : « Le soutien de la ville ne s'est jamais démenti. La subvention allouée a même sensiblement augmenté ces 2-3 dernières années. » L'élu conteste certaines conclusions « simplistes » du rapport présenté en conseil d'administration. La faible capacité du Cosec aurait été mise en avant. « On a dit que le Cosec ne pouvait recevoir de rencontres internationales. Or, depuis 99, cette salle a toujours accueilli les matchs européens de l'USSPA. »

« la survie du club »

L'adjoint au maire estime qu'il est difficile d'aller au-delà de l'actuelle subvention versée par la ville : « Vous savez la situation des collectivités. » Et de jeter un regard inquiet sur la situation du volley féminin de haut niveau : « Sur les clubs qui jouaient cette année face à l'USSPA, trois ne seront pas présents la saison prochaine : Villebon, Clamart et Melun. Dans le basket féminin, c'est la même chose : sur 11 équipes, cinq ont déposé le bilan. »

Du côté d'Albi volley, le président Patrick Legrix n'a pas souhaité commenter hier les propos de l'équipe municipale. Le dirigeant assure consacrer tout son temps « à la survie du club ». Selon lui, « la situation évolue d'heure en heure. »

Albi volley espère en effet un coup de pouce supplémentaire des collectivités. Ville et conseil général ont été sollicités. Le département aurait apporté des réponses favorables. Le maintien des Albigeoises dans l'élite devrait se jouer dans la semaine. Le temps presse.

25 mai 2009

LA VOIX DU NORD : À nous les petites Anglaises !

FRANCE - GRANDE-BRETAGNE 3-0 (25-22 en 28', 25-12 en 21', 25-11 en 20').

FRANCE - GRANDE-BRETAGNE 3-0 (25-21 en 26', 25-18 en 25', 25-18 en 24')

La Ligue européenne féminine est une nouvelle épreuve, équivalent du World Grand Prix, qui offre douze rencontres de haut niveau à l'équipe de France, dont six jouées en France.

Les deux premières se déroulaient ce week-end à Calais face à la Grande-Bretagne. Suivront deux France-Roumanie à Saint-Dié et deux France-Turquie à Vichy. La Grande-Bretagne, qualifiée d'office pour les JO de Londres, a grand besoin de rencontres internationales pour se bâtir.

Rybaczewski, Camara, Soulard, Volle, Liénart, Orlé et Bousquet au poste de libero débutèrent. La Calaisienne Sophie Peron étrenna sa première cape en remplaçant Camara lors du premier set, Kloster et Mauricette entrèrent au troisième.

Tout comme lors de leur dernière rencontre face à la Slovénie, les Françaises avaient des difficultés à entrer dans le match. Camara alignait les attaques ratées et les Britanniques faisaient la course en tête, au grand étonnement du public (2-5, 4-7, 8-13). Il fallut attendre le passage de Volle au service pour se rendre compte que la réception britannique ne tenait pas le choc. Les Françaises recollaient à 14-14 mais étaient à nouveau menées 17-18. Liénart explosait la réception adverse et permettait à ses équipières de se libérer (25-22).

À partir de là, le match fut à sens unique. De gros services, des combinaisons payantes, et les Françaises infligeaient une sévère correction à leurs homologues britanniques.

Lors du deuxième match, hier, Camara, Liénard, Soulard étaient remplacées par Mauricette, Kloster et Schleck. Steux remplaça Volle à la passe lors du troisième set. Le scénario de la rencontre fut quasiment le même. Une nouvelle fois les Françaises ont eu des difficultés à entrer dans le match. Il fallut attendre 14-16, pour que les Britanniques lâchent prise, face à des Tricolores peu convaincantes (25-21). Ensuite, les Britanniques résistèrent mieux que la veille, mais furent pénalisées par une réception trop fragile.

24 mai 2009

NORD LITTORAL : Les Bleues sans forcer leur talent

Hier soir, salle Calypso, devant 800 spectateurs, l'équipe de France de volley-ball a sereinement débuté la compétition par une victoire expéditive 3-0.
Elle retrouve aujourd'hui en fin d'après-midi (18h) leurs homologues anglo-saxonnes pour une deuxième opposition.
Il n'a fallu que 7 points et 5-2 en faveur des Britanniques pour que Fabrice Vial, le selectionneur des Bleues, réclame un premier temps-mort. L'équipe de France, quelque peu dépassée dans l'engagement physique, laisse poindre d'incroyables erreurs techniques, à l'image de Liénard, laissant éclater son smash dans les mailles du filet. Rybaczewski et Orlé pensent à deux reprises avoir mis un terme au quart d'heure anglais. Qui se prolonge étonnamment, preuve que l'obtention des Jeux Olympiques en 2012 booste l'effet volley-ball de l'autre côté du Channel (11-13). Camara dévisse aux 3 mètres alors que la défense britannique ne baisse toujours pas pavillon. Poussé à la révolte, le groupe d'Anna Rybaczewski réajuste ses fondamentaux et prend les clés de l'échange (21-18). Ainsi, dans la douleur, les Françaises empochent le premier acte 25-22. « Elles se sont mises la pression toutes seules, impatientes de mettre les ballons par terre, et sont tombées sur une bonne défense en face », note le sélectionneur tricolore.
Moins surprenantes dans leurs choix d'attaque, les visiteuses subissent les velléités françaises orchestrées par Volle et Orlé. Bousquet, appliquée à la tâche, sert de rampe de lancement à Liénard (12-5). Cette fois-ci, le potentiel du groupe naissant jaillit à tous les étages. Il n'y a plus de match.
Nassira Camara trouve enfin la quintessence de son bras droit (17-8) dans un registre de puissance. « J'ai mis du temps à entrer dans le match parce que je me mets la pression. J'espère gagner ma place dans cette équipe », fait remarquer la pointue cannetane. De l'autre côté du filet, Sandell, véritablement muselée, ne parvient jamais à transpercer le rideau bleu. Aucun suspense dans ce second set, empoché remarquablement 25-12 par l'équipe de France.
Fabrice Vial garde son 6 de départ sous pression sur le Taraflex bien que le sort de la rencontre semble acquis. Il conserve à l'esprit les joutes ultérieures à destination du championnat d'Europe, fin septembre en Pologne. Kloster, entrée en jeu, s'amuse au filet au moment où les Britanniques s'écroulent totalement (13-3). Encore en rodage sur leurs timings de jeu, les Françaises, à l'instar de Volle au service, apportent leur pierre à un édifice solidement bâti (20-7). Empruntées physiquement, les Anglaises ne se relèveront plus (25-11).
France / Grande-Bretagne 3-0 (25-22 en 28', 25-12 en 21', 25-11 en 19') France : Kloster (2), Camara (11), A. Mauricette (0), Soullard (6), Rybaczewski (12), Volle (4), Liénard (9), Péron (0), Orlé (8).
Libero : Bousquet.

24 mai 2009

NORD LITTORAL : La Stella fait son marché chez les Bleues

La Stella a profité du passage de l'Equipe de France à Calais pour enregistrer son premier renfort de l'intersaison. La passeuse Mallory Steux, qui évoluait la saison passée à Villebon, s'est en effet engagée une saison (plus une en option) avec le club calaisien.
Originaire de Lille, la jeune femme (elle aura 21 ans en octobre), souhaitait ardemment se rapprocher de sa famille dont elle s'était éloignée lorsqu'elle avait intégré l'IFVB (Institut Fédéral du Volley-Ball) à Toulouse en 2005. A sa sortie, elle avait rejoint Villebon où elle vient de connaître une saison galère marquée par la relégation du club francilien en Nationale 1. « J'ai besoin de retrouver du plaisir à jouer au volley-ball  », avoue d'ailleurs celle qui, hier, n'est pas sortie du banc des remplaçantes et n'a pas plus de certitude d'entrer en jeu aujourd'hui pour le deuxième match de l'équipe de France face à l'Angleterre. « C'est déjà tellement bien d'être ici, de m'entraîner avec l'équipe », tempère cependant celle que de nombreux observateurs voient comme la future titulaire des Bleues.

24 mai 2009

NORD LITTORAL : La fin de l'insouciance pour Sophie Péron

L'histoire retiendra que Sophie Péron a fait ses débuts d'internationale A le samedi 23 mai 2009 face à la Grande-Bretagne en Ligue Européenne dans sa ville natale.
Une apparition qui s'est limitée à quelques points en fin de premier set et encore moins tout au bout du second opus. Il n'empêche, la Calaisienne a savouré sa première cape bleue : « J'étais un peu stressée au moment d'entrer sur le terrain mais en même temps super contente. » Sophie Péron, qui promène d'ordinaire son sourire et son insolente décontraction sur les parquets de la Pro F, est apparue bien tendue depuis le milieu de la semaine où elle a rejoint le groupe France. « C'est normal, elle a une certaine pression sur les épaules », note Yves Péron, manager général de la Stella et père de la néo-internationale. La rencontre d'hier n'a pas échappé à cette sortie du temps de l'insouciance maintenant qu'elle a rejoint la cour des grandes. « J'ai fait du bon boulot en soutien, mais en récep', ça n'a pas été ça », analyse justement la Calaisienne. Si son entrée en jeu en fin de premier set a coïncidé avec une bonne série française (17-18 puis 22-18), son unique réception, sur un service de Rachel Laybourne, a fini dans les tribunes de Calypso.
Comme hier, la Calaisienne laissera aujourd'hui à Marielle Bousquet la tunique de libero. Et ne peut donc espérer rentrer que sur des bouts de matches sur la ligne arrière. « C'est normal que Marielle soit titulaire, admet la Stelliste. De toute façon, je n'ai que deux jours de stage dans les jambes. Ça n'est pas possible que je joue un match complet. Et puis il me faut un temps d'adaptation au ballon qui flotte un peu plus que celui utilisé en Pro F. » Plus que le simple changement de sphère, Sophie Péron a tout simplement changé de monde.

24 mai 2009

L'ALSACE : Hélène Schleck au Cannet

Annoncée initialement au Volero Zurich, la Strasbourgeoise Hélène Schleck, qui portait les couleurs d’Albi depuis 2005, aurait finalement opté pour Cannet-Rocheville. Selon l’entraîneur Mladen Kasic, l’attaquante alsacienne signerait en début de semaine un contrat de deux ans. Le Cannet, qui a terminé à la 3 e place de la Pro féminine, après avoir été éliminé au stade des demi-finales par l’ASPTT Mulhouse, à l’intention de rebâtir un nouveau groupe autour de l’ex-internationale Estelle Quérard. Meilleure marqueuse de l’équipe de France féminine lors du récent tournoi de pré-qualification aux championnats du monde, Hélène Schleck est la première recrue du Cannet.

