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LA REVUE DE PRESSE
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28 février 2010 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D ALSACE : L'ASPTTM dans le dernier carré
EVREUX 0 -
ASPTT MULHOUSE 3
Gymnase du Canada d'Evreux. 300 spectateurs environ. Les sets :
23-25 (25'), 25-27 (29'), 27-29 (31'). Points : 75-81. Durée
totale : 1 h25'. Arbitres : MM. Dillies et Launoy.
EVREUX : Da Silva, Mollinger, Drzewiczuk, Tere, Jeschlebowa,
Dukule. Libero : Sijaric. (puis, Diagne, Dukule, Pereira).
Entraîneur. : E. Fouchet.
MULHOUSE : Sieradzan, Rybaczewski, Larnack, Hood, Faesch,
Libero : Ortschitt (puis, Kloster, Bauer, Djilali). Entraîneur :
M. Magail.
Avant de se retrouver le mois prochain pour un duel entre
vieilles connaissances dans le dernier carré de cette Coupe de
France, les filles de Magali Magail se sont imposées dans l'Eure
plus difficilement que la lecture seule du score pourrait le
laisser supposer. Chaque set et de nombreux points furent
âprement disputés.
En effet, les Alsaciennes ne remportent la première manche que
25-23, après avoir été menées 22-23. Dans un deuxième set plus
accroché et encore plus long, Armelle Faesch et ses coéquipières
ne s'imposent que 27 à 25. Dans le troisième, les promues
Ebroïciennes se procurèrent deux balles de set.
« Notre plus grande expérience »
« Si on perd le
troisième set, ça aurait été très compliqué pour nous, les
Euroises nous ont fait douter. Jusqu'au bout elles n'ont rien
lâché. On est donc contente de finir en trois sets malgré des
fautes qu'on n'a pas l'habitude commettre ! ». Magali Magail
reconnaît que son équipe n'a pas produit un grand spectacle mais
elle ne se cherche pas d'excuse : « On possède des joueuses plus
fortes tactiquement, techniquement, physiquement et mentalement
alors que les joueuses d'Evreux ont manqué d'opportunisme et de
sérénité dans les moments décisifs. On ne doit jamais gagner le
troisième set et pourtant on a réussit à retourner la situation
à notre profit. On gagne donc le match sur notre plus grande
expérience de ce genre de rencontres ».
L'ASPTT Mulhouse se retrouve dans le dernier carré et peut
désormais rêver à une revanche sur l'ogre cannois. « La Coupe,
c'est particulier : sur un match tout le monde a sa chance. On
peut battre le RC Cannes tout comme Evreux aurait pu nous
battre », reconnaît Armelle Faesch, la capitaine haut-rhinoise.
« Chaque match a sa vérité, mes joueuses peuvent vaincre Cannes
mais pas si elles jouent comme aujourd'hui », renchérit
l'entraîneur.
Avant de penser aux demi-finales, puis à la finale de la Coupe
de France, les Mulhousiennes devront se replonger dans les dures
joutes du championnat dès samedi prochain, en recevant
Saint-Raphaël.
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28 février 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
qualifiée sans convaincre
Evreux –
ASPTT Mulhouse : 0-3. Les sets : 23-25 (25’); 25-27 (29’); 27-29
(31’). Gymnase du Canada à Evreux. Arbitres : Daniel Dillies et
Sylvain Launois. Spectateurs : environ 300 Evreux : Da Silva
(capitaine), Mollinger, Drzewiczuk, Sijaric (libéro), Tere,
Jezchlebova. Sont entrées en jeu : Pereira, Diagne, Dukule.
Entraîneur : Emmanuel Fouchet ASPTT Mulhouse : Sieradzan,
Rybaczewski, Ortschitt (libéro), Larnack, Hood, Faesch
(capitaine). Sont entrées en jeu : Kloster, Bauer, Djilali.
Entraîneur : Magali Magail
Pour leur
entrée en matière en coupe de France, les filles de Magali
Magail ont gagné sans convaincre.
Les
Mulhousiennes ont remporté leur quart de finale hier soir à
Evreux sur le score sans appel de 3 à 0, mais chaque set a été
très disputé.
En effet,
les Alsaciennes ne remportent la première manche que 25 à 23
après avoir été menées 22 à 23. Dans un deuxième set encore plus
accroché et encore plus long, Armelle Faesch et ses coéquipières
ne l’emportent que 27 à 25. Mais pour l’ASPTT Mulhouse, le match
bascule véritablement dans le troisième set où Evreux, club
promu en première division cette saison et déjà battu deux fois
sur le score de 3 à 0 par Mulhouse en championnat de France, se
procure deux balles de set : « Si on perd le troisième set, ça
aurait été très compliqué pour nous, avoue Magali Magail. Les
Ebroïciennes nous ont fait douter jusqu’au bout… Elles n’ont
rien lâché. On est donc contente de finir en trois sets malgré
les erreurs qu’on n’a pas l’habitude de faire ». Le coach
postier reconnait que son équipe n’a pas produit un grand
spectacle mais elle ne se cherche pas d’excuse : « On possède
des joueuses plus fortes tactiquement, techniquement,
physiquement et mentalement alors que les joueuses d’Evreux ont
manqué d’opportunisme et de sérénité dans les moments décisifs.
On ne doit pas gagner le troisième set et pourtant on a réussit
à renverser la situation. On gagne donc le match seulement parce
qu’on est plus expérimenté… On s’en sort très bien ».
«
On peut battre le RC Cannes tout comme Evreux aurait pu nous
battre »
L’ASPTT
Mulhouse se retrouve dans le dernier carré et peut désormais
rêver de prendre sa revanche sur l’ogre cannois. « La coupe,
c’est particulier : sur un match, tout le monde a sa chance. On
peut battre le RC Cannes tout comme Evreux aurait pu nous battre
» reconnait la capitaine haut-rhinoise. « Chaque match a sa
vérité, mes joueuses peuvent vaincre Cannes mais pas si elles
jouent comme aujourd’hui » renchérit l’entraîneur. Avant de
penser aux demi-finales, puis à la finale de la coupe de France,
les Mulhousiennes devront se replonger dans le championnat dès
samedi prochain. Elles recevront Saint-Raphaël pour le compte de
19 e journée. A l’aller, elles avaient gagné 3 à 0.
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28 février 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella souffle la tempête et sort Le Cannet de la Coupe
D'entrée le décor était
planté. Mac Namee et son service ...
en travers sema le
désarroi dans la défense calaisienne. En moins
de temps qu'il ne faut pour l'écrire Le cannet
menait 4/0. Callo et Diouck ne trouvaient pas le
parquet et Bursac se démenait derrière.
Leyendeker ramena la Stella sur les talons des
visiteuses. Les Cannettanes y allèrent de leur
petite étourderie sur une balle pourtant anodine
12/12. Une seconde main de Melendez Pal et une
belle série de la passeuse calaisienne au
service et la Stella virait en tête au second
temps mort technique 16/13. À force de chercher
Callo, celle ci eut quelques absences. À 19/18,
Steux rentrée en jeu donna le coup
d'accélérateur qu'il fallait 23/18. Bursac et
Nedelcu souffraient à leur tour en réception. À
23/18 le plus dur semblait fait. Un mauvais
passage de la réception calaisienne, Hudima
bloquée et Le Cannet revenait à égalité 23
partout. Hudima se chargea du reste 25/23. Après
quelques échanges serrés, la défense azuréenne
qui avait déjà donné des signes de fébrilité, se
mit carrément à déjouer. Les attaquantes
calaisiennes Callo et Boscacci en tête s'en
donnèrent à coeur joie 14/5. Il y eut bien deux
attaques de Callo tout juste dehors mais la
Stella avait les choses bien en main. Instable
dans le jeu Le Cannet subissait les événements.
Une attaque de Bursac dehors, un zip de la même
joueuse en réception et un bloc de Boscacci et
l'affaire était dans le sac pour la Stella
25/14. Même scénario au début de la troisième
manche.

Malgré un début plus
timide, le duo Callo-Boscacci finit par faire un
écart 12/7. Survint alors un sérieux passage à
vide des Stellistes qui servaient mal,
attaquaient dehors ou trop timidement. Le Cannet
retrouvait des couleurs, la jouait à
l'expérience et à 21 partout Melendez mit un
ballon dehors, Diouck fit de même juste près et
Le Cannet était revenu dans la partie 25/21. La
quatrième manche débuta avec le Cannet toujours
aussi présent 6/3. On se faisait du souci sur le
banc calaisien mais les attaquantes stellistes
refirent parler d'elles. Les égalités se
succédèrent à 10,11,12,13 et plus encore. La
bataille faisait rage au filet. Un bloc de
Gogolova, les Argentines Callo et Boscacci qui
se mirent à faire parler la poudre et Calais à
23/19 tenait sa victoire. Les Cannettanes n'y
étaient plus 25/20.
STELLA CALAIS- LE
CANNET : 3-1 (25/23 25/14 21/25 25/20 en 1h 45
de jeu).
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27 février 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
à Evreux pour une place en demi-finale
Les
Mulhousiennes sont à Evreux, ce soir à 18h, pour les quarts
de finale de la Coupe de France.
Le
tirage au sort a été clément pour l’ASPTTM qui aura,
toutefois, à confirmer sa supériorité sur le terrain. Ce qui
n’est jamais aisé face à un adversaire qui n’a rien à
perdre. Promues au sein de l’élite cette saison, les
Ebroïciennes ont concédé leurs deux matches de championnat
face aux Mulhousiennes sans gagner le moindre set. Ce qui
n’empêche pas les Normandes de pointer à une très honorable
7 e place en Ligue A féminine avec un maintien
d’ores et déjà assuré.
Les
données initiales plaident largement en faveur d’un succès
mulhousien face à Evreux dont la réception a volé en éclat,
le week-end dernier, face aux championnes de France. En
trois sets (25-23, 25-14, 25-13), les Normandes ont déploré
34 fautes directes face à une formation cannoise évoluant
sans Ravva, Marchenko, Centoni et Salinas.
Les
Mulhousiennes, parties en train, sont à pied d’oeuvre depuis
hier et bénéficieront d’un effectifau complet avec la
rentrée de Myriam Kloster qui s’était donné une entorse à la
cheville la semaine dernière.
Christian Entz
En bref
Championnat. Lors de la journée d’ouverture à Coubertin, l’ASPTTM
s’était imposé (0-3: 18-25, 19-25, 17-25) avant de confirmer
cette victoire au match retour (3-0: 25-21, 25-12, 25-18).
Logique. La logique voudrait que les demi-finales, à
l’affiche le 17 mars, mettent en présence Cannes, le Cannet,
l’ASPTT Mulhouse et les Parisiennes du Stade
Français/Saint-Cloud. Autant dire que ces dernières seront
des adversaires très appréciées par les trois autres. Atout.
Autour de la passeuse internationale Gaëlle Mollinger, la
Polonaise Drzewiczuk, la Brésilienne Da Silva, la Tchèque
Nejezchlebova et la Lettone Dukule sont les principaux
atouts d’Evreux.
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27 février 2010 |
PARIS NORMANDIE :
Ramdam à l'EVB
Dans un
communiqué de presse, mercredi, le club ébroïcien annonçait : «
Les dirigeants et la joueuse, l'EVB et Armelle Irabe ont décidé
de mettre un terme immédiat à leur collaboration. […] A l'issue
de cette même réunion, la passeuse Leyla Tuifua s'est vu
signifier une mise à pieds de deux semaines pour motifs
disciplinaires… »
Contacté, Emmanuel Fouchet n'a pas souhaité s'exprimer davantage
sur le sujet : « Tout est dit dans le communiqué. Pour notre
part, nous n'avons rien à ajouter, sinon que nous ne voulons pas
brader cette fin de saison. Nous sommes toujours en piste pour
l'Europe. »
Quel sera l'impact de ses décisions sur le groupe ? Il sera
difficilement mesurable contre Mulhouse. Terville (samedi 6 mars
à 18 h au centre Omnisports) et Saint-Raphaël (20 mars)
serviront de révélateur. Néanmoins, les dirigeants font passer
un message fort ; les entraîneurs ébroïciens demeurent les
patrons sur le terrain. Le petit monde du volley est prévenu…
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27 février 2010 |
PARIS NORMANDIE :
Mulhouse élève son niveau
Evreux n'avait pas eu la
possibilité d'accueillir Mulhouse en championnat, la
Coupe de France lui en donne l'occasion pour ce
quart de finale qui se déroule ce soir à 18 h.
La première journée de
championnat était ainsi formulée par la LNV :
Evreux VB - ASPTT
Mulhouse, 15 h… salle Carpentier à Paris.
Ebroïciennes et Mulhousiennes s'étaient bien
rencontrées dans la capitale lors de l'Open
Generali, privant ainsi le public normand d'une très
belle affiche. En effet, il est bon de rappeler que
les Alsaciennes auraient logiquement dû remporter
plusieurs championnats de France… si Cannes évoluait
dans un autre championnat. Les moyens cannois
dépassent et de loin ce qui se fait en France. Ces
quatre dernières années, Mulhouse s'est « simplement
» classé 2e. Lors des deux affrontements en
championnat, les joueuses de l'Est ont toujours
battu celles de l'Ouest sur le même score : 3-0.
Une école de volley
réputée
La formation de l'Est compte autant
d'internationales que de joueuses dans son effectif,
qu'elles soient françaises ou étrangères. Pour les
étrangères, le décompte est assez rapide. Regan Hood
porte le maillot de la sélection italienne, Dominika
Sieradzan celui de la Pologne. Le reste du groupe
est français et il est quasiment entièrement passé
par le centre de formation : Christina Bauer, Anna
Rybaczewski, Armelle Faesh, Alexia Djilali, Aminata
Coulibaly, Déborah Ortschitt… Que des joueuses de
talent et d'impact ! Au fil des années, l'Alsace est
devenue une terre de volley. Les dirigeants de l'ASPTT
ont construit un centre de formation très efficace
doté de prospecteurs qui ratissent la région pour
trouver les titulaires de demain.
Le Cannet et Cannes
dans le viseur
Toutefois, la première partie de saison n'a pas été
spécialement satisfaisante, sanctionnée par une
campagne européenne ratée et une troisième place en
Ligue AF. Certains évoquent une erreur de casting
dans l'association Regan Hood et Anna Rybaczewski
(de retour à la maison après plusieurs saisons à
Cannes). Les deux attaquantes sont des affamées de
ballons. Anna Rybaczewski, l'internationale
tricolore, semble prendre l'ascendant.
Profitant du vide laissé par l'élimination en Coupe
d'Europe, Magali Magail, ancienne joueuse du club, a
entamé un travail de fond, histoire d'arriver
pleinement en forme pour les phases finales.
Actuellement troisièmes au classement, les
Mulhousiennes ont Le Cannet et Cannes dans leur
viseur. Elles comptent bien récupérer au minimum la
seconde place. Il est possible que Le Cannet ait
décomplexé le monde du volley avec sa victoire sur
Cannes. 2010 sera-t-il l'année de la chute du
monstre sacré cannois ? Les Mulhousiennes veulent y
croire !
Evreux - ASPTT Mulhouse,
ce soir à 18 h, au gymnase du Canada.
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27 février 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella retrouve Le Cannet et veut faire mentir le proverbe
À deux reprises cette
saison, les Calaisiennes se sont inclinées devant Le
Cannet. Au match aller, sur la Côte d'Azur, ...
la punition avait
été sévère dans le cadre du championnat. Au
match retour, la Porte de Lille, les Azuréennes,
éprouvées sans doute par un match de Coupe
d'Europe à Bakou, avaient souffert le martyre
trop contentes de prendre les deux points que
les Stellistes avaient bien voulu leur donner.
La troisième fois sera-elle la bonne ? La magie
de la Coupe peut-elle cette fois encore faire
son oeuvre ?

Les Calaisiennes
sont bien décidées, en tout cas, à montrer un
tout autre visage et rêvent de l'exploit dans le
cadre des quarts de finale. On peut imaginer que
les Cannettanes, dûment prévenues, sauront
mettre le maximum d'atouts de leur côté. Solides
deuxièmes du championnat elles ont fait
sensation, il y a peu, en venant à bout du
leader Cannes qui ne se rappelait plus avoir
subi pareille mésaventure. Formation très
expérimentée bâtie autour de l'ex-Calaisienne
Séverine Szewzyck, les Sudistes s'appuient sur
une qualité de service qui fait des ravages avec
leur passeuse américaine Mac Namee
particulièrement efficace avec ses mises en jeu
giflées de travers et des attaquantes, la Serbe
Bursac en tête, redoutables au filet. C'est dire
l'immensité de la tâche qui attend les
Stellistes. Le Cannet c'est du solide partout et
une confiance au zénith.
Manière requise
La Stella ne pourra
tirer son épingle du jeu qu'en réalisant un sans
faute. En est-elle capable ? Les Calaisiennes,
enthousiastes et concentrées, le week-end
dernier, à Vandoeuvre, peuvent-elles reproduire
une prestation équivalente à domicile devant une
équipe d'un autre calibre ? Le talent au filet
ne manque pas, le contre dispose d'arguments
dissuasifs, reste à stabiliser le secteur clef
service-réception. C'est là que se jouera le
sort du match en évitant, en premier lieu, une
profusion de fautes directes qui rendraient le
combat perdu d'avance.
La Stella aura des
occasions, on peut en être sûr. Callo, Diouck,
Hudima et Boscacci ont les moyens d'alimenter le
compteur. On espère que Sophie Péron, impériale
en Lorraine, pourra résister à la déferlante
adverse et que le groupe saura résister sans
trop de dégâts aux inévitables temps faibles
auxquels les joueuses seront immanquablement
confrontées. C'est cette aptitude à revenir dans
le match quand tout va mal, cette solidité
mentale qui fait encore défaut aux filles de
Badis Oukarache. Elles semblent avoir franchi un
palier depuis peu dans ce domaine.
La venue du Cannet
est l'occasion rêvée de faire résonner la Porte
de Lille des éclats d'une victoire contre un
grand du volley hexagonal.
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27 février 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella joue sa mélodie de la revanche
Revenue de Lorraine avec
les intentions d'un prétendant à un billet européen,
la formation calaisienne se retrouve à deux matchs
d'une finale nationale.
Pour se hisser dans le dernier carré, les filles de
la Stella doivent sortir leur plus belle carte à
jouer face à une équipe azuréenne pour le moins
dévastatrice et influente.
La bonne humeur et les sourires garnissent toujours
la désuète salle Porte de Lille, à quelques semaines
de la fin d'un championnat bien fourni. Ce n'est pas
sans déplaire à l'entraîneur maison, Badis Oukarache,
rassuré par la garantie d'un premier tour de
play-offs que son club aura à disputer face à
Evreux, dès le 14 avril prochain. « Avec notre
force, le jeu en bout de fil, on peut garder cette
sixième place jusqu'au bout. Reste encore à
déterminer l'ordre des matchs face à Evreux »,
précise ce dernier. Dans une trajectoire ascendante
censée mener la formation calaisienne à son top pour
les play-offs, la SES - qui construit ses bases avec
le jeu en bout de filet - veille à rester
compétitive et livre ce soir duel avec les
redoutables cannetanes (les rivaux Saint-Cloud et
Evreux restent également en lice pour les ¼ de
finale), tout simplement victorieuses du grand RC
Cannes le 13 février dernier (3-2).
Stop ou encore ?
« On va essayer d'élever notre niveau de jeu,
j'ai vu une réaction qui voulait dire beaucoup de
choses, s'avance coach Oukarache, nullement
surpris par la réussite des protégées de Mladen
Kasic. On a l'avantage de jouer pendant cette
phase de compétitivité.
A quatre-cinq semaines de la fin, il faut lancer la
machine et préparer les play-offs. » A deux
matchs d'une éventuelle finale de coupe de France,
le challenge s'annonce aussi intéressant que relevé.
De plus, pour ajouter un peu de saveur à l'affiche,
un esprit de revanche flotte toujours au-dessus du
filet de Porte de Lille après l'amère défaite de
Calais face à ce même adversaire, mi-janvier à
domicile. En effet, après avoir effectué le plus dur
et mené deux manches à rien, l'escadron stelliste
s'était quelque peu grippé, le groupe avait fini par
céder (28-30 dans le 4e set !) et lâcher le match
durant le tie-break (15-7). Les garanties stellistes
restent encore à prouver tout au long d'une partie
au long cours (deux heures de jeu) même si la
réception revient au beau fixe grâce au récent bon
ouvrage de Sophie Péron et Véronika Hudima. Calais a
également retrouvé sa Fatou Diouck de l'automne au
moment où Leticia Boscacci semble une fois encore
indéboulonnable. Pour ainsi dire, la totale
homogénéité constitue un atout à la hauteur de
l'effectif maralpin, qui ne peut plus avancer
l'argument de surprise en se rendant ce soir dans
l'antre stelliste.
Fanny dans la moisson de victoires face aux gros
poissons de la ligue depuis le début de la saison,
le match face au Cannet constitue vraisemblablement
la dernière occasion de prouver la consistance du
groupe calaisien. Durant cette phase à nouveau
ascendante, la moindre opération positive ouvre la
voie de conséquents espoirs printaniers.
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24 février 2010 |
ISTRES.FR :
Challenge Cup : la fin d'une belle aventure européenne
C'est sur
le score de 3 sets à 1 face à Dresde (Allemagne) en match retour
des quarts de finale, que s'est achevée, mercredi 25 février à
la halle polyvalente, le rêve européen des volleyeuses
istréennes. Il faut dire que la sentance du match aller à
Dresde, remporté 3 sets à 0 par les allemandes, donnait la
mesure d'un match retour difficile. Les allemandes de Dresde
bien connus pour s'être imposées face aux Istréennes en 2009,
dans le cadre du Trophée Fémina.
Le premier set de la rencontre retour des quarts de finale
remporté par les allemandes, mettait un terme au rêve européen
des filles d'Istres Ouest Provence Volley Ball. La seconde
manche rafflée de justesse 28-26, par les Istréennes ne pouvait
changer la donne mathématique d'un parcours stoppé net dès le
premier set. Un rythme éprouvant pour Istres engagé jusqu'ici
sur 3 compétitions (Challenge Cup, Coupe de France et
Championnat Pro A), pour une rencontre qui aura sans doute
souffert d'une rotation de l'effectif privé d'Elizabeth
Hintemann (4) et du numéro 10, Marianne Alteirac.
Malgré tout, on retiendra la combativité des Istréennes qui
n'ont rien laché dans un match à domicile supporté par une salle
comble acquise à la cause istréenne.
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24 février 2010 |
ISTRES.FR :
Challenge Cup : Match décisif ce soir pour Istres
Istres OP
Volley-Ball reçoit ce soir Dresde en 1/4 de finale retour de la
coupe d’Europe. Les joueuses de Frédéric Guérin devront réaliser
un véritable exploit si elles veulent décrocher leur place dans
le carré final.
Battues au match aller 0-3, l’équipe d’Istres n’a absolument pas
le droit à l’erreur ce soir à la halle polyvalente face au SC
Dresdner (Dresde Allemagne) pour le match retour du 1/4 de
finale de la Challenge Cup de volley.
La tache s’annonce compliquée, Istres doit l’emporter au moins
par 4 sets à zéro pour se qualifier en 1/2 finale. Difficile
certes mais pas impossible comme challenge pour les joueuses
entraînées par Frédéric Guérin qui, il y a peine trois semaines,
ont su trouver la hargne nécessaire pour renverser la vapeur
d’un match donné comme perdu d’avance face à Subotica. En cinq
rencontres disputées à domicile, Istres n’a jamais perdu !
Istres OP Volley-Ball pourra une nouvelle fois, ce soir,
compter sur le public de la halle polyvalente pour l’aider à
trouver l’énergie nécessaire afin de décrocher sa place dans le
carré final de la coupe d’Europe de volley-ball.
Rendez-vous à 20h, halle polyvalente d’Istres
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24 février 2010 |
L'ALSACE :
ASPTTM :
un test concluant à Zurich
Les
volleyeuses mulhousiennes ont livré un match sérieux, soldée
par une victoire encourageante, hier soir à Zurich.
Victorieuses (3-1) au Palais des sports de ces mêmes
Zurichoises, le 4 février dernier, les Mulhousiennes ont
confirmé leur supériorité hier soir. Incontestable leader du
championnat de Suisse et brillant en Coupe d’Europe de la
CEV jusqu’à son élimination par les Turques du Galatasaray
(3-2 puis 1-3), le Voléro Zurich constitue une pointure
digne du haut de tableau de la Ligue A française. Or, après
un week-end de repos et à quatre jours de son quart de
finale de la Coupe de France à Evreux, il était d’une grande
importance que l’ASPTTM reprenne le rythme de la
compétition. « Avec 14 blocks gagnants et 7 aces dans les
quatre premiers sets — l’ASPTTM a également remporté une 5
e manche : 17-25 - nous avons confirmé nos
progrès dans ce domaine, explique Magali Magail, le coach
postier. Les filles ont réalisé un gros boulot en défense
avec beaucoup de présence au soutien. Il n’y a qu’au premier
set où notre attaque a manqué d’efficacité. Pour le reste,
notre potentiel offensif s’est avéré très intéressant ! »
Volero
Zurich — ASPTT Mulhouse : 1-3. Sportanlage im Birch. Les
sets : 21-25, 26-24, 21-25, 17-25. Zurich : Vesovic, Grbac,
Petrovic, Koeva, Mihajlovic, Wigger, Rousseaux, Heinz,
Caluori, Keller, Crawford. Libéro : Jenny. ASPTTM : Bauer,
Faesch, Hood, Sieradzan, rybaczewski, Larnack, Sager-Weider,
Coulibay, Djilali ; Libéro : Ortschitt.
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23 février 2010 |
PARIS NORMANDIE : Un
EVB toujours ordinaire
Il
aurait fallu un grand Evreux VB pour
s'imposer à Aix-Venelles et ainsi relancer la fin de
championnat. Mais les Ebroïciennes ont certes lutté avec
intensité, mais elles n'avaient pas la flamme pour mettre le feu
à la maison sudiste. Les Provençales contrôlent désormais
confortablement la situation, première avec 50 points. Elles
peuvent même se permettre un ou deux faux-pas avant d'accéder en
Pro F. Dans le même temps, l'EVB (2e, 42 points) voit revenir
quasiment à hauteur Harnes (3e, 40 points). Béziers (4e,
34points, avec un match de retard à disputer la semaine
prochaine contre le VBNA) aura certainement du mal à briguer le
podium. A moins que les Normandes poursuivent leur funeste
chute.
Dominé au centre
Catastrophique début d'année 2009. En effet, les Evébistes ont
perdu quatre de leurs six rencontres, notamment les trois
dernières. Pourtant à Venelles, Emmanuel Fouchet a pu compter
sur un groupe batailleur : « Les filles ont parfaitement attaqué
la rencontre. Elles étaient en place défensivement. Elles ont
mis la pression au service. Les ailières se sont montrées
efficaces (21-22). Malheureusement, nous avons manqué de
maîtrise dans la conclusion (25-23). C'est ce qui fait la
différence entre une bonne équipe et le leader. » Après deux
cartons jaunes dont le dernier contre Béziers, le technicien
ébroïcien devait laisser sa place à Gil Favresse pour diriger la
destinée de l'EVB. Emmanuel Fouchet enchaîne rapidement : « Les
hommes en blanc ne nous ont pas raté. Dans la seconde manche,
nous sommes à la traîne (16-13). Mais dès que nous avons
commencé à réagir, les coups de sifflet étaient toujours dans le
même sens (25-18). » Toutefois le spectateur attentif rectifie :
« D'un autre côté, nos services étaient moins bons, tout comme
la réception. Le jeu de passe a perdu de sa lucidité. Et nous
étions dominés au centre. » Ça fait beaucoup !
L'EVB a bien tenté de se refaire dans le troisième set. Les
échanges devinrent plus longs. « On ne pourra pas reprocher aux
filles d'avoir vendu au prix fort leur peau (18-17).
Contrairement aux Aixoises, lorsque Gil a fait appel aux
remplaçantes, hormis Elise Villet, elles n'ont pas apporté un
plus. Boban Lozancic pouvait, lui, faire souffler les titulaires
sans que le niveau général baisse. » Fatalement au moment
décisif, le six majeur souffrait (2 h 10 de match) et gâchait
une belle occasion (19-20) de relancer ce duel avec deux erreurs
grossières consécutives (25-21).
A Venelles, Aix-Venelles bat
Evreux VB 3 à 0 (25-23, 25-18, 25-21)
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23 février 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella, pétillante et inspirée, bouscule Vandoeuvre
En passant par la
Lorraine, la Stella avait troqué ce week-end ses
sabots contre des chaussons ailés. Samedi, ...
c'était turbo à tous
les étages et volley champagne à déguster sans
modération.
D'entrée Gogolova au
service et Leyendeker au filet avaient ouvert
les hostilités. La première par quelques envois
astucieusement placés, la seconde en assenant un
chapelet de contres assassins, mirent de suite
sous pression une équipe lorraine très vite
intimidée.
En bout de filet le
duo Diouck-Callo fit rapidement parler de lui.
L'internationale sénégalaise, pourtant pistée
par le block vandopérien, sautait plus haut que
tout le monde. Callo à l'autre mire faisait
étalage de la dextérité qu'on lui connaît.
Melendez Pal dirigeait la manoeuvre sur le mode
allegro. Elle distribuait les munitions tous
azimuts bien aidée par la réception calaisienne
sur son petit nuage autour de Péron proprement
rayonnante et d'Hudima en verve.
Le bonheur pour la
Stella était, ce samedi, en bout de filet, mais
quelques piques lancées des trois mètres et
Callo qui rodait au centre quand l'idée lui
venait, apportèrent un peu de sel à la chose et
achevèrent de déboussoler les Lorraines. À 8-2
en faveur de la Stella, une petite baisse de
régime permit à Vandoeuvre de refaire une partie
de son handicap. Dans la configuration de
départ, Gogolova, à la mise en jeu, et
Leyendeker, de garde au filet, les attaquantes
stellistes repartirent de plus belle,
déstabilisant une formation parfois réduite au
rôle de simple observatrice. À Diouck revint la
balle de set (25-23).
Autre manche et même
scénario : grosse pression exercée sur les
Lorraines toujours sans réponse (8-14). Diouck y
alla de quelques acrobaties en défense.
Peut-être trop
facile, la Stella perdit un peu de sa
concentration (18-20). Steux remplaça alors
Melendez, qui avait beaucoup donné. Boscacci
entrée pour faire une pige à la place de Callo,
toucha quatre fois la balle, mit autant de
points et s'offrit le set en prime (20-25).
Le temps de repos
passé, la Stella connut sa première grosse
alerte (8-3), assurant le minimum jusqu'au
second temps mort technique (13-16). Tikvicki,
entrée entretemps, eut les deux inspirations
qu'il fallait. Suffisantes pour que Vandoeuvre
se mette à douter plus que de raison. Callo,
elle, ne douta pas, créant l'écart (18-20) et
Diouck finit comme elle avait commencé (22-25).
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22 février 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella se reprend rapidement
Une semaine après le
revers clodoaldien (1-3), la Stella a concrétement
remis les pendules à l'heure, samedi soir, en
Lorraine, (3-0).
Cette victoire indiscutable redonne du crédit et la
6e place du championnat aux filles de Badis
Oukarache.
Deux gros morceaux se profilent sur le calendrier
calaisien : Le Cannet, samedi soir (20h) en 1/4 de
finale de la coupe de France et Cannes le week-end
suivant sur la Côte d'Azur.
Non seulement la Stella vient d'empocher trois
points hors de ses bases, mais l'équipe compacte a
retrouvé le sourire et la réussite de Fatou Diouck,
meilleure marqueuse de la rencontre avec treize
points. Une aubaine qui offre de nouveaux appuis au
staff calaisien, tourné vers l'objectif de briller
en play-offs.
Un travail bien ficelé À Vandoeuvre, Calais est
parvenu à s'employer d'entrée de jeu, chose qui ne
lui était plus arrivée depuis longtemps. En avance à
tous les points de passages, la formation stelliste
- vigilante au filet - a empoché le premier volet
sans baisser de pied. C'est bien ici un gage de
sûreté capital auquel est venu s'immiscer une partie
appliquée de Péron en réception. Jusqu'à 13/6, pas
d'inquiétude dans cette seconde manche. Parce que
rien n'est plus facile que de se déconcentrer après
de brillants échanges, la SES passe un peu à côté
(18/20) avant de dérouler grâce à Leticia Boscacci,
rentrée après avoir débuté la partie sur le banc des
remplaçants. « Les filles ont dominé les deux
premiers sets en étant toujours devant »,
commente coach Oukarache. Incapables de profiter du
moindre relâchement stelliste, les Vandopériennes
naviguent dans des eaux de plus en plus troubles,
bien loin de la mer d'huile calaisienne.
Encore de l'expérience
à engranger En effet, même balloté (16-13) dans le
3e set, le navire bleu et blanc tient le bon cap,
grâce à sa capitaine Callo et la « nouvelle » Fatou
Diouck (25-22). « On a dû courir après le score
mais on a tout fait pour forcer les choses, sans
paniquer, et pour ne pas avoir à jouer de 4e set »,
narre Badis Oukarache.
Le plan sans accroc (3-0) ne corrige pas la défaite
face au Stade Français (1-3) mais renvoie un nouveau
signal fort aux futurs adversaires de Calais.
Sachant que l'équipe réussit plutôt bien face aux
gros calibres de la ligue, les prochaines sorties
stellistes - sans pression - permettront d'emmagaziner
un maximum d'expérience avant le couperet tant
attendu des play-offs (les 5e, 6e, 7e et 8e de la
saison régulière joueront ce format de compétition
mi-avril).
Vandoeuvre/Stella Calais 0-3 (20-25 en 26', 20-25 en
40', 22-25 en 25') Stella Calais : Hudima (7),
Gogolova (5), Callo (cap, 10), Diouck (13),
Leyendecker (4), Melendez-Pàl (1), Péron (lib.) ;
Steux (2), Boscacci (1), Tikvicki (1). Entr. : B.
Oukarache Statistiques de la SES : 61/144 en attaque
(42 % de réussite) dont 40/70 en spike (57 %), 3/6
au block (50 %) et 4/68 au service (6 %).
14 points sur fautes adverses.
Meilleure marqueuse : Fatou Diouck, 13 pts (13/35,
37 %).
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22 février 2010 |
PARIS NORMANDIE :
Evreux malmené
Les
Ebroïciennes après une entame correcte ont totalement flanché
(3-0) à Cannes. L'entraîneur cannois a construit son succès avec
les remplaçantes et a profité des largesses normandes (34 fautes
en 3 sets).
« Cannes est un révélateur de faiblesse. Contre d'autres
adversaires, nous avons pu masquer nos errements actuels. Chez
le leader, ils nous ont sautés au visage », lance avec amertume
Emmanuel Fouchet. L'entraîneur veut sans doute évoquer ce
premier set alors que son équipe était encore à la bagarre. Les
Cannoises l'emportèrent de justesse (25-23) bien aidées par les
16 fautes normandes. Le leader n'eut qu'à inscrire 9 points.
En effet, l'entame est ébroïcienne. Après la défaite contre Le
Cannet, Yan Fang décide de laisser son six habituel au repos.
Les Ravva, Salinas, Marchenko et Centoni ne quitteront quasiment
pas leur survêtement de la soirée. Comme prévu, la semaine
d'entraînement sur la Croisette a été rude. « Durakovic, Delix
et Fiorin seraient titulaires dans n'importe quelle équipe
française ou étrangère », relativise Emmanuel Fouchet lui qui a
opté pour son six du moment : Mollinger-Da Silva-Drzewiczuk-Nejezchlebva-Téré-Dukule.
La réception le maillon faible
Et ça fonctionne plutôt bien ! Solide en défense, plutôt bien en
réception, Evreux rend coup pour
coup. Ainsi, les deux équipes restent tout le set au contact
(7-8 puis 16-15). Malheureusement au moment de conclure, l'EVB
poursuit sa collection de fautes (25-23).
Les deux entraîneurs poursuivent dans leur logique. Pas de
changement majeur. Et ce sont les Normandes qui mènent la danse
juste en commettant un peu moins de fautes (8-11). Les Cannoises
récupèrent la main. Un premier service (9-11), un autre (10-11),
encore (11-11)… une série s'enclenche. La réception evébiste ne
parvient pas à faire le métier. Non, elle implose totalement. Et
tout le jeu ébroïcien part en vrille. « Lorsque la réception
faiblit, les passeuses sont sous pression, elles combinent moins
bien avec les centrales qui baissent de régime en défense. Et
sans défense devant Cannes, ça se paye cash ». Le planchot peut
témoigner : 25-14.
« La saison n'est pas finie
»
Emmanuel Fouchet avait terminé le deuxième set sans Emira
Fouchet. Après une pause brève mais haute en décibels, il décide
de relancer la libéro. Cannes appuie là où ça fait mal : sur la
réception. Malgré plusieurs stratagèmes, elle ne fonctionne
toujours pas. Voici le mal endémique de l'EVB. A 16-4, le
technicien evébiste sort de nouveau sa libéro. Téré sonne la
révolte. Ludy Da Silva, Aga Drzewiczuk et Katerina Nejezchlebova
s'accrochent pour adoucir la note (25-13). « Les Cannoises ont
aligné une équipe bis. Nous avons joué dans les yeux pendant un
set et demi, ensuite il y a eu comme abandon de postes. Je
trouve cela honteux ! La saison n'est pas terminée, je ne
relâcherai pas la pression. »
A Cannes, RC Cannes bat
Evreux VB
3-0 (25-23, 25-14, 25-13).
Arbitres
: MM Verdu et Gurriet.
Spectateurs : 2
000.
RC Cannes
: Durakovic 10 pts, Yaneva 8,
Fiorin 10, Antonijevic 2, Delic 4, Fomina (libéro), Centoni 1.
Six majeur
: Durakovic-Yaneva-Fiorin-Antonijevic-Delic-Polechtchouk.
Evreux
VB : Da Silva 7 pts,
Mollinger 2, Pereira 2, Drzewiczuk 7, Sijaric (libéro), Téré 7,
Nejezchlebova 6, Dukule 4.
Six majeur
: Mollinger-Drzewiczuk-
Da Silva-Téré-Nejezchlebova-Dukule.
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22 février 2010 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Le VNVB toujours dans le dur
VNVB…….. 0 CALAIS 3
Les sets : 20-25 (24’), 20-25 (28’), 22-25 (25’).
Les
symptômes restent les mêmes. De bonnes périodes, avec un VNVB au
niveau de son adversaire et puis patatras tout s’écroule et
Calais gagne le set. Les trois sets secs. Les Nordistes n’ont
pas fait exception.
Dans le
coup (10-10, 16-19), les deux tiers du set, les Vandopériennes
se sont fait surprendre, lorsque les Calaisiennes Hudima et
Diouck élevèrent leur niveau de jeu en attaque (17-22).
Après un
départ « cata » (2-9), dans le deuxième set, Guerra Franco et
ses coéquipières s’accrochèrent et revinrent dans la course
après quelques blocks et attaques variés (11-18 à 18-20).
Mais il
manqua pourtant l’étincelle qui permet de se sublimer et passer
devant… Une nouvelle fois. (20-25). Cyril Wozniak, en
multipliant les changements, finit par trouver une formule
efficace dans le début du troisième set 8-3 puis 16-13 !
Les
Nordistes serrèrent alors en défense et la tendance s’inversa
rapidement, sans d’ailleurs trop de rebellion locale.
Dommage, la
défaite n’était peut-être pas une fatalité. Face à des
Calaisiennes, situées seulement... deux places plus haut.
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22 février 2010 |
L'ALSACE : Deborah
Ortschitt s’est fait voler
Sacrée
meilleure réceptionneuse de la Ligue des champions, la
Mulhousienne Deborah Ortschitt n’aura pas son trophée parce
que l’ASPTTM a été éliminée avant les play-offs.
Les
statistiques des 48 matches de la phase régulière de la
Ligue des champions ont donné lieu à un classement par
spécialité des meilleures joueuses. Habituellement, ces
dernières appartiennent aux clubs jouant les premiers rôles.
Sauf en réception où les moins bonnes équipes sont amenées à
réceptionner davantage. Ce qui explique, en partie, la
raison pour laquelle Deborah Orstchitt a été sollicitée
beaucoup tout en considérant que c’est son talent qui lui a
permis de se distinguer avec 54 % d’excellentes réceptions.
Le problème, c’est que les dotations des instances
européennes ne considèrent que les joueuses des 12 clubs
(sur 16) qui se sont qualifiés pour les play-offs. Et, du
coup, c’est la libéro tchèque Marketa Tomanova de Prestojov
qui a été sacrée meilleure réceptionneuse européenne dans
une spécialité où Anna Rybaczewski est 7 e au
général et 3 e au classement par efficacité. Par
ailleurs, trois autres postières mulhousiennes figurent
parmi les 25 meilleures joueuses par poste. Armelle Faesch
est 4 e meilleure serveuse dans une catégorie que
la Tchèque et ex-Mulhousienne (saison 2003-2004), Milada
Spalova, aujourd’hui capitaine de Prestojov, a remportée.
Myriam Kloster est 15 e au classement des
meilleures contreuses (15 blocks en 18 sets) et 8 e
au pourcentage d’efficacité. Quant à Christina Bauer, elle
est 16 e au classement d’efficacité des
meilleures attaquantes (38 att. gagnantes sur 81 tentées
soit 47 % de réussite).
Le
dernier tour des play-offs qui permettra de désigner les
trois adversaires de Cannes pour le final four mettra en
présence les Italiennes de Novara, Bergame et Pesaro, les
Turques du Vakifbank Istanbul et Fenerbahçe et les Russes
d’Odintsovo.
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22 février 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Vandoeuvre, terre de victoires pour la Stella Calais !
Après avoir
nettement chuté dans le Nord à l'aller
(3-0), après y avoir un peu mieux résisté
plus récemment en Coupe de France (3-1), les
Vandopériennes se sont une nouvelle fois
cassé les dents face à la Stella.
La soirée avait
d'emblée paru compliquée pour Vandoeuvre qui
se prenait les pieds dans le tapis dès les
premiers échanges. Très moyennes en
réception, les Lorraines calaient, en effet,
au démarrage (1-6), et ni le temps mort
demandé par Cyril Wozniak, ni l'entrée de
Mollinger en lieu et place de Novotna,
régulièrement bloquée, n'y faisaient quoi
que ce soit (3-8). Les piques décochées par
Callo et Diouck côté calaisien allaient
finalement faire la différence (11-15 puis
20-25).
La suite n'était
guère plus brillante côté lorrain. Mutiques
face au block adverse, dépassées par les
combinaisons nordistes, Guerra-Franco et ses
copines coinçaient littéralement à l'entame
du deuxième acte (2-10). Un handicap
insurmontable. Malgré une vraie réaction et
un retour louable (18-20), les joueuses de
Cyril Wozniak échouaient une nouvelle fois,
incapables de proposer plus longtemps un jeu
digne de ce nom (20-25).
La pause alors
allait faire du bien aux Lorraines... et
couper la Stella Calais dans son élan. Car
après dix minutes passées aux vestiaires,
les Nordistes repartaient cahin-caha,
enchaînant les fautes directes grossières,
notamment au service, pendant que le VNVB,
lui, serrait les rangs. La balance du score
virait ainsi de bord (8-3, 15-11), et
l'espoir changeait de camp. Plus pour très
longtemps cependant.
Retombant dans
l'à-peu près, les Vandopériennes allaient
remettre leurs adversaires sur les rails,
lesquelles n'en demandaient pas tant.
S'appuyant toujours sur le punch de Diouck,
Callo ou Boscacci, les Calaisiennes
grignotaient d'abord leur retard (17-17)
avant de porter l'estocade finale (22-25),
dans un ultime coup de rein.
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21 février 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella montre et démontre en Lorraine
Dès le coup de sifflet
de l'arbitre, la Stella assura une emprise totale
sur le match. ...
Tout le monde y
allait de son point : Gogoleva au service,
Diouck au-dessus du block, Melendez Pal d'une
pichenette en deuxième main. Cela faisait déjà
7/1. Le contre stelliste se fit prendre par la
patrouille sur des attaques de Guerra Franco.
Callo sortit deux attaques d'un souffle et
Vandoeuvre, jusque là sans réaction, prit
confiance et se rapprocha (10/8). Les attaques
calaisiennes étaient d'un coup défendues et les
Lorraines trouvaient des intervalles. Mais ce ne
fut qu'un feu de paille.

Diouck et Callo
posaient des problèmes insolubles à Vandoeuvre,
l'une en dominant le contre adverse dans toutes
positions, l'autre véritable machine à tirer
dans les coins et la domination calaisienne
repartit de plus belle. Revenue au service,
Gogolova enfonça le clou (16/13). Leyendeker
montait une garde vigilante au filet et les
Lorraines donnaient des signes d'impuissance
(23/17). Les Maritimes s'endormirent bien un peu
mais en avaient finalement gardé sous le pied.
Diouck, encore elle, en termina avec le premier
set (25/20).
Deuxième manche et
les Stellistes à la peine en réception (0/2).
Mais Diouck à elle seule fit la différence
défendant à tour de bras, bien épaulée par Péron
omniprésente (8/2). Une telle hémorragie laissa
forcément des traces et le score s'envola devant
les Lorraines, le pied souvent collé au plancher
(13/6).
Quelques étourderies
d'Hudima, une attaque mire de Callo et Calais se
mit un semblant de pression (18/20). Boscacci
rentrée sur le terrain mit la main à la pâte
devant un contre adverse toujours dérouté 25/20.
Après le temps de
repos, la formation nordiste avait perdu des
couleurs et la sanction vint de suite (8/3).
Calais se mit à vivoter. Vandoeuvre, instable,
n'en profita pas vraiment. À portée de fusil, la
Stella ne pouvait pas recoller (10/11), reperdit
du terrain (12/15). Menées 16/13 au second temps
mort technique, les Maritimes recollèrent à 17
sur deux facéties de Tikviki. Callo sonna la
charge (20/18). Le mal était fait pour
Vandoeuvre avec Diouck encore et toujours pour
finir 25/22.
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20 février 2010 |
PARIS NORMANDIE :
Dans l'œil du cyclone
Cannes devant digérer
une défaite chez son grand rival et voisin du
Cannet, l'EVB devrait payer les pots cassés, ce soir
au Palais des Victoires...
La dernière défaite du
RC Cannes remontait à 2001 et encore, il s'agissait
d'une manche en finale contre Mulhouse. A quelques
semaines du « Final 4 » qui se tiendra sur la
Croisette, le club aux 29 titres recevra l'Evreux VB
avec l'envie de plier la rencontre le plus vite
possible et avec la manière. Les Normandes devront
s'attendre à une réception ultra-musclée. Emmanuel
Fouchet n'avait pas d'espoir particulier pour ce
déplacement. D'ailleurs avec ses joueuses, ils ne
quitteront Evreux que ce
samedi midi. Un voyage express pour un match du même
type.
Le week-end passé,
le volley féminin a vécu un événement. Les Cannoises
se sont inclinées chez leurs voisines du Cannet
(2-3). Un simple accident ?
Emmanuel Fouchet : « C'est un avertissement
salutaire. Les Cannoises sont à la poursuite de
différents objectifs très élevés comme le
championnat de France, la Coupe de France mais aussi
la Coupe d'Europe. Cette défaite permet de pointer
clairement quelques petits défauts. Je n'ai pas
connu le Cannes d'il y a dix ans, mais celui-ci a
été accroché par plusieurs équipes cette saison. On
parle tout de même d'une formation qui avait
jusqu'alors perdu 2 sets en 15 matches, c'est
vraiment histoire de chercher la petite bête… »
Toujours est-il
qu'Evreux arrive après ce revers, et…
Quel peut être
votre objectif face à un leader revanchard ?
« Nous sommes désormais tournés vers les barrages et
le match de Coupe de France contre Mulhouse. Nous
sortons d'une période pendant laquelle nous avons
laissé filer deux ou trois victoires. Nous
travaillons pour récupérer une certaine assise en
réception, et de la variété offensive. A Cannes,
nous évoluerons dans un contexte décomplexé. Malgré
l'énorme puissance de feu cannoise, j'espère que
notre défense fera son office. Finalement personne
n'attend rien de nous, en revanche, j'attends
énormément de mes joueuses. »
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20 février 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella en quête de rachat à Vandoeuvre
C'est peu de dire que la
déconvenue du week-end dernier face au Stade
Français a laissé des traces. Un non match
qu'il faudra oublier
au plus vite.
Avec force séances
video, Badis Oukarache a pointé du doigt les
fautes individuelles mais aussi parfois le
laissez-faire qui ont été à l'origine de la
faillite stelliste face aux Parisiennes.
Des erreurs si
possibles à ne pas renouveler en Lorraine où une
équipe de Vandoeuvre, soudain requinquée par le
point grappillé à Évreux, se sent pousser des
ailes et trouve avec la venue des Calaisiennes
une excellente occasion de se mettre
définitivement à l'abri.
Les Maritimes ont
déjà rencontré deux fois les Lorraines cette
saison à chaque fois avec la victoire à la clef.
Mais dans les deux cas, Vandoeuvre a démontré de
belles dispositions avant de céder dans les
derniers points de chaque set. On peut compter
qu'à domicile elles tenteront cette fois de
garder cette lucidité qui leur à tant de fois
fait défaut depuis le début de l'exercice.
Quant aux Stellistes,
on attend d'elles qu'elles réalisent une partie
à la hauteur de leurs capacités. Capables de
tout et de son contraire, on ne peut jamais rien
garantir de leur performance à venir. Les Callo,
Boscacci et Diouck ont du talent à revendre en
attaque. Pour que cela se traduise en termes
d'efficacité, il faut absolument que l'équipe
puisse se montrer solide en réception et fasse
l'économie de ces fautes directes si
pénalisantes au service.
« De la
concentration et l'esprit de conquête aussi. Il
n'est pas normal d'avoir réalisé un set aussi
plein samedi dernier pour céder de cette façon
dans les autres », tel a été le leitmotiv de
l'entraîneur calaisien cette semaine.
Dans tous les cas,
la performance des Stellistes sera suivie avec
attention car elle conditionnera sans nul doute
la fin de saison des Maritimes qui devront, sans
parler de Cannes, livrer deux autres matches à
l'extérieur pour en terminer avec la phase
initiale du championnat. Dans les deux cas rien
ne sera facile contre des équipes qui défendront
leur présence en ligue professionnelle.
Toujours à la
recherche de cette stabilité qui lui fait tant
défaut depuis le début du championnat, la Stella
se voit proposer, en Lorraine, une chance de se
reprendre avant des play-off où tout sera
possible dans un sans comme dans l'autre.
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20 février 2010 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : VNVB, ballottage favorable
Les
miracles ? Non, cela n’existe pas à Vandœuvre. En revanche, les
déceptions, si. Celle à Evreux, par exemple, pas plus tard que
samedi dernier où les Vandopériennes ont mené deux sets à un.
Ensuite, plus rien. Comme d’habitude, Marie Briot et ses
partenaires ont laissé filer le match à leurs adversaires… trop
facilement : « On n’a pas trouvé les solutions en attaque,
regrette l’entraîneur Cyril Wozniak. Bon, maintenant, on ne va
pas faire la fine bouche. Si on prend un point à chaque
rencontre, ce sera une bonne chose pour nous ».
Alors, ce
soir, face à Stella ES Calais VB, septième du championnat, le
VNVB sera t-il capable de décrocher une quatrième victoire ? Si
c’est le cas, les Meurthe-et-Mosellanes franchiraient alors un
grand pas vers le maintien : « C’est vrai, nous avons un
calendrier assez favorable, reconnaît Cyril Wozniak. Toutefois,
Calais et Paix d’Aix Venelles sont des formations qui
ressemblent beaucoup à celle d’Evreux. On va viser la victoire,
mais on se contentera d’un point s’il le faut »
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20 février 2010 |
NORD LITTORAL :
L'équipe stelliste a fait le vide
Trop indigente pour être
vraie, la dernière sortie de la Stella Calais a
livré son lot d'erreurs techniques individuelles et
de faiblesses dans le domaine du service-réception.
Ce soir, dans la banlieue nancéenne, les filles de
Badis Oukarache visent une bonne reprise de contact,
en vue de montrer aux clubs de sa trempe que la
récente bévue calaisienne ne constitue qu'un petit
feu de paille.
Les volleyeuses du président Wheatley possèdent
d'incommensurables ressources, leur permettant une
rapide digestion de prestations insuffisantes.
Ainsi, l'entraînement reprend rapidement ses droits
et l'avenir devient la seule obsession de l'équipe
bleue et blanche.
À travers l'opposition et par le jeu médié, le
groupe a retrouvé pleine confiance en ses facultés
d'accélération et de pilonnage. Badis Oukarache,
sans cesse confronté au geste juste au moment
opportun, multiplie les solutions et s'obstine à
répéter, sur le parquet et en situation de jeu, les
meilleurs morceaux de son six de départ. Ce n'est
donc pas par hasard si les volleyeuses ont revu en
bonne et due forme le service-réception, secteur
véritablement défaillant face à Saint-Cloud (1-3).
En revanche, l'attaque courte Melendez-Pàl -
Gogolova fonctionne à merveille.
Calais 2 - Vandoeuvre 0 Instinctivement, le
technicien algérien de la SES veille à ce que ses
protégées prennent davantage l'initiative du jeu et
qu'elles ne réfléchissent pas midi à quatorze heures
avant de frapper les ballons. « On se devait de
faire le jeu, on était à la maison. Je regrette
notre premier set contre Saint-Cloud, oui »,
reconnaît ce dernier.
Petit noeud dans la revue stelliste, l'actuelle
absence d'homogénéité parmi les cadres de
l'effectif. Sophie Péron, un peu dans le dur en ce
moment et à la recherche d'une nouvelle bulle
psychologique, ou encore une Fatou Diouck en proie
au doute suscitent quelques interrogations. Avec un
pourcentage de réussite en baisse et des
trajectoires longues, la jeune Sénégalaise ne tire
plus la quintessence du jeu calaisien, lequel
bascule majoritairement du côté de Melisa Callo ou
encore Leticia Boscacci. Une aubaine pour les
adversaires de la SES, qui parviennent à décoder le
plan de jeu calaisien.
Ce soir, pour la troisième fois de la saison,
Vandoeuvre et Calais se retrouvent face à face avec
un net avantage en faveur de Mallory Steux et ses
partenaires de jeu. Déjà battues à deux reprises,
salle Porte de Lille (3-0 le 18 novembre 2009 en
championnat, 3-1 le 30 janvier dernier à l'occasion
des 8es de finale de la Coupe de France), les
Vandopériennes de Chloé Adam jouent à l'occasion de
la 18e journée de Ligue A une grande partie de leur
avenir parmi l'élite. Décroché de la bataille pour
les play-offs, l'effectif lorrain se retrouve
dépourvu de points et trouve ici l'une de ses
dernières possibilités de succès. Un enjeu qui
pourrait créer une brèche en faveur de la SES.
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17 février 2010 |
LA SEMAINE.FR :
Heures difficiles pour le volley-ball à Terville Florange
Depuis le début de
saison, le volley-ball féminin vit des heures
difficiles à Terville-Florange. A l’heure où les
subventions des villes et des agglomérations sont
remises en cause, l’entraîneur répond de son équipe
et en appelle à la confiance de tous...
TFOC. Un
sigle derrière lequel se cache l’un des
meilleurs clubs sportifs de Moselle. Une équipe
féminine de volley-ball évoluant en première
division nationale. Mais aussi un symbole fort
de cohésion pour le nord du département. Une
formation trait d’union entre deux villes et
deux agglomérations. La fierté de réussir
sportivement là où la politique a par le passé
si souvent échoué. Le TFOC, c’est tout cela et
un peu plus à la fois…
Un club attachant au petit budget mais qui
rivalise avec les cadors du championnat de
France. Un brassage culturel et ethnique de
joueuses françaises, tchèques ou bulgares.
L’entraîneur aussi apporte son lot d’exotisme au
tableau. Pompiliu Dascalu – prononcez « Dascalou
» - un pensionnaire du championnat de France
depuis 1991. Français d’adoption et par
naturalisation depuis 1997. Un expert dans son
domaine appelé par le TFOC il y a six mois pour
faire de grandes choses avec peu de moyens. Sauf
qu’à mi-championnat, la situation est un peu
différente de celle que les observateurs
attendaient. Dernières de ProA, les joueuses du
TFOC n’ont enregistré à ce jour que deux
victoires – toutes deux obtenues lors des
dernières journées de championnat – pour onze
défaites.
Un mal
pour un bien
Un bilan qui ne
laisse pas de place au doute : « pour ne pas
descendre, il va falloir hausser le niveau de
jeu ». La réflexion vient de l’entraîneur de
l’équipe en personne. Pompiliu Dascalu sait que
la trésorerie du club est chaque année un savant
équilibre fragilisé par les mauvais résultats
mais il préfère se concentrer sur son essentiel.
Le jeu, les joueuses, la tactique. Un brin
philosophe, l’analyse posée et réfléchie,
l’homme ne s’emballe guère que pour motiver ses
troupes à l’heure des matches et de
l’entraînement. Ses filles en ont besoin. «
C’est une équipe jeune et renouvelée presque
entièrement par rapport à la saison passée. Or
des filles qui n’ont pas l’habitude de jouer
ensemble, même avec de bons potentiels
individuels, ne peuvent pas former une équipe
efficace. Il leur faut du temps de jeu pour
développer des automatismes, mieux se trouver et
se comprendre ». Un mal pour un bien ? Les
mauvais résultats du TFOC vont peut-être
permettre au club de conserver la plupart de ses
joueuses l’année prochaine. Suite à la saison
passée, seules trois étaient restées. Toutes les
autres ont rejoint de grosses écuries du
championnat.
Maintien et subventions
« Chez nous, une
joueuse titulaire perçoit l’équivalent d’une
remplaçante à Cannes. Il n’y a pas photo. Tout
ce que nous pouvons leur proposer, c’est le pari
sportif, du temps de jeu et une progression dans
les règles ». Pour combler les départs qui
interviendront dans son effectif à la fin de la
saison, Pompiliu Dascalu a déjà noué quelques
contacts avec des jeunes joueuses du centre de
formation national de Toulouse. Mais il espère
surtout repartir avec la même base. « Je pense
que 50% des filles resteront si l’on se
maintient ». Condition nécessaire à la
réalisation de tout objectif. Un impératif aussi
important que la pérennisation des subventions
par les collectivités. « Avant le début de
saison, j’ai établi un programme. Les matches
contre des adversaires directs qu’il faut
absolument gagner. Ceux pour lesquels nous avons
une chance de glaner des points – là-dessus nous
sommes en retard - et ceux où l’on pourra juste
apprendre. Comme contre Cannes par exemple qui,
même avec six titulaires blessées, pourrait
aligner une équipe équivalente à la nôtre ».
Avoir l’humilité de ses moyens, une autre valeur
chère au coach du TFOC. « Il y a certains
matches que l’on ne pourra jamais gagner. Je
demande juste aux joueuses de donner le meilleur
à chaque fois, de respecter le club et d’être
honnêtes avec elles-mêmes. Parfois c’est le cas,
d’autres fois non mais la régularité fait aussi
partie de l’apprentissage ».
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16 février 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Une défaite en forme de point d'interrogation pour la Stella
Agaçante cette défaite
de la Stella face au Stade Français, samedi soir. Le
club cher au président Wheatley ...
semblait s'être
inscrit dans une dynamique positive. Des matchs
prometteurs contre des ténors du championnat
puis des performances rassurantes à domicile
contre Vandoeuvre puis Venelles après le coup
d'éclat à Evreux. Des certitudes se mettaient en
place.
Bien sûr, le Stade
Français constituait un obstacle à prendre en
considération. Bien sûr la formation
francilienne venait Porte de Lille avec un moral
au zénith après sa victoire contre le même
Évreux. Mais la prestation des Calaisiennes ce
week-end suscite pour le moins quelques
questions, surtout en regard d'un deuxième set
qui les a vues dominer outrageusement leurs
adversaires.
Ou tout bien ou tout
mal
Dans cette manche le
jeu calaisien a pu s'exprimer pour une raison
bien simple. Les mises en jeu, d'abord,
trouvaient le cadre, évitaient, ensuite, la
libero adverse Bousquet qui est l'assurance tout
risque de la formation parisienne. Avec une
réception qui prenait l'eau le Stade Français
était devenu une équipe toute ordinaire.
Mais autant les
visiteuses ont su réagir, autant les Stellistes
sont retombées, après le temps de repos, dans
leurs travers de la première manche. Une
incapacité chronique à lire les trajectoires des
mises en jeu adverses, parfois même de façon
surprenante, aggravée par une forme d'apathie
dans certaines situations.
La suite est connue
: des passeuses qui avalent les kilomètres, un
jeu ralenti et plus prévisible en bout de filet,
des centrales au chômage et un contre adverse
qui gère en père peinard.
Les attaquantes
calaisiennes, privées de munitions correctes,
étaient attendues au coin des mires et, mis à
part Callo qui a plus d'un tour dans son sac,
ont rendu des ballons sans danger pour
l'adversaire avec bien sûr la sanction
inévitable derrière. Comme souvent en pareil
cas, l'un n'allant pas sans l'autre, les
gâchettes calaisiennes étaient enrayées.
Bousquet en face se chargeait des balles qui ne
sortaient pas.
Depuis le début de
la saison, les fautes directes sur engagement et
les réceptions tous azimuts sont des maux dont
la formation calaisienne a peine à se guérir
peut-être faute d'en cerner les causes. Reste le
fameux deuxième set où tout s'était mis en place
comme par miracle et où toutes les solutions
étaient côté calaisien. Aux joueuses et à leur
entraîneur de trouver le moyen de banaliser
l'exceptionnel au risque d'aller vers d'autres
déconvenues face à des adversaires qui, à
domicile, ne se présenteront pas en victimes
consentantes.
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16 février 2010 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
Tfoc
Mauvais
week-end pour les volleyeuses tervillo-florangeoises étrillées à
Mulhouse et qui voient Vandœuvre battu 3-2 à Evreux reprendre un
nouveau point d’avance. La marge entre les deux clubs grandit.
Le Tfoc compte sept points, le VNVB et Saint-Raphaël 9. Le
précipice est proche. La semaine prochaine, le Tfoc se rend au
Cannet qui vient de surprendre Cannes.
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15 février 2010 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
VNVB : le point final ?
Pendant
que Terville-Florange perd ses moyens à Mulhouse, Vandœuvre-Nancy
empoche un point chez le promu normand. Le VNVB se détache.
EVREUX 3 VAND-NANCY 2
Les sets : 25-18, 19-25, 22-25, 25-16, 15-8.
L’affaire pour la formation de Cyril Wozniak semblait bien
mal engagée en Normandie. En effet, Vandœuvre-Nancy venait
tout juste de lâcher le premier set (25-18) et le deuxième
semblait suivre la même direction. Le technicien prend un
temps-mort (10-6) qui casse le rythme des Ebroïciennes.
Elles sortent alors complètement de la rencontre (19-25).
Guerra-Franco et Jozna prennent alors l’ascendant sur la
défense normande. Petra Novotna fait sauter la réception
locale. Evreux est à l’arrêt (22-25).
Les
banlieusardes sont en mesure de ramener trois points de leur
voyage dans l’Ouest tant leurs adversaires sont hors sujet.
Oui, mais voilà, la constance n’est pas l’apanage du VNVB
cette saison. Et surtout la défense d’Evreux hausse le ton.
Les deux centrales, Dukule et Drzewiczuk, font un sacré
chantier au filet (25-16). C’est au tour de la réception
lorraine de craquer, tout comme les leaders lors du
tie-break (15-8). Vandœuvre-Nancy arrache tout de même un
point. Ce petit point pourrait faire la différence en fin de
parcours. A moins que les deux lâchés en Normandie ne
manquent terriblement. Au classement, les
Meurthe-et-Mosellanes ont deux points d’avance sur les
Mosellanes, dernières.
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15 février 2010 |
PARIS NORMANDIE : L'EVB
ne glisse pas sur la 5e marche
Pas
vraiment contents, les deux coaches ! Oui à l'issue de cette
rencontre, ni Emmanuel Fouchet, ni Cyril Wozniak ne parvenaient
à desserrer les mâchoires. Pourtant Evreux
retrouve la victoire (3-2) et fait un nouvel écart sur Calais.
Vandœuvre-Nancy prend un point qui pourrait s'avérer décisif
pour le maintien. « Je suis amer, la victoire nous tendait les
mains et nous avons manqué de constance pour la saisir »,
grimace Cyril Wozniak le technicien du VNVB. Installé sur le
banc toute la seconde partie de la rencontre, son collègue
evébiste, Manu Fouchet se contente de lâcher. « Pendant un set
et demi, nous mettons une terrible pression au service. La
réception adverse est quasiment K.-O. et tout le jeu lorrain
grippé. Et, nous stoppons l'effort. Ensuite, nous ne passons pas
loin de la défaite pour finalement l'emporter en cinq sets.
Retenons la victoire et enfin un tie-break maîtrisé… »
Toutefois l'entraîneur normand a vu juste sur l'entame de la
rencontre. Evreux sert le plomb.
Alessandra Guerra-Franco et Petra Novotna sont ciblées. Elles
sautent immédiatement. Yana Vovchenka fait des kilomètres pour
placer son jeu. En face, Lana Dukule et Aga Drzewiczuk alignent
les boîtes. D'ailleurs, l'absence de la centrale Vanessa
Paterlini est cruelle pour Vandœuvre-Nancy. Leyla Tuifua, une
ancienne de la maison, joue deux ballons sur trois en courte sur
les centrales. Le VNVB est dans les cordes (25-18).
Deux équipes formidablement irrégulières
Un peu moins appliquées, mais toujours dominatrices au filet,
les Ebroïciennes filent toujours à la même allure (10-6). Le
responsable technicien lorrain stoppe le jeu avec un temps mort.
Pendant cette poignée de secondes, les Normandes s'endorment
pour deux sets, et les joueuses de l'Est regonflent les
batteries. L'image peut paraître grossière mais c'est de ça
qu'il s'agit. Evreux ne sert plus, ne
contre plus. Vandœuvre-Nancy accumule les services gagnants ou
provoque de simples ballons renvoyés et la défense se met enfin
en place. Basculement du score (15-19). Le public est assommé
(19-25). Emmanuel Fouchet modifie son six. Gaëlle Mollinger se
charge alors de la passe. L'EVB rebondit (8-4, 16-13), avant de
connaître à nouveau, et inexplicablement, une panne de secteur.
Zsuzsanna Jozsa se régale et le VNVB est à une manche de
l'exploit (22-25).
Curieusement Emmanuel Fouchet ne crie pas. Non, il est calme et
s'assoit sur son banc. « Il ne fallait pas rajouter de
l'excitation, mais être très clair tactiquement. » C'est par la
défense qu'Evreux fait son miel. Lana Dukule puis Aga Drzewiczuk
se montrent intraitables au contre. Les attaquantes lorraines
prennent peur et modifient leur trajectoire. L'EVB remporte à
nouveau les rallyes. Le VNVB ne parvient plus à suivre le
rythme. Cyril Wozniak avoue : « Nous avons alors manqué de
régularité et aussi d'une seconde finisseuse. Jozsa a craqué
physiquement et Guerra-Franco n'était plus dedans. » Les
Normandes passent de nouveau par le centre et le planchot
s'emballe (25-16).
Les deux équipes ne se lâchent plus dans ce début de tie-break
(5-5). La rencontre basculera définitivement sous les coups de
boutoirs (8-7) d'Aga Drzewiczuk. La centrale polonaise plante
trois mines successives (11-7), sa prestation est d'ailleurs
soulignée par une gratification de MVP. Lana Dukule s'y met
(NDLR : MVP tout aussi méritante) et Katerina Nejezchlebova
enfonce un peu plus la réception lorraine. Fin du suspense
(15-8).
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15 février 2010 |
L'ALSACE : Rumeur de
complot au Palais
Les
lumières du salon de réception au Palais des sports se sont
éteintes bien tard samedi soir. Après avoir assisté à
l’honorable prestation mulhousienne, supporters et
dirigeants ont suivi l’évolution du match Cannet-Cannes sur
le net. Un match, soldé 21-19 au tie-break, qui n’est pas
sans préjudice pour l’ASPTTM.
La
prestation plus que correcte des coéquipières d’Armelle
Faesch aux dépens de l’entente Tervillo-florangeoise ne
prêtait pas à la moindre polémique à l’inverse de la défaite
cannoise au Cannet (3-2: 25-19, 25-20, 20-25, 24-26, 21-19).
« Sur
l’ensemble du match, j’ai relevé trois bêtises, avouait
Magali Magail, le coach postier. T rois fautes en situation
facile, notamment en relance, ou des erreurs de
précipitation. Pour le reste il n’y a rien à reprocher aux
filles. Ce n’est pas facile de garder son sérieux quand on
prend conscience que son adversaire ne peut pas gagner ».
En
trois manches limpides (25-15, 25-17, 25-18), au cours des
desquelles les Lorraines n’ont été en mesure de mener qu’à
deux reprises (4-5 au 2 e set et 5-6 au 3 e
set), les Mulhousiennes ont parfaitement maîtrisé la
situation grâce à leur potentiel au filet mais aussi à leur
bonne organisation défensive symbolisée par le faible
pourcentage de réussite offensive des Lorraines qui s’est
limité à 25 %.
« On s’est fait traiter de
folles ! »
« On ne
s’est jamais fait peur et çà c’est nouveau, confirme le
coach. J’ai senti le groupe beaucoup plus serein qu’à
l’habitude. Dans ce match, on pouvait procéder à n’importe
quel changement de joueuses sans que cela ne perturbe le
rendement de l’équipe… Ce qui offre des perspectives
intéressantes ! »
Mais si
l’ASPTT Mulhouse a rempli sa part de contrat dans la
perspective de la 2 e place, occupée par
le Cannet, la logique n’a pas été respectée par ailleurs.
Avant même que la victoire du Cannet ne soit prononcée sur
les championnes de France, la rumeur d’un règlement de
compte circulait déjà au Palais. « On s’est fait traiter de
folles ! » avouait Magali Magail à propos du déplacement
postier à Cannes, une semaine auparavant, marqué par une
erreur d’arbitrage au 3 e set qui a peut-être
coûté la manche aux Mulhousiennes. Certaines filles
évoquaient même l’agressivité ressentie à travers le filet…
De là à imaginer que Cannes n’ait pas forcé son talent face
au Cannet, pour pénaliser Mulhouse, il n’y a qu’un pas que
certains fougueux supporters ont franchi.
Sportivement, la défaite cannoise a une explication. Yan Fang
prépare son groupe pour le final four de la Ligue des champions
organisé à Cannes pour le week-end de Pâques. La marge de
sécurité des Cannoises, en championnat, autorise la fantaisie…
Mais quand on sait que Cannes a sauvé une première balle de
match à 23-24 au 4 e set, finalement remporté 26-24
pour obtenir un tie-break après avoir été mené deux sets à zéro,
les Cannoises ont tout de même évité le pire aux Mulhousiennes.
Certes,
cette défaite cannoise n’arrange pas les affaires de l’ASPTTM
puisque le Cannet possède deux points d’avance sur les
Mulhousiennes dans une phase régulière où il reste quatre
matches à jouer. Or, si l’ASPTTM et le Cannet gagnaient leurs
trois prochains matches, en trois ou quatre sets, la 2 e
place se jouerait alors dans le choc entre ces derniers
programmés lors de l’ultime journée (le 3 avril). Et là, les
Mulhousiennes seraient contraintes de s’imposer sans concéder
plus d’un set… La marge de manœuvre est désormais étroite !
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14 février 2010 |
L'ALSACE :
ASPTTM : une petite soirée
tranquille
Les
volleyeuses mulhousiennes ont rempli leur part de contrat en
disposant de Terville en trois sets secs. Mais la performance
du Cannet, qui a battu Cannes 3-2, prive l’ASPTTM de la 2 e
place.
En pleine
confiance après avoir inquiété Cannes le week-end dernier, l’ASPTT
Mulhouse n’avait aucune raison de douter face à la lanterne
rouge du moment, Terville-Florange. Et même si les Lorraines
peuvent se vanter d’avoir mené en deux courts instants (4-5 au 2
e set et 5-6 au 3 e set), il faut bien
admettre que les Mulhousiennes ont joué au chat et à la souris
sans prendre de gros risques.
La
différence de niveau dans tous les compartiments de jeu, avec
une mention particulière pour la réception, a privé la formation
mulhousienne de l’indispensable agressivité pour susciter
davantage de rigueur. Qu’importe… Pour l’ASPTTM, l’essentiel en
cette soirée était de retrouver la 2 e place du
championnat. Mais encore fallait-il que Cannes ne se laisse pas
surprendre au Cannet et que les Mulhousiennes ne fassent aucune
concession aux Lorraines.
Sous
l’impulsion de la Polonaise Dominika Sieradzan au service (1-1,
6-1), l’ASPTTM a pris d’entrée la maîtrise des débats face à une
formation de Terville qui déplorait l’absence de la centrale
bulgare, Denitsa Karaulanova. Ce qui obligeait Pompiliu Dascalu
à titulariser d’entrer la Tchèque Marketa Tychnova.
Dans ce set
initial, le danger lorrain n’en était pas moins porté par Polina
Bratuhhina (4/10 en attaque) et Alina Albu (3/9) sans pour
autant contester la supériorité locale (8-2, 9-4, 12-9). À
14-11, Myriam Kloster, Regan Hood, Christina Bauer (7/9 en
attaque au 1 er set) et Anna Rybaczewski
multipliaient les points gagnants (18-12) avant la conclusion de
Myriam Kloster au contre (25-15).
Coralie Larnack rentre et marque
Bien
orchestrées à la passe par Armelle Faesch et l’Américaine Desma-Lynn,
les deux équipes se livraient un duel quelque peu plus équilibré
en début de 2 e manche, jusqu’à 11-11 et le premier
contre gagnant lorrain signé par la Roumaine Alina Albu. Avec
une belle maîtrise dans le fond de jeu et une défense bien
articulée autour de Déborah Ortschitt, l’ASPTT Mulhouse signait
une remarquable séquence soldée par un 8-1 (19-12). La cause
était entendue et la manche était conclue par Coralie Larnack
rentrée en jeu pour cette balle de set (25-17).
À l’heure
où les deux équipes mettaient un terme à la pause, la nouvelle
azuréenne tombait… Le Cannet menait 2-0 face à Cannes, avant de
s’imposer 3-2 et de marquer deux points suffisants pour
conserver la 2 e place. Pour éviter de tomber dans la
routine, Magali Magail sollicitait alors Aminata Coulibaly à la
passe. Comme auparavant, Terville-Florange, avec la bondissante
Polina Bratuhhina, résistait bien en ce début de 3 e
set pour mener 5-6. Mais Anna Rybaczewski remettait de suite les
pendules à l’heure (7-6).
La
complicité entre Aminata Coulibaly et Coralie Larnack se
traduisait par des statistiques avantageuses (4/6 en attaque)
pour cette dernière. En roue libre, malgré une formation
lorraine dont la défense a permis de soutenir les échanges, les
Mulhousiennes amplifiaient leur emprise sur le match (11-8,
17-13, 19-15) pour concrétiser leur effort d’ensemble (25-18).
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14 février 2010 |
NORD LITTORAL : Coup
d'arrêt légitime côté stelliste
Battue dans les duels au
filet et dépassée par le rythme soutenu par le SFSC
Paris, la Stella Calais a chuté, hier soir, 1-3. Fin
de série elle, après trois rencontres victorieuses
de rang.
Saint-Cloud attaque la partie tambour battant en
envoyant un signal fort aux joueuses hôtes (0-3).
Callo dégoupille, Hudima s'y reprend à deux fois
pour faire tomber le cuir mais l'ascendant
clodoaldien reste prépondérant (3-8). Gênées en
réception par la qualité de service francilienne,
les filles de la SES commettent également
d'inquiétantes fautes directes, à l'image d'un
service envoyé dans le filet par Gogolova. Diouck
relaye Hudima puis Melendez-Pàl vient remplacer
Steux sans que Calais ne montre un meilleur visage.
Les services de Dolezalova contraignent les
Stellistes à assurer tant bien que mal leurs
réceptions (14-20). Malgré un collectif mieux huilé,
le groupe calaisien reste à quai dans ce premier
set, destabilisé par les trajectoires flottantes des
Rouges (20-25).
Le changement de côté redonne des couleurs à la
formation stelliste, dominatrice au filet malgré une
constante vigilance des Stadistes (6-2). Callo prend
son mal en patience, alterne les trajectoires et
trouve la clé long de ligne. S'en suit alors un
déconcertant 14-1 en faveur des joueuses nordistes,
bien décidées à renvoyer l'USFSC. À 18-3, la tâche
devient plus aisée et, malgré la relative mise en
échec de Fatou Diouck au filet, Calais égalise de
brillante façon (25-11).
Une nouvelle fois, Saint-Cloud revient à la charge
et continue de pilonner la réception stelliste. Les
protégées de Badis Oukarache ne s'en laissent
compter et insufflent un vent d'espoir au block (Leyendecker-Diouck),
8-10. Gogolova dévisse, Boscacci envoie son ballon
quelques centimètres hors du rectangle orange. Tout
est à refaire. Toujours lucides, les partenaires de
Diboue conservent sérénité (11-16) et foi en leurs
forces. Les partenaires de Melisa Callo reviennent à
une petite longueur (17-18) avant de connaître une
nouvelle baisse de régime à des moments capitaux
(18-25).
Sur le point de rompre dès l'entame du 4e set,
Calais trouve les ressources mentales de recoller au
score (6-6) par l'intermédiaire de Callo et le bon
timing de Steux. Un peu amorphes, les filles de
Badis Oukarache peinent à transpercer le block
adverse et, comme un symbole, le lieutenant Boscacci
réveille les troupes (11-13). Ballottées à trois
points (13-16), les Stellistes échouent dans leur
quête de retournement de situation (16-22). Comme un
symbole de la supériorité stadiste dans ce
compartiment de jeu, Saint-Cloud marque son ultime
point d'un ace (17-25).
Stella Calais/Saint-Cloud 1-3 (20-25 en 24', 25-11
en 21', 18-25 en 23', 17-25 en 22')
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13 février 2010 |
PARIS NORMANDIE :
Une bosseuse incontestée
En un clin d'œil,
Andreia Leite Pereira s'est fondu dans le groupe
ébroïcien. Toutefois cette grande voyageuse a mis
quelques mois à s'adapter au volley de l'EVB.
Rencontre souriante…
Andreia Leite Pereira a
grandi à Ouro Fino dans l'état de Minas Gerais au
Brésil, voici 25 ans. Bien qu'elle maîtrise
parfaitement le français, elle préfère se raconter
en espagnol, l'idiome de son Sévillan de mari.
International et très communicatif demeure son
sourire installé quasiment en toutes circonstances
aux coins de ses lèvres. « Avant de pratiquer le
volley, je me suis tout d'abord essayée au football
avec les copines. J'étais un peu plus grande que les
autres (NDLR : elle l'est toujours avec ses 1,88 m)
alors je me suis tournée vers le volley. La
discipline m'a séduite tout comme l'équipe dans
laquelle j'évoluais. Nous étions des coéquipières
sur le terrain et des amies en dehors. On s'amusait
beaucoup. »
Le tournant de sa toute jeune carrière se situe en
2003. Avec son nouveau club de Sesi Uberlandia,
candidat sérieux à l'accession en Super Ligue
brésilienne, à tout juste 18 ans, elle part faire un
tournoi au Pérou, à Lima. « J'étais très heureuse.
Je jouais pour une équipe ambitieuse. Je voyageais.
Et une semaine plus tard, je recevais une
proposition pour faire un essai en Belgique. »
De la Super Ligue à l'EVB
Flattée et quelque peu apeurée, la jeune Pereira
grimpe tout de même dans l'avion. « Je ne savais pas
vers quoi je partais. Mais je prenais ça comme un
cadeau que m'offrait le volley, une occasion unique
de découvrir un bout de Belgique et de visiter
Paris. Je ne comprenais rien aux consignes mais
j'étais souriante. Mon potentiel et ma décontraction
ont plu au président. J'y suis restée trois saisons.
»
Andreia Leite Pereira promène ensuite son baluchon
en Suisse pour une moitié de saison, en Turquie pour
l'autre. En 2007, elle se marie avec un Ibère. Elle
porte le maillot de Las Palmas puis de Minorca. Il y
a pire comme pénitence que de jouer pour un club des
Canaries, puis des Baléares !
Saison 2008-2009, elle choisit de rentrer au pays. «
Mon entraîneur de Sesi Uberlandia dirigeait une
équipe en Super Ligue, Praia Clube. J'avais la
possibilité d'accomplir un rêve de jeune fille en
jouant dans l'élite du volley brésilien et de
retrouver un technicien que j'appréciais. Une très
belle expérience. »
Pourtant lors de l'intersaison suivante, elle répond
favorablement à l'appel d'Emmanuel Fouchet. «
J'avais envie de découvrir une nouvelle culture, une
nouvelle expérience de volley. Et je me rapprochais
aussi de mon époux ! Je ne regrette pas mon choix,
même si le début de l'aventure avec
Evreux a été plutôt
difficile. »
Pereira, le cauchemar de Turiaf
En effet, la complète brésilienne se blesse lors de
la préparation. Elle perd confiance. En décembre
dernier, elle joue très peu. Emmanuel Fouchet ne
s'alarme pas plus que ça : « Andreia est une
bosseuse acharnée. Elle n'est pas en réussite en ce
moment, mais son investissement permanant paiera. Il
ne peut en être autrement. »
Avec l'affabilité, son trait de caractère marquant
est incontestablement sa capacité de travail. Elle
ne s'économise ni en match, ni à l'entraînement.
Bonne réceptionneuse, défenseuse attentive,
lorsqu'elle est dans le bon tempo Andreia peut
devenir un poison au contre. Leslie Turiaf, l'une
des meilleures attaquantes du championnat de France,
doit encore se souvenir de sa soirée cauchemardesque
à Pablo-Neruda.
Février, elle est désormais bien installée dans le
six majeur. Pas d'amertume. « Non, il n'est jamais
agréable d'être sur le banc. Personne ne le veut.
Mais nous sommes dix joueuses dans l'effectif pour
six places. L'entraîneur a sa logique. Quels que
soient ses choix, nous devons toute conserver le
même objectif : remporter le maximum de victoires et
nous classer le plus haut possible. »
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13 février 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Sacrée soirée au programme pour la Stella
Les Maritimes vont jouer
gros ce week-end dans le match à trois qui devrait
opposer la Stella, Evreux et le Stade Français ...
pour l'attribution
de cette fameuse cinquième place, tellement plus
pratique pour les play off à venir. Une défaite
et les Calaisiennes, qui tentent depuis quelques
journées de combler leur handicap au classement,
verraient s'envoler une bonne partie de leurs
espoirs. Elles devront terminer le championnat à
l'extérieur, contre des formations qui, Cannes
mis à part, joueront leur survie au plus au
niveau. Une victoire et les Parisiennes qui
semblent avoir la fin de saison la plus aisée
seraient bien placées pour conserver leur bien
jusqu'au bout.
C'est donc à un
match qui, sans décider de tout, devrait compter
pour beaucoup dans la suite des événements
auquel seront conviés les spectateurs. Ce sera
d'ailleurs la dernière sortie des Calaisiennes à
domicile dans la phase initiale du championnat.
Duel d'attaquantes
Vainqueur d'Evreux
le week-end dernier, le Stade Français arrive
forcément avec ses certitudes. Une défaite
n'aurait rien de catastrophique, une victoire
pourrait être synonyme de jackpot. Côté
stelliste, l'optimisme est de règle. Les
joueuses enchaînent les bonnes performances et
se sentent pousser des ailes. La rencontre
contre les Franciliennes devrait permettre
d'étalonner leurs progrès. A l'aller, les filles
de Badis Oukarache avaient grappillé deux sets
et un point tout en donnant l'impression d'en
avoir gaspillé deux dans un drôle de match où le
volley calaisien avait joué au yoyo près de deux
heures durant et où il avait bien fallu se
contenter du minimum.
Les matches manqués
d'un rien se sont accumulés dans la première
partie du championnat avec leur lot de
frustrations. Mais les résolutions de l'an
nouveau ont l'air de tenir. Le collectif va
mieux, les têtes aussi et l'équipe digère mieux
ses temps faibles. Tout risque de se jouer au
filet, où les Parisiennes font preuve d'une
efficacité rare avec la Serbe Gorana Maricic en
tête de proue, exploitant au mieux les occasions
qu'elles se créent. Le block calaisien,
particulièrement présent ces temps-ci, aura son
mot à dire et il faudra qu'il le dise bien. Pour
le reste, l'attaque stelliste, une des plus
prolifiques du championnat, est capable
d'inquiéter les meilleures, pour autant que la
mise sur orbite se fasse sans douleur.
Une rencontre
indécise sur le papier où tout le monde à y
gagner et Calais tant à y perdre, mais qui
pourrait réserver son lot de surprises.
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13 février 2010 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
Vandœuvre : pourquoi pas ?
Evreux VB,
sixième du championnat avec six victoires, est-elle une équipe
prenable ? A priori, si l’on regarde les statistiques d’un peu
plus près, la réponse est oui.
Les filles
de Haute-Normandie viennent d’essuyer cinq revers lors de leurs
six dernières sorties. Plutôt bon signe pour le VNVB à la
recherche d’une quatrième victoire impérative après celles de
Paix d’Aix Venelles VB et l’AS Saint-Raphaël (aller et retour) :
« On commence à retrouver des adversaires à notre portée, note
Cyril Wozniak, l’entraîneur vandopérien. Si on produit le même
jeu que contre le Cannet, alors, je pense que ça pourrait nous
sourire ».
Comme trop
souvent cette saison, voire chaque année, les Vandopériennes
n’ont pas été vraiment à la fête aux nations face à Evreux VB…
il y a trois mois à peine : 22-25, 21-25, 18-25 : « A l’aller,
nous étions dans un mauvais cycle, indique Cyril Wozniak.
Depuis, on a renversé la tendance. On va là-bas pour prendre
notre revanche ».
Mauvaise
nouvelle ou pas, à six journées de la fin, le président Serge
Raineri a décidé de se passer de joker. Vanessa Paterlini,
blessée à un genou, ne sera donc pas remplacée : « Notre
centrale Marie Briot s’est remise de sa blessure. Elle va
pouvoir aider le groupe », conclut le coach meurthe-et-mosellan.
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13 février 2010 |
L'ALSACE :
ASPTTM : pour une
place sur le trône
Le Cannet étant en péril, en accueillant Cannes, les
volleyeuses mulhousiennes sont en mesure de reprendre leur
place de dauphines pour peu qu’elles dominent
Terville-Florange ce soir à 20h au Palais des sports.
Lanterne
rouge de la Ligue A féminine, l’entente tervillo-florangeoise
lutte pour sa survie dans le contexte professionnel. Cette
situation suffit à elle seule pour transcender un groupe
lorrain qui garde espoir en n’accusant qu’un point de retard
sur son voisin nancéien, Vandoeuvre, qui campe à
l’avant-dernière place synonyme de maintien. Or, ces deux
équipes seront opposées à l’occasion de la dernière journée
de championnat. Et d’ici-là, les Lorraines sont en quête
d’exploit.
Un énorme contraste
Le
hasard du calendrier veut que l’ASPTT Mulhouse passe sans
transition, ce soir, du leader cannois à la lanterne rouge
tervillo-florangeoise. Le contraste est énorme ! Magali
Magail a beau avoir passé une semaine à préparer le prochain
match postier face aux Lorraines, elle n’en a pas pour
autant digéré la défaite concédée à Cannes. Christina Bauer
a souffert de son genou et il a fallu la sortir dans ce
fameux 3 e set que les Mulhousiennes pouvaient
remporter - à 22-22, une décision douteuse du corps arbitral
a fait basculer la manche pour Cannes -. « La blessure de
Christina et l’arbitre, çà faisait beaucoup, lâche le coach
postier. Sans cela, je suis convaincue que Cannes aurait
perdu le set ! »
Toujours est-il que si la 2 e place du
championnat à son importance, pour bénéficier du match
retour des demi-finales et l’éventuelle belle à domicile, un
point de bonus eût été précieux dans cette perspective.
Aujourd’hui, les regrets ne changeront rien et seul un sans
faute d’ici la dernière journée de championnat, avant la
réception du Cannet au Palais des sports, pourra contribuer
à cette situation avantageuse. Et, par principe, Armelle
Faesch et ses coéquipières ont à coeur de reprendre position
dans le sillage de Cannes qui est susceptible de s’imposer
au Cannet, ce soir. « C’est du moins ce qu’on espère ! »
avoue Magali Magail.
Anna
Rybaczewski, Deborah Ortschitt, Myriam Kloster et les
Mulhousiennes sont conscientes qu’il faudra faire
abstraction du contexte et se limiter à leur seule
prestation. « A l’aller (0-3: 21-25, 22-25, 16-25), le match
n’a pas été facile à négocier, se souvient Magali Magail.
Nous avons bien étudié le jeu des Lorraines. Il faut
impérativement que nous imposions notre jeu pour nous mettre
à l’abri ».
Gare aux jumelles estoniennes
A
l’exception de l’attaquante Vanessa Bonacossi et de Séhryne
Hennaoui, qui a remplacé Anne Neu au poste de libéro,
l’essentiel du groupe tervillo-florangeois est composé de
volleyeuses de l’Europe de l’Est autour de la passeuse
américaine Desma Stovall. Notamment la Roumaine Alina Albu,
dont le service est redoutable, la Bulgare Denitsa
Karaulanova et les soeurs jumelles estoniennes Polina et
Natalja Bratuhhina qui se sont classées à la 5 e
place du championnat d’Europe des moins de 23 ans de
beach-volley. Natalja Bratuhhina, qui avait commencé la
saison à Chypre, est venue rejoindre le club lorrain au
début des matches retour pour remplacer la Tchèque Vendula
Adlerova qui ne donnait pas satisfaction à la pointe de
l’attaque. De toute évidence, Terville -Florange est
meilleur aujourd’hui qu’à l’aller et, surtout, n’a rien à
perdre sur ce match
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13 février 2010 |
NORD LITTORAL : Pour
engloutir jusqu'à plus faim
Dans une période faste,
la SES Calais tente ce soir le scalp du
Stade-Français Saint-Cloud et par la même occasion
une approche de la 5e place du championnat.
Si la victoire de haute
volée engrangée la semaine passée contre Venelles
(3-0) poursuit le capital-confiance, le visiteur
clodoaldien surfe sur le même type de réussite
depuis plusieurs semaines. Il arrive au top en terre
calaisienne et promet une rencontre aussi indécise
que formatrice.
A cinq journées du terme de la saison régulière, les
filles de Badis Oukarache continuent de suivre leur
bonne étoile. Celle qui brille dans la galaxie
play-offs, une comète qui illumine le ciel français
du volley-ball français actuellement. Le
resserrement au classement offre en parallèle deux
constats.
Tout d'abord, l'inabordable 4e place trustée par
Istres et ses 30 unités. D'autre part, un gouffre
entre les 7e et 8e place, mettant la SES en
ballotage plus que favorable, lui permettant
d'ambitionner les 5e ou 6e place, favorables en cas
de match d'appui au mois d'avril prochain. A l'heure
d'aujourd'hui, le Stade-Français, Evreux et Calais
se tiennent en trois points et la confrontation
directe de ce soir pourrait permettre au club du
président Wheatley de perpétuer la lutte à trois. «
On veut aborder ce match avec le plus de
confiance possible car ça pourrait nous faire gagner
une à deux places », note en tout relâchement
Mallory Steux, satisfaite de la manière engagée lors
de la dernière sortie venelloise (3-0).
Deux équipes
de bon calibre face à face A vrai dire, malgré une
équipe de Venelles décimée, la formation stelliste a
bâti son succès sur un service haut de gamme (le 4e
de toute la ligue), comme l'a fait remarquer
récemment Sophie Péron, également rassurée par les
phases de jeu léchées proposée par son équipe et une
cheville moins endolorie que de coutume. A
l'inverse, l'USFSC coachée par Eric Salanoubat
flotte au service alors qu'elle présente un
aboutissement déroutant en attaque, grâce à la bonne
forme d'ensemble de l'équipe et en particulier la
redoutable pointue serbe Gorana Maricic (25 ans,
1m89). Ce déficit d'agressivité constitue l'une des
relatives faiblesses allouées aux « Divines du Stade
» de Pauline Soullard. Pourtant, le club rouge et
bleu reste sur trois succès de rang (3-2 au Cannet,
3-0 à l'occasion des 8es de finale de la Coupe de
France à Venelles, 3-1 contre Evreux samedi dernier)
et arrive avec une force de frappe assommante,
capable de mettre en échec la Stella Calais, à
l'instar du match aller conclu 15-6 au tie-break par
de troublantes clodoaldiennes, d'un niveau
vraisemblablement supérieur au bagage technique
venellois. Lorsqu'on sait que Melisa Callo et ses
partenaires pourraient retrouver l'USFSC lors des
futurs play-offs, prendre d'ores et déjà l'ascendant
psychologique sur cette équipe constituerait un
sérieux point d'ancrage à sangler.
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8 février 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella révise contre Venelles en attendant Saint-Cloud
Contre Venelles, les
Calaisiennes ont effectué leur premier match plein
depuis longtemps. ...
Au bon moment, car
tout va se jouer dans le mois qui vient. Les
filles de Badis Oukarache montent en puissance,
la confiance s'installe et les résultats
suivent.
Le déclic a eu lieu
à Evreux où la Stella a réalisé un fric-frac de
la plus belle espèce. On se demande encore
comment elles ont bien pu renverser la vapeur
dans un match perdu mille fois auparavant.
Depuis, l'équipe semble avoir trouvé son rythme
de croisière. Et comme l'appétit vient en
mangeant... Venelles a constitué le hors d'oeuvre
qu'on attendait. Le plat de résistance est
attendu samedi avec la venue de Saint-Cloud. Il
sera probablement plus indigeste.
En attendant, il
faut souligner la prestation plus que
satisfaisante des Stellistes ce week-end. Si
Diouck et Leyendeker ont dû être ménagées pour
des blessures sans gravité, leurs coéquipières
ont rendu une copie qui incite à l'optimisme. La
rencontre a parfois tourné à la leçon devant des
joueuses non dénuées de possibilités pourtant,
avec à leur tête la meilleure attaquante du
championnat, Leslie Turiaf. Sans réaction en
réception, Venelles devait affronter un contre
dévastateur et des attaquantes inspirées. Il n'y
avait pas grand chose à faire dans ces
conditions et les Venelloises ne semblaient pas
non plus avoir de grandes espérances.
Le collectif
calaisien a trouvé une forme de stabilité, mais
ce sont les individualités qui ont fait la
différence contre les Provençales. Dans un style
très différent, les attaquantes stellistes ont
désarçonné la défense adverse. La centrale Jana
Gogolova, virevoltante et intraitable au contre,
enchaîne les bonnes performances depuis le début
de saison. Véronika Hudima a pris d'autres
responsabilités et une nouvelle dimension. Le
capitaine Melisa Callo, inventive et tonique, a
retrouvé des couleurs en réception et a lâché le
bras en attaque. Leticia Boscacci est un talent
original, une sorte de « scoreuse en série »,
capable d'enchaîner les coups gagnants dans des
registres différents, à l'attaque au service ou
au contre. Le tout forme un mélange détonant et
prometteur pour les échéances à venir. Badis
Oukarache apprécie en connaisseur : « Une
victoire 3-0 avec la manière et Evreux qui perd
à Paris. Le week-end nous est favorable. Il nous
faut maintenant trois points samedi pour pouvoir
continuer à jouer notre chance. »
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8 février 2010 |
PARIS NORMANDIE :
Transpirer n'est pas gagner
Même amoindri, l'EVB
avait les arguments pour s'imposer au Stade Français
mais le cœur ne suffit pas toujours surtout quand la
réception flotte et que les fautes s'amoncellent en
fin de set (3-1). Le duel pour la 5e place a tenu
toutes ses promesses, samedi soir à Paris. Privé de
Téré et avec une Ludmila Da Silva loin de sa forme
optimale, les Ebroïciennes ont opposé une courageuse
résistance à des Parisiennes appliquées. Le second
set fut splendide avec de nombreux sauvetages
défensifs venus d'ailleurs. Corrigées dans la
première manche (25-12), les Normandes effacèrent
ensuite cinq balles de set, dans le second.
Pour en arriver là, Emmanuel Fouchet avait remisé
son nouveau six inédit : Tuifua - Diagne - Irabé -
Nejezchlebova - Drzewiczuk - Pereira. Tuifua et
Diagne avaient cédé leur place à Mollinger et Dukule.
Evreux jouait mieux
(4-8). Le trio Pereira - Drzewiczuk - Nejezchlebova
se démenait avec une farouche énergie mais le volley
eurois pêchait techniquement, de la réception à la
passe, en passant par le placement défensif. De
l'autre côté du filet, la passeuse se contentait
d'alterner : une pour Maricic, pour Pantovic, pour
Maricic, pour Camara et à nouveau pour Maricic.
L'attaquante Serbe justifia son statut de joueuse de
classe européenne : 24 attaques réussies sur 43
tentées. Da Silva arrivait pour donner un surcroît
d'énergie à son équipe (21-21). La rencontre
devenait complètement folle. Grand spectacle,
égalités successives jusqu'à 29-29, cinq balles de
set pour les Stadistes mais les Evébistes ne
craquaient pas et Drzewiczuk bloquait Dolozalova
(27-29).
L'absence de Téré coûte cher
Sur la même lancée, l'EVB bousculait un Stade
Français qui ne tenait que sur l'épaule de Maricic
et la rage de Camara. Les joueuses de la capitale se
crispaient (16-20) sous les coups de boutoir de
Drzewiczuk, Nejezchlebova et Da Silva. Mais comme
contre Calais, la machine s'enrayait au moment de
conclure (22-22). Evreux
s'offrait tout de même deux balles de sets à la
suite de deux contres successifs de Dukule et Da
Silva (22-24). La suite ? Une accumulation d'erreurs
dont un collé détestable sur la balle de set
parisienne (26-24). « Les fautes dans les moments
décisifs, ça coûte cher. Le Stade Français était
dans le trou, nous n'avons pas su lui donner un coup
de pelle. Au contraire, nous nous sommes enterrés
nous-mêmes », analyse Fouchet, fatalement très
agacé.
La quatrième manche fut de même tonneau : des
Stadistes pauvres tactiquement mais efficaces (8-4)
et des Evébistes handicapées par une réception
aléatoire, un jeu de passe pas toujours très sûr
mais une belle envie (16-16). Les deux équipes se
tenaient jusqu'à 23-23. L'EVB se tirait alors une
balle dans chaque pied avec une attaque dans les
tribunes, l'autre dans le filet (25-23). Sans jambe,
Evreux tombait alors
après 1h41 d'effort.
« Sur ce type de match, on constate l'apport
nécessaire et obligatoire de Téré qui est notre
meilleure réceptionneuse. Même si nous n'avons
jamais cessé de bosser, nous devons retrouver
l'amour du travail bien fait, parce que l'énergie
n'est pas suffisante à ce niveau. Nous laissons
ainsi filer la 5e place au profit du Stade Français.
Doublement rageant ! »
A
Paris, Stade Français bat Evreux
VB 3 sets à 1 (25-12, 29-31, 26-24, 25-23)
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8 février 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
a été à la hauteur du choc au sommet
Les
Mulhousiennes ont eu le mérite de faire douter Cannes samedi
soir. Elles sont toujours les seules en France, cette
saison, à pouvoir se vanter d’avoir pris des sets aux
championnes de France.
Entre
Mulhouse et Cannes, l’atmosphère reste toujours tendue.
Question de suprématie sans doute ? Qui plus est quand les
Alsaciennes se prennent à faire douter les Reines de France
dans leur Palais. Et ce fut bien le cas samedi soir.
« On a l’impression
d’être dans un monde où Cannes est protégé ».
Il aura
fallu un incident de match, une décision (douteuse ?) des
arbitres pour faire pencher la balance dans le camp cannois.
« On a l’impression d’être dans un monde où Cannes est
protégé. A 22-22 (dans le 3e set) la passeuse est arrière,
il y a forcément faute mais c’est comme ça. On est à Cannes
». Après un moment de colère, Magali Magail se reprend vite
pour positiver cette soirée au cours de laquelle ses filles
ont sorti le grand jeu. « On a vraiment fait un très beau
match. On a juste manqué d’opportunisme, mais tout le monde
s’est fait plaisir et on a beaucoup appris sur ce match »
poursuivait l’entraîneur des postières mulhousiennes.
Pendant que Magali Magail débriefait la rencontre, Teresa
Worek, son adjointe, n’en avait pas fini avec le clan
cannois et les arbitres.
Des
regrets, Armelle Faesch et les siennes vont en avoir
forcément pendant quelque temps. On ne vient pas pousser les
Cannoises dans leurs derniers retranchements sans espérer
autre chose qu’une défaite. Samedi soir, rien que pour leur
combativité les Mulhousiennes auraient au moins mérité
d’aller au tie-break. C’est la première fois pour les
Azuréennes cette saison. Une situation que Fang explique par
de nombreuses erreurs individuelles. « On doit progresser
individuellement pour que le collectif s’améliore. Ce soir,
Mulhouse a bien joué alors que nous avons été très
irrégulières mais nous aimons ce genre de match. C’est vrai
qu’on n’a pas l’habitude d’être malmenés ainsi et je suis
content que les filles aient su réagir dans les moments
difficiles ». Après plus d’une heure trente d’un combat
acharné, l’entraîneur du RCC a retrouvé son calme après
avoir dit ce qu’il pensait au corps arbitral. Un incident
sur lequel Anna Rybaczewski ne veut pas revenir. L’ancienne
cannoise ne souhaite garder de cette soirée que les bons
moments. « Ce soir, on a montré qu’il fallait compter sur
nous-même si au bout du compte c’est encore Cannes qui
gagne. Le score est très serré. Il ne nous a manqué que la
finition sur quelques détails. C’est cela qu’il va falloir
bonifier ».
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7 février 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella se rapproche des play-offs
En s'imposant hier soir
face à Aix Venelles (3-0), la Stella a réalisé une
bonne opération puisqu'un peu auparavant le Stade
Français Saint-Cloud avait de son côté battu Evreux.
Les Calaisiennes, toujours
7e, reviennent ainsi à trois petits points de la 5e
place et ont quasiment assuré leur participation aux
play-offs en prenant dix points d'avance sur le 9e.
« On s'est rendu le match facile. » Badis
Oukarache a le sourire des bons jours. Sa formation
vient de réaliser une de ses meilleures prestations
en championnat en montrant sa supériorité sur
Venelles dans tous les compartiments du jeu.
Mentalement présentes, ses ouailles ont su s'imposer
en patronnes. « C'était un test pour savoir où on
en était », souligne Véronika Hudima. La
réceptionneuse attaquante sait ce matin que ses
partenaires arborent une bonne condition physique et
peuvent se lancer dans le sprint final avec
sérénité.
« Ça été une bonne journée pour toute l'équipe,
assure Mélisa Callo qui avec 19 points a été une
nouvelle fois la leader de l'équipe. On a été
plus tranquilles que d'habitude. » Même dans ses
temps faible, la Stella a su en effet ne pas céder à
la panique. « On ne s'est pas énervé, c'est ce
qui a fait notre force », renchérit Véronika
Hudima.
Une excellente série au service de Letizia Boscacci,
qui inscrit deux points gagnants et déstabilise la
réception de Venelles jusqu'alors plutôt
satisfaisante, permet à Calais de creuser rapidement
l'écart dans la première manche (18-10). Pourtant,
les Sudistes profitent d'un trou d'air pour revenir
peu à peu dans la partie (19-17). Mais très
convaincantes en défense, les Calaisiennes enlèvent
ce premier opus (25-20).
Le second set est encore moins disputé. Au premier
temps mort technique la cause est déjà entendue (8-2
puis 25-16). Après le repos, les Calaisiennes ne
baisseront pas plus de régime (25-19). Du travail
propre et sans bavure.
Philippe LEFEBVRE Stella Calais/Aix Venelles 3-0
(25-20 en 25', 25-16 en 22', 25-19 en 25 ') Calais :
75 points - 39 attaques gagnantes (Callo, 16), 11
contres (Gogolova, 6), 8 aces (Boscacci, 3). 16
fautes directes Six de départ : Melendez-Pal (2),
Callo (19), Tikvicki (2), Boscacci (11), Hudima (8),
Gogolova (12). Puis : Steux (1), Leyendecker (2).
Libero : Péron. Ent. : B. Oukarache Aix Venelles :
55 points - 28 attaques gagnantes (Turiaf, 10), 5
contres (Crousillat, A. Mauricette, 2), 6 aces (Crousillat,
Vlaskova, 2). 17 fautes directes Six de départ :
Frick (1), Turiaf (11), Denis (3), A. Mauricette
(5), Crousillat (10), Vlaskova (6). Puis Laforêt
(2), B. Mauricette (1). Libero : Lladères. Ent. : S.
Lozancic
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7 février 2010 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Terville-Florange n’a rien pu faire
TERVILLE/FLO
0 ISTRES 3 Les sets : 21-25 (24’), 19-25 (23’), 20-25 (23’).
Gymnase municipal de Florange. 200
spectateurs. Arbitre : M.André Troesch.
TFOC. Desma Stovall, Séhryne
Hennaoui, Denitsa Karaulanova, Vanessa Bonacossi, Alina Albu,
Polina Bratuhhina, Natalja Bratuhhina, Madalina Dumitrescu.
Entraîneur : Pompiliu Dascalu.
ISTRES. Jennifer Todd, Lydia Oulmou,
Sona Mikyskova, Marina Cvetanovic, Marielle Alteirac, Valeria
Hejjas, Ivana Vasin, Lenaïg Lemoigne, Emmanuelle Desaint, Hana
Vobrova. Entraîneur : Frédéric Guérin.
« On ne
gagne pas parce qu’on se laisse agresser au lieu de se lâcher ».
Pompiliu Dascalu venait de résumer le premier set. Une manche
durant laquelle le TFOC, plein de bonnes intentions, malgré une
réception toujours brinquebalante, avait fait jeu égal avec un
adversaire alternant le meilleur : 7-8, 12-16, et le moins bon :
18-18, 20-18. Alina Albu avait été magnifique (7 points) et
surtout au service.
A Istres,
on s’était reposé essentiellement sur l’efficacité de Valeria
Hejjas. Et puis, dans le money-time, comme souvent, le TFOC
avait subi et Hejjas, hélas, avait enfilé les perles avant que
Jenny Todd, l’ex-Tervillo, ne signe d’un grand sourire le set.
On repartait à l’identique avec des Bleues concentrées sur
l’objectif : 4-2, 5-3. Mais 7-8. Denitsa Karaulanova, touchée au
genou, devait sortir un long moment. En face, sans être génial,
on faisait le métier. Comme Sona Mikyskova, Marina Cvetanovic ou
la centrale, Jenny Todd : 13-16. Les Bleues se mettaient alors à
la faute, à l’image de Polina Bratuhhina.
Malgré Albu
Et, cette
fois, Istres, bien prévenu, ne laissait aucun suspens, déroulant
tranquillement sur la fin de la manche : 16-20, 18-23. Fâché
tout rouge, au cœur du premier set, Frédéric Guérin s’était
largement détendu. Les Istréennes s’étaient rassurées, dans le
temps où le TFOC embrassait ses vieux démons. Le début de set
des Bleues annonçait même une fin rapide. On multipliait les
fautes de passes, de réception, de service et on se retrouvait à
3-8. Sous l’impulsion d’une Alina Albu parfaite, le TFOC
revenait cependant dans la manche : 11-11.
Et prenait
même un instant l’avantage au moment où les sœurs Bratuhhina
étaient à leur meilleur : 13-12, 15-13, 16-14. Frédéric Guérin
revenait à ses humeurs piquant ses joueuses : « L es vacances,
vous pouvez les oublier ! ». Ca marchait. Cvetanovic mettait des
plombs et on se retrouvait à 18-20. La fin du match appartenait
aux Provençales et le point final à Hejjas. Aïe !
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7 février 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Volleyeuse qui, comme Melissa Callo, a trop vite fait le tour du
monde
Melissa
Callo, 25 ans, Argentine, 1,83 m, capitaine de la Stella Calais.
Ça, c'est son côté sportif. Dynamique, joyeuse, pétillante,
affable, naturelle, passionnée, pro... ça, c'est ce qu'elle
dégage. Melissa Callo a posé ses valises à Calais après cinq
années passées en Espagne et une année au Chili.
Orly-Calais. Badis
Oukarache, l'entraîneur de la Stella, ramène sa
nouvelle recrue à bon port. Et tandis qu'elle
papote, qu'elle parle de sa chienne Pitu, de son
expérience, du soleil (pas de la pluie), des belles
rencontres... un panneau attire son attention :
« Boulogne-sur-Mer ». Elle raconte : « A Mendoza,
j'habitais juste à côté de la rue Boulogne-sur-Mer
et voilà qu'après avoir traversé l'océan Atlantique,
je me retrouve à 30 km de cette ville très connue en
Argentine. » L'entraîneur a dû avoir droit à un
cours sur El libertador, le général San Martin qui a
libéré l'Argentine, le Chili et le Pérou, décédé à
Boulogne, héros national.
Avec la sélection
nationale, la jeune femme a quasiment fait le
tour du monde. Cette année, avec la Stella, elle
est allée en Ukraine, en Suisse, a traversé la
France en long et en large. A fait la même chose
en Espagne. « On passe dans ces villes, ces
pays. On n'a pas le temps de découvrir, de
parler avec les gens. Après le match, retour
Calais. » Parler, partager, rencontrer. Melissa
Callo en a fait une marque de fabrique.
Toujours en
souriant, elle enchaîne les paroles, raconte
anecdote sur anecdote. Que fait-elle à Calais ?
« C'est un peu comme pour les déplacements. Je
n'ai pas le temps de profiter. Nous avons deux
entraînements par jour, on récupère entre temps,
on prépare les matchs, on se déplace une à deux
fois par semaine... Calais, pour moi, pour
l'instant, c'est un super hôtel de ville, une
immense plage sur laquelle je vais dès que je
peux avec mon mari. » Et Pitu, sa chienne.
Difficile
d'apprendre la langue de Molière dans ces
conditions quand, sur le terrain, « on parle
anglais. À la maison, on parle espagnol. Alors
je m'essaie au français à la boulangerie, quand
je fais des courses avec les amies du volley...
J'aime ça. » Quand elle évoluait en Espagne, la
barrière de la langue n'existait pas. « En cinq
ans, j'ai pu faire beaucoup de rencontres, avoir
des amis, m'intégrer dans la ville. Mais de
toute façon, comme je suis une joueuse pro, je
mène une vie tranquille, sérieuse, avec peu de
sorties. La semaine dernière, nous avons eu deux
jours de repos consécutifs. Ça n'était pas
encore arrivé depuis le début de l'année. Alors
on en profite davantage pour découvrir les
environs avec des promenades. » Le climat ? « A
Mendoza, en Argentine, il faisait plus froid, ça
ne me dérange pas ». La ville ? « On comprend
bien ce que Calais a subi durant la Seconde
Guerre mondiale. » La musique ? « J'écoute de
tout, surtout en français pour essayer
d'apprendre, de comprendre. » L'intégration dans
une nouvelle ville n'est pas chose aisée. « Mon
mari a pris en charge des entraînements, il
s'occupe. On ne sait pas encore de quoi sera
faite la saison prochaine. Alors ce n'est pas
évident de s'immerger complètement dans une
nouvelle vie. Mais ça se passe très bien. Grâce
à internet et le téléphone illimité, on peut se
permettre d'être en contact quotidiennement avec
ses proches, comme si on n'était l'un à côté de
l'autre, pour demander des choses essentielles
comme "Allô, m'man, comment on fait cuire ça
?" » Melissa Callo se met à rire et se reprend.
« Hé ! Il y a cinq ans de ça, on ne pouvait pas
joindre ses proches aussi facilement. C'est
super important ! » La capitaine remonte ses
genouillères. Ses coéquipières sont arrivées
Porte-de-Lille.
Elle rassemble ses
troupes. Melissa Callo, la sportive, reprend le
dessus. Mais toujours dans la bonne humeur.
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7 février 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Calais passe en force et en finesse face à Venelles (3-0)
Un départ plein
d'enthousiasme des Maritimes. Une pichenette de
Callo ...
un ace de Melendez
et Calais et se mettait à l'aise 2/0. Mais
Amandine Mauricette fit parler d'elle au centre.
S'ensuivit un échange de politesses de balles
données sur leur mise en jeu par Gogolova d'un
côté ou Denis de l'autre. Callo y alla de son
grain de sel, mais Amandine Mauricette, puis
Denis lui répondirent du tac au tac permettant à
Venelles de rester dans la course 11/9. C'était
l'heure de Boscacci qui enchaîna attaques,
contres, services à la file et donna à son
équipe sa première véritable avance 16/10. La
réception calaisienne connut alors une mauvaise
passe et Croustillat en profita au service.
Déréglé le jeu stellistes. Et les Provençales se
rapprochèrent peu à peu pour faire souffler un
vent d'incertitude sur l'issue du set 20/18.
Mais le contre calaisien, véritablement la force
vive de l'équipe hier soir, se chargea de
ramener le calme dans les esprits et de semer le
doute chez l'adversaire 23/18. Venelles,
incapable de suivre la cadence lâcha 25/20.
Deuxième manche et même scénario. Calais démarra
à sa guise par une attaque de Callo et un block
d'Hudima. Boscacci au service enfonçait le clou
et la réception adverse. Les ballons arrivaient
entre Amandine Mauricette et Lladeres et ni
l'une ni l'autre ne trouvaient de solutions.
Boscacci insista et fit la différence 8/2 puis
11/3. Une superbe attaque de Turiaf plein centre
entretint à peine l'illusion 13/6. La réception
calaisienne eut bien son moment d'égarement mais
le contre veillait au grain. Gogolova, Boscacci
et Tickviki empêchèrent les quelques velléités
provençales de prendre corps. Venelles, statique
et un brin désenchanté abdiqua 25/17. Le
troisième set fut plus accroché surtout à cause
des points cédés directement par les Maritimes,
qui semblaient avoir la tête ailleurs. Mais les
ressources étaient définitivement du côté des
« Bleu et Blanc ». Callo sonna la charge. Hudima
déstabilisa la réception adverse et la troisième
manche tomba dans l'escarcelle de Calaisiennes
jamais inquiétées dans ce match 25/19.
Calais - Venelles
3-0 : 25/20 25/17 25 19 en 72 minutes.
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7 février 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTT
Mulhouse y aura cru jusqu’au bout
Elles en
seraient presque les premières surprises. Les Mulhousiennes
viennent de remporter le premier set dans un Palais des
Victoires KO assis. Que du bonheur pour les partenaires
d’Armelle Faesch. Une manche qu’elles auront survolée de bout en
bout en laissant les Cannoises pantoises et souvent
déboussolées. Avec un block retrouvé et des frappes aux trois
mètres qui déstabilisaient la réception azuréenne, les
Alsaciennes déroulaient en toute tranquillité. Même Ravva n’y
pouvait rien. Un dernier block de Kloster sur Marchenko et une
frappe de Sieradzan en block out permettaient aux Mulhousiennes
de prendre un pouvoir (provisoire) bien mérité (25-20).
Jusque-là
rien d’extraordinaire, direz-vous ? Sauf que cela se passe au
Palais des Victoires face aux multiples championnes de France.
Les Mulhousiennes sont les plus heureuses mais elles vont
certainement laisser de l’influx nerveux et une bonne dose de
concentration avant la manche suivante. Car si Ravva et les
siennes ont mis un genou à terre face à leurs dauphines
d’Alsace, elles vont bien vite se relever. Le temps pour Fang de
remettre de l’ordre dans son six en sortant Buckova, dont
c’était la grande rentrée et Yaneva, peu inspirée, pour que les
Azuréennes ne laissent plus planer le moindre doute et
rétablissent un juste équilibre
Après le
sermon de Yan Fang et les rentrées de Polechtchouk et Fiorin,
les Cannoises ne s’en laissaient plus compter. Centoni, Fiorin
et Marchenko déployaient leurs ailes et le Racing s’envolait en
toute logique vers l’égalisation (25-16).
À 22-22 l’arbitre s’en mêle
Après la
pause, tout reste possible et Mulhouse revient avec la ferme
intention de réitérer son exploit du set initial. Et cela part
plutôt bien pour les filles de Magali Magail qui reprennent la
direction des débats sur un nouveau block de Kloster et un
service gagnant de Sieradzan (7-5). Après un retour des
Cannoises à 7 partout, Mulhouse se reprend à rêver sur un énième
contre réussi par le duo Hood/Bauer assortie d’une nouvelle
faute directe du Racing Club de Cannes (10-7). Mais, malgré le
doute, les Championnes en titre s’accrochent et reprennent même
un point d’avance (15-14 puis 17-16). Pourtant les partenaires
de Faesch n’ont toujours pas dit leur dernier mot et elles sont
même à cinq points de remporter cette troisième manche (20-17).
Mulhouse fait block de toute part. Fang fulmine et tente de
trouver des solutions avec le retour de Yaneva. Cannes refait
alors son retard et il y a toujours égalité (22-22) quand les
Mulhousiennes contestent une décision de M. Guevenoux qui donne
le point aux Azuréennes (23-22).
Les
Alsaciennes ne reviendront pas après une lutte acharnée de plus
d’une demi-heure (22-25). Touchées mais loin d’être coulées, les
filles de l’Est vont s’accrocher jusqu’au bout. Elles sauveront
deux balles de match avant que Marchenko n’offre la victoire aux
Cannoises (25-16). Sur ce match, Mulhouse aurait pu espérer
beaucoup mieux.
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7 février 2010 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Si près du bonheur
RC CANNES
3- ASPTT MULHOUSE 1
Palais des Victoires. Les sets : 20-25 (24'), 25-16 (22'), 25-22
(31'), 25-16 (25'). Arbitres : MM. Guevenoux et Saadoune.
CANNES : Antonijevic, Marchenko, Yaneva (Fiorin), Ravva (cap.),
Buckova (Polechtchouk), Centoni. Libéro : Fomina. Entraîneur :
Y. Fang.
MULHOUSE : Faesch (c) (Djilali), Bauer (Larnack), Rybaczewski,
Kloster (Larnack), Sieradzan, Hood (Coulibaly). Libéro :
Ortschitt. Entraîneur : M. Magail.
Les Mulhousiennes ont remporté le premier set et ont ensuite
longtemps cru en leur bonne étoile. Mais le RC Cannes a eu le
dernier mot (3-1).
Elles en seraient presque les premières surprises. Les joueuses
de Mulhouse viennent de remporter le premier set dans un Palais
des Victoires KO assis. Que du bonheur pour les partenaires
d'Armelle Faesch. Une manche qu'elles auront survolée de bout en
bout en laissant les Cannoises pantoises et souvent
déboussolées.
Avec un block retrouvé et des frappes aux trois mètres qui
déstabilisaient la réception azuréenne, les Alsaciennes
déroulaient en toute tranquillité. Même Ravva n'y pouvait rien.
Un dernier block de Kloster sur Marchenko et une frappe de
Sieradzan en block out permettaient aux visiteuses de l'Est de
prendre un pouvoir (provisoire) bien mérité (25-20).
Balle contestée
Seulement voilà, après le sermon de Yan Fang et les
rentrées de Polechtchouk et Fiorin, les Cannoises ne s'en
laissaient plus compter. Centoni, Fiorin et Marchenko
déployaient leurs ailes et le Racing s'envolait en toute logique
vers l'égalisation (25-16).
La pause allait être profitable aux Alsaciennes qui reprenaient
leurs distances (10-7). Les Cannoises ne pouvaient faire mieux
que de recoller au score (17-17). Une situation qui déboussolait
Yan Fang, c'est dire.
Jusqu'à cette balle contestée auprès de l'arbitre qui tombait
finalement dans l'escarcelle des Cannoises (23-22). Ravva et
Centoni n'avaient plus qu'à ajouter la touche finale pour
s'imposer dans cette manche (25-22).
Les Alsaciennes allaient-elles craquer après ce coup du sort ?
Et bien non, enfin pas tout de suite. Rybaczewski se rappelait
au bon souvenir de ses anciennes partenaires (4-6). Mais après
avoir atteint le deuxième temps-mort technique (16-10), le
tableau d'affichage s'éteignait.
Une minute plus tard, la lumière revenait et le bon score
s'affichait à nouveau, mais définitivement en faveur des
Cannoises. Ryba et Kloster retardaient l'échéance, mais
Marchenko avait le dernier mot (25-16). Dommage pour les filles
de Magali Magail qui sont vraiment passées tout près de
l'exploit à Cannes.
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6 février 2010 |
PARIS
NORMANDIE : La 5e place est en jeu
Ce samedi
en fin d'après-midi (17 h), les Parisiennes (19 pts) tenteront
de ravir aux Ebroïciennes (20 pts) la 5e place. Après son succès
au Cannet, le Stade Français s'avance comme favori
Evreux avait poussé Le Cannet au
cinquième set. Mais les Sudistes l'avaient finalement emporté
(15-12 dans la cinquième manche). Une semaine plus tard, les
Calaisiennes vivaient la même aventure toujours face au Cannet.
Une nouvelle fois, les joueuses de Mladen Kasic se
débrouillaient pour sauver leur scalp (15-7 au tie-break). Mais
à force de jouer les équilibristes, les Cannetanes sont tombées
de la 2e place. Les Parisiennes n'ont pas craqué dans le set
décisif (15-8). « Les Parisiennes ont été portées par un quatuor
de choc. En début de saison, Gorana Maricic devait un peu tout
faire. Désormais Aminata Camara, Milena Pantovic et Michaela
Dolezalova ont hissé leur niveau de jeu, a observé Emmanuel
Fouchet. Ce n'est plus la même équipe qu'au match aller. »
Au gymnase Canada, l'EVB avait créé la sensation avec un large
succès (25-21, 25-19, 25-21). Après la rencontre, l'ancien
joueur de l'ALM Evreux et désormais
manager général de Beauvais (7e de Pro A), Dragan Milic avait
livré son analyse : « Le fonds de jeu évébiste était de bien
meilleure qualité que celui des Stadistes. Lorsque sa réception
était bousculée, la passeuse parisienne envoyait quasiment tout
le temps le ballon vers Mariric. Quel volley prévisible ! Encore
fallait-il bien servir, et ce soir, les Ebroïciennes ont été
remarquables dans ce secteur. » Emmanuel Fouchet en convient,
mais les temps ont changé : « Le collectif parisien est en
progrès. De notre côté, les blessures (voir ci-dessous) ne nous
permettent pas de passer un palier. Et dans certains domaines,
au mieux, je dirais que nous stagnons. »
Une confiance en berne
Pendant que le Stade-Français s'imposait sur la Côte d'Azur,
Evreux se trouait à domicile contre
Calais avec cet incroyable quatrième set resté dans les mémoires
: 23-27 puis 24-21, 25-54 et encore une dernière balle de match
à 26-25. Même avec le recul, il demeure difficile de comprendre
comment les Calaisiennes ont fini par vaincre à Pablo-Neruda
(2-3). La machine euroise a perdu ce soir-là au minimum un ou
deux ressorts. Une semaine plus tard, le staff ébroïcien n'était
pas spécialement gaillard au moment d'affronter Terville et
pourtant lanterne rouge en 8e de finale de la Coupe de France. «
Le coach tervillois a fait tourner son effectif. Chez nous, il
manquait deux titulaires importantes (Da Silva et Tere,
blessées), notamment à la réception. Ce succès nous a permis de
retrouver un peu de confiance. Un petit peu… »
Confiance, le mot est lâché. Curieux pour un accédant encore 5e
après 14 journées de championnat et un maintien acquis. L'EVB
devrait nager dans le bonheur. Paradoxalement sur ces 14 levées,
les entraîneurs eurois n'ont jamais travaillé sereinement : «
Nous avons toujours bricolé à l'entraînement en ménageant une
joueuse, relançant une autre. Nous n'avons pas l'impression
d'avoir donné tout ce que nous avions dans le moteur. Et pour
être honnête, si je considérai comme logique de battre le Stade
Français à domicile, avec un succès samedi, nous réussirions
notre première perf de la saison. » Dans le petit Fouchet
illustré, ça veut dire que le Stade-Français est favori à
Géo-André.
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6 février 2010 |
LE
REPUBLICAIN LORRAIN : TFOC,
avec la foi du charbonnier
Istres,
le quatrième du championnat, Jennifer Todd en tête, est sans
doute injouable pour le TFOC 2009-2010. Mais désormais, il
va falloir croire au miracle.
Y
croire, voilà le seul mot d’ordre admis désormais à
Terville/Florange. En position de relégable depuis la
défaite ramenée de Saint-Raphaël (3-1), le TFOC a vu sa
situation se détériorer de manière gravissime.
A sept
rencontres de la fin de la compétition, les Bleues de
Dascalu ne sont certes pas mathématiquement éliminées, mais
il va leur falloir souquer ferme. Leur calendrier les
conduit à Mulhouse, au Cannet, à Evreux après avoir reçu
Istres, ce soir. Le 13 mars, le TFOC recevra Calais et le
3 avril, le jour du baisser de rideau, Vandœuvre dans un
derby peut-être dont dépendra le salut des deux Lorrains.
Entre-temps, il aura fallu aller à Paris. Le programme du
VNVB et de Saint-Raphaël, les deux adversaires directs des
Tervillo, laisse entrevoir un coin de ciel bleu possible. En
effet, Vandœuvre recevra Aix-Venelles, le 13 mars avec de
bonnes chances de succès. Quant à Saint-Raphaël, décidément,
aura été le bourreau des Tervillo-Florangeoises, il pourra
se rassurer dès la semaine prochaine en se rendant à Aix. On
le voit, la marge est étroite pour les Mosellanes et la
porte de la Ligue A en train de se refermer.
Grappiller point par point
A moins
d’un sursaut, d’un exploit ou de petits miracles. Ca
commence donc ce soir. Un point pris au bout d’un grand
combat changerait évidemment la donne une première fois. Où
en sont les Tervillo ? Au point mort ? Pas vraiment ! Même
si après un premier set remporté à Saint-Raph’(21-25), elles
se sont mises sous la pression à la faute, notamment en
réception.
La
semaine dernière, la Coupe leur a permis de réviser les
fondamentaux. Mais, là encore, le niveau d’Evreux ne leur a
pas permis de se rassurer vraiment. Eliminées 3-0, les
Bleues ont alterné une nouvelle fois le bon et le mauvais.
L’adversaire qui se présente ce soir, joue depuis huit ans
dans la division. Quatrième la saison passée, les
Méditerranéennes sont encore quatrième aujourd’hui, sept
points devant Evreux. C’est dire. La présence de
l’ex-centrale américaine du TFOC, la sculpturale Jenny Todd,
fixe le niveau d’un adversaire qui a renouvelé son effectif
à 60 %.
Les
attaquantes Elizabeth Hintemann qui ne jouait pas à l’aller
et Marina Cvetanovic sont dévastatrices. Ajoutez le punch de
Sona Mikyskova et vous mesurerez la hauteur à laquelle le
filet sera fixé ce soir.
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6 février 2010 |
LE
REPUBLICAIN LORRAIN : VNVB :
objectif un point
Finie la
Coupe de France, retour au championnat pour Nancy-Vandœuvre.
Mais comment éviter une onzième défaite lorsqu’on reçoit le
troisième de la classe ? Surtout que les filles de l’ES Cannet-Rocheville,
surprises dans leur salle la semaine dernière par le Stade
Français Saint-Cloud Paris (2-3), auront certainement des choses
à se faire pardonner devant Mladen Kasic, encore irrité par ce
deuxième faux pas. « Je ne sais pas ce qui s’est passé,
s’inquiète l’entraîneur croate. Ces derniers temps, nous avons
gagné plusieurs matches sur le fil et, cette fois-ci, nous avons
craqué contre une formation parisienne très motivée. Cette
défaite est une véritable remise en question et nous devons
repartir du bon pied à commencer dès demain (aujourd’hui). »
La tournée
européenne a fait beaucoup de dégâts chez les Cannoises qui ne
seront que dix, voire huit, ce soir, sur le parquet des Nations.
« Les déplacements, ça use, ajoute Mladen Kasic. Ma centrale
allemande Olesja Kulakova et ma libero Estelle Quérard, toutes
les deux blessées, sont incertaines. Heureusement que ma
capitaine Séverine Szewczyk, longtemps indisponible, fait son
retour en attaque. »
Au VNVB (10
e), a priori, on ne préfère pas s’en occuper. Les
Vandopériennes savent qu’elles n’ont rien à perdre face à des
visiteuses revanchardes. « Pour nous, c’est clair, c’est la
course aux points, avoue l’entraîneur lorrain, Cyril Wozniak. Si
on peut en décrocher un dès samedi, alors, ce sera déjà très
bien. Cela reste notre objectif jusqu’à la fin de saison. »
Contrairement à l’équipe en face, les Meurthe-et-Mosellanes
seront quasiment au complet pour aborder cette quatorzième
journée. Dommage que la centrale Vanessa Paterlini (saison
terminée), touchée au genou, ne puisse pas être de la partie.
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6 février 2010 |
L'ALSACE : Une
ASPTTM conquérante à Cannes
Les
volleyeuses mulhousiennes sont à Cannes, ce soir à 20 h,
pour la phase régulière du championnat. Rien que prendre un
set aux championnes de France constitue déjà un challenge
audacieux.
L’ASPTTM
n’a jamais gagné à Cannes depuis 1994. Au mieux, elle a
réussi à prendre un set aux Cannoises comme lors de la
finale de 2008. Mais, à l’image de son dernier passage au
Palais des Victoires cannois - le 2 mai 2009 -, soldé par
une nette défaite (3-0 : 25-12, 25-12, 25-22) à l’occasion
du match retour de la dernière finale de la Pro féminine, ce
serait une erreur que de se bercer d’illusions.
L’exception mulhousienne
Depuis
le début de saison, Cannes n’a perdu qu’un set en
championnat de France… C’était le 7 novembre dernier, au
Palais des sports, face à l’ASPTT Mulhouse lors du match
aller (1-3 : 26-24, 15-25, 25-27, 21-25). Un match mémorable
qui avait vu les Mulhousiennes chahuter les championnes de
France avec Regan Hood auteur de sa seule grande prestation
sous les couleurs postières. Le hasard veut que jeudi
dernier, en match amical face à Zurich (victoire de l’ASPTTM
en quatre sets 25-19, 24-26, 25-18, 25-22), l’attaquante
américaine a semblé retrouver toute son efficacité sous
l’impulsion d’une Armelle Faesch, à la passe, désormais
rétablie de ses ennuis de santé (problèmes de dos et entorse
à la cheville). « Je voudrais que nous confirmions à Cannes
le set pris à Istanbul et nos belles prestations réalisées
face à Nancy et Zurich, avoue Magali Magail, le coach
postier. J’attends que le groupe joue à son niveau pour
qu’il puisse prendre du plaisir. Mais pour le résultat, tout
dépendra de la valeur du moment de Cannes. »
Sur le
papier, l’ASPTTM n’a pas les moyens de rivaliser avec les
Centoni, Yaneva, Ravva, Fiorin et autres Marchenko.
Néanmoins, dans la perspective de la poule finale de la
Ligue des champions à l’affiche à Cannes pour le week-end de
Pâques, poule finale pour laquelle les championnes de France
sont d’ores et déjà qualifiées, Yan Fang a entamé un nouveau
cycle de travail physique qui n’est pas pour déplaire aux
Mulhousiennes. Car, autant l’ASPTTM a préparé son match de
Cannes face à Zurich, « où nous avions des placements pas
forcément judicieux face aux Suissesses mais qui ont été
travaillés dans la perspective de ce samedi » affirme Magali
Magail, autant Cannes mise tout sur l’échéance européenne.
Une solidarité encourageante
« Le
fait qu’on ait fait preuve de beaucoup de solidarité au sein
du collectif, avec beaucoup d’entraide, et qu’on ait tenu la
réception face à des Zurichoises comme la 12 - la Bosniaque
Brankica Mihajlovic - dont le service n’a rien à envier à
ceux de Centoni et Yaneva, est encourageant pour aborder le
match de Cannes dans les meilleures conditions », conclut le
coach postier.
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6 février 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Faux pas interdit pour la Stella face à Venelles
Dans le sillage de
Leslie Turiaf, attaquante la plus prolifique du
championnat, ...
Venelles a effectué
un début de compétition des plus prometteurs
pour un promu, multipliant les performances.
Mais peu à peu le jeu des Provençales s'est
détérioré. Ces dernières ne tiennent
définitivement plus un match entier et en sont
actuellement à huit défaites de rang toutes
compétitions confondues. Elles ont une avance
qui devrait les mettre à l'abri de toute
mauvaise surprise à la fin de la saison mais
leur calendrier n'est pas tellement favorable.
Au match aller, Boscacci avait fêté dignement
son anniversaire. Élue meilleure joueuse du
match et bien aidée par Fatou Diouck, qui avait
la main chaude ce jour-là (21 points), elle
avait donné le tempo à des équipières toutes
bien vaillantes et la Stella avait remporté sa
première victoire à l'extérieur (3-1).

Pour le match
retour, le contrat est simple pour les
Calaisiennes : faire au moins aussi bien. Comme
lors de l'exercice précédent, les choses vont se
décider lors de l'emballage final. Ne pas céder
de point face à Venelles et le moins de sets
possibles est une condition nécessaire pour
rester dans la course à la cinquième place.
D'autant que les deux concurrents les plus
sérieux des Stellistes, Saint-Cloud et Évreux,
seront opposés, ce week-end, et que l'un y
laissera des plumes. Le résultat sera d'ailleurs
connu de Badis Oukarache et de ses filles, le
coup de sifflet de l'arbitre étant prévu à Paris
à 17 h.
En plus de Turiaf,
qui sera à surveiller comme le lait sur le feu,
Venelles dispose d'arguments qui incitent à la
prudence. Les attaquantes jumelles Bénédicte et
Amandine Mauricette et la centrale Basic
faisaient feu de tout bois l'automne dernier et
il serait bon de ne pas les prendre à la légère.
En forme au bon
moment
La Stella est quant
à elle sur une pente ascendante. Le moral est là
et les performances s'améliorent sans que l'on
ait pu assister encore en dehors du match de
Coupe d'Europe contre Köniz à une performance
aboutie de bout en bout. Ce serait le bon moment
de faire l'économie de distractions qui
pourraient finir par coûter cher.
« L'objectif ne peut
être qu'une victoire (3-0). Le set average
pourrait bien être décisif lors du décompte
final. Je l'ai dit et répété aux filles »,
prévient Badis Oukarache. Il pourra compter sur
ses attaquantes de bout de filet en pleine
confiance. Les Stellistes ont toutes, à des
titres divers, les arguments pour en faire
trébucher beaucoup. Il leur manque juste parfois
un soupçon de concentration. Ce ne devrait pas
être le cas des Argentines ce samedi. Horacio
Batist, le sélectionneur argentin, est, en
effet, annoncé à Calais le week-end prochain. On
peut penser que Callo, Leyendeker et Boscacci
auront à coeur que la répétition générale
prévue, aujourd'hui, soit réussie.
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6 février 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella au début d'un décisif triptyque
Pas le temps de souffler
pour les filles de Badis Oukarache. A compter
d'aujourd'hui, les trois matchs se profilant au menu
de la SES devraient accoucher d'une réponse finale
quant à la faculté stelliste d'ambitionner les
play-offs et surtout d'espérer un ticket européen.
Premier élément de réponse
ce soir, quelques minutes après le dénouement du
duel Evreux / Saint-Cloud (17h), indissociable de
l'autre choc Stella Calais / Aix Venelles.
La qualification pour les quarts de finale de la
Coupe de France à peine savourée, l'équipe locale
s'est attelée à répéter ses gammes avec rigueur et
discipline. Grâce à deux séances axées sur la paire
de passeuses du club (Beatrix Melendez-Pàl et
Mallory Steux), les attaquantes s'en sont données à
coeur joie, comme en témoigne le sourire de Véronika
Hudima, régnant à un niveau exceptionnel
actuellement malgré une cuisse endolorie. «
Depuis cinq matchs, Véro tient la réception avec
Sophie », note à juste titre coach Oukarache.
Avec l'ensemble du groupe concerné par les échéances
à venir, le technicien stelliste souhaitait garder
le moral des troupes au beau fixe. Il a été servi
par la palme vandopérienne en coupe de France samedi
dernier (3-1) alors que Venelles et ses instabilités
se présentent ce soir salle Porte de Lille. «
J'ai envie de classer les trois prochains matchs
(accueil de Venelles ce soir, réception de
Saint-Cloud samedi prochain et le déplacement à
Vandoeuvre le 20 février) dans un même ensemble
», poursuit le technicien de la SES.
Gare à Leslie Turiaf En effet, tant que Calais ne
sera pas mathématiquement en play-offs, inutile
d'ajouter la pression supplémentaire à l'idée de
briguer la 5e ou 6e place de la phase régulière.
Dans l'optique de se mettre rapidement à l'abri de
tout retour de bâton, l'équipe calaisienne recherche
autour de Melisa Callo la stabilité et la réponse à
des questions psychotechniques. Par exemple, comment
une fille réalisant une attaque gagnante dans les 3
m peut-elle envoyer la suivante un mètre derrière la
ligne de fond ? Habitué au travail vidéo, Badis
Oukarache a également pu mettre en lumière les
atouts (et faiblesses) d'Aix et dégager la force de
frappe de l'ex-Cannoise Leslie Turiaf, qui possède
tout simplement la meilleure moyenne de points par
match de l'ensemble du championnat féminin (13,1).
Le 7 novembre 2009, la Stella avait réussi une belle
performance et décroché sa première victoire de la
saison... à Venelles (3-1). Si ce soir, l'équipe
hôte réédite sa performance du match aller, elle
prendrait - quels que soient les autres résultats de
la 16e journée - sept points d'avance sur la 8e
place dans la course aux play-offs. Un pas
important, pas encore décisif.
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5 février 2010 |
L'ALSACE :
L’ASPTTM Domine Zurich
ASPTT
Mulhouse — Volero Zurich : 3-1. Palais des sports. Les sets :
25-19, 24-26, 25-18, 25-22. Arbitrage de M ; Kohler. ASPTTM. Six
de départ : Bauer, Faesch, Hood, Kloster, Sieradzan, Rybaczewski.
Libéro : Ortschitt. Puis : Larnack, Sager-Weider, Coulibaly,
Djilali. Manager : Magail. Zurich. Six de départ : Vesovic,
Grbac, Petrovic, Koeva, Wigger, Rousseaux. Libéro : Jenny. Puis
: Heinz, Caluori, Keller, Crawford. Manager : Ilic.
C’est une
belle performance qu’a réalisée l’ASPTT Mulhouse, hier soir au
Palais des sports, aux dépens d’une formation zurichoise au
grand complet et essentiellement composée de joueuses
étrangères.
Les
Mulhousiennes qui ont bénéficié d’un week-end de repos ont fait
preuve de beaucoup de dynamisme notamment dans une première
manche qui a permis à l’Américaine Regan Hood de retrouver son
efficacité tant au service qu’en attaque. L’ASPTTM a certes subi
un premier retour de 18-14 à 18-17 avant de s’imposer 25-19 au 1
er set et une 2 e manche arrachée par les
Suissesses 24-26. En revanche, la suite a été tout à l’avantage
d’un groupe local bien orchestré à la passe par Armelle Faesch
qui a su accélérer son jeu à destination de Dominika Sieradzan,
Myriam Kloster, Christina Bauer et Anna Rybaczewski. Pour
conclure, Magali Magail a procédé à une revue d’effectifs
complète et sans que le niveau ne s’en ressente. Ce qui est de
bon augure avant le périlleux déplacement de ce samedi à Cannes.
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4 février 2010 |
L'ALSACE : Zurich ce
soir au Palais et Evreux en Coupe
L’ASPTT
Mulhouse a bénéficié d’un tirage au sort favorable pour les
quarts de finale de la Coupe de France en héritant d’Evreux.
En attendant, les Mulhousiennes accueillent le Volero
Zurich, ce soir à 19h15 au Palais des sports.
En
déplacement à Cannes, samedi prochain en championnat, les
postières mulhousiennes cherchaient un sparring-partner
susceptible d’offrir une réplique à la hauteur des
championnes de France. Magali Magail ne pouvait pas mieux
tomber que sur Zurich. « Ce sera une bonne répétition
générale avant Cannes » admet le coach postier.
Largement en tête du championnat suisse, les Zurichoises ont
également réussi de belles performances en Coupe d’Europe en
poussant deux fois les Polonaises de Nafta Pila au tie-break
avant de battre le Galatasaray (3-2) et perdre le match
retour à Istanbul (3-1). Emmené par deux passeuses — la
Croate Ana Grbac et l’Allemande Karolin Heinz -, le Volero
Zurich possède deux futures pointures mondiales en bout de
filet — la Belge Hélène Rousseaux (18 ans) et la Bosniaque
Brankica Mihajlovic (18 ans) — et deux centrales de qualité,
la Bulgare Gabriela Koeva (20 ans) et la Serbe Aleksandra
Petrovic (22 ans), qui méritent le détour. Cela sans compter
l’ex-internationale américaine : la bondissante Thérèse
Crawford.
Par
ailleurs, André Glaive (vice-président de la FFVB) et
Jean-Paul Aloro (président de la Ligue nationale), en
présence du DTN alsacien Jean-Marie Schmitt, ont procédé,
hier à Paris, au tirage au sort des quarts de finale de la
Coupe de France. Le 27 février prochain, l’ASPTTM se
déplacera à Evreux.
Les quarts de
finale
Saint
Raphael — Stade Français
Calais
— Cannet
Istres
-Cannes
Evreux
— ASPTT Mulhouse
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3 fevrier 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Répétion générale pour la Stella face à Vandoeuvre
La Coupe de
France qui n'accorde plus au vainqueur
de ticket européen depuis quelques
années est forcément moins séduisante.
...
Les
équipes à cette époque de l'année
ont la tête au championnat et
fourbissent leurs armes avant le
sprint final. A part Cannes, hors
concours, toutes les formations ont,
à des titres divers, intérêt à avoir
la meilleure place possible. En haut
du tableau pour éviter de rencontrer
Cannes en play-off. Les places de
cinq à huit avec la carotte d'une
coupe européenne pour le mieux
classé alors qu'en bas de classement
tout laisse prévoir une fin de
compétition acharnée pour éviter le
siège éjectable.

Moral gagnant.-
La Stella
s'était donc vue proposer Vandoeuvre,
à domicile, en Coupe. Pour Badis
Oukarache le problème était double :
« En priorité impliquer la totalité
de l'effectif pour les échéances à
venir tout en confirmant la
supériorité manifestée au match
aller. Il vaut mieux arriver en
position de force fin février avant
le match retour en championnat qu'il
faudrait gagner pour rester dans la
course. Le pari comportait quelques
risques mais au final c'est tout
bénéfice pour l'équipe et le moral
des troupes. » Le moral parlons-en.
Le hold-up réalisé à Evreux semble
avoir constitué un déclic pour les
Calaisiennes. Elles auraient très
bien pu contre Vandoeuvre se laisser
embarquer dans un tie-break piégeux
après une entame de quatrième set
pour le moins difficile. On a pu
voir alors la différence entre une
formation lorraine, perdant sa
lucidité dans le money time, et des
Stellistes habitées d'une confiance
nouvelle.
Victoire à dix.-
Badis
Oukarache a pu appliquer son plan à
la lettre et faire jouer tout son
monde, en particulier celles dont le
temps de jeu était réduit
jusqu'alors. Il a multiplié les
changements, les combinaisons de
toute sorte, sollicitant ses
attaquantes de bout de filet dans
des registres différents. Seule
Hudima est restée sur le terrain
quatre sets durant mais elle a été
soulagée d'une partie de sa tâche en
réception vers la fin du match,
Callo prenant la relève dans
certaines positions. À chaque fois
qu'elles sont entrées en jeu, les
joueuses ont apporté du positif. À
peine sur le terrain au premier set,
Steux y est allé d'un ace au
service, et Callo a enchaîné trois
attaques gagnantes.
Dans la
deuxième manche, Tickviki s'est
offert quelques contres de derrière
les fagots et Boscacci, auteur d'une
performance plutôt discrète ce
week-end, a créé un écart finalement
décisif. Diouck a permis à la Stella
de revenir sur les talons de son
adversaire dans la quatrième levée.
Bref, chaque rotation a été
profitable à l'ensemble, signe d'une
équipe en bonne santé. Dans les
semaines à venir, Badis Oukarache
n'aura que l'embarras du choix en
bout de filet.
Callo va
mieux et le montre chaque samedi un
peu plus. Diouck fait preuve d'une
efficacité retrouvée. Hudima s'est
libérée et Boscacci est souvent
exacte au rendez-vous. Cette
abondance de biens est une nouveauté
pour le coach calaisien qui devait
composer avec un effectif réduit les
saisons précédentes. Cela pourrait
bien être un avantage décisif. À
condition que les choses restent en
l'état.
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1 fevrier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella a préparé l'avenir
Qualifiée pour les
quarts de finale de la Coupe de France, la Stella a
surtout profité de son affrontement avec Vandoeuvre
pour tester de nouveaux systèmes de jeu.
On s'est parfois ennuyé samedi soir du côté de la
salle Porte-de-Lille. On a même eu peur par moments
que Vandoeuvre ne finisse par prendre le dessus sur
la Stella. Autant dire que le public calaisien n'a
pas vraiment été à la fête. Pourtant, le club
calaisien a fini par faire respecter la hiérarchie
qui s'était déjà dessinée en novembre lorsque les
Calaisiennes avaient dominé les Nancéiennes (25-20,
25-16, 25-15). « Je m'étais fixé deux objectifs
sur cette rencontre, souligne Badis Oukarache.
Gagner le match mais aussi essayer de nouveaux
systèmes.
» Ce qui explique que la machine bleue et
blanche ait parfois connu quelques ratés. Mais au
final, on retiendra que les deux missions assignées
par le technicien de la SES ont été réalisées.
Finalement, Badis Oukarache a pu s'offrir samedi le
luxe qui fait le quotidien de Yan Fang, l'entraîneur
de Cannes. À savoir, explorer de nouveaux horizons
tout en ayant à peu près la certitude que la
victoire serait au bout du chemin. Déjà vainqueur
sans discussion de Vandoeuvre en championnat, la
Stella partait avec l'étiquette de favori d'une
confrontation avec un six qui ne manque pas
d'arguments offensifs, notamment avec l'ancienne
calaisienne Alona Malysheva, mais qui s'avère un peu
limité en réception et en défense. Dès lors,
l'intérêt résidait plutôt dans la capacité du groupe
calaisien à se fondre dans des systèmes inhabituels.
« Dans le dernier set, Fatou (Diouck) a joué en
poste 2. Dans le premier, j'ai tenté pour la
première fois un double changement (passeuse et
poste 4) pour aligner trois attaquantes au filet. On
a pris des risques. L'idée était de ne pas rester
dans un schéma classique. » Parfois
brouillonnes, les Calaisiennes ont globalement
répondu aux attentes de leur entraîneur.
Du temps de jeu pour tout le monde Ce huitième de
finale de Coupe de France a aussi été l'occasion
d'une large revue d'effectif. « Pour faire
participer tout le monde et mobiliser toute l'équipe »,
poursuit Badis Oukarache. Une remarque qui vaut
surtout pour la seconde passeuse Beatrix Melendez-Pal
et la centrale Laura Tikvivki. En temps normal, la
Hongroise d'origine cubaine et la Croate pourraient
avoir le sentiment de ne jouer qu'un second rôle.
Samedi, elles ont largement participé au succès,
histoire de les garder mobilisées sur le projet de
l'équipe. « J'avais prévenu les filles que d'un
set à l'autre j'alignerai une équipe différente. Et
même dans les moments où ça marchait moins bien, on
est restés dans la configuration prévue. Même si on
a parfois douté, il ne fallait pas revenir sur ce
qui était prévu. Parce que dans ce cas-là, si on
perd, on perd sur tous les tableaux. » Mais avec
le succès au rendez-vous, c'est le constat inverse
que l'on peut faire.
En ligne de mire de ces différents essais réalisés
samedi, il y a forcément les prochaines échéances du
championnat qui décideront du destin calaisien de
fin de saison. Aix-Venelles sera à Calais samedi
puis le Stade Français Saint-Cloud et de nouveau
Vandoeuvre-Nancy seront au programme de la Stella
ces prochaines semaines. Des rencontres qui semblent
à la portée des Calaisiennes qui sont dorénavant
investies de la confiance liée à leurs bonnes
prestations livrées à Mulhouse comme contre
Le Cannet et surtout des succès arrachés à Evreux et
contre Vandoeuvre. « Et en ce qui concerne
Vandoeuvre, on a pris l'ascendant psychologique sur
eux, on leur a mis la pression », explique Badis
Oukarache. Reste maintenant à confirmer sur le
parquet ces bonnes dispositions.
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1 fevrier 2010 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
Vandœuvre-Nancy
cède sur la fin
Vandœuvre-Nancy,
comme le TFOC, termine son aventure en Coupe de
France en s’inclinant dans le Nord.
STELLA CALAIS 3 VAND.-NANCY
1
Les sets : 25-27,
25-20, 25-14, 25-23 en 1h 40 min.
Calais plein
d’entrain à la mise en jeu. Hudima, impériale en
réception et au filet stabilise le jeu de la
Stella.
De plus les
Lorraines se chargent de se créer elles-mêmes
leurs propres problêmes. Jozsa sert dehors et
Guerra Franco l’imite juste après. Calais se
dégage 13-10. L’écart croit et embellit. Callo
et Steux arrivent en jeu pour la Stella et pour
l’une enchaîne trois attaques et pour l’autre
sert le plomb. A 21-17, on ne se faisait plus
trop de soucis sur le banc de la Stella. A tort.
Hudima, qui depuis le début de la rencontre
était l’objet de toutes les attentions du
service adverse a un coup de moins bien. Moins
alimentées, les attaquantes calaisiennes, plus
discrètes, maintiennent le cap jusque 24 pour se
faire souffler le set sur une attaque contrée de
Boscacci 27-25.
Du tac au tac
Début de deuxième
manche tendu avec deux formations qui se
répondent du tac au tac. Progressivement
Vandoeuvre prend le large 13-10. Mais la Stella
n’est jamais à bout de ressources avec Diouck et
Callo en derniers recours.
L’internationale
sénégalaise fait le show en bout de filet et le
score grimpe en faveur des stellistes bien
aidées par les sempiternelles fautes directes
des lorraines. Novotna sort un service à 23-18.
Le moral en prend un coup. Cela fera 25-18 au
final pour les Calaisiennes.
Cavalier seul
Le troisième set a
été un cavalier seul des stellistes pied au
plancher du début à la fin. Nullement découragé
Vandoeuvre repart de plus belle 13-6. Diouck
encore elle, réduit l’écart 16-13.Gogolova et
Callo sortent trois contres assassins 21-19.
Malysheva se troue en réception. Jozsa en
voulant trop bien faire et être décisive sort la
balle de match 25-23.
Dommage pour
l’ensemble lorrain qu’en volley ce soit la
conclusion qui justifie la note. Le reste de la
copie était pourtant satisfaisant.
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1 fevrier 2010 |
PARIS NORMANDIE : Evreux
se reprend
A quelques semaines de la venue de
Terville à Evreux, en
championnat, l'EAC voulait marquer son terrain.
C'est fait : victoire en trois sets et une
qualification pour les quarts de finales de la Coupe
de France.
Avec un succès, Emmanuel Fouchet retrouve tout de
suite le sourire : « Malgré un six majeur largement
modifié Tuifua, Nejezchlebova, Diagne, Dukule,
Sijaric, Irabe et Pereira, les filles ont réussi à
imposer leur jeu malgré De grosses séries de part et
d'autre, des erreurs et approximations en nombre qui
alternent avec de belles phases défensives, des
rallyes ou personne ne veut lâcher et des services
dévastateurs. » L'EVB prend un départ laborieux
(13-8). Les Eacistes donnent surtout beaucoup trop
de points. Elles en laisseront onze sur le tapis
dans ce premier set, sur un total de 18 sur
l'ensemble de la rencontre. Armelle Irabé et
Svetlana Dukule prennent leur responsabilité. Elles
se montrent surtout très percutantes et efficaces.
Les Tervilloises sont dans les cordes. Elles ne
peuvent suivre le rythme (22-25).
L'orage passe
La seconde manche est encore plus accrochée. Les
Mosellanes innovaient également pour ce premier tour
de Coupe de France avec une première titularisation
de Tychnova aux côtés des jumelles Brahtunina et
Hennaoui à la passe avec Bonacossi dans le six.
Encore une fois, l'EVB part lentement (13-5). Les
Ebroïciennes s'accrochent et surtout laissent passer
l'orage. Tranquillement, elles passent devant sur le
fil (25-27). « Nous avons retrouvé notre capacité à
conclure positivement. Bien évidemment, c'est une
bonne chose », note Emmanuel Fouchet
Dans la dernière manche, les Tervilloises baissent
la garde. Le duo Irabé-Dukule aligne les plombs. Ils
tombent avec régularité dans le camp adverse. La
lanterne rouge du championnat rend définitivement
les armes (19-25). Le technicien conclut : « Chat
échaudé craint l'eau froide dit-on ! Après la douche
froide infligée par Calais samedi dernier à
Evreux, le déplacement à
Terville se solde par un succès. Toutefois, nous ne
savons combien de temps nous devrons nous passer de
Da Silva et Téré, deux éléments majeurs de notre
mécanique. A Paris, contre le Stade Français, nous
aurons besoin de leur abattage. »
A Terville
Florange, Evreux VB bat
Terville FOC 3 sets à 0 (25-22, 27-25, 25-19).
Terville FOC : 6 aces, 6 contres, 35
attaques réussies sur 112 attaques tentées (31,2 %
de réussite) ; 19 fautes dont 5 services.
Stovall (passeuse), Hennaoui 3 pts, Karaulonava,
Bonacossi 8, Brahtunina N. 11, Brathunina P. 11,
Dimetrescu, Albu 11, Tychnova 2.
Evreux VB : 8 aces, 12
contres, 39 attaques réussies sur 109 attaques
tentées (35,8 % de réussite) ; 18 fautes donc 8
services.
Irabé 17, Mollinger (passeuse), Pereira 12,
Drzewiczuk 2, Sijaric (libero), Nejezchlebova 3,
Diagne 3, Tuifua (passeuse) 6, Dukule 16.
Six majeur : Tuifua, Nejezchlebova, Diagne, Dukule,
Sijaric, Irabe, Pereira.
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1 fevrier 2010 |
LA VOIX
DU NORD : La Stella un cran au-dessus
COUPE DE
FRANCE FÉMININE (8es DE FINALE)
STELLA
CALAIS - VANDŒUVRE 3-1 (25-27,
25-20, 25-14, 25-23) Les
Calaisiennes se sont qualifiées pour
les quarts de finale de la Coupe qui
se disputeront fin février.
Hudima,
baromètre du jeu
maritime ces
temps-ci,
maîtrisa tout en
réception comme
en attaque et
son équipe se
dégagea (13-10).
De plus, les
Lorraines
donnèrent à
leurs
adversaires le
bâton pour se
faire battre.
Melendez avait
la main chaude
(16-12). Callo
enchaîna trois
attaques et
Steux fit un ace
à peine entrée
sur le terrain.
À 21-17, on se
dit que
l'affaire était
dans le sac. À
tort. Hudima eut
un coup de moins
bien. La Stella
parvint à tenir
le cap jusque 24
pour se faire
souffler le set,
sur une
réception
dévissée et une
attaque contrée
de Boscacci
(25-27).
Le début de
deuxième manche
tourna à
l'avantage de
Guerra Franco et
consorts qui
mirent la main à
la pâte (10-13).
Mais, côté
stelliste, les
bégaiements
techniques
firent alors
place à de
superbes
envolées avec
Diouck et Callo.
La Sénégalaise
faisait le show
en bout de filet
et le score
grimpa en flèche
(25-20).
Le troisième set
se résuma à un
cavalier seul
des Calaisiennes
ne cédant plus
rien. Boscacci
restait capable
d'accélérations
brutales tel ce
coup de canon en
diagonale et
trois services
de suite (13-6).
Comme Hudima
avait retrouvé
son allant, que
Diouck assurait
le spectacle et
les points, la
fin du set vint
vite (25-14).
Nullement
découragées, les
Lorraines,
repartirent de
plus belle
(6-13). Diouck,
toujours elle,
mit son grain de
sel (13-16).
Gogolova et
Callo sortirent
trois contres
assassins, Callo
envoya une fusée
et les deux
équipes étaient
au coude à coude
à 22. Gogolova
mit le feu au
service et, en
face, Jozsa, à
vouloir trop en
faire, sortit la
balle de match
(25-23).
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31 janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella remplit ses objectifs
Comme en championnat le
18 novembre, les Calaisiennes se sont imposées face
à Vandoeuvre hier soir et se qualifient pour les
quarts de finale de la Coupe de France.Et
comme Badis Oukarache a pu faire tourner son
effectif, tous les objectifs sont atteints.
Voilà un match que Calais aurait dû remporter 3-0.
Car détachées juste avant le second temps mort
technique du premier set au prix d'une bonne série
(14-10), les locales alimentent régulièrement la
marque à l'image d'une Véronika Hudima efficace (5
attaques gagnantes sur 7 tentées) mais pas
suffisamment pour enterrer leurs opposantes. Et une
réception manquée de la réceptionneuse attaquante
franco-ukrainienne permet à Guerra Franco de sauver
la mise (24-24). Un contre de Malysheva et une
attaque de Jozsa enfoncent le clou (25-27).
La suite est plus conforme à la hiérarchie. Même si
ragaillardies par cette manche chipée au nez et à la
barbe de leurs adversaires, les joueuses de Cyril
Wozniak explorent un peu plus la veine qu'elles
viennent de mettre à jour (10-13). Mais peu à peu,
les filles en bleu reprennent pied. Fatou Diouck
enquille soudain les points (sept sur l'ensemble de
la manche) et malgré deux temps morts et autant de
changements, Vandoeuvre cède (25-20).
Cette fois la machine calaisienne est lancée. Et le
troisième set n'est qu'une formalité. D'entrée de
jeu, le service calaisien met à mal la réception
adverse et le score enfle rapidement (3-3 puis 8-3).
Laura Tikvicki, qui joue peu depuis le début de la
saison, peut à son tour apporter son écot.
Vandoeuvre est impuissant et complètement dépassé en
défense (25-14).
Toujours terriblement inconstantes, les Calaisiennes
jouent cependant à se faire peur dans le quatrième
acte. Un trou d'air permet aux Nancéiennes de
s'échapper (5-8 puis 8-14). Quatre points
consécutifs de Fatou Diouck semblent éteindre
l'incendie mais Alessandra Guerra Franco en remet
une couche (14-19). Heureusement, la fin de set est
calaisienne : Hudima et Callo torpillent la défense,
Gogolova y va de sa série au service et Calais
arrache la victoire (25-23). « On fait un
véritable hold-up sur ce set. On les a un peu
sous-estimées, raconte Fatou Diouck. On
croyait que ce serait plus facile. Mais après
Evreux, ça prouve que dans nos têtes, on est
capables de revenir. » Philippe LEFEBVRE
Stella Calais/Vandoeuvre Nancy (25-27en 28', 25-20
en 23', 25-14 en 21', 25-23 en 28') Calais :
Melendez-Pal (1), Diouck (18), Leyendecker (5),
Boscacci (8), Hudima (17), Gogolova (8). Puis :
Steux (2), Callo (10), Tikvicki (6). Libero : Péron.
Ent. : B. Oukarache Vandoeuvre : Malysheva (13),
Vovchenko (2), Guerra Franco (16), Ba (5), Jozsa
(20), Mollinger (4). Puis : Novotna (2), Petkovic
(1). Libero : Adam.
Ent. : C. Wozniak
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30 janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella, contre Vandoeuvre, espère marquer les esprits
La Stella affronte
Vandoeuvre, ce soir, dans le cadre des 8es de finale
de la Coupe de France. Pour aucune des deux équipes,
...
la compétition ne
constitue une priorité. Les Calaisiennes
entendent profiter de ce petit mois de matches à
la maison pour reprendre haleine après un début
d'année entamé sur les chapeaux de roue avec
cinq rencontres programmées en un peu plus de
trois semaines. Sans oublier que l'objectif du
club est de se qualifier pour les play-off.
Les vandopériennes
ont d'autres soucis. Elles se débattent dans les
profondeurs du classement dans une lutte à trois
sans merci avec Saint-Raphaël et Terville pour
éviter la dernière place synonyme de relégation.
A l'heure actuelle bien malin qui pourrait
hasarder le moindre pronostic tant les choses
restent indécises.
Gagner vite et bien
Les Stellistes ont
leur avenir entre leurs mains, à domicile tout
d'abord, contre des concurrents directs,
Venelles puis Saint-Cloud mais aussi à
l'extérieur contre les trois candidats à la
descente, qui comme on peut bien l'imaginer vont
jouer leur va-tout. En clair, jusqu'à la fin de
la saison, la Stella sera confrontée à des
matches à gros enjeu mais contre des adversaires
à leur taille. Il conviendra en premier lieu
d'être à la fois déterminé et en confiance.
Du côté des
Lorraines, avant d'en terminer avec un derby
contre Terville qui sentira la poudre lors de la
dernière journée, le secret espoir des
dirigeants et des joueuses est de réaliser
quelques coups contre des formations qui les
précèdent. Les Calaisiennes leur rendront visite
le 20 février et peuvent déjà s'attendre à une
chaude réception. En attendant, l'objectif est
simple pour les Calaisiennes : confirmer
l'ascendant psychologique et la supériorité
manifeste qu'elles avaient montrés au match
aller, victorieuses en trois sets, sans
trembler.
La Stella a trouvé
depuis la reprise du championnat des couleurs
plus avenantes sans trop en tirer le bénéfice au
point de vue comptable. Prendre l'habitude de
victoires nettes serait une bonne chose en ce
mois de janvier passé à la maison et une
victoire sans peur contre Vandoeuvre serait la
mise en train idéale pour les échéances à venir.
Punies à Mulhouse le
week-end dernier, les Lorraines vont découvrir
Leyendeker et Boscacci qui n'avaient pas
participé au premier match. Elles aspirent à
retrouver un peu de sérénité. Aux Stellistes de
tout faire pour que cela ne soit pas à leurs
dépens. L'ex-Calaisienne Malysheva, à Vandoeuvre
cette saison, qui avait été l'une des rares à
tirer son épingle du jeu en novembre voudra
encore se montrer à son avantage. À Callo et aux
autres d'en faire autant et de prouver que la
version 2010 de la Stella a bonifié avec l'an
neuf.
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30 janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella tente de suivre la même veine
La saison de ligue A
féminine prend une pause bien méritée après des
débats fort animés. Prise au jeu de semaine en
semaine, la Stella les vit avec le coeur palpitant
des équipes au coude à coude pour le ticket
européen.
Soudées mentalement, les volleyeuses stellistes
viennent de livrer trois tie-breaks au cours des
trois derniers matchs. Imprévisibles à souhait,
Melisa Callo et ses partenaires peuvent
s'enorgueillir d'avoir empoché quelque chose à
Mulhouse, Le Cannet et Evreux. Quatre points qui
peuvent faire écho au classement, à condition de
respecter les consignes et les deux prochains
adversaires en championnat. « Cela fait trois
matchs que les choses se stabilisent mentalement. Le
fait de répéter a eu du bon, il y a eu une
certaine révolte », relate avec insistance Badis
Oukarache, le technicien calaisien.
Encore des choses
à ancrer Avec près de sept heures de jeu durant le
dernier triptyque, la formation du président
Wheatley serre les dents, à l'image de Sophie Péron
- en délicatesse avec une cheville depuis la
confrontation ukrainienne -, Véronika Hudima
(contracture à la cuisse) et Mallory Steux (douleurs
persistante à l'épaule droite). Pour la première
fois de la saison, l'entraîneur a accordé deux jours
de repos à ses filles, peu enclines à compter les
efforts, surtout révoltées par l'échec. « Ces
filles sont tellement imprévisibles, je me dois de
les accompagner dans les moments difficiles et les
rassurer quand ça va », poursuit coach
Oukarache.
S'il craint un léger manque de fraîcheur, le
gestionnaire technique du club bleu et blanc espère
une répétition grandeur nature face à un adversaire
plus coriace que ne laisse penser son avant-dernière
place au classement provisoire. Avec une rotation
élargie, nul doute que chacune des filles saura
rester sous pression et trouvera sur mesure
l'occasion de prouver que la permutabilité des
éléments constitue l'une des forces majeures de la
SES. Sorti d'un tunnel, Calais s'apprête à vivre de
nouvelles aventures grâce à une coupe de France très
terne, qui permet, dans sa plus petite estimation,
de rester accroché à un rythme de compétition. «
Elle peut nous apporter des choses car le chemin est
encore long. Il faut être vigilant parce que c'est
une équipe qu'on va retrouver sur notre route
(lors de la 18e journée, le 20 février prochain) »,
indique avec à propos le technicien de la SES.
En embuscade du moindre faux pas stratégique, la
Stella Calais maîtrise davantage de situations que
précédemment, trouve une réussite à hauteur de ses
ambitions mais bute encore au moment de conclure.
Comment mener de six points lors d'un set et le
perdre durant le money-time ? La question fait
frissonner l'entraîneur, étonne les arbitres et
grille les diodes du tableau d'affichage. C'est un
peu ça, jouer cinq sets.
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25 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : Deux
points chipés au finish
Menées 1-0 puis 2-1, les
Stellistes de Melisa Callo se sont arrachées pour
revenir du déplacement normand avec la victoire dans
les bagages.
Placées désormais en
embuscade à quatre points de leurs adversaires du
jour, les filles de Badis Oukarache restent
fidèlement ancrées à leur objectif de fin de saison
: jouer les play-offs hexagonaux.
Bien que dominateur, Calais n'a pas tellement
profité, sur le plan arithmétique, de sa
confrontation directe avec le 5e du championnat. En
effet, la victoire empochée au set décisif (3-2) lui
permet (seulement) de reprendre un point. De plus,
le succès de Saint-Cloud au Cannet (3-2) densifie
d'un cran la lutte pour les 5e et 6e places. Mais
l'humeur reste bien évidemment au beau fixe
lorsqu'on évite ainsi une défaite 3-1, qui aurait
laissé la SES à huit longueurs d'une place
européenne.
Sur quoi s'est joué le sort de la rencontre ? Tout
d'abord incapables d'offrir une quelconque
résistance au block, les volleyeuses calaisiennes
laissent échapper le premier set (25-21). Le jeu des
relais sur le parquet donne de l'assurance au club
de la Côte d'Opale, qui profite de l'aura d'une
Melisa Callo exemplaire - meilleure marqueuse du
match avec 20 unités à son actif - pour égaliser à
une manche partout.
Parenthèse coupe de France avant Venelles Le match
aurait pu tourner en toute fin de 3e set lorsque
deux services ratés offrent le set au squad
ébroïcien. Les fautes en tous genres ternissent la
copie stelliste, à deux doigts d'abdiquer (23-16
dans le 4e volet !) Plutôt transparente, Leticia
Boscacci - toujours présente dans les moments
délicats - assure trois points inespérés. C'est
véritablement le point d'orgue d'une rencontre riche
en maladresses (32 fautes directes côté locaux, 38
dans les rangs de la SES) qui bascule d'un rien en
faveur des joueuses de la SES, après 2h20' de jeu.
A raison d'un match par semaine jusqu'à la fin de la
saison 2009/2010, les filles du président Wheatley
peuvent désormais viser juste et haut dans ce
championnat inexorablement bien garni. Samedi soir
(20h), Calais aura une fois de plus l'occasion de
tirer profit des facultés mentales de son groupe en
recevant Vandoeuvre, actuellement avant-dernier de
la ligue, pour le compte des 8es de finale de la
Coupe de France. Avant d'évoluer face à Venelles, le
6 février, pour une soirée déjà décisive durant
laquelle Saint-Cloud sera opposé à Evreux. On y
verra alors certainement un peu plus clair
qu'aujourd'hui.
Antoine ROGGEMAN Evreux / Stella Calais 2-3 (25-21
en 27', 15-25 en 34', 25-23 en 32', 26-28 en 32',
13-15 en 15') Evreux VB: 104 points/259 attaques
(40% de réussite); 11/104 au service, 9/38 au block,
46/117 en attaque. Points sur erreurs adverses: 38.
Meilleure marqueuse: Drzewiczuk (13 pts) Stella
Calais: 112 points /260 attaques (43% de réussite);
11/104 au service, 9/38 au block, 63/128 en attaque.
Points sur erreurs adverses: 32. Meilleure
marqueuse: Callo (20 pts)
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25 Janvier 2010 |
L'ALSACE : La
confiance retrouvée des Mulhousiennes
En
s’imposant facilement (3-0) face à Vandœuvre/Nancy samedi,
les joueuses de l’ASPTTM ont renoué avec la victoire et
emmagasiné de la confiance avant de défier Cannes, le
6 février.
Trois
petits sets et puis s’en vont… Les Lorraines, déjà battues
en trois sets par l’ASPTTM lors du match aller, n’ont pas
réussi à poser de difficultés aux coéquipières d’Armelle
Faesch qui se sont montrées impériales, surtout dans les
deux premières manches.
Après
les défaites concédées lors de la Ligue des Champions, les
Alsaciennes ont su, magistralement, revenir aux bonnes
vieilles habitudes du championnat, où elles excellent depuis
plusieurs saisons.
« Aminata dans un fauteuil »
Face à
Vandœuvre, qui occupait la 9 e place du
classement, les Mulhousiennes n’ont pas eu à forcer leur
talent. Très appliquées en réception, en attaque et au
block, elles ont su tranquillement dessiner les contours
d’une victoire qui ne pouvait pas leur échapper, en dépit
d’un sursaut d’orgueil des Lorraines dans le 3 e
set. « On a vraiment été très sérieuses dans les deux
premiers sets et toutes les filles se sont concentrées et
appliquées afin d’aider au mieux Aminata Coulibaly » se
réjouit Magali Magail, l’entraîneur des Mulhousiennes.
Armelle Faesch, la passeuse attitrée de l’ASPTTM, s’étant
blessée au doigt, Magali Magail a donné à Coulibaly le soin
d’orchestrer l’équipe à la passe. Et Coulibaly s’en est
superbement tirée, grâce à un très bel effort collectif et
une belle solidarité de la formation mulhousienne. « On a
été très solide en réception ce qui nous a permis de mettre
Aminata dans un fauteuil » glisse Magail. Il est vrai que
Coulibaly a pu distiller d’excellents ballons à Anna
Rybaczewki, (auteur de 11 attaques gagnantes), Dominika
Sieradzan ou encore Myriam Kloster.
Percutantes en attaque, les Mulhousiennes ont aussi fait
preuve d’une belle solidité au block avec pas moins de 16
contres gagnants. Christina Bauer et Myriam Kloster ont
formé un mur infranchissable qui a eu le don de chagriner
Vandœuvre, en mal de solution face à l’efficacité de l’ASPTTM.
Les Haut-Rhinoises ont, toutefois, connu une toute petite
baisse de régime lors du troisième acte. « On a eu un moment
de flottement mais ce qui est important, c’est qu’on n’a pas
perdu confiance, confie Magali Magail. On a su accélérer le
rythme au bon moment en faisant preuve d’efficacité au
service et au contre. On avait des stats un peu moyennes au
block ces derniers temps alors que c’est notre force. Là, on
retrouve des sensations ».
Et maintenant, Cannes !
De très
bon augure avant d’aller défier le leader cannois, le
6 février, pour un match de prestige que l’ASPTTM attend
avec impatience. « On a tourné la page de la Coupe d’Europe
et on se concentre à présent à fond sur le championnat,
souligne l’entraîneur des Mulhousiennes. On a deux semaines
pour préparer ce match contre Cannes et c’est génial car
cela va nous permettre de bien travailler, tout en donnant
un peu de repos aux filles qui ont été très sollicitées.
Même si on sait que ce sera très dur là-bas, on ne va rien
lâcher afin de préserver notre deuxième place ».
Au
coude à coude avec le Cannet - qui a perdu ce week-end au
tie-break contre Saint-Cloud -, l’ASPTTM compte bien
poursuivre sa marche en avant dans la perspective des
play-offs. « Toutes les filles progressent et sur un match
comme celui de samedi contre Vandœuvre, on a emmagasiné de
la confiance », savoure Magali Magail, qui espère bien créer
l’exploit de battre Cannes dans deux semaines.
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25 Janvier 2010 |
PARIS-NORMANDIE
: Un vrai gâchis...
Deux
heures et vingt minutes de jeu, cinq balles de match ratées,
l'EVB a clairement gâché la marchandise (défaite 2-3) contre
une formation calaisienne accrocheuse, dominée mais
finalement très réaliste.
Comment
Evreux a-t-il fait pour
perdre ? Longtemps, cette question hantera joueuses,
entraîneurs et spectateurs. Quatrième set : 24-21 ; puis
26-25. Cinq balles de match, toutes vendangées : une faute
par-ci, une mauvaise attaque par-là, une réception dans le
mur et une équipe qui y fonce toute seule. Calais n'aura pas
de scrupule à prendre cette manche sur son seul avantage
(26-28). Le tie-break, tout pareil ! La Stella s'est offert
une balle de match. Suffisant. Pas besoin de plus pour
s'imposer dans un gymnase Pablo-Neruda interloqué (13-15).
Et Fatou Diouck d'exulter : « Nous n'avons pas paniqué alors
qu'Evreux avait l'avantage. Nous avons serré le jeu au bon
moment. Je crois surtout que l'EVB a craqué au moment de
conclure. Comme quoi une rencontre n'est jamais terminée
avant le dernier point… » Marième Diagne peut constater les
dégâts : « Je n'ai pas d'explication. Je suis très déçue,
comme nous toutes. Ce match, nous aurions dû le gagner ! »
Les Calaisiennes dansent, les Ebroïciennes prostrées
Malmené d'entrée, l'EVB recolle au premier temps-mort
technique (8-8). Déjà le duo Boscacci-Callo est intenable.
Evreux sert diablement bien
et sa défense fait la différence (19-15). Andreia Pereira
prend alors ses responsabilités offensives alors que le
contre evébiste se montre infranchissable (25-21). Les
Normandes jouent alors les intermittentes du spectacle et
déjouent un set durant (15-25). Les Nordistes continuent de
s'appuyer sur une belle qualité de service. La réception
ébroïcienne souffre (5-8). Mais une nouvelle fois, l'EVB
rebondit grâce à sa défense (20-19). Melisa Callo envoie
alors des missiles dans la tribune (25-23).
Les Calaisiennes ont alors la tête dans le sac.
Evreux accélère, le public
s'emballe (24-21), la victoire est au bout… Non (26-28), 25
minutes plus tard, les Calaisiennes dansent sur le parquet
pour célébrer leur victoire (13-15), tandis que les locales
restent prostrées et pleines d'incompréhension. Oui,
incompréhensible !
A la question, la faute à qui ? Emmanuel Fouchet répond
l'œil triste : « A une Laetitia Boscacci qui s'est retrouvée
pour les stellistes lors des deux dernières manches (2/7
avant, 12/19 ensuite) bien aidée par Jana Gogolova (5/7
quand le match se joue) bien sûr. Mais aussi et surtout à
l'indigence du jeu offensif proposé par l'EVB. Les Euroises
n'auront offensivement fait illusion qu'un set, le premier
(14/27 en attaque), pour finir par rendre un bien piteux
42/121 dans le secteur offensif.
Evreux a été tellement
mauvais dans ce domaine qu'il a attaqué 40 fois de moins que
son adversaire. Souhaitons que ceci ne reste qu'une seule et
unique contre-performance sans lendemain, que la Coupe de
France (samedi 30, 20 h à Terville) suffise à relancer la
machine. »
A
Evreux, Stella Calais bat
Evreux VB : 3-2 (21-25,
25-15, 23-25,
28-26, 15-13) en 2h20
Arbitres
: MM Demiselle et Carrière. Spectateurs : 450.
Evreux VB : Da Silva 10 pts,
Irabé 7 pts, Mollinger (passeuse) 2 pts, Pereira 9 pts,
Drzewiczuk 14 pts, Sijaric (libéro), Téré 7 pts,
Nejezchlebova 2 pts, Diagne 7, Tuifua (passeuse), Dukule 5
pts.
Six de base : Tuifua, Da Silva, Dukule, Téré, Drzewiczuk
Pereira.
STELLA CALAIS : Hudyma 14 pts, Gogolova 7 pts, Callo15 pts,
Steux (passeuse) 3 pts, Péron (libéro), Diouck 13 pts,
Boscacci 15 pts, Leyendeker 7 pts, Melendez 1 pt.
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24 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella revient de nulle part et s'impose à Évreux
Départ
tranquille pour les Calaisiennes avec
Boscacci qui fait des siennes. ...
Callo est
cette fois, là et bien là, et la Stella
mène 5/2. Évreux sort de sa torpeur et
quelques attaques bien senties ramènent
les Normandes dans les roues (7/8).
Malmenées en réception, absentes au
contre, et incapables de scorer à moins
de s'y reprendre à trois fois, les
Stellistes laissent la bride sur le cou
à des Ébroïciennes qui n'en demandaient
pas tant. Elles passent en tête (17/14)
et ne lâcheront plus les commandes
(25/21).

Aux grands
maux les grands remèdes, Badis Oukarache
fait entrer Tikviki, Diouck et Melendez
Pal. Par un coup de baguette magique,
les choses changent du tout au tout. Il
faut dire que Callo impressionnait
partout au filet et au service où elle
contribua à elle seule à déstabiliser
Évreux. La Stella fait donc flèche de
tout bois et s'envole vers le gain d'une
manche acquise somme toute très aisément
(25/15). Le troisième set est du même
tonneau pour des Calaisiennes
euphoriques et en confiance (14/8). Des
services de Diane particulièrement
affutés sèment la panique dans l'arrière
défense calaisienne et on en est à
14/13. Les égalités se suivent et se
ressemblent. Badis Oukarache fait
rentrer Boscacci et Steux. Ce qui
n'avance pas à grand chose. Comme à
l'habitude, la Stella est en passe de
perdre ses derniers espoirs de remporter
la manche sur deux services ratés,
forcément quand il ne fallait pas
(25/23).
Le festival
de fautes en tout genre se poursuit dans
la quatrième manche. Évreux n'est pas
trop vaillant non plus mais se contente
de compter les points et s'échappe à
nouveau. Le calvaire se poursuit pour
des Calaisiennes jamais à court d'une
faute directe. Évreux n'est pas en reste
pourtant. Badis Oukarache joue avec son
banc mais sans d'abord rien changer à
l'affaire : une attaque mire, une balle
qu'on laisse filer plutôt que de la
prendre et c'est 23/16 pour les
Normandes. C'est alors que Boscacci,
très discrète jusque là, entre dans la
danse, met un point, puis deux puis
trois. Voilà Steux qui s'offre un block
et c'est Évreux qui cède (26/28). Le tie
break fut de la même veine, serré
jusqu'au bout. A 11 partout, Boscacci
remet le couvert. Évreux n'en pouvait
plus de tant de ressources et s'inclina
15/13. •
STELLA
CALAIS - ÉVREUX : 3-2 (21/25, 25/15,
23/25, 28/26, 15/13).
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24 Janvier 2010 |
PARIS NORMANDIE :
Une rencontre très accrochée
Après son succès contre
Venelles, l'EVB retrouve le gymnase Pablo-Neruda, ce
soir (18h) pour la réception de Calais, candidat
déclaré à la cinquième place.
Toutes les deux portent
le maillot de la sélection du Sénégal. Toutes les
deux ont attaqué leur premier ballon pour le club de
Rufisque. Mais Fatou Diouk évolue en France depuis
2005 tout d'abord à Clamart puis cette saison à
Calais. Attaquante redoutable, elle ne manque pas de
qualité de contre et défensive. Plus jeune, évoluant
au centre, Marième Diagne a quitté l'Algérie pour
signer à
Evreux l'été dernier.
Emmanuel Fouchet la qualifie de «prospect», une
joueuse en développement. Entretien croisé entre
deux compétitrices qui se respectent énormément,
mais qui ne se feront aucun cadeau une fois sur le
terrain.
Vous portez toutes les deux le maillot de la
sélection du Sénégal, que pensez-vous de votre
coéquipière?
Fatou Diouk: «Marième est une jeune joueuse
qui manque d'expérience. Mais le potentiel est là.
Avec
Evreux, avec Emmanuel
Fouchet, elle va progresser et prendre de
l'assurance. Elle a incontestablement du talent.
J'espère qu'ensemble nous parviendrons en 2011 à
qualifier notre pays pour les Jeux olympiques.»
Marième Diagne: «C'est tout d'abord
une immense fierté pour moi de porter le maillot du
Sénégal. Depuis que j'ai commencé le volley, je
rêvais de jouer pour mon pays. Fatou Diouk est un
peu notre guide. Dès qu'un match commence, elle
devient très agressive. Une vraie tigresse, c'est
d'ailleurs son surnom. Attaque, contre, défense,
elle sait tout faire. Et bien en plus!»
Vous avez toutes les deux changé de club à
l'intersaison, pour quelles raisons?
F. D.: «Cela faisait quatre saisons
que je jouais à Clamart, il était temps d'aller voir
ailleurs. J'avais envie de connaître un nouveau
club, de nouvelles méthodes. Envie de changement,
quoi! Signer à Calais me permettait aussi de goûter
à la Coupe d'Europe.»
M. D.: «Je voulais progresser.
Lorsqu'Emmanuel Fouchet m'a contacté, j'ai dit oui
immédiatement. Petit à petit, je monte mon mur, je
deviens une meilleure joueuse.»
Que pensez-vous de votre première partie de
saison?
F. D.: «Nous avons connu des hauts et
beaucoup de bas. Nous avons perdu des rencontres sur
le fil. Nous avons réussi à inverser la tendance. A
nouveau, nous venons de nous incliner au tie-break
deux fois consécutivement, mais c'était contre
Mulhouse (3e) et LeCannet (2e). J'ai goûté à
l'Europe, c'est un «truc» extraordinaire. Nous
ferons tout pour nous qualifier pour la saison
prochaine. Et ça passe par une victoire à
Evreux.»
M. D.: «Personne ne nous attendait
à ce niveau. Nous sommes cinquièmes et nous voulons
le rester. Personnellement, j'ai eu du temps de jeu.
J'ai essayé de rendre la confiance que me donnait
mon entraîneur. Je suis là pour servir au mieux
l'équipe.
Comment voyez-vous la rencontre entre
Evreux et Calais?
F. D.: «Ce sera une rencontre très
accrochée. Au match aller,
Evreux avait remporté
le duel du service-réception. A nous d'inverser la
tendance. L'équipe qui servira avec le plus
d'agressivité et qui réceptionnera le plus
proprement s'imposera.
M. D.: «C'est vrai que le match
aller avait été très serré. Mais dans les moments
décisifs, nous n'avions pas craqué. Calais a depuis
hissé sa qualité de jeu. Nous jouerons devant notre
public et nous avons envie de gagner. Et nous
gagnerons… grâce à Dieu!
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24 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL :
Cette fois, la Stella a tenu le choc
La Stella a sauvé quatre
balles de match avant d'enlever le morceau au set
décisif hier soir à Evreux.
L'Evreux VB recevait Calais dans un gymnase
Pablo-Neruda sonnant le creux (450 personnes) à deux
heures de la rencontre ALM Evreux -CSP Limoges de
basket-ball (Pro B).
Et curieusement, les
Evébistes semblent évoluer à l'extérieur, marquages
au sol multiples, ambiance dominicale. Les
Ebroïciennes attaquent la rencontre très
contractées, réception hésitante, défense aléatoire,
alors que les Calaisiennes mordent dans le ballon.
Callo et Boscacci agressent la défense adverse
(7-8). La défense ébroïcienne se montre hésitante et
pourtant l'EVB crée un écart substantiel grâce au
bloc. Aga Drzewiczuk aligne les contres (22-18). Sur
la balle de set, Ludy Da Silva sert un ballon
vicieux que les Calaisiennes négocient fort mal
(25-21).
Le second set voit la Stella prendre les devant
grâce à son duo Callo-Boscacci (4-11). L'Evreux
réceptionne médiocrement, et défend pauvrement
(13-20).
Malgré des rotations tentées par Emmanuel Fouchet,
l'EVB reste plombée (21-25). A la pause la rencontre
semble particulièrement indécise.
Ainsi, les Nordistes attaquent avec envie, grâce à
une Fatou Diouck très efficace (9-14). Une nouvelle
fois, Evreux serre les boulons grâce à sa défense
(23-22).Lana Dukule et ses coéquipières montent le
mur de l'Atlantique au bon moment (25-22).
Marquées les Calaisiennes doutent (8-7). Entrée dans
la rotation, Marième Diagne prend le dessus au
centre (19-16). Alors que le public ébroïcien pousse
fort, Evreux s'offre plusieurs balles de match
(24-22). Une à une, elles sont gâchées
lamentablement. Faute de concentration, attaque
petit bras, ballon rendu pitoyablement, Calais se
refait la cerise à moindre frais (25-24, puis
26-27). Les Nordistes convertissent leur seule
occasion en contrant Armelle Irabé (26-28).
Quatre balles de match vendangées ! Calais profitera
de sa seule occasion pour remporter cette rencontre.
Et pourtant les Ebroïciennes arriveront à 12-12.
Mais voilà, les Normandes manquent d'assurance alors
que les Calaisiennes meurent de faim. Fatou Diouck
claque un smash (13-14) et Evreux répond par une
faute de service bien mal venue (13-15). Les
visiteuses sautent de joie alors que les Normandes
tentent de comprendre ce ratage. Fatou Diouck
glissera ainsi : « Nous n'avons pas paniqué alors
qu'Evreux avait l'avantage. Nous avons serré le jeu
au bon moment. Je crois surtout que l'EVB a craqué
au moment de conclure. Comme quoi une rencontre
n'est jamais terminée avant le dernier point...
»
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24 Janvier 2010 |
L'ALSACE : Une
simple formalité
Après la parenthèse de la Ligue des Champions, les
Mulhousiennes sont revenues aux affaires courantes du
championnat de Ligue A dames en s’imposant 3-0 hier soir
face à Vandoeuvre/Nancy.
Les
Mulhousiennes, qui ont retrouvé le chemin du championnat
hier soir, ont immédiatement pris les choses en main.
Face à Vandoeuvre/Nancy, en bas de classement, les
joueuses de Magali Magail, 3 es de Ligue A,
ont fait respecter la hiérarchie.
Sous l’impulsion des intenables Dominika Sieradzan,
Christina Bauer et Anna Rybaczewski, l’ASPTTM se détache
(3-0, 8-4). Les attaques d’Anna Rybaczewski font mouche
et Vandoeuvre semble désarmé Si le jeu des Mulhousiennes
n’est pas dénué de petites approximations, elles n’ont
pas à forcer leur talent.
Christina Bauer, très en forme hier soir, enchaîne trois
attaques gagnantes et augmente encore un peu plus
l’avance de l’ASPTTM (16-8). En dépit des changements
effectués du côté lorrain, Vandoeuvre ne trouve pas de
solution. Les Mulhousiennes continuent leur petite
promenade de santé et se montrent inspirées au contre, à
l’image de Christina Bauer et Myriam Kloster. Bien
orchestrées à la passe par Aminata Coulibaly, les
Alsaciennes n’ont aucun mal à s’emparer du premier set
(25-13).
Si
les Lorraines font illusion au début du second acte, les
coéquipières d’Armelle Faesch ne laissent aucun espoir à
leurs adversaires.
Vandoeuvre résiste
Chrisitna Bauer ne laisse passer aucune attaque et a le
don d’écœurer les visiteuses qui ont bien du mal à
marquer des points. Petkovic tente bien de permettre à
Vandoeuvre de garder la tête hors de l’eau. Une attaque
croisée et un service gagnant ne suffisent cependant pas
à enrayer la machine mulhousienne.
Anna Rybaczewski, excellente hier soir, continue de se
montrer percutante en attaque. L’ASPTTM mène les débats
(8-4, 10-5) et inflige un 5-0 qui plombe Vandoeuvre. Le
coach lorrain, Cyril Wozniak, a beau multiplier les
changements au sein de son effectif et demander deux
temps morts afin de remotiver ses troupes, rien n’y
fait. Les coéquipières de Novotna réalisent l’un ou
l’autre coup d’éclat à l’instar du contre de Malysheva
ou de la belle attaque à l’aile de Millinger.
Mais cela n’impressionne guère les Mulhousiennes. Regan
Hood, un peu en délicatesse, trouve la faille dans la
défense lorraine, Myriam Kloster assure une bonne
couverture du filet et la passeuse, Aminata Coulibaly, y
va de son point. Bénéficiant d’une avance confortable
(24-13), Magali Magail fait entrer en jeu Isaline Sager-Weider,
qui en profite pour marquer la balle de set (25-13).
Menant deux sets à zéro, les Alsaciennes se dirigent
vers une victoire facile. Vandoeuvre, qui n’a plus rien
à perdre, va se libère. Deborah Ortschitt doit
s’employer afin de ramener les ballons envoyés avec
beaucoup plus de détermination côté lorrain. Alors que
l’ASPTTM menait 8-4 puis 13-7, elle se laisse décrocher
et permet à Vandoeuvre de revenir dans le set (14-11)
Magali Magail, l’entraîneur des postières, demande alors
un temps mort. Les Lorraines reviennent à un point
(13-14).
Les
coéquipières d’Armelle Faesch se reprennent après le 2
e temps mort technique en accélérant. Plus
appliquées au service, les Alsaciennes finissent en roue
libre. De 16-14, le score passe à 21-14 sous l’impulsion
d’Anna Rybaczewski. Si les Lorraines sauvent deux balles
de match, elles ne peuvent rien sur la dernière attaque
gagnante d’Isaline Sager-Weider qui permet aux
Mulhousiennes de s’imposer 3-0, comme lors du match
aller.
L’ASPTTM
dispose à présent de deux semaines afin de préparer au
mieux son prochain match, le 6 février, avec un
déplacement chez les reines cannoises.
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23 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella ne doit pas sauter du train en marche
Après avoir rebondi à
deux reprises à la suite des deux défaites de rang
face à Severodonetsk, l'équipe calaisienne repart au
combat en Normandie face à une formation dominatrice
dans son antre.
La déception du hic
cannetan évacué, c'est le mors aux dents que Mallory
Steux et ses partenaires tentent de reprendre du
crédit en championnat, en vue de se rassurer dans la
course aux play-offs.
Malgré la malheureuse défaite (2-3), vécue comme un
péché de jeunesse salle Porte de Lille, les filles
de Badis Oukarache se sont attelées à positiver et
reprendre un peu de peps athlétique cette semaine. A
l'entraînement, chanter et rigoler permet de
s'évader comme le font à merveille Beatrix Melendez-Pàl
et Ileana Leyendecker. Inutile de ressasser à
l'infini l'historique d'un match où l'entraîneur
calaisien n'a de toute façon rien à reprocher à ses
joueuses. « Si on pouvait maintenir ce niveau de
jeu collectif jusqu'à la fin de la saison, ce serait
parfait », relate l'entraineur algérien de la
SES, déçu par le manque de fair-play du groupe
cannetan lors du tie-break lorsque le club local
réclamait un changement de joueuse. A l'heure
d'aujourd'hui, hormis un déplacement à Cannes,
Calais en a fini avec les clubs de haut calibre. Sur
le papier, c'est certainement une bonne chose.
Malheureusement, la Stella ne livrera plus que deux
parties face à son public (les 6 et 13 février
respectivement face à Venelles et Saint-Cloud) pour
cinq matchs à l'extérieur. « Il va falloir
cravacher pour s'en sortir », ajoute coach
Oukarache.
Comment ne pas trembler face à l'enjeu ?
Vraisemblablement, si on se base sur la totalité de
la saison, la SES ne remportera aucun match face à
un membre du top 4 national. En sus d'un crève-coeur,
le parcours parallèle qu'elle livre avec les autres
pensionnaires de la ligue s'en retrouve
prioritairement focalisé sur les confrontations
directes. C'est l'occasion de montrer ce soir que
l'équipe stabilise toutes les étapes et qu'elle
parvient à occulter un tant soit peu l'enjeu d'une
telle opposition de styles. Concrètement, c'est ce
que les footballeurs pourraient appeler un match à
six points. Si le collègue ébroïcien réussit un «
clean sheet » (3-0), la SES se retrouverait à huit
longueurs de la 5e place ! « On ne veut pas
rajouter plus d'enjeu. On se concentre plus sur
notre jeu et là on essaye de soigner notre
compartiment car on n'a plus le droit de prendre des
raclées 3-0. » Bien plus qu'une évolution, les
coéquipières de Melisa Callo essaieront de rétablir
la bévue présentée au cours du match aller, lorsque
les volleyeuses d'Emmanuel Fouchet avaient renversé
la situation pour finalement gagner 3-1 salle Porte
de Lille. C'était le 4 novembre dernier. Au temps où
l'équipe se créait pièce après pièce.
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23 Janvier 2010 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Le TFOC à nouveau dernier
Saint-Raphaël a gagné deux matches cette saison. Deux contre
les Lorraines. Hier soir, dans le match du maintien,
Terville-Florange n’a pas su s’imposer. Le TFOC retrouve la
place de relégable.
SAINT-RAPHAEL ..3 TERVILLE-FLO…….1
Les
sets : 21-25 (27’), 25-22 (30’), 25-19 (27’), 25-17 (20’).
En
franchissant le seuil de la salle Pierre-Clère hier soir,
les Raphaëloises de Rayna Minkova savaient pertinemment à
quoi s’attendre. Un faux-pas de plus osé dans les minutes à
venir face aux avant-dernières de l’élite,
Terville-Florange, et c’est l’épée de Damoclès qui se
détacherait, sans vaciller, sur la tête des Varoises.
Décidément, la vie d’un club dernier de la classe n’est
vraiment pas un fleuve tranquille tous les jours.
Et on
les sent fébriles d’entrée les locales. Menées 6-2, les
partenaires de Kouyate semblent tomber dans tous les pièges
des Lorraines. Pas suffisamment incisives au service, elles
laissent impunément les invitées s’organiser en défense
(4-10, 7-12). Trouvant toutefois leur relatif salut dans ce
même secteur de jeu (11-15), et aidées qui plus est par une
Truchetet judicieuse à la passe (Valerin à l’aile et Aubry
finalisent) recollent petit à petit (16-19, 20-22). Un
souffle de trop courte durée, malheureusement, puisque les
sœurs Bratuhhina, complices, empêchent ces dernières de
trouver l’issue (21-25). Alors s’accrochera ou s’accrochera
pas ?
Saint-Raphaël sonne l’alarme
L’interrogation des supporters raphaëlois, à ce stade, reste
entière. Les échanges initiaux disputés laissent bien planer
l’espoir (7-3). Mais ce n’est qu’après quelques soucis de
réglages tant en attaque qu’en réception (7-7) que les hôtes
mettent les voiles et bousculent le block défense du clan
Dascalu. Sur une série de fautes des visiteuses, les
Sudistes s’emparent même du butin (24-22, 25-22).
Ce
score de parité appelant un réveil de part et d’autre du
filet, l’AS Saint-Raphaël décide de sonner l’alarme en
premier. Agressives à l’attaque – Yordanska et Kociniewski
en chefs de file – c’est le libero Hennaoui qui se retrouve
dans le viseur (7-2, 9-4). Et malgré la distribution
proposée par Stovall, les récents bourreaux d’Aix-Venelles
perdent le fil (20-15, 24-19).
Profitant de cette belle spirale, Kouyate et consorts
corsent l’attaque, à l’image des explosives Koleva et
Komlenovic au filet (9-9, 16-13, 23-16).
Devenu
inamovible, le club varois fait face aux percées de
Bonacossi et les siennes : Koleva porte le coup de grâce
25-17 et permet ainsi d’offrir à la cité de l’archange sa
deuxième victoire de la saison, la deuxième contre
Terville-Florange. Peut-être le cadeau de trop… Le club
lorrain se retrouve par la même occasion dernier de la
classe.
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23 Janvier 2010 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Mulhouse, pas facile !
Le VNVB (9
e) ne se fait pas trop d’illusions, ce soir, à l’ASPTT
Mulhouse (3 e) : « On sait que cette équipe est
largement au-dessus de nous, mais on va là-bas pour donner le
maximum », note Cyril Wozniak.
Des forces,
il en faudra pour la passeuse Yana Vovchenko et sa bande. Après
sa neuvième défaite face à Istres (4 e), Vandœuvre
s’attend à des rencontres compliquées face notamment à deux
adversaires européens : L’ASPTT Mulhouse (3 e)
aujourd’hui, Calais samedi prochain en coupe de France puis
Cannet-Rocheville (2 e) dans quinze jours : « On se
tape les gros morceaux. Maintenant, nous sommes des compétiteurs
et nous allons jouer tous les coups à fond », insiste Cyril
Wozniak.
Le patron
des verts pourra compter sur un effectif au complet. Et à ne pas
en douter, à la fin du match, les Meurthe-et-Mosellanes
tacheront de connaître le résultat de leur voisin
Terville-Florange (10 e) en déplacement chez la
lanterne rouge Saint-Raphaël : « Evidemment que l’on
s’intéressera au score, mais je le redis, on ne doit compter que
sur nous-même. Je m’occupe de mon équipe et c’est tout », assure
le coach.
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23 Janvier 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
sans concession face à Vandoeuvre
En
accueillant Vandoeuvre-Nancy, ce soir à 20 h au Palais des
sports, les volleyeuses mulhousiennes seront en quête de
points.
Troisième au classement de la Ligue féminine à deux points
du Cannet, l’ASPTTM déclare la chasse aux points ouverte
sans ménagement pour le petit gibier. Neuvième et
antépénultième, Vandoeuvre-Nancy lutte pour son maintien
dans le contexte professionnel et ne possède que deux points
d’avance sur la lanterne rouge Saint-Raphaël et un point sur
Terville.
Une nouvelle dynamique
« Le
rêve de la Ligue des champions est terminé, annonce Magali
Magail, le coach postier, d’un ton qui en dit long sur la
détermination mulhousienne. Face à Vandoeuvre, il nous faut
repartir sur une nouvelle dynamique. Aujourd’hui, on a la
chance de pouvoir se reconcentrer sur un objectif unique :
le championnat de France où il y a encore quelque chose de
beau à faire. J’attends désormais du groupe qu’il progresse
à chaque match et qu’il avance pour arriver blindé en
play-off… Il faut, impérativement, que d’ici là on ait fait
le plein de confiance ! »
Dans
cet ordre d’idées, il serait inconcevable que les
Mulhousiennes s’accordent un quelconque déchet, face aux
Lorraines qui présentent tout de même de solides arguments
pour faire des misères à l’ASPTTM.
Des progrès à confirmer
Notamment par le biais de la passeuse ukrainienne Yana
Vovchenko qui bénéficie d’un solide répertoire offensif,
domaine où excellent les Brésiliennes Vanessa Paterlini et
Alessandra Guerra-Franco, la Tchèque Petra Novotna et les
Françaises Marie Briot, Julie Mollinger, Émilie Petkovic et,
surtout la libéro bas-rhinoise Chloé Adam.
Sans
tomber dans des excès de confiance, Magali Magail ne cache
pas que la dernière prestation mulhousienne à Istanbul est
de nature à entretenir une certaine forme d’optimisme. «
Face aux Turques, on a été très efficaces au service et au
block dans le premier set (3 services et 4 contres gagnants)
explique Magali Magail. Je regrette que, dans ce match, on
n’ait pas su maintenir cette qualité de service et cette
rigueur au filet. J’espère néanmoins que les filles ont pu
constater ce dont elles sont capables ». Si Armelle Faesch
et les contreuses centrales, Myriam Kloster et Christina
Bauer, sont les artisans de ce secteur de jeu, il convient
également de mettre l’accent sur d’autres atouts qui se sont
avérés particulièrement intéressants à Istanbul. Notamment
la réception avec Anna Rybaczewski et Deborah Ortschitt mais
aussi une attaque plus performante en bout de filet avec
Alexia Djilali, l’Américaine Regan Hood et la Polonaise
Dominika Sieradzan.
Aujourd’hui, si tout ce beau monde parvenait à se mettre au
diapason, la soirée au Palais mériterait assurément le
détour.
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23 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : À
Évreux, la Stella débute une série propre à la hisser vers le
haut
Finalement à quoi sert
de faire la fine bouche ? Comme le dit le bon vieil
adage « Tout ce qui est pris n'est plus à prendre ».
...
Ainsi, rendre un
point contre Mulhouse, puis un second contre Le
Cannet est en soi une performance méritoire, qui
aurait certes pu être bonifié, mais qui, au
niveau comptable, pèsera d'autant plus lourd que
les résultats à venir confortent la dynamique
entrevue.
En effet, à la seule
mais notable exception de Cannes, les
Calaisiennes devraient avoir maintenant mangé
leur pain noir et se voir proposer des équipes
davantage dans leurs cordes. Elles vont
affronter successivement trois adversaires qui
affichent les mêmes ambitions qu'elles, Évreux
en Normandie puis Saint-Cloud et Venelles à
domicile.
À l'issue de ce
triptyque, les joueuses de Badis Oukarache
auront une première idée de ce à quoi elles
peuvent prétendre en fin de saison.
À Évreux, les
Stellistes vont probablement débuter par le plus
difficile. Les Ébroïciennes constituent
indéniablement la surprise du championnat. Elles
ont joué les trouble-fête tout au long de la
première phase et occupent une cinquième place
tout à fait méritée et, prenant goût à
l'affaire, elles n'entendent pas se laisser
déloger si facilement. Ce sont les coéquipières
de Callo qui avaient permis aux promues de se
révéler. À l'aller dans la cité de la dentelle,
elles avaient littéralement asphyxié leurs hôtes
dans des fins de set menées au pas de charge et
remporté par la même occasion leur premier match
de l'exercice 2009/2010. On avait eu là un
premier aperçu de l'esprit vagabond des
Calaisiennes dans l'emballage final et leur
difficulté à finir ce qu'elles ont si bien
commencé.
Normandes
euphoriques
Il faudra encore
s'attendre à une grosse pression d'entrée des
Normandes habituellement habiles en défense,
très agressives au service et qui disposent avec
l'attaquante de poche Da Silva d'une arme de
première force. La Brésilienne, placée devant
Mallory Steux, avait causé mille misères aux
Calaisiennes lors de la première confrontation.
Méfiance de rigueur
donc pour les Stellistes face à une formation
euphorique devant Venelles le week-end dernier
avec les incontournables Dukule et Da Silva,
l'une véritable muraille au filet, l'autre en
dynamiteuse des défenses adverses. Les Normandes
semblent sûres de leur fait et voient dans une
possible victoire contre Calais, la
quasi-assurance de participer aux play-offs.
Reste à savoir quel
visage présentera la Stella. Souhaitons que ce
soit la version taille patron des deux premières
manches contre Le Cannet qui entre sur le
terrain au coup d'envoi. On attend de l'équipe
calaisienne, parfois comptable de ses envies et
qui trottine souvent à son rythme, qu'elle
change d'allure. L'Eure pays du cheval s'il en
est, est le lieu idéal pour jeter les fondations
d' une fin de saison qu'on voudrait finir au
galop.
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21 Janvier 2010 |
L'ALSACE :
ASPTTM : la tenue de
gala est un peu grande
L’ASPTTM
a terminé, mardi à Istanbul, sa 3 e campagne
consécutive en Ligue des champions par une 16 e
défaite (3-1 : 22-25, 25-19, 25-10, 25-20) en 18 matches et
un actif de deux sets pour cet exercice. Ce qui est peu pour
un public de plus en plus exigeant.
Il a
fallu attendre le dernier match de la saison en Ligue des
champions pour voir les volleyeuses mulhousiennes réussirent
leur meilleure prestation européenne de cet exercice
2009/2010. Probablement parce que, pour la première fois
cette saison, l’ASPTTM n’avait rien à perdre dans cette
épreuve et retrouvait ainsi un contexte qui lui avait permis
d’arracher des sets par le passé face à Ankara, Pesaro et
autres Eczacibaci.
Contrairement à l’an dernier, avec une compétition à 24
équipes — contre 16 cette saison -, il n’y a plus de petites
équipes en Ligue des champions comme les Autrichiennes de
Vienne qui ont permis aux Mulhousiennes d’enregistrer leurs
seuls succès à ce niveau de la compétition. Or, quand on
voit Dabrowa-Gornicza, la 3 e équipe de Pologne
sans le moindre renfort étranger, dominer outrageusement l’ASPTTM
(3-0 et 3-1), ou encore l’effectif du Galatasaray n°4 en
Turquie avec des internationales brésilienne et serbes, on
peut affirmer sans se tromper que les Mulhousiennes ne sont
pas à leur place, au vu des effectifs en présence, en Ligue
des champions.
Peut-être même qu’une place en Coupe d’Europe de la CEV
offrirait un nouveau challenge à une formation mulhousienne
qui pourrait alors jouer pour une place en final four et,
surtout, proposer un enjeu de nature à attirer un public.
« C’est
sûr, aujourd’hui, on a atteint les limites de la Ligue des
champions, avoue Magali Magail, le coach postier. Pour nous,
la Ligue des champions c’est un peu du rêve et on ne peut
pas espérer beaucoup plus. Autour de nous, les gens ont du
mal à admettre que nous n’avons pas les moyens pour exister
à ce niveau. Pour eux, c’est comme si c’était la fin du
monde ! Cela peut paraître paradoxal… La coupe de la CEV
serait plus adaptée pour nous. Mais on va, tout de même, se
battre pour être en finale des play - offs et donc pour être
en Ligue des champions. Je reste persuadée que la Ligue des
champions nous apporte à moyen terme et notamment pour être
plus performantes en play-off. Mais à court terme, elle nous
coûte beaucoup d’énergie. Elle est même usante… Et c’est ce
qu’on paye aujourd’hui ! »
Le renfort est hors budget
La
récente victoire d’Istanbul aux dépens de l’ASPTT Mulhouse,
avec une Neslihan Darnel en état de grâce à la pointe de
l’attaque, a confirmé qu’à ce stade de la compétition chaque
équipe bénéficie d’un élément déterminant. « Chez nous, il
n’y a personne qui soit suffisamment fort pour faire la
différence, poursuit Magali Magail. Notre force est
collective et il faut que chacune soit au service de
l’autre. Je me suis souvent posée la question de savoir si,
face à Pesaro, Skowronska avait joué avec nous ou encore si
Neslihan Darnel avait été avec nous face à Istanbul, si le
résultat n’aurait pas été inversé… Mais il ne faut par
rêver. Une simple joueuse turque du six de base de l’équipe
nationale ne signe pas en dessous de 250.000 euros par an.
Et les étrangères qui sont en Turquie sont encore mieux
payées. Il ne faut pas rêver ! » Ce n’est pas demain
qu’elles viendront à Mulhouse et l’ASPTTM se contentera de
faire illusion.
L'ALSACE : Les
chiffres de la Coupe d’Europe
La 11
e campagne européenne de l’ASPTT Mulhouse porte son nombre
de matches continentaux disputés à 58 (25 victoires et 33
défaites) dont 28 à domicile (13 victoires et 15 défaites).
Le record
de matches européens disputés sous le maillot mulhousien, que se
partage Térésa Worek, Natalia Novikova et Andrea Luge (chacune
26 matches), pourrait être battu dès la saison prochaine par
Coralie Larnack (24 matches) qui devance Bauer, Djilali, Faesch,
Ortschitt, Harbour, Koenig, Screpel (chacune 21 matches),
Coulibaly et Sager-Weider (18), Nikulina (16), Fischer (15),
Rybaczewski (12), Barnak (12), Hanusic (12)…
Un an après
Charline Houillon, trois Alsaciennes ont passé leur baptême
européen cette saison : Anne-Sophie Bauer, Esther Taglang et
Manon Soraru. Ce qui porte à 25 le nombre de joueuses nées en
Alsace qui ont disputé la coupe d’Europe sous le maillot de l’ASPTT
Mulhouse
Le palmarès
de l’ASPTT Mulhouse en Coupe d’Europe
93/94 :
quart de finale de la coupe de la CEV
97/98 :
médaille de bronze de la coupe de la CEV
98/99 : 8
es de finale de la Coupe de la CEV
99/00 :
quart de finale de la Coupe de la CEV
00/01 :
quart de finale de la Top teams Cup
02/03 :
quart de finale de la Top teams Cup
03/04 : 1
er tour de la Coupe de la CEV
05/06 : 1
er tour de la Coupe de la CEV
07/08 : 1
er tour de la Ligue des champions
08/09 : 1
er tour de la Ligue des champions
09/10 : 1
er tour de la Ligue des champions
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20 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella toujours à la recherche d'équilibre
Si la Stella veut tenir
ses engagements, à savoir finir à la cinquième place
...
pour goûter à
nouveau aux joies de l'Europe, la recette est
simple : engranger un maximum de points d'ici la
fin du championnat. Autant le point de bonus
défensif, ramené de Mulhouse peut apparaître
comme une opération positive, autant celui
concédé face au Cannet laisse un arrière goût
d'acte manqué.
L'équipe du Cannet,
en effet, était bonne à prendre dimanche dernier
et les Calaisiennes n'ont pas su en profiter.
Capables des plus grandes fulgurances, les
Stellistes ne sont jamais à l'abri de pertes de
contrôle totales de leur jeu. Cela va de
l'excellence au déluge total. Quand les services
trouvent le cadre, la Stella peut faire parler
son block, dissuasif s'il en est. Quand la
réception est en place, c'est le plus souvent
point gagnant eu égard à la diversité des
talents en attaque. Mais parfois rien ne marche
et l'adversaire en profite largement.
Boscacci, tout bon !
À propos de Boscaci,
Badis Oukarache a tout lieu d'être satisfait :
« Elle est telle que l'on attendait ! » Tout est
dit. On pouvait se poser la question du
remplacement de Szewzcyk. On ne se la pose plus.
Après des débuts hésitants dûs à une campagne
internationale qui avait tout l'air de travaux
forcés, la capitaine de l'équipe d'Argentine a
repris des couleurs et pèse de plus en plus sur
les défenses adverses.
Tranchante au
service, douée au contre, elle accumule les
points dans tous les secteurs de jeu. Elle
constitue malheureusement actuellement l'ultime
recours en attaque d'une équipe qui, sur
certaines positions, ne bat que d'une aile
malgré la confirmation d'Hudima dans ce secteur
de jeu.
En effet, Diouck et
Callo balbutient un talent qui pourtant saute
aux yeux. Malmenées sur les services adverses,
elles semblent avoir perdu de la confiance qui
les habitait il y a peu. Que le déclic se
produise et la Stella ne sera pas loin de
toucher au but. Callo surtout, impériale en
début de saison, un peu à la traine actuellement
est indispensable à son niveau derrière.
Pour ne pas revoir
ses ambitions à la baisse, la Stella ne peut se
contenter de la « Boscacci attitude ».
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20 Janvier 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
a joué les trouble-fête à Istanbul
L’ASPTT
Mulhouse n’a gagné qu’un set hier à Istanbul. Mais elle a
fait perdre la première place du groupe B de la Ligue des
champions au Günes Sigorta Istanbul au profit des Italiennes
de Pesaro.

La
sombre période de l’ASPTT Mulhouse a débuté le mois dernier
face à Istanbul. Mais, au vu de l’enthousiasme qui a animé
le collectif mulhousien, hier en Turquie, il se pourrait
bien que ce triste épisode, marqué par une fébrilité
excessive, Se soit achevé face aux mêmes Stambouliotes. «
Istanbul nous a tuées mentalement au match aller et c’est
bien que, ce soir – hier -, nous avons la sensation d’avoir
perçu un déclic et changé notre état d’esprit, confie Magali Magail au terme d’un match qui a vu l’ASPTT Mulhouse
retrouver un certain sourire. À l’aller, le fait d’avoir
bien joué mais en laissant échapper le premier set – l’ASPTTM
avait mené jusqu’à 22-20 – nous a fait mal. Cette fois, on
s’est battu jusqu’au bout et on a su concrétiser ! »
Un premier set d’enfer
Par-dessus tout, c’est le gain du premier set qui réjouit
une formation mulhousienne qui a su faire face au meilleur
six de base turc du moment avec les Maculewicz, Nikolic,
Stam, Darnel, Poljak et Kirdar. Menée initialement jusqu’à
5-4, l’ASPTTM a alors profité d’une situation qui tend à
prouver que la pression n’épargne personne. Dans ce match,
les Stambouliotes n’avaient pas le droit de perdre un set et
étaient contraintes de soigner le point-avérage pour ne pas
se faire doubler sur le fil par Pesaro en lice à Dabrowa-Gornicza.
Du coup
quand, successivement, Alexia Djilali (5-6, 5-7), Christina
Bauer (6-8), Anna Rybaczewski (6-9), Dominika Sieradzan
(7-10) et Myriam Kloster (7-11, 7-14) ont menacé la défense
turque, la fébrilité a changé de camp, malgré l’intervention
de l’expérimentée passeuse Arzu Gollu.
« Nous
n’avions rien à perdre et nous avons osé », explique
simplement Magali Magail. Avec un service agressif, une
Deborah Ortschitt vaillante au soutien et une brillante
Armelle Faesch qui a varié son jeu à bon escient, l’ASPTTM a
eu le mérite de ne rien lâcher quand Istanbul a comblé
l’écart (14-18, 18-18). Istanbul a encore égalisé deux fois
(20-20, 21-21) mais sans parvenir à reprendre la maîtrise
des débats.
Le match bascule
Au
contre, Myriam Kloster offrait alors la balle de set (22-24)
que Dominika Sieradzan concrétisait sur une attaque aux
trois mètres (22-25).
Face à
pareille armada et dans pareil contexte, cette manche avait
valeur d’exploit. Mais elle a également, en privant Istanbul
de son objectif, déchargé les Stambouliotes de cette
fatidique pression. Et dès lors, la physionomie du match a
changé.
Jusqu’à
12-9 au 2 e set, les Mulhousiennes avaient encore
leur mot à dire. A 15-10, sur un contre de Maja Poljak, la
situation est devenue délicate pour l’ASPTTM qui marquait
mais sans parvenir à combler l’écart (16-11, 16-13, 18-13,
21-17). Un block de Jelena Nikolic (23-18), un ace de Debby
Stam (24-18) et une dernière attaque de Neslihan Darnel
(25-19) scellaient la supériorité locale qui allait
s’amplifier dans un 3 e set sans appel (7-0,
12-2, 20-8, 25-10).
De
toute évidence, la bonne volonté et la vaillance avaient
leurs limites. Face à un adversaire lancé à pleine
puissance, Magali Magail tenait néanmoins son engagement
pour permettre à chacune de prendre part à la fête. À 15-9
au 4 e set, Aminata Coulibaly et Isaline Sager-Weider
étaient sollicitées pour terminer la manche après la
sympathique entrée en jeu de la jeune Manon Soraru (17 ans)
et sans que, avec la complicité d’Anna Rybaczewski et Regan
Hood, l’écart à la marque ne trahisse une présence
mulhousienne plutôt inexpérimentée à ce niveau de
compétition (25-20).
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19 Janvier 2010 |
L'ALSACE : Des
Mulhousiennes à quelle sauce ?
Depuis
hier, l’ASPTT Mulhouse est à pied d’œuvre à Istanbul pour
affronter le Vakifbank Günes Sigorta, cet après-midi (à 17 h
heures françaises), pour un dernier match en Ligue des
champions où la logique voudrait que les Mulhousiennes se
fassent croquer « tout cru ».

Les
habitués des Döner Kebab connaissent la rengaine : « Sauce
blanche ? Sauce piquante ? Avec ou sans oignons ? »
Aujourd’hui, à Istanbul, la question est encore d’actualité
et concerne des volleyeuses mulhousiennes dont les
Stambouliotes sont contraintes à ne faire qu’une bouchée
pour conserver la première place du groupe B de la Ligue des
champions qu’elles partagent avec les Italiennes de Pesaro.
De l’autre côté du Bosphore
Contrairement à la saison précédente, face à Eczacibaci, les
Mulhousiennes ont traversé cette fois le Bosphore pour
jouer, cet après-midi, du côté asiatique d’Istanbul au
Burhan Felek Sports Hall qui a déjà accueilli l’ASPTTM,
alors entraînée par Mauricio Paes, lors de sa campagne
européenne de 2000. Un souvenir que seule Térésa Worek,
aujourd’hui coach-adjoint, peut partager au sein de la
délégation actuelle… Un souvenir à oublier puisque déjà
soldé par un net revers en trois sets.
Installées
dans le quartier commercial de Kadikoy, où les rues grouillent
de monde et les avertisseurs sonores des véhicules ont remplacé
le gazouillis des oiseaux, les Mulhousiennes n’ont pas le cœur à
faire du tourisme malgré la mission impossible qui les attend.
La revanche de Pesaro (3-2), la semaine dernière aux dépens du
Vakifbank Istanbul, a placé les Italiennes et les Stambouliotes
à égalité parfaite aux points et au set-avérage. Quant au ratio
du point-avérage, il ne diffère qu’après le troisième chiffre
derrière la virgule : 1,173 contre 1,172 à l’avantage des
Turques. Autant dire que la première place du groupe se jouera à
distance, entre Istanbul et Pesaro, au prix du plus beau carton
réalisé face à l’ASPTT Mulhouse et les Polonaises de Dabrowa-Gornicza.
Face à un rouleau compresseur
« Si nous
avions quelque chose à perdre, il y aurait de quoi être inquiet,
avoue Magali Magail, le coach postier. Mais pas dans notre
situation. Nous avons bien l’intention de faire un match sérieux
dans une perspective d’avenir. Tout le monde aura du temps de
jeu pour pouvoir participer à la fête mais aussi pour offrir
l’occasion à celles qui jouent peu de prouver qu’elles méritent
mieux. J’espère que certaines auront faim ! » Une pensée qui
concerne plus particulièrement Coralie Larnack mais aussi
Aminata Coulibaly qui a été soumise à une séquence particulière
de réglage avec Regan Hood, hier soir, à l’entraînement.
Au sein de
l’équipe mulhousienne, qui avait perdu le match aller (0-3 :
24-26, 22-25, 20-25) en réalisant sa meilleure prestation de la
saison en Ligue des champions, seule la rentrée de Manon Soraru
(17 ans) à la place d’Anne-Sophie Bauer est à enregistrer tandis
que, à Istanbul, Giovanni Guidetti pourrait solliciter Bahar
Toksoy aux côtés des Maculewicz, Nikolic, Stam, Poljak et autres
Darnel. « Je les ai encore vues jouer contre Pesaro, raconte
Magali Magail. Dans le 3 e set
qu’elles ont remporté 25-13, elles ont d’abord mené 19-3…
C’était un vrai rouleau compresseur ! »
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19 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Face au Cannet, la Stella qui rit puis la Stella qui pleure
Un début de match XXL
pour la Stella qui s'assurait un avantage
substantiel favorisé par les hésitations des
Cannettanes, ...
visiblement la tête
encore entre Bakou et Calais, qui commettaient
un nombre inhabituel de fautes directes
autorisant les filles de Badis Oukarache à des
droits à l'erreur dont elles n'abusèrent pas.
En effet, Boscacci
et Hudima, en bout, de filet trouaient la
défense adverse. L'écart grimpa peu à peu. À
23-19, le tour était presque joué. Il le fut
juste après sur une diagonale dehors, une de
plus des Sudistes, 25-21.
Autre
set autre histoire. Sorties de leur
torpeur les joueuses du Cannet se
mirent à exercer une pression plus
forte sur la réception calaisienne,
qui commença à flageoler sur ses
appuis. À 3-0, on se dit que le plus
dur était à venir. Mais Le Cannet
continuait à vendanger des occasions
à n'en plus finir et les
Calaisiennes recollèrent à 6-6. Le
contre calaisien montait une garde
vigilante et Gogolova régalait les
spectateurs. Hudima continuait à
planter et Boscacci enfilait les
points à l'autre bout du fil. Mais
c'est Callo rentrée en début de set
qui créa l'écart. À 18-13, on se dit
que l'affaire était en bonne voie.
Puis d'un coup les fautes
individuelles commencèrent à fleurir
côté calaisien. La suite fut un peu
moins souriante et plus tendue. Le
Cannet retrouvait envie et rigueur
mais Boscacci se chargea du coup de
grâce 26-24.
Regrets à la pelle
Les
« bleu et blanc » pensaient
peut-être avoir fait le plus
dur. Le réveil fut douloureux.
Éparpillées en réception par les
services en travers de Mac Namee
et les envois courts de Lozancic,
les Nordistes n'y étaient plus.
À
6-15, l'affaire était dans le
sac pour les Cannettanes malgré
un sursaut s qui ramena les
Maritimes sur les talons de
leurs adversaires 15-18. Mais Le
Cannet maintenant requinqué
serra le jeu et s'envola, 25-18.
La
tension était maintenant
palpable. Les joueuses de Mladen
Kasic avaient repris espoir.
Heureusement Boscacci continuait
ses acrobaties devant et
derrière, et Callo y mettait du
sien. La Stella qui était devant
d'un souffle, 12-9, se mit alors
à faire des cadeaux au service.
Les Calaisiennes gardaient
pourtant la main, toujours en
avance d'un point ou deux. La
chance se mit de la partie.
Lozancic servit sur la bande du
filet. Le ballon hésita et
retomba finalement dans le camp
stelliste. Dur à digérer à ce
moment du match !
Les
Calaisiennes eurent encore des
balles de match qu'elles furent
incapables de concrétiser.
Ironie du sort c'est Boscacci
qui mit la dernière balle
dehors, 28-30. Les Stellistes,
qui avaient tout donné, furent
totalement absentes d'un
tie-break où elles jouèrent les
utilités, 7-15. Une victoire,
deux points et un bénéfice
maximum pour Le Cannet qui s'en
sort bien et qui l'a dit.
Tellement de regrets aussi pour
les Calaisiennes qui n'ont pas
pu saisir leur chance.
CALAIS - LE CANNET : 2-3 (25-21,
26-24, 18-25, 28-30, 7-15.
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18 Janvier 2010 |
PARIS NORMANDIE : L'EVB
en habits de fête
L'exil à Pablo-Neruda
aura porté bonheur aux Ebroïciennes, qui ont
remporté samedi leur deuxième victoire de la saison
à domicile contre une faible équipe d'Aix-Venelles.
L'Evreux VB a lancé
cette semaine sa propre ligne de vêtements. Preuve
que le club normand se développe. Sur tous les
plans, mais d'abord et surtout sur le terrain.
Samedi soir, l'équipe d'Emmanuel Fouchet a revêtu
des habits de fête pour concasser Aix-Venelles (3-0)
sur son parquet. Son parquet ? Pas vraiment, en
fait, puisqu'elle avait dû délaisser ses habituels
pénates du gymnase du Canada pour déménager à
Pablo-Neruda.
Ce handicap n'a manifestement pas été insurmontable,
puisque l'EVB a profité de l'occasion pour engranger
sa deuxième victoire à domicile seulement, là où
elle en compte déjà quatre à l'extérieur. « On peut
être fier d'avoir fait revivre un lieu historique du
sport ébroïcien, a d'abord lancé, ironiquement,
Emmanuel Fouchet, qui n'avait toujours pas digéré
cet exil de dernière minute. J'ai trouvé le match
très tendu, car il y avait un historique entre ces
deux équipes… mais aussi entre les deux coaches. »
Fouchet rappelait ainsi n'avoir jamais battu Boban
Lozancic, ni lorsque l'ancien champion croate
officiait à Nantes, ni la saison dernière en N1, ni
au match aller, perdu 3 à 1 en Provence.
Les play-offs déjà en vue
Les Euroises ont livré une partie propre, solide,
régulière, mais il faut bien reconnaître
qu'Aix-Venelles leur a grandement facilité la tâche.
Le moral largement entamé par six défaites
consécutives, l'effectif amputé de deux maillons
importants, Bénédicte Mauricette et surtout le grand
espoir Camille Crousillat, les promues sudistes
n'ont pas pesé bien lourd samedi, semblant même
laisser carrément filer la partie à partir du milieu
de second set. Même l'internationale française
Leslie Turiaf, meilleure artilleuse de Ligue A (15,5
points de moyenne), a paru baisser les bras, faute
de soutien.
Bref, les débats n'ont pas été d'une intensité
folle. « Paradoxalement, il y avait plus
d'enseignements positifs à retirer du match au
Cannet (perdu 3-2 la semaine dernière), note
Emmanuel Fouchet. On avait évolué à un autre niveau
que ce soir (samedi). Le jeu de Venelles était
décousu, ça a déteint sur le nôtre et les filles ont
été longues à se mettre en place, au contre ou au
service. Reste que l'essentiel est quand même fait,
car on avait besoin d'offrir enfin une victoire à
notre public (NDLR : la dernière et la seule
remontait au 6 novembre, contre le Stade Français)
et de marquer une progression par rapport aux
matches aller. » Ce 6e succès ancre solidement l'EVB
(5e) dans le deuxième peloton du championnat, celui
qui jouera les play-offs de qualification pour la
Coupe d'Europe. Comme le calendrier retour est
favorable (réception de Calais la semaine
prochaine), la progression des Normandes ne devrait
pas s'arrêter là.
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18 Janvier 2010 |
CANNES MA VILLE.COM
: CANNES : marquer les esprits
Ce soir,
quoi qu'il arrive face à Belgorod, les
Cannoises sont assurées de finir
premières de leur poule devant Bergame
ou... Belgorod. Car les Russes peuvent
encore espérer doubler les Italiennes
dans cette dernière ligne droite, à
condition qu'elles battent les Cannoises
ou que les Croates réussissent l'exploit
de s'imposer en Lombardie.
Deux
hypothèses que l'entraîneur cannois
refuse d'évoquer. « Ce sera
forcément un beau match car on doit
poursuivre notre ascension vers le
haut comme on l'a fait devant
Bergame (lors du match aller)
».
Yan Fang
n'a donc qu'un seul souhait ou
plutôt deux avant d'en finir avec
cette poule de qualification et
d'attaquer la véritable motivation
de cette saison. Le premier est que
ses filles sortent le grand jeu et
le deuxième que le Palais des
Victoires fasse le plein et batte à
l'unisson pour pousser les Cannoises
vers la victoire.
Deux
points capitaux qui pourraient jouer
en faveur du RCC jeudi au siège de
la CEV dans l'attribution du club
organisateur du Final Four (les 3 et
4 avril).
Comme
lors des matchs de gala en Ligue des
champions, le club azuréen fait
appel à un grand champion pour
donner le coup d'envoi.
Ce soir,
ce sera Stéphane Diagana (double
champion du monde sur 400 m haies en
1997 à Athènes et sur 4 x 400 m en
2003, détenteur du record d'Europe
en 47"37 depuis 1995 et champion
d'Europe en 2002), qui sera le
premier à servir... à blanc.
Outre la
victoire, les demoiselles du Racing
auront à coeur de gagner pour les
victimes d'Haïti.
A ce
propos, Anny Courtade, la présidente
du RCC, n'a pas hésité à faire don
du montant de la recette de cette
rencontre au bénéfice de
l'Association Solidarité Haïti
Fondation de France (*).
Pour ce
qui s'annonce déjà comme un
véritable match de gala, Katryna
Buckova retrouvera sa place dans
l'équipe du RCC. Après de longues
semaines de soins et de rééducation,
la centrale tchèque a repris les
entraînements depuis hier. Elle
remplacera sur la feuille de match
Irina Polechtchouk, qui sera laissée
au repos pour une semaine ou deux en
raison d'une douleur récurrente au
coude.
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18 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : Les
Stellistes ne méritaient pas ça...
Plutôt bien entrées dans
la partie, les filles de Badis Oukarache subissent
le jeu au poste 4 de Séverine Szewczyk puis la
densité du block cannetan pourtant composé de la
« petite » Sanja Bursac (1,76m).
Revenues dans un ton plus
offensif à 10 partout, les joueuses locales
profitent du flottement en réception des noires et
roses et d'un bon passage au service pour prendre
les devants au score (13-11). Boscacci dégaine sans
trouver la parade mais sa partenaire Fatou Diouck se
libère victorieusement de la pression sudiste. A son
avantage (17-14), Calais se fait contrer au centre
mais s'en sort au poste 2. Hudima apporte son écot
(20-16), Boscacci sa fougue et Le Cannet vit un sale
quart d'heure (23-19). Lozancic envoie son ballon
hors des limites du terrain donnant ainsi un premier
privilège à la Stella (25-21). Chacune des deux
équipes commet ses fautes d'attaques, d'hésitations
ou de placements jusqu'à 6-6 et une supériorité
collective calaisienne (8-6). Astucieuse autant
qu'incisive, Gogolova fait passer un vent de folie
dans les tribunes de Porte de Lille (11-7).
Toutefois, Szewczyk se rappelle aux bons souvenirs
calaisiens en égalisant à 13-13. Nullement
angoissée, la formation stelliste réalise une série
de cinq points consécutifs avant de gripper la
machine au poste 2 (18-16). Leyendecker, d'un
service primé, donne de l'allant à son groupe
(21-16), qui frémit d'impatience de conclure
(23-21). La SES s'offre une balle de 2 sets à rien,
que Gogolova envoie directement dans le filet...
Qu'importe, la sérénité stelliste fait des
merveilles (26-24). Cette fois, la SES mène 2-0!
Kulakova revient avec de meilleures intentionse,
décroise son attaque long de ligne (3-5) et Mc Namee
s'offre un « kick » (4-8). La réussite fuit la
Stella, qui commet également trop de mauvaix choix
pour espérer retourner le sort du 3e set (7-14).
Soutenues par le public, les Nordistes se démènent
et réalisent un probant retour au tableau
d'affichage (16-18)! Légèrement plus entreprenantes,
les Cannetanes restent dans le match en revenant à
2-1 (18-25).
Désormais, chaque point se gagne au mental au prix
d'infimes détails. Gogolova trouve la parade au
filet (5-5), Boscacci réalise un ace dans la foulée
et Calais fait frissonner Mladen Kasic. Callo
mitraille. Cette fois, la Stella n'a pas peur de
bien faire, ce qui n'a pas toujours été le cas cette
saison (8-5).
Deux balles de match
pour la SES Quérard tient à elle seule la barre du
bateau cannetan, prêt à sombrer aux abords du
Channel (9-7). Les trois petites longueurs que
possède la SES se conservent jusque 16-13 et un
temps mort technique aux allures de renouveau pour
les visiteuses d'un jour. Porté par Kulakova et
Szewczyk, Le Cannet égalise à 17-17, croit avoir
effectué le plus dur mais les ressources locales
fleurent bon la victoire. Fatou Diouck d'une attaque
placée puis Tikvicki au filet rapprochent leur club
du succès (21-20). Boscacci fait preuve d'une
extrême audace... récompensée par une balle de match
(24-23). Deux coups de dés plus tard, Le Cannet
s'offre à son tour une balle...de set décisif
(24-25). Mais Gogolova trouve par deux fois la
faille au filet. Seconde balle de match pour Calais!
Que la redoutable Nedelcu inscrit de plus belle. La
manche tourne à la folie ! D'un rien, Le Cannet
empoche le 4e volet (28-30), après avoir sauvé deux
balles de match. Quel spectacle!
Le set décisif livre un jeu de fautes de services
mettant du plomb dans l'aile stelliste (3-5).
Sorties du match par une décision arbitrale
litigieuse (refus de changement de joueuse), les
Calaisiennes ne se relèveront pas et s'inclinent
finalement (7-15), refroidies par les coups de
boutoir de Nedelcu.
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18 Janvier 2010 |
L'ALSACE : Magali
Magail : « On psychote ! »
L’ASPTT
Mulhouse a fait une bonne affaire ce week-end. Les
Mulhousiennes ont enregistré leur 11 e victoire à
Saint-Cloud (3-1: 19-25 ; 18-25 ; 25-14 ; 22-25) et elles
ont repris un point au Cannet accroché à Calais (3-2: 21-25,
24-26, 25-18, 30-28, 15-7).
Les
lendemains de Coupe d’Europe n’épargnent personne…
Le Cannet, qui précède l’ASPTT Mulhouse de deux points, l’a
également constaté à ses dépens, hier à Calais. Éliminé
(3-0) en huitièmes de finale de la Coupe de la CEV jeudi
soir à Bakou en Azerbaïdjan, après avoir gagné le match
aller 3-1, Le Cannet a frôlé la correctionnelle, hier, à
Calais. Les joueuses de Mladen Kasic étaient menées deux
sets à rien et ont sauvé des balles de match (à 24-22 au 4e
set) avant de renverser la situation 30-28 puis 15-7 au
tie-break.
« Avec la Coupe
d’Europe, cela fait trop longtemps que nous n’avons plus
gagné deux matches de suite ! »
Pour
les Mulhousiennes, l’opération comptable est intéressante.
La manière un peu moins. « On a fait deux très bons sets,
pour commencer, et un bon demi-set jusqu’à 16-7 dans la 4e
manche, avoue Magali Magail. On Psychote ! On n’accepte pas
que l’adversaire puisse rivaliser avec nous ».
« Dans
le 3e set, on s’est enfoncé, confie Alexia Djilali. On a eu
quelques soucis en réception et Saint-Cloud a pris confiance
et a relevé son niveau de jeu. Les Parisiennes ont bien
servi à ce moment et ont pris des risques, avec succès, en
attaque ».
La
raison est simple pour expliquer ces sautes d’humeur selon
le coach postier. « Avec la Coupe d’Europe, on perd beaucoup
d’influx en marge de la fatigue due à la répétition des
matches et des déplacements. Après ce mardi — et un ultime
déplacement à Istanbul -, nous allons revenir à un rythme
d’un match par semaine et tout rentrera dans l’ordre. Avec
la Coupe d’Europe, cela fait trop longtemps que nous n’avons
plus gagné deux matches de suite ! »
Même si
l’an dernier les Mulhousiennes ont déjà accusé de longues et
vilaines séries de points, « notamment face à Istanbul avec
un sévère 25-4 » rappelle Magali Magail, il semble bien que
l’ASPTTM n’ait encore jamais douté à ce point face à des
adversaires plus modestes. « Je ne me l’explique affirme
Alexia Djilali. Dans ces moments-là, on n’arrive pas à
réceptionner… Mais, peut-être que l’adversaire sert mieux
dans ces moments ? Il est certain qu’en perdant des sets
face à des équipes qui ne figurent pas parmi les meilleures,
c’est à la fois inquiétant mais peu conséquent. En revanche,
il nous faudra trouver la solution quand nous rencontrerons
les meilleurs ».
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17 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella ambitieuse veut convaincre face au Cannet
Terminés les mercredis
de fête à Calais ou ailleurs. Les Calaisiennes ont
dû, bien malgré elles, tourner la page ...
de la Coupe
d'Europe. Elles avaient le secret espoir de
pouvoir tirer leur épingle du jeu face à
Severodonetsk au retour à la Porte de Lille. Il
leur a fallu vite déchanter. Les Ukrainiennes
étaient un cran au dessus. Ces dernières
maîtrisaient le secteur fondamental de la
réception et leur jeu hautement sécurisé leur
permettait au minimum d'attendre la faute de
l'autre côté du filet. Et en retour il ne
fallait pas s'attendre à la moindre largesse :
aucun point donné sans combattre ou si peu.
Les Stellistes ne
disposent pas encore de la stabilité dans le jeu
ni du collectif nécessaires pour durablement
mettre en danger une équipe aussi régulière.
La belle aventure
européenne est donc terminée pour cette saison.
Mais le caractère exceptionnel de cette
compétition, les joies qui y sont attachées,
l'expérience qu'elle permet d'accumuler à tous
les niveaux stimule l'appétit. En cette période
de voeux, tout le monde au club aspire à ce que
le plat repasse au plus vite. À cela une
condition impérative : terminer, au pire, à la
cinquième place du championnat en cours,
l'objectif affiché par le président Wheatley en
début d'exercice.
Un grand à faire
tomber
Pour cela il faudra
absolument vaincre les concurrents directs qui
affichent les mêmes ambitions, tels Venelles ou
Saint-Cloud et éviter les faux pas contre des
adversaires potentiellement plus faibles. Voilà
la lettre de mission donnée aux filles de Badis
Oukarache. Mais gare aux surprises !
La fin des matchs
aller, puis la reprise en janvier ont vu une
certaine redistribution des cartes et un
resserrement des valeurs. Être capable d'un coup
gagnant contre la bande des quatre formations
qui dominent le haut du tableau améliorerait
l'ordinaire.
Cannes est
inaccessible. Pour Istres, il est déjà trop
tard. Le voyage à Mulhouse a été la bonne
surprise du nouvel an avec un point ramené qui
sera précieux au moment du décompte final. Reste
Le Cannet, aujourd'hui, à la Porte de Lille. Une
victoire serait le gage d'un printemps souriant.
Impossible ? Pas forcément. On peut toujours
rêver que les Cannettanes laissent cette année
encore des plumes à Calais où elles ont toujours
été en difficulté dans un passé reécent.
Le Cannet dispose
d'une force de frappe redoutable avec Bursac,
Nedelcu et bien sûr l'ex-Stelliste Szewczyk qui
voudra se faire regretter dans la cité de la
dentelle. Toutes les trois jouent les terreurs
au niveau statistique dans l'hexagone. C'est
dire l'ampleur de la tâche qui attend la défense
calaisienne au filet et derrière d'autant que
les Sudistes viennent elles aussi de se faire
bouter hors la Coupe d'Europe version CEV par la
cosmopolite équipe de Bakou et qu'elles voudront
à tout prix se racheter.
Dans tous les cas
une rencontre palpitante s'annonce à la Porte de
Lille.
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17 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL :
Calais a de la suite dans les idées
Quatre jours après sa
sortie de route en Challenge Cup, la SES repart à
l'assaut du championnat hexagonal en recevant
l'équipe du Cannet de l'ex-stelliste Séverine
Szewczyk.
Encore en quête de la 5e
place, les volleyeuses de Badis Oukarache visent une
performance de choix, à l'instar du point glané en
Alsace la semaine passée.
Cette fois, le miracle ne s'est pas produit.
Mercredi soir, les Calaisiennes ont réalisé un
premier set satisfaisant mais insuffisant au regard
de la prestation en dents de scie réalisée le 6
janvier dernier en Ukraine. L'élimination digérée,
Mallory Steux et ses partenaires de jeu tenteront
d'injecter les éléments acquis durant l'expérience
européenne afin d'ambitionner un ticket pour...la
Challenge Cup 2010/2011 ! « Je pense qu'on n'a
plus qu'un objectif et qu'il faut s'y tenir »,
relate la passeuse nordiste, déçue mais rationnelle
quant à la supériorité du groupe de Severodonetsk.
Deux équipes sorties des compétitions européennes
Cet après-midi, l'adversaire tient un inévitable
calibre européen, que confirme également son rôle de
dauphin du RC Cannes. Excédé par le match aller et
la sévère défaite du groupe calaisien le 31 octobre
à Maillan (25-13, 25-14, 25-17), Jacques Wheatley
attend une prestation honorable de ses ouailles,
sachant qu'il ne peut admettre la défaite sans
fournir les efforts souhaités.
Sophie Péron masque, quant à elle, sa déception dans
l'espoir d'un lendemain heureux. « La
Challenge Cup, c'est fini on va se
reconcentrer vraiment sur le championnat et sur
l'objectif fixé en début de saison. Il faut garder
le match de Mulhouse en tête car nous avons su bien
jouer malgré les conditions de déplacement et le
début de semaine difficile. Il nous faut maintenant
être plus régulières si on veut embêter Le Cannet.
» De son côté, la terrible déconvenue encaissée
mercredi dernier à Bakou (Azerbaïdjan) en 8es de
finale retour de la coupe de la CEV pourrait laisser
des traces dans les têtes cannetanes.
Pourtant, le club chapeauté techniquement par Mladen
Kasic mène à bien ses objectifs de pré-saison dans
le championnat hexagonal. Armées à tous les postes
de jeu, les partenaires d'Estelle Quérard démontrent
leurs forces en attaque, en plaçant trois filles (Bursac,
Nedelcu, Szewczyk) parmi les neufs meilleures
marqueuses de la Ligue A. D'un point de vue
strictement sportif, les deux formations à l'honneur
aujourd'hui sont toutes deux tombées mercredi. Le
championnat et la Coupe de France rempliront
désormais l'intégralité de leurs aspirations. Qui
des deux six saura rebondir cet après-midi
Porte-de-Lille après avoir connu la fin d'un
parcours européen ?
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17 Janvier 2010 |
L'ALSACE : ASPTTM :
Une victoire contestée
Stade-Français/Saint-Cloud- ASPTT Mulhouse : 1-3.
Salle Géo André. Les sets : 19-25 ; 18-25 ; 25-14 ; 22-25).
Temps de jeu : en 1h33. Arbitres : Mm Piget et Levasseur.
Spectateurs : 200 environ Stade St Cloud. Six de départ :
Dolezalova (cap), Pantovic, Giaoui, Maricic, Camara, Kapelovies.
Libéro : Bousquet. Ent : Eric Salanoubat ASPTTM : Six de départ
: Kloster, Sieradzan, Rybaczewski, Hood, Faesch (cap). Libéro :
Ortschitt. Ent : Magali Magail.
Les
Mulhousiennes se sont imposées face à une équipe de Paris qui
cru en ses chances jusqu’au bout. L’ASPTTM a laissé filer la
troisième manche en se faisant peur toute seule. Heureusement,
remotivées par Magali Magail, les Mulhousiennes trouvèrent les
ressources nécessaires pour s’imposer.
Tout
semblait tellement facile pour les Mulhousiennes, mais quelques
frayeurs vinrent pimenter la partie. Le début fut quelque peu
brouillon de la part des deux équipes. Les Parisiennes
profitèrent de la fébrilité des joueuses de Magali Magail pour
prendre la tête dans la première manche (8-6). Une avance de
courte durée, car les Alsaciennes infligèrent une série de huit
points à leurs adversaires. Dominika Sieradzan fut très efficace
au filet ainsi qu’au service (3 aces) et fut à l’origine du gain
de la première manche. Eric Salanoubat se vit prendre ses deux
temps mort successivement (à 10-11 et 10-15), ses filles
paraissant à bout de souffle après seulement vingt minutes de
jeu.
Le second
set fut à l’image du précédent. Les Alsaciennes laissèrent leurs
adversaires prendre l’avantage pour mieux revenir (12-16). Les
longs échanges, importants psychologiquement furent tous
remportés par les Mulhousiennes. Les Parisiennes commirent trop
de fautes grossières au filet et ne tinrent pas la réception
pour espérer rivaliser avec le niveau imposé par leurs
adversaires. Les postières mulhousiennes lâchèrent leur
concentration après les gains faciles des deux premières
manches. Les coéquipières de Dolezalova profitèrent de cette
baisse de régime pour se reprendre et « lâcher du lourd » au
filet et prendre la tête au tableau d’affichage (16-11). L’ASPTT
subit en réception et dû faire face à une excellente Camara au
contre.
Le
quatrième set aurait pu être une formalité si les Alsaciennes,
notamment Dominika Sieradzan, n’avaient pas fait de cadeaux aux
Franciliennes (21-21). Auparavant, Anna Rybaczewski avait plongé
la réception locale dans le doute grâce à deux aces d’affilée
(7-16) et une excellente série au service. Sur une énième petite
balle, déposée derrière le contre, Anna Rybacsewski offrit la
victoire aux siens. « On s’est fait peur toute seule parce qu’on
doute. Mais on doute pourquoi ? On a le match en main, on impose
notre jeu, mais c’est dans notre tête que cela ne va pas. Dans
le troisième set, on prend l’eau en réception et les Parisiennes
se mettent à défendre toutes les balles. Nous n’avons pas perdu
de points, c’est l’essentiel », a expliqué Magali Magail,
légèrement énervée par la tournure du match
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16 Janvier 2010 |
L'ALSACE : ASPTTM :
un week-end à Paris pour repartir de plus belle
L’ASPTTM
est l’invitée des Parisiennes, ce soir à 20h à Géo André,
pour la 14 e journée de championnat en Ligue A
féminine.

Mauvaises conditions météo obligent, les volleyeuses
mulhousiennes ont pris le train, hier, et ne rentreront que
dimanche matin après avoir rencontré, ce soir, l’entente
parisienne du Stade-Français/Saint-Cloud.
Désormais éliminées de la Ligue des champions avant l’ultime
déplacement au Vakifbank Istanbul, mardi prochain, les
Mulhousiennes peuvent se concentrer sur un unique objectif :
le championnat.
En attendant Cannes
Même en
Coupe de France, l’ASPTTM a été exemptée des huitièmes de
finales, au titre de son statut européen, et n’entrera en
lice qu’au stade des quarts de finale le 27 février
prochain. Autant dire que les coéquipières d’Armelle Faesch
auront les coudées franches d’ici-là pour négocier au mieux
une période marquée par le périlleux déplacement à Cannes
(le 6 février) en marge des affaires courantes pour
lesquelles l’ASPTTM ne peut pas se permettre de gaspiller
les points.
Le
match de ce soir appartient à cette catégorie même si le
Stade-Français/Saint-Cloud pointe actuellement en 5 e
position et constitue la principale menace pour les quatre
prétendants aux play-offs : Cannes, Cannet-Rocheville,
Mulhouse et Istres. Aujourd’hui, l’objectif de l’ASPTTM
consiste à repartir de plus belle et de se donner un élan
pour oublier ses déboires européens.
Comme
si Magali Magail avait anticipé sur la situation actuelle,
son mot de la semaine accompagnant le planning des
entraînements abonde dans ce sens : « On peut se terrer dans
un trou comme une petite souris ou regarder la vérité en
face : être faible, c’est toujours se chercher une excuse ;
être fort, c’est trouver une solution pour repartir. »
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16 Janvier 2010 |
PARIS NORMANDIE.FR :
Mollinger en passe de renaître
La jeune passeuse
réussit à reprendre dans l'Eure le cours d'une
carrière mise en sommeil durant un an et demi à
cause d'une rupture des ligaments croisés.
Pour Gaëlle Mollinger,
il y a forcément eu un avant et un après juin 2008.
Avant cette rupture des ligaments croisés du genou,
survenue lors d'un tournoi amical sous le maillot de
l'équipe de France A', la passeuse originaire de
Bordeaux bouclait sa première saison en Pro A
féminine avec Aix-Venelles, forte d'un statut
d'internationale cadette, junior… et donc A'. Sortie
des rangs de l'IFVB (Institut français de
volley-ball), championne de France cadettes en 2005
avec la JSA Bordeaux, le club de ses débuts,
Mollinger apparaissait comme l'un des éléments les
plus prometteurs de sa génération. Tout comme l'est
sa sœur Julie, réceptionneuse-attaquante à Nancy-Vandoeuvre.
Après juin 2008, il y a eu un long tunnel de
quatorze mois : deux opérations, une rééducation… et
la lumière venue d'Evreux, l'été dernier. « Pendant
cet arrêt interminable, je me suis longtemps demandé
si j'avais encore l'envie. Et puis, il y a eu
l'appel de Manu (Fouchet), qui m'a proposé ce super
challenge. Je pense que c'est un challenge pour lui
aussi… »
15 kg de moins
Remettre sur les rails cette carrière brisée : le
pari semblait osé, en effet. Il est en passe d'être
gagné. « On s'était donné jusqu'à décembre pour que
Gaëlle revienne à un bon niveau. On est dans les
clous », confirme Emmanuel Fouchet, l'entraîneur de
l'Evreux VB. Décembre a justement marqué le vrai
début de la saison de Gaëlle Mollinger (22 ans en
avril). En effet, la blessure au mollet de Leyla
Tuifua, sa concurrente au poste, a changé la donne.
Elle a ainsi pu aligner trois matches complets
contre Istres (12 décembre), Mulhouse (19 décembre)
et Le Cannet (9 janvier). Pour trois défaites,
certes, mais que Fouchet ne lui impute surtout pas :
« Pendant ces trois matches, notre rendement
offensif a été meilleur. Elle devait y être pour
quelque chose… »
Le coach normand souligne aussi « l'énorme travail
qu'elle a accompli sur le plan de la diététique ».
Depuis août, Mollinger a en effet fondu de 15 kg. «
Physiquement, j'ai quand même encore des creux,
observe l'étudiante en psychologie. Contre Le Cannet
samedi dernier, j'étais morte dans le tie-break. »
Ses anciennes coéquipières d'Aix-Venelles,
adversaires d'Evreux ce soir dans un duel de promus,
devraient tout de même reconnaître ce soir la Gaëlle
Mollinger d'avant, celle qui promettait tant.
Fabrice Vial, le sélectionneur national qui fera le
déplacement dans l'Eure, aura-t-il le même sentiment
?
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14 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : Séverodonetsk était
hors de portée de la Stella hier soir
On se disait que ce
serait un autre match qu'en Ukraine. La salle Porte
de Lille était pleine
à craquer et des
Ukrainiennes forcément moins sereines. Boscacci
avait réglé la mire et la Stella démarra le
match comme il fallait 8/6. On joua un moment à
je te donne un point tu m'en rends un et le
score évolua en rangs serrés jusque 16 égalité.
Insensiblement Séverodonetsk imposa sa présence
au contre et une réception qui ne vacillait pas
et se dégagea au score 17/19 pour ensuite
conforter un avantage qui prit ensuite des
proportions qui rendaient la sanction prévisible
et irrémédiable. Les Ukrainiennes remportaient
la manche 25/19 et se qualifiaient pour les 8es
de finales de la Challenge Cup. Badis Oukarache
bouleversa sa formation mais encore une fois les
mises en jeu adverses, qui au match aller
avaient déjà causé les pires tourments à
l'arrière défense calaisienne, commencèrent à
produire les mêmes effets. Des points concédés
directement qui s'accumulent et cela fait déjà
8/2. Peu à peu les Calaisiennes retrouvent
pourtant leurs esprits, tentent un rapproché 6/8
mais il n'y a décidément pas grand-chose à faire
contre cette formation de Séverodonetsk qui
récite une leçon bien apprise, sans trou de
mémoire notable et qui s'envole encore au score
16/7. Les Stellistes qui ne voulaient pas en
rester là revinrent à égalité à 18. Callo fit un
festival à la mise en jeu. La Stella était en
tête 21/19, s'accrocha à son avantage mais céda
sur la fin 25/23, pour quelques fautes ici et là
devant des adversaires qui à ce moment-là n'en
commettaient plus. Les Calaisiennes ne
trouvaient pas la solution face à cette
déferlante d'attaques centres, rapides et qui
laissaient les centrales calaisiennes rivées au
plancher. La libero Diezhkina contrôlait tout ou
presque derrière et Komisarova à la passe
n'avait que des solutions et choisissait presque
toujours la bonne. On en était déjà à 6/12 avec
Savenchuk en bourreau prioritaire. Une fois
l'écart créé, les Ukrainiennes, s'accordaient
parfois quelques libertés : une mauvaise
réception par ci par là, un block en retard ou
un service dehors. Les Calaisiennes devaient se
contenter de cela. Mais le plus souvent le geste
était juste et imparable. Un dernier coup de
rein et le troisième set tombait dans
l'escarcelle d'adversaires vraiment au dessus :
25/16.
Séverodonetsk -
Stella Calais : 3-0 : 25/19 25/23 25/16.
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14 Janvier 2010 |
L'ALSACE : ASPTTM :
Les Mulhousiennes ont perdu leur passeport
En
s’inclinant (1-3), hier soir au Palais des sports, face aux
Polonaises de Dabrowa-Gornicza, l’ASPTT Mulhouse a perdu
toutes chances de participer aux play-offs de la Ligue des
champions.