23 mai 2009

NORD LITTORAL : La Ligue Européenne s'ouvre à Calais

Entre deux tournois de qualifications pour les championnats du Monde 2010, les filles de l'Equipe de France font escale à Calais où elle disputent, ce soir et demain, leurs deux premières rencontres de la toute nouvelle Ligue européenne qui rythmera le quotidien des Bleues jusqu'à la fin juin, voire même début juillet si les filles de Fabrice Vial ont le bonheur de se qualifier pour le Final Four.
Avant cela, les Françaises devront se colleter, à quatre reprises, à la Roumanie, à la Turquie et donc à la Grande-Bretagne qui ouvre le bal.
Un adversaire britannique que le staff de l'Equipe de France connaît mal. « C'est un peu l'inconnue. On sait que l'Angleterre n'a pas de culture volley, mais ils ont l'ambition d'être présents pour les JO de Londres, souligne Fabrice Vial, le sélectionneur des Bleues.
C'est vraisemblablement une équipe en construction.
 » Une équipe donc encore limitée ce qui devrait permettre aux Françaises de s'imposer sans trop de difficultés. Mais le coach des Bleues connaît le danger qui guette ses joueuses si elles abordent ces deux rencontres la fleur au fusil. « On prend tous les matches au sérieux. L'objectif sur cette Ligue européenne est d'engranger de la confiance et de continuer à faire tourner le collectif. »
Sophie Péron, pas forcément libero
Par rapport au groupe qui s'est classé deuxième du Tournoi de Qualification Mondial la semaine dernière à Marseille, trois joueuses ont fait leur apparition dont la Calaisienne Sophie Péron qui découvre avec émotion le groupe France A. Plusieurs semaines après la fin de la saison en club, la libero de la Stella a éprouvé quelques difficultés à se mettre dans le bain des premiers entraînements. « J'ai mal partout », indiquait-elle hier matin après la première séance de la journée. « C'est normal qu'elle ait des problèmes de rythme, indiquait pour sa part Fabrice Vial qui envisage d'offrir à la Calaisienne sa première cape d'internationale ce week-end. « Marielle Bousquet n'a pas trop joué la semaine dernière et elle devrait occuper le poste de libero contre l'Angleterre. Mais Sophie est susceptible de rentrer encours de jeu, pas forcément comme libero, on a trois postes arrières. » Aujourd'hui ou demain, Sophie Péron va donc entrer dans le cercle fermé des internationales A.

23 mai 2009

LA VOIX DU NORD : France - Grande-Bretagne à 18 heures salle Calypso

La Ligue européenne féminine est une nouvelle épreuve, qui équivaut au World grand prix, et qui offre douze rencontres de haut niveau à l'équipe de France féminine dont six jouées en France. Les deux premières se déroulent à Calais ce soir et demain soir, face à la Grande-Bretagne. Suivront des France-Roumanie à Saint-Dié et des France-Turquie à Vichy.La Grande-Bretagne n'est pas un pays de volley-ball et son équipe féminine n'a pas de référence sur la scène internationale. Pourtant cette équipe est qualifiée d'office pour les jeux Olympiques de Londres en tant que pays organisateur et a grand besoin de rencontres internationales pour se bâtir.Les Françaises sortent, quant à elles, d'un France-Slovénie joué il y a une semaine à Marseille et remporté 3-1. Face à la Grande-Bretagne, l'entraîneur Fabrice Vial va se permettre de faire tourner son effectif de vingt-quatre filles pour tester toutes ses joueuses en compétition internationale. Les douze filles choisies sont Marielle Bousquet (libero), Nassira Camara (pointue), Amandine Mauricette (réceptionneuse-attaquante), Anna Rybaczewski (réceptionneuse-attaquante), Pauline Soulard (centrale), Sophie Peron (libero), Stéphanie Volle (passeuse), Christina Bauer (centrale), Marie Frick (passeuse), Armelle Faesch (passeuse), Séveine Liénart (réceptionneuse-attaquante), Maeva Orlé (centrale), toutes des filles ayant joué face à la Stella lors des championnats de pro A. Le match débutera à 18 heures mais des animations sont proposées dès 14 heures : karaté, hip-hop, puis vers 15 h 30 des matches de démonstration de jeunes volleyeurs.

21 mai 2009

LIBERATION : Ci-git le club féminin de La Rochette

Article en ligne sur le site de MVS La Rochette VB : rubrique PRO AF / revue de presse

21 mai 2009

L'ALSACE : Schleck à Zurich

Meilleure attaquante de l’équipe de France féminine lors du dernier tournoi de qualification aux championnats du monde, la Strasbourgeoise Hélène Schleck (23 ans, 1,80m) a donné son accord pour évoluer au Volero Zurich la saison prochaine.
Titulaire en Pro féminine à l’USSP Albi depuis 2005, après avoir vécu la fermeture de l’INSEP (2003/2004) et l’ouverture du centre national (IFVB) à Toulouse (2004/2005), Hélène Schleck n’avait pas fait l’objet de propositions de la part des dirigeants de l’ASPTT Mulhouse.
Née le 13 mai 1986 à Strasbourg, Hélène Schleck a débuté le volley en tant que benjamine au VBC Woerth (en 1996) avant de rejoindre les juniors de la Fraternelle (2002/2003). Réceptionneuse-attaquante, la Strasbourgeoise avait été convoitée par Istres qui n’a pu s’aligner sur les propositions financières du club zurichois qui avait croisé la route de l’ASPTT Mulhouse, en Ligue des champions, lors de la saison 2007-2008.

20 mai 2009

LES DESSOUS DU SPORT.FR : un avis de décès pour annoncer la disparition d’un club

Le club de La Rochette-Melun (Seine-et-Marne), 5e de Pro A féminine cette saison, a annoncé sa disparition en publiant un avis de décès dans les colonnes du journal Le Parisien.

Voilà une manière pour le moins originale d’attirer l’attention. Suite à une décision politique de la communauté d’Agglomération de Melun Val-de-Seine de supprimer sa subvention, le club de Pro A féminine de La Rochette-Melun, 5e du championnat cette saison, ne pourra assurer sa place au sein de l’élite la saison prochaine. Très en colère, les responsables du club ont décidé de frapper fort en officialisant cette disparition à travers un avis de décès publié dans les colonnes du journal Le Parisien.

"Nous avons le regret de vous annoncer la disparition de VOTRE club de volley de ProF Rochette MVS qui, malgré sa qualification pour la Coupe d'Europe 2009/2010, ne pourra pas défendre ses chances à cause d'une décision politique de l'Agglomération de Melun Val-de-Seine de supprimer brutalement sa subvention", peut-on lire dans les colonnes du quotidien. "Ce sont des années de travail qui disparaissent, des emplois CDI supprimés, et surtout un énorme gâchis pour des centaines de jeunes et moins jeunes qui suivaient cette équipe. Beaucoup de tristesse, de larmes, et de colère face à une décision prise par des élus qui n'ont jamais mis les pieds dans notre gymnase pour assister à un match de volley..."

En septembre 2008, la communauté d’Agglomération a en effet décidé de ne pas renouveler la subvention accordée au club. Pour La Rochette-Melun, cette perte de 330 000 euros a tout simplement signé son arrêt de mort. Quitte à disparaître, autant le faire en beauté…

20 mai 2009

LA VOIX DU NORD : L'équipe de France féminine accueille son homologue britannique à la Calypso

Les collectivités partenaires de l'opération « Le plus grand terrain de jeux », le conseil régional, le conseil général, Cap Calaisis, la mairie de Calais et le comité Pas-de-Calais de volley ont donné le coup d'envoi à ce qui devrait être la première manifestation d'envergure nationale qui s'inscrit dans la volonté des élus de faire du Pas-de-Calais la base arrière de préparation des équipes nationales en vue des Jeux olympiques de Londres 2012.

La Ligue européenne de volley-ball est une compétition organisée par la Confédération européenne de volley ouverte aux masculins et aux féminines, et se disputant durant la même période que la Ligue mondiale. On peut considérer qu'elle est le pendant à l'échelle continentale de sa grande soeur permettant aux nations de moindre renom de participer à une épreuve internationale durant l'été. Les équipes participantes sont réparties en deux poules avec match aller retour sur une période d'un mois environ. La Bulgarie, l'Espagne la Grèce et la Serbie s'affronteront dans la poule A pour remporter une des deux places qualificatives pour la finale à quatre. La Roumanie, le Royaume-Uni, et la Turquie se disputeront une seule place qualificative, la Turquie, organisatrice du Final four à Kayseri les 11 et 12 juillet étant automatiquement qualifiée. L'équipe de France sort d'un tournoi de qualification au championnat du monde au Japon où elle vient de se faire coiffer sur le fil par l'Espagne ce qui laisse augurer d'un troisième tour pour le moins épineux en Pologne contre l'équipe du cru, la Belgique et la Turquie.

Promotion

Dans la compétition européenne, les Françaises se voient proposer un menu moins indigeste avec en guise de hors d'oeuvre à la salle Calypso à Calais la formation du Royaume-Uni. Les deux équipes anglaises, hommes et femmes, ont la ferme intention de jouer leu chance à fond afin d'accéder au Final four.

Ce sera la seconde fois consécutivement que les hommes se produiront dans cette compétition. Pour les filles, il s'agira d'une première. Autre innovation les matches à domicile concernant l'équipe anglaise seront décentralisés à travers le pays à Sheffield, Edinburgh et Norwich où se produira la France lors du match retour.

Les responsables du volley outre Manche veulent ainsi promouvoir leur discipline aux quatre coins du Royaume-Uni. Ils voient surtout dans la Ligue européenne l'occasion pour leurs équipes nationales de continuer leur progression en vue des Jeux Olympiques 2012 en se frottant aux meilleures formations du continent. L'équipe de France sera à pied d'oeuvre dès ce mercredi. Les Britanniques pour leur part arriveront dans la Cité de la dentelle vendredi. Les deux équipes s'entraîneront chaque jour à la salle Calypso dès jeudi pour les Françaises, matin et après-midi, samedi matin pour les joueuses du Royaume Uni.

FRANCE - GRANDE-BRETAGNE, samedi et dimanche à 18 h à la Calypso. Animations de 14 h à 16 h 30.

17 mai 2009

LE TELEGRAMME : La France termine par un faux pas

L'équipe de France féminine a gagné sa place pour le dernier tour de qualification au Championnat du monde 2010, mais le tournoi de Marseille s'est terminé par une fausse note contre l'Espagne, vainqueur 3 sets à 2 (16-25, 25-23, 26-24, 19-25, 15-12). Les Françaises terminent deuxièmes du tournoi derrière les Espagnoles et iront jouer leur qualification au Mondial-2010 du 17 au 19 juillet en Pologne contre l'équipe locale, la Turquie et la Belgique. Il n'y aura que deux qualifiés et la tâche s'annonce extrêmement ardue.