Tout
avait pourtant bien commencé… Magdalena Sliwa, qui avait
condamné d’entrée les Mulhousiennes au match aller en
alignant une dizaine de services, était à l’engagement dès
le premier échange. Sûre d’elle, Regan Hood réceptionnait
parfaitement et Armelle Faesch trouvait Dominika Sieradzan
qui ouvrait la marque en bout de filet (1-0). Du grand art
que Myriam Kloster copiait (4-1). Ces trois points, l’ASPTTM
les conservait jusqu’à 8-5 avant d’accuser deux séries de
services… Deux séries avec pour artisans : Ewelina Sieczka
d’abord (8-5, 8-9) puis de Magdalena Sliwa (10-11, 10-16).
Avec
une défense bien organisée derrière le block d’Aleksandra
Liniarska et Katarzyna Gajgal, les Polonaises prenaient la
mesure des Mulhousiennes, en proie à de grosses difficultés
en réception, pour signer un set déterminant (11-19, 14-25).
La mort dans l’âme, conscientes qu’elles venaient de laisser
échapper la qualification, Armelle Faesch et ses
coéquipières sombraient doucement mais sûrement au 2 e
set en déplorant un certain déchet (1-5, 4-10, 11-17). À
12-18, Magali Magail sollicitait Aminata Coulibaly « pour
mettre le feu ». Et ce qui allait ressembler à un feu
d’artifice sur un contre de Myriam Kloster (23-23) n’était
en fait qu’un feu de paille vite éteint par Agata Pura
(23-25).
Le set de l’illusion
Sous
l’impulsion de l’Américaine Regan Hood auteur de sa 4 e
attaque gagnante du 3 e set à 7-5, soit deux fois
plus de réussite que dans les deux premières manches
cumulées, et avec un contre mulhousien enfin efficace (5
blocks gagnants) avec Christina Bauer, Myriam Kloster et
Alexia Djilali, l’ASPTT Mulhouse parvenait à rivaliser avec
les Polonaises. Après une entame disputée (2-4, 5-4, 9-7,
12-10, 16-15) et un changement de passeuses à Dabrowa-Gornicza,
avec la rentrée de Marta Haladyn pour Magdalena Sliwa, les
Armelle Faesch et Deborah Ortschitt donnaient enfin
l’impression de pouvoir remporter un premier set de Ligue
des champions cette saison (18-13). Un set que Regan Hood
(19-14), Myriam Kloster (20-14), Alexia Djilali (22-15) et
Anna Rybaczewski (23-16, 24-17) concrétisaient (25-19) dans
un sympathique délire.
Le rêve
était, cependant, de courte durée… Christina Bauer et
Coralie Larnack maintenaient encore l’ASPTTM à flot jusqu’à
7-8. À 10-13, la réception locale perdait à nouveau de sa
stabilité et les centrales polonaises, Aleksandra Liniarska
et Katarzyna Gajgal, haussaient le ton pour condamner les
Mulhousiennes (13-25) sur une ultime attaque gagnante de
cette dernière.
Le fait
d’avoir sauvé l’honneur, avec le gain du premier set de la
saison en Ligue des champions, constitue une bien maigre
consolation pour une formation mulhousienne d’autant plus
déçue qu’elle croyait en ses chances… Pourtant, au vu de
cette rencontre d’un bon niveau technique compte tenu de la
bonne prestation polonaise, l’ASPTTM n’a aucun regret à
faire valoir… Sur cet exercice, le club postier n’a pas été
assez champion !
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13 Janvier 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
fait bloc
Si la
détermination des volleyeuses mulhousiennes, face aux
Polonaises de Dabrowa-Gornicza, est aussi forte que leur
motivation à quelques heures du coup d’envoi, le match de ce
soir (à 19h au Palais des sports) sera promis aux annales.

Il n’y
a pas plus simple qu’un match de Coupe. Tu gagnes ou tu
dégages ! Ce soir en Ligue des champions, l’objectif sera
tout aussi simple pour l’ASPTT Mulhouse… Une victoire en
trois sets offrirait aux Mulhousiennes une possible
qualification pour peu qu’elles soignent le point-avérage en
comblant provisoirement leur handicap initial de 36 points.
Un succès moins limpide leur accorderait le sursis avec
obligation d’exploit à Istanbul. Quant à une défaite, elle
aurait pour seule issue : la triste élimination !
« Après on sortira la
calculette et s’il le faut on prendra un set à Istanbul »
À
quelques heures du coup d’envoi, il faut être un doux rêveur
pour imaginer que douze filles en proie au doute face à
Calais puissent, quatre jours plus tard, réussir un match
d’anthologie pour renverser une situation très compromise.
Et pourtant, à les entendre, on n’a pas de mal à se
convaincre qu’elles sont capables d’un exploit pour peu que
le public se prenne au jeu. Hier, à l’heure de la séance
vidéo au Palais des sports, avec leur plan de jeu sur les
genoux, elles ont été unanimes pour étaler leurs
convictions.
« Si on
n’y croyait pas, on ne ferait pas de sport » lâche Coralie
Larnack avec l’approbation d’Aminata Coulibaly et d’Alexia
Djilali. Plus rationnelle, Anna Rybaczewski fait appel à la
logique : « Tant que mathématiquement c’est possible, il
convient d’y croire… Après on sortira la calculette et s’il
le faut on prendra un set à Istanbul ! »
L’Américaine Regan Hood et Deborah Ortschitt s’attachent à
livrer la méthode à employer en cette soirée. « Il faudra
jouer ensemble… Rester très concentré… Ne rien lâcher ! »
Quant à Dominika Sieradzan, elle ne manque pas d’arguments :
« Elles ne sont pas plus fortes… Comme nous, elles ont perdu
tous leurs autres matches, contre Pesaro et Istanbul, en
trois sets ! » Polonaise d’origine, cette dernière n’ignore
pas que Dabrowa-Gornicza a également accusé le contrecoup de
son exploit face aux Mulhousiennes en s’inclinant trois
jours plus tard, à domicile, 0-3 face à Lodz et encore 2-3 à
Wroclaw et sans renouer avec la victoire en championnat de
Pologne. Preuve, s’il en fallait, que tout n’est pas perdu
pour l’ASPTT Mulhouse !
En bref
•La
dernière victoire mulhousienne en Coupe d’Europe date du
20 janvier 2009. Ce jour-là, l’ASPTTM avait battu les
Autrichiennes de Schwechat en trois sets (25-19, 25-21, 25-16).
•C’est
Esther Taglang (16 ans) qui complétera l’effectif des douze
Mulhousiennes.
•Les
arbitres sont Juan Pont (Andorre) et Igor Porvaznik (Slovaquie).
Quant au superviseur, il s’agit du Zurichois Aloyse Fischer qui
signe un sympathique retour à Mulhouse après avoir déjà officié,
l’an dernier, lors de la rencontre ASPTTM-Eczacibaci Istanbul.
•Au match
aller, Dabrowa-Gornicza s’était imposé 3-0 (25-14, 25-17, 25-23)
face à l’ASPTT Mulhouse
L'adversaire : "Nous n'aurons aucune pression"
Waldemar
Kawka est l’entraîneur polonais de Dabrowa-Gornicza. Hier, à
l’heure du café, il s’est mis à table…
Vous avez gagné le match aller sans
votre meilleure joueuse, Katarzyna Gajgal. N’aurez-vous pas un
problème de conscience pour composer votre six de départ ?
Katarzyna Gajgal est une contreuse
centrale ce qui ne constitue pas une position clé dans le six en
ce qui concerne le développement du jeu. Elle a été arrêtée
pendant cinq semaines, suite à une blessure à la cheville, et
n’a repris qu’à l’occasion du match à Istanbul - le 6 janvier -.
Elle n’est pas encore à 100 % mais elle jouera !
Au match aller, Dabrowa-Gornicza
avait usé d’un jeu rapide, orchestré par Magdalena Sliwa, pour
prendre de vitesse l’ASPTTM. Était-ce une option préparée à
l’avance ?
Magdalena Sliwa a tendance à
accélérer le jeu et à jouer par le centre avec, de surcroît, une
bonne vision du jeu. J’avais vu jouer Mulhouse et ce jeu rapide
était une option parmi d’autres. Mais, je pense que la clé de
notre succès s’est située dans le secteur service-réception.
« Nous avons abordé cette épreuve sans le moindre objectif »
Êtes-vous conscient que Dabrowa-Gornicza
bénéficie aujourd’hui de l’étiquette de favori ?
Nous ne sommes pas favoris. Mulhouse
évoluera à domicile et ce sera un avantage incontestable. De
plus, nous ne connaissons pas la salle - ndlr : les Polonaises
n’ont découvert le Palais des sports qu’en soirée - et il n’est
jamais facile de prendre ses repères en peu de temps. J’ai vu
plusieurs matches de Mulhouse et je sais que c’est une équipe
qui peut être très forte.
Si la hiérarchie était respectée
lors de la dernière journée, il vous suffirait de gagner un set
face à Mulhouse pour vous qualifier. En étant si près du
bonheur, ne craignez-vous pas que votre équipe ait la pression ?
Même si vous ne me croyez pas, on ne
pense pas à çà ! Nous avons accepté de jouer la Champions League
uniquement pour que nos jeunes joueuses acquièrent de
l’expérience. C’est une chance pour nous que de pouvoir évoluer
à ce niveau de compétition. Nous avons abordé cette épreuve sans
le moindre objectif. Pour nous, par rapport à nos sponsors, le
plus important c’est le championnat de Pologne. Maintenant, si
on a la chance d’aller en play-off, on ne va pas s’en priver !
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13 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL :
Thessalonique paraît encore très loin
Le résultat du match
aller accorde énormément de crédit à la formation
ukrainienne, au jeu atypique et déstabilisant.
Pourtant, la Stella Calais
ne semble jamais mieux évoluer que lorsqu'elle se
retrouve dos au mur. Voici une situation plus
fortuite que jamais de montrer l'orgueil stelliste.
La nouvelle année pousse l'escadron calaisien à un
rythme effréné (quatre matchs en l'espace de 11
jours) vers une destinée que lui seul peut espérer
écrire. Hélas, le couac de mercredi dernier laisse
davantage de place à la frustration qu'au regret sur
le road book calaisien. Jamais installées dans la
partie à Severodonetsk, les filles de Badis
Oukarache se sont relancées...à Mulhouse, samedi
soir en faisant trembler les Alsaciennes de Magali
Magail (3-2).
C'est typiquement le type de sursaut escompté par
Jacques Wheatley, président désemparé après le
revers essuyé aux portes de la Russie. En filigrane
des différentes consternations post-événement, il
fallait lire le message suivant : « Ce n'était
pas nous sur le terrain ce soir-là ! » « On
est forcément un peu frustrées à cause du match
aller mais c'est fait, on reste sur une belle
prestation face à Mulhouse alors on va tenter le
tout pour le tout et on verra bien », note avec
ambition Sophie Péron.
Comment ne pas lâcher
en cas d'échec ?
Certes aujourd'hui, la donne laisse peu d'espoirs
aux partenaires de la libéro calaisienne, lesquelles
se retrouvent dans l'obligation de réaliser le match
parfait en vue d'entrevoir un golden set aux allures
de traquenard pour Volodymyr Buzaiev et ses
Ukrainiennes, déjà un pied et demi en 8es de finale
de la Challenge Cup. Mais les filles de la Côte
d'Opale ont quelque chose à se faire pardonner et
l'occasion de prouver que les cordes de leur arc
tiennent plus que de coutume. Les têtes tournées
vers l'exploit, les volleyeuses locales tiennent à
jouer leur carte à fond devant le public calaisien
afin de ne pas trébucher et livrer leur véritable
visage face à la formation slave. Et cela commence
par une stabilisation du secteur , en berne il y a
sept jours et... solide l'autre soir en ligue A.
Evoquons toutefois l'idée d'un scénario tournant à
l'avantage de l'équipe ukrainienne. Si la Stella
laisse échoir le premier volet, comment garder les
troupes sous pression au changement de côté ? L'idée
de retrouver Le Cannet dimanche après-midi (15h)
devrait suffire à inciter le sacrifice de la pure et
réelle déception. A moins qu'une bonne fée plonge la
Porte de Lille sous le signe du volcan...Et là,
remember Köniz !
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13 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella condamnée à l'exploit face aux Ukrainiennes de
Severodonetsk
Il n'y a plus maintenant
à tergiverser, ni à se poser mille et une questions.
Les données du problème sont, ...
en effet, limpides.
Pour espérer jouer le club grec de Thessalonique
en 16es de finale, les Stellistes, ce soir, vont
devoir vaincre leurs hôtes ukrainiennes par 3-0.
On en viendrait à jouer alors ce fameux golden
set ou set en or disputé en quinze points.
Les Stellistes
sont-elles capables de mener ce projet à terme ?
Pour qui a vu le match aller et son résultat, la
réponse est forcément non. Les Calaisiennes ont
été dominées de bout en bout et n'ont livré
qu'un brouillon de jeu truffé de fautes
individuelles et collectives.
Severodonetsk a
ainsi pu faire étalage à loisir d'un talent
qu'on n'imaginait pas aussi varié. On attendait
des attaques hautes en bout de filet et c'est un
récital de balles rapides au centre auquel on a
eu droit. La Stella a marqué 54 points en
assurant à peine le minimum. Et pourtant !
Pendant dix minutes, les premières, c'est bien
les Ukrainiennes qui avaient eu le tournis. La
recette était simple : services placés,
solidarité en défense et attaques inventives.
L'affaire semblait bien engagée.
Trompe l'oeil ?
À 12-6 et des rêves
pleins la tête, plus rien ou presque jusqu'au
bout. En elle-même cette faillite recèle des
motifs d'espoir. Le tableau présenté après des
débuts alléchants a finalement été trop noir
pour être tout à fait vrai. On se prend à croire
à une envie et un esprit de corps retrouvés pour
le match retour à la Porte de Lille.
Il ne faut pas s'y
tromper, tout passera d'abord par le refus de
laisser tomber la balle par terre avant l'autre
et une détermination sans faille à faire la
différence. Ensuite, les arguments techniques
pourraient faire pencher la balance du côté des
« bleu et blanc » qui disposent d'une variété de
coups plus importante que leurs adversaires d'un
soir, à condition là encore que toutes soient à
l'unisson.
Un match du même
acabit que celui livré par la Stella contre
Köniz, au tour précédent, sera nécessaire mais
pas forcément suffisant. Reste à voir comment
Severodonetsk va digérer son voyage et le
dépaysement qui s'ensuit. La Porte de Lille et
l'atmosphère de liesse qui entoure les grands
événements qui s'y disputent auront une
importance capitale.
La Stella a sûrement
les moyens de faire mieux qu'en Ukraine,
peut-être de gagner mais pour accomplir ce qui
serait un fabuleux exploit c'est de dépassement
de soi au service du collectif dont l'équipe
aura besoin.
Après la leçon prise
en Ukraine, les filles de Badis Oukarache ont
déjà relevé la tête à Mulhouse et elles sont
quelques-unes à avoir des revanches à prendre.
« Lorsque nous avons toutes ce niveau, il est
très difficile de nous battre. Köniz n'y pouvait
rien ce soir », avait déclaré Leticia Boscaci
juste après la victoire obtenue face à la
formation helvétique. Souhaitons que les
Calaisiennes puissent retrouver cette communion
dans l'excellence et l'abnégation qui permet de
soulever des montagnes. Dans tous les cas,
émotions garanties ce soir à la Porte de Lille.
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12 Janvier 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTT
Mulhouse a onze années à faire oublier
L’ASPTT
Mulhouse n’aura pas droit à l’erreur demain face à Dabrowa-Gornicza.
Pour espérer ravir la 3 e place du groupe B de la
Ligue des champions aux Polonaises, il lui faudra
impérativement s’imposer en trois sets. Soit inverser le
score du match aller (25-14, 25-17, 25-23) en soignant le
point-average général actuellement en faveur des Polonaises.
Les 36 points qui séparent ces dernières des Mulhousiennes,
contraignent l’ASPTTM à s’imposer en trois sets, au pire
trois fois 25-19, pour combler le handicap initial.
En onze
campagnes européennes, le club postier n’a réussi à
renverser la tendance entre un match aller, perdu à
l’extérieur, et le match retour à domicile, qu’à deux
reprises : en 1993 face à Tenerife (1-3, 3-0) et en 1994
face à Prague (1-3, 3-1).
« On a une équipe qui réagit
bien quand elle a le dos au mur »
En
revanche, il plane encore quelques sombres histoires
d’éliminations prématurées, provoquées par des défaites en
trois sets à l’extérieur, face à des adversaires abordables
comme les Belges d’Herentals, en 1999, et les Autrichiennes
de Post Wien en 2001. Il demeure cependant dans un passé
plus récent, en 1998, un souvenir dont les Mulhousiennes
pourraient s’inspirer. Pour se qualifier au final four de la
Coupe de la CEV, l’ASPTTM avait accueilli les Russes d’Ekaterinburg
pour deux rencontres disputées à une nuit d’intervalle.
Après un match aller perdu (1-3), les Mulhousiennes avaient
gagné (3-0), le lendemain, pour signer le plus bel exploit
dans l’histoire du club postier. Or, cette aventure, les
coaches Magali Magail et Teresa Worek l’avaient vécu de
près… Raison pour laquelle elles se refusent de ne pas
croire en leur chance !
« On a
une équipe qui réagit bien quand elle a le dos au mur,
explique Magali Magail, plus déterminée que jamais et qui
compte sur le soutien du public pour tenter l’impossible.
Nous savons qu’il ne faudra laisser aucune miette dans ce
match… Qu’il faudra se jeter sur toutes les balles pour
qu’elles ne tombent pas chez nous ».
Hier
soir, à l’entraînement, l’entraîneur a demandé à ses
joueuses « qu’elles se remettent en question
individuellement… Qu’elles se posent les vraies questions et
qu’elles ne se réfugient pas derrière la coéquipière qui
n’est pas performante. Qu’elles ne trichent pas avec
elles-mêmes et qu’elles donnent le meilleur ».
« Si mercredi, il n’y a pas de
motivation, c’est qu’elles n’ont rien compris ! »
Tactiquement, l’ASPTTM aura à faire face à un adversaire au
complet qui bénéficiera, de surcroît, de la rentrée de sa
meilleure joueuse, l’internationale polonaise Katarzyna
Gajgal, médaillée de bronze aux derniers championnats
d’Europe. Qu’importe… Plus rien ne peut ébranler Magali
Magail à la veille de ce rendez-vous capital. « Depuis le
match aller, ce sont les Polonaises qui sont favorites. Ce
sont elles qui auront une grosse pression sur les épaules
parce qu’elles sont trop près de la qualification pour ne
pas y penser ! »
Quant à
un éventuel problème de motivation, il est réfuté par le
coach : « Si mercredi, il n’y a pas de motivation, c’est
qu’elles n’ont rien compris ! »
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12 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella est accro à la télécommande
Utilisée pour préparer
chaque rencontre, la vidéo prend une part
prépondérante en coupe d'Europe où l'adversaire est,
par nature, un parfait inconnu.
Les filles de
la Stella ont pris goût à ces tea time organisés
chez les Oukarache. C'est l'occasion d'y visionner
quelques DVD sélectionnés par l'homme de la maison,
Badis. Et de déguster quelques douceurs préparées
par son épouse, Wafa. Un bon moment passé entre
copines. Mais pas seulement... C'est surtout
l'occasion de disséquer le jeu du futur adversaire.
Toutes les équipes y ont recours et la démarche est
facilitée maintenant que la Ligue Nationale de
Volley a mis à disposition des entraîneurs un
serveur. Ils doivent venir y sauvegarder leurs
propres enregistrements des rencontres qu'ils ont
jouées et peuvent piocher les derniers matches de
leurs futurs adversaires hexagonaux.
Sur la scène continentale, il faut par contre faire
jouer ses réseaux pour espérer trouver des images
d'opposants... parfois exotiques. « Pour Köniz,
j'avais trouvé un site internet qui diffusait des
rencontres des clubs suisses », explique Badis
Oukarache qui avait ainsi pu travailler son système
de jeu en fonction de l'adversaire. Pour
Severodonetsk, la recherche avait, paradoxalement,
été plus simple. « Au tour précédent, les
Ukrainiennes ont été éliminées de la Coupe de la CEV
par... Gand. Une équipe qu'on a jouée deux fois cet
été et dont je connais bien l'entraîneur. » Le
technicien belge a donc fait parvenir à son
homologue français les vidéos des deux rencontres
disputées face à Severodonetsk, le tout agrémenté de
quelques documents de travail répertoriant les
trajectoires d'attaque prioritaires des joueuses
ukrainiennes.
Pas question pour autant d'asséner de grands cours
magistraux aux joueuses à partir des notes prises
par l'entraîneur. « On arrive à faire des séances
vidéos de près d'une heure et demi, ce qui est
beaucoup, remarque Badis Oukarache. Mais
c'est parce que c'est très interactif. » En
clair, l'entraîneur stelliste demande à ses joueuses
une implication maximale. « Je passe des morceaux
choisis et je leur demande leurs remarques. Au
début, c'était difficile de les faire parler. Mais
maintenant, tout le monde participe. » Les
joueuses y voient également un outil leur permettant
de travailler leurs lacunes. Sur la route menant à
Mulhouse, Badis Oukarache et Fatou Diouck ont ainsi
revisionné le premier set du match aller de ces 16es
de finale. « Sur 12 ballons d'attaque joués, elle
n'a pas fait une seule faute.
Mais elle n'a marqué que trois points.
Globalement, on a eu beaucoup d'attaques non
gagnantes. » Reste à trouver les solutions. Et
là, ça se passe uniquement sur le parquet. Ou
presque.
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12 Janvier 2010 |
CANNES MA VILLE.COM
: Et au milieu coule... Rijeka !
On leur
avait prédit le froid, la neige et
peut-être même un voyage perturbé.
Finalement, la neige, les filles du
Racing ne l'ont aperçue qu'à Munich
et à Zagreb, les deux villes
"transit" ralliées dimanche en
avion. Parce qu'à Rijeka, en Croatie
où elles espèrent ce soir conserver
la première place de leur poule en
Ligue des champions (19 h), le
soleil brillait (le matin) et la
température était des plus douces au
moment de la traditionnelle
promenade (8°).
Une
ville touristique
Sur les
bords de l'Adriatique, ce n'est donc
pas franchement le dépaysement ! Car
Rijeka a tous les atouts d'une ville
touristique.
Son
climat, bien sûr, ses plages, son
port de plaisance, son artère
centrale
piétonne, "Korzo" (du mot "corso"),
qui n'a rien à envier à la rue
d'Antibes (le sol est en marbre !).
Et aussi un grand marché populaire
et couvert, de nombreuses terrasses
de café et un tas de monuments. Et
pour admirer la vue imprenable du
golfe de Kvarner, des îles de Krk et
Cres, rien de tel que de gravir (en
courant) les 500 marches qui mènent
à la forteresse Trsat, au pied de la
colline qui surplombe la ville.
Remarquez, depuis leur hôtel trois
étoiles lui aussi situé sur les
hauteurs, à deux pas du centre, les
Cannoises n'ont qu'une dizaine de
marches à monter pour apprécier le
panorama... depuis la fenêtre de
leur chambre ! Moins sportif, mais
tout aussi beau. On ne vous
surprendra pas en confessant
qu'elles ont opté pour l'ascenseur.
L'héritage de Tito
Mais le
paysage de Rijeka est quelque peu
terni par ces horribles pans de
tours grises, héritages du
communisme de Tito.
Bref, la
troisième ville de Croatie après
Zagreb et Split (145 000 habitants),
mais la plus importante portuaire,
tente de faire oublier son image
industrielle, surtout depuis que les
usines ont fermé, notamment celle
qui fournissait le papier pour la
célèbre marque Marlboro.
Ici, à
Rivière (c'est la signification de
"Rijeka" en croate), où 5 % de
la
population est italienne (une
période italienne s'étala de 1919 à
1943), tout est fait pour attirer le
chaland. Une tâche facilitée par
l'arrivée récente (2006) des vols "low
coast" de la compagnie Easy Jet.
Espérons
que les joueuses, elles, n'offriront
pas un spectacle "low coast".
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12 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : À
Mulhouse, la Stella a retrouvé un allant qui lui permet
d'espérer faire face à Severodonetsk
En prenant un point à
Mulhouse chez les vice-championnes de France, les
Calaisiennes ont accompli ... une performance de
haute tenue.
Cela fait plusieurs
saisons que les Alsaciennes s'imposent nettement
face aux protégées de Badis Oukarache mais à
chaque fois on a pu penser qu'il y avait quelque
chose d'autre à faire. Le sort est désormais
conjuré. C'est au moment où on l'attendait le
moins que les Stellistes ont failli venir à bout
d'adversaires, qui, leur entraîneur Magali
Magaïl le répète à l'envi, se méfient des
Maritimes comme du lait sur le feu.
En s'inclinant 3-2
dans une rencontre qu'elles auraient aussi bien
pu gagner, les Maritimes ont réalisé un bel
exploit rehaussé par un déplacement
rocambolesque au fin fond de l'Alsace.
Tout juste rentrées
de Kiev, les joueuses de Jacques Wheatley sont
reparties en début d'après midi pour un périple
dont on savait, les conditions climatiques étant
ce qu'elles sont, qu'il ne serait pas de tout
repos. Bloquées en fin de journée à hauteur de
Strasbourg, il leur a fallu rebrousser chemin
jusque Metz pour y trouver le gîte et le
couvert. Tant bien que mal elles ont pu
rejoindre Mulhouse en milieu de journée pour,
après un bref repos, enchaîner directement sur
la rencontre sans en passer par le décrassage
traditionnel.
Espoir entretenu
Cette accumulation
de facteurs, a priori pénalisants, n'a pas
empêché les Stellistes de rendre une copie de
grande qualité. S'il n'y avait eu cette somme
astronomique de services manqués qui ont
grandement contribué à mâcher le travail d'une
formation mulhousienne qui en avait finalement
bien besoin, la fête aurait été totale et la
victoire peut-être bien au rendez-vous.
Tout au long du
match les « bleu et blanc » ont lutté pied à
pied. Et mieux encore, lorsqu'au quatrième set
la machine s'est emballée, les filles de Magali
Magaïl ont frisé la correctionnelle. Comme le
souligne souvent Badis Oukarache, son équipe
jeune et en gestation collectivement, est
capable du meilleur comme du pire.
Transparentes en
Ukraine, les Maritimes ont retrouvé tout leur
allant en Alsace. Cette inconstance, si elle
peut parfois déconcerter, permet de toujours
garder espoir en des jours meilleurs. Le secteur
de la réception malmené il y a peu, avait
récupéré, Sophie Péron la première, toute sa
vista. La défense a fait des miracles. Au filet,
malgré la réputation du contre alsacien, les
attaquantes calaisiennes ont fait mieux que se
défendre. Leticia Boscacci a confirmé sa bonne
forme actuelle avec 23 points glanés un peu
partout. Fatou Diouck, Véronika Hudima et les
deux centrales Ileana Leyendeker et Jana
Gogolova ont fait, elles aussi, preuve d'une
belle efficacité.
La répétition
générale a donc bien tenu ses promesses. Il
reste à espérer qu'à l'heure du lever de rideau
contre Severodonetsk, demain, les Calaisiennes
se montrent dans les mêmes dispositions.
MULHOUSE - CALAIS :
3-2 (25-20, 23-25, 25-16, 13-25, 15-11).
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11 Janvier 2010 |
PARIS NORMANDIE.FR :
Que de regrets pour Evreux
Après avoir mené deux
sets à un, les Ebroïciennes ont fini par s'incliner
au Cannet (3-2). De quoi aviver bien des regrets.
Le total des points parle de lui-même
: 93 points pour Le Cannet, 100 pour
Evreux. Et pourtant
les Normandes ont perdu le match. Sur la dernière
frappe gagnante de Nedelcu, les Ebroïciennes
éprouvent une immense déception et surtout une
énorme frustration. « Bien sûr que c'est frustrant
car on avait envisagé cette victoire même si on
essaye de relativiser. On a encore manqué de
constance mais on a quand même pris beaucoup de
plaisir dans ce match où il n'aura manqué que la
victoire », confirmait la passeuse Gaëlle Mollinger.
Finalement battues au tie-break, les Ebroïciennes
auraient pu remporter ce match en trois manches
sèches et c'est bien là que le bât blesse. Il aurait
suffi d'un peu plus de réussite dans le set initial
dans lequel les partenaires de Ludmila Da Silva
revenaient à deux points des Azuréennes (22-20)
avant de craquer sur les derniers échanges. Cela
aura au moins eu le mérite de lancer le vent de la
révolte chez les Normandes. « Il y avait la place à
condition d'être plus régulier. On n'a pas su réagir
à partir du moment où Le Cannet a repris la main.
Les regrets sont vraiment là. En l'absence de
Séverine (Szewczyk) on aurait pu profiter d'une
formation du Cannet affaiblie », regrettait Emmanuel
Fouchet.
« Il faudra juste confirmer »
Pourtant l'entraîneur d'Evreux préférait terminer
son analyse d'après-match en insistant sur les
points positifs. « J'ai bien aimé la prestation
d'ensemble de l'équipe qui s'est accrochée jusqu'au
bout, y compris dans le tie-break (largement menées
6-1 puis 8-4, les Ebroïciennes revenaient à un point
13-12). Le six qui a évolué là est peut-être le bon
? Il faudra juste confirmer. Maintenant on revient
avec un point et c'est bien », optimisait Fouchet.
Oui c'est bien d'autant que les Normandes sont les
premières à pousser ainsi les deuxièmes du
championnat dans leurs derniers retranchements à
domicile. De son côté, Mladen Kasic, le coach du
Cannet, ne cachait pas son soulagement d'avoir
réussi à faire basculer le score en sa faveur. « On
a eu une perte de confiance énorme mais de temps en
temps il faut savoir mal jouer », reconnaissait-il
surtout si le succès est là pour couronner une
piètre prestation. Désormais, le plus important pour
Evreux est de rester
dans l'esprit affiché au Cannet et ce dès samedi
avec la réception d'Aix-Venelles, un adversaire
direct pour les Normandes.
Au Cannet, Le Cannet
bat
Evreux, 3-2 : 25- 20
(25'), 14-25 (23'), 14-25 (24'), 25-18 (26'), 15-12
(17').
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10 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella s'est rassurée à Mulhouse
La Stella, c'est un peu
comme la boîte de chocolat de Forrest Gump. On ne
sait jamais sur quoi on va tomber. Étrangement
inexistantes à Severodonetsk mercredi, les
Calaisiennes sont passées tout près de l'exploit
samedi face à un vice-champion de France qui a quand
même un tout autre pedigree que la formation
ukrainienne.
Les conditions n'étaient
pourtant pas propices à une performance : « On
n'avait plus touché un ballon depuis mercredi,
observe Badis Oukarache. On manquait de fraîcheur et
d'entraînement. D'ailleurs, dans le premier set, les
filles n'avaient pas de sensations. » Mais la grande
force de cette formation est sa capacité à très vite
se tourner vers les événements à venir. « Les
filles ont su se reconcentrer. La réception et le
service ont été beaucoup plus stables. Du coup, on
repart avec de la confiance et le sourire »,
ajoute le technicien calaisien. Car la Stella n'est
que la troisième formation à repartir d'Alsace avec
au moins un point dans la besace (après Cannes et
Aix-Venelles). On peut y lire évidemment les
difficultés actuelles des filles de Magali Magail,
elles aussi balayées en Coupe d'Europe en début de
semaine dernière. Il faut aussi souligner le retour
aux affaires d'une équipe calaisienne qui restait
sur deux prestations inquiétantes si l'on ajoute la
défaite concédée face à Istres à la mi-décembre.
Un point pas programmé « Je suis content du
niveau de jeu proposé, souligne d'ailleurs Badis
Oukarache. On repart avec un point, c'est une
bonne opération car ce n'était pas prévu. » Même
si Evreux a également grappillé une unité au Cannet,
la Stella conforte sa 7e place et se rapproche
insensiblement de son objectif, à savoir la 5e
place. Mais en ce début de semaine, c'est une
nouvelle fois la Coupe d'Europe qui va occuper les
esprits stellistes. Rassurées, les Calaisiennes
croient à nouveau en leurs chances, aussi minces
soient-elles. « C'était le mot d'ordre dans le
vestiaire. Si on veut passer, il fallait absolument
faire un bon match à Mulhouse. » La première
phase du projet réalisée, il ne reste plus qu'à
faire... le plus dur.
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10 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella retrouve le moral
En poussant les
vice-championnes de France mulhousiennes au
tie-break, les Calaisiennes ont marqué un point
précieux, hier soir en Alsace.
De bon augure avant le
match retour de Coupe d'Europe face aux
Ukrainiennes, ce mercredi.
Attendues fatiguées par leur long déplacement en
Ukraine, avant de venir à Mulhouse, les Calaisiennes
ont confirmé que les voyages forment la jeunesse. A
défaut de voir une fringante formation mulhousienne
à l'oeuvre, c'est Calais, bien orchestré par Mallory
Steux à la passe et bien emmené par Létizia Boscacci
en attaque, qui a agréablement surpris pour pousser
l'ASPTT Mulhouse au tie-break.
Sans que l'ASPTT Mulhouse ne soit très efficace,
elle donnait l'impression de pouvoir maîtriser la
situation après avoir remporté le premier set
(25-20). Du moins, jusqu'à ce qu'un passage au
service de Mallory Steux ne mette les Mulhousiennes
sous pression (10-10, 10-15). A 12-16, Armelle
Faesch, peu inspirée en cette soirée, cédait la
passe à Aminata Coulibaly. Sous l'impulsion de cette
dernière, avec toujours Christina Bauer et Deborah
Ortschitt pour piliers, Mulhouse renversait la
tendance (20-22, 23-22) sur une attaque d'Alexia
Djilali. Par deux fois, Dominika Sieradzan avait la
balle pour conclure... Mais par deux fois, la
Polonaise échouait dans le contre calaisien de
Boscacci (23-24) puis de l'Argentine Ileana
Leyendecker (23-25) pour symboliser la faillite de
l'attaque mulhousienne (6 points sur 38 attaques
tentées) créditée de 16% d'efficacité.
Pour Mulhouse, Deborah Ortschitt se jetait à corps
perdu sur toutes les balles. Il n'en fallait pas
davantage pour que les Mulhousiennes ne prennent la
mesure des Calaisiennes (5-6, 10-8, 14-9, 20-14,
25-16). Déroutante dans tous les sens du terme, l'ASPTTM
qui semblait à nouveau sur les rails perdait
toutefois le Nord dans le 4e set pour concéder une
vilaine série entre 6-6 et 13-25. L'efficacité
offensive de Fatou Diouck (6/9) et Letizia Boscacci
(3/8) par rapport aux carences d'une attaque
mulhousienne à la peine (6/32) suffisait à expliquer
la différence.
Avec un six remanié (Djilali, Faesch, Bauer,
Sieradzan, Rybaczewski, Kloster), l'ASPTT Mulhouse
bénéficiait d'une bonne entame dans le tie-break
(5-1) pour gérer son capital (6-4, 8-4, 10-6, 12-8)
et conclure sur un dernier point de Dominika
Sieradzan (15-11).
Au vu de la rencontre, Calais a désormais les moyens
de conserver son statut européen dans le championnat
de France et de renverser la tendance en Coupe
d'Europe, mercredi prochain.
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10 Janvier 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTT
Mulhouse lâche un point et s’en sort bien
Après
la Ligue des champions, les retours en Ligue A féminine sont
de plus en plus difficiles pour l’ASPTTM, qui a frôlé le
pire face à Calais (3-2), hier soir, au Palais des sports.

Attendues fatiguées par leur déplacement en Ukraine, avant
de venir à Mulhouse, les Calaisiennes ont confirmé que les
voyages forment la jeunesse. À défaut de voir une fringante
formation mulhousienne à l’œuvre, c’est Calais, bien
orchestré par Mallory Steux à la passe et bien emmené par
Laetitia Boscacci en attaque, qui a surpris pour pousser l’ASPTT
Mulhouse au tie-break (3-2).
Si la
rentrée d’Alexia Djilali a donné du punch au six de base
local (4-1), il n’en a pas été de même pour Regan Hood, qui
a établi d’entrée un triste record de cinq fautes directes,
en attaque et au service, pour permettre à Calais de rester
au contact malgré les prouesses de Christina Bauer.
À
14-13, l’Américaine cédait sa place à Dominika Sieradzan. Le
changement engendrait une diminution du déchet mulhousien
et, avec les défenses de Deborah Ortschitt et les points
déterminants d’Armelle Faesch, Christina Bauer et Alexia
Djilali, l’ASPTTM s’adjugeait la 1 re manche sur
un ace de cette dernière (25-20).
Sans
que l’ASPTT Mulhouse ne soit très efficace, elle donnait
l’impression de pouvoir maîtriser la situation. Du moins,
jusqu’à ce qu’un passage au service de Mallory Steux ne
mette les Mulhousiennes sous pression (10-10, 10-15). À
12-16, Armelle Faesch, peu inspiré en cette soirée, cédait
la passe à Aminata Coulibaly. Sous l’impulsion de cette
dernière, avec toujours Christina Bauer et Deborah Ortschitt
pour piliers, l’ASPTTM renversait la tendance (20-22, 23-22)
sur une attaque d’Alexia Djilali.
Par
deux fois, Dominika Sieradzan avait la balle pour conclure…
Mais par deux fois, la Polonaise échouait dans le contre
calaisien de Boscacci (23-24) puis de l’Argentine
Leyendecker (23-25) pour symboliser la faillite de l’attaque
mulhousienne (6 points sur 38 attaques tentées) créditée de
16 % d’efficacité.
L’absence de lucidité au sein de son groupe n’empêchait pas
Magali Magail d’avoir la bonne idée de maintenir Aminata
Coulibaly en jeu. Et, malgré un handicap initial dans le 3
e set (1-5), l’ASPTT Mulhouse retrouvait une âme.
Anna
Rybaczewski et Dominika Sieradzan montaient en puissance et
Deborah Ortschitt se jetait à corps perdu sur toutes les
balles. Il n’en fallait pas davantage pour que les
Mulhousiennes ne prennent la mesure des Calaisiennes (5-6,
10-8, 14-9, 20-14, 25-16).
Déroutante, l’ASPTTM perdait le Nord dans le 4 e
set pour concéder une vilaine série entre 6-6 et 13-25.
L’efficacité offensive de Fatou Niane Diouck (6/9) et
Laetitia Boscacci (3/8) par rapport aux carences d’une
attaque mulhousienne à la peine (6/32) suffisait à expliquer
la différence.
Avec un six
remanié (Djilali, Faesch, Bauer, Sieradzan, Rybaczewski, Kloster),
l’ASPTT Mulhouse bénéficiait d’une bonne entame dans le
tie-break (5-1) pour gérer son capital (6-4, 8-4, 10-6, 12-8) et
conclure sur un dernier point de Dominika Sieradzan (15-11).
Le point
perdu au titre d’une victoire en cinq sets est un moindre mal
pour les Mulhousiennes. Mais, il ne leur reste plus que quatre
jours pour retrouver leur jeu et tenter un exploit face aux
Polonaises de Dabrowa-Gornicza (mercredi à 19 h). Le plus dur
est là !
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9 Janvier 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
accueille les voyageuses du grand Nord
Les
volleyeuses mulhousiennes retrouveront le championnat, ce
soir à 20h au Palais des sports, et une formation
calaisienne qui a connu une semaine agitée par les voyages
épiques.

Le
hasard du calendrier a bien fait les choses pour l’ASPTT
Mulhouse. Ce soir, face à Calais, les postières du président
Gérard Reeb ne pourront pas se plaindre de conditions
difficiles dues à la répétition des matches entre le
championnat et la Coupe d’Europe.
Calais a été secoué
Si le
match de Ligue des champions, face à Pesaro, a probablement
laissé des traces dans le moral des troupes mulhousiennes,
ce handicap sera sans commune mesure avec celui des
Calaisiennes qui ont beaucoup voyagé ces dernières heures.
Sixièmes du dernier championnat, les Nordistes ont récupéré
la place en Coupe d’Europe laissée vacante par Albi suite à
son forfait. Du coup, après avoir éliminé les Suissesses de
Köniz, les Calaisiennes ont goûté aux plaisirs des périples
au fin fond de l’Ukraine. Mercredi dernier, elles ont été
prises à froid, dans tous les sens du terme, à Severodonec.
Sous la neige, par moins 16 degrés, Calais a concédé une
sévère défaite en trois sets (25-21, 25-18, 25-15) face aux
Ukrainiennes. Et, depuis, elles sont sur la route… « Nous
sommes parties de Severodonec jeudi matin en car, avec trois
heures de routes à peine carrossables, pour rejoindre
Donetsk, prendre l’avion pour Kiev puis le vol de Paris. Et
de là, rejoindre Calais pour arriver vendredi — hier — vers
1h du matin, raconte le président Jacques Wheatley. Et, à
13h, elles ont repris le car pour venir à Mulhouse ».
Magali Magail prudente
Si le
président calaisien avoue que ses joueuses se sont
effondrées collectivement au fil de match en Ukraine, après
avoir mené initialement 12-6, Magali Magail se garde bien de
sous-estimer les Nordistes. « Nous n’avons pas gagné
facilement chez elles, se souvient le coach postier. C’est
une équipe irrégulière et donc imprévisible ».
Les
dernières prestations honorables de Christina Bauer, Anna
Rybaczewski, Deborah Ortschitt, Alexia Djilali, Armelle
Faesch et Myriam Kloster, face aux Italiennes de Pesaro,
doivent trouver une confirmation face à Calais. Car
l’exploit que tout Mulhouse attend mercredi prochain (à
19h), face aux Polonaises de Dabrowa-Gornicza, se construit
déjà aujourd’hui.
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9 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La
Stella en mode fataliste
Trois jours après avoir
été étrillée à Severodonetsk, la Stella se déplace à
Mulhouse sans guère plus d'illusion.
« La Coupe d'Europe, c'est bien, mais ça peut
jouer sur les résultats en championnat.
Heureusement, qu'il ne s'agit pas d'un match
important. » Les propos de Sophie Péron méritent
une traduction. Non pas que la libero calaisienne
fasse une croix sur le déplacement à Mulhouse. Mais
contre le vice-champion de France, les chances de
succès sont limitées. Et une défaite ce soir ne
serait pas forcément considérée comme une contre
performance. Surtout que les circonstances ne sont
pas favorables à un exploit.
Après un long périple en Ukraine dont elles ne sont
revenues que dans la nuit de jeudi à vendredi, les
Calaisiennes ont repris la route une douzaine
d'heures plus tard, direction Mulhouse. Au total, le
groupe stelliste aura accumulé les heures de
transport en une semaine alors que seulement deux
séances d'entraînement ont pu au final être
programmées. Dans ces conditions, la défaite paraît
plus que probable.
En Alsace, la Stella cherchera surtout à se rassurer
après une débacle collective qui peut peser
psychologiquement. « Il faut que l'on remette le
groupe en place et relever notre niveau de jeu,
explique Badis Oukarache. On doit repartir au
combat, la saison n'est pas finie, on en est à peine
à la moitié. Mais ça va être comme ça tout le mois
de janvier et de février. Coupe d'Europe ou pas
coupe d'Europe. » Si l'on voulait chercher quelques
raisons de croire à un dénouement heureux, on les
chercherait du côté des difficultés mulhousiennes.
Les filles de Magali Magail, qui ont rétrogradé en
3e position en championnat après leur défaite face
au Cannet à la mi-décembre, font pâle figure en
Ligue des Champions où elles ont concédé leur
quatrième défaite en autant de matches en phase de
poule, la dernière mardi face à Istanbul (0-3). Mais
la Stella n'a pas vraiment le même pedigree que le
club turc. Il en faudra vraisemblablement plus pour
ébranler la machine mulhousienne.
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9 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD : A
Mulhouse, la Stella s'attend à une révolte
Pas le temps de respirer
pour les joueuses de la Stella, juste celui de
remettre les sacs de voyage en état. À peine
rentrées ...
de leur expédition
homérique aux confins de l'Ukraine, il leur faut
reprendre la route, vers Mulhouse où les attend
le match de reprise du championnat après la
trêve des confiseurs. Une rencontre qui paraît
un peu incongrue entre deux tours de Coupe
d'Europe et qui tombe mal mais qu'il faut bien
jouer. De ce volley à marche forcée, sans avoir
ni le temps de s'entraîner ni celui de faire le
point, que peut-on penser ou attendre ?
Boscacci, la belle affaire.-
Avec le recul la
prestation des Calaisiennes à Sevérodonetsk
laisse quand même quelques motifs d'espoir. Ces
dernières ont donné, l'espace d'un quart
d'heure, l'impression d'avoir tout compris.
Severodonetsk n'était pas à la fête et les 2 600
spectateurs avaient mis un bémol à leurs
encouragements. Des services placés là où il
fallait, des attaques perforantes : la Stella
dominait de la tête et des épaules. Puis d'un
coup plus rien. Les Calaisiennes avaient épuisé
leur carburant. Les jambes étaient lourdes et
l'esprit chancelant.
Incapables de
réagir, les Stellistes devinrent rapidement des
proies faciles pour des adversaires remises en
confiance et qui n'avaient qu'à attendre la
faute face à des rivales qui, à force de ne
prendre aucun risque, se mettaient en danger
toutes seules.
Il est évident que
le voyage, long, fatigant, non dépourvu
d'imprévus de toute sorte et pénalisant pour la
concentration, avait eu une grande part de
responsabilité dans la performance des protégées
de Badis Oukarache. Qui peut le moins, peut-il
le plus ? Il faudra attendre mercredi pour avoir
la réponse. mais c'est loin d'être impossible.
Dans ce naufrage
collectif, une joueuse a néanmoins démontré un
talent qui s'affirme au fil des matchs, à savoir
Boscacci. Avec 23 points au compteur, sollicitée
dans des conditions très particulières,
l'obligeant à jouer les contorsionnistes ou les
attaquantes caoutchoucs, la pointue calaisienne
a montré l'étendue d'un savoir faire qui tend à
s'affirmer. Contrée parfois, car les
Ukrainiennes ont vite constaté que le danger
viendrait de là, elle a su trouver des solutions
là où il ne semblait pas en avoir. Unique
recours au filet elle a assumé ses
responsabilités dans un contexte qui en dit long
sur son potentiel.
Mulhouse en attendant.-
Ce soir, il faudra affronter
Mulhouse dans sa salle. Mulhouse en grande
difficulté en Coupe d'Europe et qui devra
absolument vaincre et nettement l'équipe
polonaise de Dabrowa Gornicza pour rester en vie
dans son groupe et qui, en championnat, s'est
fait surprendre au Cannet un peu avant la trêve.
Il y a gros à parier que Magali Magaïl, le coach
alsacien, insistera tout particulièrement sur la
nécessité de repartir d'un bon pied. Un couac
contre Calais serait du plus mauvais effet et il
ne faut pas s'attendre à ce que les Alsaciennes
fassent le moindre quartier à l'occasion de
cette reprise à domicile.
Les Stellistes, sans
pression particulière, n'auront donc pour
ambition que de bien figurer voire plus si
l'opportunité se présente.
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7 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Incapable d'enchaîner deux actions, la Stella coule en Ukraine
Au coup de sifflet, la
rencontre a démarré sous les meilleurs auspices. ...
Les Calaisiennes
appliquaient les consignes à la lettre et
prenaient rapidement le large 8/3 puis 12/6.
Boscacci alignait les points et l'on se prenait
à rêver sur le banc stelliste à la réussite
d'une affaire que l'on sentait bien engagée.

Puis d'un coup tout
se dérégla. Et de manière radicale. Plus une
attaque qui passe, la réception trouée presque à
chaque service, les passes qui partent mal et
n'arrivent plus. La catastrophe était en route.
Elle prit corps au deuxième temps mort
technique. Les Ukrainiennes étaient maintenant
devant, un peu malgré elles mais, la confiance
aidant, leur jeu prit rapidement une autre
ampleur 18/16. Komisarova, la passeuse et
capitaine adverse s'en donnait à coeur joie.
Toutes les solutions s'offraient à elle en
attaque et elle ne s'en privait pas. Il n'y
avait plus de match et Severodonetsk termina le
set dans un fauteuil 25/21. La deuxième manche
ne changea rien au problème stelliste.
Incapables d'enchaîner deux actions de suite, ni
de prendre le moindre risque, elles permirent
aux Ukrainiennes de continuer leur festival.
Badis Oukaracha changeait ses joueuses, sans
trouver de solution. De temps en temps un éclair
de Boscacci, permettait au jeu calaisien de
sortir de la grisaille mais sans réel effet au
niveau comptable. Severodonetsk s'enfuit au
score et donna une véritable leçon à des
Calaisiennes qui en fait, frigorifiées ne
jouaient plus. Il n'y avait plus de suspense et
les Ukrainiennes s'imposèrent 25/18.
Troisième acte et
même scénario. Les Stellistes se contentaient de
défendre, renvoyaient comme elles pouvaient et
forcément à la longue finissaient par concéder
le point. Elles restaient toujours à distance
respectable de leurs adversaires au tableau de
marque, ce qui enlevait toute pression à celles
ci qui au pire pouvaient se contenter d'attendre
et de voir venir. Boscacci avait les clefs
devant. Mais elle était bien la seule. Le
troisième expédié en un gros quart d'heure
25/15. En cette veille du Noël orthodoxe,
c'était l'heure des cadeaux pour la Stella, face
à des adversaires qui n'avaient pas besoin de
cela.
C'est sans la
moindre émotion que Severodonetsk, remporta une
victoire méritée mais grandement facilitée par
des Stellistes qui n'étaient de toute évidence
pas prêtes à relever le défi qui leur était
proposé. Que peut-on espérer pour le retour ?
D'abord qu'elles soient elles-mêmes à domicile
car on n'ose imaginer mieux.
SEVERODONETSK -
STELLA CALAIS : 3-0 (25/21 25/18 25/15 en 1
heure de jeu).
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7 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL :
Oukarache : « On n'a
jamais retrouvé notre concentration »
A
l'issue de la rencontre, Badis
Oukarache, l'entraîneur calaisien,
était légitimement déçu. Il
regrettait surtout ce premier set
que les Calaisiennes n'ont pas su
conclure alors qu'elles avaient fait
un break en s'octroyant six points
d'avance.
Calais n'a pas évolué face à
Severodonetsk à son véritable
niveau.
« Oui, c'est un peu ça. On démarre
par un gros premier set où on prend
six points d'avance. On impose notre
rythme de jeu. On les met en
difficulté à tous les niveaux. C'est
ce qu'il fallait faire. Mais ça n'a
pas duré longtemps. On a commencé à
faire beaucoup d'erreurs en attaque.
Après, ça s'est enchaîné par le
service puis la réception. Et s'il
n'y a pas le service, ni la
réception, à ce stade de la
compétition, ça ne pardonne pas. Du
coup, nos attaquantes se sont
retrouvées dans une situation avec
deux joueuses au bloc et une hauteur
de bloc impressionnante. De l'autre
côté, on a servi petit bras, ça leur
a permis de développer leur jeu
comme elles le souhaitaient avec des
balles rapides, des attaques aux
trois mètres. » Il aurait fallu
remporter ce premier set bien engagé
pour ramener au moins quelque chose
de ce déplacement.
« Le premier set nous fait très mal.
On n'a jamais pu retrouver notre
concentration, on s'est enfoncé au
fur et à mesure d'un set à un autre.
Si l'on avait gagné ce premier set,
on aurait joué un autre match contre
cette équipe. On aurait été beaucoup
plus confiant, on aurait fait douter
cette équipe comme en début de
premier set. On n'a pas compris
qu'il aurait fallu encore maintenir
la pression. On a commencé à faire
une faute par ci, une par là. On
n'était pas dans la situation où
c'est l'adversaire qui fait le
point. Même si je ne pensais pas
forcément revenir avec la victoire
face à cette équipe qu'il faut
respecter, je croyais quand même
revenir avec quelque chose. »
Qu'est-ce qui explique que l'équipe
se soit déréglée subitement ?
« On a été très très faibles
mentalement. Et ça s'est répercuté
immédiatement dans tous les duels.
Après, il n'y avait plus de jeu. De
toute façon, sans service-récep, on
ne peut pas jouer au volley-ball de
haut niveau. » La seule joueuse qui
a véritablement joué à son niveau,
c'est Letizia Boscacci.
« Elle a essayé de chercher des
solutions. Mais ce n'était pas
évident non plus pour les passeuses
qui ont constamment dû aller
chercher les ballons à quatre ou
cinq mètres. On ne leur a pas donné
la balle correctement. Mais d'un
autre côté, lorsqu'on a eu des bons
ballons, lorsque la réception était
stable, les attaquantes n'ont pas
fait leurs points non plus. Et ça ne
pardonne pas. C'était un naufrage
collectif entre guillemets. Letizia
a un autre registre donc elle
arrivait à trouver des solutions en
jouant les mains, le block out, en
variant beaucoup son jeu, ce que les
autres n'ont pas réussi à faire.
C'est dommage, on a vécu une
expérience comme ça à Köniz et on ne
retient pas la leçon. La Coupe
d'Europe, ça doit servir à ça. »
Après un 3-0 comme celui-là, quelles
sont les chances de la Stella
d'encore se qualifier ?
« Avant le match, c'était du 50-50.
Là, on va jouer nos chances à fond,
mais ça va être très difficile car
on n'a pas le droit à l'erreur.
Gagner cette équipe 3-0 c'est
possible mais il va falloir encore
une fois sortir un gros match. Mais
en face, ce sont des joueuses qui
sont bien techniquement. On ne
repart pas confiant, mais dans un
match de volley tout est possible.
Il faut déjà chercher à s'imposer au
retour pour se redonner confiance
pour le championnat. »
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6 Janvier 2010 |
LA VOIX DU NORD :
Danger de grand froid pour la Stella en Ukraine
Aujourd'hui, à partir de
17 h 30 en Ukraine, la Stella dispute les 16es de
finale de la Challenge Cup face à la formation de
Severochondonka Severodonetsk. Après avoir éliminé,
au tour précédent, les Suissesses de Köniz, les
Calaisiennes vont s'efforcer, à l'occasion de ce
match aller, de préserver leurs chances avant le
retour programmé mercredi prochainà la Porte de
Lille.
La trêve des
confiseurs aura été de courte durée pour les
joueuses de la Stella qui, après s'être égayées
quelque temps aux quatre coins de l'Europe, ont
rapidement réintégré la cité de la dentelle pour
travailler à la résolution d'un problème à
plusieurs inconnues : comment venir à bout de
l'équipe de Severochondonka Severodonetsk, leur
adversaire désignée des 16es de finale de la
Challenge Cup, qu'elles rencontrent en match
aller, aujourd'hui en fin d'après-midi, en
Ukraine.
Les Belges de Gand
en sont indirectement la cause. Opposées au tour
précédent à cette même formation dans le cadre
de la CEV Cup, les joueuses d'outre-Quiévrain
ont vaincu par deux fois de justesse les
volleyeuses de l'Est condamnant par la même
occasion ces dernières à un reclassement dans la
troisième Coupe d'Europe par ordre d'importance,
à savoir donc la Challenge Cup.
Du coup, un des
inconvénients majeurs, l'absence d'information
sur une équipe évoluant si loin de la France
s'est trouvé solutionné de lui même. En effet le
coach de l'équipe flamande, qui est depuis
plusieurs années une des partenaires
d'entraînement privilégiées de la Stella en
avant saison, a pu renseigner Badis Oukarache
sur les systèmes de jeu pratiqués par la
formation ukrainienne, systèmes peu courus
parait-il de ce côté du continent et qui peuvent
décontenancer.
Opposition de styles
« Severodonetsk
possède trois joueuses d'expérience, la passeuse
et capitaine Komisarova, la complète Kostina et
la libero Diezhkina forment l'épine dorsale de
l'équipe. Les deux premières sont des habituées
des Coupes d'Europe en Ukraine et en Turquie où
elles ont évolué toutes deux lorsqu'elles
étaient plus jeunes. », annonce Badis Oukarache. »
Quant au jeu lui même, l'entraîneur calaisien
prévoit « Des passes très hautes pour permettre
aux attaquantes très grandes de faire parler
leur taille et cela quasiment systématiquement
sur les ailes. Un autre élément important est
leur défense au filet réellement dissuasive. » À
remarquer que dans sa composition d'équipe, le
club ukrainien n'annonce aucune joueuse centrale
de métier mais une kyrielle d'attaquantes de
bout de filet, ce qui donne une bonne indication
de où les coups peuvent venir tout en dégageant
le point faible de la formation ukrainienne.
Ainsi, les solutions dont dispose son équipe
pour contrecarrer les plans adverses ne sont pas
négligeables selon Badis Oukarache : « Un
impératif en défense : toucher les ballons au
contre et pour cela sauter quand il le faudra en
évitant se laisser dérouter par des passes qui
n'en finissent pas de tomber de l'autre côté du
filet. Pour le reste c'est la diversité de notre
jeu, de nos options d'attaque qui pourra faire
la différence devant une formation très jeune
sujette à des sautes d'humeur pénalisantes et
parfois au plus mauvais moment. » En clair, le
mot d'ordre sera d'être inventif et facétieux.
Les Calaisiennes savent le faire pour autant que
la réception permette aux attaquantes de choisir
leurs meilleurs coups.
Jouer les fourmis en
Ukraine, rapporter quelque chose, pour que tout
reste possible dans une semaine à la Porte de
Lille (mercredi 13 janvier) et pouvoir penser à
la douceur de la Grèce après les rigueurs de
l'Est. Les Calaisiennes, en effet, en cas de
qualification pour les 8es de finale,
affronteraient l'Iraklis Thessalonique. Voilà
l'objectif du club et le rêve des joueuses. Il
reste à faire le métier.
LA VOIX DU NORD :
Gagner en Ukraine ce serait pour la Stella
gagner deux fois
On ne
peut préjuger de la façon dont les
Calaisiennes vont se comporter ce
soir contre l'équipe ukrainienne de
Severodonetsk mais on est sûr d'une
chose. ...
Le
voyage pour se rendre dans la
cité minière constitue un match
avant le match, une formidable
dépense d'énergie. En bonnes
professionnelles les
Calaisiennes ont pourtant
profité de toutes les occasions
pour récupérer. Le départ pour
Roissy hier soir en fin d'après
midi, un hôtel pas si simple à
trouver, un repas du soir qui
s'éternise jusque 22h 20. Le lit
aussitôt car le petit déjeuner
était prévu hier à... 5h du
matin. Une première attente de
deux heures pour un vol
heureusement dans de bonnes
conditions. Arrivée à Kiev.
Contrôle des visas. Pas si
facile que cela. On mange sur le
pouce car il faut changer
d'aéroport. Quelques centaines
de mètres à faire en terrain
glissant et l'on attend encore
et toujours.

Au
fait le temps s'est brusquement
accéléré : l'Ukraine est en
avance d'une heure sur la
France. Envol pour Donetsk.
Melisa Callo qui avait dormi
toute la matinée de peur d'avoir
peur semble rassurée. Il est 16
heures locales. Donetsk sort des
nuages. Surprise ici : pas de
neige, mais il fait bien sûr
plus froid : moins 11 degrés. Le
temps de monter à l'assaut du
chariot de bagages sortis du
ventre de l'avion, style attaque
de train postal où tout le monde
se sert comme il veut quand il
veut et une partie de franche
rigolade et c'est le départ pour
Séverodonetsk. Un périple
exténuant de près de 3 heures
sur des routes à certains
endroits à peine carrossables.
Il y a celles qui continuent à
dormir et Sophie Péron qui veut
terminer un livre interminable.
Moins 16 à l'arrivée et de la
neige partout. Au fait il paraît
qu'il neige à Calais. Cinq
petites minutes passées dans les
chambres, au demeurant
magnifiques et c'est l'heure du
décrassage. Bonne humeur au
menu. Vivement demain !
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6 Janvier 2010 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Mulhouse n'a rien vu
En trois
sets et une chiche opposition, les Italiennes de Pesaro ont
offert une formidable leçon de volley, hier soir dans un Palais
des sports même pas plein. En face, l'ASPTT Mulhouse n'a rien pu
faire, elle n'a pas non plus tout tenté.
ASPTT
MULHOUSE 0 - SCAVOLINI PESARO 3
Palais des sports. Les sets : 16-25 (22'), 15-25 (22'),
18-25 (15). 2000 spectateurs. Arbitres : MM. Skudnik
(Slovénie) et Vaz de Castro (Portugal). Points : 49-75.
Durée : 1h 18.
ASPTT MULHOUSE : 33 attaques gagnantes (Bauer 11), 5 contres
gagnants (Kloster 3), 1 service gagnant (Djilali), 15 fautes
directes, 7 au service.
Kloster 6 puis Larnack, Sieradzan 4, C. Bauer 12,
Rybaczewski 9, Hood 3 puis Djilali 5, Faesch puis Coulibaly
(passe). Libero : Ortschitt.
PESARO : 37 attaques gagnantes (Skowronska 10, Costagrande
10), 10 contres gagnants (Guiggi 4), 1 service gagnant (Garzaro),
7 fautes directes, 4 au service.
Usic 7 puis Saccomani 1 puis Boscoscuro, Garzaro 4 puis
Marinkovic 6, Skowronska 11, Ferretti puis Mari (passe),
Costagrande 11, Guiggi 9. Libero : Wijnhoven.
Elles sont terribles ces Italiennes. A les regarder, comme
ça, de loin, elles se ressemblent toutes. Mêmes queues de
cheval, une plastique qui donne envie de faire un
calendrier, un jeu interchangeable. C'est simple : elles
sont toutes capables de contrer, d'assommer à l'attaque, de
passer juste et de défendre dur. Cette équipe n'a pas de
faille, ni de point faible. Et c'est bien là le plus
difficile quand on est en face.
Un torse vite dégonflé
Mulhouse
gonfle le torse d'entrée, tente de rendre coup pour coup, avec
un trio Sieradzan-Bauer-Kloster qui ne s'en laisse pas compter
et déjoue le block adverse par un volley rapide. Après 3-3, les
illusions ne bercent plus et Pesaro prend le large. La machine
aux (jolies) poupées reprend sa marche avec une puissance de feu
qui n'a ici pas d'égale. Le service est dévastateur, les
attaques dans le tempo et précises.
Cela va trop vite pour des Haut-Rhinoises vite calmées (4-8) et
remises à leur humble place. En cumulant les fautes directes au
service - cinq dans ce set -, cela n'arrange guère leurs
affaires. Skowronska et Usic sont intenables, elles volent dans
des airs que les mômes d'ici ne peuvent contrer. Trop haut, trop
fort... à l'ASPTT on se montre dépassé par les événements,
malgré une Rybaczewski toujours aussi rebelle.
L'ASPTT espérait mieux
Ce 16-25 n'est même
pas méchant. Le deuxième set a plus l'allure d'un match, avec
deux équipes à la bagarre. Hood puis Kloster sont les premières
à sonner la charge (5-5), Bauer se souvient qu'elle peut, elle
aussi, sauter très haut et faire très mal quand elle frappe
(6-8). L'ASPTT hausse son niveau de jeu, se trouve des
ressources capables de jeter des soupçons (pas plus) de doute
dans les têtes italiennes (7-8).
Avec un coup de pouce arbitral - comme si elles en avaient
besoin ! -, Guiggi et ses copines reprennent les choses en
mains, profitant de chaque balle un peu molle venue d'en face
pour la catapulter en retour. A Mulhouse, on leur fait pas mal
de cadeaux, l'équipe n'est pas au mieux, comme si elle n'osait
lâcher ses grands chevaux. Face à Pesaro, cela ne pardonne
pas... 15-25. L'ASPTT espérait mieux !
Jusqu'aux temps morts...
Plus qu'une
manche, et Djilali a l'heureuse idée de la démarrer avec une
belle série au service, agrémentée d'un ace (4-1). Elle récidive
à l'attaque et fait oublier une Hood alternative. Dans cette si
belle foulée, Mulhouse arrive en tête aux deux temps morts (8-6
puis 16-12). Cela n'a l'air de rien, c'est énorme. Pour trois
fois rien, trois sets à zéro, Pesaro offre une leçon de haut
volley et l'ASPTT ne peut que résister.
Elle le fait bien, pourtant. Avec Bauer et Djilali, elles se
battent façon lionnes, s'arrachent en défense, multiplient les
temps de jeu et courent après chaque balle à s'en faire exploser
les poumons. Pesaro envoie ses remplaçantes et cela ne se voit
pas trop. De 16-12, le champion d'Italie en titre revient à
16-17 en un tour (au service) de Mari. C'est fini. Mulhouse n'y
est plus, Pesaro danse déjà : 18-25.
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6 Janvier 2010 |
L'ALSACE : L’ASPTT
Mulhouse en berne
Dépassées par la vitesse d’exécution adverse, les
volleyeuses mulhousiennes ont fait un pas de plus vers
l’élimination en Ligue des champions en concédant, hier
soir, trois sets sans appel face aux Italiennes de Pesaro.

Même
si, mathématiquement, il subsiste un maigre espoir de passer
le 1 er tour de la Ligue des champions, il faut
bien avouer que le passage des championnes d’Italie au
Palais des sports a considérablement réduit les chances de
l’ASPTT Mulhouse qui n’a jamais aussi bien porté le noir
qu’hier soir.
Deborah
Ortschitt, en défense, Anna Rybaczewski et Christine Bauer,
au filet, ont été souvent brillantes. Et, pourtant, à aucun
moment les postières n’ont pu faire illusion face à un
adversaire qui a mis son empreinte sur le match dès le
premier set. À l’inverse des Italiennes, qui n’ont déploré
que deux fautes directes dans la manche initiale, les
Mulhousiennes ont été beaucoup plus brouillonnes pour
accuser la pire entame (3-3, 3-7, 6-11, 9-16, 13-20, 16-25)
face à des Romagnoles étonnantes d’efficacité à l’image de
la sublime Katarzyna Skowronska.
Le
contre, atout redoutable de l’ASPTTM, était crédité de son
premier point à 2-0 au 2 e set grâce à Myriam
Kloster. Mais ce capital au block était à peine doublé dans
la seconde manche tant Francesca Ferretti, à la passe,
possédait l’art de mettre le mur mulhousien dans le vent.
Par rapport à un adversaire aux qualités requises pour
prétendre au titre européen, le contraste était cruel pour
des Mulhousiennes réagissant très épisodiquement (5-5, 5-8,
10-13, 15-25).
Regan
Hood, plutôt décevante, cédait sa place à Alexia Djilali qui
avait le mérite d’enflammer le Palais au début du 3 e
set (3-1, 4-1, 5-2). Myriam Kloster apportait une
sympathique contribution mais laissait la vedette à une
éblouissante Christina Bauer en attaque (5/7). Jusqu’à
16-13, l’ASPTTM pouvait encore rêver à l’exploit. En vain…
La réalité de la compétition lui tombait dessus avec l’œuvre
de l’inévitable Katarzyna Skowronska qui se traduisait par
une impressionnante série de 1-11 (16-13, 17-24) avant la
cinglante conclusion (18-25).
La
lucidité qui n’a pas semblé la qualité première des
postières n’en demeurait pas moins l’apanage d’Armelle
Faesch dans son ultime sortie : « On peut dire ce qu’on
veut, mais elles sont quand même sur une autre planète ! »
Christian Entz
La fiche technique :
ASPTT MULHOUSE - SCAVOLINI PESARO : 0-3.
Les
sets : 16-24 (23’), 15-25 (23’), 18-25 (25’). Temps réel
de jeu : 1 h 11. Arbitrage de MM. Boris Sudnik et
Antonio Vaz de Castro. Palais des sports. 2000
spectateurs.
ASPTT : 33 attaques sur 109 (30 %) : Bauer (11/17),
Rybaczewski (8/21, 2cts), Djilali (5/12, 2cts), Kloster
(3/8, 1ct), Siedrazan (5/23, 2cts), Hood (2/18, 2cts),
Coulibaly (0/1), Larnack (0/1), Coulibaly (0/1), Faesch
(0/7). 3 contres gagnants (Kloster 2, Bauer 1). 4
services gagnants (Djilali 3, Rybaczewski 1). 20 fautes
directes dont 8 au service.
Six
de base : Faesch (puis Djilali), Siedrazan, Rybaczewski,
Hood (puis Coulibaly), Kloster (puis larnack), Bauer.
Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Magail.
Pesaro : 43 attaques sur 97 (44 %) : Skowronska (14/20),
Costagrande (13/26), Usic (6/16), Guiggi (4/8),
Marinkovic (3/8,1ct), Garzaro (2/8, 1ct), Saccomani
(1/5), Mari (0/1), Boscoscuro (0/2). 10 contres gagnants
(Costagrande 3, Guiggi 3, Garzaro 1, Skowronska 1, Usic
1, Saccomani 1). 2 services gagnants (Ferretcti 1,
Garzaro 1). 8 fautes directes dont 4 au service.
Six
de base : Ferretti (puis Mari), Garzaro (puis Saccomani,
puis Boscoscuro), Skowronska, S. Usic (puis Marinkovic),
Costagrande, Guiggi. Libéro : Wijhnoven. Entraîneur :
Angelo Vercesi.
Les réactions :
Gérard Reeb (président de l’ASPTTM) :
« On est une équipe qui peut être à la fois flamboyante et
désespérante. Mes filles ont peut-être peur de mal faire. Je
suis déçu par le 3 e set car il y avait de la
place pour le gagner. Malheureusement, il y a eu trop de
fautes individuelles. Mes joueuses n’ont pas eu une attitude
100 % professionnelle. Peut-être est-ce la déception qui me
rend sévère, ce soir. Nous travaillons là-dessus avec Magali
(Magail). Ceci dit, Pesaro, c’est le top niveau européen. Il
faut le dire aux spectateurs : ces Italiennes sont peut-être
les futures championnes d’Europe. »
Angelo Vercesi (entraîneur Pesaro) :
« Nous avons subi un arrêt de 4 jours pour les fêtes de
Noël. Nous sommes revenus avec un bon état d’esprit. Nous
avons abordé le match avec beaucoup de concentration et de
respect pour Mulhouse. J’ai apprécié l’attitude et la
concentration de mes joueuses durant le match. »
L'ALSACE : Les
yeux des Bleues
abrice Vial et Olivier Lardier, respectivement
entraîneur et manager de l’équipe de France féminine,
étaient dans les gradins du Palais des sports, hier
soir, pour observer et veiller sur leur « vivier ».
«
Aujourd’hui, Mulhouse est un gros vivier de l’équipe de
France », avoue Fabrice Vial (40 ans) qui a pris la
succession de Yan Fang, il y a 27 mois, à la tête de
l’équipe de France féminine. À ce titre, il ne rate pas
le moindre match chaud pour suivre ses « Bleues » et les
adversaires potentiels de l’équipe de France. «
Actuellement, on en vient même à dire des Mulhousiennes
qu’il n’y a que celles qui sont blessées qui ne peuvent
pas aller en équipe de France ! » renchérit Olivier
Lardier (38 ans), qui a été l’adjoint de Philippe Blain
à l’AS Cannes (de 94 à 98) et en équipe de France
masculine (de 2001 à 2008) avant de devenir le manager
des équipes de France féminines.
«
Il est intéressant de suivre le comportement à
haut-niveau de nos internationales, poursuit Fabrice
Vial. Ce que le championnat de France ne permet que trop
rarement. Le manque d’opposition en championnat, qui me
perturbe beaucoup, permet à des filles de gagner en
jouant à 50 %. Et quand elles arrivent au niveau
international, cet état d’esprit ne pardonne pas.
Aujourd’hui, le championnat de France ne suffit pas pour
avancer… L’été dernier avec l’équipe de France, entre le
2 mai et le 28 septembre, nous avons été contraints de
programmer 114 jours de stage en marge des 36 matches
disputés. Et, volontairement, j’ai préféré jouer des
équipes comme la Russie, l’Allemagne ou l’Italie en
matches amicaux, pour taper dans le dur ! Je comprends
que les dirigeants de club n’apprécient guère que leurs
joueuses enchaînent les saisons de championnats avec les
campagnes internationales. Mais il est indispensable que
chacun collabore pour permettre au volley féminin
français de progresser ».
Une culture sportive à
développer
Tout en défendant sa cause, Fabrice Vial admet que
toutes les volleyeuses, en France, ne sont pas forcément
des athlètes : « La représentation du sport en France et
plus particulièrement du sport féminin ne favorise pas
le développement de l’athlète. C’est une question de
culture sportive que nous n’avons pas. Il n’y a qu’à
écouter les discussions de comptoir… On parle d’abord de
foot et des salaires des joueurs. Et quand il n’y a pas
assez d’argent, comme au volley, on n’en parle pas… Mais
personne ne s’intéresse au temps et aux sacrifices qui
ont permis au champion d’arriver à son niveau. »
L'ALSACE :
La première de Manon Soraru
Junior première année, Manon Soraru (17 ans) a figuré
pour la première fois, hier soir contre Pesaro, au sein
de l’effectif pro de l’ASPTT Mulhouse. Celle qui a
débuté avec les poussines de l’USM, avant de grandir au
VBC Kingersheim - « des benjamines aux cadettes »
précise-t-elle - et rejoindre l’ASPTT Mulhouse depuis
deux ans, a vécu en ce 5 janvier 2010 une journée
particulière.
«
Dès le matin, quand je me suis levée, j’avais déjà hâte
qu’on soit le soir, raconte Manon Soraru. Comme un autre
jour, je suis allée en classe - au Lycée Albert
Schweitzer -. Mais j’avoue que j’ai eu un peu de mal à
écouter les cours. Et, même, quand il m’arrivait de ne
pas penser au match il se trouvait toujours quelqu’un
pour m’en parler. Je ne peux pas dire que j’étais
stressée… Mais j’avais un peu d’appréhension tout en
sachant que, à part encourager l’équipe, ce n’est pas
moi qui serais très utile ». Courageuse, Manon Soraru a
nargué les superstitieux, hier soir, en portant le n°13.
« C’était le numéro de mon maillot avec l’équipe de
France cadette et il m’a toujours porté bonheur ! » Il
est vrai qu’il y a des soirs de première qui valent
largement un jour de victoire.
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5 Janvier 2010 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Petits bras interdits
L'ASPTT Mulhouse est prévenue. Face
à Pesaro, inutile d'attendre la clémence ni d'espérer une
défaillance. Ces Italiennes, c'est du grand volley. Aux filles
d'Alsace de se hisser à leur hauteur, au moins le temps d'un
set. Ce soir, c'est ce qu'elles iront chercher pour poursuivre
leur histoire en Ligue des champions.

Face à
Pesaro, que peut faire Mulhouse ? Sans doute pas
grand-chose, tant l'écart entre les deux équipes est
flagrant. Ces Italiennes sont capables de rendre une copie
parfaite, avec des ballons qui, entre leurs mains de fées,
ressortent toujours propres. Dans le volley de cette équipe,
il n'y a pas de faille, ou presque pas, la mécanique peut
supporter le surrégime pendant des sets et sans faiblir.
« Se battre pour exister »
Face à une telle
armada, l'ASPTT Mulhouse paraît bien petite. « Il y a
toujours quelque chose à faire, s'insurge Magali Magail,
coach maison. On doit se battre pour exister, donner son
meilleur, se transcender. Là-bas (à l'aller) on n'avait pas
non plus pris une tôle (0-3, 52-75), Pesaro ne nous avait
pas écrasées. » Elles étaient loin du ridicule, cela n'avait
pas soigné autre chose que leur orgueil.
« Pesaro, c'est fort et on le sait. Notre seul objectif sera
d'élever notre niveau de jeu le plus longtemps possible. Si
on tient un set tant mieux, peut-être deux, voire trois...
On ne va pas se dire qu'il faut gagner, on verra bien ce qui
va nous arriver. » L'entraîneur ne se satisfait plus de ces
glorieux passages sans suite et ces bouts de manche qui ne
laissent aucune trace au tableau d'affichage.
« Qu'on concrétise enfin »
« Mener 8-2
ne sert à rien. J'aimerais qu'on concrétise et tienne tout un
set. » Mulhouse est capable de profiter d'un passage à vide
adverse, de jeter un certain trouble dans le camp de Pesaro ou
d'Istanbul. Il l'a montré à plusieurs reprises mais n'a pas su
aller au bout de ses idées. Les mômes d'Alsace se sont jusqu'ici
avérées bien tendres quand le grand méchant loup leur a montré
ses dents.
L'ASPTT Mulhouse veut un set, c'est une nécessité si elle veut
exister en Ligue des champions. « On doit jouer avec tout notre
coeur, se battre sur chaque ballon, ne pas avoir peur de se
faire mal ni hésiter à donner tout son corps en défense. »
Mesdemoiselles, c'est un combat qu'on vous réclame. « Elles sont
prêtes pour cela », estime leur entraîneur. Les vacances ont
effacé bien des fatigues.
« Il n'y a plus aucune excuse à chercher, à nous d'être assez
agressives pour les contrer. Là-bas, on avait réussi quatre
blocks. Insuffisant pour gagner ne serait-ce qu'un set. » Un
grand match de Mulhouse passera par une qualité de service
transcendée, avec prise de risque obligatoire. Pas question de
faire un signe de croix à chaque fois dans l'attente d'un
éventuel guidage venu du ciel.
Attention à l'effet boomerang
« C'est notre salle,
on y a nos repères. On sait que si on leur donne la balle, on se
la reprendra sur la tête inévitablement. » Face à Pesaro,
l'effet boomerang est garanti. « On a besoin d'un service dur
pour permettre à notre block de s'exprimer. Notre seule chance
passe par là. » En face, ce n'est pas Terville, on ne tremble
pas face aux mises en jeu d'Armelle Faesch, la meilleure du coin
à ce jeu-là.
Depuis qu'elles ont repris, le 26 décembre, les filles ont
travaillé deux fois par jour, jusqu'à 2 h 30 la séance. Elles
ont tout fait, tout répété, en insistant sur la relance et les
débuts de set. « Chacune était très fatiguée et avait besoin de
retrouver ses automatismes, de se rassurer. Cela passait par ces
entraînements qu'on n'avait plus le temps de faire avec tous ces
matchs. » La reprise s'annonce rude.
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5 Janvier 2010 |
NORD LITTORAL : La Stella entame son marathon de janvier
Coupe d'Europe,
Ligue A féminine ou Coupe de France, le mois
de janvier de la Stella ressemble fort à un
marathon où les Calaisiennes pourraient
disputer jusqu'à neuf rencontres en quatre
semaines et demi.
Parties hier de Calais pour rejoindre, via
Paris, Kiev et Donetsk, la petite cité
ukrainienne de Severodonetsk où elles
disputeront demain leur 16e de finale aller
de Challenge Cup, les filles de la Stella se
préparent un mois de stakhanovistes. Dans le
meilleur des cas, la Stella disputera en
effet neuf rencontres au cours du mois à
venir, soit un match quasiment tous les
trois jours. Quatre rencontres de
championnat sont ainsi programmées entre les
déplacements à Mulhouse, dès samedi, et
Evreux ainsi que les réceptions du Cannet
(le dimanche 17 janvier) et d'Aix Venelles
le 6 février. En cas de qualification pour
les 8es de finale de la Challenge Cup, les
Calaisiennes mettraient également le cap sur
la Grèce, pour affronter l'Iraklis
Thessalonique, dès le 27 janvier, le match
retour étant programmé une semaine plus
tard, soit le 3 février. Comme si tout cela
ne suffisait pas, la Coupe de France viendra
également s'intercaler avec la réception le
30 janvier de Vandoeuvre Nancy pour le
compte des 8es de finale de l'épreuve que ne
disputent que six formations de Ligue A
féminine, la Stella étant le seul club
européen à n'avoir pas été exempté de ce
tour de chauffe.
Alors, avec un tel programme, les fêtes de
fin d'année ont forcément été écourtées.
Après une semaine de repos après le match
d'Istres, les Calaisiennes ont retrouvé,
tout de suite après le week-end de Nöel le
chemin de la salle. « Cette semaine
de repos a quand même fait beaucoup de
bien psychologiquement, note Badis
Oukarache. Beaucoup de joueuses sont
rentrées chez elle ou sont parties en
vacances pour véritablement couper. » Le
technicien de la SES s'est lui-même octroyé
quelques jours dans la capitale afin de
décompresser loin de l'effervescence du
milieu du volley.
Pas de match amical Une semaine de coupure
qui a également permis d'éliminer la majeure
partie des bobos qui handicapaient les unes
et les autres en fin d'année.
Toute la semaine dernière, le groupe était
au complet pour remettre un petit coup
d'essence dans le moteur. « On a bien
travaillé physiquement , observe
l'entraîneur calaisien. Mais avec une
seule semaine de coupure, les filles
n'avaient pas trop perdu dans ce domaine.
» Le technicien stelliste aurait bien
voulu cependant pouvoir disputer une
rencontre amicale ou deux, histoire de
retrouver le rythme de la compétition. Mais
Charleroi et Gand, qui avaient initialement
donné leur accord pour une opposition, ont
finalement décliné l'offre après qu'un tour
de Coupe de Belgique se soit ajouté à leur
programme du week-end dernier. Mais étant
donné l'enchaînement des rencontres, les
Calaisiennes ne vont pas tarder à retrouver
le rythme.
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5 Janvier 2010 |
L'ALSACE :
ASPTT Mulhouse : que
la folie soit en vous !
Les
volleyeuses mulhousiennes accueillent, ce soir à 20 h 30,
les championnes d’Italie de Pesaro avec la ferme intention
d’arracher un set qui pourrait s’avérer précieux en cas de
succès postier face à Dabrowa-Gornicza, la semaine
prochaine.

Contrairement aux années passées où les rencontres face aux
Italiennes se limitaient à un face-à-face sans grand enjeu,
les postières mulhousiennes se doivent aujourd’hui
d’entretenir le minime espoir qui subsiste pour espérer
passer le cap du premier tour de la Ligue des champions. Le
schéma est simple: il faudra battre en trois sets les
Polonaises de Dabrowa-Gornicza, la semaine prochaine, et
prendre un set aux Italiennes de Pesaro dès ce soir.
« Dire
qu’on va gagner face à Pesaro, ce serait n’importe quoi,
avoue Magali Magail, le coach postier. Mais j’attends des
filles qu’elles montent leur niveau de jeu et qu’elles le
maintiennent le plus longtemps possible ». Ce n’est qu’à ce
titre que l’ASPTTM peut espérer parvenir à ses fins.
Prise de risques maximum
Depuis
le 26 décembre dernier, les coéquipières d’Armelle Faesch
ont repris le chemin des entraînements en ne bénéficiant que
d’un jour de clémence au lendemain du réveillon. « C’était
le deal avec les joueuses, raconte Magali Magail. Si elles
travaillaient bien à la reprise, je supprimais la séance du
1er janvier. Or, j’ai vu de belles choses… Beaucoup de
filles ont terminé, avant Noël, sur les rotules. Aujourd’hui
toute l’équipe a bien récupéré et celles qui jouent en
puissance ont retrouvé de la force pour que les ballons
s’écrasent par terre ».
En
marge des entraînements, Magali Magail et Térésa Worek ont
également consacré beaucoup de temps à l’analyse du match
aller (défaite en trois sets25-13, 25-17, 25-22) pour tenter
de rectifier le tir. « On a une équipe dont le point fort se
situe au block, confie le coach postier. Or, à Pesaro, nous
n’avons enregistré que quatre contres gagnants. Logiquement,
on doit donc faire mieux. Mais, pour cela, il faudra mettre
les Italiennes en difficulté avec notre service pour
permettre à notre contre de se placer en conséquence.
J’attends des filles qu’elles prennent des risques en
sachant que le moindre cadeau à ce niveau entraîne une
sanction immédiate. Il ne faudra rien leur donner et, si
elles veulent un point, ce sera à elles d’aller le chercher.
Et, pour bien faire, il faudra que la folie soit en nous ! »
•Première pour Manon Soraru. Après Anne-Sophie Bauer et
Esther Taglang, ce sera au tour de Manon Soraru de compléter
l’effectif de l’ASPTTM, ce soir, en Ligue des champions. À
17 ans, l’ex-internationale cadette fera à cette occasion
ses grands débuts dans le collectif pro.
L'ALSACE :
Scavolini
Pesaro, champion d’Italie en titre
La
Série A1 italienne est réputée pour constituer le
meilleur championnat de clubs au monde. Or, c’est cette
épreuve que le Scavolini Pesaro, fondé en 1967, a
remporté ces deux dernières saisons et qu’il domine
encore en pointant en tête à l’issue des matches aller.
Champion
d’Italie aux dépens de Bergame, le vainqueur de la
dernière Ligue des champions, Scavolini Pesaro a été
sacré champion d’Automne (avec 25 points) après sa
dernière victoire à Riso Scotti Pavia (3-1 : 10-25,
25-21, 25-17, 25-19). Les joueuses d’Angelo Aniba
Vercesi, qui a remplacé en début de saison le Brésilien
José Roberto Guimarès en tant qu’entraîneur, devancent
aujourd’hui MC Canarghi Villa Cortese (23pts),
Montechiavo (21pts) et Bergame (20pts). Mais,
curieusement, Scavolini Pesaro qui domine l’Europe des
clubs n’est pas à l’abri d’un complexe de supériorité.
Depuis le début de saison en Série A1, Pesaro a perdu
trois matches dont deux face au dernier, Piacenza (0-3),
et l’avant-dernier, Conegliano (0-3), du championnat
italien. Il convient toutefois de relativiser
l’importance de ces échecs enregistrés en début de
saison avec un effectif loin d’être au complet. Les
Romagnoles déploraient, entre autres, l’absence de l’une
des meilleures joueuses européennes du moment : la
Polonaise Katarzyna Skowronska. En revanche, l ors des
matches aller de la Ligue des champions, Scavolini
Pesaro, qui a facilement battu les Polonaises de Dabrowa-Gornicza
(25-21, 25-12, 25-19) et les Mulhousiennes (25-13,
25-17, 25-22), a mené deux sets à rien face au Vakifbank
Istanbul avant de perdre au tie-break (25-22, 25-22,
19-25, 17-25, 13-15)… Toute muraille a ses failles !
Le programme
Ligue des
champions dames
POULE A Bergame - Cannes mer 20.30 Rijeka - Belgorod
jeu 19.30 Classement : 1. Cannes 6 pt (9-1) ; 2. Bergame
5 (7-5) ; 3. Belgorod 4 (5-6) ; 4.Rijeka 3 (0-9).
POULE B Mulhouse - Pesaro auj. 20.30 Istanbul - Dabrova
Gornicza mer 17.00 Classement : 1. Istanbul 6 pt (9-2) ;
2. Pesaro 5 (8-3) ; 3. Dabrowa-Gornicza 4 (3-6) ; 4.
ASPTT Mulhouse 3 (0-9).
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30 décembre 2009 |
L'ALSACE : Cannes
plie face à Rio
Rio de
Janeiro — Cannes : 3-0. Les sets : 25-21 (25’), 25-17 (21’),
25-18 (22’). Temps réel de jeu : 1h08. Arbitrage de MM.S. Hank
(Slovaquie) et V. Schiemenz (Allemagne). St-Jakobshalle (Bâle).
5800 spectateurs. Rio : 45 attaques gagnantes sur 106 (42 %) :
Bidias (10/20) Gattaz (5/10), Silva (15/34)… 12 contres
gagnants. 1 service gagnant. 9 fautes directes dont 2 au
service. Six de base : Dani Lins (puis Adao), Coimbra, Gattaz
(puis Francisco, puis Mi. Pavao), Fabiana, Silva (puis Mo. Pavao).
Libéro : Fabi. Entraîneur : Bernardo Rezende. Cannes : 38
attaques gagnantes sur 120 (32 %) : Centoni (12/33), Ravva
(8/24), Marchenko (5/17)… 6 contres gagnants (Delic 2). 1
service gagnant. 16 fautes directes dont 8 au service. Six de
base : Antonijevic (puis Salinas), Marchenko, Centoni (puis
Durakovic), Yaneva (puis Fiorin), Ravva, Polechtchouk (puis
Delic). Libéro : Fomina. Entraîneur : Yan Fang.
Après deux
tie breaks de haute volée, la finale du tournoi international de
Bâle voyait Cannes opposé à Rio de Janeiro. Le Racing débutait
bien grâce à des attaques efficaces (6-11). De plus, les efforts
en défense lui permettaient de se maintenir en tête (9-13). Les
Brésiliennes faisaient alors parler leur puissance en attaque et
le score se réduisait. Rio passait devant, non sans mal (18-18,
puis 23-20). L’ultime accélération permettait à Rio de glaner ce
set initial (25-21).
Le match
était de toute beauté mais Cannes concédait des points précieux,
notamment au service.
Les
partenaires de Centoni, la plus en vue au Racing Cannes en
attaque, commençait mal (6-3). Le temps-mort de Yang Fan, avait
son effet puisque les Françaises se rapprochaient (7-6).
La bonne
réception des Azuréennes leur offrait des possibilités avec une
égalité à 12 partout.
Le contre
adverse, notamment Claudino, annihilait les velléités du Racing
(22-15 pour finir à 25-17).
Le Racing
subissait dès le début de la manche suivante (11-5). Les
Oriverde s’éloignaient inexorablement (17-11). Le coach cannois
faisait tourner son effectif où Delic tirait son épingle du jeu.
Bidias s’illustrait particulièrement et les Brésiliennes
s’envolaient.
La salle
s’enflammait et c’était au tour de Silva de transpercer le block
des Cannoises (21-16). Les joueuses brésiliennes remportaient
facilement cette 21 e édition devant un courageux
Racing.
On en
redemande.
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29 décembre 2009 |
L'ALSACE : C’est bon
signe pour Cannes
Comme
en 2002, le tournoi de Bâle proposera une finale
franco-brésilienne, Cannes-Rio de Janeiro, ce soir à 20 h à
la Jakobshalle. Or, c’est cette même année que le RC Cannes
a remporté son premier titre européen qu’il convoite encore.
En
termes de résultat, le tournoi de Bâle n’est jamais une
priorité pour le RC Cannes. Ce qui n’empêche pas les
coéquipières de Victoria Ravva de jouer, ce soir, leur 9
e finale bâloise. L’objectif avoué du club
cannois, cette saison, est d’organiser la poule finale de la
Ligue des champions et, bien évidemment, de remporter une 3
e fois la couronne continentale après les titres
de 2002 et 2003.
Invaincu pour l’instant en Ligue des champions, avec un
succès flatteur face au tenant du titre Bergame, et
dominateur à Bâle sans avoir concédé le moindre set, le RC
Cannes semble déjà sur la bonne voie. Yan Fang ne s’enflamme
pas pour autant. « Avec les trois équipes russes, les trois
équipes italiennes, les deux équipes turques et les
Polonaises, il y a au moins une dizaine d’équipes, comme
nous, capables de gagner la Ligue des champions, relativise
le coach cannois. Normalement, il y a pas mal de chance pour
que le final four se joue à Cannes. Nous avons les
structures et le budget pour un pareil événement. Mais le
dossier est à présenter par la Fédération française, qui
devra montrer son intérêt pour cette organisation, avant que
la CEV ne prenne la décision. Nous savons par expérience,
que le fait d’organiser la finale chez nous entraîne aussi
des inconvénients. En 1999 – final four de la Coupe des
coupes – et en 2006 – Ligue des champions -, nous n’avons
pas su gérer la pression devant notre public. De plus, comme
le club organisateur est qualifié d’office à l’issue du
premier tour, nous n’aurons plus de matches de Ligue des
champions entre le mois de janvier et le final four
programmé le week-end de Pâques ».
Cannes n’a rien à cacher
À Bâle,
face à Muszyna, Zurich et Amstelveen, et devant les caméras
de bon nombre d’observateurs étrangers, le coach cannois
avoue n’avoir rien caché de son jeu. « À ce niveau, avec
internet et un bon logiciel, toutes les équipes savent
comment les unes et les autres jouent, poursuit Yan Fang. À
haut niveau, c’est le petit détail qui fait la différence…
La relance facile et mal gérée ou la faute directe.
Aujourd’hui, c’est l’équipe la plus complète dans toutes ses
lignes, et notamment derrière, qui gagne. Il n’y a qu’à voir
les Russes qui ont les plus grandes joueuses mais qui ne
gagnent plus depuis longtemps ».
Hier,
face à Zurich, Yan Fang a donné beaucoup de temps de jeu à
la Serbe Amadéa Durakovic, l’Italienne Valentina Fiorin, la
Croate Mirela Delic et la passeuse Karine Salinas, sans que,
pour autant, Cannes ait perdu en intensité de jeu. « C’est
la première fois qu’Amadéa joue avec nous. Elle a présenté
un jeu très propre, confie le coach cannois. Elle relève de
blessure, tout comme Valentina Fiorin qui n’a pas joué la
saison dernière. Nous aurons besoin de tout l’effectif dans
les prochains mois et il est important que chacune trouve
ses automatismes ».
En
soirée, face aux Néerlandaises d’Amstelveen, les Victoria
Ravva, Nadia Centoni, Irina Polechtchouk, Maryna Marchenko,
Eva Yaneva, bien orchestrées à la passe par la jeune Serbe
Ana Antonijevic (22 ans), ont confirmé leur dimension… Les
Cannoises, que les Mulhousiennes vont rencontrer le
6 février prochain en championnat, ont déjà le profil d’un
finaliste européen potentiel en attendant mieux.
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28 décembre 2009 |
L'ALSACE : Olga
Tocko et les embûches de Noël
Si
Cannes a fait un grand pas vers les demi-finales du tournoi
de Bâle, il n’en est pas de même pour les Roumaines de Metal
Galati pourtant emmenées par Olga Tocko, la deuxième
meilleure attaquante du moment en Ligue des champions.
La
Lettone Olga Tocko (27 ans) a fait l’essentiel de sa
carrière en France. Après ses débuts à Daugvapils en
Lettonie (de 1995 à 2001), elle a joué de 2001 à 2004 au
Racing Villebon puis à Cannes (de 2004 à 2007). Et, depuis,
elle ne tient plus en place… Du Volero Zurich (07/08), elle
passe au Panathinaikos en Grèce (08/09) pour se retrouver,
cette saison, à Galati en Roumanie après avoir été annoncée
à Ankara où son contrat a été dénoncé après le forfait du
club turc. « Sincèrement, tout va un peu trop vite, avoue
Olga Tocko ravie de retrouver, à l’occasion du tournoi de
Bâle, d’anciennes coéquipières de ses campagnes cannoises et
zurichoises. Je n’arrive pas à réaliser que j’ai quitté la
Lettonie il y a neuf ans ! »
De la
France, elle a gardé de nombreux bons souvenirs et, surtout,
son compagnon de tous les jours : l’Alsacien d’adoption Sam
Attivi. « On ne peut pas trop comparer la Roumanie avec ce
que j’ai vécu en France ou en Grèce. Mais je n’ai pas choisi
d’aller à Galati pour le pays mais pour jouer la Ligue des
champions ».
«Elle a passé un nouveau cap»
Hier, à
Bâle, Olga Tocko a fait honneur à sa nouvelle réputation
même si Metal Galati a été éliminé prématurément de la
course aux demi-finales du tournoi bâlois. Capitaine de
l’équipe championne de Roumanie dès son arrivée,
l’internationale lettone assume de grosses responsabilités.
« Elle a passé un nouveau cap, explique Sam Attivi avec une
légitime fierté. Elle a un véritable rôle de leader même si
elle ne le dira jamais ». Aujourd’hui, elle est à la fois la
deuxième meilleure attaquante du moment en Ligue des
champions, à un petit point de la Russe Nataliya Goncharova
du Dinamo Moscou, et l’une des réceptionneuses les plus
efficaces alors qu’elle était dispensée de cette tâche dans
les clubs français. « J’ai commencé à réceptionner en
arrivant à Zurich, raconte Olga Tocko devenue prioritaire en
Roumanie. Je trouve que c’est plus intéressant. Je peux
ainsi jouer sur deux postes et il y a plus de travail ».
En
Ligue des champions, Metal Galati figure parmi les
révélations de ce début de saison avec deux victoires face
aux Russes d’Odintsovo (3-2) et les Polonaises de Muszyna
(3-1). Néanmoins, à Bâle, les Roumaines ne pourront pas
faire mieux que 5 e après leurs défaites d’hier
face aux Néerlandaises d’Amstelveen et les Brésiliennes de
Rio de Janeiro. « Le retour de vacances n’a pas été simple
et nous ne sommes pas au complet, notamment, sans la
Vénézuélienne Véronika Gomez, poursuit Olga Tocko. Avec Sam,
nous avons passé les vacances à Riga, dans notre
appartement. Finalement, avec les chutes de neige en
Lettonie et en Roumanie qui ont entraîné de nombreuses
annulations de vol, je suis arrivée en retard, je suis
tombée malade et j’ai raté l’entraînement avant de venir à
Bâle ».
La
Ligue des champions offrira très certainement une issue plus
heureuse à Olga Tocko. Mais, en attendant, il lui faudra
lutter - demain à 15h30 - pour éviter une peu glorieuse
cuillère en bois.
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24 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Qui veut la peau du TFOC ?
Le dernier
conseil de l’agglomération thionvilloise, a décidé de surseoir à
la subvention qu’il devait verser à Terville-Florange. Drôle de
cadeau de Noël.
Ne lui
parlez pas de la création d’un club nord-mosellan. N’évoquez
plus la fusion entre Terville-Florange et Yutz-Thionville. Le
TFYT, il y a mieux comme sigle. Ne comparez pas la situation
financière du TFOC à celle de Yutz handball la saison dernière.
Daniel Mroczkowski, le président de Terville-Florange, dernier
du championnat de Ligue A féminine, n’est pas d’humeur. Surtout
depuis le 10 décembre, jour du dernier conseil communautaire de
l’agglomération Portes de France - Thionville. Il l’a mauvaise.
Devant les incertitudes financières pesant sur le club, les élus
ont décidé de repousser la subvention qu’elle devait verser au
titre du soutien aux clubs de haut niveau (lire notre édition de
Thionville du 19 décembre).
En lisant,
le compte rendu de séance, Daniel Mroczkowski a fait des bonds.
« Des incertitudes financières ? Le club n’a aucune dette, pas
de créanciers, n’a contracté aucun emprunt, a toujours payé ses
salariés ainsi que ses charges sociales. Aujourd’hui, le TFOC a
seulement de grosses difficultés de trésorerie. » Si
Terville-Florange est dans cette situation, c’est que le club
n’a perçu que 60 % de la subvention du Conseil régional à ce
jour et 25 % du Conseil général. « En attendant sur ses
versements, nous comptions sur la subvention des communautés
d’agglomération », confie Mroczkowski, très déçu.
Il faudra
faire sans. Les élus n’ont plus l’intention de banquer.
« On parle de Terville et de
Florange dans la France entière »
Il faut
dire que les clubs professionnels sont de plus en plus
gourmands. C’est souvent la faute aux instances fédérales
toujours plus exigeantes. Fatigué, Patrick Luxembourger, le
maire tervillois, récapitule les efforts consentis : « Si en
2001, la subvention municipale était de 5 300 € et les avantages
de 4 900 €, aujourd’hui, nous sommes arrivés à 48 000 € d’aides
et 38 000 € de mise à disposition. Et ce qui est vrai pour
Terville, l’est aussi pour Florange et les deux structures
intercommunales soutenant le club, Val de Fensch et Portes de
France. »
Mroczkowski
remet l’église au milieu du village. Et rappelle que « la
subvention de fonctionnement attribuée par Terville est de 25
000 €, qu’une prime exceptionnelle de 15 000 € est votée si le
club se maintient en Ligue A et que le conseil municipal a voté
une subvention exceptionnelle de 8 000 €, non pas pour boucler
la saison mais pour compenser en partie le fait qu’une de nos
joueuses, employée municipale, est payée à moitié par le club. »
Plus que
l’argument chiffré, le président du TFOC, qui a admis dans nos
colonnes mettre de l’argent de son propre porte-monnaie sur le
compte du club, préfère parler d’une de ses fiertés : « Le TFOC,
association issue de deux petites villes, fait partie des dix
meilleures équipes françaises. Si l’on parle de Terville et de
Florange dans la France entière, c’est grâce notamment au TFOC. »
Un autre
argument, le préféré du président, plaide en la faveur du club.
La moyenne des subventions municipales des onze clubs de
première division féminine est supérieure à 230 000 €. Le TFOC
fait nettement chuter celle-ci.
Aujourd’hui, Daniel Mroczkowski voit rouge et les comptes du
TFOC pourraient être dans le rouge. Le président compterait
alors, « sur la compréhension de notre banque pour nous
autoriser un découvert… » Et sur les prochains rassemblements
d’élus qui devraient revenir sur l’affaire TFOC.
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24 décembre 2009 |
L'ALSACE : Des
Brésiliennes championnes olympiques à Bâle
La 21
e édition du tournoi international féminin de
Bâle, à l’affiche de la St. Jakobshalle du 27 au
29 décembre, réunira un plateau particulièrement relevé
autour des championnes du Brésil de Rio de Janeiro.
Avec
six clubs européens dont quatre champions nationaux dans
leur pays respectif (Cannes, Rio, Muszyna et Metal Galati),
dont trois sociétaires de la Ligue des champions, des
vice-championnes d’Europe néerlandaises avec Amstelveen
(Sharon Zudema et Floortje Meijners) et six Brésiliennes
médaillées d’or cette année au Grand Prix mondial dont deux
championnes olympiques en titre (Fabiana Claudino et Fabiana
Oliveira), l’affiche bâloise du tournoi de Noël sera des
plus scintillantes.
Les six
équipes en lice peuvent toutes prétendre au carré des
demi-finales avec la particularité que certaines sont en
concurrence directe en Ligue des champions. Ainsi, les
Roumaines de Metal Galati peuvent se vanter d’avoir déjà
battu (3-1) ce mois-ci les Polonaises de Muszyna qui sont
pourtant la révélation du groupe C après leur victoire sur
les Italiennes d’Asystel Novara sur un score impressionnant
(3-0: 25-15, 25-14, 25-9).
Le RC
Cannes, victorieux (3-0) la semaine dernière de Bergame,
aura également son mot à dire. « L’objectif n’est pas de
gagner le tournoi relativise, Yan Fang, le coach des
Cannoises. Nous sommes à Bâle pour garder le rythme de la
compétition, pour régler quelques problèmes notamment au
niveau de la stabilité et donner du temps de jeu aux
remplaçantes ».
Groupe
A : Metal Galati (Roumanie), TVC Amstelveen (Pays-Bas),
Unilever Volei Rio de Janeiro (Brésil). Groupe B : Bank
Fakro Muszynianka (Pologne), Racing Club de Cannes (France),
Volero Zurich (Suisse).
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21 décembre 2009 |
PARIS NORMANDIE : Un
vent froid souffle sur l'EVB
Les volleyeuses
ébroïciennes ont subi la dure loi de l'ASPTT
Mulhouse et se font souffler la cinquième place par
le Stade-Français. Les vacances arrivent à temps !
Hiver et transport font
mauvais ménage. Les Normandes ont pu vérifier ce
vieil adage. En effet, elles n'ont pas eu la vie
facile pour parvenir simplement au palais des Sports
mulhousiens. Certes, le train n'est arrivé à
destination qu'avec 45 minutes de retard.
Conséquence désagréable, les Ebroïciennes n'ont pu
effectuer leur séance de décrassage… le créneau
étant dépassé. Elles se sont donc directement
rendues à leur hôtel afin de se détendre.
Et finalement ceci n'a pas nui à l'EVB. Tout du
moins lors du premier set. Les joueuses retenues
dans le six (Drzewiczuk, Mollinger, Irabé, Dukule,
Téré, Da Silva) démarrent pied au plancher.
Les individualités font la différence
Elles servent parfaitement. La réception de l'ASPTT
est immédiatement en souffrance. « Les Mulhousiennes
restaient sur une série de défaites en championnat
de France et Coupe de France, lance Emmanuel
Fouchet. Comme prévu, elles avaient un peu la tête
dans le sac. A l'entame, nous avons dominé, mais
nous n'avons pas su en profiter pleinement. »
Evreux est
effectivement devant au premier temps mort technique
(5-8).
Mais voilà, les Alsaciennes possèdent un
effectif composé de grandes joueuses. « Elles sont
toutes internationales. Habituées au match sous
tension, quelques individualités ont su faire la
différence. Dans le premier set, c'est net, Anna
Rybaczewsky et Regan Hood ont porté leur équipe.
Deux superbes pointues ! Elles ont bonifié des
ballons moyens en passant par-dessus le contre
ébroïcien. Et ce n'est pas arrivé souvent cette
saison », glisse admirativement le technicien
evébiste. Inversion de la tendance (16-15).
La suite tourne à la démonstration. La terrible
machine mulhousienne se met en branle. Les doutes
disparaissent. Les services sont puissants,
terriblement bien ajustés. La réception normande
cède peu à peu avant de ne plus réceptionner du
tout. « Les postières ont récité un magnifique
volley : rapide, varié, efficace. Du bel ouvrage !
Trop fort pour nous », avoue Emmanuel Fouchet. Le
score est sans appel (25-12). En langage commun cela
s'appelle une correction.
« Pour la première fois de la saison, nous avons été
mouchés sur deux sets. Ces quelques jours de
vacances nous ferons le plus grand bien
psychologiquement et physiquement… », avoue Emmanuel
Fouchet.
A
Mulhouse, ASPTT Mulhouse bat
Evreux VB 3-0 (25-21,
25-21, 25-18)
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21 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Karine Salinas : « Je suis chez moi à Cannes »
Karine
Salinas, l’emblématique passeuse de Cannes, était à
Terville-Florange samedi soir. L’ancienne internationale
française a vécu le match sur le banc mais garde le sourire.

Bergame, le champion d’Europe en titre, jeudi en Ligue des
champions, Terville-Florange, dernier de la classe, samedi
en championnat de France. Difficile d’enchaîner les matches
? « C’est vrai mais nous n’avons pas le choix. Nous devons
être toujours concentrées. Plus que les autres car à chaque
match, surtout en championnat, les équipes n’ont rien à
perdre donc elles se battent dix fois plus contre nous. Pour
autant, nous respectons le TFOC, tout autant que Bergame. »
•
Terville-Florange s’apprête à disputer un championnat à
trois pour le maintien avec Saint-Raphaël et Vandoeuvre-Nancy.
Vu de Cannes, comment est le niveau du bas du classement ?
« Il y a un fossé et de nombreuses différences. A Cannes,
nous avons la chance de pouvoir aligner deux équipes quand
d’autres galèrent à en former une. L’entraîneur fait ses
choix par rapport à l’adversaire. Par exemple, contre
Terville-Florange, Yan Fang a préféré laisser Victoria Ravva
au repos. »
• Vous
n’avez pas joué contre le TFOC… Pourquoi ? « C’est un peu
frustrant. Ca fait un moment que je ne joue plus. Mais je
respecte. Le turnover, c’est le jeu à Cannes. »
« Les handballeuses nous ont
fait rêver »
• A
trente-six ans, dix titres de championne de France avec
Cannes et 164 sélections en équipe de France, n’avez-vous
pas envie de tourner la page volley ? « Vous savez, je ne
fais que ça dans ma carrière, prendre ma retraite ! (Elle
rit). J’ai enchaîné les départs anticipés et à chaque fois
je suis revenue. La dernière fois que j’ai resigné je me
suis dit que c’était pour m’amuser. Malheureusement, Yan
Fang ne me fait plus trop jouer. Je me pose des questions. »
•
Arrêter ou partir ailleurs ? « Si je dis stop, ce n’est pas
pour aller ailleurs. Je suis chez moi à Cannes. »
• Vous
avez passé quatorze ans en équipe de France sans jamais
connaître les joies d’une finale mondiale. Le volley féminin
tricolore, envie-t-il les handballeuses, vice-championnes du
monde depuis hier ? « C’est génial pour tout le sport
féminin français ! Les handballeuses nous ont fait rêver.
Surtout que c’est une nouvelle génération qui monte. Un peu
comme au volley. Mais c’est plus difficile pour nous.
Regardez le nombre d’étrangères qui composent le championnat
de France de volley. Comment voulez-vous constituer une
équipe nationale compétitive au plus haut niveau mondial ? »
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : « Ça caille à Terville-Florange ! »
Samedi soir à Florange, le
thermomètre affichait -15° dehors. Celui du gymnase
municipal de Florange, où se déroulait la rencontre
Terville-Florange contre Cannes, n’affichait guère plus. Les
Sudistes, pas habituées aux températures négatives, avaient
sorti la panoplie du randonneur de haute montagne. Pour
visiter Florange, ça se comprend, mais pas pour y jouer. «
Ça caille à Terville-Florange », lance Karine Salinas, la
capitaine cannoise. Les remplaçantes s’échauffent avec les
doudounes, les gants et les bonnets. « Ce n’est pas normal,
s’écrie un dirigeant cannois. On a porté réclamation. Non
pas contre le TFOC, mais pour lancer un appel à la
Fédération, qu’elle aide les petits clubs. Ils n’ont pas
payé le chauffage, il a été coupé ? C’est très dangereux de
jouer dans ces conditions. » Pourtant, il n’était pas coupé
M. Yan Fang. L’entraîneur cannois ne supporte pas le froid.
Il l’a fait savoir tout au long du match ! Daniel
Mroczkowski, le président mosellan, assure que « la
municipalité est venue monter le chauffage le matin même. »
Après un match des plus glacials, pas étonnant que les
Sudistes placent la Lorraine près de la Sibérie.
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21 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Les vacances bienvenues
Cette
victoire sur Évreux (3-0) clôt cette année pleine pour l'ASPTT
Mulhouse, avec un début de saison qui place l'équipe à la
troisième place. C'est bien, c'est joli, mais les filles sont
actuellement trop fatiguées pour le savourer. Le repos est
bienvenu.
C'est
comment une semaine sans volley ? Tais-toi et dors ! A deux,
trois mots près, voici la consigne laissée aux filles de l'ASPTT
Mulhouse pour ces quelques jours de pause dans leur emploi du
temps surchargé. La plupart n'ont quasiment pas coupé à
l'intersaison, prises par leurs sélections en équipe de France.
Avec l'enchaînement Ligue des champions - championnat, beaucoup
sont au bord de la rupture.
« Je me sens épuisée et je ne joue
pas »
« Nous avons toutes
besoin de nous vider la tête, ne plus penser au volley, ne plus
nous voir. Je me sens épuisée et je ne joue pas ! L'autre matin,
je me suis battue pour me réveiller. Avec ces voyages, on n'est
plus chez nous. » Magali Magail, l'entraîneur d'ici, traduit
bien ce trop-plein de matchs qui gagne chacune. Et ce dernier
mois n'a pas épargné les Mulhousiennes, prises à la gorge par un
calendrier étouffant.
« Les filles ont envie de se vider la tête. » Cette fatigue,
elle est certes physique, mais elle vient surtout du mental.
Quand les piles sont usées, tout près d'être vides, le moteur
n'avance plus très fort. Heureusement, tout se termine bien,
avec cette victoire - 3-0 et sans partage - sur Évreux. Le début
de soirée fut tendu. Les Normandes ont failli refaire le même
coup que les Polonaises, avec un jeu rapide et à tout va.
« Le travail bien fait »
Les choses
sont vite rentrées dans l'ordre, la hiérarchie s'est remise en
place. « Quand on n'a pas l'habitude de perdre, encaisser trois
défaites de suite c'est dur à vivre, on se met à douter et on se
pose des questions qui n'ont pas forcément lieu d'être. » Ce
succès sur Évreux, une équipe fort estimable et aux armes
multiples, soulage. « On termine l'année avec le sentiment du
travail bien fait. »
Le rideau se ferme sur 2009, avec une première partie de saison
sans exploit ni contre-performance. « On a fait notre boulot,
c'est honorable », estime l'entraîneur. Il n'y a ni catastrophe,
ni résultat génial. Mulhouse pointe au troisième rang, c'était
attendu. « Le seul bémol, c'est ce point perdu contre Venelles
(3-2). On a perdu contre Cannes (1-3), au Cannet (1-3), cela n'a
rien de grave. » La clef sera le retour face au Cannet.
Reste la Ligue des champions. Rien n'est perdu : la troisième
place, qui ouvre les portes à un éventuel deuxième tour, reste à
la portée de l'ASPTT. « Notre seule contre-performance - depuis
le début de cette saison -, c'était en Pologne. » Avec ce 0-3 à
Dabrowa Gornicza. Ce match-là, il ne sera digéré qu'avec une
victoire (3-0, forcément) au retour en janvier. Ce mois sera
bien chargé, lui aussi.
Reprise le 26
Dès le 5, Mulhouse
reçoit Pesaro, face à qui prendre un set signerait un premier
pas vers une qualification à venir pour un tour de manège
supplémentaire. Les vacances seront donc de courte durée. Le 26,
jour férié ou pas, les filles reprennent l'entraînement. A
partir de là, il y aura entraînement tous les jours, y compris
le 1er janvier. « On a besoin de travailler et de remettre notre
jeu en place. »
A force de jouer aux quatre coins du continent et de l'Hexagone,
les Mulhousiennes en ont oublié quelques repères essentiels en
défense et au filet. « Il y a des choses à remettre en place. A
force de jouer, on n'a plus eu le temps de travailler. » Dix
jours ne seront donc pas de trop, pas question d'en mettre un
entre parenthèses. Il n'y aura pas de rencontre amicale avant la
reprise en fanfare, en Ligue des champions.
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21 décembre 2009 |
L'ALSACE :
ASPTT Mulhouse : le
plan de route est respecté
La
nette victoire mulhousienne, samedi soir aux dépens d’Evreux
(3-0: 25-21, 25-12, 25-18), a rassuré l’ASPTTM et confirmé
une hiérarchie trop bien établie en Ligue A féminine.
Le
contraste entre la Ligue des champions et la Ligue A
féminine est aussi évident que l’écart qui existe entre les
prétendants pour les play-offs et les suivants immédiats. En
une semaine, l’ASPTTM a pu constater qu’un ténor de la Ligue
des champions, en l’occurrence Scavolini Pesaro, est tout
aussi hors de portée que le n° 5 du championnat de France
par rapport à un demi-finaliste potentiel pour les
play-offs.
Samedi
soir, sans présenter un jeu sans faille, les volleyeuses
mulhousiennes se sont rassurées au fil du match en prenant
la mesure d’un adversaire dont les moyens techniques et
physiques n’étaient guère plus évidents que lorsque l’ASPTTM
s’est retrouvée face aux Italiennes de Pesaro quelques jours
auparavant.
« Je m’en fous que le 5
e du classement n’ait aucune chance de
bouleverser la tête du championnat »
Exception faite pour un début de match où Evreux a tenté de
prendre l’ASPTTM de vitesse, le match entre Mulhousiennes et
Ébroïciennes a été aussi limpide qu’un championnat de Ligue
A féminine qui devient ennuyeux. Depuis quinze ans, on sait
déjà à chaque automne que Cannes sera champion. Désormais on
sait aussi que les play-offs concerneront Cannes, Cannet,
Mulhouse et Istres et que le seul véritable enjeu des 114 ou
115 matches de la phase régulière et des demi-finales
consiste à désigner la victime expiatoire qui aura l’honneur
d’affronter Cannes titre en jeu.
« Je
m’en fous que le 5 e du
classement n’ait aucune chance de bouleverser la tête du
championnat, avoue Magali Magail, le coach postier. Moi, ce
que je veux, c’est finir 2 e
de la première phase. A partir de là, il nous fallait
prendre trois points contre Evreux ».
A
mi-chemin de la phase régulière, l’ASPTTM déplore deux
défaites (Cannes et Cannet) et pointe en 3e position en
accusant le handicap d’avoir affronté son concurrent direct
pour la 2 e place, le Cannet, à l’extérieur. «
Nous avons fait le bilan cette dernière semaine et je
constate qu’en championnat nous n’avons enregistré aucune
contre-performance, explique Magali Magail. Sincèrement, sur
le plan de route, j’avais mis un point d’interrogation à
côté du match du Cannet… A partir de là, je considère que
nous n’avons raté qu’un match. Celui chez les Polonaises.
Et, il a fallu qu’on aille au Cannet dans la même semaine où
on jouait notre vie en Coupe d’Europe — à Dabrowa-Gornicza -
».
« On a revu des gestes
qui ont ressemblé à ce que l’on voudrait voir plus souvent »
Sur le
plan comptable, cette semaine de début décembre constitue
effectivement la seule ombre du trimestre. Il n’en demeure
pas moins que certaines lacunes techniques et physiques se
sont révélées dès novembre et qu’elles se sont avérées
sérieuses dans la difficulté qui a marqué, entre autres, le
match face à Aix-en-Provence et ceux de la Ligue des
champions. Notamment, les blessures d’Armelle Faesch —
toujours diminuée par les séquelles d’une entorse à la
cheville -, et d’Alexia Djilali — à l’épaule -. Au niveau
des recrues également où le déchet offensif de Regan Hood,
les difficultés éprouvées par Anna Rybaczewski pour conclure
ou encore celles de Dominique Sieradzan mise à l’épreuve en
réception dans un rôle qui n’était pas le sien en Pologne.
Samedi dernier, face à Evreux, ces trois dernières ont livré
une prestation très honorable qui tend à penser que l’ASPTTM
a retrouvé une certaine sérénité pour aborder l’année 2010
dans les meilleures conditions. « J’ai le sentiment que nous
sommes reparties dans une nouvelle dynamique, admet Magali
Magail. Tout n’a pas été parfait notamment en réception.
Mais au moins, on a revu des gestes qui ont ressemblé à ce
que l’on voudrait voir plus souvent ! »
En
attendant, les postières mulhousiennes ont rangé leurs
genouillères jusqu’au 26 décembre date de la reprise des
entraînements pour préparer un début d’année
particulièrement chaud avec les deux matches de Ligue des
champions face à Pesaro (le 5 janvier) et à Dabrowa-Gornicza
(le 13 janvier).
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20 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Le TFOC tient sa référence
Comme
prévu Terville-Florange a perdu. Mais le TFOC tient son set
de référence. Les filles de Pompiliu Dascalu ont failli
voler une manche aux championnes de France.