17 mai 2009

L'EQUIPE.FR : La France battue

L'équipe de France a été battue par l'Espagne dimanche, lors de son quatrième match éliminatoire du championnat du monde (16-25, 25-23, 26-24, 19-25, 15-12), à Marseille. Il s'agit de la première défaite des filles de Fabrice Vial dans le tournoi. Les Bleues sont néanmoins qualifiées pour le troisième et dernier tour de qualification mais hériteront d'une poule très délicate en Pologne en juillet. Elles devront se mesure à l'équipe locale, la Turquie et la Belgique. Les deux premières places seront qualificatives pour le Mondial.

16 mai 2009

LA VOIX DU NORD : Une Coupe d'Europe en prime pour la Stella la saison prochaine

Souvenirs, souvenirs....Il y a plus de dix ans maintenant la Stella se qualifiait pour le Final Four de la Coupe d'Europe en Italie après un parcours sans faute. Par un heureux concours de circonstance, les Calaisiennes vont se voir offrir la possibilité de goûter à nouveau au doux parfum des joutes européennes.

La Stella, qui a terminé la saison à la 7e place avec une participation au Final four à Vandoeuvre en Coupe de France, a réalisé de fort belles choses cette saison dans un championnat indécis au possible. Les cinq premières équipes classées se voient proposer une place en coupe d'Europe. Les deux premières Cannes et Mulhouse disputeront la Coupe des champions. Les deux suivantes, Le Cannet et Istres participeront à la Coupe européenne de volley-ball. Le cinquième ticket devait revenir à la formation de La Rochette qui avait brillamment confirmé sa 5e place sur le terrain. En dépôt de bilan et son projet de fusion avec le club de Saint-Cloud longtemps espéré étant mort-né, le club francilien ne repartira pas. Albi, classé 6e est en difficulté financière et ne souhaite pas se lancer dans l'aventure européenne cette année. La Stella a donc été sollicitée pour participer à la Challenge Cup. Les dirigeants stellistes ont longtemps hésité pesant le pour et le contre. Le premier problème était bien sûr le poids financier de l'opération lié à l'inscription à la compétition mais aussi au surcoût à programmer en terme de déplacements avec en plus un cahier des charges très pointilleux en matière de mise à norme de la salle, de prise en charge des officiels, de la presse et des procédures de tenue des matchs. La municipalité et Cap Calaisis ayant assuré le club de leur soutien, le jeu a semblé en valoir la chandelle au président Wheatley et à son équipe. Finir à une place européenne était l'objectif du club la saison à venir. Les circonstances ont fait que les choses iront donc plus vite que prévu avec l'espoir d'un recrutement facilité et une meilleure écoute auprès des sponsors privés.

À noter que le déroulement de la Coupe Européenne et celui de la Challenge Cup sont interactifs. 64 équipes sont attendues en Challenge Cup avec deux tours éliminatoires. Les 16 vainqueurs retrouvent les perdants des 16es de finale de la Coupe européenne. Le premier tour est prévu les 17 ou 18 octobre 2009 avec match retour le 24 ou le 25 octobre. Le second tour se disputerait le 1er, le 2 ou le 3 novembre avec retour le 8, le 9, ou le 10 novembre. De belles heures en perspective pour le volley calaisien et peut-être à la Calypso où le président Wheatley souhaiterait revenir.

15 mai 2009

PASSION-VOLLEY.FR : Sébastien Martin : "la situation du volley-ball féminin français est catastrophique"

http://www.passion-volley.fr/cariboost_files/Passion_20Volley_20-_20S_C3_A9bastien_20Martin_2015-05-09.pdf

15 mai 2009

LA VOIX DU NORD : La Stelliste Sophie Péron conviée en équipe de France

Les joueuses de l'équipe de France ne vont pas chômer cet été. Entre le tournoi de qualification pour le championnat du monde, les rencontres de Ligue Européenne, le Tournoi de France, le championnat d'Europe en Pologne sans oublier les stages et les matchs de préparation, l'élite du volley français ne saura plus où donner de la tête jusqu'au 4 octobre juste avant la reprise du championnat.

Viendront s'y ajouter, cerise sur le gâteau, les Jeux méditerranéens. Au total prés de 35 matches. Devant l'ampleur de la tâche, Fabrice Vial, l'entraîneur de l'équipe de France féminine, a constitué un groupe de 19 joueuses et pourra effectuer de nombreuses rotations au vu du travail réalisé lors des différents stages.

Aux yeux du staff de l'équipe de France, l'objectif est clair comme le précise Jean-Marie Schmitt, directeur technique national : « Au Tournoi de qualification à Marseille, la France vise la première place. Les Bleues tenteront de décrocher une qualification historique au championnat du monde et, pour ce faire, il vaut mieux terminer en tête pour éviter un troisième tour de qualification problématique. La Ligue européenne permettra aux filles de préparer cette échéance. L'objectif à atteindre au championnat d'Europe est un quart de finale. » Pour la première fois de sa (jeune) carrière, Sophie Péron, la libero de la Stella, qui vient de fêter son vingtième anniversaire, s'est vue convier à intégrer le groupe France et devrait participer aux rencontres France - Angleterre programmées à la Calypso le samedi 23 mai et le dimanche 24 mai à 18 h. Une récompense pour la joueuse et une reconnaissance du travail fourni au club depuis longtemps maintenant. Au contact de Marielle Bousquet de Saint-Cloud et de Déborah Ortschitt, liberos comme elles et habituées aux joutes internationales, et confrontée à un groupe de haut niveau et à une préparation de qualité, Sophie entend bien poursuivre sa progression. Actuellement étudiante en anglais à Boulogne où elle en termine avec son année scolaire, elle continue à travailler en solo à la Porte de Lille pour se montrer à son meilleur niveau devant les Calaisiens fin mai.

Pendant ce temps, une autre joueuse de la Stella, la Slovaque Jana Gogolova disputera à Split en Croatie, au sein de son équipe nationale, un tournoi lui aussi qualificatif pour le Japon qui pourrait bien lui valoir de rencontrer l'équipe de France au tour suivant en cas de succès. La passeuse Alma Beslagic, quant à elle, intégrera la semaine prochaine l'équipe nationale bosniaque dont elle est capitaine. Elle participera du 28 juin au 4 juillet aux Jeux méditerranéens à Pescara, tout comme Sophie Péron qui devrait être elle aussi du voyage sur les bords de l'Adriatique avec l'équipe de France B

14 mai 2009

L'EQUIPE.FR : Les Bleues assurent

L'équipe de France n'a pas manqué son entrée en lice dans ce tournoi qualificatif en s'imposant, jeudi à Marseille face à la Slovénie, trois sets à un (24-26, 25-20, 25-11, 25-20). Les Bleues, qui ont connu un premier set difficile face à des Slovènes volontaires ont ensuite su retrouver leur volley pour l'emporter.
Dès l'entame, les joueuses de Fabrice Vial ont en effet été surprises par une équipe de Slovénie qui avait déjà joué une rencontre dans ce tournoi, remportée facilement face à la Finlande en trois sets secs. Relativement maladroites, et assez perméables au contre, les Françaises pliaient face à une équipe plus faible, mais plus opportuniste emmenée par Lipicer-Samec et Borovinsek, les deux meilleures pointeuses slovènes.
Mais dès le deuxième set, les Tricolores retrouvaient leurs bases, grâce notamment à une superbe partie de leur trio d'attaque, Schleck-Rybaczewsky-Liénard, auteur à elles trois de près de la moitié des points français (45 sur 99). Les Bleus prenaient facilement le deuxième set (25-20) avant de trouver leur vitesse de croisière au troisième (25-11) et au quatrième (25-20).

Vendredi, l'équipe de France trouver sur son chemin l'équipe de Finlande (20h30) pour ce qui devrait être sa rencontre la plus facile dans ce groupe, avant d'affronter la Grèce samedi et l'Espagne dimanche, deux rencontres dans lesquelles les Bleues ne devront pas manquer leur entrée en matière.

14 mai 2009

LA DEPECHE : La ligue offre l'Europe à Albi

Alors que l'avenir d'Albi volley est toujours suspendu aux décisions des collectivités locales, la Ligue Nationale de Volley a contacté le club tarnais pour lui proposer une place européenne l'an prochain. On nage en plein paradoxe. Le club albigeois, en haut de l'affiche hexagonale depuis plusieurs saisons et quart de finaliste européen cette année, n'est toujours pas assuré quant à son avenir en Ligue Pro. Pourtant, son président Patrick Legrix a reçu mardi soir à son domicile un appel téléphonique de Jean-Paul Aloro. Le président de la Ligue Nationale de Volley-ball lui annonçait officiellement que Melun La Rochette ne repartirait pas dans l'élite l'an prochain. La nouveauté, c'est l'échec définitif de l'entente envisagée entre le club rochettois et le Stade Français - Saint-Cloud avec un billet européen dans la corbeille de mariage. Mais les négociations n'ont finalement pas abouti. Monsieur Aloro a donc contacté Albi volley pour lui proposer officiellement la place en Challenge Cup laissée vacante. Réponse attendue sous 24 heures, faute de quoi le ticket sera proposé au club de Calais, promu cette saison dans l'élite !

LES SOLUTIONS EXISTENT

« Je ne sais quoi penser, réaffirme Patrick Legrix. Une réunion de concertation entre les collectivités a eu lieu et des solutions ont été proposées pour sortir le club de l'ornière et assurer sa pérennité.

Le Conseil Général nous soutient pleinement mais la réponse de la mairie se fait attendre. Le maire a dit qu'il souhaitait qu'il y ait un club de volley professionnel dans l'Albigeois mais il n'y a aucun engagement concret pour le moment. J'ai le sentiment que la mairie essaie de gagner du temps mais ce n'est pas une solution ». La proposition de la L.N.V. tombe comme un nouveau pavé dans la mare. Permettra-t-elle de faire avancer le dossier ? Réponse dans les jours qui viennent

14 mai 2009

L'ALSACE : À la regrettée Rochette

Malgré le contexte malheureux qui les frappe, les dirigeants de l’équipe féminine de volley-ball de l’AS Rochette-Melun Val de Seine ne manquent pas d’humour et méritent encore moins leur triste sort. Victime d’une décision politique, qui se traduit par le désengagement de la communauté d’agglomération de Melun-Val de Seine dont la subvention annuelle se chiffrait à quelque 300.000 euros, le club de l’AS Rochette, à qui l’ASPTT Mulhouse a succédé au rang de vice-championne de France, est amenée à disparaître. Pour signifier à leurs proches et aux autres la disparition de leur club, les dirigeants franciliens ont fait paraître un avis de décès dans les colonnes de leur quotidien régional : Le Parisien.
«Nous avons le regret de vous annoncer la disparition de votre club de volley de ProF Rochette MVS, qui malgré sa qualification pour la Coupe d’Europe 2009/2010 ne pourra pas défendre ses chances à cause d’une décision politique de l’Agglomération de Melun Val-de-Seine de supprimer brutalement sa subvention, pouvait-on y lire. Ce sont des années de travail qui disparaissent, des emplois CDI supprimés, et surtout un énorme gâchis pour des centaines de jeunes et moins jeunes qui suivaient cette équipe. Beaucoup de tristesse, de larmes, et de colère face à une décision prise par des élus qui n’ont jamais mis les pieds dans notre gymnase pour assister à un match de volley...»
La rédaction des sports du Journal L’Alsace-Le Pays s’associe à la douleur de la famille et présente à Bénédicte, Amandine, Michel, Marcel, Jean-Paul, Tintin et à leurs proches, ses voeux les plus sincères de résurrection prochaine.