TERVILLE-FLO 0 CANNES 3
Les sets : 16-25, 23-25, 17-25.
« Mais
où est Ravva ? Quelqu’un a vu Victoria Ravva ? » La même
question dans toutes les conversations. Le grand Cannes est
venu à Terville-Florange sans sa vedette franco-géorgienne.
Forcément, nombreux sont les déçus mais, avec ou sans Ravva,
en face, c’est toujours Cannes ! C’est le Racing, qui a
réalisé une performance de très haut vol jeudi en Ligue des
champions, en dominant à domicile le tenant du titre,
Bergame, trois sets à un. La voilà la raison de l’absence de
Madame Ravva. « Elle se repose, selon le staff cannois. La
saison est longue et il faut donner du temps de jeu aux
autres. »
Après
avoir rencontré les patronnes de l’Europe, les Cannoises
sont venues rendre visite aux dernières de la classe du
championnat de France. Et alors, le TFOC s’est battu avec
ses moyens. Pas si ridicule ! Pas du tout, même. Sur sa
lancée de samedi dernier à Vandoeuvre-Nancy, le TFOC se fait
plaisir, en témoigne le sourire de Bratuhhina à 7-12. Les
cadres cannoises sont sur le banc. Les doublures assurent.
La Serbe Antonijevic a de l’or dans les doigts. Passe pour
Polechtchouk c’est dans le carré, au millimètre près
(13-19). Adlerova relance les Lorraines (16-22) mais la
manche est très vite pliée (16-25 ; 0-1). Une vingtaine de
minutes à peine. Inutile de rappeler que les filles de Yan
Fang n’ont perdu qu’un set depuis le début de la saison,
contre Mulhouse, son dauphin. Et elles ont failli en perdre
un deuxième, hier soir, à deux points près.
Cannes
peut bien s’enorgueillir d’être quatorze fois champion de
France, Terville-Florange mène au score dans la deuxième
manche (4-1). C’est bon pour le mental. Surtout quand
Hennaoui, la libero intérimaire en l’absence d’Anne Neu,
renvoie tout (6-4, 8-5). Bonacossi s’applique au service.
Les filles de Pompiliu Dascalu s’amusent 10 à 6. Rageur, le
contre bleu et blanc fait des malheurs (13-11). Duel de
centrales. Karaulanova rivalise avec Delic.
Terville-Florange est toujours devant (17-14 puis 20-15) !
Albu y croit (23-19). Mais Yaneva vient stopper nette la
série tervillo-florangeoise.
La
chance aidant, les Sudistes retrouvent de leur sublime et
rétablissent l’ordre hiérarchique avec un 6 à 0 (23-25 ;
0-2). Un deuxième set exemplaire pour le TFOC.
Difficile mais pas impossible de tenir le rythme imposé par
les Azuréennes. Mais, très vite, elles reprennent de
l’avance (6-10). Yan Fang est encore électrique. Le petit
TFOC aurait-il fait douter l’emblématique coach de Cannes ?
Le service de Yaneva finit dans le filet (11-14). Les
percées de Durakovic sont imparables (11-19). Les contres de
Delic scotchent les bleues de Dascalu. Le TFOC se disperse,
Cannes s’envole vers la victoire (17-25 ; 0-3).
Pompiliu Dascalu voulait profiter de ce match de gala pour
travailler. L’entraîneur mosellan peut se réjouir, il tient
son set de référence… contre Cannes.
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20 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Le succès qui soulage
ASPTT
MULHOUSE 3 - ÉVREUX 0
Palais des sports. Les sets : 25-21 (25'), 25-12 (21'),
25-18 (23'). Arbitres : MM. Morchoisne et Petitjean. 1000
spectateurs. Points : 75-51. Durée : 1h 25.
ASPTT MULHOUSE. - 45 attaques gagnantes (Hood 14), 10
contres gagnants (Rybaczewski 3, Bauer 3), 6 services
gagnants (Rybaczewski 2), 9 fautes directes, 4 au service.
Kloster 5, Sieradzan 11 puis Djilali, Bauer 10 puis Sager
Weider 2, Rybaczewski 15, Hood 16, Faesch 4 puis Coulibaly 1
(passe). Libero : Ortschitt.
ÉVREUX. - 26 attaques gagnantes (Drzewiczuk 5, Dukule 5), 7
contres gagnants (Dukule 3), 4 services gagnants (Mollinger
2), 8 fautes directes, 4 au service.
Da Silva 4, Irabe 4 puis Nejezchlebova 3, Mollinger 2 puis
Pereira 5 (passe), Drzewiczuk 6, Tere 1 puis Tuifua 3,
Dukule 9 puis Diagne 1. Libero : Sijaric.
Elle n'a l'air de rien, cette équipe d'Évreux, elle vient à
peine de s'inviter au banquet des grandes du volley
français, mais elle présente déjà de formidables empêcheuses
de tourner en rond. Que Mulhouse se la joue trop facile et
l'ASPTT se prend de suite un coup de baguette. L'entrée en
matière n'est pas simple pour les filles du cru, leur jeu
apparaît soudain lent, emprunté, petits bras. Évreux y va
crânement.
Évreux poil à gratter
Kloster ramène
Mulhouse à 9-9, mais les ennuis ne sont pas bouclés pour
autant. Les Normandes sont du genre accrocheuses, elles
jouent vite et bénéficient d'un contre local des plus
relaxes. Avec Dukule au filet, cela fait de sacrés dégâts et
les filles d'Alsace restent empêtrées dans leurs doutes,
sans oser sortir de leur coquille. Il faut toute la rage
d'une Rybaczewski pour sonner l'heure de la révolte.
Bauer lui emboîte le pas. Mais aucune ne parvient à faire
décoller le score (19-19). En fin de set, l'ASPTT Mulhouse
sort enfin le grand jeu, se retrouve telle qu'en elle-même
et fait parler la hiérarchie, avec Hood et Rybaczewski à la
conclusion (25-21). La suite est bien plus pépère. Les
Haut-Rhinoises ont retrouvé de la poigne dans leur volley,
une réception pour envoyer du jeu de tout côté. Cela tombe
de partout.
Mulhouse déroule
Hood est servie en
reine et elle le vaut bien sur cette manche. La jeune femme
se régale et le tableau d'affichage en prend plein les
mirettes (17-8). En face ? Il n'y a plus grand monde. Cela
va soudain trop vite et trop fort. Mulhouse a plus de
muscles dans ses frappes et c'est criant. Le rideau se ferme
à 25-12.
Dès le début du set suivant, Évreux revient tête haute. Mais
les services venus d'en face sont durs, le block est une
gêne constante. Cela tourne au pilonnage en règle, à la
correction avec une Hood qui plante toutes ses balles en
terre. Sieradzan est irrésistible au service, Faesch s'amuse
à trouver les failles dans le camp d'en face. Il n'y a
désormais plus qu'une équipe (17-8).
Évreux a du mal à se remettre de la sortie de piste de
Dukule (touchée au pied), l'ASPTT se permet même de lâcher
quelques points, par nonchalance ou par fatigue. Cela sent
la fin d'année. Côté ébroïcien, le coeur n'y est plus :
Pereira se permet quelques points, mais l'équipe n'a plus de
suite dans les idées. Hood remet vite une claque à leurs
bonnes intentions et les choses reviennent dans l'ordre :
25-18
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20 décembre 2009 |
L'ALSACE : L’ASPTT
Mulhouse passera Noël au chaud
Les
volleyeuses mulhousiennes ont largement dominé Evreux (3-0),
hier soir, au Palais des sports pour terminer l’année sur
une bonne note en Ligue A.
L’ASPTT
Mulhouse a réussi son retour au Palais, hier soir face à
Evreux, en mettant un terme à une série de trois défaites
consécutives (Dabrowa-Gornicza, Cannet-Rocheville et Pesaro)
et en signant une neuvième victoire qui lui permettra
d’aborder l’année 2010 et la suite du championnat de Ligue A
dans les meilleures conditions.
La
réputation d’Evreux, qui a pour habitude de partir sur les
chapeaux de roue face aux meilleurs – ce qui était le cas
face au Cannet et à Istres – s’est confirmée à Mulhouse, où
les coéquipières de Gaëlle Mollinger n’ont fait illusion
qu’au set initial.
Sans faute pour Bauer
En
menant d’entrée (1-4 et encore 6-9) Evreux a joué son rôle
d’outsider avec un certain culot mais sans présenter les
qualités techniques et physiques étalées par Anna
Rybaczewski, Christina Bauer, Deborah Ortschitt, Dominika
Sieradzan et Armelle Faesch. En quatre points (de 6-9 à
10-9), ces dernières ont rétabli la hiérarchie avant de
gérer leur capital. À 19-15, en sollicitant un double
changement de joueuses pour aligner trois attaquantes au
filet, Emmanuel Fouchet a failli réussir un bon coup avec la
complicité de la Brésilienne Ludmila Da Silva au service
(19-19). En vain… Regan Hood (4/8 en attaque au 1 er
set) et Anna Rybaczewski (22-20, 23-20) relançaient l’ASPTTM
avant la conclusion, au contre, de Christina Bauer et
Armelle Faesch (25-21).
Visiblement en confiance, à en juger par la prise de risques
de Regan Hood au service, les tentatives en première main
d’Armelle Faesch et la puissance offensive retrouvée d’Anna
Rybaczewski et Dominika Sieradzan, l’ASPTTM a dès lors bâti
son succès avec une certaine maîtrise et sans grande
opposition si ce n’est les exploits isolés de la Lettone
Svetlana Dukule, notamment au contre, et de la Polonaise
Agnieszka Drzewiczuk au service (8-3, 15-4, 21-9).
Hood en confiance
Finalement, Christina Bauer en signant sa 4 e
attaque gagnante sur quatre tentées, dans ce 2 e
set, mettait un terme au calvaire ébroïcien (25-12).
Sous
l’impulsion d’une bonne série de services de Regan Hood
(7-4), les Mulhousiennes se mettaient en orbite… Sans
afficher des excès de rigueur, les joueuses de Magali Magail
totalisaient les points (12-5, 18-11) avant de solder les
débats (25-18) avec une formation où les rentrées d’Alexia
Djilali, Isaline Sager-Weider et Aminata Coulibaly, ont été
autant encourageantes que sympathiques.
Les
sets : 25-21 (25’), 25-12 (20’), 25-18 (22’). Temps réel de
jeu : 1h07. Arbitrage: MM. Franck Morschoine et Thierry
Petitjean. 1 000 spectateurs.
ASPTT
Mulhouse : 47 attaques sur 104 (45 %) : Rybaczewski (10/22,
2cts), Bauer (8/9), Hood (13/26, 1ct), Siedrazan (6/25,
2cts), Kloster (4/11, 1ct), Coulibaly (1/1), Sager-Weider
(1/3), Djilali (1/3).
10
contres gagnants (Bauer 4, Rybaczewski 3, Siedrazan 2,
Kloster 1). 11 services gagnants (Rybaczewski 3, Siedrazan
3, Hood 2, Kloster 2). 12 fautes directes dont 4 au service.
Six de
base : Faesch (puis Coulibaly), Siedrazan (puis Djilali),
Rybaczewski, Kloster, Bauer (puis Sager-Weider). Libéro :
Ortschitt. Entraîneur : Magail.
Evreux
: 27 attaques sur 118 (23 %) : Drzewiczuk (5/8, 1ct), Da
Silva (5/21, 2cts), Dukule (4/12, 2cts), Pereira (4/9,1ct),
Tere (2/13, 2cts), Irabé (2/19, 1ct), Nejezchlebova (3/9,
1ct),
Diagne
(1/2), Tuifua (1/4).
4
services gagnants (Mollinger 2, Dukule 1, Drzewiczuk 1). 8
contres gagnants (Dukule 4, Nejezchlebova 1, Irabé 1,
Pereira 1, Tuifua 1). 4 services gagnants (Mollinger 2,
Dukule 1, Drzewiczuk 1). 9 fautes directes dont 4 au
service.
Six de
base : Mollinger (puis Pereira), Da Silva, Irabé (puis
Nejezchlebova), Tere (puis Tuifua), Drzewiczuk, Dukule (puis
Diagne). Libéro : Sijaric. Entraîneur : Salanoubat.
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19 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Cannes comme cadeau de Noël
Une
victoire contre Vandœuvre-Nancy et un match de gala contre
Cannes, Terville-Florange ne pouvait espérer meilleure fin
d’année.
Le
match était initialement prévu demain, dimanche. Les
Cannoises avaient demandé à reporter la rencontre d’une
journée pour avoir vingt-quatre heures de récupération
supplémentaires. Ces demoiselles ont joué en Ligue des
champions jeudi contre Bergame... Finalement, les Sudistes
n’ont pas d’avion dimanche, elles joueront aujourd’hui. Peu
importe le jour, le match est déjà plié. « Bien sûr ! Mais
c’est le même tarif pour tout le monde », explique Daniel
Mroczkowski, le président tervillo-florangeois. Pas pour
tous. Seul Mulhouse a volé un set au grand Cannes. Les
autres sont tombés, avec les honneurs, 3 sets à 0.
Cannes
est leader, comme d’habitude. Les filles de Yan Fang ont
trente points contre quatre seulement pour celles de
Pompiliu Dascalu. Un monde. Cannes 2009 c’est dix victoires,
le TFOC compte neuf défaites. Cannes a remporté 30 sets,
Terville-Florange neuf, dont trois samedi dernier à
Vandœuvre-Nancy.
Finalement, ce match de gala n’est pas le bienvenu. Après
leur premier succès les Lorraines ont envie d’enchaîner. Et
ce n’est pas contre celles qui ont remporté quatorze fois le
championnat de France que l’heureuse série va débuter.
«
J’aurais préféré recevoir une équipe à notre portée mais
c’est le calendrier. On ne peut rien y changer », analyse
Pompiliu Dascalu, l’entraîneur mosellan.
« La
venue de Cannes tombe bien. C’est un beau cadeau de Noël
pour notre public. Espérons qu’il se régale. On va tenter de
fournir du jeu. Si on prend du plaisir, c’est déjà ça. La
série de victoires, on la commencera en 2010. On espère
débuter l’année pied au plancher. » Daniel Mroczkowski a
déjà pris de bonnes résolutions.
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Portrait d’un cadeau de Noël
Le Tfoc
offre à ses supporteurs ce qui se fait de mieux en Europe en
matière de volley-ball féminin. Une équipe incomparable.
Portrait de groupe avec dames.
A notre
gauche, le leader incontesté du championnat de France. Invaincu
en onze journées de championnat. Une formation plus pro que pro
coachée par Yan Fang, une icône du volley-ball et qui peut se
permettre d’avoir sous contrat 17 joueuses compétitives dont
quatre passeuses et deux liberos. C’est dire ! A notre droite,
la lanterne rouge de la compétition, une équipe de dix joueuses
dont deux sont indisponibles qui, comme son président aime à le
dire, «fait des miracles chaque année avec des bouts de
ficelle » et dont l’entraîneur Puiu Dascalu est contraint
au bricolage faute de moyens. Cannes n’a laissé qu’un set en
route. A Mulhouse, face à son dauphin alors que
Terville-Florange, compte une victoire à son actif, la semaine
dernière à Nancy, et n’a inscrit à ce jour que dix sets en tout
et pour tout. On aura compris qu’on ne joue pas dans la même
catégorie. côté émargement, l’écart est immense. Car si les
Tervillo sont payés au Smic, les stars cannoises
émargent mensuellement à la hauteur de joueurs de football.
Evidemment, Cannes c’est un palmarès et si, depuis 2006, les
Azuréennes d’Annie Courtade ont eu du mal à rivaliser avec les
Italiennes, les Espagnoles, les Turques ou les Russes cette
saison, un gros effort a été fait pour propulser les All Blacks
de la beauté vers une troisième couronne européenne. En trois
matches de Champion’s League face à Belgrade (3-0), Riejka (3-0)
et, jeudi soir, Bergame, le champion d’Europe, Nadia Centoni, la
belle Italienne, Victoria Ravva, l’archange des centrales et les
briseuses de rêves que sont Maryna Marchenko, Irina Polechtchouk
et Eva Yaneva ont fait exploser Bergame, le dernier champion en
titre. 9 aces, 15 contres, 51 attaques ! Et un score digne d’un
rouleau compresseur : 25-19, 18-25, 25-14 et 25-7 ! Tout ça dans
un Palais des Victoires chauffé à blanc par 4 000 spectateurs.
Cannes, c’est une multinationale du volley-ball, une Tour de
Babel où deux Italiennes, des Serbes, une Ukrainienne, une
Bulgare, une Croate et des Françaises venues de partout et
parfois de l’étranger, jouent à l’unisson. Pour le plaisir des
yeux. Si on a droit à ce match, on aura la chance de découvrir
le toucher d’Ana Antonijevic, la nouvelle passeuse serbe du
Racing, une grande serveuse, on va s’émerveiller du délié de
Centoni (80 points à ce jour en championnat), du punch de
Marchenko (54), de la hauteur au block de Polechtchouk (38), des
envolées de Ravva (70) et de l’explosivité de la Bulgare Yaneva
(105), c’est aux dirigeants de Terville/Florange qu’on le doit.
Lâchés en rase campagne aujourd’hui par certains, ils ont le
droit d’être amers.
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19 décembre 2009 |
NORD LITTORAL :
Histoire de finir l'année en beauté
En guise d'ultime joute
annuelle, la Stella Calais affronte Istres Ouest
Provence, actuel 4e de la ligue. Afin de partir en
vacances le coeur léger, les partenaires de
l'Argentine Melisa Callo seraient bien inspirées de
vibrer sur un timbre ambitieux et haut de gamme afin
de récolter les derniers fruits mûrs de 2009.
A coup sûr, il en reste
quelques-uns dans le verger calaisien à trouver
avant que le groupe condescendant provençal ne les
vole au passage... Présenté comme une rencontre
entre deux pensionnaires de Challenge Cup - Istres
vient d'y être reversé après un parcours médiocre en
CEV - par le staff stelliste, ce rendez-vous donne
l'occasion au groupe de Badis Oukarache de parvenir
à vaincre un club de meilleur rang que lui. En
effet, Calais a toujours trébuché face à une écurie
mieux lotie mais semble toute proche d'accrocher à
tableau de chasse un consistant gibier, si la
machine parvient à conserver son huilage. « Ça me
ferait vraiment plaisir de battre spécialement
Istres », lâche sans vergogne Yves Péron,
manager général de la SES. Malgré quelques accrocs
aperçus face à Saint-Raphaël, l'expérience
européenne a donné ce surplus d'assurance aux
volleyeuses du président Wheatley permettant de
remporter dans le money-time un match mal ficelé et
à deux doigts d'échapper au groupe calaisien. « Il y
a un mois et demi, on perdait ce genre de match,
note Badis Oukarache. Désormais, j'attends encore un
meilleur rendement individuellement parlant »,
continue le technicien de la Cité des Six Bourgeois.
Incontestablement, la formation bleue et blanche n'a
rien à envier au roster de Frédéric Guérin,
s'établissant un cran en-dessous du trio infernal "
Cannes-Le Cannet-Mulhouse " et tombé à quatre
reprises depuis le début de la saison, le 24 octobre
notamment à Saint-Cloud. Avec six points de retard
sur cette quatrième place occupée par les
Buccorhodaniennes, la Stella Calais jouera sa carte
à fond jusqu'au bout.
Libérées durant une semaine de trêve ce soir, les
dix filles de l'équipe fanion regagneront leurs
pénates jusqu'au 27 décembre pour une semaine de
repos en bonne et due forme. La reprise de contact
physique interviendra dix jours avant le déplacement
ukrainien (le 6 janvier à Severodonetsk), un minimum
selon le coach algérien. « On termine le premier
cycle de préparation entamé le 17 août et il faudra
retrouver rapidement le rythme compétitif dans une
salle de 4000 personnes où 3000 d'entre-elles nous
attendrons ». Véronika Hudima,
réceptionneuse-attaquante franco-ukrainienne
originaire de Karkov, rejoindra sa famille slave peu
avant Noël et jouera le rôle de chef de file des
Renseignements Généraux afin de déceler le moindre
élément susceptible de faire pencher la balance dans
le camp stelliste.
Le public calaisien - pas encore conquis par
l'aventure calaisienne en Coupe d'Europe mais
toujours intransigeant en championnat - attend du
dernier effort 2009 de Sophie Péron et ses
coéquipières en jupette bleue le voeu cher d'un
cadeau de fin d'année... sans l'odeur du
traditionnel sapin.
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19 décembre 2009 |
PARIS NORMANDIE :
«Mulhouse reste un client»
Pour ce premier match
retour, l'Evreux VB se déplace à Mulhouse. Taiana
Téré revient sur le début de saison.
Ce samedi soir, avec ses
coéquipières, Taiana Téré entamera la phase retour
du championnat avec un déplacement à Mulhouse (3e).
Un déplacement qui ne l'inquiète pas plus que ça.
Que pensez-vous de la phase aller réalisée
par l'EVB?
Taiana Téré: «Ça va. Nous avons tout de
même réussi à remporter cinq victoires ce qui
n'était pas évident avant le début du championnat.
Franchement, je n'aurais jamais pensé parvenir à
accrocher cette cinquième place. Personne ne nous a
faits de cadeau, je pense que nous la méritons. Nous
avons beaucoup travaillé.
Evreux possède un
groupe performant même si nous n'avons pas été
épargnés par les blessures.»
La semaine passée, Istres s'est imposé assez
largement au gymnase du Canada alors que vous lui
disputiez la quatrième place. Comment analysez-vous
l'écart qui sépare
Evreux et Istres?
«Istres est une sacrée équipe. Elle est habituée à
la Ligue AF. Elles jouent la Coupe d'Europe. Même si
avant ce match, nous avions le même nombre de
points, je pense que ce club, c'est encore le niveau
au-dessus. Les spectateurs s'en souviennent
certainement, mais Istres c'était sacrément haut. Il
y avait des centimètres!»
Pour votre premier match en Ligue AF, vous
décrochez le titre de MVP…
«Oui mais nous avions perdu. Avant cette rencontre,
j'étais quand même assez tendue. Quand même, mon
premier match en pro! Et puis finalement sur le
terrain, je ne m'en suis pas si mal sortie. Mais
franchement, ce n'est pas mon meilleur souvenir.»
Quel est-il alors?
«Notre première victoire à Calais. Nous étions
heureuses. Toutes! Là à Calais, nous venions de
prouver que nous avions bien notre place en Ligue
AF. Cette cinquième place, elle me plaît bien.
L'histoire est loin d'être finie, alors nous ferons
tout pour remporter encore cinq autres victoires.»
En commençant par Mulhouse?
«Mulhouse, c'est quand même du lourd avec quatre
titres de vice-champion de France, et autant
d'internationales que de joueuses. De notre côté,
nous avons récupéré pratiquement tout le monde.
Cette semaine, nous avons aligné plusieurs
entraînements à onze. Enfin, nous sommes au complet!
Mais Mulhouse reste un client. Nous donnerons le
maximum. De toute façon, je ne sais pas faire
autrement.»
ASPTT
Mulhouse -
Evreux VB, ce soir à
20h.
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19 décembre 2009 |
L'ALSACE : Évreux
n’est pas un cadeau
Les
volleyeuses de l’ASPTT Mulhouse vont livrer leur dernier
match de l’année et la première rencontre de la phase retour
du championnat, ce soir à 20 h au Palais des sports, face à
Évreux qui bouleverse la hiérarchie de la Ligue A féminine.
Pour
avoir eu l’occasion de hausser leur niveau de jeu en Ligue
des champions, jeudi soir à Pesaro, les Mulhousiennes
bénéficieront des faveurs du pronostic ce soir face aux
Ébroïciennes. Il n’empêche que les joueuses de Magali Magail
restent désormais sur une série de trois défaites
consécutives (Dabrowa-Gornicza, Cannet-Rocheville et
Scavolini Pesaro) avec le gain d’un tout petit set. « Contre
les Polonaises, on a pris un coup qu’on n’attendait pas,
explique le coach postier. Et, dans ces cas-là, on reste en
état de choc dans les jours qui suivent. Mais il n’y a
aucune raison de craindre pour la perte de son jeu. Jeudi
soir à Pesaro, même si nous sommes tombés contre plus fort
que nous, nous avons retrouvé une âme au sein du groupe et
confirmé que la défaite en Pologne n’était qu’un accident.
Maintenant, il nous faut gagner contre Évreux pour passer de
bonnes fêtes, tirer un trait sur ce qui vient de se passer
en décembre, et penser à bien repartir l’année prochaine ».
Le bon
côté de la défaite concédée à Pesaro (3-0: 25-13, 25-17,
25-22) réside dans l’enthousiasme qui a habité l’équipe
mulhousienne et dans l’efficacité retrouvée de certaines
joueuses essentielles dans le système du jeu postier.
Notamment en ce qui concerne l’Américaine Regan Hood, qui a
signé 5 des 6 attaques gagnantes mulhousiennes du 1er set,
avec une bonne moyenne dans la manche initiale (5/8) avant
un 6/18 dans les deux sets suivants.
Le jeu
italien bien orchestré par Francesca Ferretti a compliqué la
tâche mulhousienne où Christina Bauer a été la seule
centrale à enregistrer des blocks gagnants. C’est néanmoins
en défense, avec une courageuse Deborah Ortschitt, que l’ASPTTM
a affiché une réelle volonté qui avait fait défaut en
Pologne.
Évreux est en embuscade
Aujourd’hui, le retour au championnat de France ne pourra
être que bénéfique à une formation mulhousienne qui veut
concrétiser une réaction d’orgueil entraperçue à Pesaro. Il
convient néanmoins de considérer avec beaucoup de prudence
une formation ébroïcienne qui, avec cinq victoires en dix
matches, dont quatre acquises à l’extérieur, occupe la
cinquième place derrière les quatre demi-finalistes
potentiels du championnat (Cannes, Cannet, Mulhouse,
Istres).
Évreux,
qui est dirigé à la passe par la jeune internationale
française Gaëlle Mollinger, bénéficie d’un répertoire
offensif particulièrement riche avec la Brésilienne Ludmilla
Da Silva, Tatiana Tere, la Tchèque Katya Nejezchlebova, la
Polonaise Aga Drzewiczuk et la Lettone Svetlana Dukule qui
ont de solides arguments pour contribuer au spectacle de ce
soir.
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18 décembre 2009 |
L'ALSACE : Du
positif malgré tout
Face à
Pesaro, hier soir en Ligue des champions, les volleyeuses
mulhousiennes ont fait mieux que la saison dernière mais sans
pour autant contester la suprématie italienne (0-3).
Il a neigé,
hier soir, sur Pesaro… Il n’est pas rare que les collines
voisines de San Bartolo et Ardizio soient recouvertes d’un léger
manteau blanc mais le flocon reste un phénomène peu courant au
Sud de Rimini sur les bords de l’Adriatique. Ce signe du ciel
n’a cependant rien annoncé d’exceptionnel… Comme la neige, l’ASPTT
Mulhouse est tombée et a fondu trop vite…
Championnes
d’Italie, ces deux dernières années, les filles de Pesaro ont
fait honneur à leurs titres. Usant de fixations parfaitement
crédibles, Francesca Ferretti a très bien alterné entre Senna
Usic, Katarzyna Skowronska et Carolina Costagrande à la
conclusion pour faire le break d’entrée. L’illusion de départ
(4-3) n’était due qu’au déchet local et Christina Bauer signait
le premier point postier (8-4) au 12 e échange.
Sous
l’impulsion de Regan Hood (5 att. gagnantes au 1er set), l’ASPTTM
a alors contribué au spectacle (18-12) mais sans pouvoir
contester la supériorité italienne concrétisée par la Croate
Senna Usic (22-12, 24-13) avant la conclusion de la Polonaise
Katarzyna Skowronska au block (25-13).
Autant en
Pologne les Mulhousiennes semblaient résignées, autant hier soir
elles subissaient le jeu d’un adversaire, nettement supérieur
dans tous les compartiments de jeu, mais avec la volonté de
combattre. C’est ainsi que l’ASPTTM s’est offert le luxe de
mener à l’entame du 2 e set grâce à Regan Hood (0-1,
2-4, 2-6), Myriam Kloster (2-3), Dominika Sieradzan (2-5) et aux
défenses de Deborah Ortschitt. Anna Rybaczewski (4-7), Christina
Bauer (4-8) et Dominika Sieradzan (8-12) y allaient de leur coup
de patte pour entretenir une part de rêve. À 10-13, Carolina
Costagrande au block (13-13) puis Martina Guiggi (14-13)
inversaient la tendance pour relancer Pesaro (22-15, 25-17). À
cet instant, l’ASPTTM venait d’obtenir le même score (25-13,
25-17), face à Pesaro, qu’un an auparavant à Urbino.
Toujours
aussi vaillantes autour de leur passeuse et capitaine, Armelle
Faesch, les Mulhousiennes profitaient alors du 3 e
set pour s’offrir deux réactions d’orgueil pour le moins
encourageantes (de 8-5 à 10-10 et de 17-13 à 19-19). Alexia
Djilali, Coralie Larnack, Aminata Coulibaly et Isaline Sager-Weider
prenaient leur part de jeu avec une sympathique insolence
(22-20, 23-21). Même si la conclusion de la Serbe Dragana
Marinkovic tombait trop tôt (25-22), les postières mulhousiennes
pouvaient se vanter d’avoir obtenu trois points de plus que l’an
dernier et limité le même écart que les Polonaises de Dabrowa-Gornicza
(-23) à Pesaro.
« On a
retrouvé une âme sur le terrain, se plaisait à préciser Magali
Magail. Nous sommes tombés contre plus fort que nous… Mais la
réaction d’orgueil est positive ». Un constat largement partagé
par l’ensemble d’un collectif mulhousien dont l’enthousiasme a
fait plaisir à voir. « Je suis déçue par le score, admettait
Coralie Larnack. Mais il y a du mieux. On s’est retrouvée et
cela promet pour la suite. Il était capital que nous reprenions
confiance… C’est chose faite ! »
La
fiche technique :
PESARO -
ASPTT MULHOUSE : 3-0.
Palazetto di Campanara. Les sets : 25-13 (20’), 25-17 (24’),
25-22 (26’). Temps réel de jeu : 1h10’. Arbitrage de MM. Menner
(Allemagne) et Greder (Suisse). 930 spectateurs.
Pesaro
: 46 att. gagnantes (Skowronska 14, Usic 8, Costagrande 7).
10 contres gagnants (Guiggi 6, Skowronska 2). 5 services
gagnants. Six de départ : Usic puis Saccomani, Garzaro,
Skowronska, Ferretti puis Mari, Costagrande puis Marinkovic,
Guiggi. Libéro : Wijnhoven puis Boscoscuro. Manager :
Vercesi.
ASPTTM
: 29 att. gagnantes (Hood 11, Sieradzan 7, Bauer 4). 5
contres gagnants (Bauer 2). 6 sqervices gagnants (Faesch 2,
Sieradzan 2). Six de départ : Faesch puis Coulibaly, Kloster
puis Sager-Weider, Bauer puis Coulibaly puis Larnack, Hood,
Rybaczewski puis Djilali, Sieradzan puis Djilali. Libéro :
Ortschitt. Manager : Magail.
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17 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : « Nous ne sommes pas mortes »
Ce n'est
donc pas la mort dans l'âme que les filles de l'ASPTT Mulhouse
se rendent, ce soir, à Pesaro pour une victoire annoncée en
Ligue des champions. Arracher un set à ces terribles filles
d'Italie serait un bel exploit pour retrouver sourire, moral et
confiance.
Bientôt
c'est Noël, avec le Nouvel an en bout de table. Alors,
mesdemoiselles de Pesaro, un bon geste : ce soir, ne soyez pas
trop méchantes avec Mulhouse. Tout ce que demande l'ASPTT, c'est
un peu de clémence, sous la forme d'un début de match
« normal », type haut de tableau en championnat de France. « Si
Pesaro débute trop fort, si on se fait fracasser de suite, on
aura du mal... »
« Du très lourd »
Depuis Dabrowa
Gornicza, et ce 0-3 en Pologne de triste mémoire, Magali Magail
craint les entrées trop épicées derrière lesquelles ses filles
n'arrivent pas à s'accrocher. « C'est un manque de confiance, on
croit qu'on ne pourra jamais revenir au score. Nous jouons trop
par à-coups, sans être capables, par exemple, de vite changer la
réception quand une joueuse se fait allumer. »
Un zeste de nonchalance au départ, un volley diesel à
l'allumage de la part de Pesaro et Mulhouse pourra relever les
épaules, faire jeu égal. Voilà le bel espoir pour sortir indemne
d'une telle rencontre. Entre les deux, l'écart est immense, le
gouffre guette. Le championnat d'Italie, c'est quelque chose.
« Les moins fortes ont déjà un niveau énorme, alors les
meilleures... c'est du très lourd. »
Et alors ! « Je veux qu'on retrouve du plaisir sur ce match,
qu'on ait confiance en nous, de nouveau. Et si on prend un set,
ce serait super pour nous, cela nous relancerait pour la suite.
On montrerait à tout le monde que nous sommes encore dans le
coup dans cette Ligue des champions. A écouter les gens autour
de nous, on a l'impression que tout est perdu. Nous ne sommes
pas mortes. »
L'entraîneur nie toute sinistrose, au lendemain de deux échecs,
en Ligue des champions (à Dabrowa Gornicza) et en championnat
(au Cannet).
« Ce qui nous arrive n'est pas non plus la fin du monde. On m'en
parle comme si c'était une catastrophe. Il nous suffit de
réussir un bon match à Pesaro puis de gagner à Évreux. Tout sera
alors revenu dans l'ordre. » Il sera temps, ensuite, d'être en
congés.
Oh pas longtemps, jusqu'au 26 décembre, jour de la reprise. Dès
la première quinzaine de janvier, il y a la page européenne à
boucler, avec cet objectif qui reste d'actualité, à savoir se
qualifier pour le tour suivant. « Tant qu'il y aura 1 % de
chance d'y parvenir, on se battra. »
Prendre un set à Istanbul (là-bas) ou Pesaro, puis battre les
Polonaises au retour à la maison est le projet affiché.
L'exploit de prendre un set
Hier matin, tôt, les
filles sont parties en bus-couchettes à Pesaro. Certaines sont
fatiguées, membres usées par la trêve d'été loupée pour cause de
sélections avec l'équipe de France. « Depuis samedi, on a
récupéré. Il n'y a pas eu entraînement lundi, les filles sont
allées aux thermes, elles se sont ressourcées. » Quand on lui
parle fatigue, le coach répond « courage pour repousser ses
limites ».
La semaine dernière, Pesaro a perdu à Istanbul (au tie break),
ce qui place les belles d'Italie dans l'obligation de gagner
avec les plus grandes largesses la rencontre de ce soir.
L'exploit (de prendre un set) ne paraît possible que si Pesaro
ne prend pas Mulhouse au sérieux. Pour cela, il vaudrait mieux
que les Italiennes aient étudié la vidéo du match contre Dabrowa
Gornicza que celle contre Istanbul.
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17 décembre 2009 |
CANNES-MA VILLE :
Nadia Centoni en terrain connu
Match de
gala ce soir au Palais des Victoires où
les championnes de France affronteront
les Italiennes de Bergame, championnes
d'Europe en titre.
A 28
ans, la pointue du Racing semble
être la plus impatiente d'affronter
ses compatriotes de Bergame.
Nadia,
comment avez-vous réagi quand vous
avez su que Bergame était dans votre
poule de qualification ?
Cela m'a
fait très plaisir. Jouer une belle
équipe comme Bergame, c'est
enrichissant à tout point de vue.
Que
pouvez-vous nous dire sur elles ?
Je les
connais bien. D'abord, l'équipe dans
son ensemble, qui est une formation
très organisée, très bien préparée à
ce genre de compétition de haut
niveau. Mais aussi individuellement
puisqu'elles jouent quasiment toutes
en équipe nationale. Chaque joueuse
peut faire la différence
techniquement si le collectif est en
difficulté.
Favorites de votre groupe, les
Bergamasques sont-elles invincibles
?
On joue
forcément pour gagner. De plus,
comme elles sont favorites et
championnes d'Europe en titre, les
affronter ne peut nous apporter que
du plaisir. On connaît la valeur de
cette équipe et cela force le
respect. A nous de trouver leurs
points faibles, même si elles n'en
ont pas beaucoup, et surtout de
jouer à notre meilleur niveau. La
pression ? On l'a forcément, c'est
la ligue des champions, mais c'est
bien aussi d'en avoir un peu pour la
concentration.
Leur
récente défaite en championnat face
à Pesaro (0-3), marque-t-il
justement un moment de faiblesse ?
En
Italie le championnat est tellement
relevé que cette défaite ne veut
rien dire (NDLR : Pesaro est
actuellement 2e à un point derrière
Villa Cortese et à un point devant
Bergame). Ce qu'on doit savoir,
c'est qu'elles seront prêtes pour
jeudi soir.
«
Gagner en confiance »
Pourtant
elles viennent aussi d'échapper à la
défaite devant Belgorod (3-2)...
C'est
vrai que les Russes les ont
inquiétées, mais elles ont fini par
gagner. C'est tout ce qu'il faut
retenir.
La
qualification est-elle déjà assurée
après vos deux premières victoires
(les trois premiers sont qualifiés)
?
Il ne
faut pas regarder la qualification
pour la qualification. Il faut
vraiment aller chercher le résultat
pour gagner en confiance. Chaque
match de haut niveau nous permet de
nous améliorer, de progresser pour
aller toujours plus loin.
Avec le
recul, que vous a-t-il manqué la
saison dernière pour aller justement
plus loin ?
On a eu
trop de blessures au mauvais moment
(Fiorin, Sieglova et Salinas). En
plus, j'ai été malade pendant cette
période importante. Une accumulation
de malchances qui a fait que nous
avons échoué.
Qu'est-ce qui a changé cette saison
?
On est
bien dans nos têtes et dans nos
corps, même si on a encore quelques
petits moments où on lâche une série
de points.
Le
groupe est plus homogène et on a
surtout très envie d'effacer la
déception de la saison dernière où
on avait fini première de notre
poule avant d'être éliminées par les
Polonaises de Muszyna (en
play-off à 12).
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17 décembre 2009 |
L'ALSACE : L’ASPTT
Mulhouse est en mode recherche à Pesaro
Les
volleyeuses mulhousiennes seront à Pesaro, ce soir à 20h30,
pour affronter les championnes d’Italie en Ligue des
champions où le moindre set sera bon à prendre.

Quand
on perd en trois sets à Dabrowa-Gornicza on ne peut
décemment se bercer d’illusions en foulant le parquet du
Palazzetto di Campanara à Pesaro. Il serait prétentieux et «
même idiot », selon Magali Magail, de vouloir se mettre la
pression en espérant un quelconque retour sur investissement
dans un match qui sera le plus délicat à négocier lors de la
première phase de la Ligue des champions.
Pour
mieux comprendre ce qui attend les Mulhousiennes, il suffit
de s’attarder à la composition de l’équipe italienne qui a
pu se permettre de se séparer de la Brésilienne championne
olympique Jacqueline De Carvalho et de la puissante
Allemande Christiane Fürst sans pour autant remettre en
cause une supériorité que même Bergame, tenant du titre de
la Ligue des champions, n’a pu contester le week-end
dernier.
Championnes d’Italie ces deux dernières saisons, les
Romagnoles n’ont essuyé qu’un échec, l’an dernier, en se
faisant éliminer au « Golden set » en quart de finale de la
Ligue des champions, par le futur lauréat : Bergame.
Dimanche dernier, en championnat, Scavolini Pesaro a remis
les pendules à l’heure en s’imposant, à Bergame, avec un
cinglant 3-0 (25-23, 25-21, 25-18) qui tend à confirmer que
Laura Saccomani (ex-Rome), la Croate Senna Usic et la Serbe
Dragana Marinkovic renforcent avantageusement le collectif
romagnol toujours fort des Ferretti, Skowronska, Costagrande
et autres Guiggi. « Il est difficile de dire si cette équipe
de Pesaro est meilleure que celle de l’an dernier, avoue
Magali Magail, le coach postier. Mais c’est toujours aussi
énorme ! »
Voyage en bus
Débarquées sur les bords de l’Adriatique hier après-midi,
après avoir quitté Mulhouse à 5h du matin et voyagé en bus
couchette, les Mulhousiennes ont découvert en soirée « le
Palazzetto di Campanara di Pesaro », théâtre des exploits du
Scavolini. « Il était essentiel pour nous de récupérer,
explique le coach postier. Le voyage en bus-couchette a
permis à chacune de se reposer. Avant d’espérer quoi que ce
soit, nous sommes-là pour retrouver notre jeu qui a fait
peur à tout le monde en début de saison ». En mode
recherche, l’ASPTTM a donc tout à gagner et, surtout, rien à
perdre face à l’une des meilleures équipes de club au monde.
La
chasse aux points
La nette
défaite (25-12, 25-18, 25-16) des Polonaises de Dabrowa-Gornicza,
mardi soir, face aux Turques du Vakifbank Istanbul, arrange bien
la cause mulhousienne. Elle permet du moins à l’ASPTTM
d’entretenir un petit espoir pour contester la solide option
prise par les Polonaises, pour la qualification au play-off,
lors du match aller perdu par les Mulhousiennes (25-14, 25-17,
25-23). En cas de victoire en trois sets de l’ASPTTM face à
Dabrowa-Gornicza, lors du match retour, le point-avérage
pourrait intervenir pour la qualification. Face à Pesaro, les
Polonaises ont perdu avec un écart de 23 points. Pour l’ASPTTM,
il est impératif de faire mieux !
En bref
•La saison
dernière, en Italie, l’ASPTT Mulhouse s’était inclinée en trois
sets face à Pesaro (25-13, 25-17, 25-19).
•Esther
Taglang (16 ans) fera ce soir ses grands débuts chez les pros en
étant la 12e joueuse de l’ASPTTM.
•La
rencontre sera arbitrée par l’Allemand Bernard Menner et le
Suisse Stephan Greder.
•En
championnat d’Italie, Scavolini Pesaro occupe actuellement la 2e
place à un point du leader MC Carnaghi V. Cortese et devant
Bergame et Monteschiavo Jesi.
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14 décembre 2009 |
PARIS NORMANDIE : L'EVB
redescend sur terre
Face à
Istres, une formation du Top 4, les volleyeuses ébroïciennes ont
résisté dans le premier set, puis n'ont plus réussi à contrarier
le jeu visiteur. Elles se sont inclinées en trois sets secs
(24-26, 18-25, 18-25), après un peu plus d'une heure de jeu,
devant des gradins bien garnis.
Istres c'est plus costaud, plus complet, plus précis aussi. Les
ambitions des Istréennes sont justifiées, elles ont les qualités
pour viser le podium et l'ont prouvé samedi soir au gymnase du
Canada.
L'entraîneur de l'EVB est resté serein après la défaite : « Ce
soir nous touchons nos limites, nous occupons la cinquième place
du championnat, un bilan équilibré, autant de sets gagnés que
perdus… Jusqu'à présent nous avions réalisé un parcours au-delà
de nos espérances, ce soir nous étions opposés à une formation
habituée au championnat de Ligue A, qui avait des kilos, des
centimètres, de l'expérience que nous n'avons pas encore. C'est
un retour sur terre, un retour à la logique. »
Tout n'avait pas si mal débuté pour Lioudmila Da Silva et ses
partenaires qui ont fait, durant plusieurs minutes, la course en
tête dans le premier set, avec des points marqués par Gaëlle
Mollinger efficace au service, Agnieska Drzewiczuk précise dans
ses attaques. Seulement en face, le réveil n'a pas tardé. Lydia
Oulmou, Elizabeth Hintemann ont su prendre en défaut la défense
normande, fébrile à la réception. Les frappes puissantes de
Taiana Téré ont permis à
Evreux de revenir au contact, à
plusieurs reprises, mais finalement Istres a eu le dernier mot,
un ultime point inscrit par la capitaine Oulmou (24-26).
« Nous existons au premier set, reprend l'entraîneur, tout comme
devant Le Cannet… »
Ensuite les Normandes ont perdu les deux sets suivants, sur le
même score 25-18. Dans le troisième elles se sont tout de même
rebellées, à l'image de Téré, mais cela n'a pas suffi, les
attaques d'Hintemann et Oulmou faisant la différence. « Les
qualités de service ont été insignifiantes, regrette Emmanuel
Fouchet, il y a eu un peu trop de fautes directes. »
« Une équipe très combative »
Demi-finalistes la saison dernière, les Istréennes sont engagées
en Coupe d'Europe et elles avaient à cœur d'aller chercher cette
victoire synonyme de la quatrième place au classement.
Après ce succès, Frédéric Guerin l'entraîneur visiteur rend
hommage aux Ébroïciennes : « C'est une équipe très combative,
qui n'a rien lâché. Nous avons bien serré le jeu… Le but était
de produire ce qu'Evreux fait habituellement à ses adversaires…
on a fait ce qu'il fallait. Depuis le match du Cannet nous avons
retrouvé notre jeu après avoir vécu une période difficile. Nous
savions que nous pouvions mieux jouer… J'apprécie le club
d'Evreux, son entraîneur. »
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14 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Chef, la recette
Terville-Florange
a remporté, samedi, sa première victoire de la saison. Les
Meurthe-et-Mosellanes se sont fait surprendre, 3 sets à 1, par
les nouveaux choix tactiques de Pompiliu Dascalu.
Les
Tervillo-Florangeoises ont encore pleuré, samedi aux Nations.
Elles ont pleuré de joie. Les Mosellanes ont ouvert leur
compteur de victoires lors du derby à Vandœuvre-Nancy. Avec
trois points de pris, le TFOC demeure à la dernière place mais
reste collé aux baskets de Saint-Raphaël, qui a tout de même
volé un point à Calais, l’Européen. La suite du championnat, à
trois, s’annonce passionnante.
25-12 puis
25-11. C’est le tarif. Comment le TFOC a-t-il pu dominer autant
les échanges lors des deux premiers sets, samedi soir ? Elément
de réponse avec le chef mosellan, Pompiliu Dascalu. « Depuis la
blessure d’Anne Neu, notre libero, c’est Dumitrescu qui a pris
sa place. Samedi, on a testé Séhryne Hennaoui. Cela a permis de
renforcer notre réception, cela a payé. » Coaching gagnant ? Le
patron roumain demeure modeste. « Je suis surtout soulagé pour
les filles. Tant mieux si la formule nous donne gain de cause.
Mais il ne faut pas rêver, nos problèmes ne se sont pas réglés
en une soirée. Je ne suis pas un magicien. » Mais Dascalu ose et
Daniel Mroczkowski, le président du TFOC, applaudit des deux
mains. « On ne peut qu’être heureux. Je touche du bois. Pourvu
que la machine soit lancée. Nous avons eu tellement de malheurs
depuis le début de saison… »
« Pour l’équipe »
Séhryne
Hennaoui, la deuxième passeuse, elle, a permis le bonheur des
siennes en acceptant, lundi dernier, de s’improviser libero en
une semaine. « Quand les dirigeants m’ont proposé ce challenge
j’ai accepté sans me poser de questions. Je l’ai fait pour
l’équipe. »
Daniel
Mroczkowski apprécie. « L’entraîneur adverse a dû étudier notre
système de jeu à la vidéo. Il s’est rendu compte que toutes les
équipes visaient Vanessa Bonacossi, qui n’est pas une
spécialiste de la réception. Cette fois, ils ont eu affaire à
Dumitrescu et Hennaoui. Le VNVB a tout de même mis deux sets à
s’adapter. »
D’après les
locales, ce n’est pas le TFOC qui les a gênées mais bien leur
maladresse. « On est nul aux services. Ce n’est pas du volley
? », questionne Serge Raineri, le président du VNVB.
Le TFOC
n’en démord pas. Son coup de poker a marché contre Vandœuvre-Nancy.
Pas sûr qu’il fonctionne dimanche prochain à domicile contre
Cannes. « Comme je dis aux filles, si on donne notre maximum,
nous n’avons rien à nous reprocher. » De-là à vouloir défier le
grand Cannes…
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13 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Terville-Florange : enfin une victoire !
Il aura
fallu attendre la onzième journée et le derby à Vandœuvre-Nancy
pour enfin assister à une victoire de Terville-Florange. Le
TFOC n’est pas mort.
VAND.-NANCY 1
TERVILLE-FLO. 3
Les sets : 12-25, 11-25, 25-23, 18-25.
A tous
ceux qui avaient enterré le TFOC prématurément, le club
mosellan est encore vivant. Il vient même de quadrupler son
capital de points.
Dix
matches, le dernier de la phase aller, deux mois, pour enfin
gagner. Que ce fut long. Mais que c’est bon ! N’est-ce pas
Pompiliu Dascalu ? L’entraîneur tervillo-florangeois
commençait à épuiser son stock de combinaisons. Hier, il a
tiré les six bons numéros. N’en déplaise à l’entraîneur
vandopérien. A la fin du match, Cyril Wozniak grimace. Le
VNVB est la première équipe à plier face au TFOC. Difficile
à vivre. Pas pour tout le monde.
A 80
kilomètres de chez elles, les Mosellanes ont enfin trouvé la
solution. Le parc Nations est-il libre les onze prochaines
journées ? Quitte à gagner, pourquoi ne pas déménager ! Les
neuf défaites oubliées ? Bien sûr que non ! Mais le plaisir
de la victoire se fait tellement rare en Lorraine Nord qu’il
est préférable de le savourer.
Le TFOC
a remporté la bataille du mental. Alina Albu et Desma
Stovall ont séché leurs larmes. Pompiliu Dascalu a levé le
poing rageur à chaque point, à chaque set… Original, la
deuxième passeuse Sheryne Hennaoui s’est retrouvée libero en
l’absence d’Anne Neu. Dumitrescu, intérimaire jusque-là,
s’est replacée à la réception. « L’adversaire ne s’y
attendait pas. On a testé Sheryne à ce poste, cela a payé,
appréciait Daniel Mroczkowski le président du TFOC. Dans ce
cas de figure, nous avons deux réceptionneuses Hennaoui et
Dumitrescu. Nos adversaires avaient tendance à lire trop
rapidement notre jeu avec Bonacossi en récep’et à jouer
systématiquement sur elle, qui n’est pas spécialiste dans ce
domaine. » Déboussolé le VNVB. 4-1, 10-7, 20-9 dans le
premier set. Rebelote dans le deuxième plié 11 à 25.
Vandœuvre-Nancy, absent au service, est puni. Il n’y a pas
photo. Malgré tout, on ne ridiculise pas Malysheva et les
Meurthe-et-Mosellanes de la sorte.
Dans la
troisième manche, très serrée, les bleues de Dascalu ont
faibli. Le TFOC n’est pas habitué à trop briller.
Karaulanova et Bratuhhina ont, pourtant, rassuré quant à
leur statut de joueuses majeures. 12-12, 15-15, c’est
finalement la Hongroise Jozsa qui a le dernier mot pour le
VNVB (25-23, 1-2). Vers un 3-2 inutile ? Le TFOC, bon
dernier, ne peut se permettre de faire la fine bouche. Mais
Dumitrescu en a décidé autrement. Novotna, la capitaine
vandopérienne, peut bien se rebeller (5-2 puis 11-11),
Terville-Florange est venu pour prendre trois points, pas un
de moins. A 14-19, 15-22, on sent la pression gagner les
bleues. Surtout quand Stovall offre sept balles de match.
Première, sauvée. Et par miracle, le service de Paterlini
échoue dans le filet. Le sentiment de victoire ? Le TFOC an
3 ne le connaissait pas. Depuis hier il sait. Alors,
Mesdames, ça fait quoi ?
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13 décembre 2009 |
NORD LITTORAL : La
SES laisse un point en route
Les protégées de Badis
Oukarache prennent rapidement les choses en main à
l'occasion de la manche inaugurale. Diouck s'affirme
au block, Callo use de malice au filet puis Steux
fait dévisser la réception varoise (3-0).
Mise en échec en attaque,
la Serbe Komlenovic prend ensuite de l'assurance au
poste 4 pour entamer le retour raphaëlois (8-6). La
Stella se retrouve destabilisée au centre de son
demi-terrain, contrariée par la réussite de Kouyaté
(10-10). Les Calaisiennes font preuve d'impatience
au block (14-13) mais Gogolova se montre rigoureuse
et harmonieuse dans ses gestes (18-16). Les
visiteuses ne lâchent pas l'étreinte et végètent à
une longueur avant de connaître une véritable baisse
de régime. Une erreur technique offre sur un plateau
le set à la SES (25-20).
Battu dans l'intensité des enchaînements par le six
de l'ex-stelliste Hélène Aubry, le groupe calaisien
parvient à faire déjouer la formation adverse (7-6)
grâce à un bon passage de Tikvicki au service. Les
joueuses hôtes prennent l'ascendant psychologique et
se libèrent mentalement (10-6). Les erreurs
techniques se multiplient de part et d'autre
occasionnant le statu quo au score (13-9). Au moment
où les Raphaëloises semblent une première fois
sortir la tête de l'eau, le collectif calaisien
remet une couche de technique appliquée de main
d'orfèvre par Boscacci (17-11). Diouck s'envoie en
l'air aux 3m (20-13), Hudima - entrée en jeu malgré
une petite alerte grippale - donne du relief à son
équipe et permet à son équipe de rentrer rassurée
aux vestiaires, avec deux sets d'avance au score.
En proie à la somnolence Calais revient sur le
parquet sans son gage de sécurité (0-4) et se
retrouve contraint à prendre des risques au service.
Phénomène payant qui profite à l'attaquante
italienne Boscacci, s'ouvrant l'angle au filet
(4-6). Toutes surprises de mener au score (6-8), les
Varoises trépignent d'impatience et rendent tous les
ballons à leurs homologues stellistes. Il n'en faut
pas plus pour annoncer le coup de semonce calaisien
(14-12), revenu à des systèmes de jeu plus fins et
surtout davantage rôdés. Saint-Raphaël jette ses
ultimes force dans la bataille (16-17). Poussé par
la solidité de Gogolova et la force de frappe de
Callo (20-19), Calais ne parvient pas à se défaire
de l'étau sudiste (22-25).
Sans suspense, la Stella fait la course en tête
(6-2), simplement en usant de leurs qualités
premières. Diouck prend position dans son jardin des
3m, Gogolova calme la passeuse adverse (10-5).
Boscacci remporte un fabuleux point (14-10) mais la
solidarité des troupes de Rayna Minkova fait des
miracles en remportant - au courage - , 25-22, cette
manche rendue brouillonne par les hésitations
stellistes.
La vétérane Kociniewski met son club sur les bons
rails avant de plonger sous les coups de boutoir de
Leyendecker et consorts. Calais tremble, vacille,
commet d'incommensurables erreurs (9-11) mais finir
par s'imposer...
Antoine ROGGEMAN Stella Calais / Saint-Raphaël 3-2
(25-20 en 26', 25-18 en 26', 22-25 en 27', 22-25 en
26', 15-13 en 18')
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13 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse perd une marche
Au Cannet, l’ASPTT Mulhouse a perdu hier sa 2 e
place de Ligue A féminine au profit des locales victorieuses
3-1. Que c’est dur !
Cette
fois-ci, les Mulhousiennes n’ont pas réussi à s’imposer sur
le parquet de Maillan, ni même à ramener un point de la Côte
d’Azur. Bien que les Cannettanes aient lâché un set (le
troisième), elles n’ont pas craqué comme elles l’avaient
fait la saison dernière au moment du tie-break.
Le bras
de fer fut pourtant équilibré, notamment dans la manche
initiale, où les Alsaciennes allaient s’accrocher jusqu’à
prendre trois longueurs d’avance (14-17). Longtemps les deux
équipes vont rester au coude à coude dans cette manche
initiale jusqu’à 20 partout. Mais Bursac accélérait le
rythme pour Le Cannet et un block de Lozancic annonçait la
deuxième balle de set qui s’achevait sur une faute directe
des Mulhousiennes (25-22).
Mulhouse était passé tout près, mais la manche suivante
était beaucoup plus difficile à encaisser. Les partenaires
de Faesch multipliaient les fautes directes pendant que
Bursac et Nedelcu faisaient le travail en bout de fil
(25-16). Magali Magail avait beau multiplier les
changements, rien n’y faisait et le retour au vestiaire se
faisait tête basse pour les Mulhousiennes. Que s’est-il
passé au cours de ces dix minutes ?
Toujours est-il que les Alsaciennes revenaient avec un autre
visage. Un changement qui prenait forme sur le terrain
puisque les Cannettanes commettaient à leur tour de
nombreuses fautes directes tandis que le block alsacien se
mettait enfin en place (16-21). Kasic tentait de casser le
rythme mais il avait bien compris que cette manche-là allait
lui échapper. Un dernier contre de Bauer sur Nedelcu
remettait Mulhouse sur les bons rails (25-18). Une embellie
de bien courte durée malgré un nouveau block de Larnack qui
ouvrait le tableau d’affichage, tandis que Hood redonnait un
léger avantage à ses partenaires (6-5).
La
domination alsacienne s’arrêtait là. Les Cannettanes
retrouvaient leur bras et profitaient aussi des cadeaux
alsaciens. Kasic s’offrait même le luxe de faire tourner son
six, pendant que Coulibaly se retrouvait à la passe pour les
Mulhousiennes. White profitait de son entrée pour faire le
point du match (25-15).
Les
Mulhousiennes sont tombées sur plus fort qu’elles hier soir.
La victoire des Cannettanes, désormais 2es en lieu et place
de l’ASPTT Mulhouse, est logique mais il faudrait bien que
les équipières de Faesch terminent l’année sur une note
positive. Une victoire face à Evreux samedi, par exemple ?
Gymnase
Maillan au Cannet. Les sets : 25-22 (27’), 25-16 (22’),
18-25 (23’), 25-15 (24’). Arbitres : MM. Verdu et Gurriet.
400 spectateurs environ.
Le Cannet : Mc Namee, Nedelcu, Kulakova (Koyumdzhieva),
Szewczyk (c) (Decamp), Bursac (White), Lozancic (Lethuc).
Libéro : Quérard. Entraîneurs : Mladen Kasic et David
Françoise.
Mulhouse : Faesch (c) (Larnack), Bauer (Coulibaly, Djilali),
Sierradzan (Larnack), Rybaczewski, Kloster, Hodd (Djilali).
Libéro : Ortschitt. Entraîneurs : M. Magail et T. Worek
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12 décembre 2009 |
NORD LITTORAL : La
Stella doit se replonger dans le quotidien
Trois jours après avoir
triomphé de Koniz (3-0) en Challenge Cup, la
formation calaisienne remet le bleu de chauffe en
recevant Saint-Raphaël, pour le compte de la 11e
journée de Ligue A féminine.
A la peine en championnat,
le club varois joue déjà gros ce soir, dans la
bataille que se livrent les seconds couteaux de
l'élite. Non loin de son meilleur niveau, le groupe
stelliste commence à regarder devant lui avec la
plus grande gourmandise... Le plus dur commence pour
Badis Oukarache et ses dix volleyeuses
professionnelles. A peine le temps de savourer la
qualification pour les 16es de finale que se profile
déjà un autre concurrent, salle Porte de Lille,
capable de donner du fil à retordre à la formation
du président Wheatley. Une semaine avant la
réception d'Istres, la conjoncture pourrait
cependant permettre aux Calaisiennes de poursuivre
l'opération séduction auprès de son public, de
nicher les Raphaëloises à neuf longueurs et ainsi
reprendre des couleurs autour de la 6e place. Après
avoir vécu « l'enfer », selon ses dires, mercredi
soir - tant le stress l'avait parcouru -, le
technicien stelliste reconnaît toute la difficulté
consistant à se remettre au travail après une
période d'euphorie.
« On a réalisé notre meilleur match » note
quant à elle Leticia Boscacci. Privé de solutions de
rechange à la passe en l'absence de Beatrix Melendez-Pàl
(ses soucis musculaires la laisseront certainement
sur la touche jusqu'au mois de janvier), Badis
Oukarache devrait une seconde fois se passer des
services de l'ex-Cannoise Véronika Hudima, victime
du virus de la grippe.
Néanmoins, l'équipe de la Côte d'Opale n'envisage
pas la moindre défaillance au moment où elle récolte
les plus beaux fruits du travail collectif. Déjà
réactive lorsqu'elle se retrouve ballotée,
l'escouade bleue prend désormais ses responsabilités
et, surtout, les assume sans déshonneur quitte à
affirmer sa supériorité naissante. Un bagage
supplémentaire qui, conjugué à l'ascendant
psychologique, conditionne le point de passage vers
le haut de tableau. Il incombe désormais à la SES de
réaliser une performance de choix face à un club dit
« de seconde zone », qui à déjà réussi à hisser son
niveau à hauteur des plus grands comme lors de son
duel, le 27 novembre dernier, face au Cannet (2-3).
Qu'en sera-t-il de l'affluence ?
Seule incertitude à l'ordre du jour : après un tel
match en milieu de semaine, le public garnira-t-il
davantage les tribunes stellistes ? Le récent
retournement de situation vécu en Challenge Cup tend
à favoriser l'affluence mais personne ne se fait
d'illusion quant à envisager 1000 spectateurs lors
d'une journée de championnat. Seul Cannes et, à
moindre mesure Mulhouse fait déplacer les foules.
C'est peut-être là où le bât blesse car, avec
l'appui du septième homme, la petite différence de
niveau en défaveur du squad calaisien disparaîtrait
et permettrait au club hôte d'engranger deux ou
trois victoires supplémentaires.
Celles qui garantissent un billet pour l'une des
coupes d'Europe...
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12 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Repartir d'un meilleur pied
L'ASPTT
Mulhouse joue au Cannet ce soir (20h). Un match de haut de
tableau en Ligue féminine, face à un adversaire qui lui dispute
depuis tant d'années l'honneur d'être en finale face à Cannes.
Gagner là-bas permettrait aussi d'effacer le mauvais match à
Dabrowa Gornicza, mardi.
En Pologne,
la baffe se prend telle une vodka (sans orange), cul sec, et
elle laisse les joues rouges de honte pendant plusieurs jours.
Ce 0-3 de mardi, en Ligue des champions, reste en travers des
gorges mulhousiennes. Un seul remède pour dessaouler : gagner au
plus vite, dès ce soir en championnat, face au Cannet.
Voilà qui tombe bien : l'adversaire est à égalité de points avec
l'ASPTT.
Un concurrent direct
« Il nous faut réagir
de suite, réclame Magali Magail, l'entraîneur maison. Jouer
là-bas est une bonne chose. Nous sommes obligées de nous
remobiliser sans attendre. Même si c'est dur, on doit être là.
C'est notre concurrent direct depuis quelques années. » Et c'est
actuellement la seule équipe qui semble en mesure de barrer la
route de la finale à Mulhouse. Istres a loupé le dernier métro.
Le retour de Dabrowa Gornicza ne fut pourtant pas rigolo. Le
coeur n'était pas au concours de blagues ni aux chants
patriotiques. La séance du retour, avec fonte à soulever en
guise de cocktail de bienvenue, a montré des mines sombres et
encore grisées par le démâtage en Silésie.
« Les filles avaient la tête dans les chaussettes. Dès qu'on a
fait le bilan, les choses sont allées mieux. »
Dès l'entraînement suivant, la réaction s'est fait sentir. « Il
y a eu une remise en question individuelle de chacune et cela
s'est vu. Je sens l'envie de donner plus. C'est indispensable
pour la confiance. Sur le terrain, on doit être sûre que la
copine va se battre pour l'ensemble de l'équipe. »
Si chacune doute d'elle-même, les choses ne peuvent plus tourner
rond, mais plutôt en rond.
L'entraîneur n'est pas inquiète : « On n'a pas oublié de jouer
au volley en quelques jours. A Dabrowa Gornicza c'était un "non
match", comme on en connaît chaque saison. Le plus important est
de réagir de suite après. Cette défaite, il fallait en parler,
c'est fait, tout le monde est d'accord sur ce qui n'a pas
marché. Aujourd'hui il est temps de tourner la page. » Un 3-0
inversé la bouclerait.
Attention au Cannet
Attention
au Cannet. C'est du lourd, avec une idée du collectif qui
impressionne Magali Magail. « La saison dernière, ses
individualités me semblaient plus fortes, mais le groupe
m'apparaît meilleur. C'est plus une équipe. »
Tout comme les filles d'Alsace, ces jeunes femmes de la Côte
n'ont perdu qu'une fois, contre Cannes. Elles ont juste égaré
plus de sets, dont deux à Saint-Raphaël.
La pointue de Mulhouse, l'Américaine Regan Hood, est ici
attendue au tournant. Elle a connu mardi une faillite d'autant
plus visible que son rôle est d'achever les points. Si
performante contre Cannes, ensuite si transparente en Pologne,
elle reste un mystère. « J'attends que tout le monde, pas
seulement Regan, se réveille au Cannet. A l'entraînement j'ai
déjà vu du mieux jeudi... »
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12 décembre 2009 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
n’abdique pas
Les
volleyeuses mulhousiennes sont au Cannet, ce soir à 20 h,
avec la 2 e place provisoire en jeu.
Le
triste retour de Pologne, au lendemain de la défaite
concédée en Ligue des champions face à Dabrowa-Gornicza
(3-0), n’incitait guère à la plaisanterie. Au plus profond
de leur désarroi, les Mulhousiennes étaient toutes unanimes
pour ne pas se laisser aller aux lamentations mais plutôt à
tenir un discours chargé d’orgueil. « Il n’est pas question
d’attendre l’année prochaine pour réagir, déclarait ainsi
Coralie Larnack. Le match au Cannet est trop important pour
laisser filer ». L’importance de ce match réside dans le
duel que se livrent, depuis deux saisons, l’ASPTTM et
le Cannet, concurrents directs pour la place de finaliste du
championnat de France face à Cannes. Soit le meilleur
objectif qu’un club français, hormis Cannes, puisse espérer
actuellement.
D’ailleurs, avant d’aborder ce dernier match de la phase
aller, Mulhousiennes et Azuréennes affichent des parcours
similaires avec huit victoires et une défaite concédée
contre Cannes. La seule différence du moment se situe dans
l’état d’esprit de chaque équipe. Pendant que l’ASPTTM
peinait devant Aix (3-2) et sombrait à Dabrowa-Gornicza
(3-0), le Cannet s’en est allé gagner à Istres (3-1) et à
Sliedrecht (3-1) en 16 es de finale de la Coupe
d’Europe de la CEV.
Par
rapport à la saison dernière, le Cannet a enregistré les
arrivées de la passeuse américaine Candace McNamee, de la
Serbe Sanja Bursac, de la Bulgare Atanaska Koyumdzhieva
(1,88 m, ex-Hainaut), de l’Allemande d’origine kazakh Olejsa
Kulakova, (1,90 m, ex-Cannes) et des internationales
françaises Séverine Szewczyk (ex-Calais) et Jéléna Lozancic
(1,87 m, ex-Panathinaïkos Athènes) pour compenser les
départs de la passeuse slovaque Ivana Zburova, de la
Hongroise Nathalie Dambendzet et des Néerlandaises Titia
Sustring et Quinta Steenbergen. Autant dire qu’à l’exception
d’Estelle Quérard, qui assure le rôle de libéro, le Cannet a
complètement changé par rapport à la saison dernière.
Côté
mulhousien, Alexia Djilali et Regan Hood se plaignent de
l’épaule. Magali Magail a conservé dans son effectif la
jeune centrale Isaline Sager-Weider. À pied d’œuvre
au Cannet depuis hier après-midi, l’ASPTTM n’aura pas les
faveurs du pronostic. Ce qui constitue le meilleur argument
de la formation mulhousienne.
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12 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : Le VNVB sur ses gardes
Ce match
capital face au voisin n’a pas bouleversé les habitudes de Cyril
Wozniak : « Nous nous sommes préparées normalement sans
pression particulière, a indiqué l’entraîneur vandopérien. Mes
filles sont des pros, elles savent ce que peut entraîner
mathématiquement un bon résultat ». On ne va pas tourner autour
du pot. Une troisième victoire de Vandœuvre (9 e), ce
soir, à mi-chemin du championnat, lui permettra de voir un peu
plus sereinement l’avenir : « Si on gagne, c’est vrai, on aura
fait un grand pas vers le maintien, reconnaît le coach. Ceci
étant, je redoute cette équipe de Terville-Florange qui viendra
chez nous avec beaucoup d’ambitions. Je me rappelle qu’avant
l’ouverture de ce championnat, dans un tournoi de préparation,
nous nous sommes imposées 2 sets à 1 avant de perdre sur le même
score ». A Vandœuvre, la méfiance sera donc de mise, même si
Cyril Wozniak aura la chance de s’appuyer sur un effectif quasi
au complet : « Julie Mollinger, victime d’une déchirure à la
cuisse, qui sera remplacée par Petra Novotna. »
Les
protégées de Cyril Wozniak (exemptes samedi prochain) tenteront
de terminer l’année sur une bonne note : « J’ai confiance en
mon groupe, a t-il conclu. Si nous gardons cette même
combativité et ce même état d’esprit que lors des deux derniers
matchs, alors, je pense que l’on pourra réaliser quelque chose
ce soir ».
LE REPUBLICAIN
LORRAIN :
TFOC : attention à la marche
Match à
haute tension. Si Terville-Florange perd à Vandœuvre-Nancy,
les Mosellanes verraient leurs voisines s’échapper. Les
différents scénarios.
Le TFOC gagne
Terville-Florange l’emporte 3-1 ou 3-0. Les Mosellanes
auraient 4 points, Vandœuvre-Nancy 6. Les Mosellanes
seraient relancées dans la course au maintien. « Plus que
les points, c’est le moral qui ferait du bien, confie
Pompiliu Dascalu, l’entraîneur du TFOC. Des points, il en
faudra encore après ce match-là. Les filles ont besoin de
sérénité, elles ont tendance à craquer. » Dascalu avoue même
devoir essuyer quelques larmes…
Le VNVB gagne
Le TFOC
reste à un point et le VNVB grimpe avec neuf points. Le mal
sera fait, il deviendra difficile de le rattraper. Mais pas
impossible. « Mon métier n’est pas d’être pronostiqueur,
affirme l’entraîneur mosellan. C’est sur le terrain qu’il
faudra faire la différence. Si nous perdons, il restera dix
matches à jouer… » Pompiliu Dascalu ne s’attendait pas à
rencontrer certaines difficultés. « Je savais que nos
débuts n’allaient pas être faciles mais ce scénario (0
victoires après 10 journées), je ne l’avais pas prévu. »
3-0 comme d’habitude ?
Les
saison se suivent… Le derby lorrain s’annonce, comme à
chaque fois, très serré. Pourtant, le résultat est souvent
le même : 3 à 0. En deux saison, quatre confrontations,
c’était à chaque fois le même tarif. Qu’en pense Pompiliu
Dascalu ? « Je ne peux pas comparer, je n’étais pas là. Et
puis regardez mon équipe, il reste trois joueuses de l’an
dernier dont une blessée… »
Un 3-2 inutile ?
Si
Terville-Florange perd 3 à 2, le TFOC aura 2 points, le VNVB
8. Dans le cas contraire, le TFOC aura 3 unités, le VNVB 7.
Inutile ? « Vu comme ça oui. Mais je préfère perdre 3 à 2
que 3 à 0. La question ne devrait pas se poser vu que j’y
vais pour gagner ! » Pompiliu Dascalu est déterminé.
Vers un jeu à trois
Elles sont
trois équipes susceptibles de descendre. Le match pour le
maintien pourrait se jouer à trois. Saint-Raphaël est
avant-dernier, dans le rôle de l’arbitre entre les deux
Lorrains. Avec quatre points, les Sudistes sont également mal
parties. Mais elles ont l’avantage d’avoir battu le TFOC, chez
lui, 3 sets à 1. Le VNVB, lui n’avait fait qu’une bouchée, aux
Nations, du club azuréen 3 sets à 0.
Ce soir,
Saint-Raphaël se déplace à Calais, huitième, placé juste devant
Vandœuvre-Nancy. Les néo-Européens avancent à tâtons, tentant de
raccrocher le haut du tableau.
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12 décembre 2009 |
LA VOIX DU NORD :
Face à Saint-Raphaël, la Stella ne peut se permette le moindre
relâchement
Les Suissesses de Köniz
sont repartis déçus. On le serait à moins. Il est
vrai qu'avec une victoire ...
3-1 en poche tous
les espoirs semblaient permis. Après la
rencontre à la Porte de Lille, l'entraîneur
helvète insistait sur les manques techniques
inhabituels de son équipe plutôt que sur les
qualités des joueuses de la Stella. C'est de
bonne guerre. Mais il y a pourtant une forme de
logique dans le résultat final.
À Berne comme à
Calais, les Calaisiennes de Badis Oukarache
avaient les moyens de conclure l'affaire. Cela
n'a pas été le cas. Mais en volley, chaque match
a son histoire et dans la plupart du temps la
vérité du jour n'est pas forcément celle du
lendemain. Peut-être même que cette défaite, et
son arrière-goût d'injustice, avait en elle les
ferments de la démonstration faite à Calais une
semaine plus tard.
L'Ukraine en guise
d'étrennes.- Un autre challenge se présente à
l'horizon des 16es de finale, le 6 janvier avec
la formation ukrainienne de Severodonchanka
Severodonetsk, reversée en Challenge Cup après
sa défaite contre Gand en CEV Cup. Un vrai défi
cette fois à 3 000 km de Calais. La
néo-Calaisienne Véronika Hudima devrait s'y
sentir comme chez elle. Elle va passer les
vacances de Noël en famille à Kharkov pas trop
loin des bases du prochain adversaire de la
Stella. Elle pourrait peut-être rapporter des
informations intéressantes à Badis Oukarache.
Une bonne nouvelle, quand même, le retour se
fera à Calais le 13 janvier dans l'ambiance que
l'on devine.
Saint-Raphaël en
attendant Istres.- Il va falloir repenser
au quotidien du championnat avec Saint-Raphaël
puis Istres dans huit jours dans une salle de la
Porte de Lille qui en ce moment ne désemplit
pas. Un match piège par définition. Quand on
sait l'importance des ressorts psychologiques
dans la préparation et le déroulement d'un match
de volley, on peut se montrer sinon inquiet du
moins circonspect.
La tension est bien
sûr retombée et l'idée de devoir expédier à
nouveau les affaires courantes peut sembler un
peu fade à un ensemble qui a su se forger une
unité dans l'exceptionnel.
La formation varoise
a joué la carte de la stabilité parfois par
obligation ne recrutant à l'étranger que deux
attaquantes réceptionneuses l'Espagnole Weber
(ex Palma de Majorque) et la Serbe Komlenovic
qui jouait auparavant à Panellinios en Grèce.
Les protégées de
Rayna Minkova n'ont remporté qu'une seule
victoire contre Terville contre qui tout le
monde a gagné jusqu'à présent mais a aussi
arraché un set contre le Cannet ce qui est
symptomatique d'une capacité à réagir.
La méfiance est de
mise car les choses n'avaient pas été si faciles
l'an dernier, mais les spectateurs que l'on
espère nombreux attendent avec impatience de
revoir la Stella version Coupe d'Europe qui en a
séduit plus d'un.
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11 décembre 2009 |
LA VOIX DU NORD :
Stella : chronique d'une victoire annoncée
À la fin de la
rencontre, mercredi soir Porte de Lille, qui a vu la
Stella dominer Zeller Köniz 3-0 et se qualifier,
ainsi, pour le 3e
tour de la Challenge Cup, Boscacci déclarait :
« Il n'y avait pas de solutions pour Köniz ce
soir. Pour la première fois depuis le début de
saison, on a produit notre meilleur jeu. À ce
niveau-là on ne pouvait que gagner ». Un manque
de modestie de la part de la pointue argentine ?
Probablement pas.
Depuis quelque temps on sentait que le puzzle se
mettait en place.
La défaite à Köniz,
qui aurait pu être évitée, a d'une certaine
façon été un mal pour un bien. Il est vrai que
l'heure était à la mobilisation générale, cette
semaine, autour d'une Callo qui ruminait cette
fin de rencontre à Berne où elle avait été
malmenée par les mises en jeu adverses.
Un sponsor a remis
aux joueuses des deux équipes, après la
rencontre, une écharpe en dentelle. Celle de
Melisa Callo était orange, symbole de fierté,
lui a-t-on dit. Cela ne pouvait pas mieux
tomber. La capitaine tenait absolument à
remettre les choses à leur place. Callo avait la
« grinta », mercredi, et l'atmosphère enfiévrée
de la Porte de Lille lui allait comme un gant.
Entraînant les autres joueuses dans son sillage,
elle a donné le tempo à l'équipe et à la
rencontre. Köniz n'a jamais trouvé la solution à
cette débauche d'attaques en tout genre.
Diouck, montée sur
ressort et capable d'attaquer en haut de la
mire, a fait une démonstration. La défense de
Köniz n'y a pas compris grand-chose. Boscacci,
était dans son monde, mettant les points qu'il
fallait en attaque et au service et s'est
montrée précieuse en soutien. Les deux centrales
Gogolova et Leyendecker, dans un rôle
d'essuie-glace, ont prouvé qu'elles étaient en
mesure d'en décourager plus d'une au filet.
Steux a fait jouer tout ce beau monde en variant
le jeu à sa guise et Péron s'est régalée en
défense.
La fortune sourit
aux audacieux. Les Calaisiennes ont tout osé et
tout réussit. Les Bernoises se sont accrochées
sans jamais donner l'impression de pouvoir créer
des différences notables. Signe d'une confiance
vacillante, elles ont accumulé les services
dehors et les attaques hors cadre. La
Thaïlandaise Sittirak, si vaillante en Suisse
avec ses services à trouer le plancher, a été
l'ombre d'elle-même. Elle est restée dans un
relatif anonymat malgré quelques éclairs en
attaque. Le bloc équipe calaisien est venu à
bout d'un collectif qui a semblé bien émoussé et
pour lequel la trêve hivernale fera le plus
grand bien.
« Ce soir, nous
avons fait des fautes techniques impardonnables
et des mauvais choix dans le jeu. L'ambiance de
la salle nous a aussi perturbé car c'était la
première fois que nous jouions dans de telles
conditions », dira, après coup, Dirk Gross,
l'entraîneur bernois.
Après le match en
Suisse, Steux avait lancé : « On n'en parle
plus. On gagnera 3-0 à Calais. » Promesse tenue.
Le tirage au sort
des 16es de finale, qui se disputeront les 6 et
13 janvier, aura lieu ce matin.
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10 décembre 2009 |
LA VOIX DU NORD : La
Stella dompte l'ours bernois et se qualifie
La Stella démarre en
trombe. Déjà le bloc calaisien montre le bout de son
nez. Mais Köniz dispose d'une arme
redoutable Sittirak
au service qui sème le trouble dans les rangs
stellistes. Les choses ont de la peine à se
décanter. Chaque équipe marque ou donne le point
à son tour. Les Bernoises savent défendre et le
montrent bien. On ne compte plus les égalités
successives. Les Suissesses prennent un avantage
mais à chaque fois contesté par des Maritimes
accrocheuses à souhait. La Stella s'assure un
avantage dans le final 24/22, loupe le coche
mais Gogolova est là pour conclure au filet une
balle qui traînait 25/23. Pied au plancher, les
Calaisiennes débutent la deuxième manche avec
l'idée d'assurer d'entrée un avantage
conséquent. Le bloc calaisien continue de faire
des merveilles et Diouck au filet dans ses
oeuvres enfile les points. Les choses ne
traînent pas et l'écart conséquent 12/6 enlève
tout suspense. Les Calaisiennes mènent la danse
à leur guise et, malgré un léger relâchement en
fin de set, emportent la mise 25/15. Les
Helvètes qui étaient venues avec l'intention
manifeste de prendre la première manche à la
fois pour se rassurer et pour semer le doute
dans l'esprit de leurs adversaires, avaient de
toute évidence beaucoup perdu en abandonnant le
set aux Françaises. La troisième manche
paraissait débuter sous les mêmes auspices : 3/0
et les clignotants au vert. Quelques hésitations
en défense et de mauvaises inspirations au filet
et Köniz revint à hauteur puis s'assura un léger
avantage.

Commença alors un
mano a mano du plus bel effet mais éprouvant
pour les deux hommes de banc. Finalement devant
une assistance debout les Stellistes
s'imposèrent 25/22, remportant une victoire
incontestable grâce à une volonté décuplée et un
talent supérieur. Diouck à l'aise partout,
capable des attaques les plus improbables et des
défenses les plus spectaculaires, a rallié tous
les suffrages. Mais le trio d'Argentines Callo
en tête n'a laissé aucun répit à des Helvètes
souvent prises de court au bloc et en défense.
Pour la première fois les Stellistes ont joué au
niveau où on les attendaient depuis longtemps.
Le mot de la fin à
Diouck : « On les a battues sur l'envie et avec
le soutien du public ».
STELLA CALAIS-BET
KÖNIZ : 3 à 0 (25/23 25/15 25/22).
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10 décembre 2009 |
CANNES.MAVILLE.COM :
Les Cannoises attendent Bergame
Les
Cannoises peuvent désormais penser à
Bergame et rien qu'à Bergame.
Rendez-vous est pris pour le 17 décembre
dans ce même Palais des Victoires pour
affronter les championnes d'Europe en
titre. « J'espère qu'on fera aussi
bien », pronostiquait déjà Anny
Courtade, si fière de ses filles après
ce nouveau succès européen. Car c'est
bien là que se jouera la place de leader
du groupe, au moins à l'issue de la
phase aller.
Bien
qu'annoncées comme les moins fortes
de cette poule A, les Croates
n'étaient pas venues à Cannes pour
faire de la figuration. Les joueuses
de Rijeka parvenaient même à prendre
un moment les commandes du tableau
d'affichage dans les deuxième et
troisième sets.
Pas très
longtemps, il est vrai, mais assez
pour que les championnes de France
se ressaisissent rapidement.
Tout
avait donc bien commencé pour les
Racingwomen. Nadia Centoni ouvrait
le compteur sur une attaque, suivi
d'un block. Vicca Ravva poursuivait
le travail pendant que Mirela Delic
s'imposait au contre. Cannes
déroulait en toute tranquillité
jusqu'à ce dernier block d'Ana
Antonijevic, la passeuse du RCC
(25-12). Comme cela avait été plus
ou moins prévu, sans trop vouloir le
dire trop fort, Rijeka n'opposait
pas grande résistance.
Centoni
à la conclusion
Un doux
ronronnement qui piégeait quelque
peu les Cannoises dans la manche
suivante. Les Croates saisissaient
l'ouverture pour prendre un peu
d'avance (10-12). Sentant le danger
d'un endormissement général, Ravva
sonnait la révolte (18-13). Delic,
toujours impériale au centre et deux
services gagnants consécutifs d'Antonijevic
renvoyaient les visiteuses croates
sur le banc de touche (25-16).
La
dernière manche était à peu près
similaire à la précédente. Rijeka
restait au contact grâce à deux aces
de leur capitaine Simic (19-17),
mais les Croates lâchaient prise sur
une dernière frappe de Centoni
(25-20).
Les
Cannoises pouvaient aller saluer
leur public. Elles avaient fait du
bon travail et elles ne boudaient
pas leur plaisir de poser devant les
photographes en compagnie d'Alain
Bernard, venu donner le coup d'envoi
de cette rencontre.
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10 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Maux de tête
La défaite à Dabrowa Gornicza (0-3),
mardi en Ligue des champions, fait mal au classement. Après deux
journées, l'ASPTT Mulhouse espérait une victoire face à ces
Polonaises. Pour cela il n'a manqué qu'une chose, que l'équipe
joue. Et c'est le plus douloureux.
Cela
ressemble à un lendemain de cuite, avec cette pâteuse
impression d'avoir vécu un moment irréel, trop fort pour
être vrai. La défaite face à Dabrowa Gornicza, mardi soir
(0-3), laisse des traces qui ne sont pas prêtes de
s'effacer.
« Je ne comprends pas, glisse l'entraîneur, Magali Magail.
Nous sommes passées d'un très haut niveau, jeudi contre
Istanbul, à un très mauvais volley. Je n'arrive pas à
analyser pourquoi. »
« Ce qu'il s'est passé ?
Pas grand-chose »
Ce « pourquoi »
mine tout le monde, en ce matin de brouillard comme il y en
a tant ici en Silésie. « Ce qu'il s'est passé ? Pas
grand-chose justement. On a pris l'eau en réception, on n'a
pas servi. Sans ces deux points, on ne peut pas gagner un
match. Ce n'est pas possible et c'est un point inquiétant. »
Trois sets, c'est long quand rien ne va, qu'aucun changement
n'apporte le soleil, que rien ne sourit.
La dépression s'est abattue après cette incroyable série de
services de la passeuse polonaise Sliwa, en tout début de
rencontre. « On a eu deux temps-morts, on a tenté d'apporter
des changements dans notre réception mais rien ne marchait.
A ce point, c'est très rare et cela nous a fait douter. » Se
triturer les méninges face à la faillite du moment, cela
arrive. Le plus gênant est de ne trouver aucune solution.
« D'habitude on réagit »
Des réactions, on
en a vu, mais seulement sous la forme de sursauts
intermittents. Rien qui permette de relever la sauce pour
enlever un set à l'adversaire. « Quand on est en danger,
d'habitude on réagit. Pas là. Nous sommes passées à côté.
Mentalement, on n'était pas prêtes à se bagarrer ? Je ne
sais pas, je ne veux pas nous trouver d'excuse. On a perdu,
il nous faut l'assumer et se regarder dans la glace. »
Ce duel franco-polonais n'avait pourtant rien d'impossible.
Le plus cruel est cette confidence de Magdalena Sliwa, la
passeuse d'en face qui, après les débats confie que l'équipe
d'ici avait la frousse à l'idée de jouer face à Mulhouse.
Quelques jours avant, elle avait visionné la vidéo contre
Istanbul et chacune attendait la fessée promise. En fait de
correction, c'est l'ASPTT qui s'est pris un coup de pied au
derrière.
« Rien n'est fini en Ligue des champions, clame le coach.
Sauf si ces Polonaises réussissent un exploit face à
Istanbul ou Pesaro. Nous, on peut grappiller un set ou deux
avant de battre Drabowa Gornicza au retour, chez nous. Cette
compétition doit nous faire grandir, pas l'inverse. Il a
nous manqué de l'amour-propre, de l'orgueil. Chacune doit se
remettre en question individuellement, voir ce qu'elle n'a
pas apporté. »
A bout de souffle ?
Magali Magail
pointe du doigt cette absence de sacrifice des unes pour les
autres, quand souffrir pour offrir le ballon le plus propre
possible à la copine d'à côté doit être la règle de chaque
instant. Il n'y avait pas cette envie, du moins on ne l'a
pas lue sur les visages et les comportements. Le rythme de
ces matches qui s'enchaînent à folle allure est-il en
cause ? « Pour l'adversaire c'est la même chose. »
Rien à faire, on ne trouve pas dans les mots de l'entraîneur
les plus minuscules prémices au moindre alibi. « On doit
pouvoir s'énerver et se faire violence. » Toutes en
sont-elles capables ? Les chefs de file, leaders appelées à
entraîner les troupes, jouent sans arrêt depuis des mois,
avec la salutaire coupure d'été transformée cette saison en
marathon avec l'équipe de France. Et si certaines étaient à
bout de souffle ?
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10 décembre 2009 |
L'ALSACE : ASPTT Mulhouse : le
mal est profond
La
lourde défaite (3-0 : 25-14, 25-17, 25-23) concédée mardi
soir à Dabrowa-Gornicza, en Ligue des champions, confirme le
doute qui habite les Mulhousiennes depuis une semaine.
« C’est
comme si un ressort s’était cassé » avoue Magali Magail. La
crise, qui secoue les volleyeuses mulhousiennes, date du
lendemain de la défaite de jeudi dernier concédée face aux
Turques d’Istanbul. Depuis, elle s’est traduite par un match
très moyen face à Aix-Venelles et, cette fois, par une
prestation franchement médiocre en Pologne. Pire… « Nous
n’avons pas joué », admet Armelle Faesch, dont le teint pâle
comme un linge, témoigne du désarroi d’une passeuse ne
sachant qui solliciter tant l’attaque semble inefficace…
Exception faite pour Anna Rybaczewski qui a tenté de sauver
les meubles.
En
recrutant l’Américaine Regan Hood, deuxième meilleure
marqueuse en Pro féminine, la saison dernière, Magali Magail
pensait tenir la solution pour donner de la puissance à son
attaque. L’Américaine a prouvé face à Cannes qu’elle avait
un gros potentiel. Mais la régularité fait défaut… À Dabrowa-Gornicza,
son efficacité s’est soldée par 3 points sur 19 attaques
tentées. Et, comme Alexia Djilali (2/7) déplore de gros
soucis avec une épaule très sollicitée durant l’été avec
l’équipe de France, l’ASPTTM se retrouve sans attaquante de
pointe. Difficile dans ces conditions de mettre la pression
sur un adversaire quand, de surcroît, le service est
déplorable, le contre absent et la réception inexistante. Ce
qui a été le cas ce mardi.
Des regrets énormes
Tout
avait pourtant trop bien commencé pour l’ASPTTM qui n’avait
pas à se soucier du cas Gajgal. Cette dernière, considérée
comme la meilleure joueuse polonaise, n’était pas
opérationnelle en raison d’une cheville douloureuse. Si la
décence ne leur interdisait pas en début de match de
manifester leur soulagement, les Mulhousiennes se seraient
frotté les mains. C’était sans compter sur l’expérimentée
Magdalena Sliwa (40 ans), très peu sollicitée jusque-là en
championnat, qui a condamné d’entrée la réception postière
en alignant dix services consécutifs (0-1, 10-1) avant
d’accélérer son jeu pour neutraliser un block considéré
comme l’atout majeur de l’ASPTTM. « Quand nous avons vu la
cassette du match Mulhouse-Istanbul, nous étions convaincues
que nous n’avions aucune chance » a avoué Sliwa à son maître
: Teresa Worek. L’avantage de cette situation c’est que
Dabrowa-Gornicza a alors évolué sans pression jusqu’au 3
e set. Et là, quand les Mulhousiennes auraient pu
profiter de la fébrilité locale, elles ont touché le fond en
enchaînant sept fautes directes au service et sans pour
autant perdre le contact à la marque (20-18). « Nous n’avons
servi normalement qu’à deux reprises dans ce match, explique
Magali Magail. Et, à chaque fois, cela avait suffi pour
dominer la situation - de 14-3 à 14-10 au 1 er
set, avec le coup de patte de Dominika Sieradzan, et de
24-18 à 24-23, avec Aminata Coulibaly, au 3
e set - ».
Les
regrets mulhousiens sont, à ce titre, énormes. « Je pense
que cette équipe polonaise est du niveau du milieu de
classement en France, évalue Teresa Worek. Et, c’est rageant
que nous n’ayons pas été capables de saisir cette
opportunité ». Mathématiquement, le 1 er tour des
play-offs est encore à la portée de l’ASPTTM. Mais, pour
cela, il faudrait que Dabrowa-Gornicza ne glane aucun set
face à Istanbul et Pesaro, qu’à l’inverse les Mulhousiennes
en remportent l’un ou l’autre avant de prendre une éclatante
revanche en janvier prochain pour le match retour. La douce
incertitude du sport autorise tous les espoirs… Mais, depuis
mardi, ce cas de figure s’apparente à de la science fiction
!
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9 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : La claque et les joues rouges
L'ASPTT
Mulhouse a perdu (3-0) face à de terribles Polonaises
survoltées. Elle n'a surtout rien montré et c'est le plus dur à
encaisser.
DABROWA
GORNICZA 3 - ASPTT MULHOUSE 0
Les sets : 25-14 (22'), 25-17 (24'), 25-23 (25'). 2000
spectateurs. Arbitres : MM. Kovacevic (Serbie) et Marin
(Roumanie). Durée : 1h 20. Points : 75-54.
DABROWA GORNICZA : 34 attaques gagnantes (Sadowska 9), 9 contres
gagnants (Sadowska 3), 9 services gagnants, 6 fautes directes, 6
au service.
Karczmarzewska-Pura 2 puis Lis 5, Liniarska 14, Sadowska 12,
Szczurek 9, Walawender puis Sieczka 4, Sliwa 6 (passe). Libero :
Tkaczewska.
ASPTT MULHOUSE : 31 attaques gagnantes (Rybaczewski 12), 7
contres gagnants (Bauer 4), 4 services gagnants (Sieradzan 2),
13 fautes directes, 10 au service.
Kloster 3 puis Sager-Weider 1 puis Larnack 1, Sieradzan 7 puis
Djilali 2, C. Bauer 8 puis Coulibaly 1, Rybaczewski 14, Hood 4,
Faesch 1 (passe). Libero : Ortschitt.
C'est jour de fête à Dabrowa Gornicza, les girls ont le pompon
joyeux, les spectateurs la moquerie facile et les filles
d'Alsace se font toutes petites, n'osant lever haut les bras
pour contrer des balles adverses qui fusent à la façon de
missiles. Avec une réception plan-plan, les services de Sliwa,
l'ancienne à Dabrowa Gornicza, ex-copine de Teresa Worek en
équipe nationale ( !), creusent le trou (14-3).
Mulhouse tétanisé
Mulhouse est tétanisé,
étouffé dans l'oeuf et incapable de réagir. C'est bien simple :
rien ne marche, pas grand-chose n'est d'ailleurs tenté. En face,
l'équipe récite un jeu sans faille, avec une arrière-garde qui
ne laisse rien passer en défense et propose une réception claire
et nette. Le contre est tout aussi terrible, sans pitié pour les
petits bras venus de France sur la pointe des pieds. L'ASPTT est
étouffée.
Sieradzan, la Polonaise si bien connue ici, est empêchée de
bouger le moindre orteil. C'est pourtant elle qui, avec
Rybaczewski, l'autre nom célèbre du coin, parviennent à sauver
le navire qui coule (7-14)... avant de le regarder sombrer tout
à fait dans une première manche à oublier au fond d'une poche
(14-25). La suite ne peut qu'être meilleure, à tout point de
vue. Et elle l'est, mais pas si belle qu'espéré.
Mulhouse mène... deux fois
Dans ce deuxième set,
ce qui est nouveau, c'est qu'il y a au moins des échanges, avec
deux équipes qui se renvoient la balle et se font mutuellement
peur à l'attaque. Mulhouse sort sa boîte à gifles et cela claque
dans tous les coins. Hood - tiens, elle était là... - se montre
enfin, Rybaczewski, énorme, reste fidèle à elle-même en bout de
filet. L'équipe se permet même de mener deux fois, à 6-7 puis
7-8.
Cela ne mène pas loin. Très vite, Dabrowa Gornicza passe la
vitesse supérieure et Mulhouse est encore dépassé. A la passe,
la pauvre Faesch ne sait plus que faire, à qui donner cette
balle qui ne va jamais assez vite ni ne semble jamais assez
haute pour déborder le block d'en face. Que c'est dur de s'en
sortir avec des attaquantes en plein dans le doute et sans
second souffle. Hood est en faillite personnelle.
Sans pointue et avec une Sieradzan surveillée tel le lait sur
feu bouillant, les Haut-Rhinoises apparaissent en panne sèche
question solutions de rechange. Dès qu'elles s'imaginent revenir
dans le match, au score et dans les coeurs, Sliwa la gentille
sorcière (40 ans !) sort un diable de son invention. Elle est
terrible, lit et sent le jeu comme s'il était en elle, trouve
des ouvertures géniales avec un doigté rapide.
Rien à faire
Les Polonaises
décrochent cette manche à 25-17. Seul l'exploit et un retour du
fond des bois peut encore sauver Mulhouse. L'impossible n'est
pas au menu du jour. Rybaczewski sonne la révolte, avec son
habituel poing rageur et ses attaques croisées qui sèment le
trouble en face. Le score enfle moins vite (8-5), mais cela fait
toujours aussi mal quand les locales emballent la sauce.
Mulhouse n'y croit plus et cela se voit. Une attaque de
Sieradzan contrée donne une balle de match à 24-18. Dos au mur,
on crâne un ultime sursaut. Avec Coulibaly au service, Djilali
puis Bauer tentent la charge de la dernière chance, jusqu'à
25-23, « Il n'y a rien à dire, glisse Magali Magail, le coach
d'Alsace. Sans réception ni service, on a perdu d'entrée. Sliwa
nous a fait douter. C'est dur de descendre si bas. »
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9 décembre 2009 |
NORD LITTORAL : La
pression a changé de camp
Il y a
plusieurs manières de lire un
résultat. Surtout en Coupe d'Europe
où la première manche ne prend
véritablement de sens qu'une fois
complétée de son alter ego disputé
une semaine plus tard.
Si l'on
avait assuré les dirigeants de la
Stella qu'ils prendraient un set à
Köniz, ils auraient d'ailleurs
probablement signé des deux mains ce
score préservant une chance de
qualification. Mais la physionomie
de la rencontre aller a laissé bien
évidemment des regrets. Car les
Calaisiennes avaient les moyens
d'engranger au moins un deuxième set
ce qui aurait permis d'aborder le
match retour en position de force.
Là, pour le coup, c'est Calais qui
aura la pression tout à l'heure en
pénétrant sur le parquet de la
Porte-de-Lille. Car le seul score
que doit viser la SES, c'est un
succès net et sans bavure sur le
score de 3-0. Un 3-1 demeure
acceptable dans la mesure où il
conduirait à un golden set où, on ne
sait jamais, les volleyeuses locales
peuvent toujours créer la surprise.
Il n'empêche, la Stella n'aura pas
vraiment le droit à l'erreur. On
songe ici surtout au premier set que
les Calaisiennes doivent
impérativement remporter.
On sait les joueuses de Badis
Oukarache capables d'élever leur
niveau de jeu à la hauteur de
n'importe qu'elle adversaire. Elles
l'ont prouvé face à Cannes et
confirmé au match aller face à Köniz
? Mais auront-elles pu en une
semaine trouver le remède à leurs
difficultés endémiques lorsqu'il
s'agit de terminer le travail. Il
serait étonnant que ce soir, la
Stella ait à disputer trois manches
comme la troisième de la semaine
dernière lorsqu'elle avait fait
cavalier seul devant un Köniz
muselé. La décision devra se faire
plutôt dans des money time au
couteau. En d'autres termes, il
faudra se montrer fortes dans les
têtes.
NORD
LITTORAL : Tant qu'il reste un peu d'espoir
Le match
aller, livré en milieu de semaine
passée à quelques encablures de
Berne, a permis de donner un
avantage conséquent au club suisse
(3-1).
Ce dernier
retrouve ce soir la formation
stelliste qui devra s'imposer, sans
encaisser plus d'un set, pour
espérer obtenir sa qualification
pour les 16es de finale de la
Challenge Cup.
Capables de souffler le chaud comme
le froid, les volleyeuses
calaisiennes ont certes compromis
leurs chances de qualification, mais
elles conservent sous le coude
l'espoir de réaliser une copie
parfaite (3-0) voire de s'offrir un
golden set* aux allures de
coupe-gorge.
L'inconstance a joué des tours,
mercredi dernier, aux sportives
calaisiennes, malheureuses de
s'incliner pourtant logiquement en
n'ayant pu accrocher le tie-break.
Avec un set supplémentaire dans la
besace stelliste, l'affaire aurait
été bien plus heureuse et réalisable
ce soir. Les protégées de Badis
Oukarache savent et reconnaissent
qu'elles ne peuvent passer à travers
aujourd'hui, sous peine de revoir
leurs ambitions à la baisse. Notons
l'effort financier consenti par le
staff de la SES, désireux de
recruter au début de l'été des
volleyeuses susceptibles d'offrir un
parcours intéressant en Coupe
d'Europe. S'il doit s'arrêter ce
soir, la vie prendrait une tournure
plus hexagonale (championnat et
coupe de France) et habituelle.
L'atout fraîcheur
en ligne de mire Comment vont se
présenter les filles ce soir,
sachant que la pression sera à son
comble ? Le scénario idéal verrait
les locales engranger les trois
premiers sets sans coup férir. Avec
l'appui du public - Jacques Wheatley
vise le millier d'entrées -, la
Stella évoluerait véritablement à
domicile dans une salle choisie pour
l'avantage de ses empreintes et
habitudes d'entraînement. Exempte il
y a quatre jours en championnat, la
formation bleue se présente avec
l'intégralité de son potentiel
athlétique, privilège non
négligeable à l'heure d'affronter
une équipe maligne. Samedi soir,
Köniz a livré un véritable combat,
remporté finalement 3-2 contre
Schaffhausen qui lui offre le
leadership de la Ligue helvétique
avant de s'incliner le lendemain en
Coupe de Suisse.
L'équipe confédérale a sûrement
laissé du jus en route avant de se
rendre sur la Côte d'Opale.
Si la formation suisse ne prend pas
au sérieux le revirement de
situation stelliste, elle risque de
s'en mordre les doigts. La fièvre
s'emparant du parquet calaisien,
l'éventualité de poursuivre
l'aventure après la trêve ne serait
pas totalement à exclure.
* golden set : manche supplémentaire jouée en 15 points gagnants en cas
d'égalité sur l'ensemble des deux
matches durant laquelle l'équipe
victorieuse se qualifie pour le tour
suivant.
NORD LITTORAL :
Fatou Diouck va puiser au fond
d'elle-même
Après une saison
2008/2009 ternie par une
blessure au poignet et
la relégation en
Nationale 1 de son club,
Clamart, Fatou Diouck
revient peu à peu à son
meilleur niveau à
l'heure d'aborder le
match retour face à
Köniz.
Un strap ivoire qui
tranche sur sa peau
d'ébène vient rappeler
combien Fatou Diouck a
traversé la saison
dernière dans le doute
et la douleur. Pour ses
débuts au sein de
l'élite,
l'internationale
sénégalaise (47
sélections) avait rêvé
d'un scénario moins
larmoyant. Mais la
blessure, ce compagnon
de galère du sportif de
haut niveau, a frappé
dès les premières heures
du championnat. « Ça
s'est passé sur une
défense. J'ai voulu
plonger sur un fix'
impossible alors que
j'étais un peu fatiguée »,
explique la calme Fatou.
Alors que le premier
diagnostic laisse penser
à une entorse, le
verdict s'avère un peu
plus lourd : le tendon
sorti de sa gaine,
l'opération s'avère
inéluctable. Elle est
retardée à la fin de
saison.
Mais si l'attaquante
prioritaire de Clamart
revient sur les parquets
dès janvier, ce n'est
évidemment pas en pleine
possession de ses
moyens. « C'est une
saison à oublier,
soupire-t-elle un an
plus tard. C'était
trop dur mentalement,
surtout que je m'étais
entraînée tout l'été
pour être au taquet. »
Impuissante, elle
assiste au contraire à
la lente dégringolade du
club francilien vers une
Nationale 1 qu'il venait
juste de quitter.
Premier rendez-vous raté
avec la Ligue A féminine
après un parcours
linéaire et marqué par
la fidélité. Huit ans à
Rufisque au Sénégal où
elle a débuté le volley
à l'âge de douze ans, à
peine moitié moins du
côté de Clamart. « Je
n'aime pas trop bouger,
remarque la joueuse
connue au sein du groupe
calaisien pour ses...
gros besoins en sommeil.
Je suis une
affective, quand je suis
bien quelque part, je
reste. » « On leur a
donné
le match » L'été
dernier, pour la seconde
fois de sa carrière,
elle s'est pourtant
décidée à changer de
destination. Pour
demeurer en Ligue A
féminine et découvrir la
Coupe d'Europe. « Cyril
Ong, mon entraîneur, qui
me servait aussi un peu
d'agent, m'a vendu
Calais. Il m'a conseillé
de signer à la Stella. »
Un choix qu'elle ne
regrette pas pour
l'heure. « Au niveau
médical par exemple,
c'est vraiment bien.
Rien que pour ça, c'est
un bon choix. » La
Sénégalaise brûle
cependant de montrer au
public calaisien ce
qu'elle vaut réellement.
« J'approche petit à
petit de ce que je
faisais avant. Pour le
moment, je n'ose pas
trop tourner le poignet. »
Le match retour face à
Köniz représenterait
l'occasion idéale de
prouver qu'elle peut
être ce moteur que la
Stella attend. MVP du
match aller, Fatou
Diouck croit en tous les
cas en un retournement
de situation ce soir. «
On leur a donné le
match, on ne peut même
pas parler de revanche.
On doit juste confirmer
qu'on était capables de
gagner à l'aller. Et
pour cela, on ne doit
pas se mettre trop de
pression. Les
ressources, on doit les
puiser au fond de
soi-même. » De ces
forces de l'intérieur
doit venir la
délivrance. Pour faire
de l'an 1 de sa vie
calaisienne le parfait
négatif de sa fin de
parcours clamartoise.
NORD LITTORAL : Köniz
veut finir le boulot
Vainqueur
3-2 de Kanti
Schaffhausen
en
championnat
samedi,
Köniz s'est
incliné le
lendemain en
Coupe face à
Neuenburg
(3-2 également)Un
programme
chargé avant
d'aborder le
second tour
retour de
Challenge
Cup. Kristel
Marbach, la
passeuse
suisse du
VBC Köniz,
estime
d'ailleurs
que la
qualification
n'est pas
encore
acquise pour
sa
formation.
En vous
imposant 3-1
au match
aller, Köniz
a fait un
grand pas
vers la
qualification.
« Oui,
c'était
important de
gagner à la
maison parce
que c'est
toujours
plus
difficile de
le faire à
l'extérieur.
Surtout
qu'on a
entendu dire
que
l'ambiance
était chaude
à Calais. Et
malgré le
déplacement
et le public
contre nous,
il faudra
réussir à
gagner au
moins deux
sets. »
Comment
allez-vous
aborder
cette
rencontre
sachant que
vous n'avez
pas
l'obligation
de la
remporter ?
« On part
tout de même
dans
l'optique de
gagner même
si ça va
être
difficile.
Mais oui, on
va tout
donner pour
gagner au
moins deux
sets. Mais
on a eu un
week-end
assez chargé
où on a joué
deux fois
cinq sets.
Lundi, on a
pu récupérer
et digérer
notre
élimination
de la Coupe.
Même si on a
pris un
petit coup
au moral, on
a pu
travailler
pendant dix
sets. »
Vous allez
disputer
votre 4e
match en une
semaine
alors que
Calais était
au repos le
week-end
dernier.
C'est un
gros
avantage
pour la
Stella ?
« Elle
ont pu
davantage se
concentrer
sur nous
alors que de
notre côté
on avait
deux autres
adverses à
analyser.
Mais on a pu
disputer
deux matches
assez
serrés,
mentalement,
ça va nous
aider. Et
physiquement,
je pense
qu'on aura
récupéré
d'ici
mercredi.
Finalement,
je ne saurai
pas dire qui
est dans la
situation la
plus
avantageuse.
»
Qu'est-ce
que tu
retiens de
cette équipe
calaisienne
que tu as
affrontée au
match aller?
« On a
vu qu'il
fallait
absolument
imposer
notre jeu,
essayer de
mettre la
pression,
qu'ils ne
puissent pas
développer
le leur.
Parce que
quand ça
roule,
Calais c'est
très fort.
Alors, il
faut qu'on
serve très
bien, sur
les bonnes
joueuses.
Habituellement,
on sert
plutôt bien,
c'est un peu
notre arme
principale.
» Un
autre des
points forts
de Köniz,
c'est la
capacité à
bien gérer
les moments
clés de la
rencontre.
Le match
retour
peut-il se
jouer dans
ce domaine
sachant que
les sets
risquent
d'être
serrés ?
« Oui,
on a deux,
trois
joueuses qui
ont beaucoup
d'expérience
mais aussi
quelques
unes qui
n'en ont pas
beaucoup. A
l'aller, on
a profité de
notre public
qui nous a
portées. A
Calais, je
crois que ça
dépendra de
la forme du
jour. Ce
sont des
petites
choses qui
vont décider
du sort de
la
rencontre.
Mais chez
nous, Calais
ne
connaissait
pas la
salle. Cette
fois, ce
sera
l'inverse. »
Finalement,
malgré votre
victoire à
l'aller,
vous pensez
que ça n'est
pas fini et
qu'il faut
prendre le
retour au
sérieux.
« On est
confiante,
on a envie
de gagner
mais on sait
que ce sera
difficile.
On a
beaucoup de
respect pour
Calais. »
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9 décembre 2009 |
LA VOIX DU NORD :
Face aux Suissesses de Zeiler Könitz, la Stella espère faire
sauter la banque
Ce soir, porte de Lille,
la Stella va tenter de se qualifier pour le 3e tour
de la Challenge Cup face à Zeiler Kônitz. Battues
3-1 à l'aller, les Calaisiennes vont devoir se
sublimer face à une formation helvétique
expérimentée.
Dure semaine pour le
Zeiler Köniz. Après sa victoire à l'arrachée
contre la Stella, mercredi dernier, il a fallu
que le club helvète en revienne au quotidien du
championnat. Le retour sur terre samedi contre
Schaffhausen n'a pas été de tout repos dans une
rencontre difficile gagnée en cinq sets. Le
lendemain, c'était un huitième de finale de
coupe nationale qui attendait les Bernoises,
toujours à domicile, contre Neuchatel. Un match
disputé là encore en cinq manches mais qui s'est
soldé cette fois par une défaite sur le fil avec
des joueuses sans réaction sur le final. Au
total dix sets disputés en deux jours et un
trajet en car de dix heures pour rejoindre la
cité de la dentelle hier.
Pendant ce temps,
les Calaisiennes, privées de championnat ce
week-end, par suite du retrait de La Rochette
ont eu tout loisir de récupérer. On pourrait
donc imaginer que sur la durée, les filles de
Badis Oukarache puissent faire parler leur
fraîcheur physique.
Le problème est que
la Stella ne peut pas se permettre de musarder
en chemin. Il lui faut commencer sur les
chapeaux de roue et terminer de la même manière.
La qualification
passe par une victoire sans accroc. À 3-1, il y
aurait la loterie du golden set en quinze points
pour désigner les heureuses élues. À 3-2, les
Stellistes feraient leurs adieux à la Coupe
d'Europe. On peut s'attendre donc à ce que les
Suissesses fassent le forcing d'entrée comme
cela avait été le cas à Berne. C'est le paradoxe
du match aller : Köniz a remporté la victoire
mais la qualité de l'opposition a convaincu les
observateurs suisses que la tâche serait rude au
retour. Conscients de l'avantage qu'il a acquis,
le groupe bernois fait assaut de modestie et
n'hésite pas à parler ouvertement du golden set.
On peut donc être persuadé que le petit pêché
d'orgueil qui leur avait valu de vaciller il y a
huit jours à domicile ne sera plus de mise.
Köniz l'expérience
en plus
À l'intersaison, en
proie à des difficultés financières, Köniz a su
convaincre l'Ukrainienne Polyakova et
l'Allemande Schulz de ne pas chercher fortune
ailleurs. On les comprend. La première,
métronome et capitaine de l'équipe, a la tête
bien faite et prend les choses en main quand il
le faut. C'est elle qui a crucifié la réception
des Maritimes en fin de match à l'aller. La
seconde, gauchère et véritable machine à scorer,
meilleure marqueuse avec vingt points il y a une
semaine, trouve des angles improbables en
attaque. À un degré moindre, la Thaïlandaise
Sittirak et ses coups de canon au service, et la
libero Salgado, littéralement aimantée au
ballon, contribuent à donner au Zeiler Köniz
cette allure de machine de guerre aux mécanismes
bien huilés. Alors mission impossible pour la
Stella ?
Savoir gagner
L'équipe suisse
dispose certes d'arguments au filet mais la
Stella a les moyens d'apporter la contradiction
dans ce secteur stratégique. Au contre, lorsque
les Bernoises sont contrariées, le bel ensemble
connaît alors des ratés. Les attaquantes
calaisiennes ont brillé de mille feux à Berne
dans ce domaine. Qu'elles rééditent leur
prestation et la parole restera alors à
l'inventivité en attaque et à la solidarité en
défense.
Les joueuses de
Badis Oukarache répondront présentes, à n'en pas
douter. Mais attention ! Le diable est dans le
détail dit-on. En volley aussi et surtout en fin
de set. Il faudra bien finir ce qui a été bien
commencé, si l'on veut que la victoire soit
belle. Le spectacle en tout cas promet d'être au
rendez-vous.
CALAIS - ZEILER
KÔNITZ, 20 h, Porte de Lille.
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9 décembre 2009 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
prend une leçon polonaise
Les
Mulhousiennes ont hypothéqué leurs chances de qualification
pour le 1 er tour des play-offs de la Ligue des
champions en concédant une sévère défaite en trois sets face
à Dabrowa-Gornicza.
Auteurs
d’une décevante prestation, les volleyeuses mulhousiennes
feront, à tout jamais, partie de la légende de Dabrowa-Gornicza
dont le Centrum Sportu i Rekreacji a accueilli, hier soir,
son 1 er match de Coupe d’Europe. Dans l’ombre du
plus glorieux et voisin Bielsko-Biala, champion de Pologne
en titre, le MKS Dabrowa-Gornicza, n’entame que la 1 re
campagne européenne de son histoire. Or, après son baptême
de la semaine dernière à Pesaro (0-3), le match d’hier avait
valeur de véritable cérémonie d’intronisation. Et, c’est
dans ce contexte festif, que les Mulhousiennes ont été
croquées par une équipe enthousiaste à l’image d’un peuple
qui voue un culte à cette discipline dont les sélections
nationales sont championne d’Europe chez les messieurs et
médaillée de bronze chez les dames.
Il est
difficile d’imaginer, depuis la France, la culture « volley
» qui habite le peuple polonais. Et les Mulhousiennes, qui
ont découvert la ferveur de ce public, sont tombées de haut.
Hier soir, l’ASPTTM a joué contre 12 joueuses mais aussi
quelque 2000 personnes qui ont chanté une heure durant pour
porter leurs protégées. « C’est parce qu’il comprend le
volley, que le public participe ainsi au match, explique
Rafat Gucia, volleyeur à ses heures perdues. En Pologne, le
volley-ball, qui se pratique en famille et à l’école, est le
sport le plus populaire. J’avais six ans en 1976 quand mes
parents m’ont gardé éveillé pour assister à la finale
olympique de la Pologne face à l’URSS en m’expliquant qu’il
s’agissait d’un événement ». Hier, la fille de l’un de ces
héros polonais a été le seul sujet de satisfaction d’une
formation qui a totalement sombré. Mais Rybaczewski sonne
désormais mulhousien… « Je suis très déçue, confiait cette
dernière. Cette équipe était à notre portée et on n’arrive
pas à rivaliser… C’est la meilleure compétition de club
qu’on puisse faire et cette victoire nous aurions pu aller
la chercher si nous avions joué ». « C’est dur de descendre
si bas ! » avouait même Magali Magail en quittant le
terrain. En tout et pour tout, l’ASPTTM n’avait mené qu’à
trois occasions dans ce match (1-0 au 1 er set,
6-7, 7-8 au 2 e set)
Réception coupable
Les
signes de fragilité apparus face à Istres et Aix se sont
confirmés, hier, face à une formation polonaise très bien
orchestrée par l’expérimentée Magdalena Sliwa. Avec une
réception coupable et un contre qui n’a jamais pu suivre le
rythme imposé par la géniale passeuse polonaise, de surcroît
adroite au service, l’ASPTTM a pris d’entrée une leçon avec
dix points d’affilée qui ont freiné ses ardeurs (0-1, 10-1).
Il y a bien eu une timide réaction mulhousienne (14-3,
16-10) mais sans espoir compte tenu du handicap initial
(25-15).
Inexistante dans la 1 re manche, l’Américaine
Regan Hood semblait sonner la révolte au 2e set (3-3).
Myriam Kloster et Christina Bauer soutenaient un instant la
comparaison (10-9). Mais les réactions étaient trop
épisodiques pour contester la suprématie locale des Ewelina
Sieczak et Joanna Szczurek démarquées par Magdalena Sliwa
(16-11, 20-14). Magdalena Sadowska mettait fin au calvaire
(25-16).
Sans
orgueil et sans solution, les Mulhousiennes avaient triste
mine. Anna Rybaczewski tentait encore l’impossible (15-8,
15-12). Coralie Larnack, Alexia Djilali et Aminata
Coulibaly, sollicitées en cours de jeu, ne faisaient pas
pire que les titulaires. En vain… Même si l’histoire
retiendra que l’ASPTTM a sauvé cinq balles de match (24-18,
24-23). Il était déjà trop tard !
« Il
n’y a rien à dire, déclarait Magali Magail très déçue. Nous
n’avions pas de réception et pas de service dans les deux
premiers sets. Mais on perd le match d’entrée sur les
services de Sliwa qui nous a fait douter ». Du côté de la
capitaine, le discours était identique. « On est passé à
côté du match… Leur service agressif nous a empêchées de
jouer ». C’est le moins qu’on puisse dire !
De notre envoyé
spécial Christian Entz
Poule B
: Dabrowa Gornica — Mulhouse 3- 0. Classement : 1. Dabrowa
Gornica 3 ; 2. Pesaro 2 ; 3. Günes Istanbul 2 ; 4. Mulhouse
2
Poule A
: Cannes — Rijeka3 3-0. Classement : 1. Cannes 4 ; 2.
Bergame 2 ; 3. Rijeka 2 ; 4. Belgorod 1
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8 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN :
Mroczkowski : « Garder confiance »
Battu
par Paris, le TFOC s’apprête à jouer un match capital à
Vandœuvre. Daniel Mroczkowski, son président, appelle à une
mobilisation générale.
L a
situation est grave… « Mais selon la formule, pas désespérée
! J’ai le devoir d’y croire. Nous nous battrons jusqu’au
bout. Mathématiquement, tout est encore jouable et tout le
sera encore après le match de Vandœuvre. Bien sûr, si nous
perdons, la marge se rétrécira encore. Mais Saint-Raphaël
sera toujours à notre portée. Il faut garder confiance ».
• Mais
le manque de confiance, c’est précisément ce dont souffre
l’équipe… « Quand on perd et que les défaites s’enchaînent,
la confiance fuit alors on ne fait plus les bons gestes et
c’est un cercle vicieux ».
•
Soyons clairs, cette saison, vous avez manqué votre
recrutement ? « C’est faux ! Nous avons fait un recrutement
dans la mesure de nos moyens en tenant compte des nouvelles
impositions. Il nous fallait dix contrats pro. Cela a changé
la donne. L’an passé, par exemple, nous avions neuf joueuses
dont deux qui étaient amateurs ( Anne Neu et Muriel
Schmitt). La masse salariale a augmenté. Elle est passée à
225 000 € pour un budget d’à peine 480 000 €, le plus petit
du championnat. Il faut prendre en compte toutes ces
données. De mon point de vue, nous avons deux des meilleures
centrales du championnat ( Alina Albu et Denitsa Karaulanova).
Nous sommes allés chercher l’une des révélations de la
saison en Estonie avec la pétillante Polina Bratuhhina ( 20
points contre Paris). En fait, ce qui nous plombe,
actuellement, ce sont les blessures qui se sont enchaînées.
Anne Neu, notre libero, une pièce essentielle dans le puzzle
du volley-ball, ne joue pas. On ne sait combien de temps
durera son indisponibilité. C’est un lourd manque à gagner
qui hypothèque gravement le secteur de la réception qui est
notre talon d’Achille. Et puis, Desma Stovall, la passeuse
prioritaire, est handicapée à l’épaule après avoir souffert
d’un genou. Elle a manqué plus ou moins quatre rencontres.
Bratuhhina était absente face à Saint-Raphaël, dans une
confrontation directe pour le maintien que nous avons menée
1 set à 0 et 17-10 avant de nous écrouler. Quant à Markèta
Tychnova, on ne sait quand on la reverra sur le terrain ».
• Mais
Stovall et Adlerova sont décevantes… « On ne peut pas dire
cela comme ça. Stovall était la passeuse n°1 d’Albi. Elle
joue blessée. C’est à prendre en compte. Quant à Adlerova,
on lui a donné ici un statut d’attaquante prioritaire
qu’elle n’a jamais eu et qu’elle a du mal à assumer ».
• Vous
prendrez un joker médical ? « C’est facile à dire. Il y a
des réglements à respecter et de l’argent à trouver. Je
lance un appel à nos partenaires institutionnels qui ne nous
soutiennent pas toujours comme nous le mériterions. Nous ne
luttons pas à armes égales avec les autres. J’ai mis de
l’argent personnel dans le club. Je revendique le droit de
perdre et d’être soutenu ».
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8 décembre 2009 |
NORD LITTORAL : La
Stella veut croire en son étoile
« Quand on revoit la
vidéo, on s'en arrache les cheveux », observe
Badis Oukarache. Difficile en effet d'expliquer
comment la Stella a pu laisser échapper les deuxième
et quatrième sets mercredi dernier en Suisse à
l'occasion du match aller du 2e tour de la Challenge
Cup.
Battues 3-1 en Suisse, les
Stellistes vont devoir faire abstraction dorénavant
de ce handicap initial. « Tout le monde a envie
de passer à autre chose, de ne plus penser à ce
match, insiste l'entraîneur calaisien.
Maintenant, il faut faire le maximum pour ne pas
avoir d'autres regrets. » Alors, tout le groupe
s'est remis au travail. Si dimanche les joueuses ont
été laissées au repos, elles ont eu droit à un menu
copieux hier. Musculation à Calypso le matin, séance
vidéo suivie d'un entraînement volley l'après-midi.
Une autre séance vidéo est prévue aujourd'hui. Car
le travail tactique pourrait faire la différence. « On
a un plan de bataille bien sûr pour rééquilibrer les
forces, indique l'entraîneur.
Maintenant, on les connaît bien, eux aussi. Ce sera
un match difficile, électrique, où il faudra donner
le maximum. » Comme ses joueuses, Badis
Oukarache veut croire en une qualification encore
possible. « Là-bas, on a été capables de montrer
des choses extraordinaires. Mais on est capables du
meilleur comme du pire, on n'est pas stables dans
les moments clés. Tout dépendra de notre état
d'esprit et de celui de nos adversaires. » Cette
fois, l'effet de surprise ne jouera plus. Si les
Suissesses ont pu prendre à la légère leur
adversaire la semaine dernière, ce ne sera plus le
cas demain. « Peut-être que certaines joueuses
suisses n'ont pas exprimé tout leur potentiel. Mais
dans tous les cas, ça va être compliqué : si on perd
le premier set ça complique les choses. Mais même si
on mène 2-0, Köniz va tout donner dans le troisième. »
En définitive, il faudra savoir durer.
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8 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : La victoire est permise
Battre
Istanbul et Pesaro est un doux rêve auquel l'ASPTT Mulhouse ose
s'attaquer depuis deux ans en Ligue des champions. A chaque
fois, elle se réveille avec des sueurs froides et de cruelles
désillusions. Les Polonaises de Dabrowa Gornicza sont, elles,
accessibles. Plus besoin de sortir l'exploit de la décennie,
« juste » le match de l'année.
Cette Ligue
des champions, l'ASPTT Mulhouse s'y sent bien et elle aimerait
bien y séjourner plus longtemps que les autres fois, à savoir
dépasser ce premier tour qui, il y a peu encore, lui semblait
être le bout du monde. A cela une obligation, laisser une équipe
à ses trousses dans ce groupe bien compliqué. Istanbul - on a vu
jeudi en trois sets nets et perdus - tout comme Pesaro
apparaissent infranchissables.
Reste un dernier obstacle, Dabrowa Gornicza, une formation de
Silésie à 100 % polonaise, sans une seule étrangère dans ses
rangs. Ce qui, par les temps qui courent, avec ces équipes qui
s'emmêlent les pédales au moment de choisir quelle langue
parler, passerait presque pour un anachronisme. Mais ici, ce
sport est si populaire - la salle sera pleine ce soir - que les
filles de talent ne manquent pas.
Dabrowa Gornicza est moins connu que Pesaro, il n'y a aucune
star parmi ces jolies blondes mais cela joue plus que bien.
Gagner là ne se fera pas entre deux pastis. Magali Magail,
l'entraîneur de Mulhouse, a beaucoup observé cet adversaire,
elle le juge du niveau de son groupe. « Cela correspond au haut
de tableau du championnat de France, ni plus fort, ni plus
faible. Il nous faut juste jouer à notre meilleur. »
« A compétition exceptionnelle match
exceptionnel... »
Nul besoin de surjouer comme face à Istanbul, jeudi,
quand l'ASPTT a rivalisé les trois quarts de chaque set avant de
craquer à la fin de ceux-ci. « Nous sommes sorties frustrées,
déçues du résultat, rappelle Magali Magail. D'un autre côté,
nous pouvions être contentes parce qu'on a vu que nous étions
prêtes. On n'a pas pris de tôle. » Mulhouse n'est plus si loin
de ces grands d'Europe, mais pas encore assez près.
Samedi, le retour en championnat s'est avéré compliqué - 3-2
contre Venelles -, le noeud dans la gorge était resté collé chez
chaque Mulhousienne. Ce soir, pour la deuxième journée de cette
Ligue des champions, chacune a envie de le faire sortir dans un
grand cri de revanche. « A compétition exceptionnelle, match
exceptionnel... il nous faudra faire quelque chose
d'exceptionnel. » Gagner demain s'impose.
La troisième et dernière place qualificative se joue entre ces
deux clubs, et malheur au perdant du duel aller-retour. Perdre
ce soir ne signerait pas la fin du voyage, surtout à
l'extérieur. A l'inverse, gagner mettrait ces Polonaises dans de
bien sales draps. « Entre nous cela peut se terminer au point-average,
mais il est trop tôt pour calculer les points des uns et des
autres. Le plus simple reste de gagner ici. »
Les arguments pour gagner
Ce n'est jamais facile. La Pologne aime montrer sa
ferveur pour ce sport et il y aura du bruit et des chants tout
au long du match. « Je l'ai vu aux championnats d'Europe - cet
été -, les gens d'ici viennent pour s'amuser. Ils crient à
chaque réception, marquent la moindre passe et chantent le reste
du temps. Pour eux c'est vraiment un spectacle. A nous de rester
dans notre bulle, ensemble et entre nous. »
Les arguments pour gagner, Mulhouse les a, elle l'a montré. En
Ligue des champions, elle n'y va plus avec les yeux d'Alice au
pays des merveilles. L'équipe avait su claquer Vienne l'an
dernier. Ces filles d'Alsace sont plus fortes, elles peuvent
battre cet adversaire plus élevé dans la hiérarchie continentale
mais pas extraterrestre non plus. C'est une nouvelle donnée pour
l'ASPTT, à elle de saisir l'occasion.
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8 décembre 2009 |
CANNES MAVILLE.COM :
la confiance règne
Une fois
n'est pas coutume, Yan Fang entame sa
première analyse européenne avec un
certain optimisme. « On est bien
parti en allant gagner à Belgorod
(0-3, mardi dernier) ».
Il est
vrai aussi que les trois premiers de
chaque poule obtiendront leur ticket
pour le tour suivant, ce qui
minimise le stress de l'entraîneur
cannois.
Après un
passage réussi en Russie, les
Cannoises s'apprêtent maintenant à
accueillir Rijeka, logiquement battu
par les Italiennes de Bergame lors
de la première journée (0-3).
Les
Croates connaissent déjà le Sud de
la France, après avoir participé au
tournoi d'Istres pour finir leur
séjour méditerranéen par un passage
au Cannet quelques jours avant
l'entame officielle du championnat.
Yan
Fang évite le raccourci
En
octobre, les filles de Kasic
n'avaient fait qu'une bouchée des
Croates (3-0), ce qui laisse
entrevoir un match assez facile pour
les Cannoises. Un raccourci dans
lequel Yan Fang refuse bien
évidemment de s'engouffrer. «
C'est une équipe jeune et si elle
apparaît comme la moins forte du
groupe, il faut toujours aborder ces
confrontations avec beaucoup de
sérieux et d'application ».
L'entraîneur cannois n'a pas oublié
la mauvaise expérience de la saison
précédente, où après être sorti
premier du groupe, le RC Cannes,
pourtant largement favori, s'était
pris les pieds dans le tapis devant
les Polonaises de Muszyna.
Forte de
son expérience, Irina Polechtchouk
tient à peu près le même langage que
son coach. « Cette première phase
est importante et on doit se servir
de chaque match pour améliorer notre
technique individuelle et
collective. Pour l'instant, tout va
bien même si on a encore des choses
à améliorer », reconnaît la
centrale cannoise.
Fang
attend de cette nouvelle
confrontation une montée en
puissance de ses filles. « Si le
premier objectif est de finir dans
les deux premiers du groupe, le
deuxième est de trouver le plus vite
possible une stabilité et des
automatismes », poursuit Fang
qui sait que son groupe n'a pas
encore atteint le niveau qu'il était
capable d'atteindre.
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8 décembre 2009 |
L'ALSACE : L’ASPTTM
en Pologne pour grandir
La
qualification pour les play-offs de la Ligue des champions
se jouera entre l’ASPTTM et Dabrowa-Gornicza. Ce soir à 20 h
30, Mulhousiennes et Polonaises seront face à face pour un
premier rendez-vous déjà déterminant.
C’est
en sauts de puces que la délégation mulhousienne a effectué,
hier, la liaison entre Mulhouse et la Pologne. Soit quelque
1300 km de vol avec une escale à Francfort et un dernier
périple en bus entre Katowice et Dabrowa-Gornicza. Ce n’est
donc qu’à 19 h 30, hier soir, que les volleyeuses
mulhousiennes ont découvert le théâtre des débats du jour,
le Centrum de Dabrowa, pour un petit décrassage avant le
dîner.
Au cœur
de la Voïvodie de Silésie, le fief historique de la Petite
Pologne, Dabrowa-Gornicza est une petite ville industrielle
de 130 000 habitants qui s’est développée avec
l’exploitation des mines de sel dès 1834 et qui se situe
dans le prolongement de la frontière entre la République
Tchèque et la Slovaquie, à une centaine de kilomètres de
Cracovie. La grande fierté sportive de cette région est sans
conteste son équipe féminine de volley-ball qui a terminé
sur le podium polonais, la saison dernière, et participe à
sa première campagne européenne en Ligue des champions.
Pour
Dabrowa-Gornicza comme pour Mulhouse, l’objectif de la
saison est d’atteindre pour la première fois de son histoire
le 1 er tour des play-offs de la Ligue des
champions. Or, il est acquis que la qualification se jouera
entre les deux équipes. « C’est une équipe qui présente un
jeu rapide », confie Magali Magail, le coach mulhousien, qui
a décortiqué les neuf matches de Dabrowa-Gornicza depuis le
début de saison. Avec Anna Rybaczewski et Dominika Sieradzan,
en passant par le coach-adjoint Térésa Worek, qui sont
toutes nées en Pologne, l’ASPTT Mulhouse n’a pas eu de mal à
activer ses relations à l’Est pour évaluer et étudier son
adversaire du jour.
« C’est
une équipe qui peut très bien jouer mais qui est aussi
capable de sombrer… Il faudra les prendre à la gorge
d’entrée, poursuit Magali Magail. Elles prennent beaucoup de
risques au service avec un gros impact dans la balle. C’est
un service lourd qui arrive vite mais qui donne lieu,
également, à un certain déchet. On s’attend à souffrir dans
une salle comble – 2500 personnes sont annoncées – avec un
public polonais qui chante et bouge durant tout le match. Ca
va les aider mais cela ne fera pas tout ».
Dominika Sieradzan reste sur une victoire (3-1) face à
Dabrowa-Gornicza, la saison dernière avec son ancien club
Kalisz. « Mais elles ont beaucoup changé avec les arrivées
d’Agata Karczmarzewska-Pura - qui évolue en pointe - ,
Katarzyna Walawender, la passeuse Marta Haladyn et
l’internationale Katarzyna Gajgal » explique la
Haut-Rhinoise.
En
revanche, Anna Rybaczewski en sera au stade de la découverte
au même titre que ses coéquipières postières. « Quand je
jouais à Muszyna, il y a trois ans, Dabrowa-Gornicza n’était
pas encore en première division », explique la capitaine de
l’équipe de France. En revanche, avec ses coéquipières
internationales (Bauer, Djilali, Faesch, Ortschitt) elle va
retrouver pour adversaire une certaine Katarzyna Gajgal,
médaillée de bronze à l’Euro et révélation polonaise de
l’année. Plus anecdotique, sera la présence dans le groupe
polonais d’une certaine Magdalena Sliwa (40 ans) qui a
évolué durant six ans aux côtés de Térésa Worek en sélection
nationale. « J’aimerais autant qu’elle ne mette pas les
pieds sur le terrain, avoue Magalie Magail. C’est une Térésa
! »
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7 décembre 2009 |
NORD LITTORAL :
L'autre match que doit livrer la Stella
A deux jours du deuxième
tour retour de Challenge Cup qui aura lieu salle
Porte-de-Lille contre les Suissesses de Köniz, les
dirigeants de la Stella s'activent afin de respecter
l'imposant cahier des charges de la Confédération
Européenne de Volley (CEV) qui organise la
compétition.
L'épaisse chemise rouge plastifiée ne quitte plus
Jacques Prud'hon. Le réglement complet des
compétitions européennes qu'elle contient est devenu
son livre de chevet, le document qu'il compulse en
permanence pour vérifier tel ou tel point de détail.
L'ancien principal du collège Jean-Jaurès ne goûte
pas à une retraite oisive. Surtout ces derniers
jours où le dirigeant de la Stella s'est mis en tête
de respecter l'ensemble des recommandations de la
CEV en matière d'organisation d'une rencontre
européenne. Un véritable casse tête. C'est qu'il
faut vérifier que la limite entre l'aire de jeu et
le banc des remplaçantes respecte bien une distance
minimum de 5 mètres, que le superviseur de la CEV
est bien placé derrière la table de marque et
légèrement surélevé par rapport à elle. La chaise
d'arbitre doit subir un petit lifting pour apporter
toutes les garanties de sécurité. Même la tenue des
joueuses fait l'objet d'un descriptif précis. Au
match aller, les Françaises ont ainsi dû renoncer à
la jupette qui couvre habituellement leur short en
Ligue A féminine. Pas réglementaire au niveau
européen.
Des dérogations possibles Finalement, la tenue du
match aller en Suisse n'a pas représenté qu'un
avantage sportif. D'un point de vue administratif,
les dirigeants calaisiens ont donc pu vérifier sur
place si le superviseur de la CEV était aussi
tâtillon que le référentiel envoyé au club. Pour se
rendre compte qu'il y avait moyen de contourner le
réglement. « Tout ce qui est écrit dans le document
est obligatoire pour la Ligue des Champions. En
Challenge Cup, si vous ne pouvez pas être en règle,
il faut demander une dérogation », a ainsi découvert
Jacques Prud'hon auprès de son homologue de Köniz,
un club accoutumé aux joutes continentales. Seul
problème : les Calaisiens, qui ignoraient cette
possibilité sur laquelle la CEV ne communique pas,
n'ont présenté aucune demande. Du coup, les deux
Jacques (Wheatley et Prud'hon) sont apparus en
permanence pensifs pendant le déplacement en Suisse
de la semaine dernière. « Je me demande bien où je
vais trouver le buzzer que l'on nous réclame pour
indiquer les temps morts », a plusieurs fois répété
le second. En France, c'est en effet la table de
marque qui est en charge de cet aspect. En Coupe
d'Europe, chaque banc doit être équipé pour
permettre aux entraîneurs de signaler eux-mêmes
leurs demandes de temps mort ou de remplacement. Le
président stelliste a quant à lui multiplié les
coups de fil dans le bus pour régler les plus
infimes détails comme mettre la main sur un drapeau
écossais puisque c'est un sujet britannique qui
arbitrera les débats mercredi.
Autre élément à la charge du club recevant,
l'organisation de l'hébergement et du transport des
visiteuses. Contrairement au championnat où chaque
club gère ses réservations, la Stella doit donc
veiller à ce que le séjour calaisien des Suissesses
se déroule à merveille. Mais il n'est pas toujours
facile de respecter les cultures étrangères. « Les
repas étaient un peu légers en Suisse et la
collation ne ressemblait en rien à ce qu'on fait
habituellement ici », remarque Jacques Wheatley.
L'horaire de mise à disposition de la salle pour
l'entraînement d'avant match n'était pas non plus
idéal. Les déplacements avaient aussi été nombreux
entre le lieu d'hébergement et celui où l'équipe se
restaurait, distants l'un de l'autre de plusieurs
kilomètres mais les accompagnateurs suisses
s'étaient montré particulièrement charmants. Autant
de sujets sur lesquels les dirigeants calaisiens
doivent décider quel sera leur fonctionnement. Car
il en va de l'image du club à l'échelle de l'Europe.
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7 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN :
Vandœuvre-Nancy n’a
pas à en rougir
CANNES 3
VAND-NANCY 0
Les sets : 25-13 (20’), 25-23 (24’), 25-17 (21’).
A défaut
d’avoir pu enlever un set, le deuxième, aux championnes de
France, Vandœuvre-Nancy aura déjà contraint Yan Fang à limiter
le « turn over » prévu entre deux tours de Ligue des Champions.
Ainsi, Antonijevic, Centoni et Fomina promises à une soirée au
repos sur le banc, ont dû prendre du service dans la troisième
manche. Il est vrai que les Lorraines avaient mené un train
d’enfer dans la précédente, quitte à mettre sur le grill le
Racing (23-23) après une belle série de Petkovic. Avec un jeu
nettoyé, de très nombreuses fautes directes, ayant gâché leur
entame de rencontre (25-13), les Lorraines ont su alors
contrarier leurs adversaires, mais sans trouver la parade aux
accélérations en bout de filet de Marchenko (25-23). Il
n’empêche, Vandœuvre avait été tout proche du gain de ce set.
Une menace suffisamment appuyée pour que Fang revienne
pratiquement à son six de base. Portée par une belle dynamique,
l’équipe visiteuse s’est accrochée jusqu’à égaliser à 8 partout
sur un contre de Guerra sur Ravva. Mais le RCC s’est refusé de
lui accorder plus de liberté, Yaneva aux smashes si rapides
empilant les points pour une nouvelle victoire azuréenne.
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7 décembre 2009 |
L'ALSACE :
ASPTT
Mulhouse : son Aix s’accroche
Les
affaires courantes en championnat ne sont jamais faciles à
gérer lors des lendemains de Coupe d’Europe. Poussées au
tie-break par Aix, les volleyeuses mulhousiennes l’ont
constaté à leurs dépens en signant une victoire très
difficile.
Malgré
toute la bonne volonté des jaunes supporters, le Palais des
Sports a sonné creux, hier soir, par rapport à la récente
réception d’Istanbul. Raison de plus pour ne pas traîner sur
le taraflex à l’avant-veille d’un déplacement européen en
Pologne autrement plus important… Mais si cet impératif a
été pris en considération par l’ASPTTM, dans la manche
initiale, la suite a été plutôt laborieuse.
Avec Larnack et Djilali
Soucieuse d’étoffer son six de base jusque-là fourni avec
sept joueuses, Magali Magail titularise d’entrée Alexia
Djilali et Coralie Larnack, tandis que Slobodan Lozancic
garde sa confiance au six battu le week-end dernier par
Vandoeuvre. Particulièrement motivée pour son retour au
Palais des Sports après deux saisons sous les couleurs
postières (de 2003 à 2005), Marie Frick, au service, profite
de la situation (0-3). Coralie Larnack ouvre le compteur
local (1-3). C’est néanmoins Christina Bauer, auteur de 4
blocks et 5/7 en attaque, qui amorce le retour mulhousien
(2-4, 7-4). Victimes d’un complexe d’infériorité face aux
Turques, jeudi dernier, les Armelle Faesch, Anna Rybaczewski
et autres Deborah Ortschitt, entendent cette fois changer de
rôle pour se séparer de leur Aix. Et, en moins de dix
minutes, l’ASPTTM fait la différence avec son contre (5
blocks gagnants) 12-6, 18-11, 25-15.
Une réception coupable
Le
retour sur terre après un tour de Coupe d’Europe est
rarement évident… Mais cela ne pourrait excuser les carences
d’une réception mulhousienne catastrophique aux 2 e
et 3 e sets.
Bien
parties à 5-3, les postières subissent l’enthousiasme des
Provençales bien emmenées par Marie Frick (6-10). À 12-19,
après deux blocks de Célia Denis, Deborah Ortschitt défend
un missile et relance l’ASPTTM qui signe un 6-0 (17-19). En
vain, Camille Crousillat (17-20), Amandine Mauricette au
block (19-23) et Celia Denis pour conclure (20-25), jettent
un froid au Palais.
Avec 6
contres gagnants pour Aix et 9 fautes directes on ne peut
dire que l’ASPTTM soit bien inspirée en cette soirée… Sur un
nuage, Marie Frick, Leslie Turiaf et Marijana Basic
poursuivent leur festival (8-5, 12-12, 14-16). À 16-19, l’ASPTTM
signe une série de cinq points consécutifs qui lui permet de
renverser la tendance (21-19). Mais Leslie Turiaf en attaque
(22/37 sur le match) et une inquiétante fébrilité locale
assurent, au pire, un tie-break à Aix.
Alexia
Djilali à nouveau blessée et Regan Hood, trop irrégulière,
contraignent Magali Magail à composer un six inédit avec un
triangle de trois centrales (Kloster, Bauer et Larnack) dans
le six de départ. Laborieusement et malgré une réception
toujours en difficulté sur le service aixois, l’ASPTTM
comble son handicap au 4 e set (7-7, 10-9, 13-9,
15-11, 18-13, 22-16, 25-18) pour arracher son billet pour le
tie-break.
De
toute évidence, la plaisanterie a assez duré. Armelle Faesch
au service met Aix sous pression avec la complicité de
Dominika Sieradzan au filet (5-0, 6-1). Très moyenne
jusque-là, la Polonaise, avec 4 attaques gagnantes sur 5
tentées au tie-break, s’avère néanmoins décisive. Anna
Rybaczewski (8-3), Christina Bauer (10-5), Dominika
Sieradzan (12-6, 13-8) trouvent la faille avant que Coralie
Larnack, au block, n’offre la première balle de match à l’ASPTTM
(14-8) et solde (15-10) une soirée à oublier.
La fiche technique :
ASPTT MULHOUSE - AIX VENELLES : 3-2.
Les
sets: 25-15 (20’), 20-25 (25’), 22-25 (26’), 25-18
(24’), 15-10 (15’). Temps réel de jeu : 2h. Arbitrage:
MM. Queste et Praud. 700 spectateurs.
ASPTT : 62 attaques sur 165 (37%) : Siedrazan (14/27,
2cts), Bauer (14/29), Larnack (10/26,3cts), Rybaczewski
(8/36, 7cts), Hood (8/23, 2cts), Djilali (4/9), Kloster
(2/8), Faesch (2/5) 14 contres gagnants (Bauer 5,
Larnack 4, Rybaczewski 2, Djilali 1, Siedrazan 1). 9
services gagnants (Rybaczewski 2, Faech 2, Siedrazan 2,
Djilali 1, Larnack 1). 26 fautes directes dont 7 au
service.
Six
de base : Faesch, Djilali (puis Siedrazan), Rybaczewski,
Hood (puis Coulibaly), Larnack, Bauer (puis Kloster).
Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Magail.
Aix
: 50 attaques sur 149 (33%) : Turiaf (22/38, 5cts),
Denis (9/20, 3cts), Croustillat (9/29, 4cts), Mauricette
(5/25, 2cts), Basic (4/13, 1ct), Frick (1/12, 1ct),
Laforet (0/1), Vlaskova (0/1).
14
contres gagnants (Turiaf 5, Denis 4, Basic 2, Mauricette
1, Frick 1, Croustillat 1). 21 fautes directes dont 6 au
service.
Six
de base : Frick, Croustillat, Turiaf, A.Mauicette (puis
Laforet, puis Vlaskova), Denis, Basic. Libéro : Lladares.
Entraîneur : Lozancic.
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6 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : La victoire, mais...
ASPTT
MULHOUSE 3-AIX/VENELLES 2
Palais des sports. 700 spectateurs. Les sets : 25-15 (20'),
20-25 (25'), 22-25 (26'), 25-18 (28'), (13'). Durée : 1h 52.
Arbitres : MM. Queste et Praud.
ASPTT MULHOUSE : Djilali puis Faesch (passe), Sieradzan, Bauer
puis Kloster puis Coulibaly, Rybaczewski, Larnack puis Hood puis
Coulibaly, Faesch. Libero : Ortschitt. Entraîneur : Magail.
AIX/VENELLES : Frick (passe), Basic puis Vlaskova puis Laforet,
Turiaf, Croustillat, Denis, Mauricette. Libero : Lladeres.
Entraîneur : Lozancic.
Les Aixoises démarrent la partie tambour battant. Amandine
Mauricette et Leslie Turiaf, les pointues de choc aixoises,
déroutent les Mulhousiennes sur les premières balles (0-3).
Larnack sonne la révolte des Mulhousiennes par une attaque bien
centrée.
Avec Bauer et Djilali au filet, les Mulhousiennes tiennent tête
aux attaques sudistes et reviennent au score (7-4). Djilali
continue ses belles offensives. Mais Aix prend par surprise les
locales au centre, avant d'enchaîner les fautes directes.
Mauricette limite les dégâts à 14-9. Larnack et Hood passent à
leur tour à l'attaque, avec brio. Turiaf lance une nouvelle
charge pour les Aixoises. C'est sans compter avec Rybaczewski au
contre, accompagnée de Bauer (18-14). Tour à tour, Djilali, Hood
puis Bauer viennent conclure ce premier set facilement (25-15).
La suite est plus compliquée pour les coéquipières d'Armelle
Faesch. C'est encore et toujours Bauer et Djilali au contre.
Hood permet aux siennes de garder la tête hors de l'eau (6-6).
Commence alors une véritable traversée du désert pour les filles
de Magali Magail. En perte de vitesse, déconcentrées au block,
elles enchaînent les fautes. La réception est flottante. Par
moments, Rybaczewski et Larnack réveillent les locales, mais
sans grand succès : 10-15 puis 10-18. Basic et Turiaf pilonnent
les Mulhousiennes, tout comme Croustillat : 12-19. Dans un
soubresaut, Hood et Bauer grappillent quelques points en
attaque, revenant ainsi à 17-19. A 20-23, Coralie Larnack offre
un peu de répit aux siennes mais les locales n'iront pas plus
loin.
Faiblesses au filet
Le troisième acte
commence en faveur de l'ASPTT. Larnack fait le jeu au contre
(8-5). Cela reste néanmoins assez serré, les Mulhousiennes ne
parviennent pas à se ressaisir. Les attaques sortent, le
block/défense est poreux, les fautes directes continuent. Les
Mulhousiennes restent fébriles.
Celia Denis canarde la défense. Le contre aixois se solidifie :
13-16. Sieradzan offre une nouvelle balle d'égalisation à l'ASPTT
(19-19). Avec Hood au contre, Mulhouse s'accroche et revient
21-19. Mais Aix profite des faiblesses mulhousiennes au filet et
rafle ce troisième set 25-22.
Le quatrième set voit les deux équipes faire jeu égal (5-5). Les
fautes parsèment toujours le jeu mulhousien. Kloster et Larnack
au filet ne parviennent plus guère à contrôler les offensives
sudistes. A contrario, les attaques mulhousiennes ne passent
plus.
Larnack fait encore des siennes (12-9) devant. C'est à ce moment
que les Mulhousiennes reviennent réellement dans la partie. A
16-11, les quelques attaques aixoises ne viennent plus les
miner. Bauer rassure les siennes : 18-13 puis 19-15. Kloster
conclut au filet.
Cela joue vite dans cette manche décisive : Mulhouse prend
rapidement la tête avec Kloster et Rybaczewski (4-0 puis 8-3).
Bauer smashe, Sieradzan joue également les rebelles (12-7).
Quelques fautes au filet laissent le champ libre à Aix. Kloster
et Larnack assurent une nouvelle fois au filet et les
Mulhousiennes mettent enfin un terme à la partie. La victoire,
non sans mal, est au rendez-vous.
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6 décembre 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN : C’est grave, docteur ?
Le
neuvième match a débouché sur une neuvième défaite.
Terville-Florange est mal parti.

TFOC 1 STADE FRANÇAIS 3
Les
sets : 21-35 (24’), 17-25 (22’), 25-23 (28’), 20-25 (27’).
Gymnase municipal de Florange.
200 spectateurs. Arbitre : Mlle Chantal Kaiser (Ligue
d’Alsace).
TFOC :
Desma Stovall, Séhryne Hennaoui, Vendula Adlerova, Denitsa
Karaulanova, Vanessa Bonacossi, Alina Albu, Polina
Bratuhhina, Madalina Dumitrescu. Entraîneur : Pompiliu
Dascalu.
STADE
FRANÇAIS : Michaela Dolezalova, Milena Pantovic, Deborah
Giaoui, Marielle Bousquet, Mégane Suc, Gorana Maricic,
Pauline Soullard, Aminata Camara, Alice Kapelovies.
Entraîneur : Eric Salanoubat.
Et ça
partait plutôt mal, une fois de plus. La qualité du service
parisien, les choix proposés au filet par une Kapelovies qui
retrouvait Florange, le couteau entre les dents, le talent
de Soullard, Maricic ou Pantovic à l’attaque compromettaient
d’entrée le gain de la première manche : 5-8, 8-16, 9-18 !
Le TFOC
se réveillait cependant sur une série d’Adlerova : 14-18. De
quoi partir à la guerre. Paris perdait alors de sa superbe
et Albu enfonçait le clou : 20-21. Mais ce n’était que feu
de paille. Soullard faisait parler son expérience
d’internationale et Camara entrait en jeu pour signer le
set.
La
deuxième manche partait, elle aussi, à l’envers : 1-5. Mais,
cette fois, les Bleues de Stovall s’accrochaient aux
branches, Karaulanova contrant, Bratuhhina attaquant : 7-8.
Puis, progressivement, la mobilité et la supériorité du
collectif parisien prenaient le dessus : 11-16, 13-18.
Le TFOC
courait de nouveau après le score : 16-21, 17-23. Paris
déroulait. Terville-Florange coulait tranquillement. Qu’y
avait-il à sauver ? A ce rythme-là, sûrement pas la place du
club en Ligue A.
Rien qu’un sursaut
Le
passage du président Mroczkowski aux vestiaires à la pause
remotivait la troupe. 8-6, 16-15, on revoyait du jeu et des
attaques dignes de ce nom. En face, le remplacement de
Kapelovies à la passe par Suc n’avait pas eu les effets
escomptés. Paris se retrouvait mené 19-15 dans une ambiance
qui montait.
Sur la
fierté et l’instinct de survie, les Bleues étaient enfin à
leur meilleur : 21-16, 23-19. Bratuhhina offrait aux Bleues
deux balles de set. La deuxième était la bonne. Mais le
match était fini. Mené 8-2, le TFOC s’appuyait alors sur la
grande qualité de l’explosive Bratuhhina pour s’offrir un
mano a mano : 10-10 puis 5-16. Mais en face, Pantovic et
Maricic s’occupaient de l’affaire.
L’écart
se faisait alors. Terville-Florange enregistre sa neuvième
défaite d’affilée. Le club n’a remporté en tout et pour tut
que six sets. Ca dit tout.
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5 décembre 2009 |
L'ALSACE :
L’ASPTT Mulhouse a son capitaine courage
Deux
jours après leur défaite contre Istanbul, en Ligue des
champions, les volleyeuses mulhousiennes reviennent sur
terre en accueillant Aix-Venelles ce soir à 20 h.
Les
matches de lendemain de Coupe d’Europe n’ont jamais brillé
par leur excellence. Au contraire… Le retour sur terre a
souvent été brutal comme le poids de fonte qui a glissé des
mains d’Armelle Faesch, la semaine dernière, pour atterrir
sur son pied. L’histoire de cette chute de poids a été
soigneusement cachée au sein de l’effectif pour ne pas
donner de mauvaises idées aux Stambouliotes.
Aujourd’hui, elle explique, du moins partiellement, la
sortie de la passeuse mulhousienne dans le 3 e
set et symbolise le courage qui a animé la formation
mulhousienne face à un adversaire hiérarchiquement
supérieur. « En pleine séance de musculation — mardi — un
poids de 20 kg m’a échappé des mains pour tomber sur mon
pied, avoue Armelle Faesch. C’est le risque du métier… Mon
pied était un peu gonflé et un peu bleu. Mais je ne veux pas
me cacher derrière cette excuse. Si je suis sortie au 3
e set, c’est parce que j’ai mal joué ! »
L’aveu
de la capitaine est d’autant plus beau que sa prestation,
exception faite pour une hauteur de balle en bout de filet
qui n’a jamais été sa qualité première, a été valeureuse.
Mais elle démontre aussi le nouvel état d’esprit d’une
ASPTTM généreuse dans l’effort et plus que jamais déterminée
à ne rien lâcher.
« Une défaite nous a toujours
fait avancer »
Ce
soir, face à Aix-Venelles, les données seront inversées avec
une formation provençale qui n’aura rien à perdre face à des
Mulhousiennes qui n’auront bénéficié que de quelques heures
pour digérer une défaite d’autant plus sévère (3-0) qu’elle
ne reflète pas la réelle opposition fournie. « Il est clair
que ce match contre Istanbul me laisse un sentiment mitigé,
reconnaît Magali Magail, le coach postier. On a fait jeu
égal pendant deux sets et on mène 21-18 avant de perdre
24-26... Tout ça pour rien ! Contre Le Cannet, l’an dernier
en demi-finales des play-offs, on a fait l’inverse parce
qu’on a joué pour sauver notre peau. Aujourd’hui, il faut
qu’on arrête d’avoir trop de respect pour un adversaire ».
À
quelques jours du match capital pour la qualification aux
play-offs de la Ligue des champions, mardi prochain en
Pologne, la venue d’Aix-Venelles pourrait avoir valeur de
tremplin. « Il est toujours difficile de jouer un match de
championnat dans la foulée de la Coupe d’Europe… Surtout
quand on perd, confie Armelle Faesch. Mais j’ai confiance.
On a des joueuses de caractère et une défaite nous a
toujours fait avancer ! »
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5 décembre 2009 |
NORD LITTORAL : La
Stella attend Köniz de pied ferme
C'est peu dire que les
Calaisiennes sont sorties frustrées mercredi soir de
leur duel face à Köniz pour le compte du 2e tour
aller de la Challenge Cup.
Bousculées d'entrée par une formation adverse
efficace mais au jeu stéréotypé, les Stellistes ont
ensuite pris la mesure de leur adversaire en
étouffant une à une les attaquantes adverses à
l'image de la Thaïlandaise Onuma Sittirak qui a
servi le feu l'espace d'un set avant que la
réception et le bloc de la SES ne parviennent à
trouver la mesure.
Mieux gérer
les situations maximales Calais aurait alors dû
prendre le match à son compte : égaliser à un set
partout d'abord après avoir mis la main sur la
seconde manche. Mais un money time mal géré a donné
le break à ses adversaires. Puis faire de même deux
manches plus loin lorsque deux balles d'égalisation
se sont offertes aux visiteuses. « On fait le plus
dur dans ce set, se lamente encore Badis Oukarache.
On est mené 18-12 et elles arrivent à revenir petit
à petit. » Jusqu'à s'octroyer deux balles de set à
22-24. Mais alors qu'elles sont en position
favorable en side out (attaque sur le service
adverse), les Calaisiennes craquent avec notamment
deux réceptions zipées de Melisa Callo qui redonnent
le leadership à Köniz.
Paradoxe incroyable, les Calaisiennes sont capables
de marquer des points qui semblent perdus et dans la
foulée de manquer une situation idéale. Au rayon des
exploits, on notera deux points de l'Argentine
Letizia Boscacci, dont le potentiel est aussi
important que la capacité à douter d'elle-même. Sur
le premier, elle a littéralement déposé le ballon
entre la mire et le bloc adverse dans un espace qui
ne pouvait contenir que le diamètre d'un ballon de
volley-ball. Sur le second, elle a trouvé une
diagonale improbable, toute proche du filet. « Je
n'arrête pas de le répéter pendant les temps morts,
acquiesce le technicien calaisien. Sur les
situations minimales, si on manque c'est normal, si
on marque, c'est un exploit.
Mais sur les situations maximales, ça doit faire
point. » Adeptes des exploits, les Calaisiennes
plongent aussi trop souvent dans l'inconstance.
Quand elles sont capables de développer leur jeu
sans a priori, ni retenue, leur adversaire explose à
l'image des Suissesses, dominées dans la troisième
manche (25-14). Mais lorsqu'elles intellectualisent
trop leur volley-ball, elles perdent en spontanéité
et redeviennent une équipe ordinaire.
Surmonter les désagréments De la part d'une équipe
encore jeune, à la fois par les éléments qui la
composent mais aussi en terme de temps de travail
collectif, ce n'est pas rédhibitoire. Mais pour
poursuivre l'aventure européenne, il faudra être
capable de surmonter ces petits désagréments dans
moins d'une semaine. Ce que les Calaisiennes veulent
réussir : « On a tout pour y arriver. On ne joue pas
en championnat ce week-end, observe Badis Oukarache
dont l'équipe est exempte en Ligue A féminine
samedi. On va jouer le match retour à domicile. Les
filles sont déçues de la défaite, O.K., alors elles
ont une seconde chance mercredi, qu'elles montrent
ce qu'elles savent faire »
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5 décembre 2009 |
LES DERNIERES
NOUVELLES D'ALSACE : Des « détails » à régler
L'ASPTT
Mulhouse s'est inclinée pour son entrée en Ligue des Champions
au Palais des Sports. Et peut nourrir des regrets de ne pas
avoir pu arracher au moins un set, face à Istanbul, avant son
déplacement en Pologne, la semaine prochaine.
« Istanbul est une très belle équipe, avec de vraies stars.
Mais c'est dommage parce qu'on perd sur des détails ». En
une phrase, Armelle Faesch a bien résumé le match disputé
mercredi soir par l'ASPTT Mulhouse. Car face à une équipe
comme Günes Istanul, au pedigree long comme le bras, le
droit à l'erreur est ultra limité et les Alsaciennes en ont
fait l'amère expérience.
« En championnat, on peut se permettre de rater une relance,
mais toutes ces petites choses qu'on a manquées ce soir
(mercredi, ndlr), à très haut niveau, ça ne pardonne pas. Ce
sont des détails, mais ça nous empêche de conclure », expose
aussi Magali Magail.
« Faire durer ces moments de
folie »
L'autre manque est
à chercher au niveau mental. Car l'ASPTT a aussi fait preuve
de « trop de respect » pour espérer l'emporter. Car pour
glaner ne serait ce qu'un set face à la véritable machine de
guerre coachée par Giovanni Guidetti, « il faut être
euphoriques et faire durer ces moments de folie », souligne
encore Magail.
Alexia Djilali ne dit pas autre chose. « On a su faire face
dans les moments chauds, on a su rivaliser et on ne passe
pas loin, mais nous n'avons pas assez montré notre euphorie.
Il aurait fallu davantage développer notre agressivité »,
précise l'attaquante mulhousienne.
Car l'ASPTT, même avec des individualités moins fortes,
« aurait mérité de remporter un ou deux sets », comme l'a
lui-même concédé le coach italien du Günes Istanbul.
Au premier set, l'ASPTT mène jusqu'à... 22-21, mais c'est
bien Istanbul qui conclue sur sa deuxième balle de set. « On
a manqué d'opportunisme. On n'a pas su aller au bout », en
grimace encore Magail.
Scénario un peu similaire au deuxième set, où les troupes de
Gérard Reeb font la course en tête, avant de se faire
rattraper puis devancer en toute fin de set. Rageant,
forcément.
« Je suis déçue par cette défaite 3-0, concède aussi Anna
Rybaczewski, j'ai des regrets, car on aurait aimé accrocher
un set ou deux, même si les individualités étaient plus
fortes en face. »
« Un palmarès grand comme ça »
« On a su tenir
tête à Neslihan (internationale turque), Nikolic (Serbe) ou
Poljak (Croate) qui ont un palmarès grand comme ça, ajoute
encore Magali Magail en ouvrant les bras le plus largement
possible, c'est positif parce que nous, c'est seulement
tactiquement et collectivement qu'on peut se battre ».
Collectivement, l'ASPTT n'a d'ailleurs pas à rougir. Malgré
les prestations en demi-teinte de Sieradzan et Hood, les
Alsaciennes ont montré de belles choses. A l'image du duo de
centrales Kloster et Bauer, qui a fait déjouer les
attaquantes adverses grâce à un contre efficace. Ou d'Alexia
Djilali, auteur d'une entrée remarquée au deuxième set, tout
comme l'incroyable match de Déborah Ortschitt, toujours
aussi pugnace en défense.
L'ASPTT doit s'appuyer sur ces points positifs pour
rebondir dès mardi, face aux Polonaises de Dabrowa Gornicza.
Parce que, comme le dit Magail, « au bout d'un moment, c'est
bien de tenir, mais il faut aussi gagner ».
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4 décembre 2009 |
PARIS NORMANDIE :
«Tout peut basculer très
vite»
Ce vendredi, l'EVB
ira défier Saint-Raphaël. Les Normandes poursuivront-elles sur leur
dynamique victorieuse, ou les Sudistes retrouveront-elles assez de tonus
pour réagir?
Après dix saisons passées à Béziers, dont six à la tête de l'équipe
fanion, l'ancienne internationale bulgare puis tricolore, Rayna Minkova
a succédé en juin2008 à Jean-Marie Fabiani comme entraîneur de l'AS
Saint-Raphaël. L'entame de son deuxième exercice avec les Raphaëlloises
s'avère inquiétant avec une avant-dernière place et un seul succès.
Entretien avec un coach soucieux mais direct.
Comment jugez-vous le début de saison de votre équipe?
Rayna Minkova: «Assez difficile, mitigé même lorsqu'on regarde
les résultats. Clairement, nous ne sommes pas au top.»
Etes-vous surprise ou vous attendiez-vous à une entame si
laborieuse?
«Pour être honnête, oui et non. L'ensemble des équipes s'est renforcé,
nous, peut-être pas assez. Le championnat devient chaque saison un peu
plus difficile. Cette année, nous n'aurons pas un Clamart en équipe
«balai». Les accédants comme Venelles et
Evreux montent rapidement dans la
hiérarchie. Mais il reste bien des matches.»
Les blessures ont-elles pesé sur ces résultats décevants?
«Non pas vraiment. Effectivement Lorena Weber Rodriguez a été blessée
aux adducteurs et elle n'a pas joué après notre succès contre Terville.
Nous n'avons pas pu enchaîner victorieusement contre des équipes
accessibles. Ensuite contre les grosses machines, nous ne sommes pas
équipées.»
Pourtant contre LeCannet, 3e au classement, vous n'êtes pas
passées loin de l'exploit…
«Oui effectivement, j'ai senti comme une révolte puisque nous avons
poussé LeCannet à une cinquième manche. J'ai remarqué de l'application
chez les filles. Maintenant, elles doivent reproduire ce type de
performance à chaque sortie. Contre le 3e mais aussi contre
Evreux.»
Que pensez-vous de la cinquième place ébroïcienne?
«Evreux, je ne connaissais pas. A l'intersaison, j'ai entendu dire que
l'EVB possédait une bonne équipe mais peut-être pas les finances pour
monter en Ligue AF. C'était des «on dit» puisque les Ebroïciennes sont
là et bien là. Toutefois, je crois qu'il faut rester mesuré avec cette
cinquième place. Il s'agit d'une photo prise après la 9e journée de
championnat et avant la 10e. Comme je le disais à chaque match, il faut
être à 100% mentalement. Tout peut basculer très vite.»
Comment aborderez-vous cette rencontre?
«Les entraîneurs peuvent faire tous les plans du monde, mais les
joueuses sont-elles capables de les appliquer (sic!). Je ne me focalise
pas sur
Evreux mais sur la production de mon
équipe, c'est ce qui m'inquiète le plus. Pour gagner, nous avons besoin
que chaque joueuse donne son maximum. La pression sera sur nos épaules
puisque nous luttons pour le maintien. Maintenant est-ce qu'Evreux sera
à l'aise avec l'étiquette de favori. Il faut pouvoir assumer.»
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4 décembre 2009 |
L'ALSACE : Ligue des champions : trop sévère défaite pour l’ASPTTM
Istanbul a fait
respecter la hiérarchie, hier soir au Palais des sports, face à une
formation mulhousienne qui n’en signe pas moins une belle entame en
Ligue des champions.
On pouvait
craindre à juste titre pour une réception mulhousienne peu habituée
à prendre des boulets dans un championnat de France qui se situe à
des années lumières de la Ligue des champions. Il n’en a rien été
et, au contraire, c’est l’ASPTTM qui a servi le feu avec Regan Hood
déterminée à donner le ton.
Portées par un
public enthousiaste, dans une ambiance particulièrement chaude avec
l’opposition franco-turque dans les gradins, les Mulhousiennes se
sont lâchées en cette soirée pour réellement rivaliser durant deux
sets avec les Poljak, Darnel, Maculewicz, Nikolic et autres Stam qui
ne sont rien d’autres que quelques-unes des meilleures joueuses de
la planète. Les seuls chiffres du rapport offensif entre les
attaques gagnées et tentées, 12/33 pour les deux équipes au 1
er set, 13/37 et 12/36 dans la 2 e manche, ont
symbolisé plus que tout l’écart minime entre Mulhouse et Istanbul.
Deborah
Ortschitt n’avait rien à envier à son vis-à-vis et Armelle Faesch
jouait, à la passe, une partition de haute qualité avec pour
complices Myriam Kloster, Christina Bauer et Anna Rybaczewski. Avec
le concours d’une défense héroïque, les Mulhousiennes en sont même
venues à frôler l’exploit dans deux sets où il n’a pas manqué
grand-chose… Rien de plus que les petits points qui ont fait la
différence : 24-26 puis 22-25 dans un set qui s’est tenu jusqu’à
22-23. Avec beaucoup de franchise, Jelena Nikolic était la première
à faire part des frayeurs vécues par les Turques qui ne
s’attendaient pas à pareille réception : « Je crois qu’on a eu un
peu de chance dans ce match… Si on perd le premier set, tout aurait
pu basculer ! »
Aminata a mis le feu
En menant
régulièrement les débats (4-1, 7-5, 12-10, 16-14, 19-17), avec une
équipe mulhousienne qu’il convient de féliciter dans son ensemble,
l’ASPTTM a agréablement surpris à l’image d’Alexia Djilali qui a
porté le score à 22-20. Et c’est là, dans le money-time, que la
petite différence s’est faite avec le block de Maja Poljak (22-23),
le bras gauche de Neslihan Darnel (23-24) et l’adresse de Deby Stam
(24-26). « Le haut niveau ce n’est que la gestion de petits détails
», explique Fabrice Vial, l’entraîneur de l’équipe de France. La
différence s’est faite sur le 43 e échange… Celui qui
aurait permis à l’ASPTTM de mener 23-20.
À un degré
moindre, la deuxième manche a donné lieu au même scénario si ce
n’est, qu’après une légère domination locale (6-2, 7-4), Istanbul a
repris le pouvoir (7-10, 12-14, 15-16). L’ASPTTM avec Christina
Bauer, Anna Rybaczewski et Myriam Kloster parvenaient encore à
égaliser (18-18, 19-19, 21-21). Mais une fois de plus le service de
Deby Stam (21-23), l’omniprésence de Kinga Maculewicz et un ultime
block de Maja Poljak scellaient le sort des Mulhousiennes (22-25).
Enfin décontractées, les Stambouliotes prenaient leurs aises au 3
e set (3-5, 9-13, 9-16, 17-21, 20-25) mais sans que l’ASPTTM
ne démérite à l’image d’une Aminata Coulibaly qui a su oser en
assurant la difficile succession d’Armelle Faesch à la passe. Si une
défaite pouvait être belle, celle d’hier mériterait sans conteste ce
qualificatif.
L'ALSACE : Première : Deux sœurs, un seul maillot
À tout juste 16
ans, Anne-Sophie Bauer, la sœur cadette de Christina, a été
bombardée dans le grand bain. Une première inoubliable, même si elle
savait d’avance que son temps de jeu serait réduit à néant.
Evidemment,
elle n’est pas entrée en jeu. Mais comment pouvait-il en être
autrement ? « Vous savez, je n’ai que 16 ans, je joue en N2 et j’ai
déjà de la chance d’être là », susurrait timidement Anne-Sophie
Bauer. Pendant que les filles de l’ASPTT se démenaient comme des
diablesses pour tenir tête aux Stambouliotes, elle était sur une
autre planète, les yeux dans les étoiles. Loin des derbies de
Nationale 2 contre Rixheim ou Ensisheim, la petite sœur de
Christina, centrale de l’ASPTT et de l’équipe de France, a connu son
heure de gloire. Dans un anonymat quasi complet puisque son temps de
jeu s’est limité à… rien. Mais peu importe, l’essentiel était
ailleurs.
Son entrée sur
le taraflex s’est d’ailleurs faite sur la pointe des pieds. À
l’échauffement, au milieu des Faesch, Rybaczewski ou Kloster,
Anne-Sophie Bauer a du mal à trouver sa place. Alors quand le stress
est au plus haut, on se rapproche toujours d’une tête familière. «
Anne-Sophie était angoissée je crois, acquiesce Christina. Alors on
s’est échauffée ensemble. J’ai connu ça, les débuts à 16 ans en
équipe pro. »
Non loin de là,
en tribune, il y en a un qui suit plus qu’attentivement l’évolution
des deux « blondinettes », comme il aime les appeler, sur le parquet
: le papa Jean-Luc Bauer. « Je pense que dans sa tête elle a plus eu
peur de l’échauffement que de l’éventualité de jouer », lâchait
l’ancien international tricolore.
« On se sent
vraiment toute petite dans cette salle, lâchait la cadette de la
soirée la voix tremblante. C’est très particulier de se retrouver
face aux meilleures joueuses d’Europe. Et à côté de ma grande sœur…
C’est un grand plaisir car c’est un modèle pour moi. À part en
vacances ou dans le jardin, on n’avait jamais joué ensemble, jamais…
»
« Ma mère m’a
demandé il y a peu :‘’Et si un jour tu joues avec ta sœur ?’’,
poursuit Christina. J’avoue que j’avais du mal à m’imaginer cet
instant. »
Un moment que
Jean-Luc Bauer attendait : « Même si je ne ressens aucune fierté
personnelle, cela me fait plaisir de voir mes deux filles sous le
même maillot, en Ligue des champions en plus. C’était mon souhait
depuis toujours et je ne sais pas si cela va se reproduire un jour.
Christina avait rêvé de ça, de pouvoir jouer un jour avec sa sœur. »
Magali Magail et la Ligue des champions ont réalisé ce rêve.
Christina pouvait dès lors conclure : « J’étais contente d’être près
de ma sœur ce soir. Je lui souhaite de continuer sur cette voie. Et
peut-être qu’un jour on jouera un match ensemble… pourquoi pas en
équipe de France. »
L'ALSACE : Les réactions
Magali
Magail (entraîneur de l’ASPTT Mulhouse) : « Les filles se sont
bien battues, mais, à l’arrivée, nous avons été vaincues. C’est
rageant car il ne nous a pas manqué grand-chose ! Un peu
d’opportunisme sans doute, notamment dans les deux premières
manches, et un peu de savoir-faire sur des balles faciles. Mais
bon, il n’est pas logique de mener pendant tout le premier set
et de perdre cette manche de deux points ! Nous avons fait des
fautes grossières à des moments importants, voilà la différence
même si, en face, leurs meilleures joueuses n’ont pas été
transcendantes. À l’arrivée, c’est vrai, nous pouvons nourrir de
gros regrets. Maintenant, je sais que samedi, ce sera
championnat contre Venelles et que nous remettrons le couvert,
dès mardi prochain, en Pologne. Et là, il ne faudra plus se
rater… »
Deborah
Ortschitt (PTT Mulhouse) : « Je suis super déçue. Et par le
résultat, et par la façon dont ce score a été acquis. Tout ce
que je sais, c’est qu’on y a cru, mais qu’en fin de compte nous
perdons 0-3. Moi, un bon match ? Je n’en ai aucune idée. C’est
plus facile de juger de l’extérieur que lorsque l’on est sur le
parquet. »
Anna
Rybaczewski (PTT Mulhouse) : « S’incliner 0-3 de cette façon-là,
c’est dur. Je suis déçue, et même très déçue. Et je le suis
d’autant plus qu’il n’a pas manqué grand-chose, j’en suis
certaine. Cela étant, il faut reconnaître qu’individuellement,
les Turques étaient très fortes. Dommage. Voilà qui nous place
au pied du mur. Nous sommes quatre dans le groupe, et trois
équipes se qualifieront. Ce sera une bonne raison pour nous de
signer une grosse performance en Pologne la semaine prochaine.
Même si nous savons qu’il n’est jamais facile d’aller gagner
dans ce pays, nous n’aurons pas le choix… ».
Alexia
Djilali (attaquante de l’ASPTTM) : « J’ai assez bien fait en
réception, qui est pourtant mon point faible, mais j’ai encore
fait quelques fautes d’inattention. On a la technique mais pas
encore assez d’envie ! »
Myriam
Kloster (centrale de l’ASPTTM) : « On a tenu mais la différence
s’est faite en réception sur des séries de service ».
Armelle
Faesch (passeuse de l’ASPTTM) : « Nos difficultés en réception
s’expliquent par la qualité des services turques ».
Arzu Göllü
(capitaine d’Istanbul) : « On pensait qu’on était les plus
fortes et on l’a effectivement été ».
Giovanni
Guidetti (coach d’Istanbul) : « La qualité individuelle a fait
la différence. Nous avons eu des problèmes de liaison
passe-attaque. Mais on a compensé avec le contre et le service.
Je m’attendais à un match comme çà. Le score de 3-0 n’est pas le
reflet du match. Mulhouse méritait de prendre un set ».
Kinga
Maculewicz (attaquante d’Istanbul) : « J’ai commencé ce match
très tendue. C’est la première fois que je rejouais en France
depuis bien longtemps. Il y a eu de longs échanges et de très
bonnes qualités et Mulhouse nous a mis en difficulté. Mais on
savait, qu’elles étaient capables de bien jouer chez elles ».
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3 décembre 2009 |
L'ALSACE : ASPTTM -
Istanbul : c’est Byzance au Palais !
Mulhouse ne
pouvait rêver de meilleure entrée en matière en Ligue des champions,
ce soir à 20h30 au Palais des sports, avec un grand d’Europe —
Istanbul — et une ASPTTM qui veut y croire.
Avec des stars
qui ont toutes été couvertes d’or ou d’argent en championnat ou en
Coupe d’Europe, le Günes Sigorta Istanbul a un profil sans commune
mesure avec la modeste formation mulhousienne qui n’en compte pas
moins, en son sein, l’essentiel de l’équipe de France. Détail que
Giovanni Guidetti se plaisait à relever hier soir en découvrant le
Palais des sports mulhousien. « Mulhouse est une bonne équipe
affirmait ainsi le coach italien de la sélection nationale
d’Allemagne et du Günes Sigorta Istanbul. On s’attend à un match
très difficile avec plusieurs joueuses internationales ». Sans
fausse modestie, le coach italien en oublie que, sur le papier, les
Neslihan Darnel, Maja Poljak et autres Debby Stam appartiennent à
une autre planète. Il est vrai, qu’il a été victime le week-end
dernier, en championnat de Turquie, de Fenerbahce. « Nous avons très
bien joué mais perdu contre une équipe qui, à mes yeux, est la
meilleure du moment en Europe ».
Baptême pour Regan Hood
Sans imaginer
un instant que les Stambouliotes puissent trembler ce soir, il n’en
demeure pas moins que Mulhouse s’est bâti une solide réputation, à
domicile, en deux saisons de Ligue des champions qui ont vu Ankara,
Pesaro et Eczacibasi, pour ne citer que les meilleurs, laisser
quelques plumes sur le taraflex. Certes, l’Américaine Regan Hood
passera son baptême européen. Mais, pour le reste, les Anna
Rybaczewski (avec Cannes et Muszyna), Dominika Sieradzan (avec
Muszyna et Nafta Pila), Armelle Faesch, Christina Bauer, Deborah
Ortschitt, Alexia Djilali, Coralie Larnack et Myriam Kloster ont
toutes un solide vécu au sein de l’élite européenne.
« Ce sera une
bataille, anticipait, hier soir, Magali Magail. Individuellement, on
ne peut pas battre Istanbul. Par contre, on peut le faire
collectivement et tactiquement. Pour gagner contre Nancy, il suffit
qu’une joueuse soit en forme. Mais pas là ! Ce sera une victoire
d’équipe ou rien du tout ! »
L'ALSACE : Un cahier des charges de
152 pages
La Ligue des
champions est au club ce que les Jeux Olympiques sont à l’athlète…
Il n’y a pas mieux ! Mais pour pouvoir jouer dans la cour des
grands, il faut se montrer à la hauteur au filet comme en coulisses.
Et, à en juger par le cahier des charges de 152 pages, qu’il
convient de respecter scrupuleusement au risque de passer à la
caisse, le premier exploit en Ligue des champions est de mener à
bien l’organisation.
A Mulhouse,
c’est une commission dirigée par Sylvia Zatti qui oeuvre depuis la
mi-août dans cette seule perspective européenne. « Dans le cahier
des charges, 62 pages sont consacrés aux règles liées à la
compétition et 8 concernent les sanctions financières, explique
Sylvia Zatti. Le budget de l’ASPTTM pour cette épreuve est de 117
000 euros pour la première phase et passera à 185 000 euros si nous
prenions part au 2 e tour ».
Le gros souci
des dirigeants postiers est de tout prévoir. « 190 bénévoles sont
nécessaires à chaque match dont 50 personnes à la sécurité et 22 sur
le plateau, poursuit Sylvia Zatti. La moindre défaillance sera
sanctionnée financièrement. Nous sommes notamment tenus de fournir
des images de la rencontre pour le site internet de la Confédération
européenne. Si ces images ne sont pas transmises dans les délais
l’amende se chiffrera entre 10 000 et 42 000 euros… S’il n’y a pas
plus de 800 spectateurs dans la salle, la sanction est de 3 000
euros… Si, pour une raison ou une autre, un club n’aligne pas 12
joueuses pour le match il payera 2 000 euros par joueuse manquante…
Ou encore 3 500 euros d’amende pour un sponsor non-déclaré ». Autant
dire que joueuses et dirigeants connaîtront ce soir autant
d’angoisse !
L'ALSACE : Adversaire : Kinga
d’Istanbul
Pour la 2
e année consécutive, Kinga Maculewicz,
l’internationale française, fait le bonheur d’Istanbul.

Polonaise
d’origine — elle est née à Cracovie le 25 mai 1978 -, française
d’adoption, mariée à l’international Kike De La Fuente qui
évolue à Izmir Arkas vainqueur de la Challenge Cup, domiciliée à
Vigo, sur la Côte atlantique espagnole, et heureuse de vivre en
Turquie, Kinga Maculewicz est la plus européenne des
volleyeuses. Aujourd’hui, c’est Istanbul qui la comble.
Comme il y a cinq équipes à Istanbul, tu joues presque tout le
temps à la maison
« Il y a
beaucoup de choses qui changent entre les clubs turcs et
français, raconte Kinga. En fait, imagine une salle de volley
d’entraînement, petite et conviviale, qui n’appartienne qu’au
club et où, à toute heure, des équipes d’âges différents
s’entraînent en partant des plus petits jusqu’aux pros. Et là,
tu as le chauffeur, le gardien, les entraîneurs, les
secrétaires… Bref, tout ce petit monde qui devient comme une
grande famille et la salle comme ta deuxième maison… Ensuite, il
y a la salle de match où presque toutes les équipes d’Istanbul
jouent du Galatasaray à Fenerbahce en passant par Günes Sigorta.
En fait, comme il y a cinq équipes à Istanbul, tu joues presque
tout le temps à la maison. L’ambiance est agréable, les
supporters, surtout ceux des équipes des clubs de foot, sont
nombreux et bruyants… Au niveau de la qualité de jeu, ça fait
trop longtemps que je ne joue plus en France pour donner un
avis. Mais la crise, je pense, se fait moins sentir en Turquie
».
Côté cour,
il y a le volley… Côté jardin, la ville. Kinga poursuit : «
Istanbul est une ville très particulière qui ne s’arrête jamais.
La circulation est incroyable, mais l’ambiance est magique. Ce
que je préfère à Istanbul, ce sont les balades sur le Bosphore,
en bateau, mais aussi les pâtisseries turques ».
En
championnat turc, Günes Sigorta n’en déplore pas moins une
entame timide. « Nous connaissons un début de saison un peu plus
délicat… Peut-être ! Mais la saison est longue. L’an dernier,
nous n’avons perdu que trois matches dans toute la saison, en
finissant en tête du championnat régulier. Mais, ensuite, nous
n’avons rien fait au play-off. Donc, nous verrons… »
A Istanbul,
la densité de joueuses de talent est énorme et pas forcément
facile à gérer. « J’ai eu un petit souci au genou avant
Eczacibasi — au début du mois dernier -. Rien de très grave.
Juste un peu d’usure. Avec la fusion de cet été avec Telecom —
Ankara -, nous sommes 14 joueuses et 4 étrangères. Seulement
trois peuvent jouer en championnat dont Maja Poljak qui compte
parmi les 10 meilleures centrales au monde. Nous avons essayé
différentes formations. Le but est de réussir à utiliser les
qualités de chacune… Mon rôle est différent cette année. On
m’utilise assez souvent en fin de set sur des passages au filet
et je dois être performante dans des temps courts… C’est une
nouvelle expérience, différente, mais intéressante à la fois ».
Cannoise
durant cinq saisons (de 94 à 99), Kinga Maculewicz signe en fait
un retour à Mulhouse. « Alors là, on parle d’il y a 12 ans… Le
volley jouait encore au Montaigne ! » Et comme c’est Byzance,
Kinga aura droit cette fois au Palais où elle y sera princesse
parmi d’autres.
L'ALSACE : Echos
Fabrice Vial à Mulhouse.
L’entraîneur de l’équipe de France féminine est à Mulhouse
depuis hier et sera un spectateur particulièrement attentif
du match ASPTTM-Istanbul en compagnie de Laurence Plasman,
le coach de France A’.
Retransmission TV en direct. Le match de ce soir sera
retransmis en direct sur Ma Chaîne Sport avec les
commentaires de Sébastien Martin qui a été l’adjoint de Yan
Fang à Cannes et en équipe de France et le coach de la
Rochette.
Cinq
fois Istanbul en Coupe d’Europe. Istanbul est présent dans
cinq Coupes d’Europe cette saison dont quatre clubs féminins
: Fenerbahce Istanbul et Vakifbank Günes Sigorta Istanbul en
Ligue des champions, Eczacibasi Istanbul en Coupe de la CEV
et Galatasaray Istanbul en Challenge Cup. Quant à Sehir
Belediyesi Istanbul, qui a accueilli le Paris Volley de
Mauricio Paes, hier soir, il évolue en Ligue des champions
masculine
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2 décembre 2009 |
L'ALSACE : Fortes comme des Turques
our l’ouverture
de la Ligue des champions, demain soir à 20h30 au Palais des sports,
l’ASPTT Mulhouse accueillera le Vakifbank Günes Sigorta Istanbul. Un
gros morceau !
Dans la lignée
de Novara, Pesaro, Ankara ou Eczacibasi, qui ont enflammé le Palais
des sports ces deux dernières années, le Günes Sigorta Istanbul ne
dépareillera pas dans le domaine du prestige. Champion de Turquie en
titre, le club stambouliote n’a plus rien à voir avec celui qui a
déposé sa carte de visite dans le temple mulhousien en 1998 à
l’occasion de la poule finale de la Coupe d’Europe de la CEV et, en
2000, lors d’un quart de finale de la même épreuve.
Curieusement,
les deux passages du Günes Sigorta Istanbul se sont soldés par deux
tie-breaks au Palais des sports tout comme le dernier passage des
Turques, l’an dernier, avec la venue d’Eczacibasi.
Compte tenu
d’un effectif de premier ordre, avec des joueuses dont le vécu et le
palmarès sont sans commune mesure avec ceux des Mulhousiennes (voir
ci-dessous), on voudrait que la tradition soit respectée. Mais rien
n’est moins sûr ! « C’est une très bonne équipe digne de la Ligue
des champions, confirme Magali Magail, le coach postier. Sur le
papier, je trouve que cette équipe d’Istanbul est même plus homogène
que celle de l’an dernier. Mais je n’ai plus envie de - juste - bien
figurer chez nous… L’an dernier, tout le monde était content que
nous poussions Eczacibasi Istanbul au tie-break. Mais, à l’arrivée,
nous étions passés trop près de la victoire pour ne pas avoir des
regrets. Si on perd encore, personne ne nous en voudra… Mais je
voudrais que nous n’ayons plus de regrets. »
Pour cela, il
n’y aura qu’un conseil à donner aux Mulhousiennes… Soyez fortes
comme des Turques !
L'ALSACE :
Neslihan, Nikolic, Stam, Poljak, Maculewicz et les autres
Autour de
la passeuse Ozge Kirdar, cinq stars font le bonheur du Günes
Sigorta Istanbul.
•Neslihan
Darnel (1,87m), qui aura 26 ans le 9 décembre prochain, est la
meilleure joueuse turque du moment. Elle a joué au Günes Sigorta
Istanbul de 2002 à 2006, avec qui elle a notamment gagné la Top
Teams Cup en 2004, avant d’évoluer deux saisons à Tenerife
Maréchal pour revenir à Istanbul en 2008. Avec l’équipe
nationale, elle a été vice-championne d’Europe en 2003.
•Jelena
Nikolic (27 ans, 1,94m) est une internationale serbe qui a été
vice-championne d’Europe en 2007 et quart de finaliste aux
derniers Jeux Olympiques à Pékin. Elle a été championne de
France et finaliste de la Ligue des champions avec Canne
(2004/2005). Elle joue pour la 2 e saison à Istanbul
après avoir évolué au Japon au VC Takefuji Bamboo.
•Debby Stam
(25 ans, 1,84m) a été une des grandes révélations de la
sélection nationale des Pays-Bas qui a remporté la médaille
d’argent des derniers championnats d’Europe (2009) en Pologne.
Elle est championne de Russie en titre avec Belgorod et évolue
pour la première saison au Günes Sigorta Istanbul.
•Maja
Poljak (26 ans, 1,94m) est une internationale croate qui a été
championne d’Europe de la Ligue des champions avec Bergame
en 2005 et 2007. Elle a joué contre l’ASPTT Mulhouse en Coupe de
la CEV 2003/2004. Elle a débuté au Mladost Zagreb (de 1995 à
2000), avant de rejoindre Vincenza (de 2000 à 2003), Bergame
puis, la saison dernière, le Günes Sigorta Istanbul.
•Kinga
Maculewicz (31 ans, 1,88m) est la seule internationale française
à évoluer en Turquie. Elle est la fille de l’internationalepolonaise
Krzysztina Maculewicz qui a été l’une des premières joueuses
étrangères du championnat de France (CASG Paris, Stade Français)
dans les années 80. Elle est mariée au champion d’Europe 2007
espagnol, Enrique De La Fuente. À 16 ans, elle a intégré
l’effectif pro du RC Cannes avec qui elle a été championne de
France (95, 96, 98, 99) et remporté quatre Coupe de France (96,
97, 98, 99). Elle a ensuite évolué durant huit saisons en Italie
(Spezzano de 1999 à 2003, Forli de 2003 à 2005, Pesaro de 2005 à
2007). En 2007/2008 elle a joué à Icaro Palma de Majorque avant
de rejoindre Istanbul la saison dernière. Elle a également
remporté la Coupe d’Europe de la CEV en 2006 avec Pesaro.
L'ALSACE : Ce sera Anne-Sophie
Le cahier des
charges de la Ligue des champions impose les clubs participants à
aligner douze joueuses sur la feuille de match. Demain, face à
Istanbul, Anne-Sophie (16 ans, 1,76m), la jeune sœur de Christina
Bauer, sera ainsi promue dans le groupe pro. Anne-Sophie, qui
évoluait encore la saison dernière à Kingersheim en N3 et a fait ses
débuts cet automne en N2 avec l’ASPTTM II, brûle les étapes. Demain,
elle portera le n°14 et sera la plus jeune Mulhousienne qui aura
évolué en Ligue des champions
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1 décembre 2009 |
NORD LITTORAL : La Stella se souvient de belles choses
La
Stella disputera demain à Köniz (Suisse) son 12e match sur
la scène européenne. Retour sur les deux premières aventures
continentales de 1995 et 1997 avec les entraîneurs d'alors,
Gérard Jouault et Sébastien Martin.
La Stella débutera demain à Köniz son aventure européenne
avec l'étiquette du novice collée à la peau. Hormis Jana
Gogolova, Beatrix Melendez-Pal et Véronika Hudima, qui ont
déjà goûté avec leurs clubs précédents à de tels effluves,
l'effectif découvrira un tel événement. Pourtant, le club a
déjà connu la fièvre européenne au milieu des années 1990 et
se souvient encore de belles soirées.
1994-1995 : La Porte-de-Lille
fait le plein Vainqueur au printemps 1994 de la Coupe de
France dès sa première saison au plus haut niveau, la Stella
débute en 8e de finale son aventure Coupe des Coupes. C'est
le club italien de Modène qui est proposé aux Stellistes
pour leurs débuts sur la scène continentale. « Et là, on
a pu constater le vrai fossé entre le professionnalisme
italien et le volley français, se remémore Gérard
Jouault qui entraînait alors les Calaisiennes. On était
le Petit Poucet contre l'ogre. » Sans surprise, les
Transalpines s'imposent 3-0.
Le match retour compte presque pour du beurre. Pourtant,
c'est une chaude ambiance qui attend les Stellistes. La
salle Porte-de-Lille a fait le plein. « Je n'ai plus
jamais revu ça, il n'y avait plus un seul endroit de
disponible même les issues de secours étaient bloquées »,
évoque l'actuel technicien du Lis. Pour que la fête soit
plus belle, la Stella se paye même le luxe de s'imposer
(3-2). « Il faut reconnaître qu'à 0-1, les Italiennes,
qui étaient qualifiées, ont fait sortir leurs deux
meilleures joueuses. Mais elles sont revenues sur le terrain
au 5e set.
» L'histoire d'amour avec la Coupe d'Europe pouvait
commencer.
1996-1997 : La folle épopée Deux ans plus tard, c'est dans
cette même salle de la Porte-de-Lille qu'une nouvelle
aventure débute, en Coupe de la CEV cette fois. Le temps
d'un week-end et de deux succès face aux Belges de Tongres
(3-2) et aux Danoises de Holte If (3-1) en matches de poule.
Puis Tenerife (Espagne) et Rijeka (Croatie) passent à la
trappe. A chaque fois, les Calaisiennes ont fait la
différence au match aller (3-0) avant de s'incliner au
retour après avoir inscrit le set suffisant à assurer la
qualification. « On avait eu un tirage favorable. On
n'avait pas eu des cadeaux, mais pas non plus de gros
calibres tout de suite », se souvient Sébastien Martin
qui venait alors de débarquer aux manettes de l'équipe.
Le gros morceau, ce sera pour le premier match de Final Four
disputé à Rome. « On a bien eu peur de ne pas pouvoir le
disputer puisqu'on a été pris dans les bouchons »,
plaisante aujourd'hui celui qui est sans travail depuis le
dépôt de bilan de Melun La Rochette qui a permis à Calais de
se retrouver propulsé en Coupe d'Europe cette saison.
Finalement, l'incident n'aura pas d'influence sur la
rencontre. Mieux, Calais réalise même une entame idyllique,
face à une formation de Florence beaucoup plus réputée
qu'elle, en menant 10-5 (les sets se disputent alors en 15
points). « Florence nous avait pris à la légère,
observe Sébastien Martin. Après, ils ont resserré les vis
et notre défaite (0-3) est somme toute logique. » Le
rêve de finale s'est envolé, mais la Stella peut encore
décrocher un accessit sur le podium. D'autant que, face à
Istanbul, les Calaisiennes mènent deux sets à rien. « Mais
notre pointue Dana Adamciuk s'est blessée au pouce sur un
contre », se souvient l'ancien technicien de la Stella.
Les Turques reviennent à égalité. Et dans le set décisif,
les Calaisiennes, qui ont la victoire en vue, commettent
deux bévues. « On fait une faute de pied sur la ligne
vraiment grossière puis une faute de rotation. »
L'aventure s'achève dans la frustration. Mais quels
souvenirs.
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1 décembre 2009 |
L'ALSACE : Il n’y a pas de chat noir
À deux jours de
la venue d’Istanbul pour l’ouverture de la Ligue des champions,
jeudi 20 h 30 à Mulhouse, l’heure est aux hypothèses. Il est acquis
que les Turques ne réussissent pas trop aux Mulhousiennes qui se
refusent néanmoins de tomber dans le pessimisme.
L’histoire de
l’ASPTT Mulhouse en Coupe d’Europe fait état de 7 rencontres avec
des clubs turcs. Mais depuis la victoire initiale des Mulhousiennes
face au Günes Sigorta Istanbul (3-2), qui a valu à l’ASPTTM de
monter sur le podium de la Coupe de la CEV en 1998 à Mulhouse, le
club postier reste sur 6 défaites consécutives face aux Turques.
Même avec l’équipe de France, cette année, les internationales
mulhousiennes ont joué de malchance avec la Turquie. Entre la Ligue
Européenne et les qualifications aux championnats du monde, elles
ont enregistré en cinq matches autant de défaites.
« Je
sais que les Turques sont capables de perdre les pédales »
« Pour moi,
l’équipe de France ce n’est pas l’ASPTT, contre d’entrée Magali
Magail, le coach postier. La pression ne sera pas sur nos épaules.
Avec l’équipe de France, les filles ont appris qu’il ne faudra pas
laisser jouer Neslihan - Darnel -. J’ai confiance dans notre contre.
Et, je sais que les Turques sont capables de perdre les pédales. Sur
la cassette qui nous a été fournie pour étudier leur jeu, je les ai
vues paniquer. C’est ce qui me laisse un peu d’espoir ». Myriam
Kloster, qui a joué Istanbul avec Béziers en 2008 et la Turquie cet
été, n’a encore jamais gagné contre les Turques. « La Turquie, c’est
un peu un chat noir pour moi. Elles sont difficiles à jouer mais la
mauvaise série va finir par s’arrêter ! »
« En club je
n’ai encore jamais gagné contre les Turques, avoue Christina Bauer.
Mais j’étais à l’Euro 2007, avec Armelle - Faesch - et Alexia -
Djilali -, quand nous avons battu la Turquie (3-0) à Charleroi. Il
n’y a qu’à voir le recrutement du Vakifbank pour imaginer l’objectif
très relevé des Turques. Mais c’est un match que j’attends avec
impatience parce qu’il est bon de se frotter aux meilleures. En plus
à domicile… Il va y avoir une ambiance de folie ! »
Ce souvenir de
l’Euro en Belgique, Alexia Djilali ne l’a pas oublié. Son espoir est
cependant ailleurs… « En 2007, en tant que remplaçante avec l’équipe
de France, je ne peux pas vraiment dire que j’ai gagné, confie la
trop modeste Mulhousienne. Disons que j’ai participé à la victoire.
Je garde surtout le souvenir de notre défaite au tie-break, l’an
dernier, contre Eczacibasi Istanbul. C’était une bonne défaite qui
doit nous rappeler que tout est possible même si les Turques sont
très fortes ». Cette petite lueur d’espoir, Deborah Ortschitt
l’entretient également : « Chaque match est différent et ce n’est
pas la même équipe que nous avons déjà jouée. À partir de là, il n’y
a aucun préjugé à avoir ! »
L'ALSACE : Magali
Magail : « L’équipe était terrorisée !
Istres a
fait souffler un vent de panique, samedi soir au Palais des
sports, dans le premier set (15-25) face à l’ASPTT Mulhouse qui
a eu le mérite de réagir par la suite (25-17, 25-13, 25-17) pour
signer sa 7 e victoire en championnat.
A quelques
jours de l’ouverture de la Ligue des champions, jeudi face à
Istanbul, les volleyeuses mulhousiennes ont prouvé que même les
meilleures n’étaient pas à l’abri de grosses frayeurs. « A la
fin de ce premier set, j’ai surtout eu peur qu’on continue
d’avoir peur », avoue Magali Magail, le coach postier.
Inexistantes au block (1 contre gagnant au 1er set et 14 dans
les manches suivantes), fébriles (10 fautes directes) et
empruntées au filet (5 attaques gagnantes sur 41 tentées), les
Mulhousiennes ont bu la tasse comme jamais cette saison. «
L’équipe était terrorisée, poursuit l’entraîneur. On a fait des
fautes de débutantes comme s’il s’agissait de notre premier
match ensemble. Pire qu’au tournoi de Riom… Quand on joue contre
Cannes ou Istanbul, on n’a pas peur de perdre… Et, quand on joue
contre les petites équipes, il n’y a pas lieu d’avoir peur. Mais
là, face à Istres, pour la première fois cette saison nous avons
rencontré un adversaire du groupe de tête avec un statut de
favori à assumer. Et çà, il nous a fallu un set pour le
réaliser… Maintenant, si ce premier set pouvait nous servir pour
le reste de la saison, ce serait super ! »
Avec les amitiés de Lauriane
En marge
d’une victoire sans préjudice, l’ASPTTM a également connu en
cette soirée un autre grand bonheur. Celui provoqué par
Saint-Raphaël qui a ravi un point au Cannet en le poussant au
tie-break (22-25, 16-25, 25-19, 25-17, 6-15). Comble de bonheur,
c’est Lauriane Truchetet qui a été l’artisan de l’égalisation
raphaëloise. Remplacée initialement par l’Ukrainienne Tayisiya
Ryzhkova, la Ludovicienne n’a été titularisée qu’à partir du 3e
set qui a été l’amorce de la réaction de Saint-Raphaël. Si le
patron des voyageurs pouvait encore veiller sur les postières
cette semaine il n’y a que les Stambouliotes qui pourraient s’en
plaindre.
Vakifbank Istanbul battu
Le
Vakifbank Günes Sigorta Istanbul, adversaire des Mulhousiennes
ce jeudi en Ligue des champions, a été battu ce dernier week-end
par Fenerbahce (3-1) toujours invaincu cette saison et qui
occupe la tête du championnat turc devant Eczacibasi Istanbul et
le Vakifbank Istanbul. Dans le même temps en Italie, le
Scavolini Pesaro, qui accueillera l’ASPTTM le 17 décembre
prochain, a dominé le choc au sommet de la Série A/1 face à
Novara 3-1 (21-25, 25-19, 25-15, 25-19).
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30 novembre 2009 |
L'ALSACE : Cannes rêve de sommets, Mulhouse de reconnaissance
Le RC Cannes entame
mardi chez les Russes de Belgorod sa campagne de Ligue des champions de
volley-ball avec en tête un Final Four qu'elle n'a plus atteint depuis
2006, tandis qu'à partir de jeudi Mulhouse tentera de franchir la phase
de poule pour sa troisième participation.
Les Cannoises, qui règnent depuis 13 ans sur le Championnat de France
(12 titres), ne rayonnent plus en Europe depuis les titres continentaux
de 2002 et 2003 et les Final Four atteints en 2005 (4e) et 2006
(finaliste).
L'année dernière, elles ont été éliminées en premier tour de play-offs
par les Polonaises de Muszyna, dans la continuité de deux campagnes sans
relief (2e tour de play-offs en 2008, 1er tour de play-offs en 2007).
Pour amorcer la reconquête de leur gloire passée, les joueuses de Yan
Fang trouveront cette année dans le groupe A les novices de l'Universitet
Belgorod, premier de ses adversaires mardi (17H00), les Croates de
Rijeka et surtout l'exemple à suivre - et si possible battre - Bergame,
champion d'Europe en titre, également sacré en 2005 et 2007.
3e
campagne consécutive pour Mulhouse
Les Mulhousiennes, dauphines des Cannoises en Championnat, entament,
elles, jeudi (20H30) face aux Turques du Vakifbank Istanbul leur
troisième campagne européenne consécutive avec l'objectif d'atteindre
pour la première fois un 1er tour de play-offs. Terminer à l'une des
trois premières places de son groupe B paraît dans leurs cordes.
Les Alsaciennes devront bien débuter jeudi avant de poursuivre les
matches aller chez les Polonaises de Gornicza. Les intouchables de la
poule sont les doubles championnes d'Italie de Pesaro.
Le programme des Françaises:
Mardi 1er décembre:
Poule A (17h00): Belgorod (RUS) - RC Cannes (FRA)
Jeudi 3 décembre:
Poule B (20h30) : Mulhouse (FRA) - Vakifbank Istanbul (TUR) |
29 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Et pourtant, c'était laborieux
On
retiendra davantage le résultat (3-0) et les points
engrangés au classement que la production stelliste en
elle-même. Inhabituellement désordonnée, la formation
calaisienne s'est toutefois sortie du piège tervillois.
Elle entrouve à présent la porte du Vieux Continent et
ne retrouvera Saint-Raphaël que le 12 décembre prochain,
salle Porte de Lille.
La Stella Calais entre sur le parquet avec les affres de
la fébrilité (1-4). Une fois la réception stabilisée, le
travail de conquête permet aux volleyeuses locales de
donner le change à des Tervilloises plutôt
appliquées(8-6). Boscacci envoie un message direct à
l'Américaine Stovall mais les petits problèmes de timing
ne s'estompent pas de sitôt côté stelliste (13-11).
Badis Oukarache, peu réjoui de la tournure du match,
rappelle ses troupes sur le banc. Mais la fougue
tervilloise redouble d'intensité lorsque la doublette
Karaulanova-Bonacassi joue les murailles
infranchissables aux abords du filet (15-13). La
passeuse mosellane, qui avait enfilé les gants à
l'échauffement hier soir, prend de l'assurance et
délivre les sésames à ses partenaires. Revenues à 20-19,
les visiteuses s'inclinent tout de même dans le premier
volet 25-21 sur un bon travail de Gogolova au-dessus du
filet.
Sans véritable libéro de profession sur la feuille de
match, Terville subit la foudre des attaquantes
calaisiennes - Diouck et Callo en tête de gondole -
(3-3) avant de connaître une baisse de régime sur le
plan de la réussite (8-4). La lanterne rouge de la ligue
n'abdique pas pour autant et inflige à la SES la série
4-0 reçue quelques instants plus tôt. Melendez-Pal prend
ensuite la place d'une Mallory Steux trop lisible mais
Calais ne parvient toujours pas à désarçonner le block
tervillois (12-12).
Trois sets analogues A l'image d'un premier set indécis,
le second livre son verdict dans les ultimes échanges.
Toujours aussi étonnamment brouillonne dans ses
enchaînements, la Stella s'offre un matelas consistant
(25-21) mais très élimé par les nombreuses hésitations
des protégées de Jacques Wheatley...
La photocopieuse encore chaude, le troisième set remet
sur le grill le flottement stelliste (5-4), camouflé un
tant soit peu par la force de frappe de Boscacci (7-5).
Calais donne le bâton pour se faire battre (10-10) mais
Terville ne sait comment l'utiliser à bon escient.
Diouck fusille la réception adverse et met un peu de
baume sur un pied stelliste écorché (16-12). Callo se
met sur le devant de la scène et les filles se libèrent
enfin d'un adversaire coriace (20-15) anéanti par un
énième block de Tikvicki. Les joueuses peuvent pousser
un ouf de soulagement.
Antoine ROGGEMAN Stella Calais / Terville Florange 3-0
(25-21 en 23', 25-21 en 25', 25-20 en 22') Stella
Calais: Hudima, Gogolova, Steux, Diouck, Boscacci,
Leyendecker, Péron (lib); puis Callo, Melendez-Pàl,
Tikvicki. Entr: B.
Oukarache Terville Florange: Adlerova, Stovall (cap),
Karaulanova, Bonacossi, Albu, Bratuhhina, Dumitrescu
(lib); puis Hennaoui. Entr: P. Dascalu
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29 novembre 2009 |
L'ALSACE : Il a fallu qu’elles se fâchent !
L’ASPTTM a vécu
un gros cauchemar au premier set avant de réagir par la suite pour
dominer Istres (3-1). Ce qui est un minimum à cinq jours de la venue
d’Istanbul.
Dans la
perspective des play-offs et pour éviter de tomber contre Cannes en
demi-finales, les équipes comme Istres, le Cannet ou Mulhouse,
prétendantes directes au carré d’as, doivent impérativement éviter
la 4 e place. Hier soir, l’ASPTT Mulhouse a fait un pas
dans ce sens mais sans réaliser une prestation rassurante à cinq
jours de la réception d’Istanbul pour l’ouverture de la Ligue des
champions.
Cet enjeu et la
Coupe d’Europe, qui se profile la semaine prochaine, ne sauraient
néanmoins expliquer l’entrée en matière inquiétante des
Mulhousiennes. Victimes des services de Lydia Oulmou et du trio
Vasin-Todd-Cvetanovic au filet, les postières ont accusé un handicap
initial (0-5) et un sérieux complexe face à une formation istréenne
particulièrement vaillante en défense à l’image de son libéro Lénaïg
Lemoigne. Dans le même compartiment de jeu défensif, les
Mulhousiennes ont tenté de rivaliser mais sans parvenir à
concrétiser leurs efforts en raison des grosses carences du secteur
offensif. Avec 5 attaques gagnantes sur 41 tentées et 10 fautes
directes, l’ASPTTM ne pouvait que constater les dégâts (2-8, 6-12,
15-21, 15-25) face à une formation istréenne moins fébrile (11
attaques gagnantes sur 37 tenteés et 3 blocks). « Le set est passé
si vite qu’on a eu l’impression de ne pas avoir joué », allait
avouer Armelle Faesch en fin de match.
Bauer le détonateur
Conscient qu’il
y avait un bon coup à jouer, Istres emboîtait le pas d’une ASPTTM
retrouvée au 2 e set. Le duel Todd-Bauer était
spectaculaire (4-4) jusqu’à ce que la Mulhousienne ne hausse le ton
(7-4). Regan Hood et Myriam Kloster se mettaient alors au diapason
de Christina Bauer en inscrivant leur premier point du match,
respectivement, à 9-6 et 13-11. C’est néanmoins cette dernière qui
tenait l’équipe à bout de bras en multipliant les exploits au filet
(15-12, 16-12, 19-12) avant le relais de Myriam Kloster (25-17).
Sans réaliser d’exploit, l’ASPTTM était créditée de statistiques
offensives plus conformes à la normale (14 attaques gagnantes sur 33
tentées). Et cela suffisait à contenir Istres.
Tenant un début
de solution, l’ASPTTM retrouvait un peu de sa superbe. La réception
se stabilisait autour de Deborah Ortschitt et Armelle Faesch
démarquait mieux ses centrales. Mais, c’est surtout le contre avec
sept points directs (Kloster 2, Hood 2, Faesch 1, Sieradzan 1,
Rybaczewski 1) qui allait enfin perturber Istres malgré la bonne
distribution de la Serbe Ivana Vasin dans un 3 e set
limpide (4-4, 8-6, 12-6, 18-10, 25-13).
Plus agressif
au service, notamment avec Jennifer Todd et Lydia Oulmou, Istres
parvenait encore à mettre la pression sur les Mulhousiennes à
l’entame de la 4 e manche (9-9). À 15-13, l’ASPTTM
faisait enfin étalage de ses énormes possibilités. Anna Rybaczewski
faisait preuve de son adresse et Regan Hood de sa puissance (17-13).
Dominika Sieradzan inscrivait son 2 e block du set
(20-14) et les Mulhousiennes souriaient enfin (25-17). « On a eu du
mal à se mettre dedans, confiait Armelle Faesch. Mais au fil du
match, nous avons réussi à poser notre jeu ». Un jeu qui devra,
toutefois, encore monter en puissance dans les cinq jours à venir.
La fiche
technique :
ASPTT MULHOUSE -
ISTRES : 3-1.
Les sets :
15-25 (23’), 25-17 (24’), 25-13 (22’), 25-17 (23’). Temps réel de
jeu : 1h32. Arbitrage de MM. Petitjean et Questre. 1300 spectateurs.
ASPTT : 42
attaques sur 94 (45 %) : Bauer (11/22), Rybaczewski (10/31, 2cts),
Kloster (7/19), Siedrazan (7/25, 2cts), Hood (6/28, 3cts), Faesch
(1/7), Djilali (0/3). 15 contres gagnants (Hood 4, Kloster 3,
Rybaczewski 3, Siedrazan 3, Bauer 1, Faesch 1). 7 services gagnants
(Faesch 3, Hood 2, Rybaczewski 1, Kloster 1). 21 fautes directes
dont 7 au service.
Six de base :
Faesch (puis Coulibaly), Siedrazan, Rybaczewski, Hood (puis
Djilali), Kloster, Bauer. Libéro : Ortschitt. Ent : Magail.
Istres : 38
attaques sur 95 (40 %) : Hintemann (13/38, 3 cts), Cvetanovic (7/24,
3cts), Oulmou (5/20, 5cts), Todd (4/12), Mikyskova (4/14, 2cts),
Desaint (3/21, 1ct), Vasin (2/6). 3 services gagnants (Hintemann 1,
Oulmou 1, Todd 1). 8 contres gagnants (Oulmou 3, Todd 2, Hintemann
1, Vasin 1, Mikyskova 1). 24 fautes directes dont 8 au service.
Six de base :
Vasin (puis Vobrova), Desaint (puis Mikyskova), Cvetanovic,
Hintemann, Oulmou, Todd. (puis Hejjas), Libéro : Le Moigne. Ent:
Guérin.
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28 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
Terville-Florange cas désespéré
?
Zéro pointé. Le TFOC n’a
toujours pas gagné. La
neuvième journée sera-t-elle
la bonne ? Réponse ce soir,
à Calais.

Ô désespoir !
Terville-Florange ferme
toujours la marche avec un
point. Pourtant, les
Mosellanes ne sont pas
encore cataloguées cas
désespéré. Pompiliu Dascalu,
l’entraîneur du TFOC se veut
optimiste en toutes
circonstances. « Nous
serons effondrés quand nous
n’aurons plus aucune chance
de nous sauver. » La chance,
c’est le mot. Avec une
descente programmée en
Nationale 1, ce serait la
guigne de se retrouver
relégué.
« Et pourtant, nous y sommes
derniers, fait remarquer
Dascalu. Tant que nous
pouvons nous battre, ce
serait une erreur de baisser
les bras. »
Dascalu le modèle avoue
avoir la foi en son équipe.
« Je vous rassure, je ne
suis pas au bord de la
déprime. Il ne vaut mieux
pas. Je tiens un discours
optimiste à mes joueuses, ce
n’est pas pour avoir une
attitude pessimiste ! » Il a
le sourire après huit
défaites. On imagine
l’immense joie après la
future, espérée, bienvenue
première victoire.
Et si c’était ce soir ? Sans
la libero Anne Neu souffrant
d’une pubalgie, ni la
Tchèque Tychnova, qui sera
opérée du genou mercredi
prochain, difficile à
croire. A moins que… Mada
Dumitrescu et consœurs
prennent conscience que
l’heure est grave.
Il y a six mois, le TFOC
jouait une place européenne
face à Calais. Aujourd’hui
la donne a changé. Calais,
sans son attaquante
prioritaire Szewczyk, joue
l’Europe sur un pied et
Terville-Florange se cherche
encore.
Un mal pour un bien,
Vandœuvre-Nancy et
Saint-Raphaël ne sont pas
très loin. « Vous rigolez,
cela ne me rassure pas du
tout. Je ne peux pas compter
sur les autres pour nous
sauver. La preuve, si le
championnat venait à
s’arrêter aujourd’hui, nous
serions condamnés. »
Pompiliu Dascalu croit en sa
bonne étoile.
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28 novembre 2009 |
L'ALSACE : La Coupe d’Europe commence déjà ce samedi !
En attendant le
choc de la Ligue des champions de jeudi face à Istanbul, l’ASPTTM
accueille Istres, ce soir à 20h au Palais des sports pour le compte
de la 9 e journée de championnat en Ligue A féminine.
Avec Cannes et
le Cannet, Istres constitue ce qui se fait de mieux cette saison en
France avec les renforts des centrales Lydia Oulmou (1,86m, ex-
Rochette), Jennifer Todd (1,90m, ex-Terville) et des attaquantes
Elizabeth Hintemann (1,90m, ex-Vandoeuvre) et Marina Cvetanovic
(1,88m, ex-Goriça/Slovénie) au sein d’un ensemble toujours orchestré
par la passeuse serbe Ivana Vasin. « C’est un match difficile qui
nous attend, prévient Magali Magail, le coach postier. Jusque-là,
nous avons dominé les équipes du ventre mou et de fin de classement.
Mais avec Istres, c’est un concurrent direct pour les play-offs qui
se présente. Pour moi, la Coupe d’Europe commence déjà ce samedi ! »
Demi-finaliste
la saison dernière, Istres confirme depuis le début du championnat
sa valeur montante. Et, exception faite d’un faux pas face au Stade
Français/Saint-Cloud, dû entre autre à l’absence de l’internationale
hongroise Valéria Hejjas - blessée au genou et toujours incertaine
face à l’ASPTTM -, les Provençales de Frédéric Guérin sont
parfaitement au point pour aborder la Coupe d’Europe confédérale,
mercredi prochain face aux Espagnoles de Valeriano Alles Menorca, au
retour de leur déplacement à Mulhouse. « Istres présente désormais
une équipe très athlétique en taille - avec quatre joueuses entre
1,86 m et 1,90 m -, explique Magali Magail. Je me méfie beaucoup de
la vitesse de jeu que la passeuse d’Istres - Ivana Vasin - est
capable de produire en s’appuyant sur ses centrales. Quelque part,
ce style de jeu correspond au nôtre et à celui d’Istanbul. Pour
nous, il s’agira d’un bon test ! »
Si la
participation de Valéria Hejjas est compromise au sein de l’effectif
istréen, l’ASPTT Mulhouse est annoncée au complet. Au groupe
victorieux samedi dernier à Saint-Raphaël s’ajoutera la jeune
Isaline Sager-Weider. Après avoir vu l’Américaine Regan Hood dominer
le compartiment offensif des Mulhousiennes face à Cannes puis Anna
Rybaczewski survoler les débats à Terville, l’ASPTTM a livré une
bonne prestation d’ensemble à Saint-Raphaël avec mention pour
Dominika Sieradzan en attaque, Christina Bauer au contre (7 blocks
gagnants sur les 16 de l’ASPTTM) et Myriam Kloster au service. Ce
soir, elles seront encore dix à vouloir briller sous les couleurs
haut-rhinoises, conscientes que, pour éviter Cannes en demi-finales
des play-offs, il faudra impérativement venir à bout d’Istres.
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28 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : La Stella à l'aube d'un nouveau cycle
Jusqu'au 19 décembre et la traditionnelle trêve des
confiseurs, la Stella ES Calais trouve l'occasion d'écrire
en majuscule une page supplémentaire à son roman 2009/2010.
Avec trois rencontres de
championnat à domicile dont la première ce soir face à la
lanterne rouge Terville-Florange, le club basé Porte de
Lille peut entrevoir une mouture 2010 de première qualité
s'il négocie bien le second tour de la tournée européenne,
les mercredis 2 et 9 décembre face aux Suissesses de Köeniz.
Après six semaines intenses plus ou moins fructueuses,
l'équipe fanion de la SES escompte profiter de la forme
ascendante de ses protégées pour écarter des Tervilloises,
souffreteuses pour ne pas dire léthargiques depuis l'Open
Generali de Charpy. Avec un seul point engrangé à Venelles
(défaite 3-2), les Mosellanes peuvent se faire du souci
quant à leur avenir au plus bel échelon de l'élite féminin
français.
Pas verni, Terville Pompiliu Dascalu, le technicien du TFOC,
reconnait d'ores et déjà l'état d'alerte et tente de
compenser les faiblesses actuelles de son groupe par un
discours optimiste et formalisateur. « Il faut que tout
le monde fasse taire les légitimes inquiétudes et nous
laisse travailler. Nous avons besoin d'avancer. Pour
progresser, il va falloir redoubler d'efforts »,
notait-il au sortir de la défaite ébroïcienne. Il faut dire
que la malchance n'épargne pas son modeste effectif. A peine
remise d'une blessure à l'épaule, Desma Stovall - passeuse
américaine et capitaine de route - ne sait pas encore si
elle sera du voyage calaisien. De plus, sa libéro n'a
toujours pas retrouvé une santé de fer après un virus
contracté à la fin de l'été dernier. Pour récapituler, à
l'instar de la météo calaisienne de novembre, la pluie gagne
généreusement les rangs tervillois.
Calais cherche à s'abriter On ne peut pas en dire autant du
côté stelliste. Le temps ne fait que donner raison au staff
calaisien et à son pari de renouvellement d'effectif. Le
bloc équipe possède, de façon pragmatique, une assurance de
premier ordre avec le capital confiance dégagé par des
joueuses cadres comme Sophie Péron ou Melisa Callo. La
formation coachée par Badis Oukarache tire profit d'un
collectif conquérant dans lequel chacune des filles se sent
investie d'un devoir pugnace et accrocheur. La dernière
joute - d'un niveau élevé et soutenu par l'opposant cannois
- a servi de véritable check-point des forces en présence,
plus proches techniquement de la cinquième-sixième place (le
quatuor de tête semble honnêtement intouchable à l'heure
actuelle) que du rang instable alloué aujourd'hui.
Inévitablement, la reproduction d'une telle copie enlèverait
rapidement toute incertitude quant à la capacité de
reprographie stelliste. Et pousserait le six sur le parquet
de plein fouet vers l'atelier récréatif et non moins
attrayant de la Challenge Cup !
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24 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
Terville-Florange n’y arrive pas
Battu samedi pour la
septième fois de la saison,
le TFOC, dernier du
classement et relégable, va
désormais jouer le dos au
mur. Pompiliu Dascalu
demande de la patience.
Décidément, ça ne marche
pas. Pompiliu Dascalu, le
coach du TFOC, avait
souligné l’importance du
rendez-vous avec Evreux. Il
disait en substance avant la
rencontre : « C’est un
match capital, un tournant
qui peut changer le reste de
notre saison ». Après la
défaite 3 sets à 1 (22-25,
21-25, 29-27 et 23-25),
Dascalu réclamait de la
patience : « Il faut que
tout le monde fasse taire
les légitimes inquiétudes et
nous laisse travailler ».
Tout le monde ? A savoir,
les dirigeants, les
supporters et les
journalistes !
« Nous avons besoin
d’avancer. Pour progresser,
il va falloir redoubler
d’efforts », ajoutait-il,
concluant sa réponse à la
question " qu’est-ce qui ne
va pas dans cette équipe ? "
par cette synthèse : « Il y
a actuellement trop de
manques individuels pour
espérer quelque chose du
collectif ! ». Et tous ceux
qui ont assisté aux matches
à domicile face à
Saint-Raphaël (1-3),
Mulhouse (0-3), Le Cannet
(1-3) et Evreux (1-3) ne
peuvent que souscrire à
cette dernière analyse.
Evidemment, l’équipe a des
circonstances atténuantes
car elle est handicapée par
les blessures de joueuses
clés : sa première passeuse
et capitaine Desma Stovall
et son libero Anne Neu. En
outre, Markèta Tychnova, la
troisième centrale, ne peut
toujours pas figurer sur une
feuille de match. En clair,
Dascalu ne pouvait compter
samedi dernier que sur sept
joueuses valides, Mada
Dumitrescu endossant, plutôt
bien d’ailleurs, la tunique
du libero.
Le problème Adlerova
Mais cela étant dit, les
Bleues éprouvent toujours
des difficultés à jouer à
l’unisson. C’est d’ailleurs
plutôt les unes après les
autres qu’elles se révoltent
car l’équipe qui entame mal
tous ses matches court
constamment après le score.
Dascalu, qui défend son
groupe, refuse de
stigmatiser l’une ou l’autre
de ses joueuses. Mais on
doit à l’honnêteté de dire
que toutes les Bleues
2009-2010 ne justifient pas
leur statut.
Si Polina Bratuhhina, très
engagée, a été avec 23
points la meilleure
marqueuse du match contre
Evreux, Vendula Adlerova est
passée totalement ou presque
à côté de sa soirée.
L’internationale tchèque est
venue au TFOC remplacer
Regan Hood recrutée
entretemps par le
vice-champion de France
Mulhouse. C’est dire. Depuis
le début de la saison, la
fiche de stats d’Adlerova
interpelle avec 6 points
contre Cannes, 11 à Istres,
8 devant Mulhouse, 13 face
au Cannet et seulement 7
points contre Evreux. En
outre, en six rencontres,
elle n’a réussi que quatre
services gagnants. Il est
sûr que Regan Hood n’a pas
été remplacée. La joueuse
est rentrée fatiguée des
championnats d’Europe. Car
que demander de plus à
Vanessa Bonacossi qui,
dira-t-on, découvre la
division. Samedi, la
solution était au centre,
Dascalu en a profité mais
sur les extérieurs, à part
avec la très engagée petite
Estonienne, il y avait de
quoi réjouir le contre
ébroïcien.
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24 novembre 2009 |
L'ALSACE : Avec les compliments d’Audrey Syren
Le temps d’un
week-end, à l’occasion du déplacement à Saint-Raphaël, Audrey Syren a
retrouvé l’ASPTT Mulhouse pour en tracer un portrait élogieux.
Passeuse de
Saint-Raphaël, la saison dernière, Audrey Syren a pris provisoirement du
recul avec le haut niveau pour se consacrer à son métier de kiné et
soigner une épaule récalcitrante. Le temps d’une séance d’entraînement
et du match Saint-Raphaël-ASPTTM, la Mulhousienne a pris la température
du collectif postier qui proposera trois affiches au Palais des sports
en l’espace de huit jours : Istres le 28.11, Vakifbank Istanbul le 3.12
et Aix-Venelles le 5.12.
« Pour tout dire,
j’aime bien la nouvelle version de l’ASPTT et ses nouvelles recrues
étrangères, explique celle qui fut la doublure, à Mulhouse, de Térésa
Worek à la passe aux débuts des années 2000. Au vu du match face à
Saint-Raphaël, je trouve que Regan Hood apporte de la variété au service
avec son engagement smashé. C’est quelque chose qui manquait à l’ASPTT.
Quant à la Polonaise - Dominika Sieradzan -, qui est toujours souriante,
elle colle bien dans ce groupe. Mais ce qui m’a impressionné le plus,
c’est la rigueur qui se dégage du collectif. En matinée, j’étais au
décrassage. J’ai vu Magali Magail - le coach - réciter les positions
entre les différents exercices sans avoir à consulter ses notes et sans
qu’il y ait la moindre hésitation au niveau des joueuses. La preuve que
tout est bien réglé et que Magali connaît ses entraînements par cœur.
C’est là qu’on peut mesurer et apprécier le temps d’investissement du
coach. J’ai également été impressionnée par le niveau d’exigence. Même
quand la relance arrive à un mètre du but, le ton monte. En dehors de
ça, il règne une super ambiance avec des filles qui, visiblement, sont
contentes d’être là. Je suis convaincue que la première raison de la
réussite actuelle de l’ASPTTM se situe dans cet état esprit ». |
23 novembre 2009 |
LA VOIX DU NORD : Cannes ou le culte de la victoire
Des adversaires
redoutées ? Pas si sûr. Un fol espoir plutôt.
Prendre un set ou plus, voire tout simplement
exister face à cette redoutable machine de guerre
est le rêve partagé par toutes les volleyeuses de
l'hexagone.
Les Stellistes,
rassérénées par une victoire tranquille contre
Vandoeuvre mercredi, se sont présentées sur le
terrain animées d'une foi nouvelle. Mais les
Cannoises débutèrent le match à fond, avec pourtant
les deux stars Salinas et Ravva sur le banc. La
Stella releva le gant avec Callo et Gogolova qui
virevoltaient au filet. Hudima et Diouck
transperçaient elles aussi la défense adverse. Mais
voilà, contre Cannes, chaque point arraché coûte son
lot de sueur et les étourderies qui s'ensuivent ne
pardonnent pas. À 11-12, la réception calaisienne
sortit du match. En moins de temps qu'il ne faut
pour l'écrire, l'écart était fait et conséquent.
Calais faisait du surplace, et, en face, Yaneva
faisait des siennes (16-25).
Mais à l'entame de la
deuxième manche, Callo sonnait la charge. Hudima et
Péron en réception retrouvaient le coup d'oeil et la
Stella s'envolait (7-2).
Salinas rentra à la
passe pour calmer les esprits (17-20). Mais, à
Calais, Tikicki fit parler la poudre. En face, la
Cannoise Fiorin perdit deux balles faciles. Cannes
menait encore 24-23. Un service cadeau pour la
libero cannoise Fomina et la sanction suivit,
immédiate avec une attaque de Centoni (23-25).
La troisième manche vit
Ravva à son tour sur le terrain et Cannes prit les
commandes (10-15). Gogolova affola les compteurs au
service et Cannes céda huit fois de suite. Yan Fang
était loin d'apprécier. Ce furent les dernières
erreurs des Sudistes. Les égalités se succédèrent à
19 et 20. Deux attaques avortées et un service
dehors des Calaisiennes suffirent à décider du sort
du set (22-5).
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22 novembre 2009 |
L'ALSACE : Victoire logique de l’ASPTT Mulhouse
À Saint-Raphaël,
les Mulhousiennes ont signé un succès attendu (3-0) en Ligue A féminine.
Difficile pour le
volley-ball de se faire une place un samedi soir à Saint-Raphaël dans le
Var, jour de match de handball D1. Le Palais des Sports voisin
accueillant la rencontre Saint-Raphaël-Créteil semblait s’être adjugé
tous les suffrages. Au grand dam de ces Dames ? Loin s’en faut. Les
Mulhousiennes, brillantes invitées du week-end au sein de la si
familiale salle Pierre-Clère, avaient laissé leur orgueil aux
vestiaires. Et en dignes vice-championnes de France – accessoirement
Européennes – les joueuses de Magali Magail ont respecté celles de
Minkova avec humilité. Humilité aussi grande que leur curriculu-vitae.
De bonne guerre pour les Varoises qui, elles, avaient tout à prouver en
cette 8 e journée d’exercice.
Peu enclines à
laisser orpheline leur victoire 1-3 décrochée il y a quinze jours à
Terville, et malgré l’absence de l’une de leurs pièces maîtresses Lorena
Weber, les locales offrent ainsi une entame plus qu’honorable. Fortes
d’une réception efficace (Aubry permet à Traore de s’imposer à
l’attaque) et d’un système offensif mené tambour battant, à coups de
lobes notamment, les Sudistes empêchent leurs homologues alsaciennes de
creuser trop rapidement l’écart (6-9, 6-10). Kloster avoine toutefois
sans vergogne, suivie de Hood (8-13) et les « Rouge » en font
immédiatement les frais. Peinant à réceptionner les ballons mulhousiens,
ces dernières semblent lâcher le fil de cette première manche (11-20,
14-22) et s’inclinent 15-25.
Un scénario quasi
similaire se produit lors de l’épisode suivant. Impuissantes face à
l’attaque en bout de filet de la géante Bauer, les protégées de la
présidente Christine Girod laissent tout d’abord leurs très affûtées
adversaires prendre l’avantage (1-5). Avant de se ressaisir en défense
et de profiter des fautes de Sieradzan et consœurs afin de les rejoindre
(6-7). Enfin, presque…
Supérieures
Car Mulhouse
affiche des gabarits et une technique nettement supérieurs à ceux de l’ASSR.
Maladroites, encore une fois, à la réception, les neuvième de LigueA
offrent quelques précieux points sur le plateau alsacien. Que les
principales intéressées exploitent à coups de croix et amorties (8-16,
10-19, 11-25).
Penser alors que
les ouailles de Minkova lâcheraient du lest était un leurre.
Accrocheuses, ces dernières se jettent sur tous les ballons et
parviennent à poser leur jeu (6-8, 9-9) talonnant sans complexe les
Haut-Rhinoises. Davantage soignées en réception et nettement plus
réalistes à l’attaque, elles offriront même à leur public l’occasion de
rêver (16-18, 17-18). Pas assez malheureusement pour concrétiser… Et
Saint-Raphaël de s’incliner 19-25 face à des Mulhousiennes sur une voie
royale pour un succès 3-0 attendu. |
22 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Le fossé se rétrécit quelque peu
La
rencontre endiablée, vendredi soir, face à Cannes, n'a pas
occasionné de miracle calaisien (0-3) mais a offert a minima
la promesse d'un niveau de jeu graduel.
Battue par une équipe plus réaliste et mathématiquement
moins fautive, la Stella se satisfait d'avoir plus que
résisté à l'ogre affamé. A force de travail et d'ambition,
elle retrouvera, samedi prochain (20h), Terville-Florange,
la lanterne rouge de la ligue, avec le plus gros des
appétits possibles.
Après avoir abandonné le premier volet 16-25, personne
n'aurait donné cher de la peau stelliste. Mais la foi d'une
équipe remodelée et ultra combattive a soulevé la table de
marque autant que le public de la Porte de Lille. Les
volleyeuses de la SES se sont permises de faire douter les
championnes maralpines, au point d'entendre rugir Yan Fang
sur le banc et d'enfoncer le clou par la loi des séries. A
ce moment précis, Gogolova sert à 17-15 pour donner trois
points d'avance à ses couleurs. Comme Véronika Hudima ou
Mallory Steux quelques minutes avant elle, la centrale
slovaque envoie son ballon dans le filet et relance l'armada
de la capitaine Victoria Ravva. Calais écarte une première
balle de set mais ne peut rien sur une attaque aussi
puissante que précise de la Transalpine Nadia Centoni. Fatou
Diouck perd un peu d'influs après un début de match
tonitruant et c'est toute l'équipe de Badis Oukarache qui se
demande comment faire tomber victorieusement les ballons.
Les filles se sont livrées corps et âmes Le RCC fait passer
l'impression d'en garder sous le pied et croit avoir fait le
plus dur en comptant cinq unités d'avance (10-15) dans le 3e
set. Mais l'euphorie gagne les rangs bleus et blancs, qui se
mettent a dominer dans chaque secteur de jeu. Au block, a la
passe, sur un plongeon de Sophie Péron, une attaque
foudroyante de Melisa Callo... Calais profite d'un moment
magique (19-16) pour surprendre le six cannois. Ce dernier
possède toutefois des ressources incroyables, que seules
connaissent les très grandes équipes. Ainsi, la rencontre
n'aura duré que trois sets, avouons-le, un peu parce que les
visiteuses l'avaient désiré ainsi. Ça paraît simple, vu de
l'extérieur. Peut-être un peu moins pour les filles de
Jacques Wheatley, sur le parquet, qui se démènent sans que
l'ensemble puisse annihiler le « bloc-équipe » de Yan Fang.
La parenthèse d'une journée face à Cannes a offert un match
plaisant, encourageant et formateur avant d'affronter
Terville - rencontre cochée depuis quelque temps par le
staff stelliste - puis à deux reprises Köniz, en Challenge
Cup.
L'occasion de se mettre à l'heure suisse plus tôt que prévu
!
Antoine ROGGEMAN Stella Calais / RC Cannes 0-3 (16-25,
23-25, 22-25) 480 spectateurs. Arbitres: Melle Gadenne et M.
Vanherpe Stella Calais: 60 points /174 attaques (34% de
réussite); 6/62 au service, 4/18 au block, 36/94 en spike.
Points sur erreurs adverses: 14. Meilleure marqueuse:
Gogolova (10 pts) RC Cannes: 74 points/175 attaques (42% de
réussite); 2/74 au service, 9/18 au block, 40/83 en spike.
Points sur erreurs adverses: 23. Meilleure marqueuse:
Centoni (16 pts)
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21 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
Vandœuvre : niveau insuffisant
Les
semaines se suivent et se
ressemblent au VNVB. Pour la
cinquième fois consécutive,
mercredi soir, à Calais, les
Vandopériennes ont essuyé une
lourde défaite sur le score de
3-0 : « Il n’y a pas de
collectif, regrette l’entraîneur
Cyril Wozniak. Nous sommes
faibles au niveau du mental et
notamment dans les moments
difficiles. Je me suis entretenu
longuement avec mes joueuses
après le match pour faire le
point. J’attends maintenant une
réaction de leur part, dès
demain (aujourd’hui), même si je
sais qu’en deux jours, elles ne
feront pas de miracles ».
Le
VNVB (10 e), sous la
menace de la lanterne rouge
Terville-Florange, affrontera le
Stade Français (7 e),
ce soir (20h), aux nations. La
Tchèque Petra Novotna,
attaquante-réceptionneuse,
tâchera d’apporter un peu plus
de stabilité à son groupe prêt à
traverser une nouvelle année de
galère sans sanction au bout.
Car finalement, Pro A ou Ligue
A, rien ne change. Ce
championnat, toujours aussi peu
attractif, ne verra descendre
qu’une seule équipe (et encore
!) en fin de saison. Même Cyril
Wozniak, très lucide, sait où il
met les pieds : « On est à la
hauteur de nos représentants
fédéraux. Ils ont beau cherché
des solutions, le volley féminin
n’arrive pas à décoller. La
Rochette qui déclare forfait à
une semaine de la reprise du
championnat, on ne voit pas ça
ailleurs dans les autres sports
pros. Et dire que l’année
prochaine, ils vont créer une
ligue B. Mais quel niveau
représentera t-elle exactement
lorsqu’on voit celui d’en haut ?
A part Cannes et deux autres
équipes ».
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21 novembre 2009 |
L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse ne veut pas être la première
Ce soir à 20 h,
les volleyeuses mulhousiennes sont à Saint-Raphaël, qui n’a pas
encore gagné le moindre match à domicile cette saison en Ligue A
féminine.
Antépénultième
au classement, l’AS Saint-Raphaël n’a disputé que deux matches à
domicile (Cannes 0-3 et Venelles 1-3) sur six matches joués cette
saison et soldés par un maigre capital d’une victoire obtenue à
Terville (3-1). Toujours entraînées par l’ex-Huninguoise et
Mulhousienne Rayna Minkova, les Raphaëloises restent sur une défaite
enregistrée cette semaine à Istres (3-0: 25-20, 25-16, 25-22) et
s’apprêtent à rencontrer successivement l’ASPTT Mulhouse et
le Cannet-Rocheville. Autant dire que l’optimisme n’est pas
forcément de rigueur sur la Côte d’Azur.
Les bonnes
nouvelles de l’AS Saint-Raphaël sont cependant alsaciennes. La jeune
Ludovicienne Laurianne Truchetet a gagné ses galons de titulaire à
la passe aux dépens de l’Ukrainienne Tayisiya Ryzhkova, tandis que
la Strasbourgeoise Hélène Aubry, initialement recrutée pour assurer
un rôle de libéro, peut se vanter d’avoir réussi sa reconversion au
poste d’attaquante-réceptionneuse. Exemptes mercredi dernier, les
Mulhousiennes de Magali Magail ont profité de cette semaine pour
travailler dans la perspective d’un mois délicat à venir entre les
réceptions d’Istres et du Cannet en championnat et la Ligue des
champions.
Face à
Saint-Raphaël, la défense postière sera particulièrement attentive à
l’efficacité offensive de la Serbe Mirjana Komlenovic et Fatoumata
Kouyate qui ont été les meilleures attaquantes azuréennes à Istres.
Victime d’une pubalgie, l’Espagnole Lorena Weber-Rodriguez est très
incertaine. Côté mulhousien, seule Isaline Sager-Weider, laissée à
disposition de l’équipe II en N2, n’est pas du voyage. « On doit se
servir de ce genre de match pour progresser » prévient Magali Magail,
le coach postier qui bénéficiera d’un effectif de dix joueuses (Faesch,
Bauer, Larnack, Kloster, Sieradzan, Hood, Djilali, Ortschitt,
Coulibaly, Rybaczewski).
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21 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : La raison du stakhanovisme cannois
Battue
par plus forte qu'elle sans avoir à rougir de sa
performance, l'écurie stelliste perpétue ses sorties
encourageantes avant de recevoir le club de Terville, samedi
prochain.
Sereines dans leurs enchaînements, les Stellistes entrent
pied au plancher dans leur partie. Portée par la réussite de
Fatou Diouck, les volleyeuses locales rendent coup pour coup
à l'armada cannoise (5-6). Calais propose une copie
reluisante, dans la lignée du succès vandopérien. Callo
allume la réception or et noire et rien ne laisse indiquer
un parcours de santé pour les protégées du « sorcier chinois
» Yan Fang (11-12). Mais l'intensité se fait moins présente
parmi le six local - blanc vêtu - et le quart d'heure «
banderilles farouches » met en lumière la supériorité
cannoise. Fiorin dégoupille la première, imitée dans la
foulée par sa compatriote transalpine Centoni. La SES vient
d'encaisser un 9-2 destructeur. Sans relâche, les visiteuses
pilonnent la réception sans que Calais ne trouve la voie
d'un quelconque revirement de situation. Logiquement battues
dans le set d'entrée 16-25, les volleyeuses de Badis
Oukarache ne se découragent pas, conservent leur homogénéité
et profitent du déréglement cannois pour prendre la
direction des opérations (7-2).
Cannes ne s'est pas amusé Psychologiquement au niveau, la
Stella commet ensuite trop de fautes directes pour conserver
l'avantage préalablement construit. L'Argentine Leyendecker
voit son attaque long de ligne fuire le périmètre de jeu et
Hudima ajuste mal son service. De l'autre côté du filet,
Fiorin continue de faire tomber les ballons avec autant
d'aisance (9-11). Toujours en jeu au prix d'une réception
consistante et ordonnée par Sophie Péron, Calais tend une
première fois la joue (19-23) avant de faire trembler la
formation PACA sur un ace de Tikvicki (22-23). Loin de
s'avérer ridicules face à pléthore d'internationales, les
jeunes Stellistes - euphoriques au possible - retrouvent les
vestiaires avec deux sets de retard (23-25) à la table de
marque. Ragaillardi par l'impressionnante session de travail
imposée par Yan Fang durant l'intermède de repos, le RCC
entreprend le strict nécessaire pour endiguer l'influence d'Hudima
en attaque (5-8). L'intensité calaisienne autant qe la
débauche d'énergie affichée par la SES laisse toutefois
augurer des lendemains qui chantent.
Revenues de 10-15 à 15-15 à destination du zénith (18-15),
les protégées de Jacques Wheatley infligent un 8-0 aux
multiples championnes de France !
L'euphorie régnante dans la salle Porte de Lille laisse
présager un 4e set. Qui aurait mis « furax » Yan Fang. Les
visages cannois se tendent mais l'habitude des joutes
européennes permet au club cannois de ne pas se délier
(19-19) et de répondre présent lorsque la tension réclamait
une vigilance extrême (22-25).
Stella Calais / Cannes 0-3 (16-25 en 22', 23-25 en 26',
22-25 en 27') Stella Calais: Hudima, Gogolova, Callo (cap),
Leyendecker, Steux, Diouck, Péron (lib); puis Melendez-Pàl,
Boscacci, Tikvicki. Entr: B. Oukarache Cannes: Buckova,
Yaneva, Fiorin, Antonijevic, Centoni, Delic, Fomina (lib);
puis Ong, Salinas, Ravva (cap). Entr: Y. Fang
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21 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Cannes parvient toujours à ses fins
Comment garder la
même foi lorsqu'on affronte Cannes, invincible
sur le sol hexagonal depuis quelques saisons,
que celle affichée les autres week-ends ?
C'est peut-être Yan Fang, le sorcier chinois du
club des Alpes-Maritimes qui apporte la
meilleure réponse à cette question.
Après quinze années de domination totale dans
l'Hexagone, l'homme continue de s'exaspérer
lorsqu'une de ses filles manque un point qu'il
jugeait tout fait. Régulièrement aussi, il se
lève pour rectifier une position, donner un
conseil. Et à la pause, il pilonne ses joueuses
de smashes pour les maintenir sous pression.
Enfin, dès le dernier point de la rencontre
conclu, c'est décrassage très tonique pour toute
sa petite troupe. Même gavé de titres, l'homme
reste le même. Un peu tyran diront les uns,
professionnel jusqu'au bout des ongles
rétorqueront les autres.
Tout compte fait, comme le technicien cannois,
il faut faire preuve de la rigueur la plus
obsessionnelle jusqu'au bout même si les chances
de s'imposer sont aussi minces qu'une feuille à
cigarette. Parce qu'après tout on ne sait
jamais, un jour quelqu'un finira bien par faire
tomber cette équipe. Parfois, la stratégie
fonctionne à demi : l'an passé, la Stella avait
ainsi arraché un set. Maigre moisson qui ferait
le bonheur de bien des équipes de Ligue A
féminine.
Mais jouer avec la foi chevillée au corps est
loin de suffire. Même si l'état d'esprit y est,
il faut encore résoudre les nombreux problèmes
techniques posés par les championnes de France.
A commencer par ces services puissants qui
rendent toute réception délicate. Avec 44 % de
réussite dans ce domaine hier, la Stella a
finalement fait jeu égal avec les visiteuses,
une belle prouesse. Mais avec Cannes, il faut
aussi couvrir toutes les parties du terrain à la
fois, ce qui est quasiment impossible, car les
attaquantes adverses sont capables de déposer la
balle là où elles le veulent, tantôt en force,
tantôt en finesse.
Bien sûr, hier soir, les Calaisiennes ont semblé
se hisser parfois au niveau de leurs adversaires
comme en début de second set où elles ont pris
le commandement dès le début pour ne le quitter
qu'après le second temps mort technique. Ou au
beau milieu du troisième acte lorsque les
Nordistes ont passé un 8-0 assez incroyable aux
partenaires de Victoria Ravva. Mais la dépense
d'énergie pour s'octroyer quelques points
d'avance est telle que la formation stelliste le
paie forcément à un moment où un autre du set.
Souvent dans le money time, cette période ô
combien importante que Cannes sait si bien
gérer. « Avec Cannes, si on n'est pas
au-dessus de son niveau, ça ne passe pas,
observe Sophie Péron. Mais bon après, il fait
rentrer Victoria Ravva, et là... » Sa
coéquipière Véronika Hudima confirme
l'impression d'un don total de soi obligatoire :
« Ce soir, je suis plus fatiguée que
d'habitude. Il ne faut jamais lâcher, si tu
lâches une seconde, c'est fini. » Parce que
les Cannoises finiront toujours par s'engouffrer
dans la faille.
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20 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Le rêve ne connaît aucune limite
Conquérante il y a deux jours de cela face à Vandoeuvre
(3-0), la SES ressort, ce soir, ses habits de lumière face
au gotha cannois.
Bien décidées à ne pas partir au
combat la fleur au fusil, les volleyeuses calaisiennes
rêvent en secret d'un ahurissant scalp.
Fruit précoce et fruit durable sont deux. Comme l'indique ce
proverbe, Calais connaît enfin la récolte après des semaines
passées sur le parquet de la Porte de Lille sans la moindre
récompense sur le plan arithmétique. La première victoire de
la saison à la maison, synonyme de trois points
supplémentaires au classement, gonfle le moral stelliste à
l'aube d'affronter ce qui se fait de mieux actuellement en
ligue A féminine. Grâce à une éclatante maîtrise des
échanges de jeu, la formation de la capitaine argentine
Melisa Callo, boostée par cette récente appréciation,
s'octroie une plage de répit, recolle au milieu de tableau
et affiche de nombreux sourires aux lèvres. « Ça fait
super plaisir, on en avait besoin avant de jouer Terville
(le 28 novembre) et la Coupe d'Europe (les 2 et
9 décembre prochains face aux Suissesses de Köniz)On
remplit nos objectifs », affirme Mallory Steux,
impériale mercredi soir à la passe. Fiable durant toute la
rencontre, le six de départ - sans omettre Sophie Péron -
s'est établi jusqu'au dénouement du match sans connaître le
moindre soubresaut.
Jouer sans crainte,
se battre sans stress Ainsi, Badis Oukarache a profité de
l'aisance stelliste pour laisser au repos l'attaquante
Leticia Boscacci, en délicatesse avec son tendon rotulien. «
Elle avait mal, je l'ai laissé de côté mais elle sera
vite prête à rejouer », note le technicien de la Côte
d'Opale. Face aux Lorraines de Vandoeuvre, Melisa Callo
s'est retrouvée, pour les besoins de son équipe, au poste 2.
Une tâche réalisée avec brio. « On a montré que,
collectivement, avec des filles qui ne sont pas d'habitude
titulaires, on pouvait réussir », poursuit la passeuse
nordiste.
L'épreuve du jour conduit le jeune groupe du président
Wheatley au pied d'une forteresse quasi imprenable. « On
a toujours des objectifs avec Cannes. C'est un match
officiel qu'il va falloir jouer à fond pour s'améliorer,
pour continuer à travailler, relate Badis Oukarache,
nullement craintif. On n'aura aucune pression de résultat
parce que c'est Cannes mais on fera le maximum. »
Inutile de trouver les mots pour pousser ses ouailles à
quelques minutes du premier coup de sifflet. En tant que
compétitrice, tout le monde rêve de « taper » le RC Cannes
de Yan Fang.
Vaincre constituerait une énorme performance. Résister
conforterait la pente ascendante sur laquelle s'établissent
les Bleues de Fatou Diouck. Et l'annonce de la défaite ne
choquerait aucun bookmaker. Car personne n'oserait jeter des
pierres à une équipe battue par plus fort qu'elle !
Lorsqu'on vous dit que la Stella a tout à y gagner...
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19 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Succès pétillant
de la Stella
Equipe
de
France
de
football
oblige,
il n'y
avait
pas
foule
salle
Porte de
Lille,
hier
soir,
pour
observer
la
première
palme à
domicile
de la
Stella
Calais
(3-0)
face à
Vandoeuvre.
De bon
augure
avant de
recevoir
le RC
Cannes,
demain
soir,
pour le
compte
de la 8e
journée
de
championnat.
Quelque
peu
impatientes
d'en
découdre,
les
filles
de la
SES
peinent
à entrer
activement
dans la
rencontre.
Il faut
attendre
une «
courte »
de Steux
vers
Gogolova
(3-5)
puis la
diagonale
de Callo
pour
observer
le vrai
visage
stelliste.
Vandoeuvre
sonne la
révolte
lorraine
au block
par
l'intermédiaire
de
Mollinger
(7-8).
Paterline
s'affirme
au
service
mais la
formation
calaisienne
joue de
malice
en
attaque.
Battu
dans
l'intensité
de ses
échanges
(12-15),
le six
stelliste
reprend
des
couleurs
et passe
devant
au score
sur le
temps-mort
technique
(16-15).
Vandoeuvre
subit la
foudre
stelliste
(série
7-0) -
mise en
lumière
par
Hudima -
et
s'incline
pour le
gain de
la
première
manche
25-20.
Gogolova
manque
le coche
au filet
mais les
assauts
de la
SES
deviennent
de plus
en plus
virulents
(7-4).
Diouck
assure à
son
équipe
un bon
passage
au
service
et la
réception
lorraine
flanche
littéralement
(8-4)!
Diouck
fait
admirer
sa
détente
verticale
aux 3m
puis le
block
stelliste
tient
les
choses
en mains
(13-7).
L'osmose
calaisienne
au
pouvoir
Vandoeuvre
végète
un ton
en
dessous
et peine
à se
relancer
dans la
partie.
Surtout
que
l'équipe
de Badis
Oukarache
commet
moins de
fautes
directes
qu'à
l'accoutumée.
Mené
16-9 par
la loi
des
séries,
le VNVB
patine
en
défense
et ne
s'en
relèvera
pas.
Pris
dans
l'étreinte
stelliste,
les
visiteurs
laissent
également
échapper
le
second
volet
25-16.
Les
choses
prennent
une
bonne
tournure
pour
Sophie
Péron et
ses
partenaires.
A noter,
la
confiance
accordée
par
Badis
Oukarache
à ses
troupes
en place
sur le
parquet.
En
témoigne
l'absence
de
changement
effectué
par
l'entraineur
algérien
de la
SES
durant
les 49
premières
minutes
de jeu.
Le
troisième
set
débute
sur le
même
schéma.
Calais
prend le
jeu à
son
compte
et
pilonne
sans
vergogne
la
formation
lorraine
(4-0).
Cyril
Wozniak
tente de
remettre
de
l'ordre
dans la
maison
vandopérienne
mais
l'ascendant
psychologique
et les
bons
passages
de
Mallory
Steux au
service
abattent,
comme un
château
de
cartes,
les
tours
brésiliennes
(7-1).
Fatou
Diouck
s'invite
à la
fête
(14-8)
avec à
propos
car le
coeur de
l'adversaire
vit
toujours.
Hudima
se
charge
d'assurer
le
matelas
d'avance
(16-10)
avant de
laisser
sa
passeuse
roubaisienne
brandir
le poing
(22-15)!
Gogolova
n'a plus
qu'à
conclure
le
travail
d'un
block
décisif...Vite
fait,
bien
fait !
Stella
Calais /
Vandoeuvre
3-0
(25-20
en 25',
25-16 en
24',
25-15 en
22')
Stella
Calais:
Callo
(cap.),
Hudima,
Gogolova,
Tikvicki,
Steux,
Diouck,
Péron
(lib).
Entr:
B.Oukarache
Vandoeuvre:
Mollinger,
Vovchenko,
Malysheva,
Jozsa,
Paterlini,
Guerra
Franco,
Adam
(lib);
puis
Novotna
(cap),
Ba. Entr:
C.Wozniak
Arbitres:
MM.
Cornicard
et
Leconte
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19 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN : Niveau
blues pour les Bleues
Un set durant,
Terville-Florange a montré
son meilleur visage face au
Cannet. Mais après six
défaites, il va maintenant
falloir gagner.