14 mai 2009

L'ALSACE : Ortschitt en porte-parole à la défense

L’équipe de France entame le tournoi de qualification aux championnats du monde, ce soir à 20 h 30 à Marseille, face à la Slovénie. C’est Deborah Ortschitt qui assurera la défense.

Il est des couleurs qui plaisent. Deborah Ortschitt aime le bleu… Le bleu de la mer, du ciel d’été à Petit-Landau, mais aussi et surtout celui du maillot de l’équipe de France qu’elle porte pour sa deuxième campagne internationale. En concurrence avec Marielle Bousquet pour le poste de libéro, elle a été préférée à cette dernière à la suite de sa récente prestation en Croatie.

Un carré mulhousien

Le week-end dernier, à Split, l’équipe de France a procédé aux derniers réglages face à la Croatie. Si l’épreuve a été fatale aux Mulhousiennes Alexia Djilali et Myriam Kloster, qui ont été écartées du groupe des douze, elle a permis à Deborah Ortschitt de marquer les esprits. Dans le premier match, « où nous prenons la foudre » selon Fabrice Vial, avec une défaite en trois sets à laquelle la libéro mulhousienne n’a pas pris part, la revanche (3-2: 31-33, 25-19, 25-17, 26-28,16-18) a mis en valeur Deborah Ortschitt dans son rôle défensif. « Avec six ou sept balles de match, cette rencontre nous aurions très bien pu la gagner, explique Fabrice Vial. J’avoue que, pour le poste de libéro, j’avais plutôt Marielle Bousquet (Stade Français/Saint-Cloud) en tête. Elle restait sur une bonne prestation lors des qualifications aux championnats d’Europe. Mais là, face à la Croatie, après que notre réception ait pris l’eau dans le premier match, j’ai trouvé Deborah beaucoup plus sûre que l’an dernier. Elle a montré une belle présence en défense et, au vu de ce match mais aussi de sa saison notamment en Ligue des champions, il était logique qu’elle soit titularisée au poste de libéro ». Ce qui portera à quatre le nombre de Mulhousiennes au sein de l’équipe de France avec la centrale Christina Bauer, la passeuse Armelle Faesch et la capitaine Anna Rybaczewski.

Le Japon en toile de fond

Ce soir (à 20 h 30), face à la Slovénie, il s’agira de franchir la première porte d’un long couloir qui amènera aux championnats du monde qui auront lieu l’an prochain au Japon.
Pour cela, le tableau de marche est simple… Même si les trois premières places du tournoi marseillais sont qualificatives pour le 2 e tour, il apparaît indispensable de terminer en tête du groupe devant la Slovénie, la Finlande, la Grèce et l’Espagne. « Rien ne sera facile, admet Fabrice Vial. L’objectif annoncé est de terminer premier du groupe pour aller disputer un autre tour de qualification en Serbie avec une seule nation tête de liste pour deux places qualificatives. Sans cela, nous devrons nous frotter par la suite à un autre groupe avec deux têtes de liste comme la Pologne et la Turquie (si la France est 2 e) ou l’Allemagne ou la Hollande (si la France est 3 e)
. Et là, poursuivre l’aventure sera beaucoup plus compliqué pour ne pas dire injouable ! »

Le calendrier des Françaises. Ce soir (20 h 30) France - Slovénie ; Vendredi (18 h 00) France - Finlande ; Samedi (20 h 30) France - Grèce ; Dimanche (17 h 00) France - Espagne. Les rencontres sont retransmises en direct sur Ma Chaîne de Sport.

14 mai 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : 50 ans après...

Cela fait tout juste 50 ans que l'équipe de France féminine n'a pas participé à un Championnat du monde. Sous l'impulsion de ses Mulhousiennes, présentes (Bauer, Faesch et Ortschitt) ou à venir (Rybaczewski), les Tricolores vont tenter d'y remédier, cette semaine à Marseille.

L'équipe de France féminine va tenter de franchir l'avant-dernière étape vers le Championnat du monde, une compétition à laquelle elle n'a pas participé depuis 1959, d'aujourd'hui à dimanche à Marseille.
Les Françaises affronteront la Slovénie, la Finlande, la Grèce et l'Espagne dans un tournoi qui n'offre aucun billet direct pour le Mondial-2010 au Japon, mais trois places pour une ultime épreuve qualificative, à disputer en juillet.

Les Mulhousiennes en force

Les Bleues, qui devraient sans trop de souci terminer dans le trio de tête, visent la première place pour tomber dans une poule abordable lors de la prochaine phase, qui s'annonce extrêmement difficile.
Par rapport au groupe qui avait terminé à une honorable huitième place au championnat d'Europe 2007, l'équipe a perdu les Cannoises Victoria Ravva et Karine Salinas, en retraite internationale.
C'est le club de Mulhouse, vice-champion de France, qui est le mieux représenté avec trois joueuses, dont la centrale Christina Bauer, la passeuse Armelle Faesch et la libero Déborah Ortschitt.
A noter aussi la présence de Stéphanie Volle, coéquipière de Séverine Liénard à Hambourg, mais aussi et surtout soeur de Frédéric Volle, un des meilleurs handballeurs que la France ait connu.

- LE GROUPE DES 12. - Irina Polechtchouk (Cannes), Christina Bauer (Mulhouse), Nassira Camara (Le Cannet), Amandine Mauricette (Melun-La Rochette), Pauline Soullard (Melun-La Rochette), Anna Rybaczewski (Cannes), Stéphanie Volle (Hambourg/ALL), Armelle Faesch (Mulhouse), Déborah Ortschitt (Mulhouse), Séverine Liénard (Hambourg/ALL), Marielle Bousquet (Stade Français Saint-Cloud), Hélène Schleck (Albi)
- LE PROGRAMME DES FRANÇAISES. - Aujourd'hui (20h30) : France - Slovénie ; Demain (18h) : France - Finlande ; Samedi (20h30) : France - Grèce ; Dimanche (17h) : France - Espagne.

13 mai 2009

VAR MATIN : L'Espagnole Lazo Del Risco à St-Raphaël

Cela faisait bien longtemps que l'AS Saint-Raphaël VB n'avait été aussi réactive sur le plan du recrutement. A peine le championnat de Pro A achevé sur une très respectable 9e place (à un point seulement des play-offs !), que l'équipe dirigeante du club est-varois vient d'enregistrer sa première signature.

Après l'attaquante Maria Del Mar Arranz Boyero qui a rejoint le groupe en fin de saison (mais dont on ne sait encore si elle sera toujours raphaëloise en 2009-2010), Christine Girod, la présidente, et l'entraîneur Rayna Minkova viennent encore de porter leur choix sur une Espagnole.

En l'occurrence, la libero de Melun-La Rochette (Pro-A), Cecilia Lazo Del Risco. La venue de cette joueuse expérimentée de 31 ans (1,78 m), devrait permettre à Hélène Aubry (25 ans, 1,78 m), d'évoluer plus régulièrement à son poste de prédilection d'attaquante-réceptionneuse.

Effectif inchangé côté françaises

En marge de cette signature, les responsables de l'ASSR-VB viennent de prolonger, avant qu'elle ne rejoigne la Bulgarie pour sa première sélection internationale senior, la centrale Kristina Yordanska (21 ans, 1,95 m).

En revanche, il est probable que la Croate Marina Novosel (25 ans, 1,85 m), auteur d'une saison en demi-teinte ne soit plus Varoise à la rentrée prochaine. Quant à la Serbe Marija Vasic (30 ans, 1,81 m), les négociations sont toujours en cours. Côté Françaises, Rayna Minkova devrait conserver un effectif quasiment inchangé avec Sandra Kociniewski, Hélène Aubry, Fatou Traoré, Tracy Valérin et Lauriane Truchetet.

Les joueuses amateurs n'étant plus autorisées dans le championnat de France de Pro-A en 2009-2010, Fanny Marino, pour des raisons professionnelles comme Camille Crousillat (étudiante) devraient quitter le club au grand regret d'ailleurs du staff technique. Enfin, la passeuse et ex-internationale Audrey Syren devrait aussi prendre du recul.

Malgré la perte de 40 000 euros du Conseil général et en s'appuyant sur un budget global de fonctionnement de quelque 550 000 euros, l'ASSR-VB va donc s'efforcer de s'attacher encore les services d'une seconde passeuse (outre Truchetet) et de deux réceptionneuses-attaquantes.

Ce qui devrait permettre à Minkova de compter sur un collectif non plus de 11 mais 10 joueuses professionnelles.

Tout en conservant un regard très attentif sur le centre de formation qui vient de bénéficier de l'agrément fédéral pour la saison à venir. Information confirmée par le président de la FFVB, Serge Deloutre, un habitué de la salle Pierre-Clère.

13 mai 2009

L'ALSACE : Regan Hood poursuit la série mulhousienne

Après Anna Rybaczewski, Regan Hood est le deuxième renfort de l’ASPTT Mulhouse qui déplore, toutefois, le départ de ses trois joueuses étrangères.Américaine d’origine devenue Italienne, Regan Hood a signé, hier, un contrat d’un an avec l’ASPTT Mulhouse. Deuxième meilleure marqueuse du championnat de Pro féminine cette dernière saison, sous les couleurs de Terville-Florange, Regan Hood (1,88m) est née le 10 août 1983 à Lafayette aux Etats-Unis. Après avoir évolué sous les couleurs de l’université de Louisiane (de 2001 à 2005), elle a enchaîné quatre contrats pros d’une saison : Icaro Palma en Espagne (05/06), DOK Dwingeloo aux Pays-Bas (06/07), CV Albacete en Espagne (07/08) et Terville-Florange (08/09). « Elle a l’expérience d’une finale de coupe d’Europe de la CEV avec Albacete, elle est la 2 e meilleure marqueuse du championnat et, face à nous, elle passait régulièrement au-dessus de notre bloc », avoue Magali Magail, le coacpostier, pour expliquer son choix. Cette dernière saison, en 26 matches de championnat, Regan Hood a totalisé 377 attaques gagnantes (46,8 % d’efficacité), 30 contres et 26 services gagnants dans un registre où elle déplore 60 fautes directes.Au chapitre des départs, il est désormais acquis que le club postier se séparera de ses trois joueuses étrangères. « Il y a quelques semaines, Anna — Barnak — m’avait donné un accord de principe pour continuer, avoue Magali Magail. Mais, depuis, on n’a pas réussi à se mettre d’accord financièrement ». Aux deux Serbes, Sanja Hanusic et Anna Barnak, se greffe également le départ de la Bulgare Martina Georgieva, « qui souhaite faire un bébé » selon Magali Magail, mais qui devrait rester sur la région puisque son mari, le passeur bulgare Milen Stoyanov, a renouvelé son contrat à Beaucourt-Sochaux qui accède en N1

13 mai 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Georgieva et Barnak s'en vont

Regan Hood quitte Terville et rejoint l'ASPTT Mulhouse. Elle vient remplacer le départ de Martina Georgieva. Surprise : Anna Barnak-Maric s'en va aussi...