Cannes comptant un match de
retard, Le Cannet se
présentait, hier soir, en
leader, à égalité avec
Mulhouse, dans un gymnase
qui sonnait un peu le creux.
Pour un match des extrêmes.
Puisque les Bleues de
Dascalu étaient toujours,
après six rencontres, à la
recherche d’un premier
succès. La saison passée,
des Tervillo-Florangeoises,
plus guerrières, avaient
pris le meilleur à deux
reprises sur une équipe qui
s’était pourtant classée sur
le podium. Côté taille,
contrairement au match de
samedi contre Mulhouse, les
Tervillo faisaient, cette
fois, la maille. Mais si
Desma Stovall, la capitaine,
rentrait à la passe, on
notait les absences d’Anne
Neu, la libero, remplacée
poste pour poste par Mada
Dumitrescu, et de la
troisième centrale, la
Tchèque Markéta Tychnova.
Les mêmes causes produisant
les mêmes effets, le TFOC
faisait comme devant
Mulhouse une entame
catastrophique : 0-4, 2-8,
7-16. Déboussolées en
réception, très
insuffisantes au service,
fragiles à la passe, avec
une Desma Stovall vite
suppléée par Séhryne
Hennaoui, les Bleues étaient
dans le noir absolu et
Szewczyk, Nedelcu et surtout
la centrale allemande
Kulakova enfonçaient le clou
: 9-19 ! Un temps, le TFOC
se remobilisait autour d’Hennaoui
et d’Adlerova avant de
sombrer : 15-25 en vingt
minutes.
La deuxième manche
commençait sous de meilleurs
auspices avec un bon tandem
Hennaoui-Adlerova, une
défense plus mobile et en
face, une Nedelcu peu en
réussite : 6-2, 8-5.
A double visage
Le Cannet serrait le jeu et
revenait dans la partie pour
mener 11-13 puis 12-16.
Bursac avait fait le
nécessaire et le TFOC
s’était effrité. Mc Namee
servait chaud et la
réception mosellane
explosait de nouveau. Le
retour de Stovall à la passe
n’était pas concluant :
15-23. Et ça sentait le
roussi.
Pourtant Le Cannet faisait
des cadeaux et les Bleues
s’y remettaient ou s’y
mettaient comme Polina
Bratuhhina enfin à niveau.
Evidemment, ça ne pouvait
suffire et Bursac bouclait
le set. Mc Namee lançait
alors l’affaire de la
troisième manche. De main de
maître : 0-4 et nouveau
blues pour les Bleues. Mais
Karaulanova, avec Bonacossi,
redressait ce mauvais départ
: 5-5, 10 partout et même
15-16. Le TFOC jouait son
va-tout avec Albu et
Bratuhhina : 20-20. Un grand
contre de Karaulanova
lançait le TFOC vers le set.
A 21-20, les services de
Bratuhhina, les contres de
Karaulanova et les attaques
de Bonacossi avaient changé
la donne. Le Thuc offrait
alors la manche sur un
service manqué.
Le Cannet allait devoir
s’employer pour boucler le
match. Les Mosellanes
avaient, à l’image de
Karaulanova, Bonacossi et
Bratuhhina, élevé leur
niveau de jeu : 5-8, 10-16
malgré tout. C’est Adlerova,
cible du block visiteur, qui
plongeait. On finissait
alors comme on avait
commencé, par le plus
mauvais visage du TFOC.
|
18 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Battre le fer
quand il est chaud
La défaite in
extremis (2-3) subie
samedi dernier à
Saint-Cloud
appartient déjà au
passé stelliste. Ce
soir, face aux
Lorraines de
Vandoeuvre puis
vendredi contre le
géant cannois, les
troupes de Badis
Oukarache auront
deux nouvelles
chances inégales de
trouver le chemin de
la victoire à
domicile.
Le volley-ball
actuel possède une
once de dépit. Celle
ressentie par
l'équipe de Melisa
Callo revenant deux
fois à hauteur de
son adversaire sans
parvenir à empocher
la rencontre. La
Stella a enregistré
97 points contre 101
pour son adversaire
francilien. Quatre
petits points de
différence qui
occasionnent
d'inévitables
regrets. Toutefois,
les nombreux efforts
consentis par
l'effectif stelliste
le week-end dernier
ne se sont pas
révélés
insignifiants. En
effet, Calais - bien
que battu au final -
peut s'enorgueillir
d'un point
supplémentaire
portant le total à
quatre unités. Les
volleyeuses du
président Wheatley
s'en souviendront
peut-être à l'heure
de boucler le
championnat
hexagonal le 3 avril
2010 à
Saint-Raphaël. Mais
la route s'avère
éreintante et
inévitablement semée
d'embûches plus ou
moins consistantes.
A l'instar des
quarante-huit
prochaines heures
durant lesquelles la
SES bataillera deux
soirs sur son propre
parquet de la Porte
de Lille. Ainsi, si
la possibilité
d'engranger six
points parait
utopique, les
éventualités de
doubler les capitaux
points calaisien
demeurent encore et
toujours
concevables.
Gare à la bête
blessée... En tant
que première
visiteuses du
dyptique, les
Vandopériennes
visent le rachat,
suite à la
déconvenue
enregistrée, Parc
des Sports Nations,
face à Evreux (0-3
en 1h25' de jeu).
Les protégées de
Cyril Wozniak
présentent quelques
signes d'inquiétude
après avoir mal
digéré le menu «
Istres, Mulhouse, Le
Cannet ». Attention
tout de même car le
danger vient souvent
d'une équipe blessée
et revancharde.
Surtout lorsqu'on
sait que la menace
peut venir de toutes
parts dans une
équipe où la marque
se partage
équitablement entre
notamment Julie
Mollinger (adepte du
beach-volley),
Alessandra Guerra
Franco ou encore
Zsuzsanna Josza. Les
espoirs stellistes,
quant à eux,
reposent sur le
retour en grande
forme de la
Sénégalaise Fatou
Diouck - très
brillante depuis
trois semaines -
ainsi que sur
l'accélération au
poste 4. Comment les
filles
aborderont-elles
psychologiquement
une partie a priori
équilibrée ? La
réussite, parfois
synonyme de chance,
tournera-t-elle un
brin en faveur des
Bleues ? Quel impact
sur ce match
conditionne
l'affrontement
Stella / Cannes
d'après-demain ?
Chacun peut émettre
quelconque hypothèse
à toutes ces
questions, seule
l'issue du match
livrera à l'exigeant
public de la Porte
de Lille les
réponses abouties et
définies du moment.
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18 novembre 2009 |
PARIS NORMANDIE : Cannes, un
autre monde
La
simple lecture de l'effectif du
RC Cannes permet de comprendre
que ce club évolue dans une
dimension sans mesure avec celle
de l'Evreux VB mais aussi des
autres clubs français de Ligue
AF. Contre Le Cannet, Yan Fang a
inscrit dix-sept joueuses (!?)
sur la feuille de match. Et
toutes internationales et
qu'importe leur nationalité.
Pour autant, peu adepte de la
rotation, le coach chinois n'a
utilisé que huit joueuses lors
de cette rencontre (victoire
3-0).
Alors bien sûr, la très
médiatique Victoria Ravva (34
ans), mais aussi Karine Salinas
(36 ans) et Irina Polechtchouk
(36 ans) commencent à prendre de
l'âge. Mais la présidente
Courtade pense à l'avenir et
surtout à se maintenir au
sommet. Avec des joueuses comme
Nadia Centoni (attaquante, 28
ans, Italie), Eva Yaneva
(réceptionneuse-attaquante, 24
ans, Bulgarie), Maryna Marchenko
(attaquante, 24 ans, Ukraine),
Ana Antonijevic (passeuse, 22
ans, Serbie) ; Yan Fang peut
compter sur des talents habitués
aux championnats d'Europe, du
monde et aux jeux Olympiques.
Aux quatorze titres nationaux et
deux autres continentaux déjà
acquirent cette légion de capées
entend ajouter de nouvelles
couronnes. Cannes, un autre
monde, c'est certain…
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18 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Battre le fer
tant qu'il est chaud
La défaite in
extremis (2-3) subie
samedi dernier à
Saint-Cloud
appartient déjà au
passé stelliste. Ce
soir, face aux
Lorraines de
Vandoeuvre puis
vendredi contre le
géant cannois, les
troupes de Badis
Oukarache auront
deux nouvelles
chances inégales de
trouver le chemin de
la victoire à
domicile.
Le volley-ball
actuel possède une
once de dépit. Celle
ressentie par
l'équipe de Melisa
Callo revenant deux
fois à hauteur de
son adversaire sans
parvenir à empocher
la rencontre. La
Stella a enregistré
97 points contre 101
pour son adversaire
francilien. Quatre
petits points de
différence qui
occasionnent
d'inévitables
regrets. Toutefois,
les nombreux efforts
consentis par
l'effectif stelliste
le week-end dernier
ne se sont pas
révélés
insignifiants. En
effet, Calais - bien
que battu au final -
peut s'enorgueillir
d'un point
supplémentaire
portant le total à
quatre unités. Les
volleyeuses du
président Wheatley
s'en souviendront
peut-être à l'heure
de boucler le
championnat
hexagonal le 3 avril
2010 à
Saint-Raphaël. Mais
la route s'avère
éreintante et
inévitablement semée
d'embûches plus ou
moins consistantes.
A l'instar des
quarante-huit
prochaines heures
durant lesquelles la
SES bataillera deux
soirs sur son propre
parquet de la Porte
de Lille. Ainsi, si
la possibilité
d'engranger six
points parait
utopique, les
éventualités de
doubler les capitaux
points calaisien
demeurent encore et
toujours
concevables.
Gare à la bête
blessée... En tant
que première
visiteuses du
dyptique, les
Vandopériennes
visent le rachat,
suite à la
déconvenue
enregistrée, Parc
des Sports Nations,
face à Evreux (0-3
en 1h25' de jeu).
Les protégées de
Cyril Wozniak
présentent quelques
signes d'inquiétude
après avoir mal
digéré le menu «
Istres, Mulhouse, Le
Cannet ». Attention
tout de même car le
danger vient souvent
d'une équipe blessée
et revancharde.
Surtout lorsqu'on
sait que la menace
peut venir de toutes
parts dans une
équipe où la marque
se partage
équitablement entre
notamment Julie
Mollinger (adepte du
beach-volley),
Alessandra Guerra
Franco ou encore
Zsuzsanna Josza. Les
espoirs stellistes,
quant à eux,
reposent sur le
retour en grande
forme de la
Sénégalaise Fatou
Diouck - très
brillante depuis
trois semaines -
ainsi que sur
l'accélération au
poste 4. Comment les
filles
aborderont-elles
psychologiquement
une partie a priori
équilibrée ? La
réussite, parfois
synonyme de chance,
tournera-t-elle un
brin en faveur des
Bleues ? Quel impact
sur ce match
conditionne
l'affrontement
Stella / Cannes
d'après-demain ?
Chacun peut émettre
quelconque hypothèse
à toutes ces
questions, seule
l'issue du match
livrera à l'exigeant
public de la Porte
de Lille les
réponses abouties et
définies du moment.
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16 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
Vandœuvre-Nancy : ça fait mal !
VNVB
0 ÉVREUX 3
Palais des Sports des Nations.
Environ 300 spectateurs. Les
sets : 22-25 (24’), 21-25 (26’),
18-25 (26’). Après trois matches
irréprochables face à des
cadors, on espérait voir les
Vandopériennes renouer avec la
victoire face au promu
ébroïcien. Que nenni ! Comme
lors des barrages de maintien en
mai dernier, Évreux est venu
dicter sa loi aux Nations (3 à
0). Les play off seront
difficiles à atteindre. Dans le
premier set, Cyril Wozniak
sembla chercher la bonne formule
en multipliant les changements,
mais rien n’y fit, ses joueuses
ne menèrent qu’un très court
instant (4-3). Sans être archi
dominées, Novotna et ses
coéquipières accusèrent 6 points
de retard qu’elles ne parvinrent
jamais à combler. Les
Ébroïciennes étant
particulièrement promptes à
relever les ballons, même les
plus improbables. On eut droit
au même schéma de jeu et
sentiment dans le second set,
avec cependant un score plus
serré (8-8, 18-18). Mais là
encore aux moments cruciaux les
visiteuses surent donner le
petit plus physique pour
relancer ou sortir le block qui
fait mal. Mollinger et Guerra
Franco en firent les frais en
fin de set. Bis repetita dans le
troisième set où, malgré une
entrée remarquée en attaque de
Petkovic côté local, à 17-18, la
petite Brésilienne Da Silva
(1,70 m) rentra tous ses
smashes, tandis que sa
compatriote Guerra Franco
subissait le block visiteur. Le
VNVB semble décidément manquer
de puissance en attaque, voire
d’alternatives.
|
16 novembre 2009 |
PARIS NORMANDIE : L'EVB
passe la cinquième
Tout va très vite en
sport, la saison
passée Vandoeuvre-Nancy
avait tout d'abord
aligné sept
victoires en huit
rencontres. Puis,
une spirale
infernale l'avait
entraîné en barrage
de maintien. Et,
Evreux,
le représentant de
N1F, l'avait emporté
deux manches sèches.
Lorraines et
Normandes se
retrouvaient et
c'étaient bien ces
dernières qui
étaient favorites.
Les joueuses
d'Emmanuel Fouchet
ont confirmé la
tendance avec un
succès éclatant, le
troisième
consécutif. Arrêt
sur image sur le
classement :
Evreux 5e
avec 9 points à
égalité avec Istres.
Le technicien ne
veut pas s'emballer
et il se charge
lui-même de mettre
quelques bémols : «
Les Nancéiennes ont
proposé un jeu très
pauvre. Et
franchement, nous
n'avons pas livré
notre meilleur
volley non plus.
Notre plus grande
maîtrise en fin de
set et notre
domination au contre
ont fait la
différence. »
Attention à
la rentabilité
offensive !
Il ne faut pas
gratter bien loin
pour que l'exigeant
Fouchet dévoile une
liste à la Prévert
des points négatifs
: « Nancy avait la
tête dans le sac
dans le premier set
14-18, nous avions
alors un net
ascendant. Au lieu
d'enfoncer le clou,
nous laissons
l'adversaire revenir
dans la rencontre
(22-25). Le service
est sensé être un de
nos secteurs forts.
Il me semble que
nous avons commis
plus de fautes que
d'aces. Les services
moyens étaient
également plus
importants que les
bons. Ensuite, nous
avons un problème de
rentabilité
offensive ce qui
pourrait être très
embêtant pour la
suite, surtout
qu'elle n'est pas
liée à une réception
défaillante. Bien au
contraire. »
L'entraîneur
evébiste veut
toutefois quitter
l'est sur une note
de satisfaction : «
Les filles ont
assommé les
Lorraines dans un
final un peu fou.
Aga Drzewiczuk prend
le service à 18-17
dans la troisième
manche. Vandoeuvre-Nancy
encaisse un 8-0.
Aces, contres,
ballons relevés et
très bien conclus
(18-25). Du bon
boulot et surtout
une belle maîtrise
technique,
émotionnelle. »
Casser le
miroir
Avec ce troisième
succès consécutif,
l'EVB pointe en haut
du tableau. Fragile
position ! Les
dirigeants lorrains
en savent quelque
chose. Et samedi
soir après ce
nouveau revers, ils
n'étaient pas loin
de décréter l'état
d'urgence. La tête
de l'entraîneur ne
tient plus qu'à un
fil. Novembre 2008,
Nancy était
deuxième.
Emmanuel Fouchet
tient à casser
immédiatement un
miroir aux alouettes
: « Avec une défaite
à Vandoeuvre, nous
aurions perdu trois
ou quatre places au
général. Je rappelle
que mercredi nous
accueillerons
Cannes, l'un des
meilleurs clubs
d'Europe. Enfin,
nous n'avons
toujours pas été
exemptés. Toutefois
cinquième, l'image
est belle. Mais il
ne s'agit que d'un
instantané. »
Effectivement tout
va site vite…
A
Vandoeuvre,
Evreux VB
bat Vandoeuvre/Nancy
: 3-0 (25-22, 25-21,
25-18).
|
16 novembre 2009 |
L'ALSACE : La belle réaction
d’Anna Rybaczewski
Etouffée par l’émotion face
à Cannes, Anna Rybaczewski a
remarquablement réagi samedi
soir à Terville où elle a
été la meilleure attaquante
de l’ASPTTM victorieuse en
trois sets (25-21, 25-22,
25-16).
En déplacement dans le fief
de la lanterne rouge, les
volleyeuses mulhousiennes
n’avaient pas le droit de
faire de faux pas. Elles
savaient qu’au prix d’un
succès en trois sets, pour
peu que Cannes batte
Le Cannet-Rocheville sans
concéder de manche, elles
seraient leader du la Ligue
A féminine puisque les
Cannoises comptent un match
en moins. Un match que les
Azuréennes rattraperont ce
mercredi à l’occasion d’une
7 e journée de
championnat lors de laquelle
l’ASPTTM sera exempte. Mais,
en marge d’un succès en
trois sets, la meilleure
affaire mulhousienne du
dernier week-end réside
probablement dans la
réaction d’orgueil d’Anna
Rybaczewski.
« Je ne suis pas une
extraterrestre »
« C’est vrai que ce match
contre Cannes était très
spécial, confie la capitaine
de l’équipe de France qui a
porté les couleurs cannoises
avant de revenir à Mulhouse.
Mais je pense qu’il m’a fait
grandir… » Animée par une
trop folle envie de bien
faire et en proie à une
grosse émotion, Anna avait
sombré au filet face aux
championnes de France. « Je
ne me sentais pas bien en
attaque. J’avais alors
essayé d’amener quelque
chose à l’équipe en défense.
Ce qui est sûr, c’est que
deux jours après le match
j’étais encore folle de
rage. Je sais comme je suis
de caractère… Je ne suis pas
une extraterrestre et je me
suis consolée en me disant
qu’il arrivait aux meilleurs
joueurs de rater un match ».
« Nous avons su mener et
gérer notre avance sans
jamais douter »
Pour guérir, il lui fallait
réagir. Ce qu’elle a fait
face à Terville en étant la
meilleure attaquante (13 pt)
et meilleure marqueuse
mulhousienne (15 pt) devant
Christina Bauer (11 pt) et
Regan Hood (10 pt).
« Ce qui me réjouit avant
tout, c’est notre victoire
en trois sets », poursuit
Anna Rybaczewski. Les scores
des deux premières manches
(21-25 et 22-25) laissent
pourtant deviner une
prestation laborieuse… « On
a mené 8 à 1 dans le premier
set et, inconsciemment, on a
pensé que c’était fait. Et,
à chaque fois que nous
prenions un peu d’avance, on
a laissé Terville revenir à
la marque. Mais ce qui est
bien, c’est que nous avons
su mener et gérer notre
avance sans jamais vraiment
douter. Ce que nous avons
d’ailleurs prouvé dans le
dernier set ! »
Le week-end prochain, les
Mulhousiennes seront à
Saint-Raphaël. Cette fois,
l’ASPTTM ne pourra se
permettre aucune concession
face à un adversaire qui
n’aura rien à perdre. Et çà,
ce n’est jamais facile !
|
15 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le TFOC
dépassé
Courageuses mais fragiles
dans les secteurs clés du
jeu, les Tervillo-Florangeoises
de Dascalu n’ont jamais fait
trembler le vice-champion de
France.
TERVILLE/FLO 0 MULHOUSE 3
400 spectateurs. Arbitre :
M.Dillies. Les sets : 21-25
(25’), 22-25 (25’), 16-25
(25’).
TFOC (59 pts) : 2 Séhryne
Hennaoui, 3 Anne Neu, 4
Vendula Adlerova (12), 5
Denitsa Karaulanova (3), 6
Vanessa Bonacossi (5), 10
Markéta Tychnova, 11 Alina
Albu (11), 13 Polina
Bratuhhina (10), 14 Madalina
Dumitrescu.
Que pouvait espérer le TFOC
d’une telle rencontre ? Au
mieux un set. Au pire, moins
d’une heure de jeu et un
score ressemblant à la gifle
que Cannes avait infligée au
club mosellan lors du
trophée Générali. En fait,
Pompiliu Dascalu attendait
de ses joueuses qu’elles
aient un comportement de
professionnelles et montrent
devant leur public un
véritable esprit guerrier.
Depuis le début de saison,
les Bleues sont branchées
sur courant alternatif.
Elles connaissent de gros
problèmes de cohésion,
manquent de leaders et de
passeuses capables de créer
un vrai fond de jeu. Hier,
c’est la toute jeune Séhryne
Hennaoui qui, en l’absence
de l’Américaine Desma
Stovall avait la
responsabilité de faire
tourner la maison bleue. Et
face au vice-champion de
France, copie conforme de
l’équipe de France, ça
risquait de ne pas suffire.
Symbole de la faillite du
TFOC dans le secteur
essentiel de la réception,
Vanessa Bonacossi montrait
ses limites et les ballons
rendus faisaient mal : 5-0
pour le premier temps mort
de Dascalu. Faesch
enchaînait au service : 8-1.
Ca s’annonçait mal ! Kloster
dominait le filet, Bauer
l’imitait et Rybaczewski
garnissait le score : 4-12.
Et puis, les Bleues
entraient enfin dans le
match et Adlerova, Albu et
Bratuhhina ramenaient le
TFOC à 12-14 et 13-15. La
tribune respirait fort
alors.
A la bagarre
Les Bleues revenaient même à
un point 15-16, puis 17-18
quand le contre bleu
chaussait Rybaczewski. A
19-20, on avait oublié le
cauchemar du début et
Bratuhhina égalisait.
Malheureusement, Mulhouse
finissait comme il avait
commencé. En trombe. C’était
l’heure de Regan Hood. L’ex-Tervillo
enchaînait deux attaques
pétantes et une série de
services : 5-2. Mais à la
bagarre, le TFOC à l’image
de Bratuhhina s’accrochait :
6-8. Quand Hood ressortait
du bois, les Bleues
marquaient le coup : 9-14,
10-16. Mulhouse contrôlait
le filet au centre. La
réception mosellane flottait
de nouveau : 10-18. Sous
l’impulsion des services de
Bratuhhina et des attaques
d’Adlerova, le TFOC mangeait
la moitié de son handicap et
revenait même à un point :
19-20 et 20-21. C’est Hood
qui en jouant les mains
faisait pleurer Florange.
20-23 et finalement 22-25 !
Dans les parties décisives
des deux premières manches,
Terville/Florange s’était
montré fragile. 0-4, 5-8,
5-12, le troisième set avait
mal débuté pour les Bleues.
Mais Anne Neu relevait les
ballons qui redonnaient
confiance à son équipe.
9-12. Ce n’était que feu de
paille car Mulhouse imposait
sa puissance : 10-16. Le
contre alsacien s’occupait
de l’affaire : 11-21. Le
TFOC s’éteignait
tranquillement laissant
ouvertes les questions
posées.
|
15 novembre 2009 |
L'ALSACE : Mulhouse se fait
respecter
Que
pouvait espérer le
Terville/Florange de sa
rencontre face à l’ASPTT
Mulhouse ? Au mieux un set. Au
pire, moins d’une heure de jeu
et un score ressemblant à la
gifle que Cannes avait infligée
au club mosellan lors du trophée
Générali.
Depuis le début de la saison,
les Lorraines sont branchées sur
courant alternatif. Hier, c’est
la toute jeune Séhryne Hennaoui
qui, en l’absence de
l’Américaine Desma Stovall avait
la responsabilité de faire
tourner la maison bleue. Et face
au vice-champion de France,
copie conforme de l’équipe de
France, ça risquait de ne pas
suffire.
Symbole de la faillite du Tfoc
dans le secteur essentiel de la
réception, Vanessa Bonacossi
montrait ses limites et les
ballons rendus faisaient mal en
ce début : 5-0 pour le premier
temps mort de Dascalu. Faesch
enchaînait au service : 8-1. Ça
s’annonçait mal ! Kloster
dominait le filet, Bauer
l’imitait et Rybaczewski
garnissait le score : 4-12. Et
puis, les Bleues entraient enfin
dans le match et Adlerova, Albu
et Bratuhhina ramenaient le Tfoc
à 12-14 et 13-15.
Les
locales revenaient même à un
point 15-16, puis 17-18 quand le
contre bleu chaussait
Rybaczewski. À 19-20, on avait
oublié le cauchemar du début et
Bratuhhina égalisait. Mulhouse
finissait comme il avait
commencé. En trombe (21-25).
C’était l’heure de Regan Hood.
L’ex-Tervillo enchaînait deux
attaques pétantes et une série
de services : 5-2. Mais à la
bagarre, le Tfoc à l’image de
Bratuhhina s’accrochait : 6-8.
Quand Hood ressortait du bois,
les Bleues marquaient le coup :
9-14, 10-16. Mulhouse contrôlait
le filet au centre. Ça
suffisait. La réception
mosellane flottait de nouveau :
10-18. Sous l’impulsion des
services de Bratuhhina et des
attaques d’Adlerova, le Tfoc
mangeait la moitié de son
handicap et revenait même à un
point : 19-20 et 20-21. C’est
Hood qui en jouant les mains
faisait pleurer Florange. 20-23
et finalement 22-25 !
0-4,
5-8, 5-12, le 3 e set
avait mal débuté pour les
Bleues. Mais Anne Neu relevait
les ballons qui redonnaient
confiance à son équipe. 9-12. Ce
n’était que feu de paille car
Mulhouse imposait sa puissance :
10-16. Le contre alsacien
s’occupait de l’affaire : 11-21.
Le Tfoc s’éteignait
tranquillement laissant ouvertes
les questions posées face à
Mulhouse
|
14 novembre 2009 |
PARIS NORMANDIE :
Un coup jouable à Vandoeuvre
Fort de ses deux succès
consécutifs, l'Evreux VB se rend
en Lorraine pour réussir la
passe de trois. Vandoeuvre-Nancy
ne compte à son bilan qu'une
victoire acquise contre
Saint-Raphaël (3-0). Les
Nancéennes sont clairement
marquées par la saison calvaire
2008-2009 pendant laquelle elles
n'avaient pu évoluer au complet
que lors d'une seule rencontre.
Ne reste de cet exercice
cauchemardesque que deux
joueuses. Aussi le groupe
lorrain est-il en recherche
d'osmose. Emmanuel Fouchet y
croit : « Jamais deux sans trois
dit le dicton populaire,
espérons ! Trois victoires de
rang pour l'équipe en Ligue A,
trois victoires de rang contre
les Lorraines dans le
prolongement des barrages
d'accession, mais aussi la
première victoire dans un
triptyque de trois déplacements
consécutifs (Terville puis
Saint-Raphaël suivront) qui
pourraient déterminer l'avenir
d'Evreux face à ses concurrents
directs. »
Un doute plane dans le camp
normand : la possibilité
d'aligner les trois centrales. «
Marième Diagne a été victime
d'un traumatisme au genou lundi
soir, elle est au repos depuis
et attend le feu vert médical »
confie le coach
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14 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : Du temps, de
l'indulgence, du soutien
À l'amorce d'un
chemin les
menant à trois
rencontres en
l'espace de sept
jours, les
jeunes
volleyeuses de
Badis Oukarache
concentrent
leurs forces en
présence en vue
de concrétiser
les occasions de
passage.Ce
soir, dans
l'antre de l'USFSC,
la Stella vise
une prestation
de choix face à
une équipe au
profil
considérablement
renouvelé. Une
option
décidément
répandue parmi
l'élite du
volley-ball
féminin.
Agacé des
critiques
proférées envers
son groupe de
neuf joueuses,
l'entraîneur
stelliste - dont
l'expérience
n'est plus à
présenter -
profite de la
récente victoire
(3-1 à Venelles)
pour mettre
certaines choses
au clair. Tout
d'abord, le
calendrier
dantesque de
début de saison
n'a pas aidé au
décollage de
l'équipe avec
coup sur coup
Istres, Mulhouse
et Le Cannet au
menu. « Si
les gens ne
comprennent pas
que nous avons
joué des équipes
qui seront 2e,
3e et 4e...
Aujourd'hui,
toutes ces
équipes-là,
c'est plus fort
que nous ! »
Ensuite, Badis
Oukarache
reconnaît la
pâle copie
présentée au
public de la
Porte de Lille
le 4 novembre
dernier face à
Evreux (défaite
1-3). « On
est passé à côté
certes, mais on
est très
exigeant. Ce qui
est applicable
pour certaines
équipes ne l'est
pas pour la
Stella. On est
dans un
championnat
"pro", ce qui
veut dire que
les équipes ont
le même niveau
de jeu. Je suis
sûr que jusqu'à
la fin, il n'y
aura pas de
match facile »,
poursuit le
technicien
algérien.
Concentré sur le
déplacement
parisien, ce
dernier
s'évertue à
prendre les
matchs les uns
derrière les
autres. Ainsi,
la joute
européenne -
fruit de tant
d'efforts
effectués la
saison passée -
n'est encore
qu'un événement
lointain (NDLR :
La Stella Calais
se déplacera le
2 décembre à
Köniz, en
Suisse).
Le collectif
monte
en puissance
Toutes sur le
pont cette
semaine, les
protégées du
président
Wheatley devront
confirmer, en
terre
parisienne, leur
sursaut
d'orgueil
entrevu dans les
Bouches-du-Rhône.
Avant de viser
les deux sorties
à domicile, dans
d'autres
circonstances. « On
continue à
progresser, je
suis content
qu'elles aient
réagi et donné
le maximum »,
relate Badis
Oukarache. Qui
ne s'éloigne pas
à l'évocation de
ses
responsabilités.
« Les gens
doivent être
patients, on ne
peut pas claquer
des doigts avec
huit nouvelles
joueuses.
J'essaie
d'utiliser les
individualités
dans le meilleur
rendement
possible. »
En filigrane de
ce message, la
Stella prépare
d'ores et déjà
la période
post-hivernale,
lorsque
certaines
écuries
commenceront à
trouver le temps
long. Un
avantage à
creuser sur les
bases d'un
esprit
conquérant.
Capables de se
sortir des
pièges les plus
vicieux, les
Calaisiennes,
regonflées
autant que
rassurées par le
degré
d'efficacité de
leur jeu
collectif,
partent livrer
bataille sans
jeter le moindre
regard à la
colonne de
statistiques.
Une manière
traditionnelle
d'abandonner
tout calcul et
finir la
rencontre ventre
à terre.
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14 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
VNVB : déjà un tournant
Après un début de saison
encourageant, le VNVB vient
d’enregistrer deux défaites face
aux grosses cylindrées Mulhouse
et Le Cannet. Le temps de
mesurer le travail qui reste à
accomplir pour rivaliser avec
les meilleures équipes de la
Ligue A. De nouveau, les
Vandopériennes vont évoluer dans
des eaux a priori plus calmes
avec la réception du promu
Evreux. Mais les Normandes sont
loin de se comporter comme des
néophytes et affichent une
certaine qualité de jeu. Témoin,
cette éclatante victoire sur les
Parisiennes du Stade Français
qui leur permet de se hisser à
la cinquième place.
Voilà les coéquipières de Guerra
Franco averties avant de
rencontrer une équipe
visiblement en pleine confiance.
Mais Cyril Wosniak, le coach des
banlieusardes nancéiennes, a eu
une semaine pour motiver son
groupe et effectuer certains
réglages. Histoire de mettre
tous les atouts de leur côté
afin de s’imposer à domicile
devant un adversaire qui est, en
principe, un concurrent direct
pour le maintien. Déjà un
tournant qu’il faudra bien
négocier pour ne pas revivre la
fin de saison cauchemardesque de
l’année dernière.
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14 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN : TFOC :
mauvaise passe
Le début de saison du TFOC
apparaît compliqué. L’équipe
de Pompiliu Dascalu,
dernière du classement,
cherche encore un premier
succès. Et ce soir, c’est
Mulhouse, le vice-champion
de France, qui se présente.

Pour l’heure, les Bleues se
serrent les coudes et
Pompiliu Dascalu fait le dos
rond. On savait que le début
de saison des Tervillo-florangeoises
serait très compliqué avec
un calendrier mal équilibré.
Commencer par Cannes pour
enchaîner sur Istres et
Mulhouse puis Le Cannet,
mercredi prochain, invitait
les Bleues à prendre quelque
chose à Aix/Venelles – ce
qu’elles ont fait – mais
surtout à s’imposer à
domicile devant
Saint-Raphaël.
Et là, les Mosellanes ont
déjoué perdant 3-1 après
avoir pourtant remporté
joliment la première manche.
« On a montré pendant un
set le meilleur et puis plus
rien », dit Pompiliu Dascalu
qui avoue ne pas expliquer
la panne soudaine. Ce que le
coach franco-roumain ne dit
pas c’est qu’il avait dû
s’absenter les jours qui
précédaient pour un deuil
cruel.
Desma Stovall blessée
Alors forcément, avec trois
nettes défaites devant
Cannes, Saint-Raphaël et
Istres, plus une victoire
manquée de peu 3-2 après
avoir mené 2-1 à
Aix/Venelles, ça peut
plomber l’ambiance. Et faire
question. « On a forcément
des regrets à Aix et devant
Saint-Raphaël, deux équipes
qui ne nous étaient pas
supérieures », laisse tomber
Dascalu sans s’attarder. Le
coach veut positiver, défend
son groupe et regarde
l’avenir au fond des yeux.
Aux questions techniques,
sur la réception, la
défense, le service, la
passe, il répond que tout
est lié, qu’on ne fait pas
une équipe renouvelée à 70 %
en deux mois. Il se réfugie
dans le travail et croit en
la marge de progression de
son groupe. Mais il va
falloir traverser un cyclone
et un ouragan.
Ce soir, Mulhouse, le
vice-champion de France,
risque de noircir un peu
plus le tableau. Battue pour
la première fois de la
saison par Cannes à
domicile, 3-1, l’équipe
alsacienne qui fournit
l’équipe de France, n’aura
aucune pitié. Les Bleues
lorraines auront en face
Anna Rybaczewski, la
capitaine des tricolores,
Armelle Faesch, la passeuse
des Bleues de France et
trois des meilleures
centrales de l’Hexagone avec
Christina Bauer, Myriam
Kloster et la Maiziéroise
Coralie Larnack.
Terville-Florange retrouvera
encore en face la recrue
polonaise Dominika Sieradzan
et son ex-attaquante
italo-américaine Regan Hood.
Mercredi prochain, les
retrouvailles se feront avec
Florentina Nedelcu et
Le Cannet, le leader actuel.
C’est donc en décembre, à
l’occasion de quatre
rencontres ouvertes face à
Evreux, Calais, Paris et
Vandœuvre que le TFOC jouera
déjà un gros morceau de son
maintien. « Pour l’instant,
je vais me servir de
Mulhouse et du Cannet pour
préparer ces quatre
rendez-vous-là », dit
Dascalu. Le coach devra se
passer pour les deux matches
à venir de sa capitaine et
passeuse Desma Stovall,
blessée à l’épaule. C’est
Serhyne Hennaoui qui aura
donc les clés. A elle de les
utiliser au mieux pour
déjouer l’énorme block
adverse.
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14 novembre 2009 |
L'ALSACE : L’ASPTT Mulhouse chez
la lanterne rouge
Une semaine après avoir
affronté ce qui se fait de
mieux en France, les
volleyeuses mulhousiennes se
mesurent, ce soir à 20h, à
l’autre extrême du
championnat professionnel
féminin.
La première défaite,
concédée samedi dernier face
à Cannes, n’a pas laissé de
traces à l’ASPTT Mulhouse.
Bien au contraire… Christina
Bauer, Armelle Faesch,
Myriam Kloster et leurs
amies ont désormais la
conviction qu’elles sont
plus que jamais dans le coup
pour contester la hiérarchie
établie par les Cannoises
depuis plus de douze ans.
Mais pour cela, elles
n’auront pas le droit de
perdre des forces et des
points en cours de route.
Aujourd’hui, face à
Terville-Florange, il serait
ainsi mal venu d’enregistrer
le moindre préjudice.
Encore en N2 il y a cinq
ans, Terville-Florange a
transité deux saisons par la
N1, avant d’accéder chez les
pros en 2007 pour terminer à
la 10 e place par
deux fois (07/08 et 08/09).
Depuis la reprise, en quatre
matches, les Lorraines n’ont
gagné que trois sets et
concédé autant de défaites
dont la dernière à Istres
3-0 (28-26, 25-10, 25-19)
après une première manche
marquée par deux balles de
set ratées.
Si les Lorraines déplorent
cette saison le départ de
leur fer de lance,
l’Américaine Reegan Hood
désormais à l’ASPTT
Mulhouse, elles n’en ont pas
moins sérieusement renforcé
leur compartiment offensif
avec la Tchèque Vendula
Adlerova (ex-Las
Palmas-Espagne), la Roumaine
Alina Albu (ex-Metal Galati)
et la Bulgare Denitsa
Karaulanova
(ex-Ankara-Turquie) au sein
d’un groupe qui est toujours
orchestré par la passeuse
américaine Desma Stovall.
Compte tenu des valeurs
individuelles lorraines, les
Mulhousiennes seraient bien
inspirées d’user de leur
qualité de service et de
block pour limiter les
ardeurs locales.
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14 novembre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
: En terres bien connues
Entre Terville et Florange, ce
coin de Moselle est bien connu
des joueuses de Mulhouse.
Coralie Larnack attend d'y
revoir sa famille dans les
tribunes, Regan Hood y fera son
retour après y avoir réussi une
grande saison... ce qu'elle
s'apprête à faire dès sa
première année à l'ASPTT.

Terville, Florange, Coralie
Larnack connaît plus que
bien. Pas loin de là, la
Mosellane de l'ASPTT
Mulhouse y a de la famille.
Alors ce soir, en match de
Ligue féminine, elle sera un
peu chez elle dans cette
petite salle de Florange.
« C'est un club que
j'apprécie, j'irais bien y
terminer ma carrière, glisse
la jeune femme. J'aime bien
le côté famille, c'est un
petit cocon là-bas, j'ai
plaisir à y jouer. »
Face à Cannes, elle a frappé
fort
Regan Hood, l'Italienne née
Américaine, portait, la
saison dernière encore, les
couleurs du TFOC local. Elle
en était la reine, celle par
qui tous les ballons
transitaient avant de faire
mouche, au point d'en faire
la meilleure marqueuse du
dernier championnat. « Ce
n'est pas pour cela que je
l'ai voulue à Mulhouse,
rétorque Magali Magail. Elle
était seule, c'est normal
qu'elle marque des
points... »
Non, ce qui a plu à
l'entraîneur alsacienne,
c'est la propreté de son
jeu, la puissance de ses
coups, la hauteur de ses
frappes. « Pourtant, face à
nous, du moins ici quand
elle venait à Mulhouse, elle
n'a jamais réussi à
s'imposer. Je ne sais pas
trop pourquoi. »
Face à Cannes, il y a une
semaine, elle a bien vu
l'intérêt de l'avoir
désormais dans ses rangs.
Avec son 1,90 m, elle a
frappé fort.
« Regan s'est amusée, chante
Magali Magail, Cannes a dû
devenir fou avec elle. Un
coup elle frappait block
out, une autre fois elle
passait au-dessus, le coup
d'après elle attaquait en
force. Elle a varié son
jeu. » Ses repères avec la
passe sont désormais
établis. « Elle veut des
ballons hauts. C'est une
joueuse capable de
s'adapter, il suffit d'une
certaine hauteur, après elle
se débrouille. »
Et elle le fait bien. « Elle
a vraiment réussi un gros
match, pour nous, c'est une
assurance tout risque. Quand
on ne sait plus quoi faire
de la balle, on la lui
passe... »
Avec son expérience, acquise
en Espagne, à Albiceste,
puis en Ligue française,
elle sait fructifier en
situation minimale. La
joueuse est complète, apte à
bloquer, défendre et
réceptionner à peu près tout
ce qui vient d'en face.
« Encore un peu lente »
L'ASPTT Mulhouse la fait
déjà grandir, à Terville
elle passait pour une
joueuse fragile sur les
postes arrières, ayant du
mal à encaisser toute la
pression qui avait tendance
à peser sur ses seules
épaules.
« Elle peut progresser,
estime Magali Magail, dans
ses angles d'attaque et la
profondeur de ses services.
C'est une fille calme,
j'aimerais qu'elle
s'exprime, qu'elle réclame
plus la balle. »
Pointue, cogneuse, elle met
de la force quand elle
claque la balle. « Cela
soulage l'équipe. Même si
elle marque en deux fois,
elle n'a pas, comme les
autres, à déployer toute son
énergie pour sauter haut. »
La Mulhousienne aimerait
juste la voir plus
explosive. « Elle est un peu
lente. » En Ligue des
champions, face à Cannes ou
Le Cannet aussi, l'ASPTT a
malgré tout trouvé une belle
arme.
TERVILLE/FLORANGE : 1.
Stovall (passe), 2. Hennaoui
(passe), 3. Neu (libero), 4.
Adlerova, 5. Karaulanova, 6.
Bonacossi, 10. Tychnova, 11.
Albu, 13. Brahuhhina, 14.
Dumitrescu. Entraîneur :
Dascalu.
ASPTT MULHOUSE : 1. Kloster,
3. Sieradzan, 4. Bauer, 5.
Rybaczewski, 6. Ortschitt
(libero), 7. Djilali, 8.
Larnack, 9. Coulibaly, 10.
Hood, 11. Faesch (passe),
12. Sager-Weider.
Entraîneur : Magail.
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14 novembre 2009 |
LA VOIX DU NORD
: La Stella à Paris avec
l'ambition de doubler la mise
Petit déplacement
mais lourd de sens
pour la Stella à
Paris. L'objectif
est simple mais de
taille. ...
Il faut valider
la victoire,
d'excellente
facture
d'ailleurs,
remportée à
Venelles et
faire fructifier
les trois points
acquis par là
même. Qui
n'avance pas
recule dit-on.
Une défaite,
conjuguée avec
les résultats
des autres
matches,
pourrait très
bien à nouveau
plonger la
formation
calaisienne dans
les profondeurs
du classement.
Le
Stade
Français
a
effectué
un
départ
prometteur
dans
la
compétition
avec
entre
autres,
une
victoire
surprise
contre
Istres.
Mulhouse,
puis
Le
Cannet
assez
logiquement,
mais
aussi
Évreux,
en
pleine
confiance
actuellement,
n'ont
laissé
que
des
miettes
aux
Parisiennes
avec
comme
conséquence
un
surplace
qui
commence
forcément
à
peser.
Elles
espèrent
avec
la
venue
de
Calais
retrouver
le
chemin
de
la
victoire.
L'effectif
parisien
a
beaucoup
changé
à
des
postes
clefs.
Pour
des
raisons
financières,
l'attaquante
internationale
argentine
Nizetich,
qui
avait
causé
beaucoup
de
soucis
aux
Stellistes,
la
saison
dernière
n'a
pu
être
conservée,
remplacée
par
la
Serbe
de
La
Rochette
Maricic.
Avec
une
nouvelle
passeuse,
Kapelovies,
à
Terville
en
2008/2009
et,
au
centre,
Pantovic,
ex-pensionnaire
de
Nationale
1
avec
Nantes,
à la
place
de
la
géante
Delcheva,
c'est
une
nouvelle
identité
de
jeu
qu'il
a
fallu
trouver
au
plus
vite
mais
l'osmose
a
semble-t-il
été
immédiate
autorisant
le
bon
début
de
championnat
que
l'on
sait.
Dans cette compétition bis qui se dessine pour la cinquième place, beaucoup d'équipes peuvent s'autoriser toutes les ambitions et les audaces qui vont de pair. La Stella et Saint-Cloud en font partie et la rencontre risque d'être animée. Le moral requinqué par le hold-up réalisé en Provence et que pas grand monde dans le sérail du volley n'attendait vraiment, les filles de Badis Oukarache ne comptent pas en rester là. Les joueuses ont montré dans le Sud un esprit de corps qui avait semblé les avoir fuies quelque temps. Une équipe qui développe un volley rapide et solidaire, Diouck, d'un seul coup à son meilleur, et Boscacci, qui retrouve son efficacité par la même occasion, des centrales qui bloquent et qui marquent, cela change tout ou presque. Reste à prouver maintenant qu'il ne s'agit pas d'un simple feu de paille et que le regain attendu est bien là.
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11 novembre 2009 |
L'ALSACE : 22 v’là la Ligue des
champions !
Dans
22 jours, l’ASPTT Mulhouse
entamera sa troisième campagne
consécutive en Ligue des
champions. En attendant cette
ouverture, qui verra les
volleyeuses mulhousiennes
accueillir le Vakifbank Istanbul
le 3 décembre à 20h30 au Palais
des sports, les dirigeants
postiers, Sylvia Zatti maître d’oeuvre
de l’organisation mulhousienne
en tête, ont présenté
officiellement la compétition
européenne, hier soir, à l’Hôtel
Mercure cher à Gilles Geudin.
Président des volleyeuses de l’ASPTTM,
Gérard Reeb souhaite « que cette
3e édition permette de s’élever
encore plus haut ». Ce qui,
concrètement, correspond à une
première qualification aux
play-offs. Ambitieux, l’objectif
est néanmoins réalisable puisque
les trois premiers des 4 poules
de 4 équipes seront qualifiés. «
Nous jouerons notre
qualification face aux
Polonaises », anticipe à juste
titre Magali Magail consciente
qu’il sera difficile de
contester la supériorité
italienne et turque.
Aux
11 joueuses qui forment le
groupe pro seront associées à
tour de rôle Esther Taglang,
Manon Soraru et Anne-Sophie
Bauer pour compléter un effectif
obligatoirement composé de 12
joueuses en Ligue des champions.
Le
calendrier de l’ASPTTM en Ligue
des champions : ASPTTM —
Istanbul Jeudi 3 déc. à 20h30 ;
Dabrowa-Gornicza — ASPTTM
mardi 8 déc. à 20h30 ; Pesaro —
ASPTTM jeudi 17 déc. à 20h30 ;
ASPTTM — Pesaro mardi 5 janv. à
20h30 ; ASPTTM — Dabrowa-Gornicza
mercredi 13 janv. à 19h.
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9 novembre 2009 |
LA VOIX DU NORD
: Calais avait plus d'envie
Pour
leur troisième rencontre à
domicile, les Venelloises
pensaient bien réaliser la passe
de trois face à la lanterne
rouge du championnat.
Malheureusement
pour elles,
les
Provençales
sont restées
à quai face
à Calais,
surprenant
vainqueur
d'une
rencontre
menée de
main de
maître.
Avec
détermination
et
efficacité,
les
Calaisiennes
ont croqué
ce premier
succès sans
coup férir
malgré une
première
manche à
sens unique
(25-17).
Vlaskova a
dynamité la
réception
nordiste à
plusieurs
reprises.
Seule,
Diouck
parvenait à
répondre du
tac au tac.
Mais
finalement,
le Pays
d'Aix-Venelles
décrochait
cette
manche. Les
spectateurs
pensaient
bien alors
assister à
une
rencontre
vite pliée.
Mais les
attaquantes
calaisiennes
Boscacci et
Hudima
repartaient
au charbon
dès le
deuxième set
pour creuser
un premier
écart à 2-6
puis à
12-16. À ce
moment-là,
l'internationale
tricolore Amandine
Mauricette
ne parvenait
plus à
contourner
le block
nordiste qui
finissait
par faire
plier la force
de frappe
provençale
(16-25).
Le vent
avait tourné
du côté des
filles de
Badis
Oukarache
qui, en
confiance,
s'envolaient
au tableau
d'affichage
devant des
spectateurs
médusés par le
niveau de
jeu des
soi-disant
« derniers
de la
classe ».
19-25,
Calais
menait sa
barque sans
être trop
inquiété.
Slobodan
Lozancic
avait beau
faire
tourner son
effectif, la
rage de
vaincre
était
nordiste.
Les
Venelloises,
si
entreprenantes
lors des
deux
premières
rencontres à
la maison
face à
Terville et
Évreux,
étaient
méconnaissables.
À 13-13, les
Nordistes se
jetaient sur
tous les
ballons
comme des
mortes de
faim et leur
abnégation
finissait
forcément
par payer
dans un
final très
serré. À
15-15, Jan Gogolova
poursuivait
son récital
au block,
écoeurant toutes
velléités
provençales.
La sanction
était alors
immédiate,
Calais
s'envolait
vers un
premier
succès
largement
mérité
(21-25)
grâce
notamment à
une Fatou
Diouck des
grands soirs
(21 points)
qui laisse
présager un
avenir plus
en
adéquation
avec le
potentiel
réel de
cette
formation.
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9 novembre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
: Cannes a tremblé face à l’ASPTTM
Pour avoir été à un petit
point d’un tie-break
toujours imprévisible, l’ASPTTM
est en droit d’avoir
quelques regrets après sa
défaite en quatre sets
(26-24, 15-25, 25-27, 21-25)
face à Cannes. Mais les
Mulhousiennes pourront se
consoler en sachant qu’elles
bénéficient d’une réelle
marge de progression.
Il y a des signes qui ne
trompent pas… Quand Victoria
Ravva se prend la tête au 3e
set en échouant une 5e fois
dans le block postier ou
quand Yan Fang s’ecxite sur
le banc de touche, c’est que
Cannes est en proie à
quelques grosses frayeurs.
Or, si les Mulhousiennes
peuvent se vanter d’avoir
réalisé un gros match en
défense et au contre, leur
prestation a été loin d’être
parfaite par ailleurs.
Notamment en réception, où
Cannes a outrageusement
dominé l’ASPTTM avec une
bonne qualité de service,
mais aussi en attaque où
Anna Rybaczewski, en proie à
une grosse émotion face à
ses anciennes coéquipières,
n’a pas bénéficié de son
rendement habituel.
Nous avons quelque chose
dans le ventre !
Compte tenu de l’écart
plutôt minime qui a séparé
les Cannoises des
Mulhousiennes, ces carences
constituent aujourd’hui le
meilleur espoir d’une ASPTTM
qui peut se vanter de
posséder la marge de
progression la plus
importante. « Il nous a
manqué quinze secondes de
lucidité dans les moments
les plus chauds du match,
avoue Magali Magail, le
coach postier. Je pense
sincèrement que, au vu de ce
match, on peut les regarder
dans les yeux sans avoir
rien à craindre. Si nous
avions eu un peu plus de
lucidité dans la gestion de
quelques balles au moment
important nous pouvions
gagner. Ce qu’on peut se
permettre face à une autre
équipe on n’a pas le droit
de le faire face à Cannes où
chaque erreur se paye cash.
Mais on n’a pas à rougir de
cette défaite… Cannes a
travaillé pour nous battre !
Ce match nous a permis de
savoir ce que nous avons
dans le ventre… Et on peut
affirmer sans se tromper,
que nous avons quelque chose
dans le ventre ! »
Remarquable au contre avec
sa coéquipière Myriam
Kloster, Christina Bauer
partage les propos de son
coach : « Nous avions un bon
plan sur Cannes que nous
avons bien respecté,
notamment, dans le secteur
block-défense qui a été très
performant. Ce n’est là que
notre 5
e
match de la saison et
nous pouvons encore mieux
faire ! »
A moins d’un mois de la
Coupe d’Europe, pareil
enthousiasme au lendemain
d’une défaite est plus que
jamais révélateur du nouvel
état d’esprit de l’ASPTTM
plus conquérante que jamais.
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8 novembre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
: Encore un effort...
Le
premier set, enlevé avec toute
la rage du moment, avait laissé
rêver d'un nouveau miracle face
à Cannes. Mais les stars de la
Côte ont su rectifier le tir et
empocher ce match de tous les
sommets.
ASPTT MULHOUSE 1- CANNES 3
Palais des sports. Les
sets : 26-24 (26'), 15-25
(22'), 25-27 (30'), 21-25
(26'). 3 500 spectateurs.
Arbitres : MM. Praud et
Morchoisne. Durée : 2h 05.
Points : 87-101.
ASPTT MULHOUSE : 41 attaques
gagnantes, 18 contres
gagnants, 2 services
gagnants, 20 fautes
directes, 10 au service.
Kloster 11, Sieradzan 10
puis Larnack, Bauer 12,
Rybaczewski 6 puis Sager-Weider,
Hood 15 puis Djilali 2,
Faesch 5 puis Coulibaly
(passe). Libero : Ortschitt.
CANNES : Marchenko, Yaneva
puis Ong, Antonijevic
(passe), Polechtchouk, Ravva,
Centoni. Libero : Fomina.
Fini de se prendre des
baffes sans réagir, d'aller
pleurer « maman, on m'a fait
mal » sous prétexte que
Cannes, ce sont les plus
belles, les plus grandes,
les plus intelligentes et
les plus riches.
Un service qui fait mal
Ce Mulhouse-là, qu'on se le
dise, il se bat et ne se
laisse plus faire. Chaque
point qu'on lui enlève
provoque une envie
d'arracher le suivant, coûte
que coûte.
A ce jeu, Bauer réussit des
merveilles au block face à
un mur à faire peur.
Kloster n'est pas mal non
plus, elle qui semble
désormais évoluer avec une
rage éternelle au fond des
tripes. Et c'est l'ASPTT qui
prend les devants, à 9-8,
14-10 puis 19-18. Faesch et
Kloster font mal au service,
d'autant que Cannes n'est
pas au mieux dans sa
réception. Ravva et ses
copines sortent les muscles,
frappent fort et cela
n'effraie même plus
Mulhouse. Cela surprend
Cannes, qui n'a pas de plan
B.
C'est étonnant, mais c'est
ainsi, les gamines d'Alsace
se font grandes dans le jeu
et dans sa gestion, avec
l'une ou l'autre balle de
set qu'on perd dans un
premier temps, puis qu'on
retrouve grâce à Sieradzan à
25-24.
Fang pas content
Bauer, la gentille qui sait
devenir méchante, se fait un
malin plaisir de conclure à
26-24 au coeur d'un contre à
quatre, avec Larnack arrivée
dare-dare en renfort.
La belle histoire n'a pas de
suite, ce serait trop beau.
L'ogre de Cannes, maître
Fang, a sorti la boîte à
gifles et recadré « ses »
filles. De retour sur le
parquet encore fumant,
Cannes montre un tout autre
visage, avec un
service-réception soigné aux
petits oignons, un jeu qui
gagne en vitesse et des
combinaisons qui pleuvent de
l'autre côté, dans le camp
de Mulhouse qui a égaré son
parapluie... 15-25.
Au set suivant, les jolies
de la Côte ne lâchent pas
d'un pouce et font grincer
la réception d'Alsace. Les
ballons sont moins propres,
cela devient plus compliqué
à négocier. En force, en
malice, il ne reste guère
que Rybaczewski et Hood pour
continuer à grignoter des
points sur les ailes,
histoire de pas perdre
Cannes de vue au score
(13-16). C'est du bon
Mulhouse, pourtant, et qui
fait tourner son effectif.
Sur un contre énorme de
Rybaczewski sur Ravva ( !),
l'ASPTT s'offre une balle de
set à 25-24... qu'elle ne
peut conclure, 25-27. Cela
devrait libérer Cannes, mais
la Haut-Rhinoise est
taquine, elle continue à
s'accrocher, forçant
l'adversaire à montrer ce
qu'il a de mieux en lui.
Kloster, Rybaczewski et Hood
poussent Cannes dans ses
ultimes retranchements du
moment... 21-25 malgré tout.
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8 novembre 2009 |
L'ALSACE : C’était déjà de la
Champion’s League
Même si Cannes s’est imposé
une nouvelle fois, hier soir
au Palais des sports, les
Mulhousiennes ont comblé les
quelque 3000 spectateurs et
confirmé que l’écart entre
elles et les championnes de
France se restreint.

« Je ne crains pas Mulhouse
», avait annoncé Yan Fang,
le coach cannois, à la
veille du match. Il n’y
avait aucune prétention
maladroite dans les propos
de ce dernier. Mais tout
simplement une philosophie
bien chinoise qu’il applique
avec succès… « Si on
commence à craindre un
adversaire, cela ne vaut
plus la peine de jouer
contre lui et espérer gagner
! »
Ce principe, Cannes l’a
appliqué à la lettre pour
venir à bout d’une formation
mulhousienne qui aura fait
rêver ses supporters dans un
premier set de toute beauté
avant d’offrir quelques
illusions dans une troisième
manche (25-27) qui allait
constituer le tournant du
match.
Aux premiers points
mulhousiens (1-0, 2-1, 3-2,
4-3), Eva Yaneva répliquait
en force pour permettre à
Cannes de mener pour la
première fois (4-5). Mais
c’est à 7-8 qu’Armelle
Faesch au service, avec la
complicité du trio Sieradzan-Kloster-Hood
au filet, Anna Rybaczewski
et Deborah Ortschitt en
défense, façonnait la
première œuvre locale qui se
traduisait par un 6-0 et un
sérieux handicap pour Cannes
(8-13). Christina Bauer
déployait ses longs segments
(17-14, 18-15) mais sans
empêcher Cannes d’obtenir
l’égalisation (18-18) sur un
ace de Victoria Ravva.
La qualité de la défense et
du block postier mettait
sous pression les
championnes de France
(20-19, 21-20). Irina
Polechtchouk, au contre,
plaçait une dernière fois
Cannes en tête (21-22) avant
la première balle de set
offerte par Myriam Kloster
(24-22). Il faudra néanmoins
attendre la 3 e
balle de set pour voir
Christina Bauer signer le 7
e contre gagnant
de l’ASPTTM pour concrétiser
un effort collectif digne de
la Ligue des champions
(26-24).
La grande faculté de Cannes
est de savoir réagir et de
s’adapter. Le 2 e
set allait en être la preuve
flagrante. Jusqu’à 6-7, l’ASPTTM
croyait encore à sa chance.
Cinq minutes plus tard, les
Mulhousiennes prenaient une
correction, notamment de la
part d’Eva Yaneva au service
et d’Irina Polechtchouck
(4/5 en attaque), pour
concéder une vilaine série
(9-1) et perdre quelques
illusions (7-16, 8-18,
12-21, 15-25). Précieuse en
défense, Anna Rybaczewski ne
comptait qu’une seule
attaque gagnante sur les
deux premières manches et
symbolisait une formation
mulhousienne vaillante mais
encore limitée par rapport
aux valeurs individuelles
qui font la force de Cannes.
À un point du tie-break
Le plus bel atout de l’ASPTT
Mulhouse réside dans sa
force collective, un contre
d’envergure (19 points
directs !) et un sympathique
culot. Le 3 e set
allait le prouver quand,
initialement baladées (7-10,
13-18), les Mulhousiennes se
sont jeté sur tous les
ballons pour sauver une
première balle de set sur un
contre d’Anna Rybaczewski
(24-24) et se retrouver à un
point d’un hypothétique
tie-break grâce à Dominika
Sieradzan (25-24). Joker
médical la saison dernière,
l’Ukrainienne Maryna
Marchenko assurait encore
l’urgence pour placer Cannes
en position de force
(25-27).
Il fut un temps, pareil coup
du sort aurait plombé les
postières. Hier, elles ont
persévéré dans l’effort
jusqu’à faire trembler
Cannes dans un 4 e
set longtemps indécis.
Emmenées en attaque,
respectivement par Regan
Hood (5/10) et Eva Yaneva
(5/9), Mulhousiennes et
Cannoises se sont tenues
jusqu’à 21-21… Une faute
directe au filet (21-22), un
ace de Victoria Ravva
(21-23) et un festival de
Maryna Marchenko pour
conclure (21-25) scellaient
néanmoins la victoire
cannoise que l’ASPTT
Mulhouse a eu le mérite de
contester très longtemps.
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7 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN : Allô
TFOC bobo ?
Un point, aucune victoire :
Terville-Florange ferme la
marche avec Calais en
championnat. La situation
pourrait se compliquer avant
d’affronter Istres, ce soir,
Mulhouse puis Le Cannet. Le
TFOC rend visite à l’Europe.
Comment peut-on mener 1 set
à 0, 17-10 dans le deuxième
et perdre 3 sets à 1 ? Tout
le monde se le demande !
Pompiliu Dascalu,
l’entraîneur tervillo-florangeois
le premier. « Vous êtes
trop gentilles », lançait
mercredi soir le coach
roumain à ses joueuses.
Pécher par excès de
générosité, on aura tout vu
!
Le technicien lorrain a beau
chercher ce qui a cloché
contre Saint-Raphaël, passer
en revue chaque phase de
jeu, la réponse semble plus
cérébrale. Le président
Mroczkowski pense avoir
trouvé : « C’est dans la
tête. » L’arrêt sur image
des Mosellanes
s’expliquerait par un manque
de confiance à un instant t.
« Au début du match, nous
avons six patronnes sur le
terrain. Quand l’adversaire
est revenu, le doute s’est
installé, plus personne pour
assumer. Tout le monde se
demandait quelle petite
copine allait reprendre la
rencontre en main. Au final,
personne », analyse le
président, déçu mais
toujours pas inquiet.
« La hiérarchie va encore
bouger »
Pourquoi se faire du mouron,
d’ailleurs ? « Le champio
nnat vient juste de
commencer. La hiérarchie va
encore beaucoup bouger. »
Pas faux. Calais, le tout
nouvel européen devrait
rapidement grimper l’échelle
nationale. « Les voir
derniers après quatre
journées, c’est
surprenant. »
La défaite d’Istres,
l’adversaire du jour, au
Stade Français aussi étonne.
Le grand Istres, quatrième
la saison dernière, abonné à
l’Europe, n’est pas encore
au top de sa forme.
L’attaquante hongroise
Valéria Hejjas est toujours
blessée. L’ancienne centrale
tervillo-florangeoise
Jennifer Todd pourrait être
déstabilisée pour les
grandes retrouvailles.
Après Istres, il faudra
accueillir Mulhouse et
Le Cannet. Mission
impossible ?
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7 novembre 2009 |
PARIS NORMANDIE : Et de deux
pour Evreux !
Gonflées à bloc après leur belle
victoire mercredi soir à Calais,
les Ebroïciennes espéraient bien
continuer sur leur lancée, même
si le Stade Français était
annoncé comme un sérieux client.
Et elles l'ont fait !
Les deux formations se jaugent
plusieurs minutes et se rendent
point pour point. Puis, le Stade
Français, un peu plus en
réussite avec la Serbe Gorana
Maricic très présente, aussi
bien au filet qu'en attaque, se
détache, possède trois points
d'avance (10-13). Aga Drzewiczuk
débute alors son festival
offensif.
Efficace au service, présente à
la finition, la centrale
polonaise rapproche son équipe,
et Armelle Irabe égalise à 14
partout. Chassé-croisé, les deux
camps sont vigilants, les
contres spectaculaires, l'EVB et
le Stade Français sont au coude
à coude (21-21), puis
Evreux
se détache (22-21). Drzewiczuk
sert à nouveau… avec succès.
Tuifua est à la finition, le
dernier contre est décisif,
Evreux
remporte le premier set (25-21)
en 28 minutes (1-0).
Et les Ebroïciennes repartent
tout aussi concentrées au début
du second set. Certes, les
Parisiennes s'accrochent grâce à
leur tandem serbe Pantovic -
Maricic qui tient à bout de bras
son équipe (9-9). Un service
gagnant de Marième Diagne remet
Evreux
sur la bonne voie.
Les filles d'Emmanuel Fouchet
reprennent la direction du jeu,
la passeuse Leyla Tuifua sert
bien ses partenaires et va au
filet finir le boulot.
Evreux
effectue la course en tête
(13-9, 16-11, 17-12). Un nouveau
point normand, cette fois par la
capitaine Da Silva. A son tour,
Armelle Irabe aligne les points
avec aisance. Teré apporte elle
aussi sa participation puis Da
Silva inscrit le 25e point,
celui qui permet à
Evreux
de s'adjuger le second set 25 à
19.
Il reste aux Ebroïciennes à ne
rien lâcher, afin de s'imposer 3
à 0 pour engranger le maximum de
points.
L'entame du troisième set est
identique aux précédents, mais
cette fois, Paris se montre
impuissant face à la réussite au
service d'Armelle Irabe.
Evreux
ajoute cinq points à son
compteur, la marque passe
rapidement à 10-5. L'écart se
creuse encore et il passe à sept
longueurs d'avance (17-10).
Evreux
se dirige vers son second
succès...
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7 novembre 2009 |
LA VOIX DU NORD :
La Stella à Venelles, un déplacement en
forme de point d'interrogation
C'est peu de dire que la nuit
des Stellistes, dirigeants,
entraîneur et joueuses a été
peuplée de cauchemars mercredi
soir. ...
Évreux est décidément un
promu aux dents longues. On
s'attendait certes à ce que
les choses ne soient pas si
faciles. Battre Vandoeuvre
par deux fois en play-offs
pour la montée en ligue
professionnelle la saison
dernière était un signe,
tenir tête au Cannet cette
saison en était un autre.
Il y avait bien eu cette
défaite à Venelles le
week-end précédent pour
troubler l'image et qui
laissait à penser que la
formation normande était
dans les cordes de
Calaisiennes à leur niveau.
Dès le début du match, il a
fallu se rendre à
l'évidence, Évreux ne
rendrait pas les armes
facilement. S'appuyant sur
un collectif de grande
qualité, quadrillant le
terrain parfaitement, les
Ébroïciennes n'ont rien
lâché tout au long de la
rencontre. Il y avait
toujours quelqu'un sur la
trajectoire du ballon et
quelqu'un d'autre pas très
loin en soutien. Le ballon
ne tombait pas et cela a été
l'un des soucis des
Calaisiennes, un poil moins
puissantes aussi, qui ne
parvenaient pas à mettre le
ballon par terre.
Les échanges duraient et au
bout du compte c'est Évreux
qui concluait le plus
souvent. Car de l'autre côté
du filet les choses étaient
moins limpides, la Stella
souffrait en réception et
avait du mal à bien gérer
les espaces derrière. Malgré
tout, chaque manche a été
disputée jusqu'au bout et
curieusement, le troisième
set excepté où les
Stellistes étaient à la rue,
c'est l'équipe qui était en
tête en vue du poteau
d'arrivée qui s'est laissée
surprendre à la fin.
Le score aurait très bien pu
être inversé mais les
diableries de Da Silva à
l'attaque et de Tere en
défense juste quand il le
fallait, ont permis aux
Normandes de signer un
authentique exploit. C'était
leur soirée en fait.
Collectif attendu
Peut-on espérer que le tour
des Calaisiennes vienne
rapidement qui leur
permettrait d'échapper à
cette peu glorieuse dernière
place ? Venelles peut-il
faire l'affaire ? Pas si sûr
! L'équipe provençale a fait
table rase de la saison
dernière et présente un
effectif chamboulé mais qui
semble avoir trouvé ses
marques en Ligue A.
Exemptées lors de la
dernière journée, les
Venelloises ont eu tout le
loisir de recharger leurs
accus. Elles vont se
présenter avec leur entrain
coutumier dans une salle où
il n'est jamais aisé de
vaincre, décidées à faire la
passe de trois après
Terville vaincu par la plus
petite des marges et Évreux,
étouffé d'entrée de jeu.
Un impératif pour les
Stellistes : maîtriser les
attaquantes Turiaf,
Croustillat et, les plus en
vue actuellement, et
rassembler leurs propres
forces. Le talent individuel
est là mais le groupe tarde
à prendre ses marques. C'est
de cette dimension
collective qui lui fait
défaut actuellement, que la
Stella a le plus grandement
besoin actuellement pour
nourrir d'autres ambitions.
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7 novembre 2009 |
L'ALSACE :
L’acte I d’un grand classique
Entre le
championnat, la coupe et les play-offs,
l’ASPTT Mulhouse rencontre Cannes de
quatre fois à six fois par an.
Aujourd’hui à 20h, au Palais des sports,
il s’agira de la première confrontation
de la saison entre le champion et son
dauphin qui sont toujours invaincus.
«
Quand on à la chance de jouer Cannes
quatre fois par an, on peut affirmer
sans se tromper qu’on a réussi sa saison
». Ces propos, à l’un ou l’autre termes
près, Brigitte Trouillet, Mauricio Paes,
Vlado Tallo, Martin Panou et Magali
Magail qui se sont succédé à la tête de
l’équipe mulhousienne les ont tous tenus
et les tiennent encore depuis près de
quinze ans… Du moins, depuis que les
filles de Cannes avec leurs 14 titres de
championnes de France, dont douze
consécutifs, n’écrasent la concurrence
française.
Aujourd’hui,
la première conséquence de ce match sera
que l’une des deux équipes concédera sa
première défaite de la saison. Mais de
part et d’autre, ce match a avant tout
valeur de test. « On pourra enfin se
situer », déclare Magali Magail qui a
hâte de savoir. Il est vrai qu’au vu de
la prestation de l’ASPTTM dans les deux
premières manches à Nancy (25-13, 25-15)
même la plus « grosse » équipe française
ne saurait être indigeste.
« C’est un
match qui servira pour la coupe
d’Europe, affirme Yan Fang, l’entraîneur
cannois. D’une part, les deux équipes
auront une bonne opposition pour se
préparer et, d’autre part, nous n’aurons
plus à penser à ce match et on pourra se
concentrer uniquement sur la coupe
d’Europe ». La coupe d’Europe étant
l’objectif essentiel des coéquipières de
Victoria Ravva qui sont candidates à
l’organisation de la finale de la Ligue
des champions et qui ont recruté en
conséquence avec les Serbes Ana
Antonijevic et Amaeda Durakovic, la
Croate Mirela Devic (ex-Besiktas
Istanbul) en marge du retour de la
Tchèque Katrina Buckova (ex-Busto
Arsizio en série A1 italienne).
Le bon
souvenir du 23 avril 2008
Arrivée à la
rentrée en renfort à l’ASPTT Mulhouse,
Anna Rybaczewski a vécu de l’autre côté
du filet le derby ASPTTM-Cannes, ces
deux dernières saisons, et se souvient
de l’attention particulière
qu’accordaient les Cannoises à ce match.
« Fang prend très à cœur les matches
contre Mulhouse, avoue la capitaine de
l’équipe de France. Pour Cannes, ils
sont les plus importants en championnat.
Je suis certaine, qu’il l’aura encore
préparé très sérieusement. Fang nous
disait que c’est le match qu’on n’avait
pas le droit de rater et à l’occasion
duquel il fallait démontrer qui nous
étions ». Il y a également un autre
détail que les Cannoises, qui restent
sur 34 victoires d’affilée en
championnat, n’auront pas oublié… La
dernière équipe qui les a battues, c’est
l’ASPTT Mulhouse. C’était le 23 avril
2008, dans ce même Palais des sports…
Christian Entz
En direct de
l’infirmerie
Mulhouse :
victime d’une entorse à la cheville et
préservée à Nancy, Alexia Djilali sera
opérationnelle ce soir.
Cannes :
Katarina Buckova et Amaeda Durakovic
sont toujours blessées.
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5 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN :
TFOC : Pas assez méchant jamais content
Trop
gentilles ! Les Tervillo-Florangeoises
ont offert à Saint-Raphaël sa première
victoire sur un plateau.
Les filles
de Pompiliu Dascalu ont joué un set… la
suite était sans conviction.
TERVILLE/FLO.
1
SAINT-RAPHAEL 3
Les sets : 25-19, 19-25, 18-25, 19-25
Bonjour,
bonsoir et bienvenue dans votre salle
Mesdames. Pour les présentations, il
faudra repasser. Terville-Florange est
toujours à la recherche de son premier
succès cette saison. Cela devient
pressant voire inquiétant d’après le
président Daniel Mroczkowski. Tout n’est
pas négatif, heureusement.
Terville-Florange a, enfin, retrouvé le
gymnase municipal de Florange après
quatre journées de championnat. Le
public a fait connaissance avec les
Bleues de Pompiliu Dascalu, le nouvel
homme fort du banc tervillo-florangeois.
L’entraîneur roumain a remporté la palme
de l’élégance : costume noir trois
pièces. Sobre, classe. Comme la première
attaque puissante de la Tchèque Adlerova
qui séduit déjà. Ses smashes ne
pardonnent pas, ni ses services
d’ailleurs. La grande et appliquée Regan
Hood, partie à l’intersaison à Mulhouse,
est oubliée… Le TFOC a trouvé une
patronne, Vendula Adlerova (4-5 puis
10-8). Du moins dans le premier set…
On disait la
passeuse américaine Desma Stovall forte
tête, charismatique. La brunette,
coquette, au serre-tête rose, a de la
poigne. Peu de déchets à la passe.
Madalina Dumitrescu se régale (18-14).
Le TFOC a
changé. Pourquoi ? Car le fameux cri de
guerre Hey Samba ne résonne plus au
gymnase municipal. Les Lorraines jouent
la carte de la simplicité avec TFOC
comme hourra. La détermination d’Anne
Neu, elle, est toujours là, la lecture
de jeu de Bonacossi aussi (21-17). En
duo avec Adlerova, elles concluent le
premier set (25-19, 1-0). On s’attend à
un match plié, vite fait, bien fait.
Le TFOC n’y
est plus
Dans la
deuxième manche, Fatoumata Kouyate, la
capitaine adverse, grimace. Pour cause,
les visiteuses sont rapidement larguées
(8-2). « Vas-y franco », s’exclame
Pompiliu Dascalu à l’attention de
Vanessa Bonacossi. Il n’y a qu’à
demander. Du genou, de la hanche,
Truchetet ne parvient pas à relancer.
Les échanges sont interminables et Weber
est remontée. L’attaquante espagnole de
Saint-Raphaël enchaîne les coups
gagnants. Les Méditerranéennes
reviennent (17-10 puis 17-17). 7 à 0,
les visiteuses profitent d’un moment de
flottement des Lorraines pour recoller.
Même les attaques d’Adlerova ne passent
pas. Quèsaco ? Saint-Raphaël a l’œil, le
centre mosellan est déserté. Les filles
de Minkova passent devant et contre
toute attente remportent la manche
(19-25, 1-1).
Polina
Bratuhhina, l’attaquante estonienne du
TFOC a bien envie de donner un coup de
main à ses coéquipières. Ça la démange
mais le strapp à son épaule aussi.
Dascalu a préféré l’épargner. « Je
préfère la ménager et pouvoir compter
sur elle pour la suite de la saison. »
Qu’il fait du bien le contre d’Albu-Stovall
au début de la troisième manche. C’est
serré (7-7, 9-8 puis 10-14). Où est
passé Adlerova, qu’en est-il du niveau
de Saint-Raphaël, absent au premier set,
omniprésent depuis ? Le TFOC n’y est
plus, Saint-Raphaël prend ses aises
(18-25, 1-2).
Dasaclu ne
comprend pas. Ses filles renvoient
directement au lieu de travailler.
Stupéfait, il s’assoit, lui, le très
grand patron. Excédé par le comportement
de ses joueuses, il observe la prise de
pouvoir sudiste (3-10).
Malgré le
discours tenu, il lance son joker :
Bratuhhina. Handicapée par son épaule
douloureuse, l’Estonienne n’est pas d’un
grand secours. Inattentives, les
Lorraines laissent passer des services
cadeaux de Weber. C’est l’interrogation.
« Soyez un peu plus méchantes au niveau
du bloc », lance Pompiliu Dascalu. Trop
tard, Saint-Raph’s’offre huit balles de
matches. La quatrième est la bonne
(19-25, 1-3).
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5 novembre 2009 |
PARIS NORMANDIE : L'exploit d'Evreux !
Les Calaisiennes
comptaient bien prendre les
trois points face aux
visiteuses, histoire de se
remettre en confiance.
Sermonnées avant le coup d'envoi
par leur président, qui leur a
demandé de mettre la manière
devant un promu, les joueuses de
Badis Oukarache ont une énorme
pression. Du côté normand,
l'objectif est similaire, enfin
il est surtout de décoller, de
remporter un premier succès,
avec un groupe enfin au complet.
Calais rentre mieux dans la
partie, fait la course en tête
(4-1, 7-3, 13-6) mais
Evreux
ne lâche pas. Armelle Irabe
rapproche son équipe à trois
points (13-10) puis à deux
longueurs après un ace, le
premier de la partie (16-14).
C'est la capitaine Da Silva qui
égalise à 17 partout. Un
chassé-croisé débute… et il va
durer de longues minutes, les
deux formations se rendant point
pour point.
Evreux
se bat, passe même devant par
Téré (21-22) mais, au final,
Calais a le dernier mot au bout
de 39 minutes (29-27) !
Steux est au service au second
set, elle ouvre la voie pour
Calais (2-0). Irabe se fait
violence, un service gagnant de
la capitaine Da Silva (2-2),
Evreux
se fait décrocher, puis profite
d'un relâchement des locales, et
revient une fois de plus (5-5).
La partie reste très serrée,
Evreux
n'arrive pas à prendre de
l'avance, des fautes directes
pénalisent l'équipe, un ace de
Mollinger (16-16) et comme dans
le premier set le chassé-croisé
dure. L'internationale italienne
Boscacci croit avoir fait le
plus difficile ; seulement,
derrière,
Armelle Irabe récidive et
rapproche son équipe à un point
(24-23). Svetlana Dukule,
fraîchement entrée comme dans le
set précédent, ajoute deux
points au capital ébroïcien
(24-25), et sur une attaque
euroise la capitaine Mélisa
Callo met le ballon dehors !
Evreux
remporte le set (26-24).
En confiance
Les Normandes prennent la partie
à leur compte, une attaque
d'Armelle Irabe, deux services
gagnants de Da Silva (0-3), puis
elles poursuivent leur marche en
avant, après de très nombreux
services gagnants de Mollinger,
Irabe et Dukule (5-15). Calais
peine, seule Douck réussit à
sauver l'honneur, Da Silva
enfonce le clou, (6-18),
Evreux
déroule (7-24), Calais réagit,
mais trop tardivement pour
priver leurs adversaires du gain
du troisième set (10-25). Da
Silva et ses partenaires mènent
2 à 1, la pression est du côté
calaisien.
Evreux
semble de nouveau bien parti
(0-2, 2-4), mais Boscacci prend
le service, place bien ses
balles, perturbe le jeu adverse,
Diouck est très souvent à la
finition, les Ebroïciennes
doutent, leur jeu est moins
fluide (11-7). Calais enchaîne
les points gagnants, croit
pouvoir aller au cinquième set.
(14-9). Da Silva au service,
Drzewiczuk à la finition, l'EVB
refait surface (14-12), puis
Calais reprend la main (16-13),
Callo au service, Leyendecker au
filet, les Nordistes restent en
tête (19-15), Dukule redonne
espoir à
Evreux
(19-18, 20-19, 21-20) et
Katerina Nejezchlebova égalise à
21 partout. C'est reparti pour
un chassé-croisé. Au final,
c'est
Evreux
qui a le dernier mot (22-25) !
A
Calais,
Evreux
bat Calais 3 sets à 1 (27-29,
26-24, 25-10, 25-22).
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5 novembre 2009 |
L'ALSACE : Sale journée, belle soirée
À trois
jours de la réception de Cannes, l’ASPTT
Mulhouse s’est rassurée, hier soir à
Vandoeuvre, en dominant outrageusement
la formation nancéienne.
Le ciel
gris, chargé de pluie, et le temps
humide accompagnant le tristounet décor
lorrain ne présageaient rien de bon pour
cette escapade nancéienne. Pire, hier
matin, à l’occasion de la séance de
décrassage à Vandoeuvre, Alexia Djilali
se tordait la cheville. Déjà affaiblie
par les séquelles d’une gastro,
l’attaquante mulhousienne se voyait
définitivement condamnée à assister à la
rencontre du bord de touche. La sale
journée prenait néanmoins fin avec la
tombée de la nuit et la démonstration
d’une équipe mulhousienne,
impressionnante en cette soirée, qui
tenait à prouver qu’elle était dans le
temps pour accueillir son éternel rival
cannois en fin de semaine.
Deux sets
d’exception
Après une
brève mais euphorique entame de la part
des Nancéiennes qui allaient mener
jusqu’à 7-5, Anna Rybaczewski, au
service, permettait à l’ASPTTM de mener
pour la première fois (7-8).
Curieusement, on se disait alors que
Nancy occupait bien le terrain avec de
solides arguments à faire valoir comme
la centrale Alona Malysheva et ne
manquait pas de vaillance à l’image de
Chloé Adam. Mais, de 10-10 à 11-17, les
joueuses de Magali Magail signaient un
7-1 dont Nancy n’allait jamais se
remettre. Armelle Faesch promenait le
contre lorrain à sa guise. Christina
Bauer frôlait le sans faute (avec 2
blocks et 3/3 en attaque) et Regan Hood
retrouvait toute sa superbe. C’est
d’ailleurs l’Américaine (4/8 en attaque)
qui soldait le premier set (13-25) en
inscrivant son 6 e point de
la manche. Avec 14 attaques gagnantes
sur 23 tentées, l’ASPTTM obtenait un
pourcentage d’efficacité offensive (61
%) symbolisant son éclatante
supériorité.
À l’image de
la manche précédente, le 2 e
set était tout aussi limpide… Dominika
Sieradzan, Deborah Ortschitt et,
surtout, Myriam Kloster (2 blocks et 3/3
en attaque) amorçaient la pompe du
succès (10-16, 13-21) avant la logique
conclusion (15-25) en faveur d’une
équipe mulhousienne qui tenait alors des
secteurs de jeu déterminants comme le
service (4 aces contre aucun à Nancy) et
le contre (8 blocks à 1). « Je restais
sur un mauvais entraînement et je
n’étais pas très en confiance avant le
match, avouait Myriam Kloster. Alors,
forcément, je suis un peu rassurée… »
La rentrée
de Coralie Larnack
L’entrée en
jeu de Coralie Larnack à la place de
Myriam Kloster ne saurait expliquer la
baisse de rythme dans les rangs
postiers. Elle allait d’ailleurs prouver
au fil du set qu’elle n’avait rien perdu
de son talent en réalisant une précieuse
série de services pour provoquer le
break dans un 3 e set (17-21)
qui aura été marqué, auparavant, par un
coupable relâchement de la réception
mulhousienne notamment sur le service de
la jeune Julie Mollinger (8-11, 11-11).
Mais il était dit en cette soirée que l’ASPTTM
maîtriserait son sujet sans connaître de
grande frayeur (20-25). « Ça fait
plaisir de jouer, confiait Coralie
Larnack. J’ai eu un peu de mal au début
avant de retrouver de bonnes sensations
au fil du set ».
« Je suis
satisfaite, s’exclamait Magali Magail,
le sourire aux lèvres. On a fait deux
sets de très, très grande qualité. Il y
a du block… De la défense… On a ramené
des ballons impossibles et terminé les
points au filet. C’est le signe des
grandes équipes. Plus souvent on
arrivera à répéter ses séquences, plus
vite on progressera ». Finalement, la
venue de Cannes ce samedi tombe bien… «
Ce sera un test, avoue Armelle Faesch.
Nous savons que nous avons encore
beaucoup de travail à faire. Mais, avec
Cannes, au moins nous saurons où nous en
sommes ! »
La location pour ASPTTM
- Cannes
La rencontre
de championnat de ce samedi à 20 h au
Palais des Sports de Mulhouse entre les
championnes de France et leurs dauphines
figure dans la catégorie des matches de
gala pour lesquels les dirigeants
postiers afficheront un tarif de
circonstance. Le prix des places a été
fixé à 8 € (tarif réduit à 5 €). Samedi,
les caisses ouvriront à 18 h au Palais
des sports. Une prévente de billets sera
ouverte au Bar du Shamrock ce soir et
demain à partir de 17 h
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4 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange : enfin à la maison
Quatrième
journée de championnat, troisième rencontre pour Terville-Florange
qui retrouve enfin le gymnase municipal de Florange. Il était temps…
Le hasard du
tirage au sort… Quatrième journée de Ligue A féminine, premier match
à Florange. Ce soir, le TFOC reçoit Saint-Raphaël, déjà pour un
tournant.
Sans le forfait
général de Melun-La Rochette, Terville-Florange se serait déplacé
trois fois d’affilée. « Ce n’est pas un drame, il faut faire avec,
confie Daniel Mroczkowski. On ne choisit pas son calendrier. Après
ce début mouvementé, on devrait être plus régulier. » Régulier dans
les résultats ? « Il était temps de jouer à la maison ! On reçoit
Saint-Raphaël, on ne peut pas se permettre de perdre. Une défaite
pourrait être grave », analyse le président. Surtout après la
défaite 3 sets à 2 à Aix-Vennelles. « Perdre Cannes d’entrée c’était
logique. S’incliner dans le Pays d’Aix, ça ne me surprend pas.
Vennelles était bien avant nous en Pro A. Elles sont descendues de
peu et l’an dernier en Nationale 1, l’équipe a terminé invaincue.
Ressortez les archives, on a rarement vu ça. »
Grâce aux deux
sets remportés là-bas, Terville-Florange est huitième avec un petit
point. Ce soir, les trois unités feraient du bien. Surtout quand on
jette un coup d’œil sur la suite du championnat. « Après
Saint-Raphaël, on joue trois Européens (Istres samedi, Mulhouse et
Le Cannet), contre qui nous n’avons pas grand-chose à espérer. Si
nous perdons ce soir, nous pourrions nous retrouver en grande
difficulté après sept journées. »
« Les cinquièmes ? Ça peut être nous »
Les Tervillo-Florangeoises
n’ont pourtant rien à envier aux Sudistes. Les Raphaëloises ferment
la marche en championnat après trois défaites, contre Paris, le
voisin vandopérien et Cannes. Le président Mroczkowski retiendra la
défaite en Meurthe-et-Moselle. « C’est le moins bon résultat de
Saint Raph’. Mais je me méfie tout de même. Le championnat est
divisé en deux. Il y a Cannes, Mulhouse, Le Cannet, Istres… Après,
des places de 5 à 11, c’est ouvert. La cinquième équipe ? Ça peut
être nous, comme le VNVB… »
Ambitieux
Daniel Mroczkowski. En attendant, Pompiliu Dascalu, qui n’a pas vu
ses filles depuis quelques jours pour des raisons familiales, devra
ménager ses troupes. Les douleurs au dos d’Adlerova semblent
s’estomper, les ischios d’Albu souffrent moins, par contre, l’épaule
de Bratuhhina est encore endolorie. Pierre Gillet, le
kinésithérapeute du club, préférerait que Dascalu se passe encore
quelque temps des services de l’attaquante estonienne.
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4 novembre 2009 |
PARIS NORMANDIE : Les cadences infernales
Les
volleyeuses ébroïciennes n'ont
décidément pas le temps de
souffler. A peine rentrées
d'Aix- en-Provence, les voilà
reparties pour Calais… Avant
d'accueillir dès vendredi le
Stade Français !
Trois rencontres en sept jours,
Stakhanov n'aurait pas fait
mieux. L'Evreux VB doit
désormais se plier au rythme
infernal de la Ligue AF. Du coup
l'entraîneur Emmanuel Fouchet
doit même céder à la mode du «
light » avec la suppression de
quatre séances d'entraînement et
de deux retours vidéo. Tant
mieux pour les joueuses qui
échapperont ainsi aux cruels
arrêts sur image.
Pendant que les Ebroïciennes ne
parvenaient pas à décoller à
Venelles, les Calaisiennes
subissaient une autre déroute,
également face à une formation
du Sud, mais dans la banlieue
cannoise, où la formation de
Séverine Szewczyk a donné une
terrible leçon à la Stella
Calais : 25-13, 25-14, 25-17.
Rude sortie de route pour un
effectif construit afin de
voyager en hors des frontières.
Une Stella sans
pétillant
Le destin joue parfois de drôles
de tours. Qualifiée pour une
Coupe d'Europe, lesté de trois
défaites… en trois rencontres,
et seulement deux petits sets
remportés, la Stella ne pensait
pas devoir attendre la venue
d'Evreux pour quitter les
tréfonds du classement. Après
plusieurs heures collées devant
l'écran d'ordinateur, Emmanuel
Fouchet décrypte : « Encore une
équipe qui a changé énormément
de cadres pendant l'intersaison.
Elles ne sont plus que deux
rescapées. Meilleure marqueuse
de la Ligue AF et désormais au
Cannet, Séverine Szewczyk n'a
pas été remplacée, même si
Melissa Callo et Fatou Diouck
possèdent du punch à revendre.
L'ensemble aligne des
centimètres, du muscle, et des
passeports argentins, italien,
croate, slovaque, hongrois,
sénégalais et français. Ce n'est
pas une critique, mais un
constat et sans doute une
explication sur le manque de
liant collectif actuel. Aussi
pour le moment, les Stellistes
abusent d'un jeu stéréotypé mais
puissant. »
Blessures et doutes
Du côté de l'EVB, les dirigeants
n'auraient jamais imaginé
patienter jusqu'à cette 4e
journée pour aligner enfin un
groupe au complet. Les coups du
sort se sont succédé jusqu'à
présent. Pereira, Da Silva,
Nejezchlebova et Dukule ont
connu la tristesse de l'arrêt
maladie avec les tous les doutes
qui entourent ces jours sombres.
« On se sent si inutile »,
expliquait Katerina
Nejezchlebova. Sans parler des
incertitudes quant à son outil
de travail : le corps. Et
pourtant après trois journées,
un constat semble naître. Les
recrues demeurent bien
hésitantes dans leur production.
Et dans cette semaine
particulièrement critique la
notion d'hésitation pourrait
rapidement apparaître comme de
l'insuffisance si le compteur de
victoire ne se débloque pas.
Des recrues hésitantes
Andreia Leite Pereira a réussi
deux bonnes entames contre
Mulhouse et Le Cannet, puis elle
a fini sans munition. A
Venelles, les ballons, elle les
a eus, mais la Brésilienne n'en
a pas fait grand-chose. Très
moyenne contre Mulhouse, pleine
de promesse contre le Cannet, la
grande Svetlana Dukule est
restée à
Evreux
samedi dernier. Propulsée dans
le six à Venelles, Marième
Diagne a tenu deux sets,
encourageants d'ailleurs, avant
de terminer sur les rotules.
Armelle Irabé demeure pour le
moment une énigme. Elle peut
être explosive en attaque. Elle
peut être précise en défense.
Mais pour le moment, elle n'est
ni l'un, ni l'autre. De retour
de blessure après un an d'arrêt,
Gaëlle Mollinger revient sur des
séquences et bien souvent en
secteur arrière. Emmanuel
Fouchet conclut sobrement sur le
sujet : « Je veux croire que
nous ne nous sommes pas trompés…
»
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4 novembre 2009 |
LA PROVENCE : Istres handicapé à Cannes
Ce soir, à 20h, au palais
des Victoires, pour le
compte de la 4e
journée de Ligue A féminine,
les Istréennes
affrontent l'ogre cannois.
Et il n'est jamais facile de
jouer les Cannoises mais
cela devient presque mission
impossible lorsque
l'équipe souffre d'absences
comme ce sera le
cas ce soir.
Ainsi après Valéria
Hejjas, blessée
(genou) lors de
l’échauffement du premier
match face à Calais, c’est
Sona Mikyskova
qui a été victime d’une
torsion de la cheville
samedi dernier face à
Vandœuvre. "Elle voulait
jouer, mais on ne veut pas
prendre de risque. Elle aura
ses trois jours de repos",
précise Frédéric Guérin.
Alors travailler en
profitant des opportunités
sera l’objectif à Cannes.
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4 novembre 2009 |
L'ALSACE :
ASPTTM : une mise au vert avant Cannes
Les volleyeuses
mulhousiennes ont passé les Vosges ce matin
pour se mesurer à Vandoeuvre-Nancy, ce soir
à 20h, dans le cadre de la 4e
journée de championnat en Ligue A féminine.
Magali Magail a
beau répéter « qu’il faut prendre un match
après l’autre », il a été bien difficile à
ses joueuses lors des derniers entraînements
de faire abstraction du choc au sommet qui
les opposera à Cannes, samedi prochain à 20h
au Palais des sports, pour une énième
revanche de la finale du championnat de
France de ces trois dernières années. Mais
il est encore plus vrai qu’un éventuel
exploit des Mulhousiennes face aux Cannoises
n’aurait de valeur que si elles rentraient
victorieuses de leur court déplacement dans
la banlieue nancéienne.
La clé du match
sera la réception
Coleader de la
Ligue féminine avec Le Cannet-Rocheville,
devant Cannes qui compte un match en moins,
l’ASPTTM a confirmé son potentiel face au
Stade Français (3-0: 25-22, 25-10, 25-18),
samedi dernier, pendant que les Lorraines
concédaient leur première défaite de la
saison à Istres (3-0: 25-20, 25-22, 25-16).
Autant les
Mulhousiennes ont su stabiliser leur
réception après un début de match fébrile
face aux Parisiennes, autant les Nancéiennes
ont éprouvé de grosses difficultés sous le
service d’Istres.
La meilleure
Lorraine dans ce registre, la Hongroise
Szuszanna Jozsa qui n’a réceptionné qu’à six
reprises, n’a obtenu que 33,33 % de
réussite. Quant aux Nancéiennes les plus
sollicitées en réception, la Brésilienne
Alessandra Guerra-Franco et la jeune libéro
bas-rhinoise Chloé Adam, elles ont
enregistré des pourcentages plutôt modestes,
respectivement, 5 % et 7,14 %. « Nous avons
joué deux fois contre Nancy au tournoi de
Riom, se souvient Magali Magail, le coach
postier. Nous avons gagné deux fois,
difficilement, 2-1. Nous savons très bien
que la clé du match se situera dans la
qualité de notre service. Elles ont un bon
petit jeu avec beaucoup de balles rapides,
des baskets… Il faudra les empêcher de jouer
». Et, pour cela, la mise en difficulté de
la réception lorraine sera indispensable.
Côté nancéien et
mulhousien, les effectifs sont annoncés au
complet tout en sachant qu’Alexia Djilali et
Magali Magail relèvent d’une petite gastro.
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3 novembre 2009 |
LA DEPECHE : Hélène Schleck élue meilleure
joueuse
L'Albigeoise a reçu
le trophée de la LNV
pour la saison
passée.
Samedi, à Géant,
fidèle
partenaire du
club albigeois
depuis 20 ans,
Hélène Schleck,
dans la capitale
tarnaise depuis
quatre saisons,
a reçu des mains
de Mme Buthion
le trophée de la
Ligue
récompensant la
meilleure
joueuse pro de
la saison
passée. En
présence de
toute l'équipe
d'Albi volley et
de Stéphane
Simon qui
inaugurait à
l'occasion ses
nouvelles
fonctions de
manager.
Interview.
Hélène, que
représente ce
trophée pour
vous ?
C'est la
récompense du
travail réalisé
sur quatre
années en pro où
j'ai fini
régulièrement
parmi les trois
meilleures
marqueuses. Je
suis très fière
et en même temps
un peu surprise
car je n'aurai
jamais pensé
recevoir ce
trophée qui
récompense en
général toujours
les mêmes. Et,
sur un plan
purement
comptable, mon
dernier
championnat
n'était pas le
meilleur. Je
suppose que le
tournoi de
qualification à
Marseille avec
l'équipe de
France, où j'ai
été sacrée
meilleure
joueuse, n'est
pas étranger à
ce choix. Reste
que c'est une
reconnaissance
de spécialistes
- l'ensemble des
entraîneurs pro
- qui n'en a que
plus de valeurs
à mes yeux et
m'encourage pour
revenir au plus
vite à la
compétition.
Justement, où en
êtes-vous de
votre
convalescence ?
Je suis un stage
d'une semaine
par mois à
Saint-Raphaël
pour de la
préparation
physique
adaptée. J'ai
encore un mois
avant de pouvoir
recourir. Je
suis patiente
mais je ne veux
pas brûler les
étapes, même si
le volley me
manque. Je sais
que revenir à
mon meilleur
niveau sera dur
et je dois faire
attention,
attendre d'être
stable sur mes
jambes si je ne
veux pas
hypothéquer mes
chances. Ma
carrière est
encore devant
moi.
Quel regard
portez-vous sur
l'équipe d'Albi
?
C'est un bon
groupe et je
trouve bien
d'avoir fait
confiance aux
jeunes Tarnaises
pour relever le
défi. Les jeunes
de 16 ans en
particulier
n'ont pas loupé
un match.
L'équipe a un
bon niveau de
jeu mais elle
manque encore de
stabilité. Le
regard depuis le
banc est
différent. Sur
le terrain, tu
te focalises sur
ton jeu, sur tes
partenaires
alors que là je
peux prendre du
recul et donner
quelques
conseils à
celles qui me le
demandent. Mais
cela reste
frustrant,
surtout quand
l'équipe est en
difficulté, j'ai
les jambes qui
me démangent.
Albi possède le
potentiel pour
être dans le
carré final et
rejoindre la
Ligue B l'an
prochain. Ça
peut être
intéressant, un
palier entre la
N1 et la Ligue A
dont le niveau
est très au
dessus mais ça
peut laisser le
temps au club de
se structurer
avant de faire
le saut.
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2 novembre 2009 |
NORD LITTORAL : La Stella subit un véritable
naufrage
Les
Calaisiennes n'ont pas pesé
lourd face à la belle machine
cannettane qui pourrait bien
créer la surprise cette saison.
Séverine Szewczyk semble avoir
bien trouvé ses marques au sein
du groupe azuréen.
Pourtant l'entame du match
laissait entrevoir de belles
choses pour les joueuses de
Calais. Diouck ouvrait le
tableau d'affichage mais
Szewczyk répliquait aussitôt.
Puis Calais entamait sa mauvaise
série de fautes directes. Les
Cannettanes n'en demandaient pas
tant, d'autant qu'au block
Kulakova se montrait implacable.
Un ace de Callo remettait un peu
d'ordre dans la maison nordiste
(7-9), mais une nouvelle
avalanche de points gâchés par
les joueuses d'Oukarache ouvrait
grand les portes du premier set
aux Sudistes (25-13).
Le coup est dur pour les
Calaisiennes qui ne pensaient
pas être reçues de la sorte. Et
c'est loin d'être fini puisque
les Méditerranéennes ne lâchent
plus rien. Szewczyk y va de sa
série pour atteindre le deuxième
temps-mort technique (16-8).
Cela semble tellement facile que
Kasic se permet même de faire
entrer deux jeunes joueuses. Le
match tourne à la démonstration
et c'est encore Kulakova qui
s'offre la balle de set en
bloquant Callo (25-14).
La Stella par intermittence La
mi-temps allait-elle changer
quelque chose ? Eh bien non,
malgré un beau contre de
Tikvicki sur Nedelecu en
ouverture du score. Calais
allait encore mener sur une
attaque de Leyendeker (2-1) et
puis plus rien, ou presque.
Calais essayait bien d'opposer
un peu plus de résistance, mais
tout cela était trop sporadique
pour être efficace. Les
équipières de Callo retardaient
pourtant l'échéance pour éviter
de grapiller un peu plus de
points que dans les deux manches
précédentes (25-17).
Katerine NATTON Badis
Oukarache : « On n'a pas
joué. Sans services et sans
réceptions on ne peut pas jouer
au volley, il est impossible de
produire du jeu. Je suis très
déçu parce qu'on avait fait un
bon travail jusque-là et que
j'ai l'impression de me
retrouver au mois d'août. Ce
match a été un naufrage
collectif. On a subi du début à
la fin. »
Salle Principiano au Cannet, Le
Cannet bat Calais, 3-0 : 25-13
(22'), 25-14 (22'), 25-17 (23').
Arbitres : MM. Dejayean et
Sawrei Le Cannet : Mc Namee ;
Koyumdzhieva ; Nedelcu (Lethuc)
; Kulakova (White) ; Szewczyk ;
Bursac (Decamp). Libéro :
Quérard. Entraîneurs : M. Kasic
et D.Françoise.
Calais : Helendez-Pal ; Gogolova
; Callo (cap.) ; Diouck (Hudima)
; Boscacci (Tikvicki) ;
Leyendecker. Libéro : Péron.
Entraîneur : B. Oukarache.
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2 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN : Le VNVB largement
dominé
ISTRES 3 VNVB 0
Les sets : 25-20 (23’); 25-22 (26’); 25-16
(22’).
Il n’y a pas eu
photo samedi soir à Istres où les joueuses
de Cyril Wozniak n’ont jamais trouvé la
solution pour perturber le jeu de leurs
hôtes. En panne de service-reception, elles
n’ont pas réussi non plus à tirer profit de
la sortie sur blessure (torsion de la
cheville) de Mikyskova. L’attaquante
istréenne leur avait fait beaucoup de mal
avec ses services smashés durant un set et
demi. Il n’y a guère que Gerra Franco qui a
été à la hauteur. Le reste de l’équipe de
Vandœuvre-Nancy n’a jamais pu rivaliser que
ce soit au contre ou au service. Mis à part
dans le second set où Novotna et ses
partenaires ont mené jusqu’à 7-11, elles ont
toujours couru après le score. Et elles
auraient pu prendre une belle déculottée
dans la dernière manche si Istres avait
poursuivi son pressing après avoir mené
18-6. Un relâchement compréhensible pour un
groupe trop dominateur. « On est tombé sur
une équipe qui nous a agressés en
permanence. Nous avons joué par
intermittence. Il y a encore beaucoup de
boulot », expliquait lucide l’entraîneur
lorrain.
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2 novembre 2009 |
LE REPUBLICAIN LORRAIN : Terville-Florange
ne s’inquiète pas
Début de
saison difficile pour le TFOC. Deux
défaites, un point pris. Etat des lieux
avec l’entraîneur Pompiliu Dascalu et la
libero Anne Neu.
Perdre 3
sets à 0 contre le multiple champion de
France Cannes, rien d’anormal. Perdre 3
sets à 2 contre le promu du Pays d’Aix
il y a dix jours, inquiétant ? « Promu
ou pas, c’est toujours inquiétant de
perdre, affirme Pompiliu Dascalu,
l’entraîneur tervillo-florangeois. Pour
autant, notre équipe s’est bien battue.
Nous n’avons pas baissé les bras. On
perd le match dans le quatrième set,
après avoir mené 2 à 1, on lâche prise.
Après, le tie-break qu’on le perde 15-5
ou 17-15, ça ne change rien. » Anne Neu,
la libero mosellane avoue nourrir
quelques regrets. « A Aix, on prend un
point mais surtout on en perd deux… Nous
devons réagir contre Saint-Raphaël à
domicile mercredi. Nous avons eu le
week-end pour souffler. »
La Ligue A
féminine enchaîne une semaine de trois
matches. Sauf Terville-Florange et les
équipes qui doivent jouer contre
Melun-La Rochette, forfait cette saison.
« Nous n’avons pas joué samedi mais
notre programme est chargé ! Attention à
ne pas se relâcher, à ne pas se
disperser ! » Anne Neu est de bons
conseils. Quand on demande à la fidèle
libero de comparer le TFOC 2009-2010 à
celui de la saison passée, la jeune
fille refuse l’exercice. « Ça ne rime à
pas grand-chose de comparer. En Ligue A
féminine c’est très fréquent de
renouveler une équipe en quasi-totalité.
Nous devons nous adapter, apprendre à
jouer ensemble ! Il est encore temps… »
Les dix jours sans compétition sont les
bienvenus pour Pompiliu Dascalu. «
Adlerova a mal au dos et Bratuhhina à
l’épaule. Deux éléments important dans
l’organisation offensive ne sont pas à
100 %. J’espère que d’ici mercredi, les
petits bobos seront réparés . Ces dix
jours nous permettent de digérer la
défaite d’Aix-Venelles et de préparer au
mieux la venue de Saint-Raphaël. »
Saint-Raphaël qui fera son deuxième
déplacement en Lorraine en deux
semaines. Mi-octobre, les Sudistes
étaient à Vandœuvre-Nancy. Les
Meurthe-et-Mosellanes ont gagné 3 sets à
0. Les Tervillo-Florangeoises veulent
bien imiter leurs voisines…
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2 novembre 2009 |
LA VOIX DU NORD : La Stella Calais aux
abonnés absents
LE CANNET - CALAIS
3-0 (25-13, 25-14,
25-17)
Les
Calaisiennes sont
longtemps restées
prostrées sur le parquet
de Principiano.
Badis
Oukarache est revenu du
Sud avec plus de
questions que de
réponses...
Les
yeux
dans
le
vague
d'un
champ
infini
de
points
d'interrogation.
Pulvérisées
sans
s'être
jamais
vraiment
battues.
« Je
ne
sais
pas
ce
qui
s'est
passé.
Pas
encore
assez
de
recul
sur
cette
défaite.
On
voulait
vraiment
prendre
un
set.
On a
essayé,
on a
fait
des
fautes.
Peut-être
a-t-on
voulu
trop
bien
faire... »
Sophie
Peron
n'a
pas
de
réponse,
ni
d'explication
à la
déroute
maritime.
Son
entraîneur
Badis
Oukarache
n'en
a
guère
plus
à ce
qu'il
qualifie
de «
naufrage
collectif ».
Jamais
dans
le
coup,
soumises
à la
pression
du
service-réception
d'une
formation
cannetane
qui
n'a
rien
d'un
leader
usurpateur,
et
perforées
par
le
bras
bien
connu
de
l'ex-Calaisienne
Szewczyk,
les
Stellistes
ont
subi
de
bout
en
bout
la
rencontre.
Sans
jamais
parvenir
à
mettre
la
tête
hors
de
l'eau.
20-12
dans
le
premier
set,
21-9
dans
le
suivant
-
deux
manches
bouclées
par
des
blocks
de
Kulakova
sur
Callo
-,
20-11
dans
le
dernier
abrégé
par
une
attaque
de
Bursac...
« Je
ne
les
ai
pas
reconnues.
C'est
vrai
que
l'équipe
a
beaucoup
changé
au
point
que
je
n'ai
plus
que
deux
copines
là-bas.
Mais
on
ne
s'attendait
vraiment
pas
à
une
soirée
aussi
facile.
Les
Stellistes
m'ont
déçu,
elles
peuvent
beaucoup
mieux,
j'en
suis
persuadée »,
a
avoué
Séverine
Szewczyk,
pointue
déjà
à
l'aise
comme
un
poisson
dans
l'eau
à l'ESCR.
Le
fait
est
que
les
Azuréennes
n'ont
jamais
laissé
leurs
adversaires
respirer
et
développer
ce
jeu
qui
avait
titillé
Istres
(1-3)
et
Mulhouse
(1-3).
«
J'ai
l'impression
d'être
revenu
en
août,
au
début
de
la
préparation.
On
avait
livré
de
gros
matchs
lors
des
deux
précédentes
journées.
Là,
rien
!
On
n'a
pas
joué.
Sans
service,
ni
réception,
ce
n'est
pas
la
peine
d'aller
sur
le
parquet.
On
s'est
enfermé
psychologiquement »,
a
déploré
l'entraîneur
nordiste
très
déçu.
D'ici
mercredi,
date
de
la
réception
à la
Porte
de
Lille
du
promu
Évreux,
un
adversaire
d'un
tout
autre
calibre
que
ce
Cannet
européen
réellement
taillé
pour
tracer
une
belle
route
en
Ligue
A,
les
Stellistes
devront
recoller
les
morceaux
et
lever
les
points
d'interrogation
pour
lancer
leur
saison.
|
2 novembre 2009 |
L'ALSACE.FR : Retour gagnant pour l’ASPTTM
dans son Palais
Les
volleyeuses mulhousiennes n’ont pas raté
leur première sortie de la saison à
domicile en dominant, avec l’art et la
manière par moments, les Parisiennes du
Stade Français.
Le match
référence des Parisiennes face à Istres
n’a pas empêché Éric Salanoubat, le
coach stadiste, de modifier son six de
départ en sollicitant la centrale serbe,
Milena Pantovic, à la place de Ruth
Diboué, et Marielle Bousquet dans le
rôle de libéro. En face, l’ASPTTM est
restée conforme aux dernières sorties
avec Myriam Kloster et Christina Bauer
au centre, Reegan Hood, Anna Rybaczewski
et Dominika Sieradzan en bout de filet
et Armelle Faesch à la passe. L’envie de
vouloir trop bien faire pour leur
premier match devant leur public n’a pas
servi, initialement, la cause
mulhousienne. Avec beaucoup de déchets,
notamment 5 fautes au service dans le 1
er set, les postières ont
d’abord évolué laborieusement en
laissant même l’initiative aux
Parisiennes jusqu’à 4-5. Mais en bonne
capitaine de l’équipe de France, Anna
Rybaczewski renversait la tendance (6-5
puis 7-6). « Nous étions un peu
crispées, allait avouer en fin de match
l’ex-Cannoise. En ce qui me concerne,
c’est le premier point marqué qui m’a
libérée. »
À l’inverse
de la nouvelle recrue polonaise Dominika
Sieradzan, très adroite au filet,
l’Américaine Regan Hood n’était pas très
heureuse dans ses tentatives. Il fallait
ainsi attendre que le score en soit à
16-15 pour la voir ouvrir son compteur.
Dès lors, ce point avait le don de
libérer une formation mulhousienne qui
n’allait plus jamais être inquiétée dans
ce match. « C’est certain… Il y a eu un
déclic dans ma tête à partir de cet
instant, admettait la sympathique
Américaine qui signera un encourageant
3/4 en attaque au 3 e set.
Puis, au fil du match, je me suis
libérée… » Deux contres de Myriam
Kloster (20-16) et un passage
impressionnant au filet de Christina
Bauer (24-20) avaient assuré l’essentiel
dans une manche soldée par cette
dernière sur la 3 e balle de
set (25-22).
Un 2 e
set sans appel
Le meilleur
était cependant à venir dans un 2 e
set rondement mené par une fringante
ASPTTM orchestrée par une Armelle Faesch
bien inspirée à la passe. Avec la frappe
lourde d’Anna Rybaczewski, la belle
polyvalence de la Polonaise Dominika
Sieradzan, l’efficacité des centrales
Christina Bauer et Myriam Kloster
(respectivement 3/3 et 3/4 en attaque au
2 e set) et la vaillance de
Deborah Ortschitt en défense, les
Mulhousiennes ont évolué sur un rythme
particulièrement vif en s’appuyant sur
des services (avec 4 aces de Dominika
Sieradzan et Myriam Kloster) qui ont mis
une grosse pression au Stade Français
totalement dominé dans cette manche
(8-2, 13-5, 19-8, 25-10).
Sur leur
lancée, les joueuses de Magali Magail
donnaient le tournis aux Parisiennes en
début de 3 e manche (12-5).
Le sans faute offensif de la Serbe
Milena Pantovic (4/4) dans ce set
offrait quelques illusions au Stade
Français (18-12) qui ne parviendra
cependant qu’à retarder l’échéance face
à une formation mulhousienne qui
terminait les débats avec Aminata
Coulibaly à la passe et Isaline Sager-Weider
au filet. Les deux jeunes ne se faisant
pas prier pour s’attribuer le point
final (25-18). « C’est un petit clin
d’œil, confie la grande Isaline. Aminata
à l’habitude de jouer avec moi et elle
est solidaire… Elle me donne la balle
parce que ça nous fait plaisir de jouer
ensemble. »
Pour une
soirée de première, l’ASPTTM a réussi
une sympathique prestation qu’il faudra
toutefois confirmer, samedi prochain au
Palais des sports, avec la venue des
championnes de France. « En attendant,
nous savourons cette victoire en trois
sets face à un adversaire qui a battu
Istres », conclut Anna Rybaczewski dont
le retour à Mulhouse s’avère gagnant.
La fiche
technique :
ASPTT
MULHOUSE - STADE FRANCAIS : 3-0.
Les sets :
25-22 (24’), 25-10 (20’), 25-18 (23’).
Temps réel de jeu : 1 h 07. Arbitrage de
MM. Loïc Queste et Thierry Petitjean.
1500 spectateurs.
ASPTT : 42
attaques sur 93 (45,1 %) : Rybaczewski
(11/27), Bauer (8/12), Kloster (7/12),
Siedrazan (8/26), Faesch (1/1),
Coulibaly (1/1), Sager-Weier (1/2). 10
contres gagnants (Kloster 3, Bauer 3). 6
services gagnants (Siedrazan 3, Kloster
2, Faesch 1). 22 fautes directes dont 9
au service. Six de base : Faesch (puis
Coulibaly), Siedrazan, Rybaczewski,
Kloster, Bauer (puis Sager-Weider).
Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Magail.
PARIS : 28
attaques sur 94 (29,8 %) : Maricic
(10/29), Pantovic (6/13), Pantovic
(6/13), Dolezalova (4/16), Giaoui
(4/18), Camara (3/13), Kapeliovis (1/2),
Suc (0/2). 19 fautes directes 7 dont au
service. Six de base : Kapeliovis (puis
Suc), Giaoui, Dolezalova (puis Decamp),
Maricic, Camara, Pantovic. Libéro :
Bousquet. Entraîneur : Salanoubat.
|
2 novembre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Une
claque et un déclic
Cet été s'est
longtemps montré très beau pour Myriam
Kloster, avant de la laisser, seule, sur le
quai au départ de l'équipe de France pour
les championnats d'Europe. Elle l'a mal
pris, mais elle a su rebondir sur cette mise
à l'écart. De retour à l'ASPTT Mulhouse,
elle est tout autre.

Un tel
visage mérite des bisous plein les
joues, cet été pourtant, Myriam Kloster
s'est ramassé une claque phénoménale.
Elle ne s'y attendait pas, elle qui
vivait un rêve au quotidien pendant
toutes ces semaines de stage avec
l'équipe de France. Et puis, à l'heure
de s'envoler pour la Pologne avec ses
championnats d'Europe, la jeune femme de
Mulhouse est la seule à être écartée du
groupe, à quai.
Une pilule qui se
digère en trois semaines
D'emblée, elle avoue avoir du mal
à en parler, si la douleur est toujours
là, au creux des tripes et au bord des
larmes. « C'était un objectif, je ne
l'ai pas l'atteint. » Il devait y avoir
une non qualifiée, c'est tombé sur elle,
et donc rien qu'elle. « L'éjectée c'est
moi. Il m'a fallu trois semaines pour
digérer la pilule. Je l'ai pris en coup
de poignard. On m'a donné les raisons,
d'accord ou pas, je n'ai pas eu le
choix. »
Ces stages avec le maillot bleu sur les
épaules, elle en a tout de même tiré de
belles choses, la jolie demoiselle de l'ASPTT.
Avec les Bleues, elle ne s'est pas
sentie dépaysée aux côtés de Christina
Bauer, sa copine du filet, ainsi
qu'Armelle Faesch, la fille qui lui
passe les ballons. « On a pris le temps
d'apprendre à bien se connaître. Quand
la saison est lancée, c'est plus dur, on
prépare plus le match suivant. »
Ce travail de fond, elle le sent, lui a
été très utile. Elle en a même profité
pour corriger l'un ou l'autre geste.
« J'ai beaucoup joué aussi, j'ai eu du
temps de jeu et c'est important pour
progresser. S'entraîner, c'est bien, il
faut ensuite mettre en pratique pendant
des matchs. » Aux yeux de Magali Magail,
qui a vu revenir une Myriam Kloster
retournée, les progrès de la joueuse
sont dans la tête plus que dans les
mains.
« Elle grandit et
c'est normal »
« Le plus gros changement est
humain. Elle grandit et c'est normal...
il ne faut pas oublier qu'elle n'a que
vingt ans. » Son jeune âge n'est en rien
un frein pour rebondir après cette
« éjection » de l'équipe de France.
« Quand je suis rentrée, j'ai revu mes
amis, j'ai bien été aidée par Magali (Magail)
et Teresa (Worek). Puis je me suis dit
merde, j'ai une revanche à prendre.
Depuis je me le répète chaque matin ! »
Elle rejette le discours « tu est jeune,
tu as encore le temps » qu'on lui serine
souvent ces dernières semaines. « A
vingt ou trente ans, on se bat pour la
même chose. Mentalement cela m'a fait
devenir plus forte, comme si plus rien
ne pouvait me toucher. J'ai envie
d'aller plus haut, de me battre. » Elle
a retourné l'« électrochoc » à son
avantage, même si elle n'a pas réussi à
regarder tous les matchs des Bleues sans
elle.
«Elle va devenir une
très grande centrale»
Restée à Mulhouse, Magali Magail,
l'entraîneur de l'ASPTT, a suivi ce fol
été de Myriam Kloster. « Cette claque
lui a ouvert les yeux sur ses erreurs.
Elle a appris à donner comme il faut le
faire dans un sport collectif. Sur le
terrain, désormais elle rayonne, elle
partage et va vers les autres, elle
n'agit pas en individu mais réagit
collectivement. Elle joue pour l'équipe,
elle va devenir une très grande
centrale. »
|
31 octobre 2009 |
NORD LITTORAL : Et ça continue encore et
encore
Après Istres et Mulhouse, la
Stella va affronter ce soir sa
troisième formation européenne
en trois journées. Pas l'idéal
pour débloquer enfin son
compteur.
Rien ne sert de séduire, il faut
marquer un point. Telle pourrait
être la morale de l'histoire que
raconte depuis maintenant deux
journées la Stella en ce début
de championnat de Ligue A
féminine. Face à Istres en
ouverture, comme contre Mulhouse
vendredi dernier, les
Calaisiennes ont fait le
spectacle, ont titillé leur
adversaire, mais sont reparties
invariablement sans le moindre
point.
A la décharge des Stellistes, on
notera qu'elles affrontaient
deux équipes européennes qui ne
figuraient pas forcément parmi
les adversaires recensés dans la
colonne "à prendre" du tableau
de marche calaisien. Ce qui sera
encore le cas du Cannet chez qui
les partenaires de Mélissa Callo
se rendent ce soir.
Sans espoir ? « Il faut déjà
garder notre niveau de jeu, qui
est intéressant. Et puis oser un
peu plus », observe Badis
Oukarache.
Sans Mallory Steux Une condition
sine qua non pour espérer
ramener quelques chose de ce
long déplacement dans le Sud.
Après n'avoir fait qu'une
bouchée d'Aix Venelles, les
Cannetanes ont laissé échapper
un set à Evreux. Mais qu'on ne
s'y trompe pas : « J'ai vu
les deux matches, Le Cannet
monte en puissance »,
indique Badis Oukarache.
Articulées autour de leur
capitaine Séverine Szewczyk, de
la passeuse américaine Candace
Mc Namee et de la centrale
allemande Olejsa Kulakova, qui
combinent régulièrement ensemble
en attaque basket, les filles de
Mladen Kasic ont tout du rouleau
compresseur et boxent
logiquement une catégorie
au-dessus de Calais. Mais la
Stella voudra se souvenir qu'il
y a moins d'un an, elle avait
arraché la victoire au set
décisif face au Cannet à la
Porte-de-Lille (avant de prendre
une gifle au retour). Comme quoi
l'exploit est possible.
Pour ce déplacement dans les
Alpes-Maritimes, l'entraîneur
calaisien devra cependant se
passer de la passeuse Mallory
Steux qui s'est donnée une
entorse à la cheville contre
Mulhouse. Une absence qui
devrait peser sur le plan de jeu
des Calaisiennes. « Mallory a
un jeu rapide, plus créatif
alors que Béatrix (Mélendez-Pal)
évolue dans un style
différent, plus posé. Il va
falloir s'imposer sur ce jeu-là
», témoigne Badis Oukarache.
Ou à défaut arracher au moins un
point pour débloquer enfin le
compteur.
|
31 octobre 2009 |
PARIS NORMANDIE : L'EVB encore diminué
Troisième
rencontre de la saison et pour la troisième
fois, l'Evreux VB ne se présentera pas au
complet. A Venelles, Svetlana Dukule ne
pourra pas tenir le centre et la
participation de Gaëlle Mollinger demeure
incertaine.
Une accession se construit en minimisant les
contre-performances, un maintien s'obtient
en maximisant les victoires contre les
concurrents directs. Emmanuel Fouchet aurait
toutefois bien aimé pouvoir défendre ses
chances avec un effectif au complet. Malade,
c'est désormais Svetlana Dukule qui est
indisponible. Genou bloqué, Gaëlle Mollinger
est fortement incertaine. « La série noire
se poursuit, confirme Emmanuel Fouchet.
Jusqu'à présent, les blessures étaient
certes gênantes, mais nous n'affrontions pas
des formations de notre rang. Venelles en
est une. Et clairement, nous jouerons le
coup à fond pour revenir avec une victoire,
mais j'aurais bien aimé tenter l'affaire au
complet. »
« Même pas peur ! »
Finalement, Marième Diagne montera au feu.
L'internationale sénégalaise sera ainsi
titularisée au centre. Prévenue vendredi
matin, l'enfant de Rufisque surprenait
Emmanuel Fouchet : « J'ai vraiment apprécié
son attitude. Elle s'est tout d'abord
inquiétée pour Svetlana, puis elle m'a
affirmé tout de go : « Pas de problème
coach, même pas peur ! » C'est une
volleyeuse qui comprend assez vite. Je
voulais la laisser un peu mûrir avant de la
solliciter ainsi. A Marième de mordre dans
la rencontre. »
Venelles également handicapé
De son côté, Boban Lozancic collectionnent
également les ennuis. La libero, Emilie
Lladeres n'a pas encore réceptionné un seul
ballon cette saison. La centrale Basic a
disputé un set et demi quant à l'attaquante
réceptionneuse Vlásková, elle n'est pas au
mieux non plus. « Malgré tout, Venelles a
déjà remporté une victoire contre Terville,
en renversant une situation délicate (1-2)
», note Emmanuel Fouchet. Comme à son
habitude, le technicien normand a passé des
heures à disséquer le jeu sudiste. « Le jeu
aixois n'est pas encore en place. Logique
avec ses huit changements lors de
l'intersaison. Pour le moment, la passeuse a
du mal à trouver les centrales. Aussi
recherche-t-elle beaucoup les ailières. »
Sur les ailes justement,
Evreux
retrouvera des « bleuettes », toutes passées
par l'IFVB, et toutes internationales A ou
A' : Leslie Turiaf (NDLR : la cousine de
Rony Turiaf, le basketteur), Amandine
Mauricette, et Emilie Croustillat.
Quant à la clé de la rencontre ? Le service
et la réception, comme d'habitude. Emmanuel
Fouchet confirme : « La qualité de service
sera un paramètre déterminant lors de cette
rencontre, surtout si la libero de Venelles
est blessée. Attention à ne pas laisser
Leslie Turiaf s'enflammer. La patience et la
jugeote feront la différence. »
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31 octobre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Un public
familial »
L'ASPTT Mulhouse
est actuellement l'équipe qui attire le plus
grand nombre de spectateurs dans le
Haut-Rhin. Au-delà des puristes du
volley-ball, un homme de communication,
Francis Larger, a su élargir le public et
faire du Palais des sports le gymnase le
mieux garni de la ligue professionnelle
féminine.
L'homme se
construit une réputation sur des paris
et autres coups de coeur. Francis Larger
fascine ou agace, parfois les deux à la
suite, voire en même temps. Il dérange
les habitudes de certaines maisons trop
calmes, bouscule idées reçues et
coutumes trop arrêtées pour son goût.
Cela choque, mais il sait garnir les
bords de route (Tour Alsace) et remplir
les gymnases, à l'ASPTT et au FCM.
« Je suis amoureux des
filles de Mulhouse »
Depuis ses trois années avec
Mulhouse, il a apporté son savoir-faire
pour, une poignée de fois l'an, rendre
au Palais des sports son lustre
d'autrefois. En France, l'affluence est
la plus forte de la Pro, la saison
dernière le club avait présenté le plus
fort nombre de spectateurs au premier
tour de Ligue des champions. Quatre
mille personnes pour du volley féminin,
peu ont osé y croire. Lui l'a fait.
Fera-t-il aussi bien en cette saison qui
démarre ce soir, face à Saint-Cloud ?
Pas simple alors que le bonhomme
d'affaires vient d'enfourcher un énième
cheval de bataille, avec les basketteurs
du FCM qu'il souhaite reconduire
jusqu'en N2.
« Ma fibre, c'est le basket, je n'irais
pas voir les volleyeuses d'Ensisheim ni
de Rixheim. Par contre, je suis tombé
amoureux des filles de Mulhouse. »
« C'est mon public »
L'éloge doit les faire rougir de
la tête aux pieds. « Elles sont
adorables, gentilles, serviables. A
l'entraînement, quand je vais les voir,
elles me font toutes la bise. Le public
est formidable, il est familial. C'est
mon public, ceux qui viennent dans mon
auto-école. Ce sont des gens bien,
tranquilles, c'est ton voisin, beaucoup
viennent de la campagne. » Il est
parvenu à les fidéliser.
Marketing, communication, produits
dérivés, il a fait de ce club un produit
qui se consomme. Le nouveau maillot,
toujours en noir, c'est sa société qui
l'a dessiné, ainsi que billetterie et
invitations. Les 70 places VIP, il se
charge qu'il n'en reste pas une
inoccupée. « Les filles ont un public,
je l'estime à 1 500. Sur les gros
matches, on peut monter à 3 000. » Lui
bouscule les tabous avec ses animations.
Habiller de fête et de strass un match
tout ce qu'il y a de sérieux surprend,
mais cela plaît. On vient pour voir, on
y revient parce qu'on a aimé.
« L'engouement est là, on a moins besoin
de moi. Je rêve de coupler volley et
basket sur une soirée. Actuellement je
mets beaucoup d'énergie sur le FCM,
faire venir 400 personnes pour de la
Prénationale c'était de la folie... J'y
suis arrivé. »
Même s'il n'arrive pas à démarrer une
phrase sans y glisser Troy Nesmith, le
nouvel Américain du FCM, il affirme un
amour éternel pour les filles du volley.
« A Magali - Magail, le coach - et
Gérard - Reeb, le président -, j'ai
donné pas mal de conseils pour démarcher
des partenaires. Je leur ai demandé
d'aller eux-mêmes les démarcher dans
leur bureau. Ce sont les meilleurs
commerciaux. »
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31 octobre 2009 |
L'ALSACE.FR :
Un fauteuil de leader est en jeu
Pour son
premier match de la saison à domicile,
ce soir à 20h au Palais des sports, l’ASPTT
Mulhouse accueille le Stade Français
pour un choc au sommet entre deux
équipes invaincues.
Co-leader du
championnat avec le Cannet, en n’ayant
concédé qu’un seul set, l’ASPTT Mulhouse
reçoit le numéro 3 du moment.
Faisant
suite à une finale mémorable face à
Cannes, dans ce même Palais des sports,
ce match bénéficiera d’un contexte
particulier qui n’aura rien à voir avec
la douceur d’une reprise. La situation
au classement et la venue prochaine des
Cannoises (samedi 7 novembre à 20h)
suffiront à dynamiser un groupe
mulhousien qui reste sur deux victoires
en deux matches. « On a hâte de
retrouver le public mulhousien, avouait
Christina Bauer, hier, avant
l’entraînement. Jouer chez soi, c’est
entraînant… On a envie de montrer de
belles choses. »
« La pression
sera sur nos épaules »
Confrontées
à des oppositions d’exception cet été,
comme l’Italie, l’Allemagne, la Bulgarie
et la Turquie, les internationales
mulhousiennes ne risquent pas pour
autant de connaître des excès de
confiance face au Stade Français à la
carte de visite somme toute modeste. «
Les Parisiennes ont deux victoires dont
une face à Istres, explique Christina
Bauer. C’est une équipe qui va falloir
battre en sachant que le Stade n’aura
rien à perdre et que nous n’aurons pas
droit à l’erreur. La pression sera sur
nos épaules ! »
L’effectif
postier est annoncé au complet avec le
retour d’Isaline Sager-Weider qui a été
mise en quarantaine cette semaine pour
cause de grippe. « Le renfort de Maricic
a fait le plus grand bien au Stade,
constate le coach Magali Magail. Les
Parisiennes ne vont pas nous regarder
jouer. En ce qui nous concerne, on se
cherche encore mais nous avons fait une
bonne semaine d’entraînement. » De
nature à oublier que l’ASPTTM a concédé
un cinglant 25-15 le week-end dernier à
Calais ? « Je préfère retenir la
réaction qui s’en est suivie ! » De là à
affirmer que les Mulhousiennes soient
confiantes constitue une belle évidence.
|
30 octobre 2009 |
L'ALSACE.FR :
Miroslaw Rybaczewski = La passion est
toujours bien là
De tous les
volleyeurs de la planète, il n’y en a
aucun qui ait apporté autant que
Miroslaw Rybaczewski au volley alsacien.
Aujourd’hui, il offre ses services aux
jeunes Kingersheimoises par pure
passion.
Miroslaw
Rybaczewski a connu son heure de gloire
sous le maillot de la Pologne, devenant
champion du monde en 1974 puis champion
olympique en 1976 aux dépens de la
légendaire URSS. À 57 ans, il n’a plus
rien à prouver quand il s’en va partager
son savoir et sa passion avec de jeunes
Kingersheimoises en quête de performance
en Nationale 3.
« À chaque
entraînement je trouve qu’elles
progressent et c’est ce qui me fait le
plus grand plaisir »
Ce sera le
cas ce dimanche (à 14 h) pour la
réception d’Epernay, avec une quatrième
victoire en vue. Pourtant, c’est
toujours avec la même conviction et le
même enthousiasme qu’il enseigne la
rigueur et les fondamentaux de l’école
polonaise. Par pure passion ! « C’est la
première fois que j’entraîne des filles,
raconte Mirek. C’est une équipe très
jeune, avec des joueuses de 15 et 17 ans
autour de quelques aînées comme Audrey —
Hirth -, Julie — Wiederhirn — ou Mélanie
— Lustenberger - . À chaque entraînement
je trouve qu’elles progressent et c’est
ce qui me fait le plus grand plaisir.
Cela faisait trois ans que j’avais
arrêté d’entraîner quand, l’an dernier,
Berty — Bertrand Soldner — est venu me
demander de l’aider avec le groupe des
benjamines qui allaient être
vice-championnes de France. L’expérience
m’a plu… Aujourd’hui, j’aide encore
Berty avec l’équipe devenue minime et
lui me seconde en Nationale 3. »
« Oh ! C’est
très grand niveau ! »
À 30 ans, «
pour bons et loyaux services rendus à la
nation », Miroslaw Rybaczewski a eu le
droit de monnayer ses talents à l’Ouest.
En l’occurrence à Mulhouse où il
débarqua en 1982, avec Eva, son épouse,
et ses filles Margot et Anna alors âgée
de quelques mois.
Il emmena
ainsi dans son sillage l’USM en
Nationale 1A (l’équivalent de la Pro A),
puis Kingersheim aux portes de la N1,
l’US Richwiller en N2, Saint-Louis en
N1, à nouveau l’USM en N2 puis Pfastatt
en N3.
Imposant au
filet, ce natif de Varsovie qui a
longtemps vécu à Olzstyn n’en savait pas
moins être très discret. Trop, même, par
rapport au palmarès et à l’image qu’il
véhicule. Comme ce jour de derby alsaco-franc-comtois
à Richwiller où il s’est trouvé à
discuter le point au pied de la chaise
d’arbitre avec le capitaine bisontin.
En mal
d’arguments, ce dernier avait mis en
avant sa qualité d’ex-international
espoir français à peine plus ridicule
qu’un vulgaire brelan face à un carré
d’as. Grand seigneur, Ryba s’était
effacé avec ce commentaire qui fait
encore sourire : « Oh ! C’est très grand
niveau ! »
« Ce n’est
pas à moi de dire ce que j’ai fait »
Aujourd’hui,
à Kingersheim, on le sait père d’Anna,
la capitaine de l’équipe de France et
nouveau renfort de l’ASPTT Mulhouse en
lice demain soir à 20 h au Palais des
sports. Mais toutes les joueuses du VBCK
ne savent pas que leur entraîneur, ce
quinquagénaire aux cheveux blancs, cache
l’un des plus grands palmarès que le
monde du volley ait connu. « Ce n’est
pas à moi de dire ce que j’ai fait,
raconte Ryba. Mais je pense que tout le
monde connaît ma carrière et que les
plus petits l’apprendront ». À
Kingersheim, plus qu’ailleurs, on dit
que Ryba est au volley ce que Zola est
au collège de la ville.
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23 octobre 2009 |
LA VOIX DU NORD : La Stella reçoit Mulhouse,
une référence nationale
Le
début de saison de la Stella est
des plus chargé. Après Istres à
Paris et en attendant un
déplacement au Cannet ...
c'est Mulhouse qui viendra
aujourd'hui fouler le
parquet de la salle Porte de
Lille.
Mulhouse : une référence
dans le petit monde du
volley féminin français, une
équipe qui se construit pas
à pas avec l'ambition de
venir titiller les
Cannoises, inamovibles
championnes de France, et de
se faire une place au niveau
européen. Un public
nombreux, le soutien
indéfectible des
collectivités locales et un
budget en légère
progression, le club
alsacien a toutes les
raisons de se montrer
ambitieux. Mis à part Sanja
Hanusik, pour des raisons
personnelles, et Matina
Georgieva, en congé
maternité, Mulhouse a su
garder l'ossature de son six
de base, malgré les
sollicitations extérieures,
nombreuses pourtant à l'inter-saison.
L'effectif a été étoffé avec
Regan Hood, l'attaquante
réceptionneuse de Terville,
et Anna Rybaczewski, qui
revient sur ses terres,
capitaine d'une équipe de
France qui ne compte pas
moins de cinq de ses
équipières dans ses rangs.
Bref, le collectif est en
place et le savoir faire
évident à tous les postes,
avec à la barre le duo
féminin Magali Magail-Teresa
Worek.
Callo, l'exemple
Les rencontres opposant les
Mulhousiennes à la Stella
ont été rarement à sens
unique, parfois même
disputées mais ont toujours
tourné à l'avantage des
premières, capables de
s'arracher dans les derniers
points.
La formation calaisienne,
remaniée presque de fond en
comble, constitue encore à
l'heure actuelle un point
d'interrogation. Capables du
meilleur, et de perdre leur
volley juste après, les
Stellistes manquent de
constance, fruit d'une
préparation tronquée et d'un
collectif qui se cherche,
mais d'erreurs de jeunesse
aussi. Il manque en fait aux
Calaisiennes un match
fondateur. La rencontre
contre Mulhouse peut-elle
engendrer le déclic que l'on
attend ?
Réponse à 20 h, Porte de
Lille.
Le match contre Istres au
Generali a laissé les
joueuses et le staff
calaisien sur leur faim.
Quoique l'on en pense
l'équipe provençale a été
trois sets durant dans ses
petits souliers devant des
Nordistes semblant toujours
à même de contester la
supériorité de leurs
adversaires. La dernière
manche a été par contre à
sens unique, en faveur des
Sudistes. L'attaquante
calaisienne Melisa Callo,
désignée meilleure joueuse
de la rencontre, a enflammé
le match au filet malgré une
surveillance rapprochée de
ses moindres faits et
gestes. Sophie Péron, qui a
trouvé toutes ses aises
cette année, a effectué un
match plein. Si les
centrales Ielena Leyendeker
et Laura Tikvicki se
mettaient de la partie et
que l'internationale
argentine Leticia Boscacci,
peu à l'aise à Paris,
retrouvait des couleurs, les
spectateurs auraient
l'occasion d'assister à un
match de gala au plein sens
du terme. Et qui sait ?
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23 octobre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Toutes
pour l'équipe
Mulhouse n'a ni
le plus gros budget, ni les stars les plus
fortes. Malgré tout, l'équipe reste l'une
des plus solides de cette Pro. A l'heure de
filer sur Calais pour la deuxième journée de
championnat, ce soir (20h), l'entraîneur
Magali Magail évoque toute l'importance de
la valeur équipe, et comment elle se
construit.