A l'ASPTT Mulhouse, la saison des transferts se poursuit. Après Sanja Hanusic, les deux autres étrangères de l'équipe quittent le navire. A 24 ans, Martina Georgieva a décidé de marquer une pause dans sa carrière, le temps d'avoir un enfant. « Je suis contente pour elle, confie Magali Magail. Ce break peut lui faire du bien avant de mieux repartir. » La Bulgare reste en France, son époux a resigné à Sochaux.
A part quelques chouettes apparitions, l'un ou l'autre coups d'éclat et un charmant sourire, son passage à l'ASPTT ne s'est pas écrit avec des lettres dorées. Anna Barnak-Maric quitte aussi Mulhouse. Ce qui déçoit le staff. « Elle avait donné son accord de principe et elle est finalement partie pour une autre proposition financièrement plus intéressante... » A 31 ans, la Serbe s'offre un dernier voyage.
Au rayon arrivées, après Anna Rybaczewski, le club enregistre la signature de la Texane Regan Hood. La saison dernière, elle évoluait sous les couleurs de Terville/Florange. Elle évolue au poste d'attaquante-réceptionneuse et elle a bouclé le dernier exercice en étant la deuxième meilleure marqueuse de la Pro féminine. « Avec elle on gagne en hauteur et en puissance. Elle mettra nos ballons à terre. »
Magali Magail adore cette joueuse, âgée de 25 ans. Quand Mulhouse s'apprêtait à évoluer contre Terville, elle était la fille à museler et elle a fait tout plein de malheurs à son équipe. Avec son 1,88m elle s'est souvent joué du contre alsacien, sautant plus haut que lui malgré un block à trois. Il y a deux ans encore, elle jouait pour Albacete, ce team espagnol qui avait terminé dans le final four de la Coupe d'Europe CEV.

12 mai 2009

L'ALSACE : Regan Hood rejoint l’ASPTT Mulhouse

L’ASPTT Mulhouse a enregistré aujourd’hui la signature de sa seconde recrue : après Anne Rybaczewski, c’est Regan Hood, Américaine naturalisée italienne, qui s’est engagée avec le club postier. C’est un renfort de choix puisque Hood était la deuxième marqueuse du dernier championnat de Pro féminine sous les couleurs de Terville/Florange. Son arrivée compense les départs d’Anna Barnak et de Martina Georgieva, toutes deux à Mulhouse depuis deux saisons

12 mai 2009

20 MINUTES : Marseille, étape capitale en vue des Mondiaux

Quatorze ans que cela n'était plus arrivé. Depuis 1995 et une rencontre masculine entre la France et la Suède, le Palais des Sports de Marseille n'avait plus accueilli de matchs internationaux de volley-ball. Un vide qui sera enfin comblé avec le deuxième tour de la zone européenne des qualifications au Mondial féminin 2010, qui se déroulera à partir de demain et jusqu'à dimanche dans la cité phocéenne. Au programme, cinq équipes (France, Grèce, Espagne, Finlande et Slovénie) vont s'affronter avec pour objectif de terminer dans les trois premiers et d'accéder ainsi au troisième tour de qualification qui aura lieu en Serbie, du 17 au 19 juillet.

« L'équipe de France va tout faire pour s'imposer à Marseille, assure Serge Deloutre, le président de la Fédération française de volley-ball. Car si nous terminons premiers ici, on sera dans le groupe de la Serbie au troisième tour. Il nous suffira alors de terminer à l'une des deux premières places dans cette poule de quatre pour être qualifiés pour les Mondiaux. »

C'est la première fois que Marseille organise un tour de qualification pour les Championnats du monde de volley et les organisateurs espèrent bien évidemment que ce sera une réussite. « Le Palais des Sports est heureux d'accueillir un tel événement. La ville aura à coeur de montrer une nouvelle fois qu'elle sait faire les choses et qu'elle sait bien les faire », se félicite Maurice Di Nocera, conseiller municipal délégué à la promotion des grands événements. Pour attirer le public, le prix des places a été fixé à 5 euros pour une soirée et à 20 euros pour les cinq*. Les licenciés des clubs de volley-ball pourront entrer gratuitement. Il en sera de même dimanche pour les abonnés de l'OM, qui pourront venir soutenir l'équipe de France à 18 h 30 avant de se rendre au stade Vélodrome pour assister au choc Marseille-Lyon, à 21 h.

12 mai 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Melun signe son avis de décès

«Nous avons le regret de vous annoncer la disparition de VOTRE club de volley de Pro A Féminine Melun-La Rochette.» Drôle d’article paru, hier, dans le journal Le Parisien. «Malgré sa qualification pour la Coupe d’Europe 2009/2010, le club ne pourra pas défendre ses chances à cause d’une décision de l’Agglomération de Melun Val-de-Seine de supprimer brutalement sa subvention.» Quand la politique tourne le dos au sport, ça fait mal. Le club de Melun-La Rochette, adversaire de Terville-Florange et Vandœuvre-Nancy cette année, n’est plus. L’association a officialisé sa disparition de manière originale en signant un avis de décès dans les colonnes du Parisien. Melun jette l’éponge. La faute à qui ? «Aux élus qui n’ont jamais mis les pieds dans notre gymnase pour assister à un match de volley», stipule les dirigeants dans leurs dernières volontés. «Ce sont des années de travail qui disparaissent, des emplois CDI supprimés, et surtout un énorme gâchis pour tous les bénévoles. Beaucoup de tristesse, de larmes, et de colère.» Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est Vandœuvre-Nancy, relégué en Nationale 1, qui pourrait être repêché. Merci qui ?

11 mai 2009

SITE INTERNET DU PARISIEN : Le club de La Rochette Melun signe son avis de décès dans la presse

La Rochette Melun, club professionnel de volley-ball féminin, a officialisé sa disparition de manière originale en signant un avis de décès dans les colonnes du journal Le Parisien. "Nous avons le regret de vous annoncer la disparition de VOTRE club de volley de ProF Rochette MVS qui, malgré sa qualification pour la Coupe d'Europe 2009/2010, ne pourra pas défendre ses chances à cause d'une décision politique de l'Agglomération de Melun Val-de-Seine de supprimer brutalement sa subvention, écrit le club qui a fini 5e du championnat cette saison.

Ce sont des années de travail qui disparaissent, des emplois CDI supprimés, et surtout un énorme gâchis pour des centaines de jeunes et moins jeunes qui suivaient cette équipe. Beaucoup de tristesse, de larmes, et de colère face à une décision prise par des élus qui n'ont jamais mis les pieds dans notre gymnase pour assister à un match de volley..."

10 mai 2009

L'EST REPUBLICAIN : Michel BOURREAU : « On arrête les pros »

NANCY._ Quand la nouvelle lui est tombée dessus courant septembre, Michel Bourreau a vite compris : avec la suppression de la subvention (quelque 300.000 euros) de sa communauté d'agglomérations, le président de Melun/La Rochette allait devoir faire une croix sur son équipe de professionnelles. Etat de fait qu'il a annoncé depuis un moment. « Le club de Melun continuera d'exister avec ses sections amateurs, mais on arrête les pros », répétait-il encore hier. « On ne réengagera pas d'équipe en Pro F la saison prochaine. »
Le dirigeant melunais, dont la formation avait bouclé le championnat au 5e rang, vise maintenant une union avec les pros du Stade Français Paris/Saint-Cloud. Dans les cartons, le projet pourrait prendre une tournure plus concrète demain soir, les représentants des deux clubs se retrouvant pour avancer sur le sujet.
Une situation qui fait donc le jeu du VNVB, car le règlement est clair : si une équipe met la clé sous la porte, le premier club relégué est repêché. « On ne va ni bouder notre plaisir, ni se réjouir de rester ainsi parmi l'élite, car on a conscience que sportivement on ne l'a pas mérité », affirmait son homologue vandopérien Serge Raineri qui notait également : « Par le passé, plusieurs clubs ont déjà été maintenus sur le fil administrativement. Ce fut par exemple le cas, deux saisons de suite, pour Istres. » Le club 4e et demi-finaliste cette saison.

10 mai 2009

L'EST REPUBLICAIN : Pourquoi ? Comment ?

Après une saison noire, le VNVB n'a pas conservé, sur le terrain, sa place en Pro. Il y restera pourtant, grâce à l'arrêt de Melun. Au club, l'heure est aux explications.

NANCY._ Par où commencer ? Au moment de cerner les raisons d'un échec cuisant, puisqu'il faut bien appeler un chat un chat, les représentants du VNVB, des joueuses aux dirigeants, font face à un sacré casse-tête. Le club rêvait de play-offs en début de saison, il est relégué en N1. Où plutôt, il serait relégué, si le club de Melun/La Rochette ne se voyait pas contraint de fermer sa section professionnelle (voir encadré).
Après ce barrage calamiteux et ces deux défaites (0-3 samedi dernier et 2-3 vendredi) face à une équipe d'Evreux certes vaillante, on n'a pas voulu perdre de temps du côté du club vandopérien : hier matin, les joueuses étaient réunies autour de leur président pour « tenter de comprendre pourquoi, sportivement, on n'a pas été capables d'atteindre nos objectifs », souligne Serge Raineri, qui espère « se servir des erreurs commises cette saison à tous les niveaux pour avancer de nouveau. »
Car après un temps d'introspection, il va falloir regarder devant. Etat des lieux.
• DES RÉSULTATS PAS A LA HAUTEUR. Jusque-là tout allait bien. Dans les temps à mi-parcours (7e), les Vandopériennes se sont écroulées. Pour finir la saison au 11e rang, dotées de 10 victoires et 16 défaites (dont 5 au tie-break, et 7 sur leurs 8 derniers matches). « A priori, quelques blessures survenues à mi-saison, comme celles d'Alessandra (Guerra-Franco) ou d'Iliyana (Gocheva) ont fait que les filles ont perdu peu à peu confiance », avance Serge Raineri. « Elles ont douté du groupe, du staff et de leurs propres compétences, et ont gardé ça pour elles, au lieu de s'expliquer. »
• UNE FIN DE SAISON CAUCHEMARDESQUE. Longtemps privé de Vili Slavev, de Sophie Rolin et de Petra Novotna, le VNVB a cumulé les pépins physiques, perdant également Iryna Sukhoruk, Elise Génicot et Eszter Kovacs pour tout ou partie des play-offs face à Evreux. Un dernier baroud à l'image d'une bonne partie du championnat, en terme de jeu comme de contexte. « Outre les blessures, on a été victime de notre irrégularité, tant collective qu'individuelle », regrettait l'entraîneur Jérémy Fundéré vendredi soir.
• LES DYSFONCTIONNEMENTS DU CLUB. Fallait-il concentrer autant de moyens à la création d'un centre de formation au détriment, peut-être, du recrutement ? Fallait-il éloigner le siège administratif du club à l'autre bout de la ville, au risque de perdre le contact avec le Parc des Sports des Nations et les joueuses ? Voilà le genre de questions qui devraient être abordées par le comité directeur, réuni demain soir. « Des dysfonctionnements au sein du club, qui n'en est qu'à sa troisième saison en Pro, ont sans doute influé sur la vie de l'équipe, et donc sur les résultats », note Serge Raineri. « On doit savoir se remettre en questions pour corriger le tir. »
• UN EFFECTIF AMENÉ A BOUGER. C'est une certitude, Iryna Sukhoruk et Sophie Rolin, qui ont toutes deux passé la trentaine, ont décidé de ne pas rempiler. Quant à la Bulgare Iliyana Gocheva, 33 ans, elle souhaite rentrer au pays pour finir sa carrière. Quid des autres ? A cette heure rien n'est fait, ni dans un sens ni dans l'autre. Les entretiens individuels, qui débuteront dès demain, permettront d'éclaircir la situation.

7 mai 2009

LA DEPECHE DU MIDI : L'Albigeoise Anne Andrieux referme la parenthèse

« 1999-2009», merci pour ta fidélité». Au printemps, une banderole a fleuri sur les murs du Cosec d'Albi pour saluer sobrement la retraite sportive d'Anne Andrieux. Dimanche, à Melun, l'entraîneur adverse lui a dit quelques mots, tandis que le speaker annonçait au micro le dernier match de l'Albigeoise, exemplaire sur le terrain comme en dehors.C'est dire que la jeune femme, 30 ans, qui avait annoncé la fin de sa carrière dès le début de saison, laisse une bonne image, malgré le martyr qu'elle a fait subir à quelques défenses avec ses diagonales assassines et des réceptions caviar.

«ça me fait peur»

Sensible et pudique, Anne Andrieux a bien du mal à retenir ses larmes à l'heure de refermer une longue parenthèse de 13 ans, dont trois à Clamart, une décennie à Albi et quatre-vingts sélections en équipe de France de 1997 à 2007: « J'ai commencé en professionnel à 17 ans, je n'ai jamais été remplaçante et l'arrêt de la compétition me fait peur.C'est dur car je me suis entraînée deux fois par jour pendant 13 ans... Je regretterai la vie de groupe et les émotions.»

Des émotions qu'elle peine à classer, même si les 39 matches disputés en Coupe d'Europe avec Albi ravivent la flamme: « Je me souviens du match retour contre les Roumaines de Bacau en 2007. On avait perdu 0-3 à l'aller et elles menaient 2-0 au retour. On avait gagné 3-2 avant de se qualifier au set en or! En Macédoine, on avait aussi passé cinq jours d'enfer, il faisait - 5 degrés dans les chambres de l'hôtel et on dormait en doudoune...»

«Je me sens bien à Albi»

En dix ans à Albi, la longiligne réceptioneuse-attaquante (1,88 m), a vu défiler quatre entraîneurs, trois présidents et huit passeuses, mais, malgré des contacts, elle n'a jamais songé à quitter l'Usspa: « Je me sens bien à Albi et je m'exprime mieux sur le terrain dans ce contexte. A Cannes, j'aurais eu des titres mais peut-être sans jouer. Et puis j'ai rencontré mon mari à Albi...»

Après deux années à mi-temps au conseil général du Tarn, Anne Andrieux devrait être titularisée prochainement au service jeunesse et sports.Ajoutez-y une maternité espérée, quelques entraînements au Cosec pour faire la transition et elle aura matière à sécher ses larmes de mélancolie pour les transformer en joie.

9 mai 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Rybaczewski est de retour

Après des prolongations de contrat pour Christina Bauer et Armelle Faesch, l'ASPTT Mulhouse enregistre la signature d'Anna Rybaczewski (27 ans) et le départ de Sanja Hanusic.
Quand Anna Rybaczewski a quitté Mulhouse, elle évoluait encore au centre. Après plusieurs saisons passées à La Rochette, puis Cannes, la gamine a grandi, elle est devenue capitaine de l'équipe de France et elle joue désormais au poste d'attaquante-réceptionneuse.
« C'est une valeur ajoutée pour nous, se félicite Magali Magail, l'entraîneur. Elle possède un très bon fond de jeu, elle est stable en réception, à la fois puissante et intelligente à l'attaque. »
Élevée à Saint-Louis, comme Armelle Faesch, elle a signé pour deux ans. « C'est une vraie leader, cela nous a peut-être manqué. En plus, elle rentre dans notre projet, c'est une Alsacienne qui revient sur ses terres. »
A l'ASPTT Mulhouse, Anna Rybaczewski (1,86m, droitière) remplace Sanja Hanusic, 23 ans et ancienne internationale serbe. Après deux saisons passées en Alsace, la jeune fille souhaitait se rapprocher de son fiancé, poloïste médaillé olympique aux Jeux de Pékin. De Belgrade à Mulhouse, la situation était devenue difficile à vivre.
« Ils ont leur carrière à vivre et leur vie à construire, c'est comme ça, explique Magali Magail. Son copain, c'est une star dans sa discipline et, en Alsace, il n'y avait pas de club pour lui. Avant de s'en aller, elle tenait à remercier le club et les supporteurs qui l'ont toujours soutenue. Ici elle dit s'être sentie en famille. »

9 mai 2009

LE TELEGRAMME : Istres : Guérin et Hejjas prolongent, arrivée de Mykiskova

L'entraîneur Frédéric Guérin et l'internationale hongroise Valéria Hejjas ont prolongé leur contrat au club d'Istres, quatrième du dernier Championnat de ProA. Frédéric Guérin a resigné pour trois ans et Valéria Hejjas pour un an. En revanche, l'internationale algérienne Faïza Tsabet a été laissée libre et remplacée par l'internationale espoirs tchèque Andrea Mykiskova, qui arrive du club KP Brno et a signé pour un an.

9 mai 2009

L'ALSACE : Anna Rybaczewski en renfort à l’ASPTTM

Anna Rybaczewski (27 ans), championne de France avec le RC Cannes ces deux dernières saisons et capitaine de l’équipe de France, a signé hier un contrat de deux ans avec l’ASPTT Mulhouse.Victorieuse de l’ASPTT Mulhouse, samedi dernier en finale de la Pro féminine sous les couleurs du RC Cannes, avec d’excellentes statistiques (notamment 7/12 en attaque et un pourcentage remarquable en réception) qui lui ont permis de figurer parmi les artisans du titre cannois, Anna Rybaczewski signe son grand retour à l’ASPTT Mulhouse dont elle a porté le maillot lors de la saison 2000/2001. « Mulhouse est un club ambitieux, qui est vice-champion de France depuis trois ans et qui, je pense, peut encore viser plus haut, confie Anna Rybaczewski pour expliquer son choix. J’avais d’autres possibilités, notamment de suivre des propositions d’agents pour jouer à l’étranger. Mais j’avais besoin d’un club qui me confie davantage de responsabilités qu’à Cannes et il y avait des priorités affectives pour revenir à Mulhouse ».
Fille de Miroslaw Rybaczewski, qui fut champion olympique avec la Pologne en 1976 avant d’emmener l’USM en Nationale 1A (la ProA de l’époque), Anna a grandi dans la région mulhousienne. « J’étais en Sport-Etudes Tennis au collège Bel Air avant d’opter définitivement pour le volley, confie le nouveau renfort postier. Mon premier club a été Richwiller, puis Pfastatt et Saint-Louis avec qui j’ai été championne de France juniors en compagnie de Gisèle Polimeni, Armelle Faesch, Maïna Kilama et Delphine Wettlé ». Après trois années à l’INSEP, l’ASPTT Mulhouse lui avait offert son premier contrat chez les pros (saison 2000/2001) sous l’ère de l’entraîneur slovaque Vlado Tallo. Mais, trop près de leurs sous, les dirigeants postiers de l’époque n’avaient pas fait l’effort pour retenir la joueuse déjà talentueuse. Partie pour cinq saisons à La Rochette, Anna Rybaczewski a ensuite tenté l’aventure chez les championnes de Pologne, à Muszyna, avant de passer deux années à Cannes et boucler la boucle en Alsace.
« Sa présence va nous permettre de renforcer notre réception tout en apportant de la hauteur au filet, explique Magali Magail. Elle a six centimètres en plus par rapport à nos attaquantes-réceptionneuses et elle est un leader incontestable. À chaque fois que je l’ai vue entrer en jeu, notamment en Coupe d’Europe, elle a amené de la hargne et de l’envie… Chez nous, elle sera capable de montrer la voie à tout le monde ! »
Outre la capitaine de l’équipe de France, les dirigeants mulhousiens ont déjà obtenu les signatures de la passeuse Armelle Faesch et de la contreuse centrale Christina Bauer. Avec Myriam Kloster, encore sous contrat, et les renouvellements probables de Deborah Ortschitt et Alexia Djilali, l’ASPTTM pourrait compter dans ses rangs, la saison prochaine, la moitié de l’équipe de France.

9 mai 2009

LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le terrain a parlé

VANDOEUVRE NANCY - EVREUX : 2-3 Les sets : 25-20 (22'), 13-25 (21'), 26-24 (32'), 21-25 (25'), 4-15 (11').

Il n’y aura même pas de belle demain ! Evreux est venu, en effet, chercher sa place en Pro A, sur le parquet de Vandœuvre. Les joueuses du président Ranieri devraient néanmoins repartir avec l’élite, la saison prochaine. En raison du forfait de Melun-la-Rochette. Après quelques échanges d’observation, Frick et ses copines commencèrent à trouver le bon timing et possédaient quatre points d’avantage au premier temps mort technique (8-4). Pleines d’autorité, Guerra Franco et Sukhoruk marquèrent des points importants… Plus encore dans les têtes peut-être, après le 0-3 du match aller (25-20). Vingt minutes plus tard, les Vandopériennes, si conquérantes quelques instants plus tôt, regardaient le bout de leurs chaussures. Les Ebroïciennes venaient de réagir collectivement, ne laissant désormais plus tomber aucun ballon.
Les premiers points du troisième set se révélèrent cruciaux pour les Lorraines qui retrouvèrent leurs esprits (8-5). Mais ces diablesses d’Ebroïciennes, à l’image de la Bresilienne Da Silva, revinrent dans la course et même devant (19-20). Un bloc magistral de Frick conclut néanmoins le set en faveur des Locales, (26-24). Dans la foulée, Hintemann et Guerra Franco percèrent la muraille d’Evreux (8-5). Mais il était dit que rien ne serait simple (21-25). Si Guerra Franco marqua le premier point du tie break, deux minutes plus tard, le tableau affichait 1-6 ! Evreux s’envolait vers la Pro A et c’était bien mérité.