De sa bouche
ou de sa plume, la notion de groupe
revient souvent chez Magali Magail. A l'ASPTT
Mulhouse, elle en a fait une valeur
essentielle, à ses yeux la seule capable
de renverser, une fois n'est pas
coutume, le mont Cannes.
« Chaque joueuse est importante pour
l'équipe, mais l'équipe est plus
importante que chaque joueuse » est la
devise maison. Une jolie phrase, à
mettre en scène.
« Ce qui les lie c'est
notre projet commun »
Onze joueuses, cela fait autant
de caractères, des tempéraments qui
peuvent s'opposer, des cultures et
religions qui ne sont pas les mêmes...
Le tout doit former un collectif capable
de tenir la saison, avec ses hauts, mais
surtout ses bas.
« Il y a plusieurs individualités,
chacune peut apporter à l'autre, c'est
une question d'équilibre. Ce qui les lie
les uns aux autres, c'est notre projet
commun. »
A longueur de semaines et sur tous les
tons, Magali Magail répète ces valeurs
essentielles : « Qu'est-ce que je peux
apporter à l'autre, c'est la question la
plus importante dans un sport collectif.
Les filles sont ensemble, unies, chacune
doit essayer de rendre meilleur le
ballon qu'elle reçoit. Sans ces notions,
il y a plus de risques de perdre. C'est
une exigence qu'on doit avoir pour soi
et les autres. »
Cela nécessite d'être proche. « Avant
d'être performante, il faut bien se
sentir dans un groupe, personne n'est
une machine à jouer. Connaître un
minimum la personne avec qui l'on joue,
c'est aussi ce qui fait gagner. Les
filles, surtout, ont besoin de
confiance, de se sentir aimées, qu'on
s'occupe d'elles, qu'on les écoute si
elles ont besoin de parler. »
Communiquer est le thème cette semaine.
« Sur un terrain, on est six. Celle qui
ne s'exprime pas, c'est comme si elle
n'existait pas. Il faut se forcer, sinon
autant jouer au tennis ! » Puis le coach
glisse une de ces phrases qu'elle
affectionne : « Le silence tue, parler
c'est vivre. » Cette notion en match se
travaille à l'entraînement et se
retrouve dans le quotidien de l'équipe.
Se dire les choses évite que les
conflits dégénèrent.
Sur le bord du terrain, en déplacement,
Magali Magail observe, apprend à
connaître chacune, à reconnaître ces
réactions qui divergent d'une personne à
l'autre.
« Certaines, je dois les encourager,
d'autres je sais que je peux leur crier
dessus. Les plus anciennes, je les
connais par coeur. Les autres, je les
découvre. Après, chacun se fond dans le
groupe, on en voit se transformer... »
« Pas besoin d'être
copines »
Nulle obligation n'est lancée de
« se regarder dans le blanc des yeux à
des repas forcés ». Se voir deux fois
par jour, à toute heure sur les
déplacements réclame des pauses. « Je
préfère développer la cohésion sur une
randonnée physique, où on va attendre
celle qui aura du mal, où il y aura de
l'entraide. Parfois, par contre, un
repas après une séance vidéo permet de
se voir dans un autre contexte. »
A Mulhouse, les âges divergent,
certaines sont dans leurs études,
d'autres préparent leur mariage. « Pas
besoin d'être copines ni de s'aimer pour
évoluer ensemble. »
Malgré tout, la notion de famille reste
là, bien présente. « Quand une étrangère
vient, il n'est pas question de la
laisser seule au début. Après, au
quotidien, ce sont des règles de vie et
cela vient naturellement », question
d'ambiance.
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19 octobre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Pas si
facile

ASPTT
MULHOUSE 3 / ÉVREUX 0
Salle Charpy (Paris). Les sets : 25-18
(23'), 25-19 (25'), 25-17 (24').
Arbitres : Mmes Vidal et Paris. Points :
75-54. Durée : 1h20.
MULHOUSE : 34 attaques gagnantes (Rybaczewski
10), 6 contres gagnants (Bauer 4), 9
services gagnants (Hood 3, Rybaczewski
3), 4 fautes directes, 7 au service.
Kloster 8, Sieradzan 9 puis Djilali puis
Larnack, Bauer 9, Rybaczewski 14, Hood
9, Faesch 2 puis Coulibaly (passe).
Libero : Ortschitt.
ÉVREUX : 28 attaques gagnantes (Leite
10), 9 contres gagnants (Drzewiczuk 4),
6 services gagnants (Drzewiczuk 4), 14
fautes directes, 8 au service.
Irabe 7, Leite 11 puis Diagne 1, Tere 9,
Drzewiczuk 12, Tuifua 1 puis Mollinger
(passe), Dukule 2. Libero : Sijaric.
Après quelques points abandonnés pour le
pourboire, Évreux montre qu'il a su
recruter du solide, du Brésil et
d'ailleurs, mais toujours des filles qui
savent frapper fort dans la balle. Le
5-1 semblait trop facile, le score
revient à 6-6.
L'adversaire n'en finit pas de créer le
danger là où on ne l'attendait pas, y
compris au block, où Mulhouse a parfois
du mal à construire ses combinaisons.
L'opposition est plus forte qu'attendue,
mais les filles d'Alsace ont des
arguments à faire valoir. Bauer a faim
de ballons et cela se traduit par des
contres et baskets assassins.
Malgré un retour à 19-17, le block de
Mulhouse fait la différence, il est
mieux bâti, sait répondre aux attaques.
Le premier set est empoché à 25-18.
«Nous avions peur...»
Le suivant a la même saveur. A
Évreux, Irabe et Leite montrent qu'elles
savent placer un ballon pour marquer des
points, mais Mulhouse a plus de
répondant, et cela se voit dans les
points chauds.
Devant le block est si haut que les
Ébroïciennes prennent tous les risques.
Au contre ou à l'attaque, qu'elles
soient croisées ou sur la ligne, Anna
Ribaczewski prend toutes ses
responsabilités. Mulhouse s'impose 25-19
et prend alors définitivement les
devants. L'équipe alsacienne se met à
l'abri des coups sous forme de massue
lâchés par Leite et Drzewiczuk. Avec sa
puissance de feu, un service-réception
nettement au-dessus, elle boucle
l'affaire en trois sets (25-17 sur le
dernier).
« Nous avions peur de ce premier match,
d'autant qu'on manque de repères... »
Magali Magail est un entraîneur
désormais rassuré. « Il nous reste
beaucoup de travail. On a vu quelques
flottements. Le point positif ? Qu'on
ait pu jouer toutes ensemble. C'est
bien, on avance, le chemin est encore
long avant d'atteindre notre meilleur
niveau. » Vivement la suite...
Armelle Faesch renchérit : « Avec les
étrangères, la relation passe-attaque
doit être encore affinée, le timing doit
se faire. »
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE :
Mulhouse adore ses
filles
La France des
sports collectifs ne montre guère un grand
amour pour ses équipes féminines. La crise
les touche durement et le volley-ball en est
le premier affecté. Quand il s'agit de
moyens financiers, la parité n'existe pas. A
l'ASPTT Mulhouse, pourtant, quelques
batailles ont été gagnées après de longues
années à rebondissements. Même s'il reste
fort à faire...
« On a dépassé
la parité ! » s'enorgueillit Gérard Reeb,
président d'une ASPTT Mulhouse qui a attendu
avant d'être accepté dans le coeur du public
et des portefeuilles des donneurs de sous.
Il était demandé à cette équipe de remplir
les salles avant d'avoir l'honneur du coup
de pouce salutaire. En gros, le club a dû
faire ses preuves sans qu'on lui en donne
les moyens. A l'inverse du sport local, il
s'en est sorti.
Reeb : « On a
gagné la reconnaissance »
A
Mulhouse, il est actuellement le seul à
remplir le palais des sports et à dépasser
les 3 000 spectateurs, les soirs de gala.
Pour autant, le budget franchit juste les
700 000 €. Encore moins qu'un FCM aux
travées creuses et perdu en quatrième
division. Cela ne choque pas (plus) Gérard
Reeb : « On est bien comme on est, le mérite
cela se gagne. » A ses yeux, les
collectivités ont compris l'intérêt de la
parité.
L'exemple qu'il cite, c'est celui du conseil
général du Haut-Rhin qui ne fait aucune
distinction entre les différents sports par
équipes, du handball au volley-ball et des
hommes aux femmes. « C'était mon combat, on
a gagné celui de la reconnaissance. On parle
plus du volley féminin, notre budget a cette
saison légèrement augmenté, l'équipe a été
élue la meilleure de la région par les
journalistes d'Alsace... »
« Une histoire
est en train de s'écrire »
Il
y a du mieux. « Une histoire est en train de
s'écrire, le volley-ball prend une place
qu'il n'a encore jamais eue ici. Il existe
un intérêt pour ces joueuses, belles,
agréables à regarder, solidaires, elles ne
sont pas des vedettes et elles ne sont pas
tombées dans la "pipolisation" ni la
vulgarité. » L'ASPTT Mulhouse a bonne presse
et belle image. « On est désormais obligé de
faire attention à nous », estime Magali
Magail.
« La parité, c'est aussi avec le regard
qu'on l'acquiert, poursuit son président.
Aux partenaires, on met en avant nos
valeurs, ambition, travail et modestie. »
Ici, les institutions ne donnent pas moins,
c'est déjà énorme. Ailleurs, à Albi et La
Rochette, le désengagement des collectivités
pour le volley féminin a causé la perte de
clubs prestigieux. Quand la crise sonne, ces
dames sont les premières touchées.
Gérard Reeb a des raisons d'être satisfait.
Son entraîneur garde toute sa sève
guerrière. « C'est un cercle vicieux : si on
n'a pas les moyens de se lancer, on n'y
arrivera pas. Il nous manque des personnes
pour démarcher des partenaires privés. A la
SIG, il y a quelqu'un qui travaille
là-dessus. On a juste une secrétaire
employée par la section, plus l'aide de
l'omnisports. » Rien à plein temps pour le
marketing.
« Dix-huit ans
en élite, trois ans qu'on parle de nous »
L'argent amène l'argent. L'affluence est là,
désormais, l'engouement est réel pour cette
formation régulière en Ligue des champions.
« En Alsace, nous sommes l'équipe qui
atteint le plus haut niveau », rappelle tout
fiérot le président. « On nous a demandé de
faire nos preuves, on l'a fait, poursuit le
coach. Cela fait 18 ans que nous sommes en
élite, on ne parle de nous que depuis trois
saisons. »
Pourquoi ? Magali Magail : « On doit séduire
avant d'amener des gens à nos matchs. Ce
n'est pas évident. Les gens hésitent encore
à aller voir des filles jouer au volley.
Pourtant, ceux qui viennent reviennent parce
que cela leur plaît. On les surprend parce
que notre équipe se bat, qu'elle ne cède
jamais. Le public s'identifie à elle, il
aime nos joueuses et cela se ressent. » En
terme d'affluence, la parité est faite.
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Femmes
d'exception
Toute féminine
que soit cette Ligue, elle ne compte que
deux femmes entraîneurs. Raina Minkova
officie à Saint-Raphaël, Magali Magail a
fait son chemin à l'ASPTT Mulhouse. Pourquoi
si peu ? Est-ce si dur ? L'Alsacienne évoque
un parcours qui n'apparaît jamais totalement
gagné.

Mulhouse est
une belle exception, mais le volley
français, même féminin, offre rarement
ses postes à responsabilités aux femmes.
Cannes a une présidente (Anny Courtade),
mais l'entraîneur (Yan Fang) reste un
homme. Avec Brigitte Trouillet
autrefois, Magali Magail aujourd'hui, l'ASPTT
Mulhouse ose et cela fleurit joliment le
palmarès du club. En 2009, seul
Saint-Raphaël (Raina Minkova) a
« copié ».
« On doit
toujours prouver deux fois plus »
Exception
dans ce monde masculin, Magali Magail
n'est pas étonnée : « Personne ne se
lance, ce n'est pas facile. Le milieu
est fait d'hommes, il faut s'y battre
pour exister. C'est la même chose avec
les chefs d'entreprise. » La jeune
Mulhousienne (31 ans) y voit une
question de culture. « Peu de clubs
donnent leur chance à des femmes. » Le
volley n'est en cela que le reflet de ce
qui se passe dans les autres sports.
« Femme, on doit toujours prouver deux
fois plus que les autres, j'en suis
persuadée. » Quand elle a débarqué à la
tête de l'équipe, en 2005, elle a vite
senti le vent du couperet souffler sur
son frêle cou. « Plusieurs attendaient
que je me plante, je le sais. Les gens
sont jaloux, méchants parfois. Se mettre
en avant peut être difficile, cela
demande du courage. Combien ont rigolé
quand j'ai été nommée ? »
«Il est où,
votre coach?»
La vie
quotidienne d'un coach n'est pas facile.
« Le rythme de vie n'est pas simple. Si
j'avais eu une carrière de joueuse plus
longue, j'aurais sans doute hésité avant
de m'engager au poste d'entraîneur.
J'admire Raina... »
Raina Minkova a longtemps joué, entre
autres clubs à Mulhouse, avant de
prendre la direction d'une équipe.
« Entraîneur femme, en France tu te sens
seule. Quand tu prépares tes diplômes,
déjà nous ne sommes que deux ou trois
sur 130. Cela fait bizarre quand on se
retrouve en cours... Rien n'est conçu
pour nous, quand j'ai passé mon BE 2,
j'ai dû m'occuper d'une équipe de
juniors garçons qui me regardaient avec
l'air "Qui c'est celle-là ?" Volley
féminin et masculin n'ont rien à voir.
Je partais d'une feuille blanche. »
Se sent-elle montrée du doigt ? «Il y a
aussi beaucoup de gens qui m'ont
soutenue. Quand j'arrive quelque part,
je dois souvent m'imposer. Je suis une
femme, je n'ai pas 50 ans, cela étonnait
les gens quand j'annonçais que j'étais
l'entraîneur. » Le fait est désormais
acquis, ce n'était pas une évidence.
« On nous disait : "Il est où votre
coach ?" » Cette question, on ne
l'entend plus en France.
Parité au
coeur du staff
A
l'étranger, les moeurs n'ont pas bougé
partout, surtout à l'Est. Magali Magail,
qui s'est choisie Teresa Worek pour
adjointe, ne se sent pour autant pas
l'âme porte-parole. « Je me suis battue,
je suis contente de ma carrière, mais je
ne me vois pas parler pour les autres. »
Est-elle moins payée qu'un homme ? « Pas
moins qu'un entraîneur de Ligue
professionnelle féminine. » Bien moins
qu'un homologue en Pro masculine...
Dans le respect d'un équilibre
hommes-femmes, Magali a choisi des
garçons pour l'ostéopathie (Carlo
Moroni) et la préparation physique
(Frédéric Hoff). « Nous n'avons pas les
mêmes sensibilités, c'est bien d'avoir
les deux. Cela nous permet de partager
nos idées, les avis en sont plus ouverts
et diversifiés. S'il n'y avait que des
femmes, cela ferait trop. » La parité
est ici respectée..
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19 octobre 2009 |
PARIS NORMANDIE
: L'EVB ne fait
pas le poids
Privé de deux
joueuses majeures, la capitaine Ludmila Da
Silva et l'expérimentée Katerina
Nejezchlebova l'Evreux Volley Ball n'a pas
pu contrarier le jeu des Alsaciennes bien
rodées au plus haut niveau depuis plusieurs
saisons. Magali Magail, l'entraîneur adverse
n'a pas été surprise par le jeu proposé par
les joueuses d'Emmanuel Fouchet : « Je
connaissais déjà ce groupe, je m'attendais à
ce qu'il joue avec son cœur, sans complexe.
Nous savions que deux joueuses manquaient à
l'appel. Nous ne sommes pas encore très
performantes, il y a quelques flottements
dus aux changements intervenus à
l'intersaison. Les joueuses se cherchent
encore, nous n'avons effectué qu'une dizaine
d'entraînements ensemble. Il nous reste
beaucoup de travail à faire. »
Pourtant grâce à son métier, Mulhouse a bien
débuté la rencontre (5-1). Après un temps
mort par Téré très présente,
Evreux est
revenu une première fois à 5 partout, puis à
7-7 avant d'être définitivement décroché.
Très présente au filet, Christina Bauer a
tenu en échec les attaques normandes.
Evreux s'est
rapproché à deux longuteurs avant de céder
le premier set 18-24.
Dans le second set, Mulhouse a toujours fait
la course en tête. Les Ebroïciennes se sont
accrochées un peu plus, enchaînant parfois
quelques points, sans jamais faire douter
leurs rivales (19-25).
Impressions mitigées
Ce qui devait être l'ultime set a enregistré
un meilleur départ des filles de l'EVB.
Présentes au contre, elles réussaient de
belles actions qui leur donnaient
l'opportunité de prendre la direction du jeu
(5-1). Puis la machine alsacienne bien
huilée a passé la vitesse supérieure, refait
son retard pour égaliser à 6-6, puis 7-7
après une frappe croisée de Rybaczewski. L'EVB
est à nouveau hors course… définitivement
(17-25). L'entraîneur ébroïcien fait un
constat très lucide après cette première
sortie, tant attendue au plus haut niveau :
« Pour moi il n'y a pas eu de match.
Mulhouse a toujours eu l'ascendant, on a
subi offensivement, éprouvé des difficultés
à mettre des choses en place…. J'ai même eu
le sentiment que les joueuses ont baissé la
tête et les bras sur la fin de la partie. Je
savais pourtant qu'elles se battraient ! »
Alain Buisson le président de l'EVB avait
bien entendu fait le court déplacement à
Paris. Il a quitté la salle Charpy au Stade
Charléty mi-figue mi-rasin. « Nous étions
privés de deux joueuses importantes. Alors
dans un premier temps je suis déçu qu'elles
n'aient pas pu participer à cet évènement,
j'espère qu'elles pourront le faire l'an
prochain… L'équipe a opposé une bonne
résistance face à une grosse formation du
championnat. Je reste persuadé que nous
pouvons et devons mieux faire. Sur le plan
comptable ce n'est pas devant une telle
formation que nous pouvons espérer prendre
des points… pour atteindre notre objectif
qui est le maintien. » Le président
ébroïcien est persuadé « que le match aurait
été plus accroché si l'équipe avait été au
complet. »
Evreux doit
maintenant tout mettre en œuvre pour
préparer la réception de son prochain
adversaire, Le Cannet-Rocheville vainqueur
samedi de Pays d'Aix Venelles 3 à 0. A
priori un sérieux client aussi
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18 octobre 2009 |
MIDI LIBRE : Petite" finale pour les
policières
Petit moment sympathique,
hier matin à la préfecture de l'Aveyron. Le
préfet Vincent Bouvier accueillait en effet
les représentants des huit nations
européennes participant au premier
championnat d'Europe de volley de police.
Délégation au sein de laquelle figurait
notamment Luc Meyer, le président européen.
« Nous devons être à la hauteur de notre
tradition hospitalière ! » se réjouissait le
préfet . La journée aurait été parfaite si
les Françaises avaient pu dompter les
Allemandes en demi-finale. Mais battues 3 à
1, elles n'auront droit qu'à la "petite"
finale (cet après-midi à 14 h 30) contre les
Tchèques. qui sera suivie de la finale
opposant la Russie à l'Allemagne.
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17 octobre 2009 |
EQUIPE.FR : QUI D'AUTRE QUE CANNES ?
Détenteur du
titre depuis la fin de
saison 1997-1998 (soit douze
d'affilée), Cannes reste le
favori à sa succession, à
l'aube de l'Open Generali,
samedi à Paris, qui marque
l'ouverture de la saison.
C'est désormais
une habitude.
Pour la
troisième année
de suite, la 1re
journée du
championnat se
déroule à
Charpy, avec
les matches qui
s'enchaînent
pendant un
week-end. C'est
plus qu'une
habitude :
Cannes part très
nettement
favori. Le club
azuréen a
conservé
l'ossature de
son groupe et a
donc les moyens
d'éteindre à
nouveau la
concurrence, à
commencer par
Mulhouse, en
train de devenir
l'éternel
dauphin. À
l'instar de
Chambéry en
hand, l'ASPTT
doit se
contenter des
miettes laissées
par l'ogre
cannois.
L'objectif est «de
faire aussi bien
que l'an dernier»,
annonce Magali
Magail, la coach
alsacienne, dans
L'Alsace.
Quoi d'autre ?
Mieux vaut se
méfier de la
pression du
Cannet, dans le
Top 4 depuis
trois saisons de
rang.
De quatorze
clubs, à onze
Regarder si
haut, Evreux n'y
pense pas.
Adversaire de
Mulhouse,
dimanche, le
club normand va
intégrer l'élite
pour la première
fois de son
histoire. «Nous
entrons en Ligue
A sur la pointe
des pieds»,
explique
Emmanuel Fouchet
dans les
colonnes de
Paris-Normandie.
Le
manager-entraîneur
d'Evreux doit
d'ailleurs
composer sans sa
capitaine,
blessée. Pas
idéal pour
débuter la
mission
maintien. Mais
l'EVB peut
toutefois
positiver en se
disant qu'un
seul club sera
relégué. En
effet, la Ligue
a officialisé en
milieu de
semaine le
retrait de La
Rochette, qui ne
peut finalement
pas s'engager,
faute de moyens
financiers. Le
championnat va
donc se jouer à
onze au lieu de
douze, avec un
club exempt à
chaque journée,
et au lieu des
quatorze de la
saison dernière.
Pour l'Open
Generali,
Vandoeuvre fait
les frais de ce
nouveau système
imposé.
Sur le site
de la LNV,
le président
de La
Rochette,
Michel
Bourreau, en
place depuis
1976, fait
part de sa
tristesse.
«J'ai
vraiment
beaucoup de
peine. Des
sommes qui
devaient
être versées
ne l'ont pas
été. Du coup
on est
obligé
d'arrêter.
C'est dur
pour
l'équipe pro
et les
filles qui
se
retrouvent
sans club,
mais aussi
pour le
secteur
amateur qui
compte plus
de 200
licenciés».
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17 octobre 2009 |
PARIS NORMANDIE : Un rêve devenu réalité
L'Evreux VB touche au but.
Dimanche (face à Mulhouse),
salle Charpy à Paris, le club
ébroïcien fera ses premiers pas
en Ligue A féminine à l'occasion
de l'Open Générali. « On touche
notre rêve du bout des doigts et
franchement, nous ne sommes pas
complètement rassurés, avoue
Emmanuel Fouchet. L'élite est
désormais notre réalité. »
Onze clubs, une
rétrogradation
Le coup de tonnerre n'a pas
réjoui le camp eurois. Lundi, à
six jours du début du
championnat, La Rochette a mis
la clé sous la porte.
Liquidation judiciaire ! Onze
clubs s'élanceront donc ce
week-end. Une formule linéaire,
matches aller-retour, au bout
les quatre premiers disputeront
les play-offs pour le titre. Les
5e, 6e, 7e, 8e batailleront pour
(au mieux) deux tickets
européens. Enfin le onzième
retrouvera la en Nationale 1.
« Je suis triste pour le volley
français. Les joueuses et les
entraîneurs pointeront dans les
jours à venir au Pôle Emploi. Un
gâchis ! J'insiste parce que la
liquidation du club touchera
également les poussines, les
benjamins, etc. Le volley est
rayé de la carte à Melun. Une
catastrophe pour notre sport. »
Cannes ultra-favori
Que faudrait-il pour que Cannes
ne remporte pas le titre ? Le
technicien de l'EVB effectue une
pirouette : « Qu'il s'engage
dans le championnat d'Italie !
Avec le Stade Toulousain (en
rugby), le RC Cannes possède
sans doute le plus beau palmarès
du sport français. » Les
Cannoises ont remporté les
quatorze derniers titres mis en
jeu et deux trophées européens.
Pas rassasiée, la présidente
Courtade continue de peaufiner
son armada. Un exemple, le club
cannois peut compter sur Nadia
Centoni, internationale
italienne, meilleure marqueuse
des derniers championnats du
monde et des JO de Pékin.
Maintien et
pérennisation
Côté ébroïcien, l'objectif est
simple sur le papier : le
maintien afin de s'établir
durablement dans l'élite du
volley français. « Le club a
commencé à structurer son
arrière-boutique pour répondre
au cahier des charges de la LNV,
mais aussi pour devenir plus
performant dans des domaines
autres que le sportif », affirme
Emmanuel Fouchet avec sa
casquette de manager général.
Pas de pérennisation sans
maintien, le dirigeant redevient
entraîneur : « Notre présaison a
été plutôt correcte avec
seulement deux défaites en une
quinzaine de rencontres. La
blessure de notre capitaine
Ludmilla Da Silva complique
notre début de saison
puisqu'elle sera indisponible
trois à quatre semaines. Nous
entrons en Ligue AF sur la
pointe des pieds avec ambition
mais aussi beaucoup d'humilité.
»
|
17 octobre 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Deuxième,
c'est déjà bien
Bousculer Cannes de son trône est chose
semble-t-il impossible en France. C'est une
réalité qui se répète chaque saison depuis
1998. Alors, à l'ASPTT Mulhouse, on est fier
d'être depuis trois ans le premier
poursuivant de l'éternel favori. A l'heure
de démarrer cette saison, demain face à
Évreux, petit tour d'horizon sur ce qui
sépare Mulhouse de Cannes
C'est joli un dauphin, cela amuse les
enfants et fait rêver les adolescentes. Dans
la France du volley au féminin, être le
second du RC Cannes est un honneur. L'ASPTT
Mulhouse en jouit depuis trois ans, ses
filles y ont même ajouté la saison dernière
une finale (perdue) de Coupe de France face
aux inévitables Cannoises. Est-il possible
de faire mieux ? « On joue pour être
deuxième. »
« Battre Cannes reste un exploit »
Cette phrase arrache les lèvres de Magali
Magail, l'entraîneur de la maison
« postière », mais elle s'impose à elle
telle une évidence. « Bien sûr, cela
m'agace. J'aime jouer pour gagner, pas pour
être derrière. En France, depuis qu'il y a
Cannes, c'est ainsi. On peut rêver d'un
exploit, une, deux, trois fois, mais battre
Cannes reste un exploit... comme Montpellier
au hand, avec ses scores de basket. »
Le titre n'est donc pas pour Mulhouse, ni
Istres ou Saint-Raphaël, pas même Le Cannet.
« Ce qui manque ? L'argent, clame le coach.
Le jour où l'on aura un budget proche et non
pas trois fois et demi inférieur, on pourra
en discuter. Même si cela ne fait pas tout,
et on le prouve depuis longtemps. » En
Alsace, les filles du volley perçoivent
moins que celles du Cannet, avec de
meilleurs résultats.
Mais que ferait-elle avec une telle somme ?
« Je prendrais trois joueuses ! » A la place
d'aucune des gamines en place actuellement,
qu'elles se rassurent. « A quatorze, on peut
tourner. Cannes se paye le luxe, parfois, de
laisser Centoni, Ravva et Salinas à la
maison, qu'elles se reposent le corps et la
tête avant une rencontre de Coupe d'Europe.
En décembre, on jouera jeudi, samedi,
mardi... »
Et quitte à avoir le porte-monnaie plein de
sous, autant s'acheter des stars à 300 ou
500 000 € par an (charges comprises). « Si
j'avais les moyens, j'en voudrais deux
énormes, des filles qui à elles seules font
la différence. » Avoir les moyens de
s'offrir un titre de champion, c'est faire
mieux que Cannes, indétrônable depuis 1998.
« Cannes, c'est aussi un staff, une "kiné"
employée par le club... »
Chaque jour, chacune peut récupérer avec un
massage. « En Italie, il y a des
statisticiens aux entraînements, qui
t'aident à mieux voir ce qui n'allait pas.
Cannes, ce sont encore les déplacements en
avion quand nous, on voyage en minibus, avec
les filles qui conduisent dans la nuit avant
de repartir sur un match de Coupe d'Europe
en milieu de semaine. Ces détails font la
différence. »
«Cela finit tout de même par peser»
Des détails ? « A très haut niveau, ils font
la différence. Dans un cinquième set ou en
fin de saison, tu le sens. Nous sommes moins
nombreuses, on se déplace moins bien et on
n'a pas de soins à temps plein, cela finit
tout de même par peser. » Malgré tout,
Magali Magail a l'ambition d'être aussi
exigeante avec ses joueuses que peut l'être
un Yan Fang avec ses Cannoises championnes.
« Je veux qu'elles aient un fond de jeu
irréprochable, une exigence envers
elles-mêmes et les autres. Cette recherche
de la perfection doit être constante, dès
l'entraînement. J'y ai vu des Italiennes
toujours chercher le geste parfait. On a
plus de mal, on finit toujours par relâcher,
d'un coup, après une demi-heure, trois
quarts d'heure. C'est une habitude à
prendre, sur et en dehors du terrain. »
|
14 octobre 2009 |
LA VOIX DU NORD : La Rochette forfait
général mais la réintégration du Hainaut
chez les pros a déjà fait pschitt...
La porte s'était ouverte
plusieurs fois au printemps,
...
et l'on pensait
(naïvement) qu'elle
s'était fermée cet été.
C'était sans compter sur
les turpitudes du
volley-ball français,
dont le roman n'est
jamais avare en
improbables
rebondissements.
Le dernier en date fait
un sacré buzz : donné
perdue en avril, puis
revenue d'entre les
morts en mai, La
Rochette volley
(ex-Melun) se trouve de
nouveau au bord du
précipice. Hier matin,
le président du club,
Michel Bourreau,
s'accrochait à un infime
espoir : que le conseil
général de
Seine-et-Marne casse sa
tirelire pour sauver ce
qui pouvait encore
l'être. « Si je n'ai pas
de nouvelles à 17 h,
j'enverrai une lettre en
recommandé à la LNV(Ligue
nationale de
volley-ball) annonçant
le forfait général de
notre équipe première en
Ligue A (nouvelle
appellation de la Pro
F) », nous confiait-il
par téléphone.
Lâchés au printemps par
la communauté
d'agglomération Melun -
Val de Seine, les
dirigeants du club
s'étaient une première
fois résignés à ne pas
repartir en pro avant
qu'un généreux repreneur
(« le père Noël du mois
de mai », l'avait
qualifié Michel
Bourreau) ne vienne
frapper à la porte.
Sur les 500 000 E promis
par cette régie
publicitaire d'une télé
locale (TV sud 77), dont
100 000 devaient tomber
dès la première
quinzaine de juillet,
seuls 25 000 E ont été
versés sur le compte de
La Rochette volley en
septembre. « On a vécu
sur notre trésorerie
tout l'été. Aujourd'hui,
nous sommes en cessation
de paiement. »
« Dommage pour le
Hainaut »
Le malheur des uns
faisant souvent le
bonheur des autres,
Jacques Delbreil, le
président du Hainaut, a
vu s'ouvrir une brèche
que la fédération
française de volley-ball
aurait refermée dès
hier, à la mi-journée.
« Dans ses petits
souliers », Jean-Paul
Aloro, le président de
la LNV qui est aussi...
manageur général de La
Rochette, aurait été
chargé de transmettre le
message.
Si le forfait général se
confirme, le Hainaut
pourrait légitimement se
considérer comme le
dindon de la farce,
après s'être accroché à
toutes les branches dans
l'espoir de réintégrer
la sphère
professionnelle. Épouse
du président de la fédé
et surtout
vice-présidente de la
FFVB en charge du
secteur féminin, Valérie
Deloutre déplorait
elle-même ce nouveau
coup de Trafalgar, hier.
« C'est vraiment dommage
pour le Hainaut, vu la
qualité des structures
de ce club, que j'ai pu
apprécier lors de son
tournoi européen de
septembre. Mais c'est
aussi catastrophique
pour le volley féminin
qu'on essaie de relancer
et de remettre sur les
bons rails. » Pas de
quoi envisager la
réintégration en Ligue A
du Hainaut, que les
présidents des clubs
pros pourraient être
tentés de soutenir. À
trois jours de la
reprise, ils ont peine à
voir, et on les
comprend, l'élite
rétrécie à onze écuries
(elles étaient encore
quatorze la saison
dernière). Le
championnat de Nationale
1 est reparti depuis le
19 septembre (quatre
journées ont déjà été
disputées), et « d'un
point de vue
réglementaire, je ne
vois pas comment le
repêchage du Hainaut en
pro serait possible »,
poursuit Valérie
Deloutre. Trop de
problèmes à résoudre en
trop peu de temps...
Rarement avare en
pirouettes, Jacques
Delbreil finit
d'ailleurs par
l'admettre : « On nous
l'aurait proposé
maintenant, nous aurions
probablement refusé
d'être reversés en Ligue
A. »
|
11 octobre 2009 |
L'ALSACE : Les
Mulhousiennes ont joué le jeu à Riom
Les joueuses
de l’ASPTT Mulhouse n’ont pas pris à la
légère le tournoi de Riom qui a débuté
hier. Nancy et Terville peuvent en
témoigner.
La troisième
édition du tournoi de volley féminin
professionnel a, bien malgré lui, débuté
de la plus mauvaise des façons qu’il
soit. Victime du manque total de respect
de Paris-Saint-Cloud, un club soi-disant
professionnel, qui c’est, ni plus ni
moins, allégrement et sans vergogne,
assis sur son engagement à participer à
cette manifestation en prévenant
vendredi à 17 h 30 que son équipe ne se
déplacerait pas à Riom compte tenu d’un
effectif réduit. « La veille du tournoi
plus question de trouver une solution de
remplacement », explique, désabusé,
Jean-Luc Treille cheville ouvrière de
cette organisation. Il fallut donc tout
réorganiser, changer de formule pour
mettre en place un mini-championnat
disputé en trois sets. « Heureusement
les filles de Mulhouse, Vandoeuvre-Nancy
et Terville-Florange n’avaient, elles,
pas fait l’impasse et ont sans
difficulté accepté ces modifications.
Elles ont surtout joué le jeu offrant un
spectacle de qualité lors de toutes les
rencontres très disputées. »
Si Tervielle-Florange
ouvre le bal par une victoire 3 à 0
contre vandeouvre-Nancy ce n’est qu’au
terme de trois sets très disputés et
accrochés. La seconde rencontre entre
les vice-championnes de France
mulhousiennes et Vandoeuvre-Nancy fut
identique et la victoire des favorites
n’était acquise que 2 à 1. L’ultime
affrontement de la journée revenait
encore aux Mulhousiennes mais non sans
que Terville lutte becs et ongles. En
l’important la formation de Teresa
Woreck a pris la première place
provisoire du classement.
Résultats de
samedi :
Terville-Florange -Vandoeuvre-Nancy 3 à
0 (27-25, 25-20, 25-19)
Mulhouse -Vandoeuvre-Nancy
2 à 1 (25-13, 16-25, 26-24).
Mulhouse bat
Terville-Florange 3 à 0 (25-18, 27-25,
25-9).
11 heures :
Vandoeuvre-Nancy II. Terville-Florange ;
14 heures : Mulhouse — Vandoeuvre-Nancy
; 15 h 30 : Mulhouse -.
Terville-Florange.
|
7 octobre 2009 |
OUEST FRANCE : Pauline Soullard : « J'aime
me trouver des défis »
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6 octobre 2009 |
PARIS NORMANDIE : Le temps de l'inquiétude
Les
volleyeuses ébroïciennes ont
poursuivi leur préparation
contre des formations du
Benelux. Bilan : deux victoires,
une défaite et deux blessées !
L'EVB s'est aventuré en Belgique
le week-end dernier, le temps de
trois rencontres. Constat, le
volley ébroïcien est loin d'être
au point ; la réception et le
jeu de passe tanguent
dangereusement. Tout d'abord, il
y a les résultats, et ils ne
sont pas spécialement mauvais. A
Gand, contre le troisième du
dernier championnat belge,
l'Evreux VB est tout d'abord
tombé sur un os en prenant cinq
sets (23-25, 22-25, 22-25,
19-25, 10-15.) Et Emmanuel
Fouchet de piquer une grosse
colère. « Pas de réception, pas
de présence au contre, pas de
jeu de passe, pas d'intensité,
pas de solidarité. Rien ! J'ai
vu des comportements
inadmissibles et parfois
déplacés. En tout cas, je ne les
laisserai pas passer. » Dimanche
matin, à Ostende, l'EVB se
coltinait le quatrième du
championnat d'outre-quiévrain.
Victoire deux sets à un (25-22,
23-25, 15-6) pour les
volleyeuses normandes qui
remettaient le couvert contre le
troisième du championnat
néerlandais, Sliedrecht. Encore
un succès 2-1 (25-11, 25-15,
16-25). Hélas, le dernier set de
la journée vint gâcher
l'impression générale. «
Effectivement sans cette manche
abandonnée, nous serions rentrés
avec le sentiment d'une belle
rédemption. »
Da Silva et Pereira
blessées !
L'Evreux VB connaît une grosse
alerte. Le technicien l'admet
sans peine. « L'infirmerie
commence dangereusement à se
remplir : la capitaine Ludmila
Da Silva passera un
arthroscanner de l'épaule droite
demain et sa compatriote Andreia
Leite Pereira n'a pu aller au
bout du périple belge,
handicapée par des douleurs au
dos persistantes. »
A Gand, Gand bat
Evreux
VB : 5 sets à 0 (25-23, 25-22,
25-22, 25-19, 25-10).
A Ostende,
Evreux
VB bat Ostende : 2 sets à 1
(25-22, 23-25, 15-6).
A Ostende,
Evreux
VB bat Sliedrecht : 2 sets à 1
(25-11, 25-15, 16-25).
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25 septembre 2009 |
SPORT 365.FR : Un avenir déjà compromis
En s'inclinant
dès le premier match de l'Euro face à la
Turquie (25-22, 25-9, 25-15), vendredi, les
Bleues sont déjà au bord du gouffre. Il
faudra gagner samedi contre l'Allemagne ou
dimanche face à l'Italie. Mission quasi
impossible
Le faux pas
était interdit d'entrée. Parce qu'elles font
partie du groupe le plus relevé de cet Euro,
les Bleues n'avaient pas le choix. Si elles
voulaient espérer poursuivre l'aventure
au-delà des phases de poule, il fallait
s'imposer face à la Turquie. Une victoire en
poule suffit pour accéder au stade
supérieur. Et quand on est opposée à
l'Italie, championne d'Europe en titre et
l'Allemagne, habituée des grands-rendez vous
européens, on se doit de tout faire pour
décrocher cette victoire contre la Turquie,
équipe la plus abordable sur le papier.
Alors même si les Turques se sont imposées
cinq fois en sept matchs contre la France
cet été, les Bleues n'avaient d'autre choix
que de débuter cet Euro de la plus belles
des manières.
Mais ce match déjà décisif ne va pas
déstabiliser les premiers pas de cette
équipe de France. Emmenées par leur
capitaine Anna Rybaczewski, les Bleues se
montrent agressives et entament parfaitement
la rencontre comptant même trois longueurs
d'avance (7-10). La Turquie commence alors à
trouver ses marques au service. Mauvais
signe pour la réception française rapidement
déstabilisée par cette soudaine réussite
(16-15). Si les filles de Fabrice Vial
s'accrochent et commettent peu de fautes
(21-21), elles plieront pourtant en toute
fin de set face à la solidité du service
adverse (25-22).
Le beau jeu
produit par les Françaises n'a pas payé dans
le premier set. Frustrées, les filles de
Fabrice Viard vont alors s'écrouler en début
de deuxième manche (3-0). Deux temps morts
successifs grillés par le coach tricolore ne
suffiront pas à stopper l'hémorragie.
Service, bloc, défense, réception, tous les
domaines flanchent chez des Bleues
totalement anéanties. Avec 6 aces et 12
attaques contre 4, les Turques ne vont pas
se priver pour imposer une véritable
démonstration à leurs adversaires. Elles
enchaînent avec 7 points consécutifs (15-2)
et on craint alors le pire dans le camp
français qui ne peut que constater les
dégâts : 25-9.
Incapables de proposer à nouveau le jeu
qu'elles déployaient en début de rencontre,
les Françaises aimeraient renverser la
tendance dans cette troisième manche.
Difficile, d'autant que l'intenable Darnel
Neslihan et ses coéquipières infligent
d'entrée un break aux Bleues (8-5). Quelques
belles actions collectives souvent
organisées autour de la passeuse Armelle
Flaesch vont alors redonner un peu d'espoir
au camp français. Jusqu'à ce que les
Turques, toujours aussi impitoyables au
service enchaînent avec un 6-0 (20-11). Il
ne reste plus qu'à limiter les dégâts. La
France s'incline en trois manches (25-22,
25-9, 25-15). Dur à encaisser pour celles
qui rêvaient d'imiter leurs homologues
masculins, finalistes à l'Euro il y a
quelques semaines
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24 septembre 2009 |
LE PAYS.FR : les volleyeuses
françaises en quête d'exploits à l'Euro-2009
Les volleyeuses
françaises, qui commencent leur Euro
vendredi en Pologne, auront du mal à faire
aussi bien que les garçons revenus avec
l'argent de Turquie il y a dix jours, la
moindre victoire s'apparentant même à un
petit exploit.
Placées dans le groupe le plus difficile en
compagnie de la Turquie, de l'Allemagne et
de l'Italie, championne d'Europe en titre,
les filles de Fabrice Vial devront se
sublimer pour finir à l'une des trois
premières places qualificatives pour le
deuxième tour.
Leur premier match, vendredi à Wroclaw face
à la Turquie, sera déjà déterminant pour
leur avenir dans la compétition où
l'objectif, ambitieux, est de «décrocher la
qualification directe pour le prochain Euro
en rentrant dans les sept premiers», selon
le sélectionneur.
Considérée comme l'adversaire le plus
accessible du premier tour, la Turquie a
néanmoins battu les Françaises cinq fois sur
cinq cette saison, ce qui donne une idée de
l'ampleur de la tâche qui les attend.
Huitièmes en 2007 mais avec le renfort des
glorieuses anciennes comme Victoria Ravva ou
Karine Salinas, les Françaises abordent
l'Euro cette année avec un groupe
inexpérimenté et, comme chez les garçons,
diminué à la passe.
Vial a été obligé d'appeler la jeune
passeuse de 18 ans Felicia Menara pour
remplacer Mallory Steux, touchée à une
épaule. Et la titulaire à la passe, Armelle
Faesch, souffre d'une contracture aux
abdominaux qui ne devrait cependant pas
l'empêcher de jouer vendredi.
Le
tableau de bord
La formule:
Les trois premiers de chaque groupe du
premier tour se qualifient pour le deuxième
tour et gardent les résultats acquis face
aux autres équipes qualifiées. Le deuxième
tour comprend deux poules de six dont les
deux premiers sont qualifiés pour les
demi-finales.
La composition des groupes
Poule A (à Lodz): Pays-Bas, Espagne,
Pologne, Croatie
Poule B (à Wroclaw): Italie, Allemagne,
Turquie, France
Poule C (à Bydgoszcz): Belgique, Bulgarie,
Russie, Biélorussie
Poule D (à Katowice): Azerbaïdjan,
Slovaquie, République tchèque, Serbie
Le calendrier
Premier tour du 25 au 27 septembre
Deuxième tour du 29 septembre au 1er octobre
Demi-finales le 3 octobre
Finale le 4 octobre
Le programme de la France au premier
tour:
Vendredi (15h00) France - Turquie
Samedi (17h30) France - Allemagne
Dimanche (15h00) France - Italie
Composition de l'équipe de France:
Passeuses: Armelle Faesch (Mulhouse),
Felicia Menara (IFVB)
Attaquantes-réceptionneuses: Alexia
Djilali (Mulhouse), Véronika Hudima
(Cannes), Séverine Liénard (Hambourg/GER),
Amandine Mauricette (Melun Val de Seine La
Rochette), Anna Rybaczewski (Cannes),
Séverine Szewczyk (Calais)
Centrales: Christina Bauer
(Mulhouse), Jelena Lozancic (Panathinaïkos
Athènes/GRE), Maéva Orle (IFVB), Pauline
Soullard (Melun Val de Seine La Rochette)
Libéros: Déborah Ortschitt
(Mulhouse), Estelle Quérard (Cannet-Rocheville)
Les dix derniers vainqueurs
2007 - Italie
2005 - Pologne
2003 - Pologne
2001 - Russie
1999 - Russie
1997 - Russie
1995 - Pays-Bas
1993 - Russie
1991 - URSS
1989 - URSS
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24 septembre 2009 |
EQUIPE.FR : Comme les garçons ?
Moins de deux
semaines après la fin de l'Euro masculin,
les Françaises entament leur Euro face à la
Turquie, vendredi. Avec une ambition
mesurée.
«C'est forcément
motivant. Mais on n'a pas le
même vécu, ni la même
expérience.»
À quelques heures de se lancer
dans l'Euro en Pologne ce
vendredi (15h00), l'entraîneur
de l'équipe de France
Fabrice Vial sait que
réussir la même performance que
les garçons en Turquie ne sera
pas chose facile. En vingt-cinq
éditions depuis 1949, les Bleues
ne sont parvenues qu'une seule
fois à intégrer le dernier carré
de la compétition. C'était en
1951 et à domicile (4e). Et pour
cette édition 2009, il ne s'agit
pas de voir si haut, mais déjà
au-delà d'une poule de premier
tour effrayante sur le papier,
avec la Turquie, l'Allemagne et
l'Italie - tenante du titre -,
trois nations habituées à
fréquenter le haut du panier
européen.
«On n'a pas eu de
chance au tirage,
concède le coach tricolore.
Nous sommes tombés sur des
équipes qualifiées pour le
prochain Mondial* et qui ont
déjà eu des résultats au plus
haut niveau ou qui ont brillé
chez les juniors, comme
l'Allemagne. Au-delà de la
poule, ce serait du bonus.»
Les trois premiers de chacune
des quatre poules seront
qualifiés pour le second tour,
qui comprendra deux groupes de
six. Autant dire que le match
d'ouverture face à la Turquie
est déjà déterminant. «Comme
les garçons l'ont fait, il
faudrait qu'on réalise une
grosse performance pour
engranger de la confiance.
Mais
ça ne va pas être simple car il
existe une certaine hégémonie
des grosses équipes dans le
volley féminin.»
«En
phase de construction»
Pour
cette campagne européenne, la
deuxième consécutive pour la
France après celle du Benelux
2007 conclue sur une 8e place,
Fabrice Vial a formé un groupe
mêlant jeunesse et expérience.
«Quand on possède beaucoup
de jeunes, ce n'est pas toujours
facile à maîtriser,
reconnaît-il. On a besoin
d'une assise plus expérimentée.»
Cette dose de vécu sera
notamment apportée dans le
groupe par Séverine Lienard et
Séverine Szewczyk, plus de 200
sélections à elles deux, tandis
que les jeunes Félicia Menara et
Maëva Orle, âgées de 18 ans
seulement, seront là pour
préparer l'avenir. Comme
l'équipe de France, guère
brillante en matches de
préparation (six défaites en
sept matches).
«Durant ces
matches, j'ai effectué pas mal
de changements, pas mal d'essais,
explique l'entraîneur des
Bleues. Il faut reconnaître
que nous sommes en phase de
construction. Cela fait déjà un
an que je travaille à former une
équipe et j'espère avoir terminé
cette phase de travail l'été
prochain, avec l'envie de monter
en puissance pour une éventuelle
participation aux Jeux
Olympiques.» De Wroclaw à
Londres, la route est longue.
*En
juillet dernier, la France a
terminé quatrième du tournoi de
qualification pour le Mondial
2010 au Japon, derrière la
Turquie, la Pologne et la
Belgique.
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8 septembre 2009 |
MIDI LIBRE : Les policières bleues d'attaque
Du 12 au 19 octobre
prochain, le Dojo de Rodez accueillera le
championnat d'Europe Police de volley-ball
féminin. Hier, ses organisateurs, dont le
directeur départemental de la sécurité
publique, Laurent Coindreau, ont présenté
cette épreuve. Celle-ci verra évoluer, outre
l'équipe de France féminine de police, les
équipes de Roumanie, République Tchèque,
Allemagne, Grèce, Finlande, Russie et
Pays-Bas. Un beau plateau et de belles
manches en perspective, quelques équipes
dont la Grèce présentant des joueuses
professionnelles. Un aspect sportif sur
lequel nous reviendrons dans une prochaine
édition.
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17 aout 2009 |
OUEST FRANCE : ENCORE DU BOULOT
En plein
préparation pour
les Championnats
d'Europe, qui
débutent dans un
mois en Pologne
(25 septembre-4
octobre), les
joueuses de
l'équipe de
France ont pu
mesuré à
Saint-Dié-des-Vosges
ce week-end, à
l'occasion de
deux
confrontations
en amical face à
la Belgique, le
travail restant
à accomplir pour
être à la
hauteur de
l'échéance
continentale qui
approche. Dans
un format
inhabituel,
convenu entre
les deux staffs,
les Bleues
s'inclinent par
deux fois sur le
score de 4 sets
à 1. Prochains
rendez-vous pour
les filles de
Fabrice Vial en
République
Tchèque, où à
partir de mardi
deux nouveaux
matches sont
programmés.
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17 aout 2009 |
L'ALSACE : Le club des cinq
Les
postières mulhousiennes ont repris
l’entraînement samedi matin au Waldeck
en effectif restreint, sans leurs six
internationales françaises retenues pour
la préparation aux championnats
d’Europe.

à défaut des
six internationales françaises (Armelle
Faesch, Christina Bauer, Alexia Djilali,
Deborah Ortschitt, Anna Rybaczewski,
Myriam Kloster) regroupées en stage
national dans la perspective des
championnats d’Europe, qui auront lieu à
Wroclaw (en Pologne) du 25 septembre au
4 octobre, l’attraction de la reprise
postière était assurée par la présence
des deux recrues étrangères : la
Polonaise Dominika Sieradzan (29 ans),
licenciée la saison dernière au Winiary
Kalisz, et l’Américaine Reegan Hood
(ex-Terville) qui auront la lourde tâche
de faire oublier la Bulgare Martina
Georgieva et les Serbes Sanja Hanusic et
Anna Barnak.
Outre les deux renforts étrangers et les
jeunes internationales A’ Isaline Sager-Weider
et Aminata Coulibaly, qui ont participé
aux Jeux Méditerranéens, et
l’ex-internationale Coralie Larnack, les
coaches Magali Magail et Térésa Worek
ont eu également le plaisir d’accueillir
le nouveau préparateur physique Frédéric
Hoff appelé à remplacer Michel Dantzer.
Hier, ce groupe restreint avec cinq
joueuses et son encadrement technique a
mis le cap sur Morzine pour le stage de
rentrée où les Cannoises sont attendues
aujourd’hui. « A priori, il n’y aura
pas de préparation commune,
explique Magali Magail. Nous n’aurons
que trois séances en salle. L’essentiel
du programme se fera en salle de
musculation entre randonnées et sorties
VTT. Compte tenu de notre effectif
restreint jusqu’au terme des
championnats d’Europe, nous ne ferons
aucun match amical avant le tournoi de
Riom programmé le 10 octobre une semaine
avant la reprise du championnat à Paris
face à Evreux ».
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17 aout 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE : Le club
des cinq
Reprise
particulière pour les joueuses de Magali
Magail. Quatre nouvelles têtes ont fait leur
apparition au sein du groupe mais pour le
moment, pas le temps de faire plus ample
connaissance. Seules cinq joueuses du
collectif mulhousien sont parties à Morzine
pour le traditionnel stage de remise en
forme.

A peine se
sont-elles retrouvées, que déjà il a
fallu qu'elles se séparent.
Sélectionnées en équipe de France,
Christina Bauer, Anna Ribaczewski,
Armelle Faesch, Alexia Djilali, Myriam
Kloster et Deborah Ortschitt ont rejoint
Saint-Dié.
Préparation
compliquée
« Nous
allons passer un mois et demi à cinq.
Cela va être dur. Nous ne pourrons pas
vraiment faire de volley. Mais en même
temps, cela est une fierté d'avoir
autant de joueuses en équipe de France.
Cela complique notre préparation,
explique l'entraîneur Magali Magail. Nos
étrangères ne pourront pas travailler
avec la passeuse. Mais ce n'est pas
grave, nous pourrons mieux nous occuper
d'elles, individuellement parlant. Et
puis au moins, elles pourront toucher du
ballon !».
C'est donc samedi 15 août que le club
des cinq composé de trois anciennes ,
Coralie Larnack, Aminata Coulibaly et
Isaline Sager-Weider, et deux nouvelles
l'Américaine Regan Hood et la Polonaise
Dominika Sieradzan a repris
l'entraînement et fait la connaissance
de son nouveau préparateur physique,
Frédéric Hoff.
Après le contrôle balance sous l'oeil
attentif du coach Magail, - « Le poids,
c'est important. Je suis chiante
là-dessus. Là, ça va. Pas de dégâts. »
-, Hoff est entré en fonction.
Deux tours de piste sous un soleil
radieux, 45' de course à pied au Waldeck
avant de retrouver la piste d'athlétisme
et leur préparateur physique qui, une
valise à la main, installe tout son
matériel.
Alors arrivent les explications. Coralie
Larnack fait la traductrice. Et c'est
parti pour 25' d'exercices. Cinq
ateliers sur lesquels doivent tourner
les volleyeuses.
Fini la
routine, place à une nouvelle aventure. L'ambiance
est plutôt bonne. « Je sens des choses
sympathiques », confie l'entraîneur.
« Les étrangères ne restent pas en
retrait, malgré la barrière de la
langue. Je sens que cela va bien se
passer. »
Les cinq ont pris hier la route pour
Morzine où depuis trois ans les
Mulhousiennes effectuent le travail
d'avant-saison. « Nous aurons de la
chance, il va faire beau. Le travail
physique passe mieux en montagne », se
réjouit Magali Magail.
La semaine se fera en douceur, même si
les filles ne lésineront pas sur le
travail. « Il n'y aura que trois séances
de volley. Le reste ce sera musculation
et course à pied. Nous avons surtout
programmé des séances servant à
renforcer la cohésion du groupe. Même si
cela est un grand mot, étant donné
qu'elles ne seront que cinq »
De gros changements sont annoncés pour
la saison à venir. Cette journée de
reprise donne le ton. « Voilà deux
saisons que rien n'a bougé. Il y a du
sang neuf, cela va faire du bien. Il
faut faire attention à ne pas tomber
dans la routine. Nous l'avons pourtant
subie. La preuve, voilà trois ans que
nous terminons vice-championnes de
France. »
Une chose ne
changera jamais...la philosophie Magail
Cette
saison, les changements ne manquent pas.
Avec Frédéric Hoff, les nouvelles
technologies, Regan Hood la puissance,
Dominika Sieradzan l'expérience et Anna
Ribaczewski la rage de vaincre et sa
technique.
Mais s'il y a une chose qui ne changera
jamais, c'est bien la philosophie Magail.
« De toute façon, un entraîneur se doit
de se renouveler sans arrêt.C'est le
début d'une nouvelle aventure ! »
|
10 aout 2009 |
L'ALSACE : Magali Magail = « Il n'y a pas
que le volley »
Son métier,
Magali Magail ne voit qu'une façon de le
pratiquer : à fond et sans compter. Alors,
de temps en temps elle s'offre des doses de
décompression à coups de soleil et à l'autre
bout du monde.
Une saison,
c'est parfois long, c'est surtout très
prenant. Pendant toute sa durée, Magali
Magail ne vit qu'à l'heure du volley, un
tic-tac qui rythme son emploi du temps,
ses émotions, son existence. « J'oublie
presque tout le monde, j'ai la tête dans
le guidon, confie-t-elle. Même les
dimanches où je suis libre, il m'est
difficile de ne rien faire. Alors je
regarde des vidéos de match. » Ne rien
faire l'angoisse.
Un cinéma en
trois mois
Ces trois
derniers mois, elle avoue une visite au
cinéma, pas plus. L'envie lui vient
aussi, parfois, d'aller en balade du
côté de Bâle, mais cela lui passe bien
vite. Ses amis, elle les voit de loin en
loin, façon ophtalmologiste.... prière
de prendre rendez-vous longtemps à
l'avance. « Trouver un week-end de libre
est vraiment compliqué. Après un match
ce n'est pas plus simple. » Elle vit en
décalé.
Elle en est consciente et elle l'assume.
« J'aime cette vie. Un jour, pourtant,
il faudra choisir, quand je voudrai
avoir des enfants. Je n'en suis pas
là... Tant que j'ai des rêves, je
continue. Ce métier, on le fait par
passion, pour les émotions sur le
terrain, pas pour l'argent. » C'est
prenant, enivrant, poignant d'avoir son
emploi du temps dicté ainsi par des
événements qui s'emballent, se suivent
sans se ressembler.
De la
poussière au soleil
Cela n'a pas
de fin, le travail amène le travail.
« On ne veut rien louper, on se dit
qu'il y a toujours quelque chose à
faire, qui peut faire la différence.
Même si en fin de saison je dors peu, je
fais ce que j'aime. » Hors saison, la
demoiselle a besoin de tourner la page,
de s'oublier et cela passe par un timing
à l'opposé de la trépidation habituelle.
D'un sport de salle, elle file au
soleil.
Lassée de ces hôtels impersonnels qui
habillent chaque déplacement, elle
s'offre le grand luxe à l'autre bout du
monde. « J'ai besoin de vivre ainsi,
pendant quelques jours, au-dessus de mes
moyens. » Et que fait-elle ? « Rien. Je
prends le soleil, j'en ai besoin.
J'arrive quelque part et je me
déconnecte. » Pour s'évader, mieux vaut
partir loin, très loin, couper le
téléphone et s'oublier.
Valise posée, le temps lui appartient
enfin, quitte à le laisser s'écouler
sous la chaleur solaire. « Cela me donne
de l'énergie. » Quelques jours à ce
régime de lézard et elle peut repartir
pour des semaines au plus près de la
réalité du terrain, dans la poussière
des gymnases. Ne penser qu'à soi, ne
plus vivre pour les autres l'aide à
s'investir autant. C'est son équilibre à
elle, cela fait cinq ans qu'elle s'y
adonne.
« J'aime les
gens »
Le volley,
le sport en général, est un monde de
compétition où, pour certains, être
meilleur veut dire terminer devant les
autres et donc justifie de les éliminer.
« J'aime mes joueuses, j'aime les gens,
je leur fais confiance et parfois c'est
dangereux, j'ai pris des claques. »
Alors ses meilleurs amis, elle les
trouve surtout en dehors du milieu. A
table, on n'y parle pas de ballon ni de
sets, encore moins de rebonds.
« J'adore parler, de tout parfois. A la
radio, à la télé, tout est négatif, cela
nous met sous pression. Des fois je
préfère ne pas savoir. Par contre,
j'adore évoquer la guerre. Je la
déteste, mais écouter les gens qui l'ont
vécue, leurs témoignages, sont des
moments forts. » Sa grand-mère lui parle
du dernier conflit mondial, cela la
fascine. « C'est beau leur manière d'en
parler. Il n'y a pas que le volley...
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26 juillet 2009 |
PARIS COTE D'AZUR : Le Cannet Rocheville :
le volley ball féminin
L’Entente Sportive du
Cannet-Rocheville
volley-ball peut
être content des
résultats 2008/2009. On
savait que le président
Henry Bortolossi
et l’entraîneur
Madlen Kasic
avaient placé la barre
haute mais on
n’attendait pas des
équipes aussi
combatives. Malgré de
nombreuses blessures,
les pros de l’équipe
première féminine –
vitrine du club - ont
réalisé un parcours
particulièrement probant
et s’apprêtent à faire
encore mieux la
prochaine saison.
Les dirigeants savent
qu’il n’y a pas de
recettes miracles et
s’efforcent de mettre un
maximum d’atouts de leur
côté. Si le staff ne
change pas, l’équipe va,
elle, se trouver
renforcée avec de
nouveaux éléments de
qualité qui ont fait
leurs preuves.
Sont donc annoncées
Atanaska Koyumdzhieva,
centrale bulgare de 29
ans et d’1,90 mètre, en
provenance du Hainaut.
Aussi
Olesja Kulakova,
32 ans, 1,90 m, centrale
allemande d’origine
russe qui jouait au
Racing-club de Cannes au
début des années 2000.
On attend évidement
beaucoup de
l’expérimentée
Séverine Szewczyk
qui portait les couleurs
de Calais la saison
passée, membre de
l’équipe de France.
Autres recrues :
Élodie White
qui vient de
Cagnes-sur-Mer et
Candace McNamee,
29 ans, une passeuse
d’1,83m, originaire de
l’Oregon qui, chose
rare, a joué au plus
haut niveau au basket et
au volley…
Deux autres renforts
sont attendus la semaine
prochaine. Tout ce petit
monde qui s’ajoute aux
anciennes
Estelle Quérard
et
Florentina Nedelcu,
reprendra l’entraînement
le 24 août et disputera
le tournoi de Venelles
les 26 et 27 septembre
prochain.
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18 juillet 2009 |
L'ALSACE : Ça commence mal !
L’équipe de
France féminine a concédé une défaite
sans appel face aux Turques et perdu
d’entrée toutes chances de se qualifier
pour les championnats du monde.
Le pari
était relevé. Pour espérer participer
aux championnats du monde qu’elle n’a
plus fréquentés depuis 1974, l’équipe de
France, 35 e nation dans la
hiérarchie mondiale, se devait de battre
d’entrée la Turquie finaliste des
championnats d’Europe en 2003 et n°11
mondial. Ceci, dans la mesure où seules
deux équipes seront qualifiées à l’issue
de ce tournoi et que la Pologne, de
surcroît chez elle, sera hors de portée
des Françaises.
L’originalité de cette rencontre
France-Turquie c’est qu’elle constituait
également un préambule au match de Ligue
des champions qui opposera l’ASPTT
Mulhouse au Vakifbank Istanbul à
l’automne prochain.
Préambule à
ASPTTM-Istanbul
De part et
d’autre, six joueuses des deux clubs
respectifs se retrouvaient face à face
dont la meilleure joueuse turque,
Neslihan Darnel (auteur de 25 points des
75 marqués par la Turquie). Avec un six
de base très mulhousien Christina Bauer,
Anna Rybaczewski, Armelle Faesch, Alexia
Djilali et Deborah Ortschitt, aux côtés
de Séverine Liénard et Maëva Orle, que
Myriam Kloster (5 points au 3 e
set dont quatre attaques) allait
avantageusement remplacer dans la
dernière manche, la France soutenait la
comparaison jusqu’à 15-15 au 1 er
set et 11-11 dans la 2 e
manche. Mais la suite était tout à
l’avantage des Turques jusqu’à l’entâme
du 3e set. Avec six Mulhousiennes sur le
terrain, après la rentrée Myriam Kloster,
l’équipe de France faisait encore
illusion (10-7), avant de laisser
l’avantage aux Turques (16-17) pour
concéder le set (21-25) et le match.
Déjà battues quatre fois en quatre
matches par ces mêmes Turques, ces
derniers mois en Ligue Européenne, et en
attendant de les retrouver aux
championnats d’Europe en septembre, les
Françaises accusent un gros complexe
face aux Ottomanes. Aujourd’hui, face
aux Polonaises, l’équipe de France sera
pas plus à son avantage.
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10 juillet 2009 |
LA VOIX DU NORD : La Stella explore la
filière argentine
Peu
à peu, l'équipe de la Stella
version 2009/2010 prend forme.
Pour remplacer Séverine Szewczyk
partie au Canet, les dirigeants
du club calaisien ont jeté leur
dévolu sur la titulaire du poste
d'attaquante prioritaire en
équipe d'Argentine, Leticia
Boscacci.
L'Argentine (23 ans 1,83),
vient d'en terminer avec la
huitième édition des Jeux
Panaméricains à Miami par
une défaite sur le fil
contre la formation du Pérou
mais dans une rencontre où
elle a particulièrement
brillé en inscrivant 24
points.
Arrivée en Espagne pour
découvrir le volley de haut
niveau, comme bon nombre de
ses compatriotes, la
néo-Calaisienne a intégré
les rangs du club d'Icaro
Alaro dans le championnat de
Superliga 2 en 2006/2007. En
2007/2008, c'est à
l'Université de Grenade
qu'on la retrouve, toujours
en Superliga 2, compétition
remportée par Haro Rioja
Voley qui l'a recrutée
l'année dernière pour sa
première année dans l'élite
nationale, pariant sur les
qualités de la jeune
attaquante.
Leticia Boscacci devrait
être accompagnée par une
autre Argentine Melisa Callo,
internationale elle aussi
(24 ans 1,84 m), attaquante
réceptionneuse. Callo était
au club de Miranda l'année
dernière après avoir fait
les beaux jours du Haro
Rioja, formations dans
lesquelles elle s'est à
chaque fois montrée très
prolifique.
Badis Oukarache fonde
beaucoup d'espoir avec la
signature de ces deux
joueuses, jeunes encore mais
déjà fort expérimentées au
plus haut niveau pour que
l'attaque stelliste gagne en
force de frappe et en
vitesse. Il ne reste plus
pour clore le recrutement
qu'à s'attacher les services
de deux centrales et, ainsi,
à tous les postes,
l'entraîneur calaisien
disposera de solutions de
rechange.
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8 juillet 2009 |
LA VOIX DU NORD : Emilie Petkovic quitte le
Hainaut Volley pour rejoindre l'est de la
France
L'attaquante-réceptionneuse du
Hainaut Volley Emilie Petkovic
s'est engagée avec Nancy (Pro
F).
C'est un sale coup pour le
Hainaut Volley. L'équipe du
président Delbreil vient de
perdre Emilie Petkovic.
alors qu'il comptait dessus.
Mais la joueuse avait, il
est vrai, réservé sa
réponse. L'opportunité de
rester en Pro tout en se
rapprochant de son ami la
donc conduite à Nancy-Vandoeuvre,
repêché de dernière minute
dans l'élite nationale. Les
Lorraines, qui avaient perdu
leur barrage de maintien
face à Evreux (N 1), ont
bénéficié du retrait d'Albi
pour rester en Pro F.
Pour Jacques Delbreil, la
situation se complique
puisqu'il doit trouver une
joueuse supplémentaire, si
possible Française, alors
que le marché s'est resserré
et qu'il dispose d'une mince
marge de manoeuvre sur le
nombre de mutées et
d'étrangères. Il est
d'ailleurs tujours en
attente des passeports
français pour Ivana Stolic
et ukrainien pour Diana
Andreyko. •
L'équipe actuelle : Petrsova
(pass.), Andreyko (R/A),
Antonik (R/A), Stolic (centr.),
Kalinouskaya (centr.),
Audoynaud (lib). Entr. : I.
Dobre.
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8 juillet 2009 |
L'EST REPUBLICAIN :
Quatre recrues au VNVB
Vandœuvre- Nancy VB a bouclé son
recrutement 2009-2010 en annonçant
la venue de quatre joueuses hier.
Le groupe de Cyril Wozniak attend donc
l'arrivée prochaine de la Française
Emilie Petkovic, une
réceptionneuse-attaquante de 26 ans qui
a porté les couleurs du Hainaut (Pro F)
la saison dernière ; Zsuzsanna Jozsa,
une Hongroise de 26 ans ; Yana Vovchenko,
une passeuse ukrainienne de 22 ans ; et Alona
Malysheva, une centrale ukrainienne
de 24 ans.
Avec Guerra-Franco, Paterlini, Novotna,
Molinger et Adam, l'équipe phare de
Serge Raineri est quasiment au complet.
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8 juillet 2009 |
L'ALSACE : Les drôles de vacances des
Mulhousiennes
Armelle Faesch,
Déborah Ortschitt, Christina Bauer,
Myriam Kloster, Alexia Djilali et Anna
Rybaczewski, qui porteront le maillot de
l’ASPTTM la saison prochaine, passent
leur été à sillonner l’Europe avec
l’équipe de France.
«
Il y a des avantages et des
inconvénients à se retrouver toutes
ensemble en équipe de France, avoue
Armelle Faesch. On se connaît bien
et, sportivement, ça aide… Mais, par
ailleurs, on se voit tout le temps. Je
les adore… Mais des fois c’est de trop.
On a besoin de voir d’autres têtes ! »
La passeuse et capitaine mulhousienne
livre ses propos entre humour et
sincérité. Des propos compréhensibles à
la lecture du programme de l’équipe de
France féminine qui, après avoir pris
part au tournoi de pré-qualification aux
Mondiaux et à la Ligue Européenne,
participera au final four de cette
dernière le week-end prochain en
Turquie, au 3 e et dernier
tour de qualification aux championnats
du monde à Rzeszow en Pologne (les 17,
18 et 19 juillet) avant de goûter à
douze jours de vacances (du 21 juillet
au 2 août) et enchaîner avec la
préparation aux championnats d’Europe
(du 25 septembre au 4 octobre) à Wroclaw
en Pologne.
«Je
les adore… Mais des fois c’est de trop.
On a besoin de voir d’autres têtes ! »
«
Nous n’avons pas eu le temps de souffler
en démarrant la préparation en équipe de
France deux jours après avoir disputé la
finale du championnat face à Cannes,
poursuit Christina Bauer.
Nerveusement, cela a été très dur ! »
Et le sera encore avec une reprise
immédiate en club au lendemain des
championnats d’Europe dans la mesure où
la reprise du championnat est programmée
pour le 17 octobre.
« Concilier l’équipe de France et le
club n’est pas évident, confie
Armelle Faesch. Je suis crevée et
j’ai mal au genou… Mais, c’est mon
métier et ma passion ».
A Mulhouse, les dirigeants postiers font
contre mauvaise fortune bon cœur. Gérard
Reeb se plaît à relever la présence des
six Mulhousiennes dans l’effectif de
base qui est venu à bout de la Roumanie
(3-2) le mois dernier. « Il est
intéressant de constater que l’ASPTTM
est aujourd’hui capable de battre
l’équipe nationale de Roumanie »,
vante le président postier. Quant à
Magali Magail, elle reprendra la saison
le 15 août en comité restreint avec
Coralie Larnack, les deux étrangères,
l’Américaine Regan Hood et la Polonaise
Dominika Sieradzan, et les deux
internationales A’ Isaline Sager-Weider
et Aminata Coulibaly.
A l’ASPTT Mulhouse, il ne viendrait à
personne l’idée de se plaindre de cet
honneur qui consiste à fournir la moitié
de l’effectif de l’équipe de France. Il
n’en demeure pas moins qu’il convient de
considérer un risque d’usure qui
pourrait se révéler au cours d’une
saison à venir particulièrement intense
entre une place de vice-championne de
France à défendre et un billet à
arracher pour les play-offs de Ligue des
champions.
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2 juillet 2009 |
VAR MATIN : St-Raphaël à l'heure serbe et
japonaise !
il s'agit
finalement de la grande nouveauté au sein du
microcosme du volley-ball hexagonal : adieu
les Pro-A masculine ou féminine et vive la
Ligue A !
Le 27 juin
dernier, cette nouvelle appellation a été en
effet entérinée lors de l'assemblée générale
de la Ligue nationale qui tenait ses assises
annuelles à Martigues.
Pas une
révolution de palais bien sûr, mais une
décision qui tend à démontrer que les
instances dirigeantes de l'élite veulent
innover... en s'inspirant notamment tout de
même du sacro-saint football !
Pro-A ou Ligue
A, cela n'a naturellement pas perturbé les
responsables de l'AS Saint-Raphaël VB dans
leur mission toujours délicate du
recrutement.
Lequel avance.
Lentement mais sûrement.
Saint-Cloud
pour l'ouverture
Si la libero
espagnole de Melun-La Rochette, Cecilia Lazo
Del Risco a finalement décidé de demeurer en
Seine-et-Marne (La Rochette a repris son «
indépendance » après avoir bénéficié de
garanties financières d'un important
sponsor, NDLR.), l'autre joueuse ibérique,
en provenance de Palma, la
réceptionneuse-attaquante Lorena Weber (1,83
m) sera bien varoise à la rentrée prochaine.
Deux autres
étrangères sont en passe de la rejoindre.
Une libero japonaise qui opérait la saison
écoulée à Koniz, le champion de Suisse en
titre. Une joueuse très tonique d'1,63 m
qui, forcément, n'est pas sans rappeler
Akiko, passeuse du club il y a quelques
années.
Autre nouvelle
recrue sur le point de signer, une
attaquante serbe de 23 ans et d'1,85 m
évoluant en poste 4 (attaque-réception).
Pour pallier le
départ d'Audrey Syren, la présidente
Christine Girod et l'entraîneur Rayna
Minkova sont par ailleurs encore à la
recherche d'un dernier renfort. Une
passeuse, destinée à « doubler » Lauriane
Truchetet, que l'ASSR-VB aura bien du mal à
dénicher dans l'Hexagone...
Le reste de
l'effectif demeure quasi inchangé. Hormis
donc Syren, la jeune Camille Crousillat et
Fanny Marino, Saint-Raphaël s'appuiera
toujours sur ses cadres « made in France »,
Hélène Aubry, Sandra Kociniewski, Fatou
Traoré, Tracy Valérin et Lauriane Truchetet.
Une seule
rescapée étrangère vient se greffer sur
cette liste, la centrale Bulgare (1,95 m),
Kristina Yordanska.
En revanche, la
Croate Marina Novosel comme la Serbe Marija
Vasic ne sont pas conservées.
C'est donc avec
un collectif de neuf voire dix joueuses que
Rayna Minkova reprendra les entraînements le
24 août. Soit sept bonnes semaines avant
l'ouverture du championnat de Ligue A, le 17
octobre à Paris, salle Charpy. Il s'agira,
comme l'an passé, de l'Open Generali, une
grande revue d'effectifs au cours de
laquelle tous les clubs de l'élite se
retrouveront. Les Raphaëloises affronteront
alors Saint-Cloud. Avec l'espoir de bien
entamer une compétition ramenée à 12 clubs
et qui laissera, en fin de saison, deux
équipes sur le bord de la route.
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28 juin 2009 |
MA VILLE.COM : Le Hainaut a maintenant la
tête à la Nationale 1
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27 juin 2009 |
L'ALSACE : l’ASPTTM abonnée aux Italiennes
et aux Turques
Le tirage au
sort de la Ligue des champions, effectué
hier soir à Vienne en Autriche, a donné
pour adversaires à l’ASPTT Mulhouse : le
Scavolini Pesaro, le Vakifbank Istanbul
et les Polonaises de Gornicza.
Après
avoir raté d’un rien la qualification
pour les play-offs au tie-break face aux
Stambouliotes d’Eczacibasi la saison
dernière, l’ASPTT Mulhouse aura de
meilleures prétentions et pourra espérer
mieux à la rentrée prochaine. « Pour
moi, Pesaro et le Vakifbank c’est énorme,
a avoué Magali Magail au téléphone, hier
soir, alors qu’elle goûte à quelques
jours de vacances bien mérités.
Par contre, les
Polonaises de Gornicza c’est l’équipe
que je voulais ! »
L’inédit
vient de Pologne
De 24
clubs qualifiés en 2008/2009, la
Confédération européenne a réduit son
élite féminine à seize équipes qui ont
été réparties, hier soir à Vienne, dans
quatre groupes dont les trois premiers
seront qualifiés pour les play-offs. Or,
c’est là que l’ASPTT Mulhouse peut se
vanter d’avoir fait une bonne affaire en
bénéficiant de l’adversaire le plus
abordable des seize équipes qualifiées
en Ligue des champions. Le MKS Dabrowa
Gornicza, classé à la 5 e
place du championnat polonais derrière
Muszyna et Bielsko-Biala, a bénéficié
d’une wild card au même titre que les
Tchèques de Prostejov, les Russes
d’Odintsovo et le Vakifbank Günes
Istanbul. A la différence que ces
derniers ont joué les premiers rôles
dans leur championnat respectif. «
Je me méfie beaucoup de cette équipe
polonaise, relativise néanmoins
Magali Magail. Il y a de l’argent
dans le championnat polonais et il est
certain que Gornicza va se renforcer
pour la Ligue des champions ».
« Au point de vue financier, la
perspective d’un déplacement à Odintsovo
ou à Belgorod nous effrayait,
confie Lucien Kubler, le président
d’honneur de l’ASPTTM, présent hier soir
à Vienne pour assister au tirage au sort
en compagnie de Sylvia Rieffel,
responsable de l’organisation
mulhousienne en Ligue des champions.
On espérait un
peu de changement pour le public et,
donc, nous pensions aux Russes… Mais
nous sommes abonnés aux Italiennes et
aux Turques et il n’y a que les
Polonaises qui vont constituer une
nouveauté à Mulhouse ».
Avec les
championnes d’Italie
Si comme
l’an dernier l’ASPTTM aura Pesaro et
Istanbul sur l’affiche, il n’en demeure
pas moins un peu de neuf. Chez les
Stambouliotes le Vakifbank Günes Sigorta,
que l’ASPTTM a rencontré par le passé en
coupe de la CEV (en 1998 et en 2000 sous
l’appellation Günes Sigorta) remplacera
Eczacibasi l’adversaire mulhousien de
l’an dernier. A un degré moindre, les
Turques, malgré la présence dans leur
rang de la star Neslihan, semblent
quelque peu plus abordables que Pesaro
qui a remporté pour la deuxième année
consécutive le championnat italien
devant Novara et Bergame. «
Sportivement, je n’ai pas d’avis à
donner explique Sylvia Rieffel en
direct de Vienne. Mais au niveau de
l’affiche, je suis très contente… Une
fois de plus nous sommes tombés dans une
poule sympathique » Il ne reste
plus qu’à passer un tour…
Ligue des
champions féminine
Poule A
: Bergame, Cannes,
Belgorod, Rijeka.
Poule B : Pesaro, ASPTT
Mulhouse, Vakikbank Istanbul, Gornicza.
Poule C : Moscou,
Fenerbahce Istanbul, Bielsko-Biala,
Prostejov.
Poule D : Novara,
Muszyna, Odintsovo, Metal Galati.
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27 juin 2009 |
L'ALSACE : Les transferts en Pro féminine
Cannet: Sustring s’en
va. La
Néerlandaise Titia Sustring quittera le
Cannet-Rocheville pour évoluer, la saison
prochaine, en série A2 italienne à Urbino.
Marie Frick à Venelles.
Promu en Pro féminine, Venelles a renforcé
son groupe avec les arrivées de l’Alsacienne
Marie Frick (ex-Vandœuvre), des sœurs
Amandine et Bénédicte Mauricette
(ex-Rochette), Camille Crousillat (ex-St
Raphael), Leslie Turiaf (ex-Cannes), Dragana
Basic (ex-Hainaut), Vlaskova et Célia Denis
(ex-Villebon).
Du changement à Vandœuvre.
Désormais entraîné par Wozniak, Vandœuvre
change son effectif. Julie Mollinger
(ex-Albi), Néna Stankovic (ex-Calais), Chloé
Adam (Nancy II) arrivent. Vanessa Paterlini,
Kovacs restent tandis que Guerra Franco,
Elisabeth Hintemann, Marie Frick, Gocheva,
Vili Slavev, Briot, Iryna Sukhoruk et
Pauline Pavan partent.
Michel Dantzer quitte l’ASPTTM.
Préparateur physique des postières
mulhousiennes depuis de nombreuses saisons,
Michel Dantzer quitte l’ASPTTM. «A la
rentrée ce sera sans moi, a fait savoir
ce dernier. A mon grand dam le club n’a
pu reconduire mon contrat sur les mêmes
bases que les années précédentes. Aussi je
préfère prendre du recul et poursuivre
d’autres projets».
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25 juin 2009 |
PARIS
NORMANDIE : L'Evreux VB a enfin le feu vert
Sur
des charbons ardents depuis
mardi, les dirigeants de
l'Evreux VB ont enfin reçu
l'agrément de la Ligue nationale
de volley pour évoluer en Pro F.
Sportivement les volleyeuses de
l'EVB avaient acquis leur place
en Pro F depuis leurs deux
belles victoires en barrage
d'accession devant Nancy. Sur le
papier, c'était une autre
histoire. Le budget en Pro F n'a
plus rien à voir avec celui de
la Nationale 1 féminine. Il a
fallu présenter à la Ligue un
dossier très complet. Cela a été
fait en temps et en heure et
hier vers 15 h 30, le président
a (enfin) été prévenu par
téléphone que l'équipe fanion
pourrait tenir sa place au plus
haut niveau national la saison
prochaine. « Globalement, je
suis satisfait de la décision.
Je n'aurais pas compris qu'elle
soit inversée, confie
visiblement soulagé Alain
Buisson qui commençait à trouver
le temps vraiment long. Il a
fallu beaucoup travailler compte
tenu du laps de temps que nous
avons eu. C'est bien et c'est
tard à la fois pour finaliser
des accords avec les joueuses et
travailler en terme de
communication, relayer
l'information à nos partenaires.
»
Il y a près de quinze jours le
président, accompagné par le
commissaire aux comptes Norbert
Lecomte, un représentant de la
ville d'Evreux Jean-Christophe
Boulanger, un partenaire privé
Jean-Noël Boulangué et
Marie-France Fouchet la
trésorière du club étaient «
montés » à Paris. Mardi dernier,
la Ligue a pris sa décision qui
a été validée mercredi et
communiquée hier.
Manu Fouchet sur le pont
« Depuis deux jours, j'étais
inquiet par rapport au silence
de la LNV, avoue Manu Fouchet.
Ce soir je suis soulagé. C'était
une partie de yo-yo sans fin ! »
Le coach savoure même si, sur
les six dernières semaines, lui
comme les autres dirigeants ont
eu une charge de travail énorme.
Le résultat est là. Il passe
très vite à autre chose. « Au
niveau sportif l'inquiétude
demeure. Ne sachant pas à quel
niveau nous allions évoluer des
joueuses sont parties. Je n'ai
pas pu commencer le recrutement.
Les règlements ne sont pas les
mêmes en N1 et en Pro F, le
budget non plus. Le marché a été
fait par les autres clubs, en
conséquence nous n'aurons pas la
coloration française de cette
année. Je ne vois pas comment je
pourrais aligner sept
tricolores. »
Le coach de l'EVB va devoir
faire vite. Il lui manque quatre
joueuses : une passeuse, deux
centrales une attaquante
réceptionneuse. « La reprise de
l'entraînement est fixée au 17
août. J'ai des touches et
j'aimerais que tout soit bouclé
dans une semaine. »
Une certitude déjà, les 17 et 18
octobre à la salle Charpy à
Paris, l'Evreux VB fera ses
débuts en Pro F. « Pour la
première journée du championnat,
les équipes sont toutes
regroupées dans un même site
pour disputer l'Open Générali.
Nous attendons d'avoir le
calendrier », ajoute encore
l'entraîneur qui pourra annoncer
peut-être les arrivées de
nouvelles joueuses lors de
l'assemblée générale du club
mardi prochain 30 juin à la
salle de l'Abordage à Evreux.
Catherine Lenoir
Le point sur l'effectif
Elles restent : Taiana Téré,
Leila Tuifua, Emira Sijaric,
Ludmilla Da Silva, Agnieszka
Drzewiczuk, Katarina
Nejezchlebova.
Elles partent :
Cyrillia Atréa (Niort N2), Julie
Buissière (?), Bineta N'Diaye
(Saint-Chamond N1), Stéphanie
Traoré (Lyon Saint-Fons N1).
Elles arrêtent : Tiheni Ena,
Elise Villet (en équipe B,
privilégie ses études).
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24 juin 2009 |
L'EST
REPUBLICAIN : Guerra-Franco prolonge son
bail
A
croire que l'une ne va pas dsans
l'autre... Comme avant elle
Vanessa Paterlini, sa complice
et compatriote, la Brésilienne
Alessandra Guerra-Franco vient
de décider de prolonger son
séjour vandopérien, et portera
donc toujours les couleurs du
VNVB à la rentrée.
Aux côtés de la Tchèque Petra
Novotna, le duo brésilien, qui
mènera l'attaque loraine pour la
troisième saison, constituera
ainsi le noyau dur de l'équipe
vandopérienne. Laquelle reste en
revanche en quête d'une
passeuse, après les départs de
Marie Frick (à Venelles, Ligue
A) et Pauline Pavan (à
Montpellier, Nationale 1).
Par ailleurs, les pourparlers se
poursuivent avec l'Allemande
Elisabeth Hintemann et la
Hongroise Eszter Kovacs.
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20 juin 2009 |
L'EST
REPUBLICAIN : Le VNVB jouera bel et bien en
Ligue A la saison prochaine
La nouvelle
tant attendue est tombée hier dans la boîte-mail du club, en
provenance de la ligue nationale : le VNVB jouera bel et bien en
Ligue A la saison prochaine.
Par la voie de sa directrice Kerstie Abergel, la LNV a fait savoir
officiellement au club lorrain que « suite à la rétrogradation du
club d'Albi », le VNVB était de fait réintégré au sein de
l'élite.
L'annonce, épilogue d'un long feuilleton, dissipe ainsi
définitivement le climat d'incertitudes plus ou moins pesant dans
lequel Vandœuvre-Nancy baignait depuis des semaines. Depuis qu'Albi,
suite à de grosses difficultés financières, avait déposé le bilan,
libérant ainsi une place revenant de droit au VNVB, premier sur la
liste des repêchables suite à sa défaite en play-offs face à Evreux.
Le club albigeois n'ayant pas fait appel dans le délai imparti, la
situation est désormais clarifiée.
Ce poids en moins, les dirigeants vandopériens disposent ainsi d'un
argument supplémentaire afin de construire leur équipe version
2009-2010.
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19 juin 2009 |
L'EST
REPUBLICAIN :
Paterlini, c'est reparti
Alors que
Pauline Pavan a choisi de partir, la
Brésilienne a décidé de rester au club.
Lequel, par ailleurs, est sur la piste d'une
passeuse.
NANCY._ Plus qu'un soulagement, une vraie
satisfaction : pour les dirigeants du VNVB,
voir Vanessa Paterlini prolonger son bail à
Vandœuvre est sans contexte LA bonne
nouvelle du moment. Car c'est désormais
chose faite : la centrale brésilienne a
paraphé une prolongation de contrat, comme
avant elle Petra Novotna. La force de frappe
et l'enthousiasme de la Sud-Américaine
devraient donc encore faire des heureux, la
saison prochaine, aux Nations.
Dans le sens des départs, à noter celui de
Pauline Pavan, libero et deuxième passeuse
l'an dernier, et qui aurait pu être
titulaire à ce poste à la rentrée, suite au
départ de Marie Frick. Après avoir étudié la
proposition de Lattes-Montpellier, promu en
N1 à la rentrée, Pauline Pavan a décidé de
mettre le cap au Sud. « Je connais bien
la présidente, ainsi que toutes les
joueuses, que j'ai notamment côtoyées à
l'INSEP », explique-t-elle. « Le club
a un projet intéressant : l'équipe sera
jeune et composée exclusivement de
Françaises, le projet étant de s'établir
durablement en N1. Voire mieux, un jour,
pourquoi pas. »
• RÉFLEXIONS.
Le club attend toujours le positionnement
d'Alessandra Guerra-Franco, Elisabeth
Hintemann et Eszter Kovacs. Toutes les trois
ont reçu une offre à laquelle elles
n'avaient, hier encore, pas donné suite. «
On souhaite qu'elles fassent connaître
leur décision avant ce week-end »,
précisait hier le président Raineri.
• PASSEUSE(S). Avec les départs de Marie
Frick et Pauline Pavan, le VNVB se retrouve
sans personne à la passe. « On a bien
avancé sur ce dossier », assure Serge
Raineri, qui espère enrôler tout
prochainement une passeuse « étrangère,
en provenance du championnat belge ».
Mais en ces temps de tractations
intensives...
• COACH.Il posera ses valises courant août,
peu avant la reprise de l'entraînement,
prévue le 17. En attenant, Cyril Wozniak
continue de travailler à distance, avec les
dirigeants du VNVB, à la construction de sa
future équipe. Le nouveau coach du VNVB
débarquera de Gruissan, où il était en
charge de l'équipe de N3 (F).
• REPÊCHAGE. Dans ce dossier sans fin, «
nous attendons toujours la notification
officielle de la Ligue », constatait
hier Serge Raineri. Le président vandopérien,
après avoir appelé son homologue albigeois,
a toutefois eu confirmation qu'Albi, relégué
administrativement, n'avait pas fait appel
de sa rétrogradation. Rappelons que le club
sudiste avait jusque lundi minuit pour
poster son courrier d'appel, et que la Ligue
se donnait deux à trois jours de délai, le
temps de réceptionner un éventuel pli de
dernière minute. Sauf ultime coup de
théâtre, l'officialisation du repêchage
vandopérien ne devrait donc plus tarder.
• LIGUE A. S'il est bien repêché pour
évoluer parmi l'élite, le VNVB jouera à la
rentrée non plus en Pro (F), mais en Ligue A
(F), nouvelle appellation du championnat
professionnel.
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18 juin 2009 |
LA PROVENCE
: Le Pays d'Aix-Venelles change presque tout
Après une saison exemplaire
en N1, le Pays
d'Aix-Venelles va jouer la
saison prochaine
dans la cour des grandes
: en Ligue F (ex-Pro F). Un
an après l'avoir quittée,
Bernard Soulas a des
ambitions sérieuses
pour cette Ligue féminine.
Pour ce faire, le président
venellois a mis les petits
plats dans les grands
en débauchant pas
moins de huit nouvelles
joueuses. Et pas
des moindres... Deux
internationales françaises,
Amandine Moricette
(ex-Melun-La Rochette) et
Leslie Turiaf (ex-Cannes),
mais aussi les
attaquantes-réceptionneuses
tchèque Veronika
Vlaskova, serbe Mariyana
Basic, et la jeune
internationale junior
tricolore Camille
Crousillat (ex-St Raphaël).
Sans oublier la passeuse
Marie Frick (ex-Nancy), la
centrale Célia Denis
(ex-Racing Villebon) et la
soeur jumelle d'Amandine,
Bénédicte Moricette
(ex-Melun La Rochette)...
Seules la capitaine
Sandra Laforet et Emilie
Lladares restent au club.
Quel chambardement !
"Nous savions que notre
effectif était un peu juste
pour l'élite, explique
le président venellois.
C'est la raison pour
laquelle nous avons choisi
de mettre toutes les chances
de notre côté pour
viser le maintien.
Ce groupe nous semble
vraiment très prometteur.
D'ailleurs, nous n'avons pas
eu du mal à recruter, tant
de nombreuses joueuses nous
ont sollicités.
C'est le signe que le club
reste très attractif".
Du côté du banc, Boban
Lozancic sera secondé par
Olivier Lamarque, qui a
dirigé la N2. Patricia
Vernier, manager de la
section jeunes, lui
succédera à la tête de
l'équipe réserve. Côté
départs, Daiva Jasinskyte a
signé à Toulon (N1),
Veronika Kadlecova est
retourné en République
Tchèque, Sabrina Lenouys
serait proche de Marignane
(N1), tandis qu'Aminata
Camara est à la recherche
d'un club.
Rendez-vous fin septembre
pour les premiers échanges.
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18 juin 2009 |
LA VOIX DU
NORD : Maintien en Pro F : le Hainaut
s'accroche à un espoir ténu
La
porte n'est pas fermée puisque
le dossier d'Évreux attend
d'être validé par la commission
d'appel de la direction
nationale d'aide et de contrôle
de gestion, en principe le
23 juin. Plus le temps passe, et
plus les chances de sauver sa
place en Pro F s'amenuisent pour
le Hainaut.
La lecture du numéro de juin
de Volley Magazine, tombé
mardi dans la boîte à
lettres du Hainaut volley,
avait rallumé une lueur
d'espoir dans l'esprit de
Jacques Delbreil. On peut y
lire que Melun « se voit
rayé de la carte du volley
professionnel français ».
Ce qui fut vrai fin avril -
début mai, où moment où le
MVS s'était fait lâcher par
sa communauté
d'agglomération, pour ce qui
s'apparentait, aux yeux du
président Michel Bourreau, à
« un règlement de comptes
personnel ». Mais le club
est parvenu à nouer,
entretemps, de nouveaux
partenariats, et à retourner
une situation compromise. À
la Ligue nationale de
volley-ball (LNV), on
confirme avoir donné
l'agrément, et reçu
l'engagement de l'équipe
francilienne.
Reste le cas d'Évreux, qui a
gagné sur le terrain le
droit d'évoluer en Pro F, en
battant Vandoeuvre en
barrage (1), mais dont le
devenir est aujourd'hui
entre les mains de la
commission d'appel de la
DNACG (direction nationale
d'aide et de contrôle de
gestion). Les déclarations
d'intention fournies lundi
par le club ébroïcien n'ont
pas réussi à « amadouer »
les membres de ladite
commission, lesquels ont
réclamé des pièces plus
solides pour le mardi 23.
Rien d'officiel ne sortira
d'ici là, même si le dossier
d'Évreux volley-ball ne
semble pas inspirer de
crainte particulière du côté
de la LNV. Ce qui,
fatalement, ne dit pas
grand-chose de bon pour le
Hainaut.
Plus ou moins résigné à
repartir en N1, avec Stolic,
Kalinouskaya, Antonik,
Petkovic, Audoynaud,
Andreyko, Petrasova mais
sans Basic, le club
valenciennois n'a qu'une
certitude : celle d'évoluer
désormais salle du Hainaut.
Longtemps hésitant « à cause
des dimensions de la
salle », le président
Jacques Delbreil s'est
laissé convaincre de
déménager, hier. « La nature
a horreur du vide. Si nous
n'y étions pas allés,
quelqu'un d'autre aurait
pris notre place. » •
S. C.
1. - L'équipe lorraine
restera quand même en Pro,
Albi ayant renoncé à
repartir à ce niveau, faute
de pouvoir réunir le budget
|
14 juin 2009 |
L'EST
REPUBLICAIN : Les prémices d'une mue
Malgré
une conjoncture délicate, le VNVB
travaille en vue de la prochaine
saison... En principe chez les pros
: trois nouvelles joueuses et un
nouvel entraîneur annoncés.

A
pas comptés, certes. N'empêche,
le VNVB avance vers le
championnat 2009-2010. Si le
club attend toujours
l'officialisation de son
repêchage (1), Serge Raineri et
son équipe ont posé les
premières pierres d'un édifice à
conforter. Après une relégation
sportive en N1 en forme de coup
de massue, le VNVB entame donc
sa mue, tout en essayant de
conserver certaines joueuses
cadres. Tour d'horizon.
• DÉPARTS. Après la passeuse
Marie Frick, la Bulgare Iliyana
Gocheva, la centrale Sophie
Rolin et l'emblématique
attaquante Iryna Sukhoruk, Elise
Génicot et Vili Slavev quittent
le VNVB, leurs contrats n'ayant
pas été reconduits.
• ARRIVÉES. Déjà licenciée au
VNVB mais jusqu'alors
pensionnaire du Pôle France à
Toulouse, la libero Chloé Adam
(18 ans, internationale junior)
s'apprête à débarquer en
Lorraine. Idem pour l'attaquante
Julie Mollinger (19 ans, 1m80),
venue d'Albi, et pour Nina
Stankovic (28 ans, 1m85),
attaquante-réceptionneuse serbe
qui arrive de Calais.
Le club poursuit ses
investigations, notamment pour
dégoter une nouvelle passeuse.
• DANS LE DOUTE. En dehors de
Petra Novotna, qui a re-signé,
c'est encore le flou pour la
Hongroise Ezster Kovacs et la
Brésilienne Vanessa Paterlini,
qui se seraient toutefois
intéressées pour rempiler, mais
avec la garantie que cela soit
chez les pros.
Il semble en revanche que
l'aventure soit terminée avec
l'autre Brésilienne, Alessandra
Guerra-Franco, et que les
négociations soient compliquées
avec l'Allemande Elisabeth
Hintemann, dont l'agent a revu
les prétentions financières à la
hausse. Pauline Pavan, de son
côté, est encore en phase de
réflexion.
• SUR LE BANC. Jérémy Fundéré,
non reconduit à la tête de
l'équipe, sera remplacé par
Cyril Wozniak, qui a déjà signé
son contrat : en provenance de
Gruissan (Aude, N3 filles), sans
expérience en Pro, il a
néanmoins convaincu les
dirigeants du VNVB. « Il nous
est apparu motivé, rigoureux,
travailleur et il connaît bien
le volley féminin », note
Serge Raineri.
(1) Rappelons que le VNVB reste
suspendu au sort d'Albi, club en
difficultés financières et qui
n'a pas reçu l'agrément de la
DNACG pour évoluer en Pro. «
S'il veut interjeter appel, Albi
a 10 jours pour faire partir son
courrier en recommandé, à
compter du jour où la décision
de la DNACG lui a été notifiée »,
explique-t-on à la ligue
nationale. En clair, comme la
DNACG a prévenu Albi le 5 juin,
le club tarnais a jusqu'à demain
pour envoyer un éventuel
courrier d'appel.
La situation devrait donc être
totalement clarifiée la semaine
prochaine.
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14 juin 2009 |
L'ALSACE :
La Polonaise Dominika Sieradzan à l’ASPTTM
Douze ans
après Térésa Worek, Dominika Sieradzan
est la deuxième Polonaise dans
l’histoire du club mulhousien à venir
renforcer l’ASPTTM.
Les dirigeants postiers ont terminé,
hier, leur campagne de recrutement en
obtenant la signature de la Polonaise
Dominika Sieradzan (29 ans) qui évoluait
la saison dernière au Winiary Kalisz et
qui était en contact avec les Allemandes
de Fischbek Hambourg.
« Elle va nous apporter de la
vitesse dans l’exécution des
combinaisons, affirme Magali Magail,
le coach postier. Elle a le même
type de jeu, en rapidité, que Sanja
– Hanusic – et en hauteur qu’Anna
– Barnak – ».
Avec les
recommandations d’Anna Rybaczewski
Attaquante en poste 2, Dominika
Sieradzan a été internationale junior en
1999, du temps où elle évoluait au Wisla
Krakow, avant de passer quatre saisons à
Muszyna (de 2003 à 2007), d’être
vice-championne de Pologne avec Farmutil
Pila (2007/2008) et de jouer le dernier
championnat avec Winiary Kalisz. «
Elle nous a été recommandée par Anna
Rybaczewski et Jerzy Matlak,
l’entraîneur national polonais,
précise Magali Magail, qui la
qualifie de joueuse dotée d’un gros
tempérament ». Ce que confirme Anna
Rybaczewski qui a évolué avec Dominika
Sieradzan sous les couleurs de Muszyna.
« J’ai joué avec elle, il y a trois
ans, explique la capitaine de
l’équipe de France et recrue de l’ASPTT
Mulhouse.
C’est une bonne joueuse, qui en veut sur
le terrain et qui a un bon bras ».
Trois
départs, trois arrivées
Avec
l’arrivée de Dominika Sieradzan, l’ASPTTM
a bouclé son effectif qui enregistre
trois renforts (l’internationale
française Anna Rybaczewski, l’Américaine
Reegan Hood et la Polonaise Dominika
Sieradzan) pour compenser les trois
départs de la Bulgare Martina Georgieva
et des Serbes Sanja Hanusic et Anna
Barnak. Quant au contingent français, à
l’exception de Charline Houillon partie
à Lattes (N1), il reste à l’identique
avec les internationales A Christina
Bauer, Armelle Faesch, Deborah Ortschitt,
Myriam Kloster, Alexia Djilali, les
jeunes internationales A’ Isaline Sager-Weider
et Aminata Coulibaly, et Coralie Larnack.
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13 juin 2009 |
L'EST
REPUBLICAIN : Ça sent le neuf
En marchant sur
des œufs, certes, mais tout de même : le
VNVB fait son bout de chemin vers le
championnat 2009-2010. Si la prudence reste
de mise - le club attendant toujours
l'officialisation de son repêchage (1),
Serge Raineri et son équipe ont pu poser les
premières pierres d'un édifice à conforter.
Après une relégation sportive en forme de
coup de massue, le vent du changement
commence à souffler au sein du club
vandopérien, qui tentera malgré tout de
conserver certaines joueuses cadres. Tour
d'horizon, entre certitudes et inconnues.
• DÉPARTS. Après la passeuse Marie Frick,
qui préfère tenter sa chance ailleurs, la
Bulgare Iliyana Gocheva, qui a déçu et qui
rentre au pays, la centrale Sophie Rolin et
l'emblématique attaquante Iryna Sukhoruk
(arrêts), le VNVB évoluera sans Elise
Génicot ni Vili Slavev, dont les contrats
n'ont pas été reconduits. « A la fois
pour des raisons sportives et
extra-sportives », glisse le président
Raineri, qui ne fait pas mystère de tensions
survenues en cours de saison avec ces
éléments, tensions ayant pesé sur les
performances de l'équipe.
• ARRIVÉES. Pour elle, il ne s'agira pas
d'une mutation, mais d'un retour aux sources
: déjà licenciée au VNVB mais jusqu'alors
pensionnaire du Pôle France à Toulouse, la
libero Chloé Adam (18 ans, internationale
junior) ralliera la Lorraine à la rentrée.
Idem pour l'attaquante Julie Mollinger (19
ans, 1m80), en provenance d'Albi, et pour
Nina Stankovic (28 ans, 1m85),
attaquante-réceptionneuse serbe qui arrive
de Calais.
Le club poursuit ses investigations,
notamment pour dégoter une remplaçante à
Marie Frick.
• DANS LE DOUTE. Si Petra Novotna a re-signé
depuis un bon moment, plusieurs de ses
coéquipières sont encore dans le flou.
Ainsi, la Hongroise Ezster Kovacs et la
Brésilienne Vanessa Paterlini seraient
intéressées pour rempiler, mais uniquement
en Pro.
Par contre, l'autre Brésilienne, Alessandra
Guerra-Franco, semble sur le départ, à
l'instar de l'Allemande Elisabeth Hintemann,
dont l'agent a revu les prétentions
financières à la hausse mais qui n'a
toujours signé nulle part. Pauline Pavan, de
son côté, est en phase de réflexion et
étudie d'autres pistes.
• SUR LE BANC. Jérémy Fundéré, non reconduit
à la tête de l'équipe, sera remplacé par
Cyril Wozniak, qui a déjà signé son contrat
: en provenance de Gruissan (Aude, N3
filles), sans expérience en Pro, il a
néanmoins convaincu les dirigeants du VNVB.
« Il nous est apparu motivé, rigoureux,
travailleur et connaît bien le volley
féminin », note Serge Raineri.
• EN BREF. Avec le départ de Vili Slavev et
l'incertitude concernant Pauline Pavan, le
centre de formation du VNVB, qui entamerait
sa deuxième année d'existence, a du plomb
dans l'aile. « Trouver des joueuses à
cette époque devient compliqué... »,
admet le président du VNVB. Lequel planche
par ailleurs sur un autre créneau, pour les
matches de championnat, que celui du samedi
soir (20 h). « Pour attirer plus de
public, il faut sortir de ce schéma, qui
souffre de la concurrence des autres sports.
On est tributaire de la disponibilité de la
salle des Nations, mais on réfléchit au
sujet. »
(1) Rappelons que le VNVB reste suspendu au
sort d'Albi, club en difficultés financières
et n'ayant pas reçu l'agrément de la DNACG
pour évoluer en Pro. « S'il veut
interjeter appel, Albi a 10 jours pour faire
partir son courrier en recommandé, à compter
du jour où la décision de la DNACG lui a été
notifiée », explique-t-on à la ligue
nationale. En clair, comme la DNACG a
prévenu Albi le 5 juin, le club tarnais a
jusqu'à lundi pour envoyer un éventuel
courrier d'appel. La situation devrait donc
être totalement clarifiée la semaine
prochaine
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12 juin 2009 |
PARIS NORMANDIE :
Vendeville soutient l'EVB
Aujourd'hui la Ligue Nationale
de volley va statuer sur le sort
de l'EVB. Sportivement les
Ebroïciennes ont acquis leur
place en Pro F, financièrement
c'est une autre histoire, même
si Jean-Pierre Vendeville est
prêt à apporter son soutien.
Après les succès devant Nancy en
barrage d'accession, l'euphorie
est vite retombée du côté de l'EVB.
Un billet pour la Pro F c'est
magique, réunir le budget pour
pouvoir prétendre évoluer à ce
niveau c'est une autre histoire.
Les dirigeants ébroïciens en
savent quelque chose. Ils
rencontrent beaucoup de
difficultés. Depuis plusieurs
jours la trésorière Marie-France
Fouchet, le commissaire aux
comptes Norbert Lecomte sont à
pied d'œuvre pour présenter le
budget minimum de 500 000 €
imposé par la Ligue.
« Pérenniser sa place en Pro F »
Approché il y a un an par les
dirigeants de l'EVB notamment
par Alain Buisson, sollicité à
nouveau, Jean-Pierre Vendeville,
ancien président de l'ALM Basket
est prêt à apporter son soutien
comme il le fait pour d'autres
disciplines et associations
d'Evreux. « Sous réserve que le
club qui accède à un niveau
professionnel, différent de ce
qu'il a connu jusqu'à présent,
se structure en conséquence.
L'intérêt est de pérenniser sa
place en Pro F, si c'est pour
faire une seule saison ce n'est
pas la peine ! »
La présidence du club de volley
a été proposée à Jean-Pierre
Vendeville « à deux reprises »,
dévoile l'intéressé, ce que j'ai
refusé pour plusieurs raisons.
Je ne veux pas trahir l'ALM
basket qui m'a beaucoup appris
sur les plans sportif et humain.
Ensuite je pense très
sincèrement qu'Evreux a de la
chance et de la malchance
d'avoir des clubs de très haut
niveau… Il faut savoir faire des
choix ! Dans le contexte
économique actuel, Evreux n'a
pas les moyens de soutenir
autant de formations. (NDLR :
basket-ball, tennis de table,
volley-ball, football). Il
appartient à la mairie de
prendre des décisions, faire
plaisir à tous peut en conduire
certains à la dérive… »
Sans être pessimiste, l'ancien
président de l'ALM s'interroge
sur l'avenir des clubs. « Je
souhaite bon courage à la
municipalité si elle souhaite
tenir autant d'équipes au plus
haut niveau avec tout ce que
cela entraîne de subventions et
de mises en place de nouvelles
structures sportives demandées
par les uns et les autres. On
relève de la mission impossible.
»
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10 juin 2009 |
LA VOIX DU
NORD : Alena Petrasova nouvelle passeuse
d'un Hainaut Volley dans le flou
Sportivement descendu en N1, Le
Hainaut Volley ne l'est pas
encore dans les faits. Son
recrutement illustre même sa
volonté de rester chez les pros.
Mais il semblerait que la
fédération française et la Ligue
nationale naviguent dans un
épais brouillard.
Après l'épisode Melun,
l'épisode Albi, voici
l'épisode Evreux. Comme une
longue chute d'un arbre, le
Hainaut Volley essaie de
s'accrocher à toutes les
branches. Sa chance ? Des
comptes sains et une équipe
quasiment prête à batailler
chez les pros. Sans la
relégation, l'intersaison
aurait eu des allures
d'autoroute vers la
prochaine saison. Mais le
club circule plutôt en plein
hors piste avec des cartes
fournies par la fédération
modifiées régulièrement et
un GPS à l'humeur
changeante.
Son maintien en pro passe
par des relégations
administratives. Melun
croyait être enterré mais a
trouvé, semble-t-il, de
généreux donateurs.
Albi, faute de sous, a
accepté de revenir en N1.
Mais sa place a été prise
par Vandoeuvre. Il reste le
cas Evreux, qui a gagné sa
place sportivement, mais qui
est en appel avec la DNCG
suite à des comptes pas
assez solides pour supporter
le passage en Pro F. «
On devrait connaître la
décision entre le 12 et le
15 juin », explique le
président Jacques Delbreil,
qui peine à suivre
l'enchaînement des
informations.
Il faut dire que Fédération
et Ligue n'arrangent rien.
« On nous demande de nous
inscrire en N1 avant le 18
juin, mais on ne connaîtra
que le 6 juillet les coûts
d'inscription, la formule du
championnat et les
équipes. C'est incroyable !
» La N1, ce serait un sacré
casse-tête avec des
contraintes énormes : cinq
contrats de travail, une
seule étrangère, trois
mutées et au moins deux
Françaises de moins de 23
ans. Autant dire que
l'équipe actuellement
composée devrait être
sérieusement corrigée.
Ion Dobre, en formation en
Suisse, vient d'attirer la
passeuse slovaque Alena
Petrasova (*), présentée
comme bien meilleure que
Basic, qui pourrait être une
solution en tant que
deuxième passeuse à moins
que le club prenne une jeune
française.
En attaque-réception, le
Hainaut misera sur Andreyko
(EU), Antonik (Blr) et
Petkovic, au centre sur
Stolic (Ser) et Kalinouskaya
(Blr) et sur Audoynaud au
poste de libero. Il manque
une pointue et une centrale
alors qu'au moins une jeune
de la réserve intégrera
l'équipe.
Le Hainaut Volley pourrait
aussi changer de salle et
migrer vers la salle du
Hainaut moyennant un tapis
en Gerflex sur le sol. tapis
escamotable. Les équipes de
basket iraient ainsi à Fort-Minique.
Et Jacques Delbreil
récupérerait les anciens
bureaux de l'USVO pour y
transférer son siège. «
C'est en bonne voie »,
indique-t-il alors qu'il
lorgne toujours sur les
subventions de la Ville et
de l'agglo qui allaient
auparavant au basket.
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10 juin 2009 |
LE
REPUBLICAIN LORRAIN : Desma Stovall, yes she
can
A côté de
Muriel Schmitt, toujours espérée, le
TFOC de Pompiliu Dascalu, aura la
passeuse californienne qui opérait,
cette saison, à Albi, le sixième du
classement.
Yes, she can
!… et elle l’a prouvé. Desma Stovall est
la recrue qu’il fallait à la passe pour
remplacer Alice Kapelovies, la Roumaine,
partie dès la fin du championnat.
Kapelovies n’aura d’ailleurs pas perdu
son temps à Terville/Florange
puisqu’elle vient d’intégrer la
sélection nationale roumaine. Desma
Stovall est un type. Une Californienne
bon teint, grande (1,83 m), charmante,
plus extravertie qu’introvertie. Native
de Santa Rosa, la jeune fille de 25 ans
a déjà une autre expérience que le
volley-ball universitaire américain. «J’ai
joué deux saisons en Espagne, à Murcia,
chez le champion ibérique et même si je
n’étais pas titulaire, j’ai beaucoup
appris». Depuis, Desma Stovall
qui comprend mieux le français qu’elle
ne le parle a joué toute une saison à
Albi, dans un club européen qui vient de
connaître des soucis financiers, raison
pour laquelle elle se retrouvait sur le
marché. «J’ai choisi le Tfoc,
dit la Californienne en paraphant son
contrat, parce qu’il y a un
projet, que ce que j’ai vu de cette
formation l’an dernier m’a plu et que
l’entraîneur qui arrive, est connu du
monde du volley ».
Guerrière
Daniel
Mroczkowski comme Adi Groza qui
accompagne la nouvelle recrue l’ont
choisie sur pièce. Ils se souviennent
l’un et l’autre des deux matches de la
saison dernière arrachés par Desma et
les Albigeoises 3 sets à 2. Bien sûr,
ils ont aussi visualisé des cassettes
vidéos pour compléter leur point de vue.
«C’est une grosse bosseuse,
quelqu’un qui a de la personnalité et
s’exprime beaucoup sur le terrain,
analyse Adi Groza, en connaisseur.
Elle dispose de vraies qualités de
défenseuse et c’est une boule de nerfs
». «Elle sait toujours
trouver le bon intervalle, l’issue. J’ai
aussi remarqué sa passe arrière poste 2
et apprécié son service flottant qui est
gênant », ajoute Daniel
Mroczkowski, le président du Tfoc qui
est aussi un expert en la matière. Les
deux techniciens se rejoignent sur un
mot : «c’est une combattante
». Muriel Schmitt si elle
parvient à renégocier son contrat ne
sera donc plus seule sur ce terrain-là.
Recommandée par son ancien entraîneur
Stéphane Simon, ce beau brin de brune
qui vient d’ailleurs fait déjà
l’unanimité. Le Tfoc tient une passeuse
de qualité. Yes, she can.
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6 juin 2009 |
L'ALSACE : premiers revers pour les
Françaises en Ligue européenne
Invaincue
après quatre matches, l’équipe de France
féminine a concédé ses premières
défaites en Ligue européenne, ce
week-end à Ankara, face à la Turquie.
Battue
auparavant par les Roumaines avec un
effectif privé de quelques titulaires,
la Turquie a remis les pendules à
l’heure face aux Françaises (3-1: 25-21,
24-26, 25-16, 25-18 et 3-0: 25-20,
25-17, 27-25) sous l’impulsion de
Neslihan Demir de loin la meilleure
joueuse. Mais il est vrai que les
Françaises, qui rencontreront encore les
Turques en qualification pour le
championnat du monde, se sont bien
gardées de montrer leur vrai visage en
se privant notamment des services de
leurs centrales titulaires, Christina
Bauer et Irina Polechtchouck, remplacées
pour la circonstance par la Mulhousienne
Myriam Kloster et la jeune Maeva Orlé.
Il n’en demeure pas moins que les
Mulhousiennes Armelle Faesch, Deborah
Ortschitt, Alexia Djilali et Anna
Rybaczewski ont été créditées de
prestations honorables. Cette dernière a
été notamment la meilleure marqueuse du
match initial avec Nassira Camara (18
points chacune).
Suite à ces défaites françaises et aux
victoires roumaines, la poule B de la
Ligue Européenne fait l’objet d’un
regroupement en tête de l’épreuve. Les
Françaises auront néanmoins l’occasion
de prendre leur revanche sur la Turquie
dès le week-end prochain à Vichy.
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6 juin 2009 |
LA DEPECHE : Albi volley en période
d'observation
Comme annoncé dans notre
édition d'hier, par la voix
de son président, Patrick
Legrix, Albi Volley-ball, va
demander le lancement d'une
procédure de redressement
judiciaire. Il a rendez-vous
mardi prochain au Tribunal
de Grande Instance. Cette
semaine, le conseil
d'administration du club,
qui compte 14 personnes,
s'était prononcé à
l'unanimité pour cette
solution, qui présente
l'avantage de ne pas obérer
toutes les composantes du
club, notamment les équipes
de jeunes et les amateurs.
Suivra une période
d'observation qui pourrait
durer plusieurs mois, le
temps nécessaire pour voir
si le nouveau projet du club
est viable ou non : « Depuis
le mois d'avril, nous avons
demandé l'assistance d'un
administrateur ad hoc. Il a
constaté que les
performances sportives
allaient de pair avec le
déficit financier et il nous
a conseillé de demander la
tutelle du redressement
judiciaire », argumente
Patrick Legrix, qui déplore
un déficit de 70 000 à 100
000 euros dû pour la majeure
partie à trois matches de
Coupe d'Europe jouées cette
saison en Ukraine et en
Roumanie : « Le Département
et la Région étaient prêts à
nous aider à condition que
la Ville d'Albi fasse de
même, mais la mairie n'a pas
souhaité s'engager pour une
subvention exceptionnelle.
Sans partenaires
supplémentaires et sans les
collectivités, on ne peut
pas survivre à haut niveau.
»
Avec le centre de formation
et bunak
Faute d'avoir pu présenter
un budget prévisionnel à
temps, le club a été
rétrogradé
administrativement à l'étage
inférieur, la Nationale 1 et
il ne fera pas appel de
cette décision : « Sous la
houlette de Ludovic Gruel,
nous allons bâtir une équipe
en nous appuyant sur le
centre de formation et sur
l'expérience de Tetyana
Bunak. L'objectif est de
remonter en pro d'ici
quelques années mais l'an
prochain, je tiens avant
tout à avoir un résultat
positif qui couvre le passif
de cette année », assène
Patrick Legrix, qui table
sur un budget de l'ordre de
300 000 € (contre 600 000 €
cette saison) pour repartir
en N1.
La « promotion » de Ludovic
Gruel, qui entraînait
l'équipe réserve en
Nationale 2, implique une
séparation avec Stéphane
Simon (à l'amiable ou via un
licenciement économique),
qui était encore sous
contrat pour trois ans.
Opéré d'une épaule cette
semaine, l'entraîneur
tarnais est en arrêt de
maladie pour une longue
période.
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6 juin 2009 |
LE
REPUBLICAIN LORRAIN : Albi dégage la voie
Le club sudiste est
en cessation de paiement. Le club vandopérien
devrait donc retrouver l'élite.