9 mai 2009

EST REPUBLICAIN : Le coup de (dis)grâce

Battu au tie-break par Evreux, le VNVB est théoriquement relégué. Un maintien est toujours espéré, sur tapis vert. Car sportivement, les Vandopériennes n'ont pas su le décrocher.

EVREUX BAT VANDŒUVRE/NANCY : 3-2. Les sets : 25-20 (23'), 13-25 (21'), 26-24 (32'), 21-25 (25'), 4-15 (11'). Spectateurs : 400 environ
VANDŒUVRE._ Elles sont restées comme ça de longues minutes. Muettes, prostrées sur le banc de touche, le regard dans le vide. Alors que leurs adversaires, en liesse, célébraient comme il se doit leur montée en chez les pros. Aux Ebroïciennes le ticket pour le Paradis, aux Vandopériennes le billet pour l'angoisse : à cette heure, le club de Serge Raineri ne compte plus que sur le forfait annoncé de Melun pour rempiler à ce niveau l'été prochain. Car c'est un fait, sur le terrain, ses joueuses n'ont pas prouvé qu'elles méritaient d'y rester.
Déjà battues (3-0) il y a une semaine dans l'Eure, les filles de Jérémy Fundéré n'ont en effet pas su corriger le tir sur leur parquet hier soir, craquant certes in extremis, au tie-break, mais craquant tout de même.
Leurs affaires, pourtant, n'avaient pas si mal débuté. Marie Frick trouvant alternativement Sukhoruk et Guerra-Franco, le VNVB prenait un départ plus que correct (8-4, 19-13), et malgré la solide Drzewiczuk, capable de faire très mal au centre, le pensionnaire de N1 devait faire une croix sur le premier set (25-20).
Si dans le clan vandopérien, on avait visiblement décrété l'union sacrée, on était toutefois loin de nager dans la sérénité. Le deuxième set allait en apporter la preuve criante. Oubliant leur rigueur défensive dès les premiers échanges, les locales remettaient leurs hôtes en confiance (4-9). Lesquelles, boostées par leur petite colonie de supporters, portées par Da Silva en attaque et nettement plus compactes en défense, inversaient alors totalement la tendance (7-16). Déboussolées et incapables de réagir, les locales étaient bonnes pour une petite fessée (13-25) avant le temps de repos.
Tie-break calvaire

La réaction réelle et louable, constatée dans un troisième acte conclu au forceps (26-24), n'allait pas suffire. Et la troupe le VNVB allait boire le calice jusqu'à la lie.
Face à des Ebroïciennes, survoltées, exemplaires en défense et remontant des ballons par paquets, les locales allaient alors perdre pied, se liquéfiant littéralement dans une 4e manche pourtant pas si mal entamée (8-4 puis 16-20 et 21-25). Désunies, démunies, Marie Frick et ses coéquipières étaient ainsi poussées au tie-break. Un dernier round en forme de punition, d'humiliation (1-7, 3-12 puis 4-15).
« On termine de façon catastrophique une saison catastrophique », résumera Serge Raineri, président, à l'heure qu'il est, d'un club de N1. Un club où l'on n'a plus qu'une chose à faire : croiser les doigts pour que Melun, qui a clairement annoncé son retrait, ne change pas son fusil d'épaule avant le 1er juin, date butoir des engagements, où que la LNV ne décide pas de lancer un championnat à 11 équipes. Ces prochains jours risquent de paraître bien long, du côté du VNVB.

7 mai 2009

LE PAYS : Anna Rybaczewski signe à l’ASPTT Mulhouse

C'est une exclusivité du journal L'Alsace-Le Pays : la capitaine de l’équipe de France, Anna Rybaczewski (27 ans), championne de France avec le RC Cannes ces deux dernières saisons, a signé ce jeudi un contrat de deux ans avec l’ASPTT Mulhouse.

Anna Rybaczewski, fille de Miroslaw Rybaczewski le champion olympique polonais de 1976, avait déjà porté les couleurs de l’ASPTT Mulhouse lors de la saison 2000/2001 avant de passer cinq saisons à La Rochette, de participer à sa première Ligue des champions sous les couleurs du champion de Pologne Muszyna et de décrocher deux titres de championne de France avec Cannes

6 mai 2009

LA DEPECHE : « Nous allons tout faire pour maintenir Albi volley en vie »

En proie à des difficultés financières, le club, qui a laissé partir la plupart des joueuses cadres, fait appel aux collectivités et à de nouveaux partenaires pour survivre en Pro A.

Après Villebon et Clamart, sans oublier Melun La Rochette et le Stade-français-Saint-Cloud, en passe de fusionner pour créer un grand club dans la capitale, l'Usspa Albi volley-ball est sur une pente savonneuse. Depuis plusieurs mois déjà, le bilan prévisionnel du club prévoyait un déficit de 70 000 ¤ environ. Alors que la saison sportive s'est achevée dimanche avec une honorable 6e place, le club va jouer sa survie dans les jours à venir si l'on en croit Patrick Legrix, le président. Entretien.

Quel bilan tirez-vous de la saison sportive ?

C'est un très bon bilan. On a fait un quart de finale de Coupe d'Europe où nous avons été battus par Jesi, le vainqueur final de la compétition et on a terminé 6e en championnat. Cette saison, le club n'avait pas pour finalité de terminer sur le podium. La saison a été délicate, laborieuse et stressante. On a avant tout cherché à gérer la crise financière et économique au mieux, en réalisant des économies sur le transport, avec de nombreux déplacements en minibus. Les sportives ont eu énormément de mérite. La Nationale 2 termine dans les premières places et, chez les amateurs, nos équipes cadettes et espoirs sont en finale de la Coupe de France. Nous sommes le seul club de l'Hexagone dans ce cas.

Où en est le déficit du club ?

Il nous reste encore deux mois d'exercice et les comptes ne sont pas arrêtés, mais le déficit est de l'ordre de 60 000 à 70 000 euros.

Comment expliquez-vous cette situation ?

Nous avons appris fin juillet qu'il y aurait des restrictions budgétaires, de la part de la mairie notamment. Enfin, la crise financière est arrivée en septembre. Géant, qui est notre premier partenaire, menace de réduire sa participation, Compobaie, le second, a déposé le bilan, tandis que Pierre Fabre a d'ores et déjà diminué son aide de 30 %. D'autres sponsors ne nous ont pas encore payés.

« autant de chances que le club continue ou qu'il arrête »

Quelles sont les solutions pour sortir de cette crise ?

Nous sommes allés voir les différentes collectivités, sachant que le club appartient à la Ville, au Département et à la Région. Le maire nous a dit qu'il souhaitait qu'il y ait un club de volley professionnel dans l'Albigeois, mais nous attendons des réponses précises. Nous avons donné notre feuille de route et on s'adaptera.

La Fédération française nous avait confié l'organisation au Cosec d'un match France Turquie les 12 et 13 juin où nous aurions pu bénéficier de la recette. Mais la CEV des Nations n'a pas homologué la salle. Il manquait un mètre en largeur de chaque côté. Il a ensuite été question d'un tournoi international en septembre avec notamment la France, la République Tchèque et l'Espagne, mais la mairie n'a pas souhaité nous aider. Nous avons raté des opportunités de se faire un petit pécule.

Avez-vous pris des décisions ?

J'ai déjà annoncé qu'il était hors de question de jouer une Coupe d'Europe avant deux ans. Il y a un coût de 20 000 à 25 000 € à chaque tour et aucune recette commerciale à mettre en face. Enfin, les grandes joueuses quittent le club (Schleck, Rochelle, Goranova, Meek…). Nous ne pouvons pas maintenir la masse salariale actuelle et nous allons nous appuyer sur de jeunes joueuses qui ont un potentiel (Hennaoui, Mollinger, Amalric) et sur l'expérience de Tetyana Bunak.

Y a-t-il un risque que le club ne reparte pas la saison prochaine ?

Il y a autant de chances pour que le club continue ou qu'il arrête. Aucune procédure n'a été enclenchée, nous cherchons des solutions. J'attends des réponses mais, au-delà du 15 mai, il faudra trancher. Nous allons tout faire pour maintenir le club en vie car s'il disparaît, il n'est pas prêt de s'en remettre. Les présidents successifs se sont usés, je suis aussi usé, mais tant que j'ai des armes pour me battre, je ne baisserai pas les bras.

4 mai 2009

LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : L'avenir avec Bauer et Faesch

Christina Bauer et Armelle Faesch ont décidé de poursuivre l'aventure avec l'ASPTT Mulhouse. Une bonne nouvelle pour la formation haut-rhinoise, qualifiée pour la prochaine Ligue des champions.

LES DNA : « L'espoir de faire mieux »

A l'ASPTT Mulhouse on sort de cette saison avec deux finales, certes perdues, face au RC Cannes. En Coupe de France comme en championnat, les jolies mômes d'Alsace restent les seules à avoir le droit de parler avec les stars hexagonales et cela fait trois ans que cela dure. Pour autant, le budget reste difficile à mettre en place malgré la meilleure affluence de toutes les salles françaises.

Des finales contre Cannes, l'ASPTT Mulhouse en a connues pas mal ces dernières années. Même si elles se sont toutes terminées sur un échec, il y en a des belles et des moins belles. Celle qui vient de s'achever, sur deux défaites (0-3) sans beaucoup de suspense, n'est pas ce qui s'est fait de mieux. « Terminer ainsi est frustrant. En même temps ce fut une superbe saison. »

Une lourde saison avec 39 matchs officiels
L'entraîneur, Magali Magail, a du mal à avaler la pilule. « Notre finale à nous, on l'a gagnée en "demies" contre Le Cannet. Là nous nous sommes battues comme s'il s'agissait d'une finale. Cannes était trop fort, il n'y a rien à redire là dessus. En plus il y a ce banc... quand Ravva et Centoni ne jouent pas, l'équipe reste très forte. » Elle l'est d'autant plus quand elle n'a pas 10 sets dans les jambes avant la finale.
L'année sportive fut longue, éprouvante, riche en émotions. Entre Coupe de France et championnat, où Mulhouse a atteint la finale, la Ligue des champions où, jusqu'au bout, avec des matchs de très haute intensité plus la perspective d'un deuxième tour... cela donne un total de 39 rencontres officielles. Ce qui est énorme quand on possède un Six majeur aussi peu amovible.
« Mais on n'a pas le choix... Nous étions engagées dans toutes ces compétitions, il n'y a rien à regretter. » Il aurait été délicat de demander de laisser filer un match sur deux, une épreuve sur trois. Quitte à jouer, autant le faire avec l'idée derrière la tête d'en ramener la victoire. « Je ressens une grande fierté d'être arrivée si loin avec des Françaises qui jouent et des étrangères dignes de ce nom - pas des pachas - dans leur comportement et leur attitude. »
Oui mais voilà, depuis trois ans Mulhouse termine à la place du dauphin, laissant le trône à un RC Cannes quatorze fois champion de France d'affilée. L'ASPTT serait-il à son summum ? « Pour aller plus haut, notre effectif est limite, c'est vrai. On a bien sûr l'espoir de faire mieux. Pour cela on devra faire des choix, nous sommes obligées de construire une équipe qui soit meilleure. »
Aller gratter les orteils des stars cannoises est un beau projet, il réclame temps, sueur et pas mal d'idées. C'est ce qu'il faut quand le porte-monnaie n'est pas gros. « On n'aura jamais le même budget. Mais si nous devions être classées selon ce seul critère, nous serions huitièmes. » L'argent ne construit donc pas tous les bonheurs ? C'est maintenant que les sous doivent rentrer.

Un budget qui doit enfler
« On ne connaît pas précisément notre budget, note le président, Gérard Reeb. Le conseil général s'est prononcé, on doit encore voir avec la Ville et le conseil régional. On gardera le même état d'esprit, à savoir ne pas dépenser plus que ce qu'on a. » C'est la marque de fabrique de la maison, cela a permis d'éviter ces dérapages qui ont brûlé les ailes de Béziers, Riom et Villebon.
Cela ne permet pas de lutter face à Cannes, si Mulhouse n'enfle pas son portefeuille il va devenir de plus en plus difficile de garder ses distances avec Le Cannet. « Avec certains clubs on ne boxe pas dans la même catégorie, raconte le coach. Au Cannet, le club touche de la Ville l'équivalent de notre budget total. »
Le président semble lui répondre: « En Alsace, on a la chance d'avoir un réservoir de joueuses ».

4 mai 2009

L'ALSACE : Yan Fang voudrait chasser sur Mulhouse

Le championnat est à peine fini que déjà la prochaine saison se profile. Aujourd’hui, au sein des équipes mulhousienne et cannoise l’heure est aux entretiens et au recrutement.

Avant que la nuit d’ivresse cannoise soit cuvée, Yan Fang, avait déjà sonné l’ouverture de la chasse. Dans le dépliant d’annonce du match du RC Cannes, l’entraîneur cannois déclarait « que certaines volleyeuses de Mulhouse m’intéressent. Je vais peut-être leur faire une autre proposition ». Au cœur de la fête qui a célébré le 14 e titre cannois, au bar du Heater dont les « taverniers » ont pour noms Karine Salinas, Victoria Ravva et Yan Fang, l’entraîneur cannois s’est mis à table. « C’est vrai, depuis un an, j’y réfléchis sérieusement, raconte le coach chinois. J’aime bien travailler avec les joueuses françaises or la moitié de l’équipe de France vient de Mulhouse. Le problème, c’est que nous jouons pour réussir en Coupe d’Europe et qu’à ce niveau les joueuses françaises ne suffisent pas. J’ai parlé avec Christina Bauer à Charleroi, lors des championnats d’Europe. C’est une joueuse à gros potentiel et elle m’intéresse. Mais, par ailleurs, elle a trouvé sa place dans l’équipe de Mulhouse. J’aime bien également la jeune libéro – Deborah Ortschitt – qui a également du potentiel, Alexia – Djilali – et Armelle – Faesch – que je connais bien pour l’avoir entraînée. Ce qui complique les choses, c’est que j’ai beaucoup de respect pour le travail de Magali – Magail – et Térésa – Worek -… Et, aujourd’hui, j’ai besoin de Mulhouse. Il n’est pas facile de maintenir la pression dans un groupe qui domine le championnat depuis quinze ans. Or, l’ambition de Mulhouse me sert pour trouver de la motivation. Quand les dirigeants de Mulhouse ont dit qu’ils allaient battre Cannes ils m’ont rendu le plus grand service ».

Anna Rybaczewski : à Mulhouse ou ailleurs

Pour espérer concurrencer les championnes de France, Magali Magail sait déjà où situer la barre. A Cannes, Yan Fang avoue garder dans son effectif Victoria Ravva, Nadia Centoni, Sacha Fomina, Irina Polechtchouk, Eva Yaneva, Laura Ong et Valentina Fiorin. Il a déjà recruté la centrale tchèque Katarina Buckova et discute avec Maryna Marchenko, Karine Salinas et Anna Rybaczewski auteur d’une nouvelle prestation de qualité, samedi soir. « J’ai passé une saison difficile à Cannes en me faisant plaisir que dans les deux derniers mois, confie l’Alsacienne. Ma priorité, aujourd’hui, est l’équipe de France et je me donne le temps qu’il faut pour réfléchir. Je peux très bien rester à Cannes, partir à l’étranger, rester en France et même revenir à Mulhouse… Je ne sais pas encore ! » « Je dis toujours aux filles que jouer à Cannes ce n’est pas facile, avoue Yan Fang. Il y a beaucoup de pression et il faut savoir accepter la concurrence ! »
Au chapitre des départs cannois, Yan Fang annonce ceux de la Japonaise Akiko Ino, de la Bulgare Strashimira Filipova – qui voudrait tenter sa chance en Italie –, de la passeuse roumaine Luminata Trombitas et de Leslie Turiaf qui pourrait rejoindre la région parisienne. « La présidente Anny Courtade, voudrait une équipe encore plus forte la saison prochaine, susceptible de prétendre jouer la finale de la Ligue des champions. Nous n’avons pas encore arrêté le projet… On ne peut pas prendre les meilleures joueuses juste pour un an ! »

30 avril 2009

LA VOIX DU NORD : Le Hainaut Volley veut entrer dans une ère plus professionnelle

Mardi soir, Jacques Delbreil avait invité un cercle de gens proches du club (dirigeants, sponsors) pour évoquer l'avenir du Hainaut Volley. Une réunion houleuse de plus de trois heures qui a débouché sur quelques mesures visant à rendre le club plus pro.

Malmené, le président Jacques Delbreil. Normal après une saison ayant conduit son équipe à la descente. Il faut donc assumer et prendre des mesures pour éviter une prochaine désillusion. Le président s'y est prêté volontiers sans toutefois remettre tout en question.

Le principal grief, c'est évidemment son soutien à l'entraîneur, qu'il veut conserver (lire ci-contre). Comme Raymond Domenech en son temps, celui-ci sera encadré. «  Il y aura désormais un staff médical structuré avec une relation étroite entre l'entraîneur et les médecins. On va chercher un adjoint, qui s'occupera des statistiques, des séances de travail physique et de ce qui peut décharger Ion (sic). Et on va installer une psychologie de groupe, pour gérer tous les problèmes au quotidien des filles. On va essayer de devenir plus pro. » Des petits détails qui font beaucoup. Si les Hennuyères n'ont pas toujours été dans le coup cette saison, notamment mentalement, c'est peut-être aussi pour avoir négligé ces aspects-là.

Jacques Delbreil a aussi posé une condition à son maintien à la tête du club si celui-ci descend : «  avoir 50 000 E avant le 31 mai. Je veux le même budget(450 000 E) pour pouvoir remonter tout de suite. On va perdre 110 000 E de la Région, on doit les compenser. On a déjà 20 000 E de sponsor maillot, on va économiser 30 000 E et je me fais fort d'en trouver 10 000.

 » Seul club aux comptes positifs avec Cannes, Le Cannet et Mulhouse, Le Hainaut se penche déjà sur le recrutement. «  Compliqué car on ne sait pas où on jouera la saison prochaine. On sera plus attentif aux vidéos et on fera des entretiens d'embauche. » Le président souhaite garder Andreyko, sa pigiste médicale, Kalinouskaya, Antonik (sollicitée ailleurs), Stolic, Petkovic (qui réserve sa décision), peut-être Audoynaud et Basic, «  si elle baisse ses prétentions », voire Trivunic selon sa blessure. Exit Pazniak, «  on n'en veut plus  », Coiculescu qui arrête, Dzile et Koyumdzhieva.

En attendant la disparition de Melun et les résultats des barrages entre Vandoeuvre et Evreux, Le Hainaut Volley n'est pas parti pour vivre de grands bouleversements, préférant une continuité « améliorée »...

29 avril 2009

LA VOIX DU NORD : Le Hainaut Volley prépare son avenir

Hier soir, c'est un comité élargi (dirigeants, sponsors...) qui a été convié par le président Jacques Delbreil, pour réfléchir à la saison prochaine et évoquer les différentes possibilités.

Le Hainaut en Pro AF si...- Le Hainaut a encore une petite chance de maintien. Il faut deux conditions. D'abord, que Melun, que l'on dit en grandes difficultés financières, ne reparte pas. Et ensuite, que Vandoeuvre, qui affronte Évreux en barrages de Pro F, s'impose (9, 16 et 17 mai). Dans ce cas, le Hainaut serait repêché. Si Vandoeuvre perd, il sera repêché. Le deuxième barrage a été annulé, Harnes ne souhaitant pas monter, et Terville se maintient.

À la Ligue, on n'avait toujours pas reçu en début de semaine de document officiel annonçant le retrait de Melun.

Ion Dobre toujours entraîneur ?- Après le dernier match, Jacques Delbreil avait confirmé, oralement, Ion Dobre au poste d'entraîneur et celui-ci est persuadé qu'il le sera l'an prochain. Mais lundi, le président n'était plus aussi catégorique. «  Il faudra que le conseil l'entérine. » Peut-être une simple formalité. Cependant, le technicien roumain a été particulièrement décrié cette saison, en interne et en externe et beaucoup lui imputent la descente (plus que la faute aux agents ou aux joueuses...) Ses méthodes et son comportement ont en tout cas laissé des traces au sein de l'équipe.

Une nouvelle dynamique ?- Le retrait du basket laisse une grande place au volley. Celui-ci saura-t-il la prendre ? C'est un peu l'enjeu de cette intersaison. Il existe une volonté d'en faire un grand club sur la scène nationale. Il faut pour cela trois choses : les bonnes personnes aux bonnes places, un plan d'action bien ficelé, et de l'argent. «  Moi, je ne repars pas en N1 si je n'ai pas le budget, a prévenu Jacques Delbreil. Si les finances suivent et qu'on remonte aussitôt, c'est OK. C'est le but de la réunion de mardi soir (hier).

On va faire un échange de vues sur ce qu'on peut faire. Ce qui est sûr, c'est qu'on va revoir les critères de recrutement. Pour le moment quelques filles sont prêtes à repartir, même en N1. »