Il n'a encore
rien reçu d'officiel, mais Jean-Paul Aloro,
le président de la ligue professionnelle,
l'a confirmé hier : « Albi ne devrait pas
repartir en Pro F, puisque la DNACG n'a pas
validé ses comptes. Vandœuvre/Nancy est donc
en position d'être repêché. Mais la Ligue
attend que l'USSP Albi notifie sa position
par lettre recommandée. Or, le club a quinze
jours pour faire appel. » Ce qu'il ne
fera pas. Hier après-midi à l'occasion d'un
point presse, le président sudiste Patrick
Legrix a en effet annoncé que son club, qui
n'a même pas présenté de budget à la
Direction Nationale des Comptes et de la
Gestion, avait été rétrogradé
administrativement et que son conseil
d'administration avait voté, mercredi, sa
mise en redressement judiciaire. Faute de
subvention municipale suffisante, la
structure tarnaise, qui devrait avancer un
budget de quelque 300.000 euros, espère
simplement pouvoir repartir en Nationale 1.
Sans son entraîneur Stéphane Simon. Alors
qu'au VNVB, on cherche visiblement un
successeur à Jérémy Fundéré à la tête de
l'équipe 1... Quoi qu'il en soit, une chose,
une seule, est sûre à cette heure : la
situation d'Albi propulserait bien le VNVB
de nouveau au sein de l'élite. Et même par
la petite porte, l'entrée ne se refuse pas.
Reste à attendre, encore et toujours, le
fameux sésame officiel. Et le temps presse
car concomitamment, négociations et
transferts vont bon train chez les joueuses.
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5 juin 2009 |
LE
REPUBLICAIN LORRAIN : Un départ et un nouvel espoir
Alors
que Marie Frick a pris la décision de quitter le club,
le VNVB se remet à penser à la Pro (F)... Cette fois,
c'est Albi qui serait proche de lui laisser sa place.
Feuilleton, suite et... pas fin. L'avenir
du VNVB, à géométrie variable depuis plusieurs semaines,
est peut-être sur le point de prendre un nouveau virage
: le club d'Albi, en grosses difficultés financières et
qui réunissait mercredi soir son comité directeur,
serait en effet dans l'incapacité, faute de subventions
suffisantes, de repartir chez les professionnelles. L'USSP
Albi, qui parle carrément de la survie du club, ne
souhaitait pas communiquer officiellement sur le sujet
hier, mais le fera cet après-midi lors d'une conférence
de presse.
Une place serait donc susceptible de se libérer en Pro
pour le club vandopérien, prioritaire suite à sa défaite
en barrage. Le conditionnel étant plus que jamais de
rigueur, Serge Raineri, le président du VNVB, refuse de
tirer des plans sur la comète. D'autant qu'il n'a pas la
mémoire courte : il y a peu, Melun-La Rochette avait
déjà déclaré haut et fort ne pas rempiler, avant
de''dégoter'' comme par enchantement une coquette somme
lui permettant de rester au sein de l'élite. Le club
albigeois trouvera-t-il lui aussi une bouée de sauvetage
financière à laquelle se raccrocher ?
Légitimement échaudé par le précédent melunais, Serge
Raineri navigue donc toujours dans l'incertitude la plus
totale. « Si Albi ne repart pas
en Pro, cette fois il faudra que la Ligue officialise
les choses rapidement. Car pendant ce temps, on ne sait
pas quoi dire aux joueuses, celles avec qui on a pris
contact, comme celles qui étaient des nôtres cette
saison. »
« Il
faut bien se décider »
Une situation qui a notamment pesé dans
la décision prise par Marie Frick : la passeuse et
capitaine vandopérienne évoluera bientôt sous d'autres
cieux. A 24 ans et après trois saisons sous les couleurs
du VNVB. « Ce ne fut pas un choix facile à faire,
mais je reste sur une déception suite à notre saison
sportive, et je ne veux pas jouer en Nationale 1. Le
VNVB est un bon club, mais compte tenu du contexte
actuel, c'est compliqué : on ne peut pas attendre
éternellement de savoir si le club sera en Pro ou pas,
il faut bien se décider un jour », souligne Marie
Frick, qui n'a pas encore arrêté son choix quant à son
point de chute. « Je n'ai encore signé nulle part,
mais j'étudie plusieurs propositions. »
Pendant ce temps, le VNVB sera à l'écoute, lui, de ce
qui se dira du côté de la fédération, réunie en
assemblée générale ce week-end, et du côté de la ligue.
En espérant un jour, qui sait, connaître définitivement
son sort.
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4 juin 2009 |
LE
REPUBLICAIN LORRAIN : Pompiliu Dascalu est le nouvel
entraîneur de Terville-Florange. Le Roumain est déjà à
pied d’œuvre
Au physique, un faux-air de
Thierry Lhermitte dont il joue en acteur qui maîtrise la
ressemblance. Dans le regard et la personnalité, un vrai
cousinage avec l’ex-coach emblématique des Barjots,
Daniel Costantini. Ajoutez l’humour bien senti du
Marseillais et vous commencez à comprendre qui est
Pompiliu Dascalu, "Pouillu" pour ceux qui ont connu le
joueur qu’il fut.
Car le nouvel entraîneur de Terville-Florange présente
la particularité d’avoir, sur le terrain, été une
pointure. Un pointu plus exactement. La rumeur fait même
de cet attaquant de 2,02 m l’un des meilleurs joueurs
que la Roumanie ait connu. 250 sélections nationales
tout au long d’une carrière bien remplie. Il y eut deux
époques, celle du Steaua Bucarest et la carrière
française qui conduisit Dascalu de Saint-Etienne à
Poitiers, d’Ajaccio à Saint-Quentin. "Pouillu" joua
aussi longtemps qu’il le put et passa naturellement à
l’entraînement.
Une première chez les filles
Ce Franco-Roumain, charmeur
s’il en est, parle avec élégance un français de lettré.
«Normal,
au bout de dix-huit ans
», dit-il. Pompiliu Dascalu a
entraîné Saint-Brieuc pendant trois saisons puis
Chaumont (Pro B) durant cinq ans. Il reste sur un échec
et ne s’en cache pas, allant même jusqu’à analyser
finement ses responsabilités. C’est la première fois
qu’il dirigera une équipe féminine. «J’ai
entendu toutes les mises en garde, je me jette à l’eau
quand même ». Dascalu
est ravi de l’expérience qui se présente et part d’un
grand éclat de rire en disant : «Les
filles, je connais ».
Il est vrai qu’à la maison, le néo-Tervillois a de quoi
faire avec deux belles jeunes filles quand elles sont
là. Alexandra, l’aînée (18 ans), est en effet étudiante
au Pôle volley de Toulouse, quand Silvana, la cadette
(15 ans), a rejoint le centre de formation de Nancy-Vandœuvre.
«Eh oui,
elles ont choisi le volley-ball, comment faire autrement
avec moi ? » On ne sera
pas étonné de voir l’effectif du TFOC s’enrichir de deux
éléments les vacances venues. Depuis quelques semaines,
Dascalu s’est penché sur le volley féminin : «Le
jeu des garçons et des filles se rapproche de plus en
plus même s’il y a des différences notables. Evidemment,
le rôle des centrales n’est pas le même. Il s’agit
d’adapter le physique, et la tactique, mais le volley
reste le volley ».
Lui, "Pouillu", prêche pour un jeu offensif. Il rêve
d’un groupe de douze joueuses, il aura à sa disposition
dix éléments. Il veut «trois
grosses joueuses ». De
quoi remplacer les Américaines Todd et Hood. La semaine
dernière, Pompiliu Dascalu était le consultant d’une
chaîne câblée lors des deux rencontres France-Roumanie.
Et quand, pour finir, on lui demande de définir sa
philosophie du jeu, la réponse claque comme un smash de
géant : «Je
n’accepte pas la demi-mesure. Je déteste la médiocrité.
Je suis un perfectionniste. A la fin d’un match, je veux
pouvoir dire : je ne pouvais pas faire plus
». On a
compris, le TFOC aura pour coach une personnalité
doublée d’un esthète.
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4 juin 2009 |
LA DEPECHE :
Albi volley
rétrogradé en Nationale 1
Les mauvaises
nouvelles
s'accumulent
pour Albi volley
qui ne repartira
probablement pas
en Ligue A la
saison prochaine
tandis qu'Hélène
Schleck s'est
gravement
blessée mardi
soir lors du
match de gala à
Monaco contre
l'Italie en
faveur des
victimes du
tremblement de
terre de la
région d'Aquilla.
On sait que la
jeune
internationale,
devenue
incontournable
dans le six
tricolore, était
sur le départ de
l'équipe
Tarnaise mais la
nouvelle touche
tous les
supporters
d'Albi volley
qui s'étaient
durablement
attachés à cette
jeune joueuse
aussi
sympathique que
performante et
qui a beaucoup
donné pour le
club.
L'Albigeoise a
été prise en
charge par le
staff des Bleus
et rapatriée à
Boulouris, le
centre
spécialisé dans
la rééducation
des sportifs de
haut niveau. Les
premiers examens
montrent une
rupture des
ligaments
croisés
antérieurs et
des ménisques du
genou gauche.
C'est un coup
dur pour Hélène
en pleine
période des
transferts alors
qu'on murmurait
son nom pour
jouer en pointe
la saison
prochaine au
Cannet-Rocheville.
ALBI EN
NATIONALE 1
Le Conseil
d'administration
d'Albi volley
s'est réuni hier
soir pour
arrêter une
décision quant à
l'avenir du
club. Les
rumeurs
pessimistes
circulent
puisqu'il semble
bien que la
mairie ait
refusé de lui
accorder un
soutien
exceptionnel
pour son
maintien dans
l'élite. Malgré
les efforts
déployés par le
Conseil Général
et la Région
Midi-Pyrénées,
le club se
trouve bloqué
par son déficit.
La sanction
administrative
de
rétrogradation
décidée par la
direction
nationale de
contrôle et de
gestion (DNCG)
risque donc fort
d'être
définitive vu le
déficit
prévisionnel
présenté par le
club et son
incapacité à
présenter un
budget équilibré
pour l'an
prochain en pro.
La baisse du
partenariat
privé générée
par la crise
économique
n'étant pas
compensée par
des recettes
supplémentaires
des
collectivités,
la structure
albigeoise est
au bord de la
cessation de
paiement. Il
n'est donc plus
question de pro
mais de l'avenir
du club
albigeois. Le
Conseil
d'administration
planche donc sur
un projet
fédéral en
Nationale 1
structuré autour
de l'équipe
réserve et du
centre de
formation avec
Ludovic Gruel
aux commandes.
Mais de
nombreuses
questions
restent en
suspens. Quid de
Tétyana Bunak
dont le club
souhaitait
conserver les
services ? Quid
de Stéphane
Simon toujours
sous contrat ?
Quid du
financement
d'une saison en
Nationale si
tant est que la
Fédération
accepte cette
solution ? C'est
donc de la
survie même du
club dont il est
désormais
question.
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4 juin 2009 |
L'ALSACE : EST REPUBLICAIN :
Alexia Djilali rappelée en
équipe de France.
Suite à la
blessure de la Strasbourgeoise Hélène
Schleck (rupture des ligaments croisés),
mardi soir à l’occasion du match amical
France-Italie (1-3: 22-25, 25-13, 21-25,
28-30), la Mulhousienne Alexia Djilali a été
rappelée en sélection nationale pour
suppléer l’attaquante de pointe de l’équipe
de France qui sera en lice, en Ligue
européenne face à la Turquie, ce week-end en
Turquie.
Sager-Weider
et Coulibaly ont signé. Les
Mulhousiennes Isaline Sager-Weider et
Aminata Coulibaly, appelées en équipe de
France A’, ont renouvelé leur contrat de
stagiaire (convention de formation) avec l’ASPTT
Mulhouse
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4 juin 2009 |
L'EST REPUBLICAIN : réunion
décisive à Albi
Hier en soirée, le club d'Albi réunissait son conseil
d'administration, en présence de l'adjoint aux sports de
la Ville - également vice-président du club... Objectif
: savoir si la mairie pourrait ou non verser une
subvention vitale au club, qui présente un déficit de
70.000 euros.
Aux dernières nouvelles venues du Midi, la tendance
n'était guère à l'optimisme au sein du club albigeois,
dont les dirigeants craignaient fort de ne pas pouvoir
présenter un budget viable en Pro.
A suivre, encore une fois...
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4 juin 2009 |
L'EST REPUBLICAIN :
Pro ou N1 ? L'incertitude complique
l'élaboration du groupe pour la saison
prochaine.
Un
jour relégué, le lendemain repêché, le surlendemain de
nouveau en N1... Et demain ? Ballotté d'un étage à
l'autre ces dernières semaines, plus ou moins
officieusement (lire nos éditions précédentes), le VNVB
semble cette fois sûr de son avenir, même si l'on n'est
plus à un rebondissement près (lire ci-dessous). « On
se prépare à jouer en Nationale 1 la saison prochaine »,
assure le président Serge Raineri, qui doit ainsi
composer avec ce contexte particulier pour mener le
grand chantier du moment : les discussions avec les
joueuses.
Partir ? Rester ? Venir ou pas ? La réponse ne tombe pas
forcément sous le sens pour tout le monde. Alors que
Sukhoruk, Rolin (arrêt) et Gocheva (retour en Bulgarie)
ont depuis longtemps pris leur décision, le doute plane
encore avec insistance au VNVB.
« Côté recrutement, nous avons pris des contacts avec
plusieurs joueuses françaises, mais certaines filles ne
veulent pas se décider de peur qu'il y ait encore du
changement quant à notre championnat. »
Des convoitises
Ce n'est pas le cas de Petra Novotna, qui a en effet
accepté de prolonger sa collaboration avec le club
vandopérien. Pour les autres en revanche, la situation
est beaucoup moins claire. Et ne se décantera qu'au
terme des négociations salariales plus ou moins
avancées. « Le club a fait des propositions à Vanessa
Paterlini et Elisabeth Hintemann », poursuit Serge
Raineri. « A priori, la tendance est plutôt favorable
pour Vanessa, alors qu'il va falloir discuter plus
longtemps avec Elisabeth. » D'autant que la
Brésilienne et l'Allemande, qui se sont taillé une
petite réputation en cours de saison, suscitent des
convoitises.
Quid d'Alessandra Guerra-Franco ? « Je n'ai plus de
nouvelles car elle est en vacances aux Etats-Unis »,
affirme le président qui, si Paterlini devait rester, ne
pourrait de toute façon pas enrôler une deuxième joueuse
hors communauté européenne. Si le VNVB évolue bien en
N1... Enfin, Eszter Kovacs n'a pas non plus donné suite
à la proposition du club, alors que du côté des
Françaises, Marie Frick, Pauline Pavant, Vili Slavev et
Elise Génicot doivent encore s'entretenir avec leur
président.
Lequel, par ailleurs, se donne une semaine pour régler
le cas de Jérémy Fundéré. L'entraîneur, en CDI au club,
ne sera « vraisemblablement plus à la tête de
l'équipe 1 », selon Serge Raineri, qui préfère ne
pas s'avancer. « S'il reste au club, il faut définir
sa mission. C'est un dossier très complexe ; on veut se
donner du temps, pour ne pas se tromper. »
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3 juin 2009 |
NORD LITTORAL :
Szewczyk et la
Stella, c'est fini
De
Calais au Cannet, il n'y a
phonétiquement qu'un pas que la
pointue de la Stella, Séverine
Szewczyk, va franchir
allégrement en s'engageant pour
le club des Alpes-Maritimes un
an après son retour, réussi,
dans la cité des Six Bourgeois.
Le club
calaisien souhaitait pourtant
conserver la meilleure marqueuse
du dernier championnat de Pro
Féminine, mais les deux parties
ne sont pas parvenues à un
accord financier. La joueuse,
par le biais de son compagnon,
qui fait également office
d'agent, avait pourtant transmis
deux propositions à ses
dirigeants. La première
prévoyait une prolongation d'une
saison assortie d'une forte
revalorisation salariale. « Mais
on ne veut pas mettre en péril
la santé financière du club »,
assure Jacques Wheatley pour
expliquer le refus de la SES de
cette première option. La
seconde, qui cadrait mieux avec
l'enveloppe budgétaire de la
Stella, n'a pourtant pas abouti
non plus. Cette fois, c'est la
durée du contrat, trois ans, qui
a fait reculer les dirigeants
calaisiens. « A 33 ans, on
n'est pas fini, assure le
président stelliste, mais
Séverine a quelques problèmes de
genou... » Souvent ménagée
cette saison, la joueuse a
cependant montré qu'elle avait
suffisamment d'expérience pour
pallier les problèmes
musculaires qu'elle rencontre.
Surtout, l'ancienne
internationale était très tentée
par une prolongation de son bail
à Calais : « J'ai ma famille
pas loin , admet-elle. Et
puis j'ai passé une bonne année
ici. Je n'ai vraiment rien à
reprocher au club. » Mais
Le Cannet a placé entre les
mains de la capitaine
calaisienne une proposition qui
a enlevé le morceau. « L'entraîneur
du Cannet, Mladen Kasic, m'avait
déjà contacté l'année dernière.
Il m'a montré qu'ils voulaient
m'avoir. » En clair, la
proposition financière du club
provençal, avec qui Szewczyk va
signer un an, était sans commune
mesure avec ce que Calais
pouvait lui offrir. D'un point
de sportif, le projet est
également plus avancé qu'à
Calais. Qualifié pour la Coupe
de la CEV, la deuxième Coupe
européenne après la Ligue des
Champions, Le Cannet vise, comme
cette saison, une place sur le
podium du championnat de France.
Une copie à revoir
Au départ de sa pointue, la
Stella doit également ajouter
l'arrêt de la carrière de la
passeuse Gabriela Guarneri et de
la centrale Ivana Lapierre et la
signature à Marcq-en-Baroeul
(Nationale 1) d'Héléna Wierre.
Les cas d'Alma Beslagic et Sanja
Mitrovic, qui ne sont jamais
parvenues à s'imposer, étaient
quant à eux réglés de longue
date tandis que la
réceptionneuse-attaquante Néna
Stankovic ne poursuivra pas non
plus l'aventure calaisienne.
Toujours est-il qu'avec un seul
renfort officiel, celui de la
passeuse Mallory Steux (21 ans,
ex-Villebon) et les
prolongations de Sophie Péron,
Renata Kolenakova et Jana
Gogolova, la Stella est encore
loin du compte. Plus d'un mois
après la fin de sa saison, alors
que Badis Oukarache souhaitait
construire son équipe autour de
Séverine Szewczyk, le club blanc
et bleu doit revoir sa copie.
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3 juin 2009 |
LA VOIX DU NORD :
Séverine Szewczyk part au Cannet
Pris
entre le souhait de renouveler
un effectif vieillissant et
restreint à certains postes et
l'obligation de rester dans les
limites du raisonnable au niveau
budgétaire pour ne pas retomber
dans les errements d'un passé
pas si lointain, les dirigeants
de la Stella poursuivent leur
recrutement pas à pas en
essayant de présenter au final
une équipe capable de tenir son
rang tant en championnat qu'en
coupe d'Europe.
Les Françaises Ivana
Lapierre et Gabriela Garneri
ne seront pas conservées au
sein de l'effectif. La
centrale Sanja Mitrovic en
contact avec des clubs de
Nationale devrait rester en
France. L'attaquante Nena
Stankovic serait en
pourparlers avec le club
professionnel de Terville.
La passeuse Alma Beslagic
balance encore entre
poursuivre sa carrière à
l'étranger et la perspective
de prendre des
responsabilités au sein du
staff de l'équipe nationale
bosniaque tout en occupant
un poste d'enseignante qui
lui tend les bras, diplômes
en poche.
Dernier départ et non des
moindres, Séverine Szewczyck,
la capitaine stelliste, fera
ses valises pour Le Cannet.
Brillante la plupart du
temps, l'ex-internationale
française avait contribué
pour beaucoup aux
performances de l'équipe
calaisienne. Meilleure
marqueuse du championnat, et
bien sûr sollicitée par
ailleurs, Séverine Szewzyck,
âgée de 33 ans bientôt,
avait des exigences tant au
niveau du salaire que sur la
durée de contrat que les
dirigeants calaisiens n'ont
pas voulu satisfaire.
Bénéficiant à Calais de
conditions d'entraînement
particulières qui lui
permettaient de ménager un
physique durement éprouvé
par des années au plus haut
niveau, elle avait donné la
saison dernière toute la
mesure d'un talent retrouvé
à la suite d'une
interruption pour cause de
grossesse. La remplacer ne
sera pas chose facile mais
les dirigeants stellistes
explorent actuellement
quelques pistes sérieuses et
qui pourraient réserver
d'heureuses surprises.
Au rayon des bonnes
nouvelles la signature de
Mallory Steux, grand espoir
français à la passe et celle
annoncée de Fatou Diouck,
internationale sénégalaise,
qui devrait être un renfort
de choix à l'attaque.
Les Slovaques restent
Deux autres attaquantes
Renata Kolenakova, en bout
de filet, et Jana Gogolova,
bloqueuse, toutes deux
internationales slovaques,
devraient poursuivre
l'aventure dans les rangs de
la formation la Côte d'Opale
de même que la libéro Sophie
Péron.
Restent à trouver donc une
attaquante prioritaire, pour
compenser le départ de
Séverine Szewczyck, une
seconde passeuse et trois
autres attaquantes
réceptionneuses ou centrales
pour parvenir à un effectif
de dix joueuses qui
permettraient des
alternatives de jeu ou de
compenser des blessures
éventuelles. De quoi occuper
Jacques Wheatley, Badis
Oukarache et Yves Péron en
charge de mener à bien le
recrutement dans des délais
raisonnables
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3 juin 2009 |
L'EST REPUBLICAIN : Suspendu à
l'avenir d'Albi
La situation du
club du Tarn devrait évoluer cette semaine.
Le VNVB attend des nouvelles avec
impatience.
Relégué
sportivement en Nationale 1, le VNVB se
raccroche désormais aux branches d'une
éventuelle relégation administrative
prononcée à l'encontre de l'un des
autres clubs de Pro F. Le malheur des
uns finira-t-il par faire le bonheur des
autres ?
Pour le club du président Raineri, une
première opportunité s'est envolée avec
le sauvetage miraculeux de Melun-La
Rochette, tout heureux d'hériter de la
somme de 500.000 euros injectée par la
communauté d'agglomération de
Melun-Sénart.
Les espoirs vandopériens se sont
reportés sur la santé annoncée précaire
du club d'Albi, qui accuse un déficit de
70.000 euros et est donc sous la menace
d'une rétrogradation administrative.
Depuis plusieurs semaines, le président
d'Albi, Patrick Legrix, fait du porte à
porte pour tenter de trouver des
solutions. Le conseil général et la
Région ont d'ores et déjà promis de
mettre la main à la poche pour boucher
en partie le trou (entre 30 et 40.000
euros).
La
concurrence du rugby
Mais
c'est plutôt du côté de la municipalité
que l'on prend le temps de la réflexion.
Pour une raison simple, selon ce qui est
devenu plus qu'une rumeur. A Albi, les
élus attendaient de savoir si le club de
rugby allait remonter au sein de
l'élite. Les rugbymen ayant décroché la
montée en Top 14 le week-end dernier, la
réponse de la Ville concernant son
soutien au club de volley est désormais
imminente.
Inutile de préciser que, du côté de
Vandoeuvre, on attend des nouvelles avec
impatience. « Je viens de faire
passer un message au président de la
ligue nationale, afin qu'il communique
et que nous sachions où nous en sommes »,
explique Serge Raineri. « Pour
l'instant, nous travaillons comme si
nous repartions en N1... »
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3 juin 2009 |
L'EST REPUBLICAIN : Fundéré devrait
perdre sa place
NANCY._
Jusqu'ici, le Vandœuvre-Nancy VB est
plutôt resté discret sur le sujet,
officiellement « parce que rien
n'est encore décidé », dixit Serge
Raineri. Mais il semble néanmoins que
les chances de Jérémy Fundéré de
repartir la saison prochaine à la tête
de l'équipe première soient minimes.
« Nous devons encore en parler dans
les jours qui viennent. De plus, la
situation de Jérémy Fundéré est
également liée à l'avenir du club, qui
ne sait toujours pas à quel niveau il va
évoluer », précise le président.
Au cas où l'entraîneur ne serait pas
conservé sur le banc de l'équipe fanion,
une autre mission au sein du club
devrait lui être proposée
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3 juin 2009 |
L'EQUIPE .FR : Hélène Schleck
gravement blessée
Cela a été
une soirée noire pour l'équipe de
France. En plus de s'être inclinées face
à l'Italie (3-1), mardi soir à Monaco
lors d'un match de gala organisé pour
réunir des fonds pour les victimes du
tremblement de terre de la région d'Aquilia,
les Bleues ont perdu Hélène
Schleck sur blessure.
Celle qui
est «le bras de l'équipe»,
selon le sélectionneur Fabrice
Vial, est mal retombée après un
saut, en tout début de match.
Conséquence : une rupture des ligaments
antérieurs croisés du genou gauche, qui
va nécessiter une opération chirurgicale
et plusieurs mois loin des terrains. «On
perd très gros hier soir (mardi), a
déclaré Vial. C'est vraiment dommage
car le groupe vit bien ensemble et il y
a du potentiel. Maintenant je suis
inquiet car les solutions ne sont pas
légion. Pour Hélène, c'est dur. C'est
une fille exemplaire qui a souvent été
blessée par le passé, et qui, à chaque
fois, a fait l'effort de revenir.»
Ce lourd fait de match alors mis à part,
le coach des Bleues est revenu sur la
rencontre en elle-même : «On a joué
le jeu jusqu'au bout. L'Italie n'avait
pas aligné sa grosse équipe mais c'était
du solide. Nous avons été dans la coup
avec des sets accrochés.»
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1er juin 2009 |
PASSION-VOLLEY.FR :
Cette fois la France a
souffert...
Après la démonstration la veille face à la Roumanie
3-0 à Saint-Dié-des-Vosges, la France a connu des
difficultés ce dimanche après-midi lors de la
seconde confrontation face au même adversaire en 24
heures toujours pour le compte de la Ligue
européenne Ligue européenne... avant de s'imposer
enfin sur le score de 3-1.
Avec
le même six de base que la veille, la réception
tricolore est fébrile face à des Roumaines
revigorées (8-11). Les attaquantes françaises sont
défendues et les Slaves mènent logiquement (13-16).
Armelle Faesch rentre alors en jeu, synonyme du
déclic des Bleues. Le duo Lienard-Rybaczewski entre
en action et la France refait son retard (19
partout). Le jeu rapide permet à ses coéquipières de
creuser l'écart (24-21). Mais la Roumanie n'abdique
pas et égalise même à 25 partout. Rybaczewski
conclut cette manche initiale d'une attaque rageuse
(27-25).
Le
second set est plus limpide, notamment grâce au
secteur défense-contre plus efficace. Kloster
s'illustre dans ce registre (12-8). Les tricolores
sont intraitables et leur marche en avant ne connaît
aucun raté (18-11). Elles glanent le deuxième set 25
à 15.
Mais
la suite est toute autre : les Françaises, malgré un
bon début de manche (8-5), encaisse un 0-6 (8-11).
Les deux formations se rendent les coups (15-16).
Les Fraçaises commettent des fautes aux moments
cruciaux et la Roumanie en profite (17-21). Il est
trop tard et les Bleues s'inclinent logiquement 19 à
25. Après un bon départ dans le quatrième set
(12-8), à nouveau avec Faesch à la manette, les
frissons réapparaissent (14-13). Le trio Orlé-
Lienard-Schleck s'avère décisif pour créer un écart
(20-16). Les Roumaines s'effondrent et les
tricolores remportent partie en quatre manches
(25-19). Fabrice Vial se montre pleinement satisfait
:«on prend les matchs les uns après les autres».
«Ces deux victoires sont importantes pour notre
parcours» poursuit le coach tricolore. «Continuons à
travailler et à aller de l'avant» conclut
l'entraîneur français. De plus, les tricolores
récupéreront Bauer et Djilali pour le retour en
Roumanie, avec de belles perspectives pour la
suite...
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1er juin 2009 |
L'EQUIPE.FR : La France confirme
Grâce à leur
deuxième succès en deux
jours sur la Roumanie à
Saint-Dié-des-Vosges (3-1),
les Françaises ont pris une
option en vue de la
qualification pour le Final
Four de la Ligue européenne.
Avec
quatre victoires en quatre
matches (deux face à la
Grande-Bretagne et deux face à
la Roumanie), les filles de
Fabrice Vial sont en tête du
groupe B avec huit points.
«Je suis bien sûr satisfait des
résultats mais je ne veux pas me
projeter beaucoup plus loin,
a prévenu le coach français.
Les filles sont fatiguées et la
compétition est encore longue.
Mais je suis content de voir que
le travail paie». Les
Bleues doivent encore disputer
huit rencontres dans cette ligue
européenne avant un éventuel
Final Four, huit jours avant le
troisième tour de qualification
au championnat du monde.
Prochaine étape, les deux
rencontres en Turquie, vendredi
et dimanche prochains.
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31 mai 2009 |
PASSION-VOLLEY.FR :
Une France conquérante
"mange" la Roumanie 3-0 !
Après l'étape calaisienne, la
confrontation ce samedi soir à Saint-Dié
face à la Roumanie, représentait un super
défi. En effet, les Roumaines venaient de
battre les Turques par deux fois (3-2 et
3-0) : la première place était donc en jeu.
La France débutait
timidement,mais grâce à un beau passage de
Schleck au service, bien appuyé par Orlé au
contre, les Bleues s'envolaient (de 3-4 à
9-5). Le coach roumain devait prendre
rapidement ses deux temps morts mais la
marche en avant des Bleues se poursuivait
(15-11, 21-12). Lienard n'était pas en reste
et Kloster concluait la manche initiale sur
un contre. La défense française venait
d'écœurer les Roumaines (6/38).
Le second set était du même
acabit (2-3, 8-5). Incapables de marquer,
les joueuses de l'Est étaient impuissantes
devant la déferlante tricolore. On assistait
à quelques beaux échanges de part et d'autre
avec des défenses redoutables. La France
continuait sa marche en avant (16-6). Volle
trouvait ses attaquantes avec succès et la
seconde manche était aussi facile (25-14 à
35%).
Les Roumaines s'accrochaient
un peu plus au troisième set (8-6). La
défense locale, combinée à quelques fautes
directes adverses, permettaient aux Bleues
de s'octroyer un léger pécule (16-11,
20-14). Mais la réception française, bien
stable jusque là, s'effritait (20-16).
C'était aux Roumaines de contrer et de
revenir dans le sillage des tricolores
(21-18). Le temps mort français était
nécessaire.
Rybaczewski prenait ses
responsabilités alors que la Roumanie était
toute proche (23-21). Rien n'était fait et
il fallait attendre la seconde balle de
match, sur une attaque de Camara pour
exulter (25-23). C'était tout bonus pour
l'équipe de France.
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31 mai 2009 |
L'ALSACE : Une France conquérante
France — Roumanie :
3-0.
Saint-Dié. Les sets : 25-16 (24’), 25-14
(25’), 25- 23 (27’). Temps réel de jeu :
1h16. Arbitrage de MM. Mario Bernaola et
Jacek Hojka. 400 spectateurs.
France : Volle, Lienard
(puis Mauricette), Rybaczewski, Schleck
(puis Camara), Orlé, Kloster. Libéro :
Ortschitt.
Roumanie : Kaplovies (puis
Iosef), Zaharia, Trica, Drimboi, Ony Jekwe,
Albu (puis Gravilescu, (puis Anghel). Libéro
: Pristavu.
Après l’étape calaisienne, la confrontation
à Saint-Dié face à la Roumanie représentait
un tout défi. En effet, les Roumaines
venaient de battre les Turques par deux fois
(3-2 et 3-0) : la première place était donc
en jeu. Avec Kloster, Rybaczewski dans le
six de base ainsi qu’Ortschitt en libéro, la
France débutait timidement. Grâce à un beau
passage de Schleck au service, bien appuyée
par Orlé au contre, les Bleues s’envolaient
(de 3-4 à 9-5). Le coach roumain devait
prendre rapidement ses deux temps morts mais
la marche en avant des Bleues se poursuivait
(15-11, 21-12). Kloster concluait la manche
initiale sur un contre. La défense française
venait d’écoeurer les Roumaines (6/38).
Le second set était du même acabit (2-3,
8-5). Incapables de marquer, les joueuses de
l’Est assistaient, impuissantes, à la
déferlante tricolore. La France continuait
sa marche en avant (16-6). Volle trouvait
ses attaquantes avec succès et le second set
était aussi facile (25-14 à 35 %). Les
Roumaines s’accrochaient un peu plus au
troisième set (8-6). La défense locale, et
quelques fautes directes adverses,
permettaient aux Bleues de s’octroyer un
léger pécule (16-11, 20-14). Mais la
réception française, bien stable jusque là,
s’effritait (20-16). C’était aux Roumaines
de contrer et de revenir dans le sillage des
Tricolores (21-18).
Rybaczewski prenait ses responsabilités
alors que la Roumanie était toute proche
(23-21). Rien n’était fait et il fallait
attendre la seconde balle de match, sur une
attaque de Camara, pour exulter (25-23).
C’était tout bonus pour l’équipe de France,
bien emmenée par ses trois Mulhousiennes
convaincantes.
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27 mai 2009 |
PASSION-VOLLEY.FR :
Leslie Turiaf s'est engagée avec Aix
-Venelles
On savait
qu'elle ne porterait plus le maillot du
Racing Club de Cannes la saison prochaine.
Leslie Turiaf (23 ans, 1,83 m) vient de
s'engager pour une saison avec le club
d'Aix-Venelles où la jeune centrale
internationale retrouvera d'ailleurs très
vite Amandine et Bénédicte Mauricette
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27 mai 2009 |
L'EST REPUBLICAIN :
Les Bleues à Saint-Dié
NANCY._
Qu'on se le dise, pour sa première
édition, la Ligue Européenne,
l'équivalent continental du World Grand
Prix, débarque, ce week-end, à
Saint-Dié. La cité vosgienne est
devenue, depuis quelques années, un des
ports d'attache des Bleues de Frédéric
Vial. Créée, à l'époque, pour permettre
aux équipes masculines du vieux
continent de disputer des rencontres de
haut niveau, cette épreuve n'a pas cessé
de se développer et de prendre de
l'ampleur.
A tel point que, cette saison, la
Confédération européenne de volley-ball
(CEV) a décidé d'ouvrir les portes de
cette compétition aux équipes nationales
féminines.
Comme bon nombre de sélections
nationales, l'équipe de France a répondu
favorablement à l'invitation de la CEV.
« La France va tenter de décrocher
une qualification historique pour les
prochains championnats du Monde, qui se
dérouleront au Japon en 2010 »,
explique Jean-Marie Schmitt, le
directeur technique national. Imaginez
que depuis 1959, les Bleues sont
absentes des Mondiaux. « Cette Ligue
Européenne permettra aux filles de
préparer au mieux les prochaines
échéances », poursuit Jean-Maire
Schmitt.
Les partenaires de la Vandopérienne
Marie Frick, la passeuse du VNVB retenue
pour cette Ligue Européenne, viennent de
boucler, à Marseille, de fort belle
manière le second tour de qualification
pour les prochains championnats du Monde
en ne cédant que devant l'Espagne après
avoir pris le meilleur sur la Grêce, la
Slovénie et la Finlande. Terminant à la
seconde place de sa poule derrière
l'Espagne, la bande à Frédéric Vial est
tout proche de la terre promise. La
dernière étape sur la route du Japon
emmènera l'équipe de France en Pologne,
du 17 au 19 juillet prochain.
Dans cette ultime phase de
qualification, l'équipe de France devra
absolument prendre une des deux
premières places d'une poule où elle
retrouvera la Pologne, la Turquie et la
Belgique.
Mais à Saint-Dié, où l'équipe de France
a établi son camp d'entraînement depuis
le début de la semaine, Frédéric Vial
préparera aussi ses troupes pour les
prochains championnats d'Europe qui se
dérouleront en Pologne du 25 septembre
au 4 octobre et où le staff technique
vise au moins une participation aux
quarts de finale.
La Ligue Européenne tombe donc à point
nommé pour le technicien national pour
effectuer une large revue d'effectif
puisque dix-neuf joueuses ont été
retenues, dont pas moins de six
Mulhousiennes.
Après l'étape de Calais où les
Tricolores ont facilement disposé à deux
reprises de la Grande-Bretagne, les
partenaires de Coralie Larnack, Amandine
Mauricette et Hélène Schleck, des
anciennes pensionnaires du pôle espoir
de Nancy, ont rendez-vous, sur le
parquet déodatien, avec la Roumanie.
• Le programme de l'étape de
Saint-Dié : France - Roumanie,
demain (18 h) et ce dimanche 31
(15 h 30).
• Le groupe ''France'' : Bauer,
Djilali, Faesch, Kloster, Larnack,
Ortschitt (Mulhouse), Bousquet
(Saint-Cloud), Camara (Le Cannet), Frick
(VNVB), Volle, Liénard (Hambourg, ALL.),
Makulévic (Vakis Bank, TUR.), Soullard,
Mauricette (La Rochette), Polechtchouk,
Rybaczewski (Cannes), Schleck (Albi),
Steux (Villebon) et Péron (Calais).
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27 mai 2009 |
LA DEPECHE : Le club
de volley espère encore pouvoir se sauver
Conseil
municipal. Le maire annonce maintenir sa
subvention de 110 000 € au club en proie à
un déficit.
Les
prochains jours seront décisifs pour
l'avenir d'Albi volley-ball. Le club
accuse un déficit de 70 000 € qui
hypothèque son avenir dans le
championnat professionnel. La
participation en Coupe d'Europe a plombé
son budget avec des déplacements en
Ukraine et en Roumanie. Le président
Patrick Legrix frappe donc à toutes les
portes pour trouver une solution.
Lundi soir,
répondant aux questions de Claude
Deustchemeyer, élu d'opposition, Michel
Franques adjoint au maire chargé des
sports, a annoncé en conseil municipal «
l'accord de la ville pour maintenir sa
subvention à Albi volley », soit 110 000
€ par an. Lui emboîtant le pas, le maire
Philippe Bonnecarrère a précisé que « la
ville prend la main du club pour
l'aider. C'est une somme importante qui
comprend les 30 000 € donnés cette année
pour la participation à la Coupe
d'Europe. Même si l'équipe ne joue pas
la saison prochaine de compétition
européenne, nous maintiendrons le même
niveau de subvention. »
L'adjoint
aux sports Michel Franques a tout de
même apporté des précisions suite au
dernier conseil d'administration d'Albi
volley : « Le soutien de la ville ne
s'est jamais démenti. La subvention
allouée a même sensiblement augmenté ces
2-3 dernières années. » L'élu conteste
certaines conclusions « simplistes » du
rapport présenté en conseil
d'administration. La faible capacité du
Cosec aurait été mise en avant. « On a
dit que le Cosec ne pouvait recevoir de
rencontres internationales. Or, depuis
99, cette salle a toujours accueilli les
matchs européens de l'USSPA. »
« la survie
du club »
L'adjoint au
maire estime qu'il est difficile d'aller
au-delà de l'actuelle subvention versée
par la ville : « Vous savez la situation
des collectivités. » Et de jeter un
regard inquiet sur la situation du
volley féminin de haut niveau : « Sur
les clubs qui jouaient cette année face
à l'USSPA, trois ne seront pas présents
la saison prochaine : Villebon, Clamart
et Melun. Dans le basket féminin, c'est
la même chose : sur 11 équipes, cinq ont
déposé le bilan. »
Du côté
d'Albi volley, le président Patrick
Legrix n'a pas souhaité commenter hier
les propos de l'équipe municipale. Le
dirigeant assure consacrer tout son
temps « à la survie du club ». Selon
lui, « la situation évolue d'heure en
heure. »
Albi volley
espère en effet un coup de pouce
supplémentaire des collectivités. Ville
et conseil général ont été sollicités.
Le département aurait apporté des
réponses favorables. Le maintien des
Albigeoises dans l'élite devrait se
jouer dans la semaine. Le temps presse.
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25 mai 2009 |
LA VOIX DU NORD :
À nous les petites Anglaises !
FRANCE - GRANDE-BRETAGNE
3-0 (25-22 en 28', 25-12 en 21', 25-11 en 20').
FRANCE - GRANDE-BRETAGNE
3-0 (25-21 en 26', 25-18 en 25', 25-18 en 24')
La Ligue européenne
féminine est une nouvelle épreuve, équivalent du
World Grand Prix, qui offre douze rencontres de haut
niveau à l'équipe de France, dont six jouées en
France.
Les deux premières
se déroulaient ce week-end à Calais face à la
Grande-Bretagne. Suivront deux France-Roumanie à
Saint-Dié et deux France-Turquie à Vichy. La
Grande-Bretagne, qualifiée d'office pour les JO
de Londres, a grand besoin de rencontres
internationales pour se bâtir.
Rybaczewski, Camara,
Soulard, Volle, Liénart, Orlé et Bousquet au
poste de libero débutèrent. La Calaisienne
Sophie Peron étrenna sa première cape en
remplaçant Camara lors du premier set, Kloster
et Mauricette entrèrent au troisième.
Tout comme lors de
leur dernière rencontre face à la Slovénie, les
Françaises avaient des difficultés à entrer dans
le match. Camara alignait les attaques ratées et
les Britanniques faisaient la course en tête, au
grand étonnement du public (2-5, 4-7, 8-13). Il
fallut attendre le passage de Volle au service
pour se rendre compte que la réception
britannique ne tenait pas le choc. Les
Françaises recollaient à 14-14 mais étaient à
nouveau menées 17-18. Liénart explosait la
réception adverse et permettait à ses équipières
de se libérer (25-22).
À partir de là, le
match fut à sens unique. De gros services, des
combinaisons payantes, et les Françaises
infligeaient une sévère correction à leurs
homologues britanniques.
Lors du deuxième
match, hier, Camara, Liénard, Soulard étaient
remplacées par Mauricette, Kloster et Schleck.
Steux remplaça Volle à la passe lors du
troisième set. Le scénario de la rencontre fut
quasiment le même. Une nouvelle fois les
Françaises ont eu des difficultés à entrer dans
le match. Il fallut attendre 14-16, pour que les
Britanniques lâchent prise, face à des
Tricolores peu convaincantes (25-21). Ensuite,
les Britanniques résistèrent mieux que la
veille, mais furent pénalisées par une réception
trop fragile.
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24 mai 2009 |
NORD LITTORAL : Les Bleues sans forcer leur talent
Hier
soir, salle Calypso, devant 800 spectateurs, l'équipe de
France de volley-ball a sereinement débuté la compétition
par une victoire expéditive 3-0.
Elle retrouve aujourd'hui en fin d'après-midi (18h) leurs
homologues anglo-saxonnes pour une deuxième opposition.
Il n'a fallu que 7 points et 5-2 en faveur des Britanniques
pour que Fabrice Vial, le selectionneur des Bleues, réclame
un premier temps-mort. L'équipe de France, quelque peu
dépassée dans l'engagement physique, laisse poindre
d'incroyables erreurs techniques, à l'image de Liénard,
laissant éclater son smash dans les mailles du filet.
Rybaczewski et Orlé pensent à deux reprises avoir mis un
terme au quart d'heure anglais. Qui se prolonge étonnamment,
preuve que l'obtention des Jeux Olympiques en 2012 booste
l'effet volley-ball de l'autre côté du Channel (11-13).
Camara dévisse aux 3 mètres alors que la défense britannique
ne baisse toujours pas pavillon. Poussé à la révolte, le
groupe d'Anna Rybaczewski réajuste ses fondamentaux et prend
les clés de l'échange (21-18). Ainsi, dans la douleur, les
Françaises empochent le premier acte 25-22. « Elles se
sont mises la pression toutes seules, impatientes de mettre
les ballons par terre, et sont tombées sur une bonne défense
en face », note le sélectionneur tricolore.
Moins surprenantes dans leurs choix d'attaque, les
visiteuses subissent les velléités françaises orchestrées
par Volle et Orlé. Bousquet, appliquée à la tâche, sert de
rampe de lancement à Liénard (12-5). Cette fois-ci, le
potentiel du groupe naissant jaillit à tous les étages. Il
n'y a plus de match.
Nassira Camara trouve enfin la quintessence de son bras
droit (17-8) dans un registre de puissance. « J'ai mis du
temps à entrer dans le match parce que je me mets la
pression. J'espère gagner ma place dans cette équipe »,
fait remarquer la pointue cannetane. De l'autre côté du
filet, Sandell, véritablement muselée, ne parvient jamais à
transpercer le rideau bleu. Aucun suspense dans ce second
set, empoché remarquablement 25-12 par l'équipe de France.
Fabrice Vial garde son 6 de départ sous pression sur le
Taraflex bien que le sort de la rencontre semble acquis. Il
conserve à l'esprit les joutes ultérieures à destination du
championnat d'Europe, fin septembre en Pologne. Kloster,
entrée en jeu, s'amuse au filet au moment où les
Britanniques s'écroulent totalement (13-3). Encore en rodage
sur leurs timings de jeu, les Françaises, à l'instar de
Volle au service, apportent leur pierre à un édifice
solidement bâti (20-7). Empruntées physiquement, les
Anglaises ne se relèveront plus (25-11).
France / Grande-Bretagne 3-0 (25-22 en 28', 25-12 en 21',
25-11 en 19') France : Kloster (2), Camara (11), A.
Mauricette (0), Soullard (6), Rybaczewski (12), Volle (4),
Liénard (9), Péron (0), Orlé (8).
Libero : Bousquet.
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24 mai 2009 |
NORD LITTORAL : La
Stella fait son marché chez les Bleues
La
Stella a profité du passage de l'Equipe de France à
Calais pour enregistrer son premier renfort de
l'intersaison. La passeuse Mallory Steux, qui évoluait
la saison passée à Villebon, s'est en effet engagée une
saison (plus une en option) avec le club calaisien.
Originaire de Lille, la jeune femme (elle aura 21 ans en
octobre), souhaitait ardemment se rapprocher de sa
famille dont elle s'était éloignée lorsqu'elle avait
intégré l'IFVB (Institut Fédéral du Volley-Ball) à
Toulouse en 2005. A sa sortie, elle avait rejoint
Villebon où elle vient de connaître une saison galère
marquée par la relégation du club francilien en
Nationale 1. « J'ai besoin de retrouver du plaisir à
jouer au volley-ball », avoue d'ailleurs celle qui,
hier, n'est pas sortie du banc des remplaçantes et n'a
pas plus de certitude d'entrer en jeu aujourd'hui pour
le deuxième match de l'équipe de France face à
l'Angleterre. « C'est déjà tellement bien d'être ici,
de m'entraîner avec l'équipe », tempère cependant
celle que de nombreux observateurs voient comme la
future titulaire des Bleues.
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24 mai 2009 |
NORD LITTORAL : La fin
de l'insouciance pour Sophie Péron
L'histoire
retiendra que Sophie Péron a fait ses débuts
d'internationale A le samedi 23 mai
2009 face à la Grande-Bretagne en Ligue
Européenne dans sa ville natale.
Une apparition qui
s'est limitée à quelques points en fin de
premier set et encore moins tout au bout du
second opus. Il n'empêche, la Calaisienne a
savouré sa première cape bleue : «
J'étais un peu stressée au moment d'entrer
sur le terrain mais en même temps super
contente. » Sophie Péron, qui promène
d'ordinaire son sourire et son insolente
décontraction sur les parquets de la Pro F,
est apparue bien tendue depuis le milieu de
la semaine où elle a rejoint le groupe
France. « C'est normal, elle a une
certaine pression sur les épaules »,
note Yves Péron, manager général de la
Stella et père de la néo-internationale. La
rencontre d'hier n'a pas échappé à cette
sortie du temps de l'insouciance maintenant
qu'elle a rejoint la cour des grandes. «
J'ai fait du bon boulot en soutien, mais en
récep', ça n'a pas été ça », analyse
justement la Calaisienne. Si son entrée en
jeu en fin de premier set a coïncidé avec
une bonne série française (17-18 puis
22-18), son unique réception, sur un service
de Rachel Laybourne, a fini dans les
tribunes de Calypso.
Comme hier, la Calaisienne laissera
aujourd'hui à Marielle Bousquet la tunique
de libero. Et ne peut donc espérer rentrer
que sur des bouts de matches sur la ligne
arrière. « C'est normal que Marielle soit
titulaire, admet la Stelliste. De
toute façon, je n'ai que deux jours de stage
dans les jambes. Ça n'est pas possible que
je joue un match complet. Et puis il me faut
un temps d'adaptation au ballon qui flotte
un peu plus que celui utilisé en Pro F.
» Plus que le simple changement de sphère,
Sophie Péron a tout simplement changé de
monde.
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24 mai 2009 |
L'ALSACE :
Hélène Schleck
au Cannet
Annoncée initialement au Volero Zurich,
la Strasbourgeoise Hélène Schleck, qui portait les couleurs d’Albi
depuis 2005, aurait finalement opté pour Cannet-Rocheville. Selon
l’entraîneur Mladen Kasic, l’attaquante alsacienne signerait en
début de semaine un contrat de deux ans. Le Cannet, qui a terminé à
la 3 e place de la Pro féminine, après avoir été éliminé
au stade des demi-finales par l’ASPTT Mulhouse, à l’intention de
rebâtir un nouveau groupe autour de l’ex-internationale Estelle
Quérard. Meilleure marqueuse de l’équipe de France féminine lors du
récent tournoi de pré-qualification aux championnats du monde,
Hélène Schleck est la première recrue du Cannet.
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23 mai 2009 |
NORD LITTORAL :
La Ligue Européenne s'ouvre à Calais
Entre deux tournois de qualifications pour les
championnats du Monde 2010, les filles de l'Equipe de
France font escale à Calais où elle disputent, ce soir
et demain, leurs deux premières rencontres de la toute
nouvelle Ligue européenne qui rythmera le quotidien des
Bleues jusqu'à la fin juin, voire même début juillet si
les filles de Fabrice Vial ont le bonheur de se
qualifier pour le Final Four.
Avant cela, les Françaises
devront se colleter, à quatre reprises, à la Roumanie, à
la Turquie et donc à la Grande-Bretagne qui ouvre le
bal.
Un adversaire britannique que le staff de l'Equipe de
France connaît mal. « C'est un peu l'inconnue. On
sait que l'Angleterre n'a pas de culture volley, mais
ils ont l'ambition d'être présents pour les JO de
Londres, souligne Fabrice Vial, le sélectionneur des
Bleues.
C'est vraisemblablement une équipe en construction. »
Une équipe donc encore limitée ce qui devrait permettre
aux Françaises de s'imposer sans trop de difficultés.
Mais le coach des Bleues connaît le danger qui guette
ses joueuses si elles abordent ces deux rencontres la
fleur au fusil. « On prend tous les matches au
sérieux. L'objectif sur cette Ligue européenne est
d'engranger de la confiance et de continuer à faire
tourner le collectif. »
Sophie Péron, pas forcément libero
Par rapport au groupe qui s'est classé deuxième du
Tournoi de Qualification Mondial la semaine dernière à
Marseille, trois joueuses ont fait leur apparition dont
la Calaisienne Sophie Péron qui découvre avec émotion le
groupe France A. Plusieurs semaines après la fin de la
saison en club, la libero de la Stella a éprouvé
quelques difficultés à se mettre dans le bain des
premiers entraînements. « J'ai mal partout »,
indiquait-elle hier matin après la première séance de la
journée. « C'est normal qu'elle ait des problèmes de
rythme, indiquait pour sa part Fabrice Vial qui
envisage d'offrir à la Calaisienne sa première cape
d'internationale ce week-end. « Marielle Bousquet n'a
pas trop joué la semaine dernière et elle devrait
occuper le poste de libero contre l'Angleterre. Mais
Sophie est susceptible de rentrer encours de jeu, pas
forcément comme libero, on a trois postes arrières. »
Aujourd'hui ou demain, Sophie Péron va donc entrer dans
le cercle fermé des internationales A.
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23 mai 2009 |
LA VOIX DU NORD :
France - Grande-Bretagne à 18 heures salle Calypso
La Ligue européenne féminine est une nouvelle épreuve, qui équivaut
au World grand prix, et qui offre douze rencontres de haut niveau à
l'équipe de France féminine dont six jouées en France. Les deux
premières se déroulent à Calais ce soir et demain soir, face à la
Grande-Bretagne. Suivront des France-Roumanie à Saint-Dié et des
France-Turquie à Vichy.La Grande-Bretagne n'est pas un pays de
volley-ball et son équipe féminine n'a pas de référence sur la scène
internationale. Pourtant cette équipe est qualifiée d'office pour
les jeux Olympiques de Londres en tant que pays organisateur et a
grand besoin de rencontres internationales pour se bâtir.Les
Françaises sortent, quant à elles, d'un France-Slovénie joué il y a
une semaine à Marseille et remporté 3-1. Face à la Grande-Bretagne,
l'entraîneur Fabrice Vial va se permettre de faire tourner son
effectif de vingt-quatre filles pour tester toutes ses joueuses en
compétition internationale. Les douze filles choisies sont Marielle
Bousquet (libero), Nassira Camara (pointue), Amandine Mauricette
(réceptionneuse-attaquante), Anna Rybaczewski
(réceptionneuse-attaquante), Pauline Soulard (centrale), Sophie
Peron (libero), Stéphanie Volle (passeuse), Christina Bauer
(centrale), Marie Frick (passeuse), Armelle Faesch (passeuse),
Séveine Liénart (réceptionneuse-attaquante), Maeva Orlé (centrale),
toutes des filles ayant joué face à la Stella lors des championnats
de pro A. Le match débutera à 18 heures mais des animations sont
proposées dès 14 heures : karaté, hip-hop, puis vers 15 h 30 des
matches de démonstration de jeunes volleyeurs.
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21 mai 2009 |
LIBERATION : Ci-git
le club féminin de La Rochette
Article en ligne sur le site de MVS La
Rochette VB : rubrique PRO AF /
revue de presse
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21 mai 2009 |
L'ALSACE : Schleck à Zurich
Meilleure attaquante de l’équipe de
France féminine lors du dernier tournoi de qualification aux
championnats du monde, la Strasbourgeoise Hélène Schleck (23 ans,
1,80m) a donné son accord pour évoluer au Volero Zurich la saison
prochaine.
Titulaire en Pro féminine à l’USSP Albi depuis 2005, après avoir
vécu la fermeture de l’INSEP (2003/2004) et l’ouverture du centre
national (IFVB) à Toulouse (2004/2005), Hélène Schleck n’avait pas
fait l’objet de propositions de la part des dirigeants de l’ASPTT
Mulhouse.
Née le 13 mai 1986 à Strasbourg, Hélène Schleck a débuté le volley
en tant que benjamine au VBC Woerth (en 1996) avant de rejoindre les
juniors de la Fraternelle (2002/2003). Réceptionneuse-attaquante, la
Strasbourgeoise avait été convoitée par Istres qui n’a pu s’aligner
sur les propositions financières du club zurichois qui avait croisé
la route de l’ASPTT Mulhouse, en Ligue des champions, lors de la
saison 2007-2008.
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20 mai 2009 |
LES DESSOUS DU
SPORT.FR : un avis de décès pour annoncer la disparition d’un club
Le club de La
Rochette-Melun (Seine-et-Marne), 5e de Pro A
féminine cette saison, a annoncé sa
disparition en publiant un avis de décès
dans les colonnes du journal Le Parisien.
Voilà une
manière pour le moins originale d’attirer
l’attention. Suite à une décision politique
de la communauté d’Agglomération de Melun
Val-de-Seine de supprimer sa subvention, le
club de Pro A féminine de La Rochette-Melun,
5e du championnat cette saison, ne pourra
assurer sa place au sein de l’élite la
saison prochaine. Très en colère, les
responsables du club ont décidé de frapper
fort en officialisant cette disparition à
travers un avis de décès publié dans les
colonnes du journal Le Parisien.
"Nous avons le
regret de vous annoncer la disparition de
VOTRE club de volley de ProF Rochette MVS
qui, malgré sa qualification pour la Coupe
d'Europe 2009/2010, ne pourra pas défendre
ses chances à cause d'une décision politique
de l'Agglomération de Melun Val-de-Seine de
supprimer brutalement sa subvention",
peut-on lire dans les colonnes du quotidien.
"Ce sont des années de travail qui
disparaissent, des emplois CDI supprimés, et
surtout un énorme gâchis pour des centaines
de jeunes et moins jeunes qui suivaient
cette équipe. Beaucoup de tristesse, de
larmes, et de colère face à une décision
prise par des élus qui n'ont jamais mis les
pieds dans notre gymnase pour assister à un
match de volley..."
En septembre
2008, la communauté d’Agglomération a en
effet décidé de ne pas renouveler la
subvention accordée au club. Pour La
Rochette-Melun, cette perte de 330 000 euros
a tout simplement signé son arrêt de mort.
Quitte à disparaître, autant le faire en
beauté…
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20 mai 2009 |
LA VOIX DU NORD : L'équipe de France féminine accueille
son homologue britannique à la Calypso
Les
collectivités partenaires de l'opération
« Le plus grand terrain de jeux », le
conseil régional, le conseil général,
Cap Calaisis, la mairie de Calais et le
comité Pas-de-Calais de volley ont donné
le coup d'envoi à ce qui devrait être la
première manifestation d'envergure
nationale qui s'inscrit dans la volonté
des élus de faire du Pas-de-Calais la
base arrière de préparation des équipes
nationales en vue des Jeux olympiques de
Londres 2012.
La Ligue
européenne de volley-ball est une
compétition organisée par la
Confédération européenne de volley
ouverte aux masculins et aux
féminines, et se disputant durant la
même période que la Ligue mondiale.
On peut considérer qu'elle est le
pendant à l'échelle continentale de
sa grande soeur permettant aux
nations de moindre renom de
participer à une épreuve
internationale durant l'été. Les
équipes participantes sont réparties
en deux poules avec match aller
retour sur une période d'un mois
environ. La Bulgarie, l'Espagne la
Grèce et la Serbie s'affronteront
dans la poule A pour remporter une
des deux places qualificatives pour
la finale à quatre. La Roumanie, le
Royaume-Uni, et la Turquie se
disputeront une seule place
qualificative, la Turquie,
organisatrice du Final four à
Kayseri les 11 et 12 juillet étant
automatiquement qualifiée. L'équipe
de France sort d'un tournoi de
qualification au championnat du
monde au Japon où elle vient de se
faire coiffer sur le fil par
l'Espagne ce qui laisse augurer d'un
troisième tour pour le moins épineux
en Pologne contre l'équipe du cru,
la Belgique et la Turquie.

Promotion
Dans la
compétition européenne, les
Françaises se voient proposer un
menu moins indigeste avec en guise
de hors d'oeuvre à la salle Calypso
à Calais la formation du
Royaume-Uni. Les deux équipes
anglaises, hommes et femmes, ont la
ferme intention de jouer leu chance
à fond afin d'accéder au Final four.
Ce sera
la seconde fois consécutivement que
les hommes se produiront dans cette
compétition. Pour les filles, il
s'agira d'une première. Autre
innovation les matches à domicile
concernant l'équipe anglaise seront
décentralisés à travers le pays à
Sheffield, Edinburgh et Norwich où
se produira la France lors du match
retour.
Les
responsables du volley outre Manche
veulent ainsi promouvoir leur
discipline aux quatre coins du
Royaume-Uni. Ils voient surtout dans
la Ligue européenne l'occasion pour
leurs équipes nationales de
continuer leur progression en vue
des Jeux Olympiques 2012 en se
frottant aux meilleures formations
du continent. L'équipe de France
sera à pied d'oeuvre dès ce
mercredi. Les Britanniques pour leur
part arriveront dans la Cité de la
dentelle vendredi. Les deux équipes
s'entraîneront chaque jour à la
salle Calypso dès jeudi pour les
Françaises, matin et après-midi,
samedi matin pour les joueuses du
Royaume Uni.
FRANCE -
GRANDE-BRETAGNE, samedi et dimanche
à 18 h à la Calypso. Animations de
14 h à 16 h 30.
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17 mai 2009 |
LE TELEGRAMME : La
France termine par un faux pas
L'équipe de France
féminine a gagné sa place pour le dernier tour de
qualification au Championnat du monde 2010, mais le
tournoi de Marseille s'est terminé par une fausse
note contre l'Espagne, vainqueur 3 sets à 2 (16-25,
25-23, 26-24, 19-25, 15-12). Les Françaises
terminent deuxièmes du tournoi derrière les
Espagnoles et iront jouer leur qualification au
Mondial-2010 du 17 au 19 juillet en Pologne contre
l'équipe locale, la Turquie et la Belgique. Il n'y
aura que deux qualifiés et la tâche s'annonce
extrêmement ardue.
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17 mai 2009 |
L'EQUIPE.FR :
La France battue
L'équipe de France a été battue par
l'Espagne dimanche, lors de son quatrième match éliminatoire du
championnat du monde (16-25, 25-23, 26-24, 19-25, 15-12), à
Marseille. Il s'agit de la première défaite des filles de Fabrice
Vial dans le tournoi. Les Bleues sont néanmoins qualifiées pour le
troisième et dernier tour de qualification mais hériteront d'une
poule très délicate en Pologne en juillet. Elles devront se mesure à
l'équipe locale, la Turquie et la Belgique. Les deux premières
places seront qualificatives pour le Mondial.
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16 mai 2009 |
LA VOIX DU NORD : Une
Coupe d'Europe en prime pour la Stella la saison prochaine
Souvenirs, souvenirs....Il y
a plus de dix ans maintenant la Stella se qualifiait
pour le Final Four de la Coupe d'Europe en Italie après
un parcours sans faute. Par un heureux concours de
circonstance, les Calaisiennes vont se voir offrir la
possibilité de goûter à nouveau au doux parfum des
joutes européennes.
La Stella, qui a terminé
la saison à la 7e place avec une participation au
Final four à Vandoeuvre en Coupe de France, a
réalisé de fort belles choses cette saison dans un
championnat indécis au possible. Les cinq premières
équipes classées se voient proposer une place en
coupe d'Europe. Les deux premières Cannes et
Mulhouse disputeront la Coupe des champions. Les
deux suivantes, Le Cannet et Istres participeront à
la Coupe européenne de volley-ball. Le cinquième
ticket devait revenir à la formation de La Rochette
qui avait brillamment confirmé sa 5e place sur le
terrain. En dépôt de bilan et son projet de fusion
avec le club de Saint-Cloud longtemps espéré étant
mort-né, le club francilien ne repartira pas. Albi,
classé 6e est en difficulté financière et ne
souhaite pas se lancer dans l'aventure européenne
cette année. La Stella a donc été sollicitée pour
participer à la Challenge Cup. Les dirigeants
stellistes ont longtemps hésité pesant le pour et le
contre. Le premier problème était bien sûr le poids
financier de l'opération lié à l'inscription à la
compétition mais aussi au surcoût à programmer en
terme de déplacements avec en plus un cahier des
charges très pointilleux en matière de mise à norme
de la salle, de prise en charge des officiels, de la
presse et des procédures de tenue des matchs. La
municipalité et Cap Calaisis ayant assuré le club de
leur soutien, le jeu a semblé en valoir la chandelle
au président Wheatley et à son équipe. Finir à une
place européenne était l'objectif du club la saison
à venir. Les circonstances ont fait que les choses
iront donc plus vite que prévu avec l'espoir d'un
recrutement facilité et une meilleure écoute auprès
des sponsors privés.

À noter que le
déroulement de la Coupe Européenne et celui de la
Challenge Cup sont interactifs. 64 équipes sont
attendues en Challenge Cup avec deux tours
éliminatoires. Les 16 vainqueurs retrouvent les
perdants des 16es de finale de la Coupe européenne.
Le premier tour est prévu les 17 ou 18 octobre 2009
avec match retour le 24 ou le 25 octobre. Le second
tour se disputerait le 1er, le 2 ou le 3 novembre
avec retour le 8, le 9, ou le 10 novembre. De belles
heures en perspective pour le volley calaisien et
peut-être à la Calypso où le président Wheatley
souhaiterait revenir.
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15 mai 2009 |
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15 mai 2009 |
LA VOIX DU NORD : La
Stelliste Sophie Péron conviée en équipe de France
Les joueuses de
l'équipe de
France ne vont
pas chômer cet
été. Entre le
tournoi de
qualification
pour le
championnat du
monde, les
rencontres de
Ligue
Européenne, le
Tournoi de
France, le
championnat
d'Europe en
Pologne sans
oublier les
stages et les
matchs de
préparation,
l'élite du
volley français
ne saura plus où
donner de la
tête jusqu'au
4 octobre juste
avant la reprise
du championnat.
Viendront
s'y ajouter,
cerise sur
le gâteau,
les Jeux
méditerranéens.
Au total
prés de 35
matches.
Devant
l'ampleur de
la tâche,
Fabrice
Vial,
l'entraîneur
de l'équipe
de France
féminine, a
constitué un
groupe de 19
joueuses et
pourra
effectuer de
nombreuses
rotations au
vu du
travail
réalisé lors
des
différents
stages.

Aux yeux du
staff de
l'équipe de
France,
l'objectif
est clair
comme le
précise
Jean-Marie
Schmitt,
directeur
technique
national :
« Au Tournoi
de
qualification
à Marseille,
la France
vise la
première
place. Les
Bleues
tenteront de
décrocher
une
qualification
historique
au
championnat
du monde et,
pour ce
faire, il
vaut mieux
terminer en
tête pour
éviter un
troisième
tour de
qualification
problématique.
La Ligue
européenne
permettra
aux filles
de préparer
cette
échéance.
L'objectif à
atteindre au
championnat
d'Europe est
un quart de
finale. »
Pour la
première
fois de sa
(jeune)
carrière,
Sophie Péron,
la libero de
la Stella,
qui vient de
fêter son
vingtième
anniversaire,
s'est vue
convier à
intégrer le
groupe
France et
devrait
participer
aux
rencontres
France -
Angleterre
programmées
à la Calypso
le samedi 23
mai et le
dimanche 24
mai à 18 h.
Une
récompense
pour la
joueuse et
une
reconnaissance
du travail
fourni au
club depuis
longtemps
maintenant.
Au contact
de Marielle
Bousquet de
Saint-Cloud
et de
Déborah
Ortschitt,
liberos
comme elles
et habituées
aux joutes
internationales,
et
confrontée à
un groupe de
haut niveau
et à une
préparation
de qualité,
Sophie
entend bien
poursuivre
sa
progression.
Actuellement
étudiante en
anglais à
Boulogne où
elle en
termine avec
son année
scolaire,
elle
continue à
travailler
en solo à la
Porte de
Lille pour
se montrer à
son meilleur
niveau
devant les
Calaisiens
fin mai.
Pendant ce
temps, une
autre
joueuse de
la Stella,
la Slovaque
Jana
Gogolova
disputera à
Split en
Croatie, au
sein de son
équipe
nationale,
un tournoi
lui aussi
qualificatif
pour le
Japon qui
pourrait
bien lui
valoir de
rencontrer
l'équipe de
France au
tour suivant
en cas de
succès. La
passeuse
Alma
Beslagic,
quant à
elle,
intégrera la
semaine
prochaine
l'équipe
nationale
bosniaque
dont elle
est
capitaine.
Elle
participera
du 28 juin
au 4 juillet
aux Jeux
méditerranéens
à Pescara,
tout comme
Sophie Péron
qui devrait
être elle
aussi du
voyage sur
les bords de
l'Adriatique
avec
l'équipe de
France B
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14 mai 2009 |
L'EQUIPE.FR : Les Bleues assurent
L'équipe
de France n'a pas
manqué son entrée en lice
dans ce tournoi qualificatif
en s'imposant, jeudi à
Marseille face à la
Slovénie, trois sets à un
(24-26, 25-20, 25-11,
25-20). Les Bleues, qui ont
connu un premier set
difficile face à des
Slovènes volontaires ont
ensuite su retrouver leur
volley pour l'emporter.
Dès l'entame, les joueuses
de Fabrice Vial ont en effet
été surprises par une équipe
de Slovénie qui avait déjà
joué une rencontre dans ce
tournoi, remportée
facilement face à la
Finlande en trois sets secs.
Relativement maladroites, et
assez perméables au contre,
les Françaises pliaient face
à une équipe plus faible,
mais plus opportuniste
emmenée par Lipicer-Samec et
Borovinsek, les deux
meilleures pointeuses
slovènes.
Mais dès le deuxième set,
les Tricolores retrouvaient
leurs bases, grâce notamment
à une superbe partie de leur
trio d'attaque, Schleck-Rybaczewsky-Liénard,
auteur à elles trois de près
de la moitié des points
français (45 sur 99). Les
Bleus prenaient facilement
le deuxième set (25-20)
avant de trouver leur
vitesse de croisière au
troisième (25-11) et au
quatrième (25-20).
Vendredi, l'équipe de France
trouver sur son chemin
l'équipe de Finlande (20h30)
pour ce qui devrait être sa
rencontre la plus facile
dans ce groupe, avant
d'affronter la Grèce samedi
et l'Espagne dimanche, deux
rencontres dans lesquelles
les Bleues ne devront pas
manquer leur entrée en
matière.
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14 mai 2009 |
LA DEPECHE : La ligue
offre l'Europe à Albi
Alors que
l'avenir d'Albi volley est toujours
suspendu aux décisions des collectivités
locales, la Ligue Nationale de Volley a
contacté le club tarnais pour lui
proposer une place européenne l'an
prochain. On nage en plein paradoxe. Le
club albigeois, en haut de l'affiche
hexagonale depuis plusieurs saisons et
quart de finaliste européen cette année,
n'est toujours pas assuré quant à son
avenir en Ligue Pro. Pourtant, son
président Patrick Legrix a reçu mardi
soir à son domicile un appel
téléphonique de Jean-Paul Aloro. Le
président de la Ligue Nationale de
Volley-ball lui annonçait officiellement
que Melun La Rochette ne repartirait pas
dans l'élite l'an prochain. La
nouveauté, c'est l'échec définitif de
l'entente envisagée entre le club
rochettois et le Stade Français -
Saint-Cloud avec un billet européen dans
la corbeille de mariage. Mais les
négociations n'ont finalement pas
abouti. Monsieur Aloro a donc contacté
Albi volley pour lui proposer
officiellement la place en Challenge Cup
laissée vacante. Réponse attendue sous
24 heures, faute de quoi le ticket sera
proposé au club de Calais, promu cette
saison dans l'élite !
LES
SOLUTIONS EXISTENT
« Je ne sais
quoi penser, réaffirme Patrick Legrix.
Une réunion de concertation entre les
collectivités a eu lieu et des solutions
ont été proposées pour sortir le club de
l'ornière et assurer sa pérennité.
Le Conseil
Général nous soutient pleinement mais la
réponse de la mairie se fait attendre.
Le maire a dit qu'il souhaitait qu'il y
ait un club de volley professionnel dans
l'Albigeois mais il n'y a aucun
engagement concret pour le moment. J'ai
le sentiment que la mairie essaie de
gagner du temps mais ce n'est pas une
solution ». La proposition de la L.N.V.
tombe comme un nouveau pavé dans la
mare. Permettra-t-elle de faire avancer
le dossier ? Réponse dans les jours qui
viennent
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14 mai 2009 |
L'ALSACE : À la
regrettée Rochette
Malgré le contexte malheureux
qui les frappe, les dirigeants
de l’équipe féminine de
volley-ball de l’AS
Rochette-Melun Val de Seine ne
manquent pas d’humour et
méritent encore moins leur
triste sort. Victime d’une
décision politique, qui se
traduit par le désengagement de
la communauté d’agglomération de
Melun-Val de Seine dont la
subvention annuelle se chiffrait
à quelque 300.000 euros, le club
de l’AS Rochette, à qui l’ASPTT
Mulhouse a succédé au rang de
vice-championne de France, est
amenée à disparaître. Pour
signifier à leurs proches et aux
autres la disparition de leur
club, les dirigeants franciliens
ont fait paraître un avis de
décès dans les colonnes de leur
quotidien régional : Le
Parisien.
«Nous avons le regret de
vous annoncer la disparition de
votre club de volley de ProF
Rochette MVS, qui malgré sa
qualification pour la Coupe
d’Europe 2009/2010 ne pourra pas
défendre ses chances à cause
d’une décision politique de
l’Agglomération de Melun
Val-de-Seine de supprimer
brutalement sa subvention,
pouvait-on y lire. Ce sont
des années de travail qui
disparaissent, des emplois CDI
supprimés, et surtout un énorme
gâchis pour des centaines de
jeunes et moins jeunes qui
suivaient cette équipe. Beaucoup
de tristesse, de larmes, et de
colère face à une décision prise
par des élus qui n’ont jamais
mis les pieds dans notre gymnase
pour assister à un match de
volley...»
La rédaction des sports du
Journal L’Alsace-Le Pays
s’associe à la douleur de la
famille et présente à Bénédicte,
Amandine, Michel, Marcel,
Jean-Paul, Tintin et à leurs
proches, ses voeux les plus
sincères de résurrection
prochaine.
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14 mai 2009 |
L'ALSACE : Ortschitt
en porte-parole à la défense
L’équipe de France entame le
tournoi de qualification aux
championnats du monde, ce soir à
20 h 30 à Marseille, face à la
Slovénie. C’est Deborah
Ortschitt qui assurera la
défense.
Il
est des couleurs qui plaisent.
Deborah Ortschitt aime le bleu…
Le bleu de la mer, du ciel d’été
à Petit-Landau, mais aussi et
surtout celui du maillot de
l’équipe de France qu’elle porte
pour sa deuxième campagne
internationale. En concurrence
avec Marielle Bousquet pour le
poste de libéro, elle a été
préférée à cette dernière à la
suite de sa récente prestation
en Croatie.
Un
carré mulhousien
Le
week-end dernier, à Split,
l’équipe de France a procédé aux
derniers réglages face à la
Croatie. Si l’épreuve a été
fatale aux Mulhousiennes Alexia
Djilali et Myriam Kloster, qui
ont été écartées du groupe des
douze, elle a permis à Deborah
Ortschitt de marquer les
esprits. Dans le premier match,
« où nous prenons la foudre
» selon Fabrice Vial, avec
une défaite en trois sets à
laquelle la libéro mulhousienne
n’a pas pris part, la revanche
(3-2: 31-33, 25-19, 25-17,
26-28,16-18) a mis en valeur
Deborah Ortschitt dans son rôle
défensif. « Avec six ou sept
balles de match, cette rencontre
nous aurions très bien pu la
gagner, explique Fabrice
Vial. J’avoue que, pour le
poste de libéro, j’avais plutôt
Marielle Bousquet (Stade
Français/Saint-Cloud) en
tête. Elle restait sur une bonne
prestation lors des
qualifications aux championnats
d’Europe. Mais là, face à la
Croatie, après que notre
réception ait pris l’eau dans le
premier match, j’ai trouvé
Deborah beaucoup plus sûre que
l’an dernier. Elle a montré une
belle présence en défense et, au
vu de ce match mais aussi de sa
saison notamment en Ligue des
champions, il était logique
qu’elle soit titularisée au
poste de libéro ». Ce qui
portera à quatre le nombre de
Mulhousiennes au sein de
l’équipe de France avec la
centrale Christina Bauer, la
passeuse Armelle Faesch et la
capitaine Anna Rybaczewski.
Le
Japon en toile de fond
Ce soir (à 20 h
30), face à la Slovénie, il
s’agira de franchir la première
porte d’un long couloir qui
amènera aux championnats du
monde qui auront lieu l’an
prochain au Japon.
Pour cela, le tableau de marche
est simple… Même si les trois
premières places du tournoi
marseillais sont qualificatives
pour le 2 e tour, il
apparaît indispensable de
terminer en tête du groupe
devant la Slovénie, la Finlande,
la Grèce et l’Espagne. «
Rien ne sera facile, admet
Fabrice Vial. L’objectif
annoncé est de terminer premier
du groupe pour aller disputer un
autre tour de qualification en
Serbie avec une seule nation
tête de liste pour deux places
qualificatives. Sans cela, nous
devrons nous frotter par la
suite à un autre groupe avec
deux têtes de liste comme la
Pologne et la Turquie (si
la France est 2 e)
ou l’Allemagne ou la
Hollande (si la France est
3 e)
. Et là,
poursuivre l’aventure sera
beaucoup plus compliqué pour ne
pas dire injouable ! »
Le calendrier des
Françaises.
Ce soir (20 h 30) France -
Slovénie ; Vendredi (18 h 00)
France - Finlande ; Samedi (20 h
30) France - Grèce ; Dimanche
(17 h 00) France - Espagne. Les
rencontres sont retransmises en
direct sur Ma Chaîne de Sport.
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14 mai 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
:
50 ans après...
Cela fait tout juste
50 ans que l'équipe de France féminine n'a pas participé à un
Championnat du monde. Sous l'impulsion de ses Mulhousiennes,
présentes (Bauer, Faesch et Ortschitt) ou à venir (Rybaczewski), les
Tricolores vont tenter d'y remédier, cette semaine à Marseille.
L'équipe de France féminine va tenter de franchir l'avant-dernière
étape vers le Championnat du monde, une compétition à laquelle elle
n'a pas participé depuis 1959, d'aujourd'hui à dimanche à Marseille.
Les Françaises affronteront la Slovénie, la Finlande, la Grèce et
l'Espagne dans un tournoi qui n'offre aucun billet direct pour le
Mondial-2010 au Japon, mais trois places pour une ultime épreuve
qualificative, à disputer en juillet.
Les Mulhousiennes
en force
Les
Bleues, qui devraient sans trop de souci terminer dans le trio de
tête, visent la première place pour tomber dans une poule abordable
lors de la prochaine phase, qui s'annonce extrêmement difficile.
Par rapport au groupe qui avait terminé à une honorable huitième
place au championnat d'Europe 2007, l'équipe a perdu les Cannoises
Victoria Ravva et Karine Salinas, en retraite internationale.
C'est le club de Mulhouse, vice-champion de France, qui est le mieux
représenté avec trois joueuses, dont la centrale Christina Bauer, la
passeuse Armelle Faesch et la libero Déborah Ortschitt.
A noter aussi la présence de Stéphanie Volle, coéquipière de
Séverine Liénard à Hambourg, mais aussi et surtout soeur de Frédéric
Volle, un des meilleurs handballeurs que la France ait connu.
- LE
GROUPE DES 12. - Irina Polechtchouk (Cannes), Christina Bauer
(Mulhouse), Nassira Camara (Le Cannet), Amandine Mauricette
(Melun-La Rochette), Pauline Soullard (Melun-La Rochette), Anna
Rybaczewski (Cannes), Stéphanie Volle (Hambourg/ALL), Armelle Faesch
(Mulhouse), Déborah Ortschitt (Mulhouse), Séverine Liénard
(Hambourg/ALL), Marielle Bousquet (Stade Français Saint-Cloud),
Hélène Schleck (Albi)
- LE PROGRAMME DES FRANÇAISES. - Aujourd'hui (20h30) : France -
Slovénie ; Demain (18h) : France - Finlande ; Samedi (20h30) :
France - Grèce ; Dimanche (17h) : France - Espagne.
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13 mai 2009 |
VAR MATIN :
L'Espagnole Lazo Del Risco à St-Raphaël
Cela faisait bien
longtemps que l'AS Saint-Raphaël VB n'avait été
aussi réactive sur le plan du recrutement. A
peine le championnat de Pro A achevé sur une
très respectable 9e place (à un point seulement
des play-offs !), que l'équipe dirigeante du
club est-varois vient d'enregistrer sa première
signature.
Après
l'attaquante Maria Del Mar Arranz Boyero qui
a rejoint le groupe en fin de saison (mais
dont on ne sait encore si elle sera toujours
raphaëloise en 2009-2010), Christine Girod,
la présidente, et l'entraîneur Rayna Minkova
viennent encore de porter leur choix sur une
Espagnole.
En l'occurrence,
la libero de Melun-La Rochette (Pro-A),
Cecilia Lazo Del Risco. La venue de cette
joueuse expérimentée de 31 ans (1,78 m),
devrait permettre à Hélène Aubry (25 ans,
1,78 m), d'évoluer plus régulièrement à son
poste de prédilection
d'attaquante-réceptionneuse.
Effectif
inchangé côté françaises
En marge de
cette signature, les responsables de l'ASSR-VB
viennent de prolonger, avant qu'elle ne
rejoigne la Bulgarie pour sa première
sélection internationale senior, la centrale
Kristina Yordanska (21 ans, 1,95 m).
En revanche, il
est probable que la Croate Marina Novosel
(25 ans, 1,85 m), auteur d'une saison en
demi-teinte ne soit plus Varoise à la
rentrée prochaine. Quant à la Serbe Marija
Vasic (30 ans, 1,81 m), les négociations
sont toujours en cours. Côté Françaises,
Rayna Minkova devrait conserver un effectif
quasiment inchangé avec Sandra Kociniewski,
Hélène Aubry, Fatou Traoré, Tracy Valérin et
Lauriane Truchetet.
Les joueuses
amateurs n'étant plus autorisées dans le
championnat de France de Pro-A en 2009-2010,
Fanny Marino, pour des raisons
professionnelles comme Camille Crousillat
(étudiante) devraient quitter le club au
grand regret d'ailleurs du staff technique.
Enfin, la passeuse et ex-internationale
Audrey Syren devrait aussi prendre du recul.
Malgré la perte
de 40 000 euros du Conseil général et en
s'appuyant sur un budget global de
fonctionnement de quelque 550 000 euros, l'ASSR-VB
va donc s'efforcer de s'attacher encore les
services d'une seconde passeuse (outre
Truchetet) et de deux
réceptionneuses-attaquantes.
Ce qui devrait
permettre à Minkova de compter sur un
collectif non plus de 11 mais 10 joueuses
professionnelles.
Tout en
conservant un regard très attentif sur le
centre de formation qui vient de bénéficier
de l'agrément fédéral pour la saison à
venir. Information confirmée par le
président de la FFVB, Serge Deloutre, un
habitué de la salle Pierre-Clère.
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13 mai 2009 |
L'ALSACE : Regan Hood poursuit la
série mulhousienne
Après Anna Rybaczewski, Regan Hood est le deuxième
renfort de l’ASPTT Mulhouse qui déplore, toutefois, le départ de ses
trois joueuses étrangères.Américaine
d’origine devenue Italienne, Regan Hood a signé, hier, un contrat
d’un an avec l’ASPTT Mulhouse. Deuxième meilleure marqueuse du
championnat de Pro féminine cette dernière saison, sous les couleurs
de Terville-Florange, Regan Hood (1,88m) est née le 10 août 1983 à
Lafayette aux Etats-Unis. Après avoir évolué sous les couleurs de
l’université de Louisiane (de 2001 à 2005), elle a enchaîné quatre
contrats pros d’une saison : Icaro Palma en Espagne (05/06), DOK
Dwingeloo aux Pays-Bas (06/07), CV Albacete en Espagne (07/08) et
Terville-Florange (08/09).
« Elle a l’expérience d’une finale de coupe d’Europe de la CEV avec
Albacete, elle est la 2 e meilleure marqueuse du
championnat et, face à nous, elle passait régulièrement au-dessus de
notre bloc », avoue
Magali Magail, le coacpostier, pour expliquer son choix. Cette
dernière saison, en 26 matches de championnat, Regan Hood a totalisé
377 attaques gagnantes (46,8 % d’efficacité), 30 contres et 26
services gagnants dans un registre où elle déplore 60 fautes
directes.Au chapitre des départs, il est désormais acquis que le
club postier se séparera de ses trois joueuses étrangères.
« Il y a quelques semaines, Anna —
Barnak —
m’avait donné un accord de principe pour continuer,
avoue Magali Magail.
Mais, depuis, on n’a pas réussi à se mettre d’accord financièrement
». Aux deux Serbes,
Sanja Hanusic et Anna Barnak, se greffe également le départ de la
Bulgare Martina Georgieva,
« qui souhaite faire un bébé »
selon Magali Magail, mais qui devrait rester sur la région puisque
son mari, le passeur bulgare Milen Stoyanov, a renouvelé son contrat
à Beaucourt-Sochaux qui accède en N1
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13 mai 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
:
Georgieva et Barnak s'en vont
Regan Hood quitte Terville et rejoint l'ASPTT Mulhouse. Elle vient
remplacer le départ de Martina Georgieva. Surprise : Anna Barnak-Maric
s'en va aussi...
A l'ASPTT
Mulhouse, la saison des transferts se poursuit. Après Sanja Hanusic,
les deux autres étrangères de l'équipe quittent le navire. A 24 ans,
Martina Georgieva a décidé de marquer une pause dans sa carrière, le
temps d'avoir un enfant. « Je suis contente pour elle, confie Magali
Magail. Ce break peut lui faire du bien avant de mieux repartir. »
La Bulgare reste en France, son époux a resigné à Sochaux.
A part quelques chouettes apparitions, l'un ou l'autre coups d'éclat
et un charmant sourire, son passage à l'ASPTT ne s'est pas écrit
avec des lettres dorées. Anna Barnak-Maric quitte aussi Mulhouse. Ce
qui déçoit le staff. « Elle avait donné son accord de principe et
elle est finalement partie pour une autre proposition financièrement
plus intéressante... » A 31 ans, la Serbe s'offre un dernier voyage.
Au rayon arrivées, après Anna Rybaczewski, le club enregistre la
signature de la Texane Regan Hood. La saison dernière, elle évoluait
sous les couleurs de Terville/Florange. Elle évolue au poste
d'attaquante-réceptionneuse et elle a bouclé le dernier exercice en
étant la deuxième meilleure marqueuse de la Pro féminine. « Avec
elle on gagne en hauteur et en puissance. Elle mettra nos ballons à
terre. »
Magali Magail adore cette joueuse, âgée de 25 ans. Quand Mulhouse
s'apprêtait à évoluer contre Terville, elle était la fille à museler
et elle a fait tout plein de malheurs à son équipe. Avec son 1,88m
elle s'est souvent joué du contre alsacien, sautant plus haut que
lui malgré un block à trois. Il y a deux ans encore, elle jouait
pour Albacete, ce team espagnol qui avait terminé dans le final four
de la Coupe d'Europe CEV.
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12 mai 2009 |
L'ALSACE :
Regan Hood rejoint l’ASPTT
Mulhouse
L’ASPTT Mulhouse a
enregistré aujourd’hui la signature de sa
seconde recrue : après Anne Rybaczewski,
c’est Regan Hood, Américaine naturalisée
italienne, qui s’est engagée avec le club
postier. C’est un renfort de choix puisque
Hood était la deuxième marqueuse du dernier
championnat de Pro féminine sous les
couleurs de Terville/Florange. Son arrivée
compense les départs d’Anna Barnak et de
Martina Georgieva, toutes deux à Mulhouse
depuis deux saisons
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12 mai 2009 |
20 MINUTES :
Marseille, étape
capitale en vue des Mondiaux
Quatorze
ans que cela n'était plus arrivé. Depuis
1995 et une rencontre masculine
entre la France et la Suède, le Palais des
Sports de Marseille n'avait plus accueilli
de matchs internationaux de volley-ball. Un
vide qui sera enfin comblé avec le deuxième
tour de la zone européenne des
qualifications au Mondial féminin 2010, qui
se déroulera à partir de demain et jusqu'à
dimanche dans la cité phocéenne. Au
programme, cinq équipes (France, Grèce,
Espagne, Finlande et Slovénie) vont
s'affronter avec pour objectif de terminer
dans les trois premiers et d'accéder ainsi
au troisième tour de qualification qui aura
lieu en Serbie, du 17 au 19 juillet.
« L'équipe de France va
tout faire pour s'imposer à Marseille,
assure Serge Deloutre, le président de la
Fédération française de volley-ball. Car si
nous terminons premiers ici, on sera dans le
groupe de la Serbie au troisième tour. Il
nous suffira alors de terminer à l'une des
deux premières places dans cette poule de
quatre pour être qualifiés pour les
Mondiaux. »
C'est la première fois
que Marseille organise un tour de
qualification pour les Championnats du monde
de volley et les organisateurs espèrent bien
évidemment que ce sera une réussite. « Le
Palais des Sports est heureux d'accueillir
un tel événement. La ville aura à coeur de
montrer une nouvelle fois qu'elle sait faire
les choses et qu'elle sait bien les faire »,
se félicite Maurice Di Nocera, conseiller
municipal délégué à la promotion des grands
événements. Pour attirer le public, le prix
des places a été fixé à 5 euros pour une
soirée et à 20 euros pour les cinq*. Les
licenciés des clubs de volley-ball pourront
entrer gratuitement. Il en sera de même
dimanche pour les abonnés de l'OM, qui
pourront venir soutenir l'équipe de France à
18 h 30 avant de se rendre au stade
Vélodrome pour assister au choc
Marseille-Lyon, à 21 h.
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12 mai 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN :
Melun signe son avis de
décès
«Nous avons le
regret de vous
annoncer la
disparition de VOTRE
club de volley de
Pro A Féminine
Melun-La Rochette.»
Drôle d’article
paru, hier, dans le
journal Le
Parisien.
«Malgré sa
qualification pour
la Coupe d’Europe
2009/2010, le club
ne pourra pas
défendre ses chances
à cause d’une
décision de
l’Agglomération de
Melun Val-de-Seine
de supprimer
brutalement sa
subvention.» Quand
la politique tourne
le dos au sport, ça
fait mal. Le club de
Melun-La Rochette,
adversaire de
Terville-Florange et
Vandœuvre-Nancy
cette année, n’est
plus. L’association
a officialisé sa
disparition de
manière originale en
signant un avis de
décès dans les
colonnes du
Parisien.
Melun jette
l’éponge. La faute à
qui ? «Aux élus qui
n’ont jamais mis les
pieds dans notre
gymnase pour
assister à un match
de volley», stipule
les dirigeants dans
leurs dernières
volontés. «Ce sont
des années de
travail qui
disparaissent, des
emplois CDI
supprimés, et
surtout un énorme
gâchis pour tous les
bénévoles. Beaucoup
de tristesse, de
larmes, et de
colère.» Le malheur
des uns faisant le
bonheur des autres,
c’est Vandœuvre-Nancy,
relégué en Nationale
1, qui pourrait être
repêché. Merci qui ?
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11 mai 2009 |
SITE INTERNET DU
PARISIEN :
Le club de La
Rochette Melun signe son avis de décès dans la presse
La Rochette Melun,
club professionnel
de volley-ball
féminin, a
officialisé sa
disparition de
manière originale en
signant un avis de
décès dans les
colonnes du journal
Le Parisien. "Nous
avons le regret de
vous annoncer la
disparition de VOTRE
club de volley de
ProF Rochette MVS
qui, malgré sa
qualification pour
la Coupe d'Europe
2009/2010, ne pourra
pas défendre ses
chances à cause
d'une décision
politique de
l'Agglomération de
Melun Val-de-Seine
de supprimer
brutalement sa
subvention, écrit le
club qui a fini 5e
du championnat cette
saison.
Ce sont des années
de travail qui
disparaissent, des
emplois CDI
supprimés, et
surtout un énorme
gâchis pour des
centaines de jeunes
et moins jeunes qui
suivaient cette
équipe. Beaucoup de
tristesse, de
larmes, et de colère
face à une décision
prise par des élus
qui n'ont jamais mis
les pieds dans notre
gymnase pour
assister à un match
de volley..."
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10 mai 2009 |
L'EST
REPUBLICAIN :
Michel
BOURREAU : « On arrête les pros »
NANCY._ Quand la
nouvelle lui est tombée dessus courant
septembre, Michel Bourreau a vite compris : avec
la suppression de la subvention (quelque 300.000
euros) de sa communauté d'agglomérations, le
président de Melun/La Rochette allait devoir
faire une croix sur son équipe de
professionnelles. Etat de fait qu'il a annoncé
depuis un moment. « Le club de Melun
continuera d'exister avec ses sections amateurs,
mais on arrête les pros », répétait-il
encore hier. « On ne réengagera pas d'équipe
en Pro F la saison prochaine. »
Le dirigeant melunais, dont la formation avait
bouclé le championnat au 5e rang, vise
maintenant une union avec les pros du Stade
Français Paris/Saint-Cloud. Dans les cartons, le
projet pourrait prendre une tournure plus
concrète demain soir, les représentants des deux
clubs se retrouvant pour avancer sur le sujet.
Une situation qui fait donc le jeu du VNVB, car
le règlement est clair : si une équipe met la
clé sous la porte, le premier club relégué est
repêché. « On ne va ni bouder notre plaisir,
ni se réjouir de rester ainsi parmi l'élite, car
on a conscience que sportivement on ne l'a pas
mérité », affirmait son homologue
vandopérien Serge Raineri qui notait également :
« Par le passé, plusieurs clubs ont déjà été
maintenus sur le fil administrativement. Ce fut
par exemple le cas, deux saisons de suite, pour
Istres. » Le club 4e et demi-finaliste cette
saison.
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10 mai 2009 |
L'EST
REPUBLICAIN : Pourquoi ? Comment ?
Après une saison noire, le VNVB
n'a pas conservé, sur le terrain, sa place en Pro. Il y
restera pourtant, grâce à l'arrêt de Melun. Au club, l'heure
est aux explications.
NANCY._ Par où commencer ?
Au moment de cerner les raisons d'un échec cuisant,
puisqu'il faut bien appeler un chat un chat, les
représentants du VNVB, des joueuses aux dirigeants, font
face à un sacré casse-tête. Le club rêvait de play-offs
en début de saison, il est relégué en N1. Où plutôt, il
serait relégué, si le club de Melun/La Rochette ne se
voyait pas contraint de fermer sa section
professionnelle (voir encadré).
Après ce barrage calamiteux et ces deux défaites (0-3
samedi dernier et 2-3 vendredi) face à une équipe
d'Evreux certes vaillante, on n'a pas voulu perdre de
temps du côté du club vandopérien : hier matin, les
joueuses étaient réunies autour de leur président pour «
tenter de comprendre pourquoi, sportivement, on n'a
pas été capables d'atteindre nos objectifs »,
souligne Serge Raineri, qui espère « se servir des
erreurs commises cette saison à tous les niveaux pour
avancer de nouveau. »
Car après un temps d'introspection, il va falloir
regarder devant. Etat des lieux.
• DES RÉSULTATS PAS A LA HAUTEUR. Jusque-là tout allait
bien. Dans les temps à mi-parcours (7e), les
Vandopériennes se sont écroulées. Pour finir la saison
au 11e rang, dotées de 10 victoires et 16 défaites (dont
5 au tie-break, et 7 sur leurs 8 derniers matches). «
A priori, quelques blessures survenues à mi-saison,
comme celles d'Alessandra (Guerra-Franco) ou d'Iliyana (Gocheva)
ont fait que les filles ont perdu peu à peu confiance »,
avance Serge Raineri. « Elles ont douté du groupe, du
staff et de leurs propres compétences, et ont gardé ça
pour elles, au lieu de s'expliquer. »
• UNE FIN DE SAISON CAUCHEMARDESQUE. Longtemps privé de
Vili Slavev, de Sophie Rolin et de Petra Novotna, le
VNVB a cumulé les pépins physiques, perdant également
Iryna Sukhoruk, Elise Génicot et Eszter Kovacs pour tout
ou partie des play-offs face à Evreux. Un dernier baroud
à l'image d'une bonne partie du championnat, en terme de
jeu comme de contexte. « Outre les blessures, on a
été victime de notre irrégularité, tant collective
qu'individuelle », regrettait l'entraîneur Jérémy
Fundéré vendredi soir.
• LES DYSFONCTIONNEMENTS DU CLUB. Fallait-il concentrer
autant de moyens à la création d'un centre de formation
au détriment, peut-être, du recrutement ? Fallait-il
éloigner le siège administratif du club à l'autre bout
de la ville, au risque de perdre le contact avec le Parc
des Sports des Nations et les joueuses ? Voilà le genre
de questions qui devraient être abordées par le comité
directeur, réuni demain soir. « Des
dysfonctionnements au sein du club, qui n'en est qu'à sa
troisième saison en Pro, ont sans doute influé sur la
vie de l'équipe, et donc sur les résultats », note
Serge Raineri. « On doit savoir se remettre en
questions pour corriger le tir. »
• UN EFFECTIF AMENÉ A BOUGER. C'est une certitude, Iryna
Sukhoruk et Sophie Rolin, qui ont toutes deux passé la
trentaine, ont décidé de ne pas rempiler. Quant à la
Bulgare Iliyana Gocheva, 33 ans, elle souhaite rentrer
au pays pour finir sa carrière. Quid des autres ? A
cette heure rien n'est fait, ni dans un sens ni dans
l'autre. Les entretiens individuels, qui débuteront dès
demain, permettront d'éclaircir la situation.
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7 mai 2009 |
LA DEPECHE DU MIDI :
L'Albigeoise Anne
Andrieux referme la parenthèse
«
1999-2009», merci pour ta fidélité». Au
printemps, une banderole a fleuri sur
les murs du Cosec d'Albi pour saluer
sobrement la retraite sportive d'Anne
Andrieux. Dimanche, à Melun,
l'entraîneur adverse lui a dit quelques
mots, tandis que le speaker annonçait au
micro le dernier match de l'Albigeoise,
exemplaire sur le terrain comme en
dehors.C'est dire que la jeune femme, 30
ans, qui avait annoncé la fin de sa
carrière dès le début de saison, laisse
une bonne image, malgré le martyr
qu'elle a fait subir à quelques défenses
avec ses diagonales assassines et des
réceptions caviar.
«ça me fait
peur»
Sensible et
pudique, Anne Andrieux a bien du mal à
retenir ses larmes à l'heure de refermer
une longue parenthèse de 13 ans, dont
trois à Clamart, une décennie à Albi et
quatre-vingts sélections en équipe de
France de 1997 à 2007: « J'ai commencé
en professionnel à 17 ans, je n'ai
jamais été remplaçante et l'arrêt de la
compétition me fait peur.C'est dur car
je me suis entraînée deux fois par jour
pendant 13 ans... Je regretterai la vie
de groupe et les émotions.»
Des émotions
qu'elle peine à classer, même si les 39
matches disputés en Coupe d'Europe avec
Albi ravivent la flamme: « Je me
souviens du match retour contre les
Roumaines de Bacau en 2007. On avait
perdu 0-3 à l'aller et elles menaient
2-0 au retour. On avait gagné 3-2 avant
de se qualifier au set en or! En
Macédoine, on avait aussi passé cinq
jours d'enfer, il faisait - 5 degrés
dans les chambres de l'hôtel et on
dormait en doudoune...»
«Je me sens
bien à Albi»
En dix ans à
Albi, la longiligne réceptioneuse-attaquante
(1,88 m), a vu défiler quatre
entraîneurs, trois présidents et huit
passeuses, mais, malgré des contacts,
elle n'a jamais songé à quitter l'Usspa:
« Je me sens bien à Albi et je m'exprime
mieux sur le terrain dans ce contexte. A
Cannes, j'aurais eu des titres mais
peut-être sans jouer. Et puis j'ai
rencontré mon mari à Albi...»
Après deux
années à mi-temps au conseil général du
Tarn, Anne Andrieux devrait être
titularisée prochainement au service
jeunesse et sports.Ajoutez-y une
maternité espérée, quelques
entraînements au Cosec pour faire la
transition et elle aura matière à sécher
ses larmes de mélancolie pour les
transformer en joie.
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9 mai 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
: Rybaczewski est de retour
Après des prolongations de contrat
pour Christina Bauer et Armelle Faesch, l'ASPTT Mulhouse
enregistre la signature d'Anna Rybaczewski (27 ans) et le départ
de Sanja Hanusic.
Quand Anna Rybaczewski a quitté Mulhouse, elle évoluait encore
au centre. Après plusieurs saisons passées à La Rochette, puis
Cannes, la gamine a grandi, elle est devenue capitaine de
l'équipe de France et elle joue désormais au poste
d'attaquante-réceptionneuse.
« C'est une valeur ajoutée pour nous, se félicite Magali Magail,
l'entraîneur. Elle possède un très bon fond de jeu, elle est
stable en réception, à la fois puissante et intelligente à
l'attaque. »
Élevée à Saint-Louis, comme Armelle Faesch, elle a signé pour
deux ans. « C'est une vraie leader, cela nous a peut-être
manqué. En plus, elle rentre dans notre projet, c'est une
Alsacienne qui revient sur ses terres. »
A l'ASPTT Mulhouse, Anna Rybaczewski (1,86m, droitière) remplace
Sanja Hanusic, 23 ans et ancienne internationale serbe. Après
deux saisons passées en Alsace, la jeune fille souhaitait se
rapprocher de son fiancé, poloïste médaillé olympique aux Jeux
de Pékin. De Belgrade à Mulhouse, la situation était devenue
difficile à vivre.
« Ils ont leur carrière à vivre et leur vie à construire, c'est
comme ça, explique Magali Magail. Son copain, c'est une star
dans sa discipline et, en Alsace, il n'y avait pas de club pour
lui. Avant de s'en aller, elle tenait à remercier le club et les
supporteurs qui l'ont toujours soutenue. Ici elle dit s'être
sentie en famille. »
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9 mai 2009 |
LE TELEGRAMME :
Istres : Guérin et Hejjas prolongent, arrivée de Mykiskova
L'entraîneur
Frédéric Guérin et l'internationale hongroise Valéria Hejjas ont
prolongé leur contrat au club d'Istres, quatrième du dernier
Championnat de ProA. Frédéric Guérin a resigné pour trois ans et
Valéria Hejjas pour un an. En revanche, l'internationale algérienne
Faïza Tsabet a été laissée libre et remplacée par l'internationale
espoirs tchèque Andrea Mykiskova, qui arrive du club KP Brno et a
signé pour un an.
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9 mai 2009 |
L'ALSACE : Anna
Rybaczewski en renfort à l’ASPTTM
Anna
Rybaczewski (27 ans), championne de France avec le RC Cannes ces
deux dernières saisons et capitaine de l’équipe de France, a
signé hier un contrat de deux ans avec l’ASPTT
Mulhouse.Victorieuse de l’ASPTT Mulhouse, samedi dernier en
finale de la Pro féminine sous les couleurs du RC Cannes, avec
d’excellentes statistiques (notamment 7/12 en attaque et un
pourcentage remarquable en réception) qui lui ont permis de
figurer parmi les artisans du titre cannois, Anna Rybaczewski
signe son grand retour à l’ASPTT Mulhouse dont elle a porté le
maillot lors de la saison 2000/2001. « Mulhouse est un club
ambitieux, qui est vice-champion de France depuis trois ans et
qui, je pense, peut encore viser plus haut, confie Anna
Rybaczewski pour expliquer son choix. J’avais d’autres
possibilités, notamment de suivre des propositions d’agents pour
jouer à l’étranger. Mais j’avais besoin d’un club qui me confie
davantage de responsabilités qu’à Cannes et il y avait des
priorités affectives pour revenir à Mulhouse ».
Fille de Miroslaw Rybaczewski, qui fut champion olympique avec
la Pologne en 1976 avant d’emmener l’USM en Nationale 1A (la
ProA de l’époque), Anna a grandi dans la région mulhousienne.
« J’étais en Sport-Etudes Tennis au collège Bel Air avant
d’opter définitivement pour le volley, confie le nouveau
renfort postier. Mon premier club a été Richwiller, puis
Pfastatt et Saint-Louis avec qui j’ai été championne de France
juniors en compagnie de Gisèle Polimeni, Armelle Faesch, Maïna
Kilama et Delphine Wettlé ». Après trois années à l’INSEP,
l’ASPTT Mulhouse lui avait offert son premier contrat chez les
pros (saison 2000/2001) sous l’ère de l’entraîneur slovaque
Vlado Tallo. Mais, trop près de leurs sous, les dirigeants
postiers de l’époque n’avaient pas fait l’effort pour retenir la
joueuse déjà talentueuse. Partie pour cinq saisons à La
Rochette, Anna Rybaczewski a ensuite tenté l’aventure chez les
championnes de Pologne, à Muszyna, avant de passer deux années à
Cannes et boucler la boucle en Alsace.
« Sa présence va nous permettre de renforcer notre réception
tout en apportant de la hauteur au filet, explique Magali
Magail. Elle a six centimètres en plus par rapport à nos
attaquantes-réceptionneuses et elle est un leader incontestable.
À chaque fois que je l’ai vue entrer en jeu, notamment en Coupe
d’Europe, elle a amené de la hargne et de l’envie… Chez nous,
elle sera capable de montrer la voie à tout le monde ! »
Outre la capitaine de l’équipe de France, les dirigeants
mulhousiens ont déjà obtenu les signatures de la passeuse
Armelle Faesch et de la contreuse centrale Christina Bauer. Avec
Myriam Kloster, encore sous contrat, et les renouvellements
probables de Deborah Ortschitt et Alexia Djilali, l’ASPTTM
pourrait compter dans ses rangs, la saison prochaine, la moitié
de l’équipe de France.
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9 mai 2009 |
LE REPUBLICAIN
LORRAIN :
Le terrain a parlé
VANDOEUVRE NANCY - EVREUX : 2-3
Les sets
: 25-20 (22'), 13-25 (21'), 26-24
(32'), 21-25 (25'), 4-15 (11').
Il n’y aura même pas de belle demain
! Evreux est venu, en effet, chercher sa place en Pro A, sur le
parquet de Vandœuvre. Les joueuses du président Ranieri
devraient néanmoins repartir avec l’élite, la saison prochaine.
En raison du forfait de Melun-la-Rochette. Après quelques
échanges d’observation, Frick et ses copines commencèrent à
trouver le bon timing et possédaient quatre points d’avantage au
premier temps mort technique (8-4). Pleines d’autorité, Guerra
Franco et Sukhoruk marquèrent des points importants… Plus encore
dans les têtes peut-être, après le 0-3 du match aller (25-20).
Vingt minutes plus tard, les Vandopériennes, si conquérantes
quelques instants plus tôt, regardaient le bout de leurs
chaussures. Les Ebroïciennes venaient de réagir collectivement,
ne laissant désormais plus tomber aucun ballon.
Les premiers points du troisième set se révélèrent cruciaux pour
les Lorraines qui retrouvèrent leurs esprits (8-5). Mais ces
diablesses d’Ebroïciennes, à l’image de la Bresilienne Da Silva,
revinrent dans la course et même devant (19-20). Un bloc
magistral de Frick conclut néanmoins le set en faveur des
Locales, (26-24). Dans la foulée, Hintemann et Guerra Franco
percèrent la muraille d’Evreux (8-5). Mais il était dit que rien
ne serait simple (21-25). Si Guerra Franco marqua le premier
point du tie break, deux minutes plus tard, le tableau affichait
1-6 ! Evreux s’envolait vers la Pro A et c’était bien mérité.
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9 mai 2009 |
EST REPUBLICAIN :
Le coup de (dis)grâce
Battu au
tie-break par Evreux, le VNVB est théoriquement relégué. Un
maintien est toujours espéré, sur tapis vert. Car sportivement,
les Vandopériennes n'ont pas su le décrocher.
EVREUX
BAT VANDŒUVRE/NANCY : 3-2.
Les sets : 25-20
(23'), 13-25 (21'), 26-24 (32'), 21-25 (25'), 4-15 (11').
Spectateurs : 400 environ
VANDŒUVRE._ Elles
sont restées comme ça de longues minutes. Muettes, prostrées
sur le banc de touche, le regard dans le vide. Alors que
leurs adversaires, en liesse, célébraient comme il se doit
leur montée en chez les pros. Aux Ebroïciennes le ticket
pour le Paradis, aux Vandopériennes le billet pour
l'angoisse : à cette heure, le club de Serge Raineri ne
compte plus que sur le forfait annoncé de Melun pour
rempiler à ce niveau l'été prochain. Car c'est un fait, sur
le terrain, ses joueuses n'ont pas prouvé qu'elles
méritaient d'y rester.
Déjà battues (3-0) il y a une semaine dans l'Eure, les
filles de Jérémy Fundéré n'ont en effet pas su corriger le
tir sur leur parquet hier soir, craquant certes in extremis,
au tie-break, mais craquant tout de même.
Leurs affaires, pourtant, n'avaient pas si mal débuté. Marie
Frick trouvant alternativement Sukhoruk et Guerra-Franco, le
VNVB prenait un départ plus que correct (8-4, 19-13), et
malgré la solide Drzewiczuk, capable de faire très mal au
centre, le pensionnaire de N1 devait faire une croix sur le
premier set (25-20).
Si dans le clan vandopérien, on avait visiblement décrété
l'union sacrée, on était toutefois loin de nager dans la
sérénité. Le deuxième set allait en apporter la preuve
criante. Oubliant leur rigueur défensive dès les premiers
échanges, les locales remettaient leurs hôtes en confiance
(4-9). Lesquelles, boostées par leur petite colonie de
supporters, portées par Da Silva en attaque et nettement
plus compactes en défense, inversaient alors totalement la
tendance (7-16). Déboussolées et incapables de réagir, les
locales étaient bonnes pour une petite fessée (13-25) avant
le temps de repos.
Tie-break calvaire
La
réaction réelle et louable, constatée dans un troisième acte
conclu au forceps (26-24), n'allait pas suffire. Et la
troupe le VNVB allait boire le calice jusqu'à la lie.
Face à des Ebroïciennes, survoltées, exemplaires en défense
et remontant des ballons par paquets, les locales allaient
alors perdre pied, se liquéfiant littéralement dans une 4e
manche pourtant pas si mal entamée (8-4 puis 16-20 et
21-25). Désunies, démunies, Marie Frick et ses coéquipières
étaient ainsi poussées au tie-break. Un dernier round en
forme de punition, d'humiliation (1-7, 3-12 puis 4-15).
« On termine de façon catastrophique une saison
catastrophique », résumera Serge Raineri, président, à
l'heure qu'il est, d'un club de N1. Un club où l'on n'a plus
qu'une chose à faire : croiser les doigts pour que Melun,
qui a clairement annoncé son retrait, ne change pas son
fusil d'épaule avant le 1er juin, date butoir des
engagements, où que la LNV ne décide pas de lancer un
championnat à 11 équipes. Ces prochains jours risquent de
paraître bien long, du côté du VNVB.
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7 mai 2009 |
LE PAYS : Anna
Rybaczewski signe à l’ASPTT Mulhouse
C'est une
exclusivité du journal L'Alsace-Le Pays : la capitaine de l’équipe
de France, Anna Rybaczewski (27 ans), championne de France avec le
RC Cannes ces deux dernières saisons, a signé ce jeudi un contrat de
deux ans avec l’ASPTT Mulhouse.
Anna Rybaczewski,
fille de Miroslaw Rybaczewski le champion olympique polonais de
1976, avait déjà porté les couleurs de l’ASPTT Mulhouse lors de la
saison 2000/2001 avant de passer cinq saisons à
La Rochette, de participer à sa première Ligue des
champions sous les couleurs du champion de Pologne Muszyna et de
décrocher deux titres de championne de France avec Cannes
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6 mai 2009 |
LA DEPECHE : «
Nous allons tout faire pour maintenir Albi volley en vie »
En proie à des
difficultés financières, le club, qui a laissé partir la plupart des
joueuses cadres, fait appel aux collectivités et à de nouveaux
partenaires pour survivre en Pro A.
Après Villebon
et Clamart, sans oublier Melun La Rochette et le
Stade-français-Saint-Cloud, en passe de fusionner pour créer un
grand club dans la capitale, l'Usspa Albi volley-ball est sur une
pente savonneuse. Depuis plusieurs mois déjà, le bilan prévisionnel
du club prévoyait un déficit de 70 000 ¤ environ. Alors que la
saison sportive s'est achevée dimanche avec une honorable 6e place,
le club va jouer sa survie dans les jours à venir si l'on en croit
Patrick Legrix, le président. Entretien.
Quel bilan
tirez-vous de la saison sportive ?
C'est un très
bon bilan. On a fait un quart de finale de Coupe d'Europe où nous
avons été battus par Jesi, le vainqueur final de la compétition et
on a terminé 6e en championnat. Cette saison, le club n'avait pas
pour finalité de terminer sur le podium. La saison a été délicate,
laborieuse et stressante. On a avant tout cherché à gérer la crise
financière et économique au mieux, en réalisant des économies sur le
transport, avec de nombreux déplacements en minibus. Les sportives
ont eu énormément de mérite. La Nationale 2 termine dans les
premières places et, chez les amateurs, nos équipes cadettes et
espoirs sont en finale de la Coupe de France. Nous sommes le seul
club de l'Hexagone dans ce cas.
Où en est le
déficit du club ?
Il nous reste
encore deux mois d'exercice et les comptes ne sont pas arrêtés, mais
le déficit est de l'ordre de 60 000 à 70 000 euros.
Comment
expliquez-vous cette situation ?
Nous avons
appris fin juillet qu'il y aurait des restrictions budgétaires, de
la part de la mairie notamment. Enfin, la crise financière est
arrivée en septembre. Géant, qui est notre premier partenaire,
menace de réduire sa participation, Compobaie, le second, a déposé
le bilan, tandis que Pierre Fabre a d'ores et déjà diminué son aide
de 30 %. D'autres sponsors ne nous ont pas encore payés.
« autant de
chances que le club continue ou qu'il arrête »
Quelles sont
les solutions pour sortir de cette crise ?
Nous sommes
allés voir les différentes collectivités, sachant que le club
appartient à la Ville, au Département et à la Région. Le maire nous
a dit qu'il souhaitait qu'il y ait un club de volley professionnel
dans l'Albigeois, mais nous attendons des réponses précises. Nous
avons donné notre feuille de route et on s'adaptera.
La Fédération
française nous avait confié l'organisation au Cosec d'un match
France Turquie les 12 et 13 juin où nous aurions pu bénéficier de la
recette. Mais la CEV des Nations n'a pas homologué la salle. Il
manquait un mètre en largeur de chaque côté. Il a ensuite été
question d'un tournoi international en septembre avec notamment la
France, la République Tchèque et l'Espagne, mais la mairie n'a pas
souhaité nous aider. Nous avons raté des opportunités de se faire un
petit pécule.
Avez-vous pris
des décisions ?
J'ai déjà
annoncé qu'il était hors de question de jouer une Coupe d'Europe
avant deux ans. Il y a un coût de 20 000 à 25 000 € à chaque tour et
aucune recette commerciale à mettre en face. Enfin, les grandes
joueuses quittent le club (Schleck, Rochelle, Goranova, Meek…). Nous
ne pouvons pas maintenir la masse salariale actuelle et nous allons
nous appuyer sur de jeunes joueuses qui ont un potentiel (Hennaoui,
Mollinger, Amalric) et sur l'expérience de Tetyana Bunak.
Y a-t-il un
risque que le club ne reparte pas la saison prochaine ?
Il y a autant
de chances pour que le club continue ou qu'il arrête. Aucune
procédure n'a été enclenchée, nous cherchons des solutions.
J'attends des réponses mais, au-delà du 15 mai, il faudra trancher.
Nous allons tout faire pour maintenir le club en vie car s'il
disparaît, il n'est pas prêt de s'en remettre. Les présidents
successifs se sont usés, je suis aussi usé, mais tant que j'ai des
armes pour me battre, je ne baisserai pas les bras.
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4 mai 2009 |
LES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE
: L'avenir avec Bauer et Faesch
Christina Bauer et Armelle Faesch ont décidé de poursuivre
l'aventure avec l'ASPTT Mulhouse. Une bonne nouvelle pour la
formation haut-rhinoise, qualifiée pour la prochaine Ligue
des champions.
LES DNA
: « L'espoir de faire mieux »
A l'ASPTT Mulhouse on sort de
cette saison avec deux finales, certes perdues, face au RC
Cannes. En Coupe de France comme en championnat, les jolies
mômes d'Alsace restent les seules à avoir le droit de parler
avec les stars hexagonales et cela fait trois ans que cela
dure. Pour autant, le budget reste difficile à mettre en
place malgré la meilleure affluence de toutes les salles
françaises.
Des
finales contre Cannes, l'ASPTT Mulhouse en a connues pas
mal ces dernières années. Même si elles se sont toutes
terminées sur un échec, il y en a des belles et des
moins belles. Celle qui vient de s'achever, sur deux
défaites (0-3) sans beaucoup de suspense, n'est pas ce
qui s'est fait de mieux. « Terminer ainsi est frustrant.
En même temps ce fut une superbe saison. »
Une lourde saison avec 39
matchs officiels
L'entraîneur,
Magali Magail, a du mal à avaler la pilule. « Notre
finale à nous, on l'a gagnée en "demies" contre Le
Cannet. Là nous nous sommes battues comme s'il
s'agissait d'une finale. Cannes était trop fort, il n'y
a rien à redire là dessus. En plus il y a ce banc...
quand Ravva et Centoni ne jouent pas, l'équipe reste
très forte. » Elle l'est d'autant plus quand elle n'a
pas 10 sets dans les jambes avant la finale.
L'année sportive fut longue, éprouvante, riche en
émotions. Entre Coupe de France et championnat, où
Mulhouse a atteint la finale, la Ligue des champions où,
jusqu'au bout, avec des matchs de très haute intensité
plus la perspective d'un deuxième tour... cela donne un
total de 39 rencontres officielles. Ce qui est énorme
quand on possède un Six majeur aussi peu amovible.
« Mais on n'a pas le choix... Nous étions engagées dans
toutes ces compétitions, il n'y a rien à regretter. » Il
aurait été délicat de demander de laisser filer un match
sur deux, une épreuve sur trois. Quitte à jouer, autant
le faire avec l'idée derrière la tête d'en ramener la
victoire. « Je ressens une grande fierté d'être arrivée
si loin avec des Françaises qui jouent et des étrangères
dignes de ce nom - pas des pachas - dans leur
comportement et leur attitude. »
Oui mais voilà, depuis trois ans Mulhouse termine à la
place du dauphin, laissant le trône à un RC Cannes
quatorze fois champion de France d'affilée. L'ASPTT
serait-il à son summum ? « Pour aller plus haut, notre
effectif est limite, c'est vrai. On a bien sûr l'espoir
de faire mieux. Pour cela on devra faire des choix, nous
sommes obligées de construire une équipe qui soit
meilleure. »
Aller gratter les orteils des stars cannoises est un
beau projet, il réclame temps, sueur et pas mal d'idées.
C'est ce qu'il faut quand le porte-monnaie n'est pas
gros. « On n'aura jamais le même budget. Mais si nous
devions être classées selon ce seul critère, nous
serions huitièmes. » L'argent ne construit donc pas tous
les bonheurs ? C'est maintenant que les sous doivent
rentrer.
Un budget qui doit enfler
« On ne
connaît pas précisément notre budget, note le président,
Gérard Reeb. Le conseil général s'est prononcé, on doit
encore voir avec la Ville et le conseil régional. On
gardera le même état d'esprit, à savoir ne pas dépenser
plus que ce qu'on a. » C'est la marque de fabrique de la
maison, cela a permis d'éviter ces dérapages qui ont
brûlé les ailes de Béziers, Riom et Villebon.
Cela ne permet pas de lutter face à Cannes, si Mulhouse
n'enfle pas son portefeuille il va devenir de plus en
plus difficile de garder ses distances avec Le Cannet.
« Avec certains clubs on ne boxe pas dans la même
catégorie, raconte le coach. Au Cannet, le club touche
de la Ville l'équivalent de notre budget total. »
Le président semble lui répondre: « En Alsace, on a la
chance d'avoir un réservoir de joueuses ».
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4 mai 2009 |
L'ALSACE
: Yan Fang voudrait chasser sur Mulhouse
Le
championnat est à peine fini que déjà la prochaine
saison se profile. Aujourd’hui, au sein des équipes
mulhousienne et cannoise l’heure est aux entretiens et
au recrutement.
Avant que la nuit d’ivresse cannoise soit cuvée, Yan
Fang, avait déjà sonné l’ouverture de la chasse. Dans le
dépliant d’annonce du match du RC Cannes, l’entraîneur
cannois déclarait « que certaines volleyeuses de
Mulhouse m’intéressent. Je vais peut-être leur faire une
autre proposition ». Au cœur de la fête qui a
célébré le 14 e titre cannois, au bar du
Heater dont les « taverniers » ont pour noms Karine
Salinas, Victoria Ravva et Yan Fang, l’entraîneur
cannois s’est mis à table. « C’est vrai, depuis un
an, j’y réfléchis sérieusement, raconte le coach
chinois. J’aime bien travailler avec les joueuses
françaises or la moitié de l’équipe de France vient de
Mulhouse. Le problème, c’est que nous jouons pour
réussir en Coupe d’Europe et qu’à ce niveau les joueuses
françaises ne suffisent pas. J’ai parlé avec Christina
Bauer à Charleroi, lors des championnats d’Europe. C’est
une joueuse à gros potentiel et elle m’intéresse. Mais,
par ailleurs, elle a trouvé sa place dans l’équipe de
Mulhouse. J’aime bien également la jeune libéro –
Deborah Ortschitt – qui a également du potentiel, Alexia
– Djilali – et Armelle – Faesch – que je connais bien
pour l’avoir entraînée. Ce qui complique les choses,
c’est que j’ai beaucoup de respect pour le travail de
Magali – Magail – et Térésa – Worek -… Et, aujourd’hui,
j’ai besoin de Mulhouse. Il n’est pas facile de
maintenir la pression dans un groupe qui domine le
championnat depuis quinze ans. Or, l’ambition de
Mulhouse me sert pour trouver de la motivation. Quand
les dirigeants de Mulhouse ont dit qu’ils allaient
battre Cannes ils m’ont rendu le plus grand service ».
Anna Rybaczewski : à
Mulhouse ou ailleurs
Pour espérer concurrencer
les championnes de France, Magali Magail sait déjà où
situer la barre. A Cannes, Yan Fang avoue garder dans
son effectif Victoria Ravva, Nadia Centoni, Sacha Fomina,
Irina Polechtchouk, Eva Yaneva, Laura Ong et Valentina
Fiorin. Il a déjà recruté la centrale tchèque Katarina
Buckova et discute avec Maryna Marchenko, Karine Salinas
et Anna Rybaczewski auteur d’une nouvelle prestation de
qualité, samedi soir. « J’ai passé une saison
difficile à Cannes en me faisant plaisir que dans les
deux derniers mois, confie l’Alsacienne. Ma priorité,
aujourd’hui, est l’équipe de France et je me donne le
temps qu’il faut pour réfléchir. Je peux très bien
rester à Cannes, partir à l’étranger, rester en France
et même revenir à Mulhouse… Je ne sais pas encore ! »
« Je dis toujours aux filles que jouer à Cannes ce
n’est pas facile, avoue Yan Fang. Il y a
beaucoup de pression et il faut savoir accepter la
concurrence ! »
Au chapitre des départs cannois, Yan Fang annonce ceux
de la Japonaise Akiko Ino, de la Bulgare Strashimira
Filipova – qui voudrait tenter sa chance en Italie –, de
la passeuse roumaine Luminata Trombitas et de Leslie
Turiaf qui pourrait rejoindre la région parisienne.
« La présidente Anny Courtade, voudrait une équipe
encore plus forte la saison prochaine, susceptible de
prétendre jouer la finale de la Ligue des champions.
Nous n’avons pas encore arrêté le projet… On ne peut pas
prendre les meilleures joueuses juste pour un an ! »
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30 avril 2009 |
LA
VOIX DU NORD : Le Hainaut Volley veut entrer dans une
ère plus professionnelle
Mardi soir, Jacques Delbreil
avait invité un cercle de gens proches du club
(dirigeants, sponsors) pour évoquer l'avenir du Hainaut
Volley. Une réunion houleuse de plus de trois heures qui
a débouché sur quelques mesures visant à rendre le club
plus pro.
Malmené, le président
Jacques Delbreil. Normal après une saison ayant
conduit son équipe à la descente. Il faut donc
assumer et prendre des mesures pour éviter une
prochaine désillusion. Le président s'y est prêté
volontiers sans toutefois remettre tout en question.
Le
principal grief, c'est évidemment son soutien à
l'entraîneur, qu'il veut conserver (lire
ci-contre). Comme Raymond Domenech en son temps,
celui-ci sera encadré. « Il y aura
désormais un staff médical structuré avec une
relation étroite entre l'entraîneur et les
médecins. On va chercher un adjoint, qui
s'occupera des statistiques, des séances de
travail physique et de ce qui peut décharger Ion
(sic). Et on va installer une
psychologie de groupe, pour gérer tous les
problèmes au quotidien des filles. On va essayer
de devenir plus pro. » Des petits détails
qui font beaucoup. Si les Hennuyères n'ont pas
toujours été dans le coup cette saison,
notamment mentalement, c'est peut-être aussi
pour avoir négligé ces aspects-là.
Jacques Delbreil a aussi
posé une condition à son maintien à la tête du club
si celui-ci descend : « avoir 50 000 E avant le
31 mai. Je veux le même budget(450 000 E)
pour pouvoir remonter tout de suite. On va perdre
110 000 E de la Région, on doit les compenser. On a
déjà 20 000 E de sponsor maillot, on va économiser
30 000 E et je me fais fort d'en trouver 10 000.
» Seul club aux comptes
positifs avec Cannes, Le Cannet et Mulhouse, Le
Hainaut se penche déjà sur le recrutement. «
Compliqué car on ne sait pas où on jouera la saison
prochaine. On sera plus attentif aux vidéos et on
fera des entretiens d'embauche. » Le président
souhaite garder Andreyko, sa pigiste médicale,
Kalinouskaya, Antonik (sollicitée ailleurs), Stolic,
Petkovic (qui réserve sa décision), peut-être
Audoynaud et Basic, « si elle baisse ses
prétentions », voire Trivunic selon sa
blessure. Exit Pazniak, « on n'en veut plus
», Coiculescu qui arrête, Dzile et
Koyumdzhieva.
En attendant la
disparition de Melun et les résultats des barrages
entre Vandoeuvre et Evreux, Le Hainaut Volley n'est
pas parti pour vivre de grands bouleversements,
préférant une continuité « améliorée »...
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29 avril 2009 |
LA VOIX
DU NORD : Le Hainaut Volley prépare son avenir
Hier soir, c'est un comité
élargi (dirigeants, sponsors...) qui a été convié par le
président Jacques Delbreil, pour réfléchir à la saison
prochaine et évoquer les différentes possibilités.
Le Hainaut en Pro AF si...- Le Hainaut a encore une
petite chance de maintien. Il faut deux conditions.
D'abord, que Melun, que l'on dit en grandes difficultés
financières, ne reparte pas. Et ensuite, que Vandoeuvre,
qui affronte Évreux en barrages de Pro F, s'impose (9,
16 et 17 mai). Dans ce cas, le Hainaut serait repêché.
Si Vandoeuvre perd, il sera repêché. Le deuxième barrage
a été annulé, Harnes ne souhaitant pas monter, et
Terville se maintient.
À la Ligue, on n'avait
toujours pas reçu en début de semaine de document
officiel annonçant le retrait de Melun.
Ion Dobre toujours entraîneur ?- Après le dernier
match, Jacques Delbreil avait confirmé, oralement, Ion
Dobre au poste d'entraîneur et celui-ci est persuadé
qu'il le sera l'an prochain. Mais lundi, le président
n'était plus aussi catégorique. « Il faudra que le
conseil l'entérine. » Peut-être une simple
formalité. Cependant, le technicien roumain a été
particulièrement décrié cette saison, en interne et en
externe et beaucoup lui imputent la descente (plus que
la faute aux agents ou aux joueuses...) Ses méthodes et
son comportement ont en tout cas laissé des traces au
sein de l'équipe.
Une nouvelle dynamique ?- Le retrait du basket
laisse une grande place au volley. Celui-ci saura-t-il
la prendre ? C'est un peu l'enjeu de cette intersaison.
Il existe une volonté d'en faire un grand club sur la
scène nationale. Il faut pour cela trois choses : les
bonnes personnes aux bonnes places, un plan d'action
bien ficelé, et de l'argent. « Moi, je ne repars
pas en N1 si je n'ai pas le budget, a prévenu
Jacques Delbreil. Si les finances suivent et qu'on
remonte aussitôt, c'est OK. C'est le but de la réunion
de mardi soir (hier).
On va faire un échange de vues sur ce qu'on peut
faire. Ce qui est sûr, c'est qu'on va revoir les
critères de recrutement. Pour le moment quelques filles
sont prêtes à repartir, même en N1. »
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